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Ouvrez votre Bible à Romains chapitre 3 ; nous commencerons au verset 25. Dans notre première session, nous cherchions à vous démontrer que le besoin de tout pécheur a déjà été comblé parce que la justice de Dieu est rendue disponible pour le pécheur par le moyen de la foi et ce grâce au sacrifice de Christ. En mourant sur la croix, Christ a payé la rançon. Pour apporter un éclaircissement, la rançon a été payée à Dieu. Certaines personnes pensent que Jésus a payé un prix à Satan. Non, Il a payé le prix à Dieu. Satan n’est pas celui qui peut détruire aussi bien la chair que l’âme, en enfer. C’est Dieu qui détruit le corps et l’âme en enfer, c’est Dieu le Juge. Dieu a été offensé. La Loi de Dieu a été violée. C’est envers Dieu que le pécheur est coupable. La justice de Dieu doit être assouvie ; Christ offre le sacrifice qui satisfait la justice de Dieu. Par conséquent, le besoin du pécheur est comblé dans le sacrifice de Christ qui devient le prix de la rédemption ou le prix de la rançon versé à Dieu pour satisfaire Sa justice et pour que la justice de Dieu descende du ciel vers le pécheur. Le besoin du pécheur est donc ainsi comblé.

En même temps, Paul clarifie au milieu du verset 25, à la fin du chapitre, que Dieu est aussi satisfait. Le besoin du pécheur est satisfait, Christ est mort pour les pécheurs. Nous le savons. La Bible le dit. Le Nouveau Testament affirme que Christ est mort pour les pécheurs. Mais ce à quoi les gens ne pensent peut-être pas, c’est que Christ est mort pour Dieu aussi, qu’Il est mort pour Dieu. Ce thème est tellement vaste qu’il est pratiquement inépuisable. Christ est mort pour Dieu ! Au premier chapitre de Romains, verset 5, Paul, donnant un témoignage personnel avec les autres apôtres et prédicateurs de l’évangile, dit : « Nous avons reçu la grâce et l’apostolat pour amener, en Son nom, à l’obéissance de la foi toutes les nations. » Cette partie est une clé "pour Son nom, pour Son nom".

En fin de compte, le salut est pour la gloire de Dieu, pour l’exaltation de Dieu. Dans la 3ème Épître de Jean au verset 7, Jean atteste que les évangélistes sont partis pour le nom, pour le nom ! Puis-je vous dire quelque chose auquel vous n’avez peut-être jamais pensé ? La raison du salut n’est pas premièrement à votre avantage ; c’est pour la gloire de Dieu. Nous sommes un moyen pour atteindre une fin. Nous ne sommes pas la fin. Dieu ne sauve pas les pécheurs parce qu’ils sont tellement aimables. Dieu n’est pas débordé par un amour inconditionnel pour de misérables pécheurs. Il est ému par Sa propre gloire et Il a trouvé dans le salut des pécheurs un moyen pour réaliser Sa gloire éternelle devant les saints anges, devant tous les rachetés.

Quand Paul achève le 11ème chapitre de Romains, et vous pouvez aller à la fin du chapitre 11, il arrive à la fin de ce traité du salut qui s’étend du chapitre 1 au chapitre 11. Il arrive à la fin et selon son habitude, il éclate en une doxologie. Il a tenu tous ces raisonnements sanctifiés, tous ces arguments linéaires, rationnels pour la merveille de l’Évangile. Et à la fin il éclate en une prière à la gloire de Dieu, «O profondeur de la richesse, de la sagesse et de la connaissance de Dieu ! ». Il ne peut s’empêcher de donner gloire à Dieu pour Sa sagesse et Sa connaissance démontrées dans le salut. «  Que Ses jugements sont insondables et Ses voies incompréhensibles ! En effet, qui a connu la pensée du Seigneur, Ou qui a été Son conseiller ? » Dieu n’a pas de conseiller, le saviez-vous ? Dieu n’a pas de conseiller. Qui Lui a donné le premier, pour qu’il ait à recevoir en retour ? Il n’a pas de créancier non plus. Il ne doit rien à personne. Il ne reçoit d’information de personne. « Tout est de Lui, par Lui et pour Lui ! A Lui la gloire dans tous les siècles. Amen ! » 

