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Je médite depuis quelques temps sur cette série que nous développons sur la personne et l’œuvre du Saint-Esprit, de la gravité d’essayer d’adorer Dieu d’une façon qu’Il rejette. Et mon esprit me ramène toujours au livre d’Exode à son 32e chapitre lorsque Moïse était sur la montagne, recevant la loi de Dieu et communiant avec Dieu, alors qu’en bas le peuple se faisait un veau d’or et se donnait une explication apparemment intéressante. Lorsque Moïse descendit et trouva le veau d’or fabriqué à partir de l’or apporté par chacun et mis au feu, la réponse que lui donna le peuple était à peu près ceci : « Eh bien, tu sais, nous l’avons tout simplement jeté au feu, et regarde ce qui en est sorti. » C’était là leur réponse, qu’il s’agissait d’une sorte d’expérience ésotérique.

Et l’Eternel parla à Moise en ces termes : « Va, descends ; car ton peuple, que tu as fait sortir du pays d'Égypte, s'est corrompu. Ils se sont promptement écartés de la voie que je leur avais prescrite ; ils se sont fait un veau en fonte, ils se sont prosternés devant lui, ils lui ont offert des sacrifices, et ils ont dit : Israël ! Voici ton dieu, qui t'a fait sortir du pays d'Égypte. »

C’était une représentation totalement erronée de la nature de Dieu. Et c’était plus que cela : c’était une dénaturation totale de l’œuvre de Dieu parce qu’ils commençaient à faire des choses impies, immorales et détestables autour du veau d’or et, comme vous vous en souvenez, Dieu ordonna le massacre de milliers d’entre eux. Et, avant la fin de la journée, plusieurs milliers moururent et Dieu promit que davantage mourraient encore. L’idée ici, c’est qu’on ne peut pas donner à Dieu une forme qu’on voudrait bien Le voir revêtir ; on ne peut pas donner son image à soi, selon ses attentes personnelles.

Dans un sens, c’est précisément ce qui se passe depuis quelques années déjà dans le soi-disant mouvement charismatique ; non seulement il a gravement porté atteinte à Dieu, le Père, en Le dépouillant de Sa souveraineté et de Son autorité, mais il a aussi porté une atteinte grave à la personne de Jésus Christ en le réduisant du tout glorieux qu’Il est, et il a surtout décidé de fabriquer une sorte de veau d’or en dehors du Saint-Esprit. Dans le mouvement charismatique, le Saint-Esprit est complètement méconnaissable, comparativement à l’enseignement biblique sur ce troisième membre de la Trinité. Le Saint-Esprit dont il parle, qu’il a créé, est un veau d’or. Oh, c’est arrivé seul ; en quelque sorte ils se sont simplement jetés dans le feu de l’expérience humaine, et voilà quel saint-esprit en est sorti. Et il se trouve que dans les 50 dernières années aucun mouvement n’a davantage nui à la cause de l'Évangile que le mouvement charismatique, à la cause du royaume et à cause de la vérité biblique. Cela a eu des implications d’une grande portée.

Tout d’abord, avec sa conception anormale de Dieu – qui n’est pas souverain, sa conception anormale de l’Évangile – une conception américaine selon laquelle l’homme peut s’élever par son approche personnelle – et une conception non moins aberrante du Saint-Esprit, ce mouvement a réclamé une reconnaissance. Il a réclamé d’être admis dans le courant évangélique principal. Dans une large mesure, le mouvement évangélique s’est retourné et a déclaré : « Allons, nous pouvons faire bon ménage ! Après tout, nous sommes un en Christ ! » Il a réclamé l’acceptation, cette acceptation ouvre la porte au Cheval de Troie et celui-ci pénètre dans la ville, le cheval de frise est ainsi ouvert, les troupes s’échappent et une myriade de choses périt. L’église est alors corrompue par mille et une attaques, son discernement s’émousse et sa volonté d’exposer les fautes est réduite au silence.

Ce qui se passe donc, c’est que l’église devient en réalité un paradis pour toutes sortes d’écarts de conduite et des promoteurs de tous acabits dont l’égotisme effronté alimente ces écarts. Ils ont propagé cet égotisme effronté dans la tendance prépondérante de l’église, de sorte que même les gens qui ne sont pas de ce mouvement ont embrassé leur mégalomanie. Cela a donné lieu à de la musique libertine dite adoration, alors qu’elle pourrait même en être aux antipodes, adressée en grande partie, non véritablement au Saint-Esprit mais à une dénaturation par un veau d’or. Il a gravement pollué la doctrine biblique de la prière. Je prendrai quelques soirées le dimanche pour parler de la corruption de la doctrine de la prière dans ce mouvement. Il a corrompu le concept de foi en faisant de la foi une sorte de puissance créatrice par laquelle on peut, par la parole, emmener à l’existence ce qu’on veut. Il a donné une occasion de devenir populaire à toute forme d’enseignement directeur, imaginable et inimaginable, tout en condamnant ceux qui se battent pour l’intégrité biblique.

Pendant les premières générations, le mouvement charismatique aurait pu être étiqueté d’hérésie. Par contre maintenant c’est lui qui détermine ce qui est acceptable et contrôle les medias avec ses déviations. Il prétend – et c’est ce qu’il y a d’étonnant – être la forme de christianisme la plus pure, la plus puissante, et il fait tout pour attirer des foules immenses afin qu’on ait l’impression que Dieu le bénit. Et ses adeptes affirment que tous ceux qui les rejettent s’exposent au danger de blasphémer le Saint-Esprit.

