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Ouvrons maintenant la Bible au chapitre 24 de l’Évangile de Luc. Luc 24. Nous avons commencé à lire les 12 premiers versets dans lesquels Luc traite de la résurrection de Jésus-Christ. Je veux lire ces versets afin que vous les ayez à l’esprit lorsque nous les étudierons. Luc 24, en commençant au premier verset : « Le premier jour de la semaine, elles se rendirent au sépulcre de grand matin, portant les aromates qu’elles avaient préparés. Elles trouvèrent que la pierre avait été roulée de devant le sépulcre; et, étant entrées, elles ne trouvèrent pas le corps du Seigneur Jésus. Comme elles ne savaient que penser de cela, voici, deux hommes leur apparurent, en habits resplendissants. Saisies de frayeur, elles baissèrent le visage contre terre; mais ils leur dirent: Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant? Il n’est point ici, mais il est ressuscité. Souvenez-vous de quelle manière il vous a parlé, lorsqu’il était encore en Galilée, et qu’il disait: Il faut que le Fils de l’homme soit livré entre les mains des pécheurs, qu’il soit crucifié, et qu’il ressuscite le troisième jour. Et elles se souvinrent des paroles de Jésus. À leur retour du sépulcre, elles annoncèrent toutes ces choses aux onze, et à tous les autres. »

« Celles qui dirent ces choses aux apôtres étaient Marie de Magdala, Jeanne, Marie, mère de Jacques, et les autres qui étaient avec elles. Ils prirent ces discours pour des rêveries, et ils ne crurent pas ces femmes. Mais Pierre se leva, et courut au sépulcre. S’étant baissé, il ne vit que les linges qui étaient à terre; puis il s’en alla chez lui, dans l’étonnement de ce qui était arrivé. » C’est le récit que Luc fait de la résurrection. Il y en a un dans Matthieu, il y en a un dans Marc, et il y en a un dans Jean, car la résurrection du Seigneur Jésus n’est pas juste un trait du christianisme, c’est une vérité essentielle. En fait, sans la résurrection de Jésus-Christ, il n’y a pas de christianisme.

La résurrection du Seigneur Jésus n’est pas l’épilogue de l’histoire. Ce n’est pas l’épilogue de la vie de Christ. C’est le but de Sa vie, c’est l’objectif de Sa vie. L’Église a toujours compris cela. En fait, l’Église l’a compris dès le jour de la résurrection. Car depuis ce moment, l’Église a choisi de se réunir le dimanche, le premier jour de la semaine, le jour où Jésus est ressuscité des morts, afin de commémorer l’événement le plus important de Sa vie, et l’événement le plus important de l’histoire de l’humanité, Sa résurrection d’entre les morts. L’Église n’a pas choisi de se réunir le vendredi. Elle a choisi de se réunir le dimanche, car le dimanche est le jour de l’interprétation du vendredi. Pâque est l’interprétation du Vendredi Saint. La résurrection est l’interprétation divine de la mort de Christ. La résurrection est la justification divine de ce qu’Il a fait sur la croix. Sans la résurrection, la croix ne signifie rien, car elle n’est pas validée, elle n’est pas justifiée, elle n’est pas affirmée. Mais lorsque Dieu a ressuscité Jésus des morts, il affirmait, validait et justifiait le fait qu’Il avait vraiment porté nos péchés en son corps sur la croix et qu’il avait satisfait à la justice de Dieu en portant ce péché. Sans la résurrection, la croix n’a pas de sens, elle représente simplement la mort d’une personne.

La résurrection est tout. La résurrection justifie la grande raison de l’existence de l’Évangile pour la rédemption. Le but de l’Évangile n’est pas simplement que nous connaissions le pardon de nos péchés. Le but de l’Évangile est qu’une fois nos péchés pardonnés, nous puissions entrer dans la vie éternelle et vivre la bénédiction du paradis à jamais, dans la sainteté parfaite et dans la joie parfaite, dans des corps physiques glorifiés et ressuscités. La résurrection physique est particulière au christianisme, et la résurrection du corps est essentielle au christianisme. L’Évangile chrétien n’est pas fait pour nous délivrer des problèmes que nous vivons ici ; pas du tout, ni de prêt ni de loin. L’Évangile chrétien n’a pas pour but de permettre à notre esprit de flotter vers l’éternité de façon nébuleuse. L’Évangile chrétien ne promet pas que vous continuerez à vivre avec influence. Il n’est pas non plus dit que Christ continue à vivre grâce à Son influence, ou que Christ continue à vivre sous une forme spirituelle. Le message chrétien est que Jésus-Christ est ressuscité de la tombe dans un corps physique glorifié, d’une certaine façon comme le corps que vous avez maintenant, seulement dépouillé de tout ce qui est péché et mortel. Et un jour nous recevrons un corps semblable à son corps glorifié, et nous vivrons sous la forme d’un corps ressuscité pendant tous les âges de l’éternité. C’est le message chrétien.

Ce n’est pas le message des autres religions du monde. Il n’y a pas de résurrection dans le bouddhisme. Il n’y a pas de résurrection du corps dans l’hindouisme, seulement une réincarnation récurrente et cyclique sous différentes formes. Le christianisme enseigne une résurrection physique, et c’est le but de la rédemption, que nous puissions, vivre à jamais dans des corps humains glorifiés avec notre Christ glorifié, et le servir, et l’adorer, dans la joie et dans la paix. Le christianisme promet une résurrection physique. Votre corps sera différent, heureusement. Il n’aura rien de mortel, rien de pécheur, ou de méchant. Rien d’imparfait, mais ce sera un corps physique sous une forme glorifiée. Vous vous dites, quel est ce modèle ? Le corps ressuscité et glorifié du Seigneur Jésus. On pouvait le voir, on pouvait le toucher. Il avait des cicatrices. Il mangeait. Il parlait. Il entendait. Il agissait dans cette forme corporelle, de façon familière à ceux qu’il rencontrait.

