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C'est une série très difficile que nous sommes en train de faire, pour plusieurs raisons. Il est difficile d'essayer d'évaluer avec justesse un mouvement en traitant avec les individus qui le composent parce qu'il y a beaucoup de variations. Et aussi parce qu'il n'y a aucune tentative ou désir de notre part d'aliéner d'une quelconque manière nos frères et sœurs en Christ; mais plutôt, de les appeler à revenir à la Parole de Dieu et à ce que Dieu a établi comme principes fondamentaux. Également parce qu'il arrive souvent que les gens considèrent votre ministère comme étant négatif et non positif. Cela m’ennuierait de savoir que certaines choses soient mal comprises suite à ma prédication. L'une des raisons pour lesquelles je suis content d'être pasteur c'est parce que je peux rester assez longtemps au même endroit pour insister sur certaines choses de temps à autres, ce qui vous permet d'avoir une image globale de ce que Dieu dit. Et ceci ne constitue qu'une toute petite partie. Non pas la portion la plus importante mais juste une toute petite partie. Et c'est un effort qui consiste à soumettre le mouvement charismatique tel que nous le voyons aujourd'hui au test de la Parole de Dieu. Il y a beaucoup de bonnes choses, comme nous le disons depuis le départ, qui en résultent puisque les gens ont été sauvées et Christ a été prêché et l'emphase a beaucoup été mise sur l'amour du Seigneur. Mais, en même temps, il y a des choses que nous devons examiner honnêtement et objectivement au sujet de ce mouvement, et c'est ce que nous tentons de faire. Nous n'essayons pas d'attribuer un rôle hérétique à tout le monde. Nous n'essayons pas de jeter le bébé avec l'eau du bain. Nous nous efforçons de maintenir un équilibre tout en essayant de régler ce qui doit être réglé.

Ce n'est absolument pas quelque chose que je ne fais pas dans ma propre vie, et j'espère que vous non plus ne manquez pas de le faire dans votre vie, à savoir éliminer ces choses qui ne résistent pas au test de la Parole de Dieu et ne le passent pas. C'est donc ce que nous essayons de faire tandis que nous étudions ce mouvement. Nous avons examiné deux aspects majeurs du mouvement charismatique que nous pensons ont besoin d'être exposés à la lumière de la Parole de Dieu. L'un d'entre eux est la question de la Révélation, et nous l'avons couverte. Et l'autre est le problème d'interprétation et nous sommes en train de le couvrir. La question de l'interprétation est très importante. Premièrement, nous avons établi qu'il s'agit de la Bible et deuxièmement, nous sommes en train de nous efforcer d'établir le fait qu'elle doit être correctement interprétée. Nous avons démarré notre étude la dernière fois et je ressens vraiment dans mon cœur que le message que nous avons donné la semaine dernière est un message très très essentiel. Il est en lien avec celui d'aujourd'hui et viendra une série de messages que tout chrétien devrait comprendre parce que nous nous efforçons de vous montrer l'importance d'interpréter correctement la Bible. Aujourd'hui, nous irons à une autre étape pour vous présenter les principes qui permettent de le faire. Et une troisième étape : comment appliquer ces principes, ce qui rend cette étude très importante pour nous aider à interpréter l'Ecriture.

Maintenant, comme je l'ai dit plus tôt, c'est difficile de parler pour toutes les personnes qui composent le mouvement charismatique, dont plusieurs sont des amis très chers et parce qu'il y a un large éventail d'enseignements qui sont dispensés. Il y a cependant des points fondamentaux sur lesquels nous essayons de mettre le doigt. Celui-ci porte sur l'aspect qui concerne leur manière d'interpréter la Bible. Et dans certaines portions des Ecritures, il y a une assez bonne unanimité dans le mouvement. Il y a tout particulièrement des personnes bien connues des noms de Charles et Francis Hunter qui ont écrit plusieurs livres et qui passent souvent à la télévision et apparaissent dans les conférences à travers le pays et qui défendent le mouvement charismatique de manière plutôt énergétique. Ils ont un livre intitulé: “Why Should I Speak in Tongues?” (Pourquoi Devrais-je Parler en Langues ?) C'est une collection de témoignages de plusieurs personnes qui parlent en langues. J'ai cependant trouvé très intéressante l'introduction de ce livre que je lisais cette semaine. Et je souhaiterais vous en lire une portion et me baser dessus pour ce que j'ai à dire. Nous allons donc tout simplement sauter en plein début de leur introduction.