Eh bien, c’est là toute la difficulté, n’est-ce pas ? Ceux qui blasphèment le Saint-Esprit nous accusent de Le blasphémer. Ils font ce que j’ai dit être le contraire de ce que les Pharisiens faisaient. Ceux-ci attribuaient à Satan l’œuvre du Saint-Esprit. Eux, ils attribuent au Saint-Esprit l’œuvre de Satan. De toute évidence aucun groupe n’a davantage dénaturé le Saint-Esprit que ce mouvement sur son visage public, ses médias. A la lumière de cela, comme je l’ai dit la semaine dernière, il ne me revient pas ici de défendre le Saint-Esprit : Il peut très bien se prendre en charge, et le jugement est en train d’être prononcé en ce qui concerne le temps de son exécution. On ne peut qu’attendre de voir. Mais la dénaturation perpétuelle par des miracles présumés du Saint-Esprit, des prétendues visions données par le Saint-Esprit, des gens qui voient sur un écran des choses, des péchés du passé, des prophéties venant du Saint-Esprit, des voyages au ciel, des voyages en enfer, des révélations divines sous diverses formes, des rêves 3D dits révélations divines. Tout ceci se passe partout dans ce mouvement et finit par dégouliner dans l’ensemble du monde évangélique comme une sorte de fontaine. C’est là une curieuse façon de traiter le Saint-Esprit, qui n’a rien à voir avec ces choses.

Il y a dans le Nouveau Testament un terme que je voudrais vous faire remarquer. Ouvrez votre Bible dans Hébreux 10 :29, avant que nous ne passions à Romains 8. Dans Hébreux 10 :29 il y a un terme, un de ces termes qu’on ne serait pas prompt à considérer en dehors du contexte, parce que d’emblée il a juste l’air d’un petit additif à la fin d’un groupe de mots très importants. Au verset 29 d’Hébreux 10, on lit avec intérêt : « De quel pire châtiment pensez-vous que sera jugé digne celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu… ? » A ce niveau on s’écrie « Wow ! ». Cela signifie donc qu’il y aura des degrés de châtiment en enfer – et je prêcherai également sur l’enfer dans quelques semaines. Il y aura effectivement des degrés de châtiment en enfer.

Le degré de châtiment le plus sévère sera sur ceux qui auront foulé aux pieds le Fils de Dieu et considéré comme impur le sang de l’Alliance. En d’autres termes, son sacrifice sur la croix, pour ratifier l’Alliance et apporter le salut, ils l’auront dédaigné, bafoué et trouvé impur, ce qui leur vaudra l’enfer le plus chaud. Cela revient à dire que quelqu’un qui vit dans un coin du monde et n’a jamais entendu parler de Christ mourra et ira en enfer faute d’avoir Christ, mais son châtiment sera moins sévère que celui d’une personne qui aura entendu, connu et compris l’Évangile, mais l’aura rejeté.

A ce niveau du verset on se dit : « C’est un verset plutôt effrayant ! », mais nous n’atteignons souvent pas sa fin quidit « et qui aura outragé l'Esprit de la grâce ». Ceci est une déclaration de jugement tout aussi sévère sur une personne qui outrage le Saint-Esprit. Dans ce verset, il apparaît évident que c’est un outrage à l’endroit du Saint-Esprit que de rejeter Christ et son sacrifice car, comme je l’ai fait remarquer dans Hébreux la semaine dernière, Il s’est offert par l’Esprit. Toute sa vie durant, l’Esprit soutenait tout ce qu’Il faisait et disait, et même quand il devait mourir l’Esprit était là pour Le soutenir et Le fortifier. Et l’Esprit témoigne de Christ, après la croix, Sa mort, Sa résurrection comme l’unique Sauveur. C’est ce que Jésus a déclaré : « L’Esprit témoignera de moi. Il vous conduira vers moi. Il vous rappellera mes paroles. Il me glorifiera. » Ainsi lorsqu’on rejette Christ, on commet un outrage contre le Saint-Esprit. On outrage le Saint-Esprit en prenant à la légère et en minimisant le fait qu’Il témoigne de l’œuvre glorieuse de Christ.

Cela introduit le concept du sens de l’outrage à l’Esprit de grâce. Souvenez-vous qu’Il s’appelle l’Esprit de grâce, ce qui signifie qu’Il veut faire quelque chose qui constitue un don de grâce. On a donc outragé l’Esprit de grâce. Le terme grec est plutôt intéressant : enubrizō. Sa racine verbale c’est « hubrizō », et si vous parlez l’anglais vous le connaissez certainement – ou tout au moins vous l’avez entendu – « démesure » est l’équivalent français. L’avez-vous déjà vu ou lu ? Il n’est pas très employé mais c’est un terme très intéressant. « Démesure » est un terme français qui suggère l’audace, l’insolence ; il signifie traiter avec mépris, afficher une attitude d’animosité. En fait le verbe grec – vous pouvez consulter le lexique – et vous verrez que « hubrizō » veut dire outrager, insulter. L’enfer le plus chaud sera donc réservé à ceux qui auront insulté le Saint-Esprit. Ce n’est cependant pas hubrizō qui signifie outrager ou insulter; c’est plutôt enubrizō. Chaque fois qu’on place une préposition devant un verbe grec, on obtient le sens amplifié du mot. C’est cela l’effet des prépositions en grec.