Ecoutez l’importance de la résurrection dans la langue de l’Apôtre Paul dans I Corinthiens 15 qui dit : « Si Christ n’est pas ressuscité, notre prédication est donc vaine, et votre foi aussi est vaine. » Si Christ n’est pas ressuscité physiquement, alors la prédication de l’Évangile est inutile, ce qui signifie que le Nouveau Testament est inutile, parce que nous y lisons les premières prédications de l’Évangile. On peut alors totalement annuler le christianisme. Il n’y a pas de christianisme sans résurrections. Aucun. « Si Christ n’est pas ressuscité, notre prédication est donc vaine, et votre foi aussi est vaine. Il se trouve même que nous sommes de faux témoins à l’égard de Dieu, puisque nous avons témoigné contre Dieu qu’il a ressuscité Christ, tandis qu’Il ne l’aurait pas ressuscité, si les morts ne ressuscitent point. Car si les morts ne ressuscitent point, Christ non plus n’est pas ressuscité. » Nous n’avons alors pas de christianisme et ce que nous avons prêché est un mensonge et une tromperie. « Mais maintenant, Christ est ressuscité des morts, il est les prémices de ceux qui sont morts. » Si Christ n’est pas ressuscité, il n’existe pas de Nouveau Testament en lequel nous pouvons croire. Il n’y a pas de prédications en lesquelles nous pouvons croire. Notre foi est inutile. Mais Il a été ressuscité. Et c’est le message chrétien.

Il n’est donc pas étonnant que les quatre Évangiles parlent de la résurrection. Ils couvent cet événement monumental, sans pareil, des plus importants, crucial, prééminent de Sa vie. Nous accordons beaucoup de temps à la croix, et c’est juste, mais c’est la résurrection qui justifie la croix. Et donc, les quatre Évangiles mentionnent la résurrection. Le livre des Actes consigne l’histoire de la prédication de la résurrection, alors que les apôtres, les prophètes, et les autres prédicateurs et missionnaires vont prêcher la résurrection de Jésus-Christ, qu’Il est ressuscité des morts physiquement, et ce sera aussi le cas pour ceux qui mettent leur confiance en Lui. Les épîtres suivent le livre des Actes, et nous donnent l’explication et les implications de la résurrection, ce que cela signifie, et comment on peut comprendre la résurrection, comment on doit appliquer cette grande réalité dans notre propre vie. Le livre de l’Apocalypse termine le Nouveau Testament par un sommet, et il nous dit où nous serons sous notre forme ressuscitée dans la gloire du Nouveau Ciel et de la Nouvelle Terre qui seront établis par le Christ ressuscité.

Donc, lorsqu’on considère le Nouveau Testament, il présente la résurrection. Avant la résurrection, Jésus nous dit qu’elle va avoir lieu. Puis elle arrive. Puis elle est prêchée. Puis elle est expliquée et mise en application, et finalement elle se réalise dans le livre de l’Apocalypse. Lorsque nous lisons les quatre récits de la résurrection, les quatre rapports historiques des auteurs du Nouveau Testament, Matthieu, Marc, Luc et Jean, je veux que vous compreniez qu’il y a dans ces récits ce que j’appellerais une harmonie implicite. Une harmonie implicite, plutôt peut-être qu’une harmonie explicite. C’est pour dire qu’elle n’est pas contrainte, qu’un comité ne s’est pas réuni pour dire ; « nous avons ces quatre rapports ici, nous devons les harmoniser et les rendre précis, ou quelqu’un va remettre en question leur validité. »

Il y un merveilleux élément naturel dans ces Évangiles, qui fait que chaque auteur a écrit à partir de sa propre expérience, avec le Saint-Esprit de Dieu, et sa propre compréhension de l’événement, c’est naturel, et c’est personnel. Et en même temps il y a une harmonie implicite qui, lorsque nous recoupons tout cela, forme un tableau parfait de compréhension. Chacun des auteurs met l’accent sur des choses différentes et présente des éléments de la résurrection qui lui sont propres, mais ils sont tous d’accord sur quatre vérités. Ils présentent tous quatre choses qui sont critiques pour la validité, la preuve et la vérification de la résurrection. Et ces quatre éléments sont :

- le fait que la tombe est vide. Ils parlent tous du tombeau vide. C’est une preuve critique du fait que Christ et vivant.

- Ils parlent tous du témoignage des anges. Ils parlent tous du fait que les anges ont apporté un message divin expliquant ce qui s’est passé.

- Ils se réfèrent tous au témoignage vécu et transmis des femmes qui ont vu le Christ ressuscité de leurs propres yeux, et qui l’ont touché, et lui ont parlé.

- Et ils remarquent tous l’incrédulité des apôtres.

Le fait que la tombe est vide, le témoignage des anges, le témoignage des femmes et l’incrédulité des apôtres. Ce sont les quatre points centraux d’une résurrection réelle.

Retournons maintenant à un bref résumé des deux premiers points que nous avons vus la dernière fois. Premièrement, le fait que la tombe est vide. Lisons notre texte. « Le premier jour de la semaine, elles se rendirent au sépulcre de grand matin. » « Elles », ce sont les femmes, les femmes qui sont identifiées dans le verset 10 : « Marie de Magdala, Jeanne, Marie, mère de Jacques, et les autres qui étaient avec elles. » Marc en nomme une Salomé. Il y en avait probablement une demi-douzaine, peut-être davantage. La raison pour laquelle elles étaient là est qu’elles étaient présentes à la croix, souvenez-vous. Elles se tenaient debout, regardant Jésus en train de mourir, en silence, un silence stupéfait. Si vous retournez au chapitre 23, elles sont aussi présentes pendant les obsèques de Jésus, verset 55. « Les femmes qui étaient venues de la Galilée avec Jésus accompagnèrent Joseph », Joseph d’Arimathée qui a pris le corps pour le placer dans sa propre tombe dans laquelle personne n’avait été placé. Elles suivaient et « virent le sépulcre et la manière dont le corps de Jésus y fut déposé. » Elles ont vu la mort de Christ. Elles l’ont vu mourir. Elles étaient présentes lorsque les soldats n’ont pas brisé Ses jambes, mais on percé Son côté et lorsque le sang et l’eau ont jailli. Elles étaient présentes lorsqu’il a été placé dans le tombeau. Et elles ont vu Nicodème arriver avec les cent livres d’aromates, de myrrhe et d’aloès, pour les mettre sur le corps de Christ en témoignage de son propre amour pour Christ.

Elles se sont déterminées à ne pas se laisser mettre de côté par ces hommes, Joseph et Nicodème, qui étaient jusqu’alors disciples en secret, et il est donc dit qu’elles sont retournées, verset 56 du chapitre 23 et ont préparé des aromates et des parfums. Souvenez-vous, ils ont placé Jésus dans le tombeau le vendredi. Elles sont rentrées à la maison. Elles avaient quelques heures peut-être, ou peut-être leur restait-il une heure ce soir-là avant le début du shabbat à 6 heures ou un petit peu plus tard, et elles sont retournées pour préparer des aromates, car elles ne pouvaient pas le faire le jour du Shabbat, elles n’avaient pas le droit de travailler. Elles les ont préparées, et elles étaient prêtes à les apporter le dimanche, une fois le shabbat terminé, tôt le matin, pour oindre le corps de Jésus en expression de leur affection pour Lui. Elles sont donc venues apporter les aromates qu’elles avaient préparés. C’est maintenant l’aube du dimanche matin, au début de l’aube. Elles ont trouvé la pierre roulée sur le côté, la tombe ouverte. Souvenez-vous qu’en chemin, elles discutaient de ce qu’elles allaient faire en arrivant là-bas, parce que la pierre serait là, et qui pourrait l’enlever ? Choquées, lorsqu’elles sont arrivées, elles ont vu que la pierre était roulée et la tombe ouverte. Lorsqu’elles sont entrées, elles n’ont pas trouvé le corps du Seigneur Jésus.