Le but du salut vise à accroître la gloire de Dieu. Quand Dieu, dans le conseil de l’éternité, avant la création, convoqua une réunion de la Trinité, le Père déclara Son amour à Son Fils. Il dit au Fils, « Je veux Te donner une humanité rachetée. Je veux Te donner une humanité rachetée parce que Je T’aime et que l’amour donne, et l’amour divin quant à lui donne divinement et sans aucune limite. » Et le Père, dans l’expression de Son amour pour son Fils, résolut de créer un monde, Il résolut qu’Il permettrait à ce monde de tomber dans le péché, qu’Il sauverait de ce monde une humanité rachetée et qu’Il donnerait cette humanité rachetée comme épouse à Son Fils, afin que cette humanité rachetée glorifie Son Fils d’éternité en éternité.

Et Paul nous dit dans 1 Corinthiens que lorsque ce sera fait et que l’humanité rachetée sera enfin prête, Dieu le Père la donnera comme épouse à Son Fils. Et selon 1 Corinthiens, chapitre 15, le Fils prendra avec Lui l’humanité rachetée et redonnera Lui-même cette humanité rachetée au Père dans un acte d’amour réciproque. Vous êtes dans un sens une partie fortuite d’un acte de l’amour qui lie la Trinité. Toutes choses concourent à la gloire de Dieu, absolument tout finit par servir à la gloire de Dieu ; ainsi cette doxologie à la fin du 11e chapitre est l’apogée de ce livre. A partir du chapitre 12, encore une fois le mot "donc" et en passant, la structure, la structure du livre de Romains est bâtie sur une série de "donc".  Mais à partir du chapitre 12, c’est un comportement conséquent à la lumière d’un si glorieux salut.

Alors dans un sens général, il faudrait dire que l’unique but du salut est la gloire de Dieu. Jésus dit dans Jean 17 lors de Sa prière de Souverain Sacrificateur : « Je T’ai glorifié sur la terre ; j'ai achevé l’œuvre que Tu M’as donnée à faire. Et maintenant, Toi, Père, glorifie-Moi auprès de Toi-même de la gloire que j’avais auprès de Toi, avant que le monde fût. » Il ne s’agit que de la gloire divine. Tout le plan de rédemption concerne la gloire divine. Toute personne qui se convertit est un cadeau d’amour du Père à Son Fils. « Tout ce que le Père me donne viendra à moi, » n’est-ce pas ? Jean 6, « Tout ce que le Père me donne viendra à moi, et je ne jetterai point dehors celui qui vient à moi ; » Pourquoi ? Le Père choisit, le Père donne, le Fils reçoit, le Fils garde, le Fils élève. Et l’humanité glorifiée devient ensuite le chœur Alléluia qui offre éternellement la louange à Dieu. Nous nous perdrons dans l’émerveillement, l'amour et la louange, comme le dit le vieux cantique.

 

David Brainerd, grand missionnaire auprès des Amérindiens, lui qui avait tellement captivé le cœur de Jonathan Edward, écrivit : « je ne vais pas au ciel pour monter en grade. Je ne vais pas au ciel pour avoir une promotion mais pour rendre gloire à Dieu. Peu importe où je serai posté au ciel, peu importe si j’y occupe un rang élevé ou non, mais je serai là seulement pour vivre, pour glorifier et pour plaire à Dieu. » Je vais au ciel pour plaire à Dieu, pour Le glorifier et pour Lui être entièrement dévoué pour toujours. » Brainerd est mort et a réalisé ce vœux. Le but éternel du salut est de nous rendre capables de glorifier Dieu pour toujours. Pour toujours !