Enubrizō, c’est donc insulter violemment. Vous vous gardez d’insulter violemment le Saint-Esprit, pourtant quiconque rejette Jésus Christ, la connaissance de l’Évangile, qui tourne le dos à Jésus Christ, a posé un acte outrageusement audacieux et insolent contre le Saint-Esprit. Pas étonnant que l’enfer soit chaud. Non seulement on s’est rendu coupable d’insolence audacieuse contre le Père qui a dit « Celui-ci est mon Fils bien-aimé », mais aussi contre le Fils Lui-même en foulant aux pieds le sang de l’alliance et on s’est montré audacieusement insolent et outrageusement irrévérencieux envers la parole du Saint-Esprit Lui-même. C’est une insulte violente. Je ne sais pas si les gens comprennent qu’on ne peut pas impunément piétiner la Trinité. Cet avertissement est très clair ; c’est un avertissement d’un jugement sévère pour ceux qui insultent le Saint-Esprit.

Je sais que le contexte présent concerne ceux qui insultent le Saint-Esprit en rejetant Christ. Mais toute insulte contre le Saint-Esprit constitue une infraction à la réponse qui convient à l’Esprit Saint, béni et pur. De tels outrages sont fréquemment commis à son endroit. On doit L’adorer, on doit L’honorer, on doit L’exalter, on doit Le louer, on doit le remercier. Il doit être glorifié en tout temps, comme l’est le Père, comme l’est le Fils aussi, pour tout ce qu’Il est et tout ce qu’Il fait. Il reste pourtant, d’une part, la personne de la Trinité que plusieurs oublient, et d’autre part la personne de la Trinité que plusieurs insultent. Je pense donc qu’il est temps que nous saisissions bien le sens de ce qu’Il fait. Il doit être aimé et honoré par les gens qu’Il sert. Il doit être adoré et vénéré en tant que celui qui nous a donné la vie et vit en nous et nous sanctifie et nous conduit et nous donne le pouvoir et nous donne la force et nous scelle pour la gloire éternelle au jour où Lui, le Saint-Esprit, nous ressuscitera des morts.

Tout cela se trouve ici dans Romains 8, et je vous le lis. C’est un aperçu de Son aide miséricordieuse et puissante, l’Esprit de grâce. Qui oserait insulter – insulter outrageusement, audacieusement - le Saint-Esprit ? Seul un insensé !

Allons maintenant dans Romains, chapitre 8, gardez en tête ces passages, l’un dans l’Ancien Testament, l’autre dans le Nouveau. Romains, chapitre 8, s’ouvre par cette grande déclaration : « Il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus Christ. » Cela donne le ton dès le début du chapitre. Nous sommes dans un statut de non condamnation. Si nous sommes en Christ Jésus, nous ne serons jamais condamnés. Jamais ! C’est ainsi que le chapitre s’ouvre et c’est ainsi qu’il se termine aussi. Si vous allez au verset 34, il pose la question finale : « Qui les condamnera?» Eh bien, ce n’est pas Christ, et puis ce n’est même rien d’autre, et cela entre dans la litanie des choses qui se déroule jusqu'à la fin, ou rien ne peut nous séparer de l’amour de Christ. Il s’ouvre donc en disant que nous ne sommes pas sous la condamnation. Il se termine en mentionnant toutes les voies de condamnation possibles en les éliminant les unes après les autres. C’est donc une déclaration de non condamnation qui s’étend du verset 1 au verset 39.

Ceci est l’un de ces chapitres dans lesquels chaque croyant devrait vivre. Vous devriez vivre dans ce chapitre. Tout ceci est une promesse glorieuse de non condamnation pour ceux qui sont en Christ. C’est ici votre sécurité. C’est ici que vous devez vivre et vous réjouir de ce que vous êtes qualifiés pour la gloire éternelle. Et comment cela pourra se faire ? Par le ministère du Saint-Esprit. Oui, oui, fondé sur la volonté du Père ! Le Père a choisi. Oui, sur la base du sacrifice de Christ, qui a fourni la substitution requise pour notre châtiment, mais aussi par l’application du Saint-Esprit. Le plan intégral a été conçu par le Père, ratifié par le Fils, et mis en application par l’Esprit. Je suis ce que je suis en Christ aujourd’hui parce que Dieu m’a choisi, Christ est mort pour moi, mais je suis ce que je suis aujourd’hui en Christ parce que le Saint-Esprit m’a recréé. C’est ça la magnificence de ce ministère de la Trinité.

Nous arrivons maintenant donc au chapitre 8 pour parler de ce qui est arrivé dans notre salut pour nous mettre dans ce statut de non condamnation et nous transporter tout droit dans la gloire. Nous verrons que tout ceci est accompli par le Saint-Esprit. Je vais vous emmener à parcourir ce chapitre, et voici ce que vous allez apprendre : Premièrement, le Saint-Esprit nous affranchit de la mort. Nous avons vu cela la dernière fois, n’est-ce pas ? Dans les versets 2 et 3, le Saint-Esprit nous affranchit de la mort – du péché et sa conséquence, la mort. Deuxièmement, aujourd’hui, nous allons apprendre que le Saint-Esprit nous donne la force d’accomplir la loi en changeant notre nature. Le Saint-Esprit nous affranchit du péché et de la mort, Il nous donne la vie. Le Saint-Esprit nous permet d’accomplir la loi en changeant notre nature ici et maintenant. Troisièmement, le Saint-Esprit nous élèvera un jour dans l’immortalité. Entre temps, le Saint-Esprit nous équipe pour la victoire sur le péché. Le Saint-Esprit confirme notre adoption, garantit notre gloire et aide nos prières. Et c’est pourquoi nous nous retrouvons avec un statut de non condamnation – à cause de l’œuvre du Saint-Esprit.