He bien le voici, le dimanche matin, le voici, le premier jour de la semaine. Le voici le troisième jour après la mort de Jésus. Et Il a fait exactement ce qu’Il avait dit : ressusciter le troisième jour. Maintenant, pour reconstituer l’histoire, juste très brièvement, souvenez-vous de ceci, les femmes viennent probablement toutes de différents endroits de Béthanie qui se trouve à environ trois kilomètres de là, et ce matin-là, il semble que Marie de Magdala et une autre Marie, Marie la mère de Joseph et Jacques et épouse de Cleopas, partent ensemble, selon les autres récits de l’Évangile. Elles partent ensemble. Les autres femmes marchent à leur suite. Marie de Magdala est probablement la plus jeune d’entre elles, elle arrive en premier. Selon Jean 20, elle arrive alors qu’on est encore dans l’ombre de l’aube. Elle est seule et lorsqu’elle arrive, parce que Jean dit que lorsque Marie Magdala arrive, elle regarde dans l’ombre de l’aube et elle voit que la pierre a été roulée. Elle tire une conclusion immédiate, que quelqu’un a volé le corps de Jésus. Elle n’entre pas dans le tombeau. Elle ne va pas à la rencontre des autres femmes. Elle se retourne et fait demi-tour.

Du côté sombre de l’aube, elles ne l’ont pas vue. Peut-être a-t-elle pris un autre chemin. Il y avait beaucoup de chemins. Mais de toute façon, elle retourne. Jean nous dit qu’elle va tout droit voir les apôtres, Pierre et Jean, pour leur dire que quelqu’un a volé le corps de Jésus. Et selon Jean, c’est ce qu’elle fait. Elle retourne et Jean 20, versets 1 et 2 dit qu’elle annonce à Pierre et Jean qu’on a volé le corps de Jésus. Elle a tiré cette conclusion. Elle ne s’attendait pas à la résurrection, personne ne s’y attendait, aucune des femmes, elle non plus, ni les apôtres, personne. Pierre et Jean, en réponse à son message ont décidé qu’ils devaient aller vérifier. Ils se sont donc dirigés vers le tombeau. He bien probablement avant que Marie les rejoignent, les autres femmes sont arrivées, et s’est à ce moment-là que nous en sommes.

Les autres femmes sont arrivées. Elles sont un peu plus patientes pour essayer de discerner ce qui s’est passé, et Luc dit qu’elles sont entrées dans le tombeau. Elles n’ont pas trouvé le corps du Seigneur Jésus. Ce qu’elles ont trouvé ce sont les linges de la tombe qui était là, parfaitement en place, comme nous l’apprenons plus tard, car c’est le témoignage de Pierre et Jean. Marie de Magdala arrive alors la première , retourne trois kilomètres en arrière pour dire cela à Pierre et Jean. Pendant ce temps, probablement peu de temps après son départ, le reste des femmes arrive. Elles n’ont aucune idée de ce qui s’est passé. Personne ne le sait. Matthieu nous dit ce qui s’est passé. Dans la pénombre de la nuit, Matthieu 28 :2 à 4 dit que la garde romaine a été mise en place. Les Juifs sont allés voir Pilate, et ont dit : « Nous voulons une garde, nous avons peur que quelqu’un vole le corps et la tromperie qui en résulterait serait pire que la première. Nous devons garder cette tombe afin qu’ils ne volent pas le corps pour prétendre qu’il y a eu une résurrection. » Une garde a donc été mise en place par sécurité. La garde a été mise en place dans la pénombre de la nuit, et à un moment donné, dans la pénombre de la nuit, Matthieu 28 :2 à 4 dit qu’un ange est descendu du Ciel. Au même moment où l’ange est venu, il y a eu un grand tremblement de terre qui a fait trembler le sol. Et les soldats ont vu l’ange, ils ont ressenti le tremblement de terre, ils ont vu l’ange étincelant et resplendissant rouler la pierre, et s’y asseoir. Puis ils se sont évanouis dans un semi-coma, de terreur et de choc. Mais ils se sont souvenus de ce qu’ils avaient vu jusqu’à ce moment.

Lorsqu’ils se sont finalement réveillés, l’ange ne leur était plus visible. La pierre était toujours roulée. Ils ont dû regarder pour vérifier. Eux aussi ont vu les bandelettes par terre. Elles devaient l’envelopper et elles étaient simplement là, et un linge qui devait envelopper la tête était à un autre endroit, tout seul. Et immédiatement, toujours dans la pénombre de la nuit, ils sont allés voir les responsables juifs et lorsqu’ils sont arrivés pour parler aux responsables juifs, Matthieu 28 :11 à 15 dit qu’ils leur ont décrit exactement ce qui s’est passé. « Nous étions là, nous gardions la tombe, en sureté. Nous l’avions scellée, et tout à coup il y a eu un tremblement de terre terrible. » Cela devait être un tremblement de terre très localisé, car les Juifs n’ont fait aucun commentaire à propos du tremblement de terre. Cependant, « au milieu du tremblement de terre, venant du Ciel, un ange éblouissant et étincelant est venu. Il a poussé la pierre et s’est assis dessus. Nous avons vérifié la tombe et il n’y avait personne. »

C’est très important. Voici la réponse des responsables juifs : « Il ne faut dire ça à personne. Vous devez mentir. Vous devez mentir et dire que les disciples on volé le corps. Et nous allons vous payer, voici de l’argent pour mentir. » Pourquoi inventer un mensonge ? Pour couvrir quoi ? La vérité. Je veux dire, voici un témoignage de la part de responsables juifs qu’il y a bien eu résurrection. Cela ne les choque pas, car Jésus avait la puissance de la vie, ils le savaient. Il a donné la vue à l’aveugle. Il a donné l’ouï au sourd. Il a donné une voix au muet. Il a donné des jambes à ceux qui étaient infirmes et handicapés. Il a ressuscité des morts. Des miracles l’ont accompagné partout pendant trois années. Ils n’ont jamais nié ses miracles. Ils n’ont jamais enquêté autour de ses miracles. Ils n’ont jamais démystifié ses miracles par une grande enquête, jamais. Ils arrivaient constamment, ils arrivaient partout. Ils étaient nombreux, et ils étaient vérifiables. Les autorités juifs savaient qu’elles avaient affaire à une personne très, très puissante.