“Jésus, le plus beau cadeau qui ait jamais été fait au monde, contenait toute la divinité dans un petit corps humain au moment de sa naissance. Dieu a suffisamment aimé le monde pour laisser cet enfant être tellement aimé au point de mourir sur la croix pour nous. Dieu a davantage fait pour la race humaine en nous donnant Jésus que n'importe quoi qui n’ait jamais été accompli par les scientifiques, les éducateurs, les enseignants ou toutes personnes mises ensemble. Les Pharisiens L'ont condamné. Ils ont dit qu'Il était du diable. Ils ont attribué Son pouvoir au diable. Ils ont dit cela du Sauveur du monde. C'est difficile de croire que les mêmes choses qui ont été dites sur Jésus sont de nos jours dites du merveilleux don du Saint-Esprit. Gordon Lindsay déclare : “Affirmer que toutes les manifestations surnaturelles du parler en langues en général sont l'œuvre des esprits méchants revient à adopter une position téméraire et dangereuse.” Les Pharisiens étaient les fondamentalistes de l'époque de Jésus et ils ont attribué Ses œuvres au pouvoir du diable. Jésus n'a pas seulement réprimandé de telles accusations mais Il a également dit que tout genre de péché et de blasphème serait pardonné aux hommes mais que le blasphème contre le Saint-Esprit n'allait jamais leur être pardonné.

Le magnifique don de pouvoir qui a été attribué au monde chrétien est mis au pilori, condamné, interdit, raillé et critiqué par les Pharisiens du XXe siècle tandis qu'ils attribuent l'œuvre du Saint-Esprit de Dieu au diable, déclarant que Jésus a changé et n'est plus Celui qu'Il était il y a de cela 2000 ans. Certains essaient de nier le pouvoir de guérison du Saint-Esprit aujourd'hui. D'autres insistent que parler en langues viendrait du diable. Certains refusent de croire que les miracles se produisent lorsque les gens tombent sous la puissance. D'autres n'acceptent pas les prophéties, les messages en langues et les interprétations.

La Bible résiste toujours à l'épreuve si nous croyons que la Bible est vraie. Il n'y a rien dans la Bible qui n’ait jamais mentionné le diable et les langues. L'unique fois où les langues sont mentionnées dans la Parole de Dieu se trouve être en connexion avec le Saint-Esprit. Nous n'avons pas à nous préoccuper des critiques lorsque nous nous tenons sur la Parole de Dieu. La meilleure preuve du baptême du Saint-Esprit constitue une vie d'intimité avec Dieu et une marche dans la puissance de l'Esprit.

C'est authentique, c'est réel et c'est pour aujourd'hui. Les personnes les plus enthousiastes que nous connaissons sont celles qui ont accepté le baptême du Saint-Esprit. Les personnes dont chaque parole, pensée et acte concerne Jésus. Les personnes dont les vies sont submergées par le fruit de l'Esprit. Beaucoup de personnes sont contre les charismatiques parce qu'ils ont l'impression qu'on a mis beaucoup d'emphase sur le parler en langues. C'est très curieux parce que l'unique preuve que la Bible donne du baptême du Saint-Esprit est le parler en langues.” Fin de citation.

C'est donc là le début de l'introduction du livre. Maintenant, je ne sais pas comment cela vous a affectés si vous avez pu suivre la lecture mais cela m'a influencé de plusieurs manières intéressantes. Il y a là une construction d'affirmations qui, sur la fin, s'avère très intimidante pour quiconque n'accepte pas ce qu'ils disent. Par exemple, l'implication c'est que refuser les langues revient à endosser le rôle que les Pharisiens ont joué en condamnant Jésus-Christ. Autrement dit, on condamnerait l'œuvre du Saint-Esprit. Refuser les langues reviendrait à commettre le péché impardonnable pour lequel il n'y a aucune rémission. Refuser les langues c'est dire qu'il n'existe pas de baptême du Saint-Esprit.

Maintenant, il y a plusieurs choses là-dedans que j'aimerais contester, mais permettez-moi d'épingler quelques-unes pour servir de point de départ à notre réflexion. Nous sommes en train de traiter la question et non la personne concernée, juste le problème ici. Beaucoup de choses me dérangent. On m'a accusé d'être malveillant et pourtant je ne suis pas du tout méchant. J'ignore si je peux communiquer cela ou non mais je ne vais pas tergiverser là-dessus. J'essaie seulement de traiter avec la vérité de la Parole de Dieu. Cependant, les gens m'ont traité de méchant parce que je ne suis pas d'accord avec eux sur ce point. En même temps, il semble absurde que je sois considéré comme un Pharisien du XXème siècle coupable de mitrailler les Écritures. Ou alors, que je sois relégué au rang des Pharisiens qui ont condamné notre bien-aimé Seigneur Jésus-Christ en tant que Celui qui taxe de satanique la totalité du ministère du Saint-Esprit. Je ne vais pas accepter cela. Ce n'est pas ce que je fais.