Maintenant, nous avons parlé du fait que le pécheur est satisfait par le sacrifice de Christ. Voyons maintenant comment Dieu tire satisfaction du sacrifice de Christ. Je pourrais vous donner quatre points de réflexion qui découlent de ce texte. Retournons maintenant au troisième chapitre de Romains. Je vais lire du verset 25 à la fin, histoire de vous rafraîchir les idées. « C’est Lui que Dieu a destiné comme moyen d’expiation pour ceux qui auraient la foi en Son sang, afin de montrer Sa justice. Parce qu’il avait laissé impunis les péchés commis auparavant au temps de Sa patience, il a voulu montrer Sa justice dans le temps présent, de manière à être (reconnu) juste, tout en justifiant celui qui a la foi en Jésus. Où donc est le sujet de se glorifier ? Il est exclu. Par quelle loi ? Par la loi des œuvres ? Non, mais par la loi de la foi. Car nous comptons que l’homme est justifié par la foi, sans les œuvres de la loi. Ou bien, Dieu est-Il seulement le Dieu des Juifs ? Ne l’est-Il pas aussi des païens ? Oui, Il l’est aussi des païens, puisqu’il y a un seul Dieu qui justifiera en vertu de la foi les circoncis, et au moyen de la foi les incirconcis. Est-ce que nous annulons ainsi la loi par la foi ? Certes non ! Au contraire, nous confirmons la loi. » Comment la mort de Christ glorifie-t-elle donc Dieu ? Comment satisfait-elle Dieu ? Comment démontre-t-elle Dieu ?

Premièrement la mort de Christ déclare la justice de Dieu. Il y a une question ouverte avant la croix. Il y a une question sans réponse qui flotte dans le monde et c’est la suivante : Comment Dieu peut-Il pardonner les pécheurs ? Nous comprenons Sa miséricorde. Nous comprenons Sa compassion. Mais sur quelle base Dieu pardonne-t-Il, par exemple, Abraham ? Comment Dieu peut-Il créditer au compte d’Abraham la justice divine par la foi ? Comment Dieu peut-Il le faire ? Comment Dieu peut-Il déclarer Noé et sa famille justes ? Comment peut-Il leur imputer la justice de Dieu ? Comment peut-Il le faire pour Enoch à tel point qu’Enoch marchait avec Dieu ? Comment peut-Il le faire pour Elie qui fut enlevé au ciel sur un char de feu, ou tout autre croyant de l’Ancien Testament ? Comment Dieu peut-Il le faire sans être injuste ? Voilà la grande question. Comment Dieu peut-Il pardonner les pécheurs, leur accorder Sa justice sans être accusé d’injustice ?

C’est une question courante et importante. La justice de Dieu pourrait être suspecte. Et en passant, c’est l’une des choses qui irritaient les Pharisiens parce que, bien sûr, elle irritait tous les Juifs légalistes qui écoutaient l’apôtre Paul. Ils ne supportaient pas du tout que Dieu puisse accorder à certains pécheurs Sa justice par la foi. Ils pouvaient retourner à l’Ancien Testament et soutenir que Dieu s’était déclaré saint, qu'Il était trop saint pour supporter la vue du mal, pour tolérer l’iniquité. Quand Dieu voyait l’iniquité dans l’Ancien Testament, Il la jugeait, Il la punissait. Voyez-vous, les païens avaient des dieux capricieux. Les païens avaient des dieux inconstants. Les païens avaient des dieux qui étaient sensés être apaisés par des cérémonies religieuses, des offrandes religieuses, des sacrifices, certaines conduites morales. Mais comment pouvait-on s’attendre à ce que le Dieu infiniment saint accorde Sa justice à un pécheur repenti ? Dans le Judaïsme, la forme la plus dominante désignée par les pharisiens était d’offrir sa sanctification à Dieu. On ne tombait pas devant Dieu en se frappant la poitrine en disant : « fais-moi miséricorde pour mon péché. » On se présentait devant Dieu comme le pharisien de Luc 18 et on disait : « Je Te remercie de ce que je ne suis pas comme cet homme. Je paie la dîme, je prie, je jeune. Je T’offre ma justice. » Et ils comprenaient très bien ceci. Mais comment était-il concevable que Jésus marche avec les prostituées, les petits criminels, les collecteurs d’impôts, les voleurs, et toute la racaille de ceux qui étaient ostracisés, les Juifs qui ne fréquentaient pas la synagogue et qui avaient été dépouillés de leur identité sociale à cause de leurs iniquités ? Comment pouvait-Il être à l’aise avec eux ?