Et ils savaient que lorsque les soldats leur ont dit ce qui s’est passé, c’est vraiment ce qui s’est passé, car ils savaient que personne ne pouvait voler ce corps, pas en présence de la garde. Et donc, tout ce qu’ils pouvaient faire c’est le cacher, et pour cela ils ont inventé le mensonge qui était une preuve de la résurrection. Ils n’ont jamais demandé d’explication. N’est-il pas intéressant qu’ils n’ont pas demandé d’enquête complémentaire ? Qu’ils n’aient pas dit, « oh la la , mais qu’est-ce que c’est encore ? Quoi ? Un tremblement de terre et un ange qui est descendu ? Et un ange étincellent » comme ils n’en ont jamais vu, et ils ne connaissaient personne qui en ait jamais vu. « Quoi ? nous devons comprendre ce qui s’est passé, et en détail ! » C’est pour eux qu’il y avait le plus d’enjeux, n’est-ce pas ? Ils étaient ceux qui voulaient la mort de Jésus. Ils avaient le plus à perdre si, en fait, Il était vivant. Ne pensez-vous pas qu’ils auraient voulu connaître la vérité ? C’était évident. La tombe est vide. Les linges de la tombe sont retrouvés dans la tombe à l’endroit même où ils étaient quand ils enveloppaient le corps, et le corps avait passé au travers des bandelettes. Elles sont à l’endroit même où le corps gisait. Personne ne peut voler un corps et laisser les linges comme ça. Quand on comprend ça on court et on garde en tête comment les choses étaient quand on est arrivé. Et les soldats gardaient la tombe !

C’était bien une résurrection. Ils savaient bien qu’ils avaient affaire à une résurrection. Ils savaient qu’il n’y avait pas d’autre explication. Et ils ont dit : « Mentons. » En fait, ils avaient une plus grande intégrité que beaucoup des sceptiques et critiques libéraux qui ont essayé au fil des années de dire que les disciples ont volé le corps de Jésus. Même les autorités juives savaient que ce n’était pas vrai. C’est pourquoi ils ont inventé le mensonge que le corps a été volé. Ils n’ont jamais fait d’enquête. Ils n’ont pas demandé d’explication. Ils n’ont jamais remis en question l’efficacité de la garde. Ils n’ont pas dit « He bien, qu’est-ce que vous étiez en train de faire ? Est-ce que vous étiez réveillés ? Quel genre de sécurité assurez-vous ? » Ils ne les ont jamais remis en question. Ils n’ont même jamais remis en question la résurrection. Ils n’ont jamais remis en question l’ange. Ils n’ont jamais remis en question le tremblement de terre.

Le tombeau vide est une preuve puissante. Ils n’ont certainement pas cherché de théorie bancale. « He bien Jésus s’est probablement évanoui et il est sorti tout seul. » Non, pas un crucifié, pas quelqu’un qui est resté suspendu à une croix pendant six heures et qui a tant saigné de ses plaies ouvertes, quelqu’un qui est si évidemment mort qu’on ne brise pas ses jambes, et qu’ils ont transpercé au côté pour voir le sang jaillir de son cœur. Un corps mort qui a ensuite été décollé de la croix et porté dans une tombe. Vous voulez dire qu’il s’est senti mieux après deux jours là-dedans ? Qu’il s’est levé, réveillé, mis debout, a marché vers la petite ouverture bouchée par une énorme pierre, et que depuis l’intérieur il a eu la force, et par quel angle, de pousser la pierre ? Ridicule. C’est ridicule il aurait laissé tout ce qui le recouvrait sur place ? Ils le savaient. Ils n’ont même pas suggéré une idée aussi stupide. Et ils savaient que les soldats avaient vérifié la tombe pour s’assurer qu’Il n’était pas là. Et je suis sûr que les soldats leur ont parlé des vêtements de la tombe et c’était si convaincant que cela a convaincu Jean premièrement, puis je pense Pierre, les linges de la tombe, le tombeau vide est le fait que les linges gisaient à l’endroit même où se trouvait le corps.

La première preuve que les quatre auteurs des Évangiles veulent nous faire comprendre est le fait que le tombeau était vide, et il n’y a pas d’autre explication à cela qu’une résurrection. La seconde preuve forte est la révélation apportée par les anges, le témoignage des anges, des versets 4 à 7. « Comme elles ne savaient que penser de cela, voici, deux hommes leur apparurent, en habits resplendissants. Saisies de frayeur, elles baissèrent le visage contre terre; mais ils leur dirent: Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant? Il n’est point ici, mais il est ressuscité. Souvenez-vous de quelle manière il vous a parlé, lorsqu’il était encore en Galilée, et qu’il disait: Il faut que le Fils de l’homme soit livré entre les mains des pécheurs, qu’il soit crucifié, et qu’il ressuscite le troisième jour. » C’est la preuve la plus importante, c’est une révélation divine. Deux anges qui descendent du Ciel, envoyés par Dieu avec la vérité et qui leur déclarent qu’Il est ressuscité. Il n’est pas ici.

Donc, la tombe est vide, et nous avons le message des anges qui valide la résurrection. Nous avons la preuve par les faits, et la preuve par la révélation divine. Cela nous amène à la troisième et à la quatrième preuve que les auteurs du Nouveau Testament nous donnent. Troisièmement, le témoignage des femmes. Le témoignage des femmes, c’est formidable. Verset 8, en réponse aux anges qui leur rappellent ce que Jésus leur a dit lorsqu’Il était encore en Galilée. Souvenez-vous qu’elles étaient les femmes qui ont suivi Jésus depuis la Galilée. Elles l’ont entendu prêcher là-bas, et il est maintenant en Judée pour la dernière année de Son ministère. Mais lorsqu’Il était en Galilée, Il leur avait dit qu’il serait livré aux hommes pécheurs, crucifié, et qu’il ressusciterait le troisième jour, verset 8. Elles se sont souvenues des Ses paroles.