Vous savez, la drôle d’ironie, c’est que les gens qui célèbrent tous ces trucs fous qu’ils attribuent au Saint-Esprit réfutent amplement cette œuvre du Saint-Esprit. Ils ne croient pas nécessairement que la régénération est une œuvre divine ; ils pensent qu’il y a en l’homme assez de grâce d’anticipation, que cela dépend de sa volonté de croire, que ce n’est pas l’œuvre du Saint-Esprit ; c’est la foi de chaque individu. C’est de la théologie américaine. Ils estiment aussi qu’on peut rapidement gagner ce salut en faisant quelque chose, qu’on peut aussi rapidement le perdre en faisant quelque chose. Il n’y a pas de garantie de gloire. En fait, si on meurt avec un péché non confessé, on va probablement en enfer. On n’est pas véritablement dans un statut de non condamnation comme un fait absolu et permanent. On est dans une non condamnation – dans un sens conditionnel seulement. Tant qu’on remplit les conditions, on reste dans un statut de non condamnation. Dès qu’on cesse de remplir les conditions, on sera condamné.

Ceux donc qui soutiennent toutes les mauvaises choses sur le Saint-Esprit comprennent la théologie aussi mal que le reste. Ils n’ont aucune idée de ce que le Saint-Esprit fait en permanence et pour toujours, nous affranchissant de la mort et nous donnant la vie éternelle, nous permettant d’accomplir la loi en changeant notre nature en permanence, en nous élevant un jour dans l’éternité. Entre-temps Il nous équipe pour la victoire, confirmant en permanence notre adoption, garantissant notre gloire éternelle, assurant cette gloire en intercédant pour nous, toujours selon la volonté de Dieu, et résultant de tout cela, assurant notre salut éternellement.

Si vous adhérez donc à la vision charismatique du Saint-Esprit, vous n’allez pas Le trouver dans Romains 8. Si vous allez dans Romains 8, vous allez trouver le véritable Saint-Esprit, non le veau d’or. Voici la vraie œuvre du Saint-Esprit.

La dernière fois nous avons parlé du fait qu’Il nous affranchit du péché et de la mort en nous donnant la vie – versets 2 et 3 – « En effet, la loi de l'Esprit de vie » - Il est appelé ici l’Esprit de vie en Jésus Christ parce qu’ « Il vous a affranchi de la loi du péché et de la mort. » Le terme « loi » ici n’est pas employé dans le sens du code moral ou dans le sens juridique, mais comme un principe, le principe ou la réalité ou la puissance dominante. On pourrait alors lire : « En effet, la réalité de l'esprit de vie » ou « la puissance de l'esprit de vie en Jésus Christ, pour vous affranchir de la puissance du péché et de la mort. » Vous avez été sortis du domaine du péché qui produit la mort spirituelle et par-dessus tout la mort éternelle, et vous avez reçu la vie de la part de l’Esprit de vie.

Comment pourrait-Il le faire ? La loi ne peut pas le faire, dit le verset 3. La loi ne peut le faire parce que la chair est trop faible. On ne peut pas arrêter la loi. Alors Dieu l’a fait. Comment l’a-t-Il fait ? Il a envoyé son Fils dans une chair semblable à celle du péché, en offrande pour le péché et a condamné le péché dans la chair. Nous avons dit la fois passée que la loi peut condamner le pécheur, la loi condamne le pécheur ; c’est là son dessein, c’est là ce qu’elle fait, mais elle ne peut pas condamner le péché. Mais Dieu condamne le péché en Christ. Christ est venu dans une chair semblable à celle du péché, quoique sans péché, et a été en sacrifice pour nous, le substitut, a pris notre place, et parce que Christ a porté le châtiment pour tous les péchés de tous ceux qui croiront, l’Esprit leur donne alors la vie parce que la justice de Dieu a été assouvie. C’est ça la doctrine de l’expiation substitutionnelle, la doctrine de la justice imputée qui nous est accordée en vertu de l’œuvre de Jésus Christ.

Ainsi Dieu, par la mort de Christ, a fait ce que la loi ne pouvait faire. La loi ne peut pas sauver parce que la chair est faible, elle ne peut arrêter la loi. Romains 3 : « Aucune chair ne sera justifiée par les œuvres de la loi. » Mais Dieu a fait ce que la loi ne pouvait pas faire. La loi pouvait condamner le pécheur, mais Christ dans Sa mort a condamné le péché. La loi tue le pécheur, mais Dieu en Christ tue le pouvoir du péché. Vérité étonnante, et cela est l’œuvre du Saint-Esprit.

Premièrement, vous vivrez éternellement au ciel. Il vous a été pardonné. Vous avez été couverts de la justice de Christ. Vous êtes passés d’un état de mort à un état de vivant, de spirituellement mort à spirituellement vivant, éternellement mort à éternellement vivant, et cela par l’œuvre du Saint-Esprit, décidée par Dieu, ratifiée par Christ et mise en application par le Saint-Esprit. Vous êtes un produit de l’œuvre de l’Esprit. C’est la chose initiale.

Maintenant il y a un deuxième aspect dont je vais essayer de vous parler un tout petit peu, mais il y a beaucoup à dire. Deuxièmement donc, voici ce qui arrive comme résultat : Il nous permet d’accomplir la loi de Dieu en nous donnant une nouvelle nature. Il nous change. Maintenant écoutez ceci parce que c’est vraiment fondamental, une vérité très importante. Verse 4 : « afin que » - c’est une conséquence. Parce que vous êtes à présent vivant, vous avez reçu le don de vie, vous avez été justifié, racheté de vos péchés, la mort assouvie, la justice assouvie, la colère assouvie, vous êtes maintenant vivant par le Saint-Esprit, vous êtes né de nouveau, vous avez reçu le don de vie, vous êtes régénéré. Cela est possible à cause du sacrifice de Christ. En ce qui vous concerne donc, le péché est condamné, vous ne l’êtes pas.