Il était accusé, n’est-ce pas, d’être l’ami des pécheurs, des soûlards, et des gens de mauvaise réputation. Une fois, lors d’un repas pris dans la maison d’un Pharisien, une femme, qui devait avoir été une femme de rue, de mauvaise réputation, entre et se met à laver les pieds de Jésus avec ses cheveux, dans une maison ouverte. Elle devait les avoir suivis, avoir vu Jésus et elle voulait Lui démontrer son amour. Et le Pharisien, hôte de l’évènement est outragé et sait que si Jésus était Dieu, Il saurait quel genre de femme c’était et Il ne permettrait pas à cette femme de Le toucher. Leur conception de la Justice de Dieu était complètement erronée. Ainsi donc, quand vient l’Évangile, Jésus dit : « Je vous offre le pardon, » et Il pardonne le péché. Souvenez-vous de l’homme que l’on avait fait descendre par le toit pour lui dire : « tes péchés te sont pardonnés. » Et ils en étaient offusqués parce que leur théologie enseignait que cette homme était dans cette condition parce qu’il était un pécheur, comme l’homme né aveugle de Jean 9. Comment pouvait-Il faire ça ? Ceci porte un coup à la justice pure de Dieu.

Alors la grande question est celle-ci. Dieu a toléré le péché pendant toute l’histoire humaine. Ils ne pouvaient pas le nier. Dieu avait toléré le péché dans toute l’histoire. Ils savaient dans leurs cœurs que Dieu avait toléré leurs propres péchés ; ils étaient encore en vie. Et beaucoup d’hommes injustes semblent prospérer. En fait, tout le leadership religieux d’Israël baignait entièrement dans l’injustice. Dieu avait fait fi des péchés des hommes de toute l’histoire humaine. Comment pouvait-Il le faire ? Comment pouvait-Il pardonner à Abraham ? Comment pouvait-Il pardonner à Moïse ? Comment pouvait-Il pardonner à n’importe qui dans le passé ? Sur quelle base ? Ensuite vient la croix. Ensuite vient la couverture, l’expiation par le sang de Christ, pour démontrer Sa justice, parce que dans la patience de Dieu, il avait laissé impunis les péchés commis dans le passé. Comprenez-vous maintenant ? Vous devez expliquer le fait qu’il n’y avait jamais eu de punition appropriée pour tous les péchés passés pardonnés. Et vous demandez « et les animaux alors ? » Non, les animaux n’étaient pas des sacrifices pour expier le péché. Ils étaient des sacrifices qui soulevaient le besoin d’une expiation du péché, mais aucun d’eux ne l’avait jamais fait. C’est la raison pour laquelle ces sacrifices étaient refaits encore et encore, tous les matins, tous les soirs, tout le temps. La question qui se pose c’est comment expliquer cette longue patience, cette longue tolérance de Dieu, le pardon accordé à l’époque de l’Ancien Testament ? Comment l’expliquez-vous ? Les péchés commis dans le passé, avant Christ.

Dans toute l’histoire de péché des hommes, Dieu a ignoré leurs péchés, leur a pardonné leur péché, a eu compassion d’eux. Quand ils se repentaient et venaient à Lui, Actes 17 : 30 dit : « Dieu, sans tenir compte des temps d’ignorance… » Il ne s’était pas activement immiscé. Il n’avait pas fait subir le jugement conséquent. La question est : comment Dieu peut-Il le faire et rester quand même saint ? Les Juifs de l’époque de Malachie étaient allés jusqu’à porter des accusations contre Dieu. Ils disaient : « toute personne qui commet le mal est bien aux yeux de l’Eternel, Il prend plaisir en lui. » Où est le Dieu de justice ? Ces légalistes détestent la grâce. Ils l’ont en horreur. C’est la raison pour laquelle le frère aîné s’était mis en colère parce que son père avait pardonné à son frère cadet dans l’histoire du fils prodigue. Pourquoi ? Il s’était mis en colère parce qu’il était un légaliste. Les légalistes n’aiment pas la grâce. Ils détestent la compassion. Ils n'aiment pas la miséricorde. Ils détestent le pardon. C’est ainsi qu’aux jours de Malachie, ils dirent : « toute personne qui commet le mal est bien aux yeux de l’Eternel »(Malachie 2:17). Ils voyaient Dieu exercer Son pardon et aimer ceux qui avaient fait le mal, pour leur pardonner et ils demandaient : où est le Dieu de justice ?