Mais, voyez-vous, ce genre de mauvaises interprétations et de généralisations sont devenues des intimidateurs qui apportent moins de compréhension aux gens du mouvement en les faisant craindre de se tenir au rang des Pharisiens qui ont condamné Christ en condamnant l'Esprit; et deuxièmement qu'ils font quelque chose qui va complètement à l'encontre de la Bible parce que l'affirmation que les Hunter font est celle-ci : il n'y a aucun endroit dans la Bible où les langues sont mentionnées en connexion avec le diable. Les langues ne sont évoquées qu'en lien avec le Saint-Esprit.

Eh bien, voyez-vous, ce n'est pas vrai. Parce que dans 1 Corinthiens 14, c'est très évident que tout l'objectif visé par le chapitre est de montrer aux Corinthiens que les langues ne viennent pas forcément de l'Esprit, puisqu'ils en avaient de toute évidence fait une contrefaçon. Ils les avaient si clairement tordues, perverties qu'il est devenu nécessaire de tester ce qui se passait pour voir si cela venait ou non de Dieu. Je réagis donc à ces choses. Et par ailleurs, d'être indexés comme si nous avions commis le péché impardonnable, pour moi, est quelque chose de très sérieux.

Vous pouvez à présent voir qu'en commençant un livre de cette manière, un chrétien moins averti, peut-être un jeune chrétien, se sentira immédiatement menacé du fait qu'il serait un potentiel Pharisien, qu'il nierait le ministère du Saint-Esprit et qu'il serait possible qu'il ait de ce fait commis le péché impardonnable, s'il n'est pas d'accord avec le contenu du livre. Il s'agit d'une très bonne mise en scène, qu'en dites-vous ? Pour une personne qui est un chrétien sensible et qui peut-être ne sait pas vraiment comment gérer ces Écritures? Et c'est pour cela que je dis que c'est tellement dévastateur. C'est destructeur d'attirer les gens dans ce mouvement en leur offrant une mauvaise interprétation de l'Ecriture. C'est exactement ce que font les sectes. Ils prennent l'Ecriture et la tordent dans tous les sens. Et on se retrouve dans Ephésiens 4 où les petits enfants sont “ballottés comme des barques par les vagues et emportés çà et là par le vent de toutes sortes d'enseignements, à la merci d'hommes habiles à entraîner les autres dans l'erreur”. Car ce qu'on fait avec l'Ecriture a un tel impact sur une personne qui ne peut pas se défendre à ce niveau, qui est trop nouvelle pour comprendre ou trop jeune pour comprendre, spirituellement parlant. C'est une chose triste.

Plus loin dans leur introduction, les Hunter parlent de Marc 16:18, ils parlaient de Matthieu 12, le péché impardonnable. Ils vont à Marc 16 et voici ce qui est dit. Et vous savez, Marc 16:18 dit : “Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom, ils chasseront les démons ; ils parleront de nouvelles langues ; ils saisiront des serpents ; s'ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et les malades, seront guéris.” Ils parlent donc des serpents, et du poison, et tout ce qui se trouve là dans Marc 16:18. C'est ce qu'ils disent. Qui a envie d'aller attraper les serpents ? Certainement pas nous. Et nous sommes également certains que l'intention de Dieu n'est pas du tout que vous alliez là dehors et mettiez votre main dans un panier de serpents à sonnettes pour voir s'ils vont ou non vous mordre.

Que signifie donc ce verset? Eh bien, vous rappelez-vous de ce qui est arrivé à Paul lorsqu'il a fait naufrage dans Actes 28:3-5? Il a ramassé un serpent par accident. Eh bien, je vais juste faire une remarque: il n'est pas dit qu'il a ramassé un serpent, mais ce n'est pas notre sujet de discussion. Il n'a pas couru partout en disant à tout le monde : “Regardez-moi, regardez-moi. Je suis capable de tenir des serpents sans me faire mal.” Non ! Il a tout simplement secoué le serpent dans le feu et louange à Dieu qui l'a préservé. Nous n'avons assurément pas l'intention d'aller partout boire du poison juste pour prouver que nous sommes immunisés, parce que nous croyons que nous ne tarderons pas à nous apercevoir que ce n'est pas du tout le cas. Dieu ne veut pas que nous Le tentions ; cependant, Sa couverture protectrice est disponible en cas de besoin. Avez-vous remarqué que la Bible dit que si nous prenons un breuvage mortel par accident, cela ne nous fera aucun mal ? Alléluia! C'est la meilleure police d'assurance qui soit.