Maintenant, quels en sont les résultats ? C’est un changement si spectaculaire ; il est question de justice imputée, mais c’est un changement si spectaculaire, une régénération. Il y a une autre composante qu’on pourrait appeler justice conférée. Il ne faut surtout pas mêler les deux parce qu’elles sont différentes. Mais remarquez le verset 4 : « afin que la justice de la loi fût accomplie en nous. » Pas en Christ. La justice de la loi a été initialement accomplie en Christ ; et que demandait la loi ? Le salaire du péché, c’est quoi ? C’est la mort, afin que la justice fût accomplie en Christ. Il a pris nos péchés, Il est mort de notre mort, a payé pour notre châtiment, a reçu notre châtiment.

Mais maintenant, comme résultat, la justice de la loi peut être accomplie en nous, et cela parce que nous ne sommes plus les mêmes personnes qu’avant. Ce n’est pas une simple question légale, ce salut. Ce n’est pas une simple déclaration divine. Ce n’est pas qu’un changement dans notre statut. Cela ne fait pas que vous faire passer d’une sorte de boite divine à une autre. Ce n’est pas que catégorique, ce que j’entends par légal ou juridique. C’est réel, cela se vit. Voilà ce que c’est que la conversion.

Il y a quelques années, j’ai développé une série sur le fait d’être délivré, toutes les façons dont nous sommes transférés, transformés. Regardez maintenant ce qui peut arriver. La justice de la loi – c’est-à-dire la justice de la loi n’est en rien au-dessus de la justice de Dieu, qui se reflète dans Sa loi. Comprenez-vous ça ? La loi de Dieu n’est que le reflet de Sa nature juste. Tout ce qui est bon ou mauvais, comme stipulé dans la révélation de Sa loi, est un reflet de Celui qui est Lui-même la parfaite sainteté. Comment cela se peut-il ? Comment la justice de la loi peut-elle être accomplie en nous ? Parce qu’avant ce miracle de la vie par le Saint-Esprit, nous étions incapables d’accomplir la loi. Romains 3 dit qu’il n’y a point de juste, pas même un seul, aucun qui fasse le bien, aucun qui cherche Dieu ; aucun ne peut rien faire de bon, votre justice n’étant qu’un vêtement souillé, comme le dit Ésaïe. Aucune chair ne peut être justifiée par les œuvres de la loi. Vous ne pouvez être agréables à Dieu. Vous avez été aliénés de la vie de Dieu. Vous êtes corrompus, vous faites ce que votre père, le diable, fait. Vous suivez ses désirs et ses convoitises. Par quelle alchimie pouvons-nous donc subitement faire les choses qui sont dans la loi ?

C’est là la deuxième grande œuvre du Saint-Esprit – la deuxième grande œuvre du Saint-Esprit ! Vous n’avez non seulement été légalement séparé de la conséquence du péché, mais vous avez été effectivement séparé du pouvoir du péché. C’est la sanctification. Quelque chose de réel s’est produite. Vous étiez mort. Allez encore dans Romains 6, d’accord ? Vous êtes mort avec Christ. Et vous êtes ressuscités pour marcher dans quoi ? Dans la même ancienne vie ? Non, dans la nouveauté de vie ! Vous êtes ressuscités pour marcher dans une nouvelle vie. Vous êtes né de nouveau. Vous n’êtes plus le même. Vous êtes une nouvelle créature. 2 Corinthiens nous dit : « Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature » - Chapitre 5 verset 17. Vous êtes donc nouveau, et voici comment se définit votre nouveauté – écoutez maintenant – retour au verset 4. Comment se fait-il que vous puissiez maintenant accomplir la justice de la loi ? « Parce que vous marchez, non par la chair, mais par l’Esprit. » Vous avez une puissance résidente entièrement nouvelle. Vous êtes une nouvelle création, et vous êtes présentement le temple de l’Esprit de Dieu. C’est une combinaison d’une nouvelle personne, vous, et une nouvelle personne, le Saint-Esprit, qui est en vous.

S’il vous plaît, bien-aimés, c’est un fait, cette déclaration à la fin du verset 4. C’est un fait, remarquez-le ! Ce n’est pas un ordre, ce n’est pas une requête, c’est un fait. Vous ne marchez pas selon la chair, mais selon l’Esprit. Quand vous êtes chrétien, vous êtes diffèrent. J’essaie de comprendre ceci depuis 40 ans. Ne me dites pas que vous êtes chrétien si vous n’êtes pas diffèrent ; ne me dites pas que vous êtes chrétien si vous marchez selon la chair. Ne me dites pas que vous êtes chrétien si votre vie ressemble à celle de tous ces gens qui ne sont pas chrétiens, à l’exception du fait que vous apparaissez à l’église de temps en temps.

Il ne s’agit pas d’une responsabilité ici. Oh, nous en viendrons à cela lorsque nous parviendront aux versets 12 et 13, parce qu’il y aura là-bas une responsabilité exactement comme au sujet du salut. La sanctification est une œuvre de l’Esprit, mais non sans l’obéissance. Le Bible est écrite par le Saint-Esprit mais non sans la volonté de l’écrivain. Le ciel vous est assuré, mais non sans votre persévérance. Cela arrive toujours, n’est-ce pas ? Il y a toujours ce côté responsabilité humaine pour chacune de ces grandes vérités. Mais pour l’instant, ce que la Parole nous dit c’est « Vous ne marchez plus selon la chair, vous marchez selon l’Esprit. » Marcher est l’expression la plus ancienne pour décrire la direction au quotidien, la conduite au quotidien, ses penchants. C’est un fait – c’est un fait.