Ainsi donc, chaque fois que vous prêcherez la grâce dans un environnement de légalisme, il y aura de la résistance. Ce fut le cas quand Jésus prêchait, ce fut le cas quand Paul prêchait. Écoutez le Psaume 78 :38 : « Mais Lui, qui est compatissant, faisait l’expiation de la faute et ne détruisait pas ; Il multipliait (les occasions) de retenir Sa colère et n’éveillait pas toute Sa fureur. » Souvenez-vous de ce que le prophète Michée avait dit ? « Qui est Dieu comme Toi, pardonnant la faute et passant sur le crime » Michée 7. Qui est Dieu comme toi, pardonnant la faute ?  On n’a jamais entendu parler d’une telle déité. Qui en a entendu parler ? Il n’existe rien de tel dans toutes les religions de l’histoire du monde, un Dieu qui pardonne, qui est miséricordieux, compatissant. Vous ne le trouverez pas. Les dieux sont caractérisés par la colère, le châtiment, le jugement, la vengeance. Qui est Dieu capable de pardonner comme Toi ? Je n'en ai jamais entendu parler. Et la question est restée pendante tout au long de l’histoire, comment peut-Il le faire ? Comment est-ce possible qu’Il le fasse ? Et les mots du verset formulent la question. Comment peut-Il être à la fois juste et le justificateur des pécheurs qui mettent leur foi en Jésus Christ ? Comment Dieu peut-Il être juste et justificateur ? C’est un dilemme. Comment peuvent-ils comprendre que Dieu fait grâce et miséricorde et en même temps reste saint et juste ? Un pardon qui ne coûte pas cher, tout le monde sait qu’un pardon facile est une mauvaise moralité. Le juge est injuste. S’il permet qu’un criminel soit déclaré innocent alors qu’il sait qu’il est coupable, il ne restera pas juge longtemps s’il laisse partir les criminels par simple compassion pour eux. Parce que la responsabilité du juge est de faire appliquer la loi, n’est-ce pas ?

Dans l’Ancien Testament, la justice de Dieu est recouverte d’un voile épais. Et Il est connu comme un Dieu de compassion. Rentrons dans Exode 34 : « je ferai passer Ma compassion et Ma miséricorde devant toi. » Sa miséricorde est accordée à des milliers et des milliers, dit l’Ecriture. Comment peut-Il le faire et être juste ? La mort de Christ répond à cette question. La mort de Christ est ce qui pointe sur la justice de Dieu. Quelqu’un doit mourir.

Je le dis souvent de cette manière. Tout péché jamais commis par toute personne ayant vécu sera acquitté. Tout péché ! Aucun péché ne restera impuni. Tout péché sera acquitté. Soit le pécheur paiera pour ce péché au jugement éternel mais ne pourra pas entièrement payer, soit ce péché aura été acquitté dans le sacrifice de Jésus Christ. Tout péché sera payé. Dieu est tellement miséricordieux qu’Il pardonne. Il est tellement dévoué à la justice qu’Il met Son Fils sur une croix pour servir de sacrifice parfait, requis par Sa justice.

Alors, Paul jette un regard sur l’histoire passée et en tire des conclusions : La croix a la capacité de couvrir les péchés antérieurs. Il y a des gens qui demandent : « comment les gens de l’Ancien Testament sont-ils sauvés ? » Ils étaient sauvés parce qu’ils avaient foi au Dieu vrai et vivant. Ils savaient qu’ils étaient pécheurs. Ils croupissaient sous le poids de la Loi et leur incapacité à la respecter. Ils ne comptaient pas sur leurs efforts personnels. Ils imploraient la miséricorde et le pardon, la grâce et la compassion de Dieu et Il les leur accordaient sur la base d’un sacrifice qui n’avait pas encore eu lieu. Mais souvenez-vous que Christ est l’Agneau immolé depuis la fondation du monde. Dans l’économie du Dieu éternel, le temps n’existe pas. Le sacrifice de Christ s’étend jusqu’au passé et à l’avenir.