Je vais m'arrêter là. La Bible ne dit pas “si” accidentellement. Il n'y a pas d’accident dans Marc 16:18. Vous ne le trouverez pas. Mais voyez-vous, c'est difficile de l'expliquer d'une quelconque autre manière parce qu'aucun d'entre eux n'osera attraper un panier plein de serpents à sonnettes, ni aucune autre personne d'ailleurs qui soit en possession de tous ses sens. Vous avez récemment lu au sujet de certaines personnes qui s'y sont essayées et qui sont mortes. Vous voyez donc, ils doivent l'expliquer, à savoir que c'est de manière accidentelle. Mais cela ne marche pas non plus parce que je me souviens quand je n'étais qu'un petit enfant et que j'ai consommé du poison de manière accidentelle et que je ne pouvais pas le digérer et il a fallu pomper mon estomac, avec ou sans Saint-Esprit.

Et vous avez eu des expériences similaires. Des gens sont morts empoisonnés, des chrétiens. Il y a des chrétiens qui sont décédés après avoir été injectés par un mauvais médicament. C'est du poison. Vous voyez, c'est très difficile d'interpréter ces versets de cette manière. De dire : voici les signes qui accompagneront ceux qui auront cru. Tous ceux qui croient seront en mesure de faire ceci, s'ils se retrouvent dans cette situation de manière accidentelle. Cependant, il y a des croyants qui sont morts suite à la morsure d'un serpent ou à la consommation du poison. Historiquement parlant, cela ne tient pas la route.

Et ainsi, pour en quelque sorte atténuer la puissance d'une telle déclaration, ils disent ceci dans le prochain paragraphe : “De Genèse à Apocalypse, qui est le plus grand serpent de tous les temps ? Satan, bien sûr ! Et que fait le baptême du Saint-Esprit pour vous ? Il vous donne le pouvoir de gérer Satan.” Fin de citation.

Vous voyez à présent que ce qui s'est passé ici c'est que, pour tenter d'expliquer cela, ils en ont fait une allégorie. Et à présent, il est question de Satan. Et ceci, par ailleurs, est l'interprétation que Oral Roberts donne au passage et que j'ai lue cette semaine. Mais c'est allégorique. Pourtant, voyez-vous, ils cherchent à introduire la partie qui parle de guérison au verset 18 et à inclure la portion sur les langues au verset 17. Ce qui fait tout se mélange avec le poison et les serpents. Et il s'agit soit de tous les cinq ou alors d'aucune de ces choses. Ils essaient donc d'attribuer les cinq éléments et puis, pour pouvoir expliquer tous les cinq, ils ont vraiment beaucoup de mal. C'est donc de manière accidentelle. Certains autres ont dit : “En fait, ce que cela signifie c'est que les cinq choses ne sont pas disponibles si vous les recherchez.” Cela n'est pas dit. Ou si vous les demandez, et ce n'est pas non plus ce qui est dit. Vous voyez donc que si vous examinez véritablement le passage et c'est ce que nous ferons dans quelques minutes, vous vous rendrez compte qu'il y a quelques problèmes dessus.

Un autre paragraphe que j'ai trouvé intéressant et qui est également dans ce livre dit ceci: “Au XXème siècle, nous n'avons pas à nous contenter de moins que ce que les disciples ont eu. Dieu déverse Son Esprit de la même manière aujourd'hui qu'Il l'a fait jadis. Il n'y a aucune différence. » Probablement, le verset que nous avons entendu plus souvent qu'un autre est Hébreux 13:8, “Jésus-Christ est le même hier, aujourd'hui, et éternellement.» Et vous l'avez entendu à plusieurs reprises. « S'il a baptisé avec l'évidence du parler en langues hier, alors certainement Il fait de même aujourd'hui et continuera de le faire demain. Le Nouveau Testament n'a pas été réécrit depuis l'époque des disciples et nous serions en train de présumer qu'il l'a été si nous devions avoir une évidence différente ou une absence d'évidence positive. Chaque mot du Nouveau Testament a été écrit par ceux qui ont reçu le baptême du Saint-Esprit et qui ont parlé en langues. Dieu a considéré cela vital, Jésus l'a ordonné. Nous l'acceptons ; ça marche. »