En fait, le verset 5 développe ce fait. « Ceux, en effet, qui vivent selon la chair, s'affectionnent aux choses de la chair, tandis que ceux qui vivent selon l'esprit s'affectionnent aux choses de l'esprit. » Il y a donc – il y a ici une extension. Vous vivez selon l’Esprit parce que vous vous affectionnez aux choses de l’Esprit. Ce n’est pas, une fois de plus, une requête, pas un ordre, c’est un fait. C’est comme Éphésiens 2 :8, qui dit que « c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi ; cela ne vient pas de vous-mêmes, c’est un don de Dieu ; ce n'est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie ; mais pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d'avance, afin que vous les pratiquiez. » La chose incontournable, c’est que votre vie changera et votre direction changera, votre disposition changera, vos penchants changeront, votre comportement changera, vos affections changeront, tout changera – tout.

Ceci est un verset tellement critique. Je ne sais pas comment nous pourrions même proposer quelque chose de plus utile que de bien saisir ceci, pour comprendre les réalités de base de qui nous sommes en Christ. Nous ne parlons pas de vertu personnelle ici, quelque chose d’isolé en quelque sorte, qu’on espère voir un croyant manifester d’une certaine façon dans sa vie. Nous disons que c’est ainsi que vous vivrez si vous êtes croyant. C’est ainsi que vous vivrez. Et en toute honnêteté, c’est pourquoi un véritable repentant, un vrai croyant, vient premièrement à Jésus. Il y a deux choses qui se passent ici. Que vouliez-vous quand vous êtes venu à Christ ? Que cherchiez-vous ? Eh bien, premièrement, vous vouliez être sauvé de l’enfer éternel. Est-ce vrai ? Deuxièmement, vous vouliez être délivré de vos péchés. C’est une question de béatitude. Les gens qui se trouvaient dans le royaume étaient affamés et assoiffés de justice, et ils se lamentaient sur leur péché, et ils étaient angoissés à cause de leur misère.

Écoutez, si le prédicateur déclare que Dieu veut que vous soyez heureux, alors des foules de gens qui veulent être heureux se rueront vers Jésus. « Jésus, rends-moi heureux. » Si le prédicateur déclare que si vous êtes malade, si vous avez un problème de mariage, une frustration financière, ou la solitude, « comptez sur Jésus, qui assouvira les désirs de votre cœur », alors tous ces gens qui sont seuls et vivent de mauvais mariages et ne veulent pas être seuls accourront à Jésus. Chacun conçoit la joie ultime comme une satisfaction personnelle, n’est-ce pas ? La joie ultime serait donc d’être bien. Ou alors la joie ultime serait d’être heureux. Ou bien la joie ultime serait d’être marié à l’homme parfait. Ou bien la joie ultime serait d’avoir cette maison que je veux tant. La joie ultime serait d’avoir une promotion. Eh bien, si c’est cela que vous offrez aux gens au nom de Jésus, vous ferez le plein d’un stade de Houston et ils accourront tous. Ils chanteront toutes les chansons et ils accourront vers Jésus, et Jésus, ils l’espèrent, leur donnera toutes ces choses qui les rendront heureux.

Les gens qui sont sauvés ne cherchent pas le bonheur, ils cherchent la sanctification. Voilà ce qu’ils cherchent. Grande différence – grande différence ! Ils cherchent la sanctification. Ils veulent échapper au pouvoir et au châtiment du péché. C’est pourquoi Hébreux 12 :14 dit : « Recherchez la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur ». On n’y parvient pas en passant par le bonheur. A moins que les gens soient contraints par leur péché à chercher un Sauveur et rechercher la justice, ils ne viennent pas à Christ en vérité, en vérité. Christ a subi pour nous le châtiment de la loi de Dieu afin que nous puissions respecter la loi de Dieu par la puissance du Saint-Esprit en nous. Christ a subi le châtiment pour nous ; l’Esprit accomplit la loi en nous.

Quand le pécheur quitte le tribunal de Dieu, la cour de la justice pure de Dieu, avec un pardon du péché, il n’en a pas fini avec la loi. Il n’en a pas fini avec la loi. Pas du tout. La loi morale de Dieu a cours dans le cœur même du royaume. Elle a cours dans le cœur de tout vrai chrétien. La loi morale de Dieu ne se trouve nulle part – écoutez bien – plus chez soi qu’au sein du royaume de grâce, parce que la loi de Dieu est un reflet de Lui et de Sa volonté. La loi morale ne peut pas nous rendre saints, mais Dieu peut nous permettre, par une régénération dans la présence du Saint-Esprit, de devenir saints progressivement et d’accomplir la loi. C’est un fait. Si vous êtes croyant, vous êtes donc dans le processus de cette sanctification progressive.

Qu’est-ce qui facilite cela ? Qu’est-ce qui permet cela ? L’exposition à la vérité, n’est-ce pas ? 2 Corinthiens 3 :18 : « Vous tous qui contemplez la gloire du Seigneur » - où voyez-vous cela ? Où cherchez-vous et trouvez-vous la gloire de Dieu ? Où est-elle révélée ? Dans les Écritures ! Plus on les scrute, plus on est transformé à Son image d’un niveau de gloire au niveau suivant, au suivant, au suivant, par le Saint-Esprit. De quel outil le Saint-Esprit se sert-il pour vous sanctifier ? La Parole. A mesure qu’on scrute la Parole et qu’on voit la majesté et la gloire de Christ et de Dieu et du Saint-Esprit dans la Parole, la gloire qui y est révélée, on est littéralement façonné à cette image d’un niveau de gloire à un autre, de façon ascendante, ascendante. C’est cela la sanctification progressive et c’est cela l’œuvre du Saint-Esprit.