Comment Dieu peut-Il donc déclarer un pécheur juste ? La sagesse de l’homme n’aurait jamais pu résoudre ce dilemme, jamais. Ainsi, le verset 26, mais commençons au verset 25, démontre Sa justice, «afin de montrer, » verset 26 « Sa justice dans le temps présent. » En parlant de temps présent, il se réfère à l’époque du Nouveau Testament. Dieu avait tenu ceci caché, mais c’est maintenant révélé dans le temps présent. C’est la raison pour laquelle Paul qualifie cet évangile de mystère, n’est-ce pas ? Le mustērion, pas quelque chose qu’on ne peut comprendre, mais un mystère dans le langage de Paul qui signifie quelque chose de caché, qui n’est pas révélé. Alors en regardant la croix, que s’y passe-t-il ? Dieu est déclaré comme étant juste. Dieu est déclaré comme étant juste ! Par conséquent, la croix était pour Dieu. C’était pour faire éclater Sa justice et cela arriva à ce moment afin qu’Il fût juste et justificateur de celui qui met sa foi en Jésus. Le salut, alors accompli par Christ sur la croix, la provision de Dieu pour le salut, le moyen du salut, la propitiation, le sacrifice, la couverture est pour Dieu, afin que Dieu ne soit plus jamais accusé d’injustice.

Comment Dieu pouvait-Il être accusé d’injustice alors qu’Il était allé jusqu’à l’extrême, savoir sacrifier Son Fils bien-aimé ? Et toute personne comprenant le système sacrificiel de l’Ancien Testament comme nous l’avons vu dans Lévitique 1, aurait pu anticiper ceci parce qu’il y avait littéralement des millions de sacrifices d’animaux dont la mort du substitut innocent soulignait le besoin d’un sacrifice suprême d’un substitut sans péché. La croix démontrait donc la justice de Dieu, étalait la justice de Dieu en montrant qu’Il ne pouvait laisser le péché impuni, Il ne pouvait ne pas appliquer le jugement pour le péché commis.

La croix justifie Dieu d’une seconde manière et nous en parlerons plus aux sessions de demain matin. Deuxièmement, non seulement la croix glorifie Dieu en déclarant Sa justice, mais aussi en démontrant Sa grâce, en démontrant Sa grâce ! Versets 27 et 28 : "Où donc est le sujet de se glorifier ? Il est exclu. Par quelle Loi ? Par la Loi des œuvres ? Non, mais par la Loi de la foi. Car nous comptons que l’homme est justifié par la foi, sans les œuvres de la Loi. » Il n’y a pas lieu de se glorifier, pas lieu de prendre le crédit, pas lieu de se féliciter, Dieu seul pouvait faire une telle provision. C’est essentiel et fondamental pour comprendre l’Évangile, de savoir que c’est celui qui est offensé qui définit les termes de la réparation de l’offense, n’est-ce pas ? Et c’est Dieu qui a été offensé. Dieu est celui qui a établi le moyen de réparation de l’offense. C’est Dieu qui avait maudit le monde. C’est Dieu qui nous avait déclarés pécheurs. Dieu est celui dont la Loi a été violée, dont le nom a été blasphémé. C’est par conséquent Dieu qui détermine le moyen de renverser, d’effacer et d’éliminer la situation. Il a conçu le plan par la foi, la foi étant le moyen par lequel nous sommes justifiés sans les œuvres de la Loi. Ceci est un acte de pure grâce, de pure grâce. 

Et nous l’avons déjà évoqué dans la première moitié du verset, mais comprenez-vous que nous devons l’examiner selon la perspective de Dieu ? La grâce n’est pas seulement merveilleuse pour nous, elle satisfait aussi nos besoins et c’est merveilleux de comprendre que Dieu est un Dieu de grande grâce ! La grâce de Dieu est déployée sur la croix, à tel point qu’Il y met Son propre Fils.