A présent, premièrement, juste quelques pensées ici. Nous reviendrons dessus plus tard. Chacune des personnes qui ont écrit le Nouveau Testament a parlé en langues. C'est introuvable dans la Bible. Nous n'avons aucun élément pour affirmer que tous ceux qui ont contribué à écrire la Bible aient parlé en langues. Jésus l'a ordonné. Nous n'en avons pas la preuve. Mais voyez-vous, ces choses constituent des mauvaises interprétations. Jusqu'ici, nous avons vu des problèmes avec Matthieu 12, Hébreux 13 et nous y reviendrons dans un instant. Mais j'aimerais vous faire remarquer comment, pour une personne qui est nouvellement exposée, vous pouvez être attiré par la peur, par exemple, la peur de renier le caractère éternel et constant de Jésus-Christ. Vous pourriez penser que vous avez renié le commandement de Jésus dans Matthieu 6. Que vous avez été coupables de blasphème contre le Saint-Esprit. Vous attribuez les œuvres du Saint Esprit aux démons. Vous êtes un Pharisien des temps modernes qui agit de manière similaire à celle de celui qui a condamné Jésus-Christ. Vous voyez donc qu'il s'agit d'une œuvre très intimidante. C'est à se demander ce qui a bien pu attirer les gens là-dedans. Dans beaucoup de cas, c'est ce genre de craintes qui est générée par cette approche. Et tout ceci est basé sur une fausse interprétation.

Un autre problème que je vois également qui émerge encore et encore dans le domaine de l'interprétation est l'idée selon laquelle la guérison se trouverait dans l'expiation. C'est-à-dire que si vous êtes sauvés, Christ est mort pour vos maladies. Et le texte employé est 1 Pierre 2:24 qui dit : “lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris » Et ainsi, sur cette base, nous avons la guérison dans l'expiation. Jésus est mort pour nos maladies et elles sont toutes parties, et il vous suffit de réclamer le fait que vous n'êtes pas vraiment malades ou alors que vous êtes malades tout simplement parce que vous n'avez pas encore réclamé le fait qu'Il vous ait guéris. Est-ce que c'est ce que ce verset dit ? C'est ce qu'ils voudraient qu'il dise et c'est ce qu'ils lui font dire.

Mais, voyez-vous, tout cela revient à la manière dont vous interprétez la Bible. Et je ne suis pas en train de vous dire que je suis infaillible ou parfait. Bien au contraire, ou que Grace Church (l'Eglise de la Grâce) soit infaillible ou parfaite. Je suis certain que nous interprétons mal les Ecritures dans la faiblesse de notre humanité comme le font tous les croyants du monde entier. Et je ne suis pas en train de dire qu'ils interprètent mal toutes les Ecritures. Je dis seulement que cela semble être des éléments cardinaux vers lesquels ils mènent. Ils sont coupables d'une mauvaise interprétation. Ils interprètent mal dans le livre des Actes, l'œuvre du baptême du Saint-Esprit, la plénitude de l'Esprit. Ils interprètent mal les 12ème et 14ème chapitres de Corinthiens. Et ce sont des choses que nous aborderons dans les semaines à venir afin de vous montrer ce que la Bible dit en réalité pour que nous le comprenions. Et nous ferons de notre mieux pour soutenir cela. Et je ne suis pas en train de donner l'interprétation de John MacArthur, mais plutôt celle qui est historique, qui constitue l'interprétation générale des croyants qui, au cours des années, ont eu une solide approche de l'interprétation de l'Ecriture.

Clark Pinnock dit dans son livre “Biblical Revelation” (La Révélation Biblique), une herméneutique légère, et herméneutique signifie les principes d'interprétation de la Bible. « Une herméneutique légère peut détruire tout le sens de l’inspiration et constituer une manière détournée de renier les enseignements de la Bible. Et les orthodoxes ne se tiennent pas du tout sur les prophètes de l’Ecriture si la vérité de l’Ecriture est court-circuitée par des interprétions perverses. Fin de citation.

Eh bien, c'est évidemment ce que nous disions la semaine dernière. A quoi cela sert-il d'avoir la Bible si on l'interprète mal ? Et ainsi donc, bien-aimés, nous devons tout simplement prendre un engagement dans notre cœur d'interpréter la Bible comme il convient. Nous dispenserons droitement la vérité, vous vous souvenez de 2 Timothée évoqué la semaine dernière ? Dispenser droitement la vérité !

Examinons à présent la question de l'interprétation. Si nous allons interpréter correctement la Bible, de quels principes avons-nous besoin ? Nous avons présenté l'importance que cela revêt la semaine dernière. Voici à présent le point numéro deux, comment procéder ? Comment interpréter correctement la Bible ? Avec quels principes travaillez-vous ? Vous contentez-vous de la parcourir en disant : “Oh, je pense que ceci signifie telle chose” ? Et vous savez quoi, il y a des principes dont vous pouvez vous servir.