C’était à au moins trois occasions différentes que Jésus a dit cela. Cela a été enregistré de multiples fois dans les quatre Évangiles, mais au moins à trois reprises distinctes lors desquelles Il leur a dit qu’Il serait livré à des hommes pécheurs, qu’Il serait crucifié, et qu’Il ressusciterait le troisième jour. Et maintenant elles commencent à comprendre. Les anges leur donnent une révélation qu’elles ne peuvent pas nier. Elles savent que ce sont des anges saints, c’est pourquoi elles tombent visage contre terre, prosternées dans la terreur face à ces êtres saints. Elles entendent le message de la part de Dieu, elles se souviennent de la connexion avec ce que Jésus a promis. Et ce n’est pas seulement l’aube à l’extérieur, c’est l’aube à l’intérieur. Elles commencent à comprendre. Elles se souviennent de Ses paroles. Puis, j’aime ce passage, elles reviennent du tombeau. Elles se retournent et elles partent. Et où vont-elles ? Verset 9 : « À leur retour du sépulcre, elles annoncèrent toutes ces choses aux onze, et à tous les autres. » Ils se cachent tous, au fait, ils se cachent tous, ils ont peur. Les hommes ont peur.

Souvenez-vous maintenant qu’elles allaient faire demi-tour et partir. Qui est en route ? Pierre et Jean. Pierre et Jean sont sur le chemin, parce que Marie est déjà retournée. Elle leur a raconté l’histoire que quelqu’un a volé le corps. Pierre et Jean sont en route. Ces femmes commencent maintenant leur trajet. Leur histoire est différente de celle de Marie de Magdala. Marie n’a jamais regardé à l’intérieur du tombeau. Elle n’a jamais vu les linges de la tombe, et elle n’a jamais vu l’ange. Elle a les mauvaises informations. Ces femmes ont les informations justes. Elles commencent à repartir. C’est si intéressant, verset 9 : « A leur retour du sépulcre, elles annoncèrent toutes ces choses aux onze, et à tous les autres. » Mais attendez un moment, juste un instant. Quelque chose est arrivé en route. Regardez dans Matthieu 28. Quelque chose est arrivé en route. Je ne sais pas comment Luc a pu de pas inclure cela, si ce n’est par inspiration divine. Sur la route, c’est dans Matthieu 28 :8 : « Elles s’éloignèrent promptement du sépulcre, » en réponse à ce que les anges leur ont dit. « Elles s’éloignèrent promptement du sépulcre, » verset 8 « avec crainte », la même terreur de se trouver en présence des anges saints, mais maintenant avec en plus « une grande » quoi… « joie », parce que tout leur devient clair, et elles se mettent à courir, « et elles coururent porter la nouvelle aux disciples. »

J’aime beaucoup ce passage : « Et voici, » verste 9 « Jésus vint à leur rencontre, et dit: Je vous salue. » J’aime cette simplicité. Il n’y a pas d’émerveillement. Il n’est pas dit que la terre a encore tremblé, et que le ciel s’est déchiré ou que les étoiles sont tombées, et que des gens sonnaient des trompettes. C’était juste : «  je vous salue. » « Elles s’approchèrent pour saisir ses pieds, et elles l’adorèrent. » Elles l’ont vu. Donc, elles ont vu le tombeau vide, elles ont entendu la révélation divine des anges, et elles ont vu le Christ ressuscité. Puis Jésus leur dit « Ne craignez pas. » Leur joie s’est à nouveau transformée en crainte. « Allez dire à mes frères de se rendre en Galilée: c’est là qu’ils me verront. » « Ils vont me voir. En fait, ils vont me voir en Galilée. Ils vont me voir avant cela, mais je veux qu’ils soient en Galilée, et il y aura un grand rassemblement en Galilée » et c’est exactement ce qui s’est passé plus tard.

Elles sont donc en route. Elles vont raconter cela aux onze, qui est le titre officiel des apôtres maintenant qu’ils ne sont plus douze, au lieu d’être appelés les douze, on les appelle les onze. En fait, il n’y en a que neuf, car Pierre et Jean sont en route pour le tombeau. Donc, les femmes, sur le chemin du retour, voient le Christ ressuscité, et leur désir d’informer les apôtres est confirmé, « Allez leur dire. » Quelle expérience ! Vous vous dites « n’est-ce pas étrange que les femmes soient celles qui sont les premiers témoins de l’apparence du Seigneur Jésus ? » Vous dites « Est-ce que cela a pour but d’élever les femmes ? » En tout cas c’est l’effet produit. Je ne sais pas ce qui pourrait les élever davantage que cela. Mais ce n’est pas la première raison. Combien d’apôtres étaient présents pour regarder Jésus en train d’être crucifié ? Combien ? Un, Jean, ce n’est pas suffisant, car si quelque chose doit être donné en témoignage, cela doit être confirmé par la bouche de deux ou trois témoins. Où étaient les apôtres ? Ils étaient les brebis éparpillées lorsque le berger se faisait frapper, n’est-ce pas ? Ils se cachaient.

C’est un formidable témoignage de l’amour des femmes, du courage des femmes et de la dignité des femmes. Mais plus encore, c’est le même petit groupe d’une demi-douzaine de femmes qui a vu Jésus mourir, qui a vu Jésus placé dans son sépulcre, et qui a vu Jésus ressuscité. Ce sont donc les seules qui soient des témoins oculaires crédibles. Aucun homme n’a vu Jésus mourir à part Jean. Aucun homme ne l’a vu mettre dans son sépulcre, ce qui était une confirmation de Sa mort. Et ce doivent être les femmes puisqu’elles ont été les témoins oculaires de tout le reste. On ne peut voir une résurrection sans avoir une mort et un enterrement. Et il faut donner un témoignage de la réalité de la mort, de la réalité de l’enterrement et de la réalité de la résurrection. Elles ont tout vu. Elles l’ont vu mourir. Elles savaient qu’Il était mort, car Ses jambes n’ont pas été brisées. Elles savaient qu’Il était mort, car la lance a percé son côté et le fluide et l’eau en sont sortis. Elles savaient qu’Il était mort, car elle l’ont regardé mettre dans le sépulcre. Et maintenant elles savent qu’Il est vivant, car elles l’ont vu. Donc, dans le verset 9, elles rapportent toutes ces choses aux onze et à tous les autres. Il y a les neuf qui restent sur les onze, bien qu’on dise les onze, car c’est leur titre officiel. Et il y a tous les autres croyants, le groupe des disciples qui étaient présents, dont deux d’entre eux qui sont apparus sur la route d’Emmaüs. L’un s’appelait Cléopas. Il y a donc d’autres disciples qui sont présents avec les apôtres.