Vous savez, quand on finissait l’étude de l’Évangile de Marc, nous avons vu l’agonie de la semaine de la Passion dans la vie de notre Seigneur Jésus et nous avons à nouveau vécu toutes les questions de la croix. Je ne le fais jamais sans que mon cœur soit complètement ému, profondément ému par le sacrifice de notre Seigneur Jésus Christ et de cette chose horrible. Dans le jardin, sa peau se désintégrait et le sang sortait de Ses glandes respiratoires parce que le stress du péché qu’Il portait, étant séparé du Père, la punition qu’Il purgeait était tellement difficile que l’on pouvait le voir sur Sa physiologie. Ensuite Il fait cette prière : « Père éloigne de Moi cette coupe, » et certaines personnes ont dit « bah, c’est un moment de faiblesse. » Non, ce n’est pas un instant de faiblesse. « Eloigne de Moi cette coupe » est le seul commentaire approprié que peut faire quelqu’un qui n’a jamais connu de péché. S’il ne l’avait pas dit, nous penserions qu’Il n’était pas clair. Ne me dites pas que c’est un instant de faiblesse. Ceci Lui est tellement étrange que c’est inconcevable pour Lui. Et je pense que c’était dans l’obscurité de l’après-midi, entre midi et 15h, ces trois heures, qu’Il avait porté le péché de tous ceux qui croiraient un jour à ces trois heures.

Vous pourriez dire: comment est-il possible qu’en trois heures Il ait pu porter toute la punition de Dieu pour tous les péchés de ceux qui croiraient un jour alors que ces gens, s’ils n’avaient pas cru, ne pourraient supporter le poids de leurs propres péchés pendant toute l’éternité ? Comment est-ce possible qu’en trois heures Jésus ait porté toute la punition des millions d’âmes qui ne pouvaient supporter cette punition en enfer ? Réponse ? Il a une capacité infinie à supporter le jugement de Dieu parce qu’Il est Lui-même une personne infinie. La grâce liée à ceci est bouleversante, vraiment bouleversante ! Ceci me fait penser, bien sûr, à l'époque où j’ai écris le livre sur “L’Histoire des Deux Fils” et que j’ai prêché une série sur le père qui courait pour embrasser son fils souillé. Cette condescendance est tout simplement renversante.

Alors, quand on regarde la croix, on ne voit pas seulement comment elle satisfait l’homme, mais aussi comment elle satisfait Dieu, et fait éclater Sa justice. Et le fait qu’Il rend cette justice disponible par la foi, et non par la Loi, non plus par les œuvres, montre Sa grâce.

Troisièmement, la croix révèle la constance de Dieu. Nous avons déjà quelque peu touché ce point et Paul insiste un peu ici pour soulever ces grandes vérités. La croix pointe le doigt sur la justice de Dieu, sur la grâce de Dieu et sur Sa constance. Le verset 28 dit : "Car nous comptons que l’homme est justifié par la foi, sans les œuvres de la Loi. » Puis, intervient le verset 29 : « Ou bien, Dieu est-Il seulement le Dieu des Juifs ? Ne l’est-Il pas aussi des païens ? Oui, Il l’est aussi des païens, puisqu’il y a un seul Dieu qui justifiera en vertu de la foi les circoncis, et au moyen de la foi les incirconcis. » Y a-t-il deux voies qui mènent au salut ? Y a-t-il une voie pour les Juifs et une voie pour les païens ? Les Juifs étaient-ils justifiés par la Loi ? Et les païens étaient-ils justifiés par la foi ? Plusieurs personnes l’ont insinué. Si vous sortez d’un arrière-plan traditionnel de dispensations, on vous l’a certainement enseigné. Mais le verset 29 établit que Dieu est le Dieu de tous les hommes, Juifs et païens. Esaïe54 :5 dit : « Il se nomme Dieu de toute la terre. » Jérémie 16 :19 dit : « Les nations viendront à Toi des extrémités de la terre [et le mur de séparation est renversé] » et il n’y a plus ni Juif, ni païens en Christ. Nous le savons tous. Dieu est le Dieu de tous. Il est le seul Dieu. "Je n’ai pas honte de l’évangile de Christ ; c’est la puissance pour le salut de quiconque croit, du Juif premièrement, mais aussi du Grec."