Laissez-moi vous les donner. Les voici. Premièrement, il s'agit des principes d'interprétation qui sont généralement acceptés. D’abord, le principe littéral, le littéral, et vous devriez le noter parce que vous avez besoin de les avoir tout près quand vous abordez n'importe quel passage. Un endroit idéal pour les marquer : tout à fait au début de votre Bible, si vous pouvez comprendre ce que nous sommes en train de dire : le principe de l'interprétation littérale. Nous voulons tout simplement dire par là que l'Ecriture doit être comprise dans son sens naturel et normal. La signification simple et habituelle des mots ! Voyez-vous, si Dieu désire nous communiquer Sa Parole, alors Il le fera de la manière la plus évidente. Et la manière la plus évidente est la plus simple possible, et le plus simple possible revient à le dire en des termes qui sont clairement compris par les gens. Nous disons donc que le sens littéral est celui recherché par Dieu et non une signification profonde, cachée, secrète, imaginaire, allégorique et spiritualisée.

Comme nous l'avons vu la semaine dernière, lorsque Dieu parle de Néhémie qui reconstruit les murs de Jérusalem, Il n'est pas en train de parler du Saint-Esprit qui reconstruirait les murs de la personnalité humaine. Il dit que Néhémie a construit les murs de Jérusalem. Point final et fin de l'histoire. Et lorsque la Bible parle d'une vache, il s'agit bien d'une vache. Lorsqu'elle parle d'une maison, il est question d'une maison. Et un homme est un homme, une femme est une femme. Cependant, quand vous entrez dans la littérature apocalyptique qui donne des visions futures, comme nous l'avons vu dans Zacharie ou comme nous l'avons vu dans Daniel ou Ezéchiel ou le livre de l'Apocalypse, il est possible d'avoir un langage figuratif et quelques figures de style mais même elles aussi sont communes et normales parce qu'on sait ce que sont ces figures et l'approche normale de ces figures sera de les interpréter. Ce qui fait que vous n'aurez pas violé l'aspect littéral. La Bible doit donc être traitée au sens littéral.

Et je vais juste vous avertir, une fois que vous abandonnez le principe littéral, vous tuez tout espoir d'avoir une interprétation exacte. C’est terminé car ensuite, vous avez libre court et uniquement des règles de l’imaginaire. La personne qui a le plus d'imagination devient alors celle qui remporte la course de l'interprétation. Et vous voyez, lorsque vous rejetez le sens littéral, alors votre compréhension de la Bible ne sert pas ses intérêts. Vous assujettissez en fait la Bible en lui faisant dire ce qui vous arrange.

C'est comme les vieux rabbins qui, parce que dans la langue hébraïque, les lettres de l'alphabet ont également une équivalence numérique. Vous voyez ? Les lettres de l'alphabet disposent également d'une équivalence numérique. Ils prenaient ainsi les lettres du nom d'un individu, les additionnaient et en ressortaient une signification. Par exemple, l'addition du nom d'Abraham donne 318, ce qui signifie qu'Abraham avait 318 serviteurs. Est-ce que c'est ce que cela signifie? Non ! Lorsqu'il est question d'Abraham, on ne parle pas de ses 318 serviteurs mais bien de lui. Vous voyez, cela viole l'objectif fondamental et simple de la langue qui consiste à communiquer d'une manière normale et habituelle. Nous devons donc traiter de l'interprétation littérale.

Deuxième principe et vous devrez suivre un cours en herméneutique pour saisir la profondeur de tout ceci, je me contente de vous donner la mousse du dessus. Le deuxième point est ce que j'appelle le principe historique, le principe historique. Quelque chose qu'un étudiant de la Bible apprend très tôt quand il commence à étudier la Bible, c'est combien il importe de recréer le cadre historique dans lequel le passage a été rédigé et écrit. Je sais que si vous avez été là tout au long de notre étude de 1 Corinthiens, nous avons à présent terminé le chapitre 13. Et si vous avez été là, alors vous savez que j'ai passé beaucoup de temps à reconstruire l'histoire. Si vous avez pris l'habitude de venir les dimanches soirs à notre étude vraiment passionnante de Zacharie, alors vous savez que soir après soir, tandis que nous parcourions cela, nous avons reconstruit l'histoire du passé : là où Israël se trouvait, ce qu'ils faisaient, de retour de la captivité, les voici, dehors, voulant que le mur soit construit. Et ensuite, tout commence à prendre du sens. Et je me bats depuis des années à dire que si un enseignant ou un étudiant de la Bible parvient à reconstruire fidèlement le contexte historique, on peut presque interpréter l'Ecriture en se contentant de la lire. Car, si vous comprenez la scène, elle s'interprète quasiment d'elle-même.