Puis dans le verset 10, c’est très intéressant, il est dit : « Celles qui dirent ces choses aux apôtres étaient Marie de Magdala, Jeanne, Marie, mère de Jacques, et les autres qui étaient avec elles. » Ceci soulève un problème. Comment se fait-il que Marie de Magdala était présente ? La dernière fois que nous avons entendu parler de Marie-Magdala, elle était allée au tombeau, elle n’a vu que le tombeau vide, elle est retournée avec la mauvaise information. Jusqu’à maintenant, autant que nous le sachions, la seule conclusion à laquelle elle est arrivée est que quelqu’un a volé le corps. Elle a livré sa conclusion à Pierre et à Jean que quelqu’un a volé le corps, ce qui les a mis en route. Comment est-elle arrivée dans ce groupe ? Lisez dans Jean 20, c’est vraiment merveilleux. Comment peut-elle faire partie du groupe des témoins oculaires alors qu’elle n’est pas allée dans le tombeau vide, et elle n’a pas entendu les anges dire quoi que ce soit ? Elle est partie avant que les anges aient parlé ou soient apparus. Et elle n’avait pas vu le Christ ressuscité, alors comment peut-elle être l’un des témoins oculaires ?

Réponse : Cette femme est retournée au tombeau. À un moment donné, elle décide qu’elle doit y retourner. Et donc dans Jean 20, verset 11, nous la trouvons debout à l’extérieur du tombeau, en larmes. Elle est seule. « Comme elle pleurait, elle se baissa pour regarder dans le sépulcre; et elle vit deux anges vêtus de blanc, assis ». Ils sont maintenant assis à l’intérieur. Ce sont deux scènes différentes à deux moments différents, et celle-ci est une scène privée pour Marie. Ils sont assis là « à la place où avait été couché le corps de Jésus, l’un à la tête, l’autre aux pieds. Ils lui dirent: Femme, pourquoi pleures-tu? » C’est une conversation si naturelle. « Elle leur répondit: Parce qu’ils ont enlevé mon Seigneur, et je ne sais où ils l’ont mis. » Elle reste avec la même théorie. « En disant cela, elle se retourna, et elle vit Jésus debout; mais elle ne savait pas que c’était Jésus. » Pourquoi ? Je ne sais pas. Peut-être ne pouvait-elle pas voir à cause de ses larmes. Mais en fait, après la résurrection de Jésus, personne ne pouvait savoir qui Il était jusqu’à ce qu’Il le révèle Lui-même, n’est-ce pas ? C’était vrai pour les disciples sur la route d’Emmaüs.

Et Jésus a posé la même question : « Femme, pourquoi pleures-tu? Qui cherches-tu? Elle, pensant que c’était le jardinier, lui dit: Seigneur, si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as mis, et je le prendrai. » C’est vraiment stupide, pourquoi le jardinier volerait-il un corps dans une tombe ? J’aime ce qui suis : « Jésus lui dit: Marie! Elle se retourna, et lui dit en hébreu: Rabbouni! c’est-à-dire, Maître! » Alors elle le saisit, s’accrocha à Lui, saisit probablement ses pieds et ses chevilles. « Ne me touche pas; car je ne suis pas encore monté vers mon Père. Mais va trouver mes frères, et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. » « Maintenant, Marie, va leur dire que tu m’as vu. Je suis vivant pour un temps, vous ne pouvez pas me garder ici, je vais monter au ciel, je vais retourner auprès de mon Père, mais je vous rejoindrai tous en Galilée pour un temps. » En fait, Il les rencontra ce soir-là, et le dimanche soir suivant aussi, et il y eut beaucoup d’autres apparitions dans les 40 jours avant Son ascension. Il dit donc à Marie : « Va » et c’est formidable, verset 18 « Marie de Magdala alla annoncer aux disciples qu’elle avait vu le Seigneur, et qu’Il lui avait dit ces choses. »

Est-ce que vous voyez la scène ? Ces femmes sont là. Elles sont arrivées essoufflées de leur rencontre avec Jésus sur le chemin. Et elles disent à ces neuf hommes « Nous vous disons qu’Il est vivant. Il est vivant, nous l’avons vu. Il a dit « je vous salue », et nous avons eu une conversation avec Lui, et nous avons vu des anges et les anges nous ont dit qu’Il est vivant. C’est exactement ce qu’Il a dit qu’Il ferait. Il l’a fait et Il l’a fait exactement au moment où il a dit qu’Il le ferait. » Et ces neuf hommes disent, « Hé, hé, hé, doucement, une à la fois. » Et ce qui est merveilleux c’est qu’elles disent toutes la même chose, elles disent toutes exactement la même chose. Elles n’ont pas besoin d’ajuster différentes versions. Mais elles devaient être essoufflées. Et au milieu de cette discussion déboule Marie de Magdala. Elle a couru, et elle est donc essoufflée. « J’ai vu le Seigneur, j’ai vu le Seigneur. » Et elle commence à leur raconter ce qu’Il lui a dit . Elle a eu une audience privée, vu le tombeau vide, et les linges de la tombe, entendu la révélation des anges et elle a eu une expérience personnelle de Christ. Elle a donc eu la même expérience que toutes les autres femmes, et elle peut être incluse par Luc dans le chapitre 24 comme étant l’un des trois témoins oculaires d’un Christ ressuscité.

Les sceptiques ont dit « oh, elles se sont trompées de tombeau, » alors les anges aussi, les Romains aussi. Quelle pensée ridicule. Alors pourquoi ne pas aller à la bonne tombe, pour prendre le corps et en finir avec cette tromperie ? D’autres ont dit : « Non en fait Jésus n’a jamais été mis dans ce tombeau, c’est pourquoi Il n’y était pas, ils l’ont jeté dans la fosse commune des criminels. » Vraiment ? Alors l’histoire de Joseph d’Arimathée n’est pas vraie ? Je pense que Joseph aurait mis fin à cette histoire parce que sa réputation était en jeu, et s’il avait été accusé d’avoir volé, d’avoir pris le corps pour l’enterrer, il aurait perdu sa place au Sanhédrin, pour sûr. Et si ce n’était pas vrai, il aurait nié cela très très vite. Maintenant, toutes les femmes témoignent de la même chose. Ce sont plusieurs témoins oculaires. Et c’est juste le début. Il apparaît à deux disciples sur la route d’Emmaüs, comme nous allons le voir. Pierre l’a vu en privé. Ce soir-là Il est apparu aux onze, sans Thomas. Une semaine plus tard, il apparaît aux onze avec Thomas. Il apparaît aux disciples près du lac de Tibériade. Puis Il apparaît, en Galilée, à 500 frères en même temps en Galilée. Puis Il apparaît à Jacques. Puis il apparaît aux onze dans la montagne de Galilée, où il a donné le grand commandement. Puis il est apparu à Jérusalem à un moment de Son Ascension. Puis Il est apparu à Saül sur la route de Damas, Il est encore apparu à Saül dans le Temple. Il est apparu à Etienne au moment de sa lapidation. Il y a eu de nombreux témoins oculaires de Christ ressuscité.