Et le verset 30 dit : « puisqu’il y a un seul Dieu qui justifiera en vertu de la foi les circoncis, et au moyen de la foi les incirconcis. » Dieu est un. Un Dieu unique signifie qu’Il est le Dieu de tous. Il n’y a point d’autre Dieu. C’est le monothéisme. Deutéronome 6 :4, n’est-ce pas ? « Écoute, Israël ! L’Éternel, notre Dieu, l’Éternel est un. » Il sauvera tous les hommes par la foi au moyen de la grâce. Il justifiera tous ceux qui croient, Juif ou païen. Il les sauvera tous de la même manière depuis l’histoire de l’humanité. Je ne sais pas ce que vous pensez des dispensations "entre guillemets", mais si vous vous êtes bloqués dessus dans le passé, vous devez comprendre que dans toutes les périodes de l’histoire de l’humanité, le même Dieu, un Dieu unique, a sauvé les gens de la même manière, par la grâce au moyen de la foi. Toujours par la foi. Toujours sans les œuvres. Toujours par un acte de grâce. Toujours en créditant leur compte de Sa justice bien qu’ils soient indignes de ce don de grâce.

Avant même qu’Israël ne soit identifiée, nous lisons : « Noé trouva grâce devant l’Eternel. » « Moïse trouva grâce. » «Abraham s’appropria un salut gracieux par la foi. » Dieu a donc toujours fonctionné ainsi, et Il ne peut être accusé de déviation. « Je suis l’Eternel, je ne change pas, » n’est-ce pas ? Voici l’immuabilité de Dieu et elle fonctionne toujours ainsi.

Un dernier point. La croix satisfait donc Dieu. Christ est mort pour Dieu, dans ce sens que la croix déclare la justice de Dieu, la grâce de Dieu, la constance de Dieu, et confirme aussi la Loi de Dieu. Elle confirme la Loi de Dieu ! Si Dieu disait : « vous savez quoi ? J’ai tellement de peine pour vous. Je vais tout simplement vous pardonner. » Vous entendez ceci : « Dieu vous aime d’un amour inconditionnel. » Vraiment ? Je ne crois pas. Mais l’idée de l’Évangile aujourd’hui est, vous savez, vous faites cette petite prière et boom, vous en avez fini. Qu’en est-il de la Loi de Dieu ? Vous violez la Loi de Dieu, vous mourez, n’est-ce pas ? « Le salaire du péché c’est » quoi ? « La mort. » « L’âme qui pèche mourra. » Si vous lisez Galates chapitre 3, vous savez : « maudit soit quiconque n’observe pas tout ce qui est écrit dans le livre de la loi, pour le mettre en pratique. » Qu’en est-il de cela ? Quand nous disons que Dieu pardonne par la grâce et qu’Il pardonne à ceux qui croient et leur accorde Sa justice, le verset 31 demande : « Est-ce que nous annulons ainsi la Loi ? » Qu’en est-il de la Loi ? Qu’en est-il de l’exigence ? Qu’en est-il de la punition ? « Certes non ! Au contraire, nous confirmons la Loi. » Nous confirmons la Loi.

Quand vous regardez l’Évangile, vous comprenez que vous ne pouvez pas violer la Loi de Dieu sans activer la sainte justice. Soit elle retombe sur vous, soit elle retombe sur Christ. Il y a plusieurs années l’écrivain du cantique disait : « Quel Sauveur merveilleux je possède... ll s'est sacrifié pour moi. » J’aime voir la croix de la perspective du pécheur. Mais je pense que j’aime mieux voir la croix de la perspective de Dieu. La croix de Christ fait étalage de la justice de Dieu, de la grâce de Dieu, de la constance de Dieu et de la sainteté de la Loi de Dieu. C’est ça l’Évangile de Paul. Voici son Évangile. Voici la beauté et la magnificence de cet Évangile. Et il ne peut produire une réponse superficielle. Vous savez, quand vous êtes arrivés hier soir et vous avez commencé à écouter la musique, vous vous êtes rendu compte qu'on chantait des louanges à Dieu, n’est-ce pas ? Il n’y avait rien de personnel. Il y avait de la louange à Dieu de la manière la plus sublime, la plus élevée possible. Parce que Dieu mérite la louange pour ce salut.

Père, encore une fois nous Te remercions pour Ta parole si rafraîchissante ce matin. Nous voulons juste T’honorer, nous T’adorons, nous T’aimons, nous Te louons. Merci pour tous Tes dons que Tu nous fais. Accorde-nous un merveilleux, merveilleux jour. Nous prions au nom de Christ. Amen.

FIN

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