Vous savez, lorsque les livres du Nouveau Testament, par exemple, ont été envoyés, ils n'étaient pas accompagnés d'une interprétation. Pourquoi ? Parce que dans cette culture, à cette époque de l'histoire, au vu des problèmes existants et de la situation qui prévalait, ils pouvaient les lire et cela avait du sens. Nous devons, quant à nous, reconstruire cela, ce qui veut dire que nous devons faire un peu de géographie. Vous devez découvrir un certain nombre de choses. Vous ne comprendrez jamais les sept lettres aux églises de l'Apocalypse sans une compréhension de la géographie de chacune d'entre elles, vu qu'elles sont véritablement tissées dans la lettre. Vous devez étudier l'histoire. Que se passait-il sur le plan historique ? Qui dirigeait ? Qui était au pouvoir ? Qu'est-ce que c'était ? Que se passait-il? Quelles étaient les tensions dans la société ? A quoi ressemblait la culture ? Vous devez comprendre quelque chose au sujet des coutumes des gens. C'est pour cette raison qu'il y a des livres comme “Sketches of Jewish Social Life” de Edersheim (Croquis d’une Vie Sociale Juive) qui nous aident à comprendre les modes de vie juive pour pouvoir interpréter ce qui se passe. Le contexte historique a donc une importance vitale et nous devons disposer d'informations à ce sujet. Nous devons pouvoir nous en saisir et un dictionnaire biblique constitue un véritable atout dans la reconstruction du contexte historique ou une introduction à l'Ancien Testament ou une introduction au Nouveau Testament. Un quelconque de ces livres vous aidera à reconstruire ce contexte et de ce contexte découlera la signification. C'est pour cette raison qu'à l'université, j'ai pris une mineure en histoire, je me suis en effet dit que cela serait très important.

Un troisième principe est ce que j'appelle le principe de la grammaire. Le principe grammatical, étant donné que vous allez procéder à une interprétation littérale et étant donné que vous ferez ce qu'il faut sur le plan historique. Troisièmement, vous devez vous assurer de laisser la Bible dire ce qu'elle dit vraiment en termes de mots et de grammaire. Certains appellent cela, pour vous étudiants, la lexicographie et la syntaxe. Mais ce que cela signifie en réalité c'est que vous vous contentiez de traiter avec ce qui est réellement dit. Je veux dire que vous vous battez avec les mots. Combien de fois avons-nous eu à faire cela ? Reprendre un mot et ce que signifie ce mot et les diverses nuances de sa signification et l'importance de certaines prépositions, et que cela importe s'il est dit à l'intérieur, dans, près de ou avec. Ou que cela dise à cause de, ou à travers, et quels sont les antécédents de ceci et la connexion qui existe entre cette clause et cette phrase et ainsi de suite. Vous voyez, tout cela est nécessaire pour interpréter l'Ecriture. La grammaire ! On ne peut pas se contenter de sortir un truc de la Bible et lui faire dire quelque chose. Il faut dire, voici la séquence de ce qui est dit, et son unique sens dans cet ordre et permettre aux mots de dire ce que la parole dit.

Vous devez donc prendre le texte. Et les gens me disent souvent: “Que faites-vous en premier quand vous préparez un message?” La première chose que je fais consiste à étudier le texte pour savoir exactement quels en sont les mots adéquats, quels sont-ils en grec, quel est l'ordre de la phrase et quelle est la structure, ensuite quelle est la grammaire pour déterminer le complément d'objet direct, le complément d'objet indirect, le sujet, le prédicat, le modificateur, quel est l'adjectif, quelle est la phrase adverbiale, quelle est la clause conditionnelle. Tout cela pour parvenir à savoir exactement ce qui est dit. C'est la grammaire.

Le quatrième principe. Certains d'entre vous, sont en train de dire en ce moment: “Ah, vous savez, je ne suis pas tout à fait sûr que je serais en mesure d'étudier ma Bible.” Ne vous en inquiétez pas. Je vous donne seulement les principes fondamentaux. Vous n'êtes capables de les appliquer qu'à divers niveaux en fonction de votre ancienneté dans la foi et le Saint-Esprit vous rencontrera à votre niveau. Nous en parlerons dans une minute. Cependant, le quatrième point est ce que j'appelle le principe de synthèse. La synthèse. Ce que les anciens réformistes appelaient analogia Scriptura, ou l'analogie de l'Ecriture. Il s'agit du principe de la synthèse et cela veut dire qu'aucune portion de la Bible ne contredit une quelconque autre. Autrement dit, si un seul auteur a rédigé la Bible toute entière, alors elle devrait comporter une merveilleuse unité totale. Et si vous sortez quelque chose dans un passage qui ne cadre pas avec ce qui se trouve dans un autre passage, c'est que l'un des deux est mal interprétés, étant donné que le Saint-Esprit ne se contredit pas.