Et ceci nous amène à la dernière preuve, les disciples incrédules. Vous vous dites « comment cela peut-il être une preuve de la résurrection ? » C’est une preuve de la résurrection, car cela prouve le fait qu’ils n’auraient pas tenté d’imiter une résurrection, car ils n’en attendaient pas une. Parce que les personnes critiques ont dit « He bien ils ont volé le corps et fait en sorte que cela ressemble à une résurrection. » Ou bien ils ont dit « ils ont eu une hallucination collective. Ils voulaient tellement que cela arrive qu’ils ont reçu l’hallucination que cela est arrivé. » Ils ne le voulaient pas tant que ça, et ils ne s’y attendaient pas. Ils ne voulaient pas falsifier les choses, car ils n’avaient pas anticipé que cela arriverait. Ils n’auraient pas vu cela comme une expérience d’illusion, parce qu’ils n’avaient aucune idée que cela arriverait. Nous voyons cela, et c’est si important, dans Luc 24, au verset 11. « Ils (les apôtres) prirent ces discours pour des rêveries. » Voici ce qu’ils ont pensé d’une résurrection : folie, paroles futiles, absurdité, affabulation.

Quel est le problème de ces femmes ? Et elles disent toutes la même chose. Peu importe si toutes leurs histoires sont identiques, et si elles ont toutes vécu la même expérience, et si cela venait de se passer. Ce n’est pas comme si des semaines étaient passées et elles essayaient de tout reconstituer. De plus, elles disent toutes la même chose. Peu importe. Peu importe que leur histoire était cohérente. Peu importe les détails qui n’avaient aucune autre explication. Ils pensaient que tout cela n’avait pas de sens, et ils ne voulaient pas les croire. Ils n’ont pas tenté d’imiter une résurrection. Ils ne pensaient même pas qu’il y en aurait une. Puis Luc ajoute une petite note à propos de Pierre. Pierre s’est levé auparavant, c’est un retour en arrière ici, et il était allé au tombeau, c’était courbé et avait regardé à l’intérieur. Il avait vu les bandelettes seulement. Il était retourné chez lui, émerveillé de ce qui s’était passé. Que croyez-vous qu’il pensait ? Que voulez-vous dire par « émerveillé de ce qui s’était passé » ? Thaumazō, il était traumatisé. Je pense qu’il commençait à se dire « C’est une résurrection, c’est une résurrection. »

Maintenant, lorsque Pierre est allé voir le tombeau, c’était avant que Marie de Magdala ne revienne. C’était avant le témoignage complet des femmes. La chronologie est claire dans Jean, alors lisons dans Jean au chapitre 20. C’est formidable. Verset 3, Pierre part après avoir entendu Marie de Magdala, « et l’autre disciple », c’est la façon dont Jean parlait de lui-même, avec humilité. Pierre va au tombeau avec Jean, et ils courent. Ils vont vérifier l’histoire de Marie de Magdala qui dit que quelqu’un a volé le corps. Et l’autre disciple est plus rapide que Pierre, ce qui, connaissant la personnalité de Pierre, devait l’embêter. Il voulait toujours être le premier. Donc Jean, plus rapide, plus jeune, est arrivé au tombeau en premier, s’est baissé pour regarder à l’intérieur. Il est un peu plus discret et timide. Il a vu les bandes de tissu qui gisaient là, il n’est pas entré. Il essaie de comprendre. « Simon Pierre, qui le suivait, arriva et entra dans le sépulcre; » bien sûr, il déboule à côté de Jean et il entre. « Il vit les bandes qui étaient à terre, et le linge qu’on avait mis sur la tête de Jésus, non pas avec les bandes, » comme s’il avait été froissé et jeté dans un coin, mais il se trouvait exactement à l’endroit où il avait été placé lorsqu’il avait été mis sur Sa tête.

« Alors l’autre disciple, qui était arrivé le premier au sépulcre, entra aussi; et il vit, et »… Quoi ? « Il crut ». Il lui avait suffi de voir les bandes et le linge de la tombe. Maintenant, souvenez-vous. À ce moment-là, ils avaient seulement entendu le témoignage de Marie de Magdala. Ils n’avaient pas encore entendu les autres femmes. Ils sont partis lorsque Marie leur a parlé. Pendant ce temps, les femmes sont arrivées au tombeau, ont vu Jésus, sont retournées avec leur histoire. Tout ce que Jean a, c’est un tombeau vide et les linges de la tombe et c’est suffisant, c’est suffisant pour lui. Il savait que cette pierre n’avait pas pu être bougée de l’intérieur par un Jésus mort. Et il l’avait vu mort, il était présent. Il savait. Il n’y avait pas d’autres explications que celle de Sa résurrection, et il y croyait. « Car ils ne comprenaient pas encore que, selon l’Écriture, Jésus devait ressusciter des morts. » Mais il comprenait maintenant « Et les disciples s’en retournèrent chez eux. »

C’est intéressant, n’est-ce pas ? Je suis sûr qu’ils ne savaient pas quoi faire après, donc ils sont allés chez eux. Retournons lire Luc. C’est ce que Luc dit que Pierre a fait dans le verset 12. Après avoir aussi vu les bandes de tissu, « il s’en alla chez lui, dans l’étonnement de ce qui était arrivé. » « Dans l’étonnement de ce qui était arrivé. » Il ne s’agit pas de la scène d’un vol dans un tombeau. Les voleurs de tombeau, s’ils avaient voulu voler le corps, ils auraient pris le corps intact, ils ne se seraient pas amusés à enlever les bandelettes et à les poser parfaitement ordonnées. Ils auraient pris le corps et ils auraient couru. C’était très convainquant, croyait Jean. Pierre est encore en train de lutter sur le chemin de la maison. Pendant ce temps, les femmes doivent s’occuper des neuf autres hommes et elles essaient de les convaincre que cela est vraiment arrivé, et ils n’y croient pas du tout. Pourquoi sont-ils si têtus ? Allez lire le verset 19 de Luc 24, sur la route d’Emmaüs, et Jésus se montre plus tard dans la journée. Ces deux disciples marchent vers Emmaüs. Jésus vient. Ils ne savent pas qui Il est et Il commence une conversation avec eux. Ils ont l’air triste. « Pourquoi êtes-vous tristes ? » Et verset 19 : « au sujet de Jésus de Nazareth, qui était un prophète puissant en œuvres et en paroles devant Dieu et devant tout le peuple, et comment les principaux sacrificateurs et nos magistrats l’ont livré pour le faire condamner à mort et l’ont crucifié. » Et verset 21 : « Nous espérions que ce serait lui qui délivrerait Israël; mais avec tout cela, voici le troisième jour que ces choses se sont passées. » Cela fait trois jours qu’ils ne l’ont pas vu. Les femmes leur ont dit qu’Il était vivant, mais ils n’en croient rien. Il ne croient pas.