Et que signifie être sanctifié et séparé du péché ? Ça signifie devenir obéissant à la loi de Dieu, obéissant à la volonté de Dieu, faire ce qui est agréable à Dieu, et Il a révélé ce qui lui est agréable. Ecoutez, l’obéissance à la loi n’est pas – ne peut être la raison de notre justification, mais elle est le fruit de notre justification. Et c’est la preuve de notre sanctification. Ceux qui sont justifiés sont aussi sanctifiés sous l’influence du Saint-Esprit par la puissance de qui nous vivons maintenant et pouvons accomplir la loi divine et ce n’est pas accablant. Qu’a dit David ? « Je soupire après ton salut, ô Éternel! Et ta loi fait mes délices.” Psaume 119:174, maintes et maintes fois, 175 fois, et puis un verset final sur sa misère reconnue. Nous aimons la loi. C’est notre disposition. C’est notre désir. C’est notre faim. C’est ce que nous voulons.

Vous pouvez l’envisager de cette façon, en quelque sorte dans le sens grande image : les ordres affectueux de Dieu, qui sont justes et vrais et saints et bons, Il les a révélés à Adam pour la communion et la joie dans le Jardin. Vous comprenez qu’Adam n’a rien su par intuition. On ne trouve pas Dieu intuitivement. C’est pourquoi Dieu marchait et parlait avec lui à la fin de la journée chaque soir. De quoi s’agissait-il ? Je vais vous le dire, ce n’était pas Adam qui disait quelque chose à Dieu. C’était la révélation divine. C’était Dieu qui déchargeait l’agenda sur Adam. Adam savait que lorsqu’il se réveillerait ce matin-là et qu’il y aurait une créature dont il n’avait jamais vu la pareille, il était supposé la prendre pour épouse parce que Dieu le lui avait dit. Adam savait ce que sa responsabilité dans le jardin était parce que Dieu le lui avait dit. Adam connaissait ce qu’il n’était pas supposé faire parce que Dieu le lui avait dit. Adam savait ce qu’il savait parce que Dieu le lui avait dit. Dieu était toujours la source de la vérité. Dieu avait donné à Adam des comportements qui étaient le reflet de la volonté de Dieu et de ce qui serait agréable à Dieu.

On dirait donc ceci, que les ordres affectueux de Dieu, qu’Il a donnés à Adam, avaient pour but la joie d’Adam tant qu’il y obéissait, c’est bien cela ? Ensuite la chute, puis que s’est-il passé ? Les règles ne changent pas. Pareil pour la loi mais elle est négative, elle est restrictive, elle est prohibitive, et elle ne produit pas la communion avec Dieu, elle produit la séparation de Dieu. Tout est devenu mauvais. Elle n’engendre pas la joie, elle engendre le chagrin. Elle ne comporte pas d’anticipation d’une bénédiction continue, elle comporte une anticipation de damnation. La même loi, le même Dieu révélant les mêmes choses à Eden, produisent l’amour, la communion, la joie, l’espérance, la bénédiction. La même loi après la chute, négative, prohibitive, restrictive, sépare l’âme de Dieu, condamne l’homme, le rend coupable, sans paix, sans espérance, destiné au jugement.

Survient alors l’Évangile. Ce sont les mêmes ordres, exactement les mêmes ordres que Dieu a donnés dans l’Ancien Testament, conformément à Sa nature, qui nous damnaient et nous condamnaient, deviennent maintenant les choses mêmes que nous aspirons à faire parce qu’elles définissent notre communion avec Dieu, notre joie avec Lui, n’est-ce pas ? « Je vous écris ces choses », a dit Jean, « afin que votre joie soit parfaite. » « Heureux l’homme qui entend mes paroles et les met en pratique. » Si vous voulez une relation avec Dieu, si vous voulez la joie dans cette relation, la bénédiction dans cette relation, l’espérance dans cette relation, alors vous faites les choses qui Lui sont agréables. Et les choses qui Lui sont agréables et L’honorent sont les choses qu’Il a révélées comme justes et bonnes et saintes. Auparavant vous ne pouviez pas faire cela, donc c’était la condamnation sur toute la ligne. Maintenant, la vie vous a été donnée, vous êtes une nouvelle créature. Maintenant vous avez la capacité de faire ce que vous ne pouviez pas faire par le passé. Non seulement vous avez la capacité de le faire parce que vous êtes une nouvelle créature, mais vous avez une aide divin qui vous assiste : le Saint-Esprit.

C’est Augustin qui a dit : « La grâce a été donnée afin que la loi puisse être accomplie. » Et elle peut être accomplie parce que le Saint-Esprit a changé notre nature et élu résidence en nous. Je ne voudrais pas exagérer, mais comprenez-vous qu’il s’agit d’un ministère très personnel ? Un ministère très, très personnel pour tout un chacun d’entre nous ? Votre corps est le temple du Saint-Esprit – pas seulement l’Église prise collectivement, mais vous en tant qu’individu. C’est là votre inclination, c’est là votre disposition, c’est là ce que vous aimez, c’est là ce que vous voulez si vous êtes né de nouveau. La consolation qui nous vient du Saint-Esprit est liée à notre obéissance. L’assurance qui nous vient du Saint-Esprit est liée à notre obéissance. La joie est liée à notre obéissance. L’absence de la peur et de l’anxiété et du doute est liée à notre obéissance. Et nous en avons la capacité parce que nous avons été renouvelés et nous avons le Saint-Esprit en nous qui nous équipe. Quel don impressionnant !