« C’est le troisième jour et rien n’est arrivé. Nous espérions que cela arriverait. Et aussi »

quelle histoire, verset 22 : « Il est vrai que quelques femmes d’entre nous nous ont fort étonnés; s’étant rendues de grand matin au sépulcre et n’ayant pas trouvé son corps, elles sont venues dire que des anges leurs sont apparus et ont annoncé qu’il est vivant. Quelques-uns de ceux qui étaient avec nous sont allés au sépulcre, » Pierre et Jean « et ils ont trouvé les choses comme les femmes l’avaient dit; mais lui, ils ne l’ont point vu. » Ils essaient toujours de comprendre et de croire, mais ils ne sont pas encore convaincus. Et donc ceci est le reflet de leur mauvaise volonté à croire jusqu’à ce qu’ils voient. Vous savez, on blâme Thomas parce qu’il ne croyait pas. Souvenez-vous qu’il a dit « si je ne vois pas les clous dans Ses mains, et où la lance est entrée dans son corps, je ne croirai pas. » He bien ils étaient aussi bornés que Thomas. Ils ne voulaient pas croire le témoignage des femmes. Et Pierre et Jean sont revenus en disant « He bien, c’est bizarre. Le tombeau est ouvert, et la tombe est vie, et les linges de la tombe gisent là. Vous savez ? Il se pourrait qu’Il soit en vie. » Mais ils ne sont pas prêts à s’engager pleinement. Cependant, avant la fin du jour, Il leur apparaît à tous. Mais la raison pour laquelle les Ecritures évoquent l’incrédulité des disciples est pour dissiper toute théorie ridicule qui dit qu’ils ont inventé une résurrection parce qu’ils voulaient tellement qu’elle arrive. Ce n’est pas du tout le cas.

Il y a encore beaucoup à dire. Laissez-moi terminer avec quelques pensées. Lorsque j’étais enfant, nous avions l’habitude de chanter un petit chant qui s’appelait « Il vit » est-ce que quelqu’un se souvient de ça ? « Il vit, Il vit, Il vit dans mon cœur. » Et il y a un vers de ce chant qui m’a toujours dérangé. « Tu me demandes comment je sais qu’Il vit, Il vit dans mon cœur. » C’est vrai. Mais si vous me demandez comment je sais qu’Il vit, je dois vous donner une réponse plus complète que ça, parce que ce n’est pas vérifiable. Quelqu’un pourrait dire « C’est bien. Je suis content qu’Il vive dans ton cœur. Ce n’est pas universel, ce n’est pas vérifiable, ça ne va pas aller plus loin et toucher d’autres. » Les sentiments peuvent nous aider émotionnellement. Le fait de faire une expérience avec le Christ vivant fait tomber des barrières émotionnelles, des barrières émotionnelles qui nous empêcheraient de croire en la résurrection. Mais il doit y avoir plus que cela.

Vous dites «  les sentiments ne sont pas suffisants, il faut des faits ? » Les faits sont nécessaires. On vous a donné des faits et tout ce que je vous ai donné ce sont des faits. Alors que les sentiments agissent sur les barrières émotionnelles, les faits agissent sur les barrières historiques. Le rôle des faits, le rôle de ces lignes de preuves, comme toutes les preuves le font, est de réduire, de chasser, de dissiper les idées fausses, les arguments bancals, les théories insensées. Vous pouvez avoir l’assurance dans votre cœur que Jésus est ressuscité des morts. Vous pouvez dire « les faits montrent qu’Il est ressuscité des morts, » et vous seriez parmi les sacrificateurs juifs, qui étaient tous d’accord que c’est ce qui s’est passé. Cela ne va pas vous sauver. Vos sentiments à propos de la résurrection et même les faits de la résurrection ne vont pas vous sauver. La seule chose qui vous sauvera est la foi en la résurrection. Le fait de confesser de votre bouche que Jésus est Seigneur, et de croire dans votre cœur que Dieu l’a ressuscité des morts. C’est de là que vient la véritable certitude.

Ne mettez pas votre confiance dans vos sentiments, et il faut que vous intégriez les faits, c’est ce que fait la foi. La foi accueille la vérité concernant Jésus-Christ. Donc la prochaine fois que quelqu’un vous dit « comment savez-vous qu’Il vit ? » Vous pouvez dire « Premièrement, les faits indiquent qu’Il est vivant, et cela fait tomber mes barrières intellectuelles. Mais plus important que cela, j’ai une foi qui m’a été donnée par Dieu lui-même qui m’apporte, par cette foi, la certitude et l’assurance. Ce ne sont pas les sentiments qui apportent la certitude, ce ne sont même pas les faits qui provoquent la certitude, c’est la foi qui donne la certitude. C’est un élément de la foi qui sauve. Demandez à Dieu de vous donner cette foi qui rend la résurrection certaine, et confessez de votre bouche que Jésus est Seigneur, Celui que Dieu a ressuscité des morts. »

Notre Père, nous te remercions encore pour la grandeur de cette vérité. Merci pour la gloire de la résurrection. Ces vérités sont le sommet de notre foi chrétienne, de l’Évangile chrétien, du Christianisme même. Tout dépend de la résurrection, de la Sienne et de la nôtre. Aide-nous à savoir, Seigneur, que tout ce que l’Évangile veut faire, en fin de compte, est de nous transporter sous la forme de corps glorifiés, dans la bénédiction éternelle, pour te servir, t’aimer, et te louer à jamais, et pour être pleinement satisfaits , et comblés sans demi-mesure, dans une joie parfaite que ne finit jamais. Que nous puissions comprendre le rôle essentiel de la résurrection. Elle est la raison de toute rédemption, autour de Ton trône, une humanité glorifiée, sous une forme comme celle-ci, pour te louer à jamais. C’est la promesse de l’Évangile, non pas ce qui se passe seulement ici, mais ce qui nous attend dans la nouvelle création, dans les nouveaux cieux et la nouvelle terre, alors que nous vivons dans la lumière de cette espérance et nous proclamons le Christ ressuscité au nom de qui nous prions. Amen.

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