Maintenant retournons au verset 5, juste pour un instant. Il n’y a que deux genres de personnes dans le monde – et nous nous attarderons davantage sur le verset 5 la prochaine fois – celles qui marchent selon la chair et s’affectionnent aux choses de la chair, et celles qui marchent selon l’Esprit, qui s’affectionnent aux choses de l’Esprit. Et, bien sûr, l’affection de la chair, c’est la mort et l’affection de l’Esprit, c’est la vie et la paix.

Ceci pourrait un tout petit peu vous simplifier votre monde. Je voudrais vous donner ici un élément qui vous ouvre les yeux sur le monde. Deux genres de personnes dans le monde, disait mon grand-père, les saints et les non saints. Cela peut être une simplification un peu excessive, mais il n’y a que deux genres de personnes dans le monde. Les deux genres de personnes dans le monde sont celles qui fonctionnent selon la chair et celles qui fonctionnent selon l’Esprit. Les gens qui fonctionnent selon la chair, qui font ce que la chair leur dit de faire – la convoitise des yeux, l’orgueil de la vie, la convoitise de la chair – ce sont là des choses du monde, nous dit 1 Jean. Ce sont des gensqui suivent cela, qui suivent leur père, le diable. Ils sont menteurs comme lui et ils sont meurtriers comme lui, du moins dans le cœur si ce n’est réel. Ils suivent ses convoitises. C’est donc là un genre de personnes, les gens qui marchent selon la chair.

Ensuite, l’autre groupe de personnes dans le monde sont ceux qui marchent selon l’Esprit. Ecoutez ceci : Dieu ne divise pas les gens selon les races – jamais ! Dieu ne divise pas les gens selon le sexe. Il les divise par préférence sexuelle parce que c’est le péché, mais Il ne divise pas les gens selon la culture, le niveau d’instruction, la race, le sexe, la condition économique, le statut social – rien de tout ça. Tous les hommes sont divisés en deux catégories, ceux qui vivent selon la chair et ceux qui vivent selon l’Esprit. Ceux qui s’affectionnent aux choses de la chair, ceux qui s’affectionnent aux choses de l’Esprit, ceux qui marchent selon la chair, ceux qui marchent selon l’Esprit. Les chrétiens sont les gens qui fonctionnent dans l’Esprit, ils vivent dans l’Esprit, ils pensent dans l’Esprit, ils marchent dans l’Esprit. C’est cela. C’est la seule différence que Dieu reconnaît. En Christ il n’y a ni juif, ni païen, ni grec, ni homme, ni femme, ni esclave, ni libre. C’est ce que j’aime sur l’Église. Ici nous ne faisons aucune distinction en dehors de celle-ci.

Il y a plusieurs années, David Brown a écrit : « Les hommes doivent être sous l’influence prédominante de l’un ou l’autre de ces deux principes. Et selon que l’un ou l’autre ait le dessus, cela déterminera la nature de leur vie et le caractère de leurs actions ». A son tour Hodge, le grand théologien, a dit : « L’inclination des pensées, des affections, et des poursuites est le seul test décisif du caractère ». L’inclination des pensées, des affections, et des poursuites… Que pensez-vous ? Que voulez-vous ? Comment marchez-vous ?

Et comme je l’ai dit, vous pouvez jeter un autre coup d’œil sur le verset 5 - et nous allons nous attarder davantage dessus. Vous pouvez voir là-bas au verset 5 le terme s’affectionner: ensuite vous le retrouvez au verset 6, « affection de la chair » ; et puis vous le voyez encore au verset 7, « affection de la chair », deux fois au verset 6, une fois en parlant de la chair, l’autre en parlant de l’Esprit. Affection, oui une affection qui produit une vie, oui une vie, qui plaît ou non à Dieu. Vivre, c’est notre comportement. Affectionner, c’est notre pensée. Le verset 8 nous montre la conséquence de notre nature : si vous vivez selon la chair, c’est là votre nature non convertie, non régénérée, et vous pensez les choses charnelles et vous faites les choses charnelles ; cependant, si vous, dans votre nature, vous vivez selon l’Esprit, vous pensez les choses de l’Esprit et vous vivez dans les voies de l’Esprit. C’est une formidable clarté qu’il y a là, dans le flux de la pensée de Paul. Nous voici donc, voulant de tout cœur, désirant, cherchant à accomplir la loi de Dieu parce que nous avons des désirs que nous n’avions pas avant d’être convertis, et ils sont déposés suite à la transformation de notre nature par le Saint-Esprit qui demeure en nous d’une façon permanent. Quel don – quel don !

Traitons le Saint-Esprit comme Il mérite d’être traité. Honorons-Le pour ce qu’Il fait vraiment et ne Lui attribuons pas toutes sortes de choses horribles qu’Il n’accepterait jamais. Ne nous rendons jamais coupables d’insultes à Son endroit. On en dira davantage la prochaine fois.

Père, nous Te remercions encore ce matin. Ta Parole est pour nous une lumière et la vie. Que nous sommes riches à cause de la vérité que nous exposons semaine après semaine ! C’est tout simplement phénoménal, cette vérité glorieuse, et nos cœurs en ont soif, ils l’embrassent, ils l’aiment. Lorsque nous ruminons et nous méditions cette vérité, elle nous procure de la joie. Elle nous oriente. Elle produit en nous des chants de louange et d’adoration. Merci pour tout ceci. Merci, O Saint-Esprit, pour Ton œuvre. Sois honoré dans cette génération. Sois honoré, exalté, sois élevé. Tu es digne. Amen.

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