C'est pour cela qu'assez souvent, lorsque je vous enseigne, j'explique un passage, tout ce qui est dans un passage. Je vous indique les mots, le sens, la structure, ensuite je commence à vous amener à divers passages dans d'autres livres de la Bible pour vous montrer que cela tient dans l'analogie totale de l'Ecriture. L'image globale tient ensemble.

J.I. Packer dans son livre, “God Has Spoken” (Dieu a Parlé), dit et je cite : “La Bible apparaît comme un orchestre symphonique avec le Saint-Esprit comme Toscanini. Chacun des instrumentalistes a été amené de manière volontaire, spontanée, créative à jouer ses notes exactement comme le désire le grand chef d'orchestre. Bien qu'aucun d'entre eux ne puisse jamais entendre la musique dans son ensemble, le point de chacun ne devient pleinement clair que lorsqu'il est vu en relation avec tout le reste.” Fin de citation. C'est exactement ce que Pierre a écrit lorsqu'il a dit dans 1 Pierre 1:10. Ils regardaient dans l'Ecriture pour voir ce qu'ils étaient en train d'écrire parce que cela les surpassait. Même les auteurs de la Bible ne parvenaient pas à faire le lien. Cela fait donc que l'Ecriture doit se rattacher avec le reste de l'Ecriture.

C'est tout simplement cela. Vous voulez savoir ce que j'ai passé mon temps à faire ? Ces quatre choses. Tout d'abord, je lis la Bible et je vois ce qu'est son sens littéral. Par la suite, je reconstruis le contexte historique, puis, je traite avec la grammaire et ensuite j'essaie de la faire tenir dans l'image globale de l'Ecriture, l'image totale.

Et puis, il y a un autre élément. Vous pouvez en faire le numéro cinq. Un autre. Et c'est ce que j'appelle le principe pratique. La dernière chose que vous faites : appliquer cela, le principe pratique. Eh bien, à quel effet ? C'est la question que je pose toujours. C'est merveilleux mais quel rapport avec moi ? Et c'est à ce niveau que vous avez un large éventail de possibilités d'application à partir des principes de l'Ecriture. 2 Timothée 3:16 dit : “Toute Ecriture est inspirée de Dieu, et » quoi ? « utile ». Quelle portion de ceci est utile ? Tout. C'est utile pour instruire. Eh bien, il faut rendre cela pratique. Il faudrait amener cela à parler à l'homme ou la femme qui vit la vie que Dieu les a appelés à vivre maintenant, ici et maintenant. C'est donc vital. Vous ne pouvez pas vous contenter de faire une approche qui consiste à construire une tour d'ivoire là-haut, quelque part dans le brouillard. Vous devez le ramener à leur niveau.

C'est cela, braves gens. Tels sont les cinq éléments nécessaires à la construction d'une bonne leçon, cinq éléments pour construire un bon sermon, cinq éléments pour n'importe quelle étude biblique.

Et puis il y a encore un autre élément qui se trouve être le parapluie sous lequel tout le reste existe. Et je l'appelle le Saint-Esprit qui illumine, le Saint-Esprit qui éclaire. Vous savez, toutes ces choses dont je viens de vous parler mèneront à l'erreur sans le Saint-Esprit. Le savez-vous ? Absolument tout ! Pourquoi ? Parce qu'il est dit dans 1 Corinthiens 2:14, “Mais l'homme animal ne reçoit pas les choses de l'Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c'est spirituellement qu'on en juge." Et le même chapitre dit que seul le Saint-Esprit peut nous montrer la vérité. Le Saint-Esprit seul peut nous conduire dans la vérité. Et sans le Saint-Esprit, la Bible est cadenacée. Elle constitue un mystère. Mais quand l'Esprit de Dieu arrive, il y a l'illumination. Et l'illumination signifie tout simplement que vous comprenez ce qui a été écrit. Et écoutez, la seule personne qui soit en mesure de comprendre la Bible est un chrétien. Et j'irai un pas plus loin : l'unique personne qui puisse réellement comprendre la Bible est un chrétien qui mène une vie pure.

On ne peut pas s'aventurer à essayer d'étudier la Bible avec le péché dans sa vie. J'ai connu des chrétiens qui prétendaient faire des études bibliques alors qu'ils vivaient ouvertement dans le péché. Et chaque fois que je tombe dessus, je dis: “Vous ne vous attendez quand même pas à apprendre quoique ce soit, si? Je veux dire que vous n'avez pas de réceptacle adéquat pour recevoir des informations. Votre seau est couvert de votre péché. Il est plein de déchets.” La vérité rebondit tout simplement. Vous dites : “Où êtes-vous allés chercher cela ?” 1 Pierre chapitre 2, verset 1. “Rejetant donc toute malice et toute ruse, la dissimulation, l'envie, et toute médisance, désirez, comme des enfants nouveau-nés, le lait spirituel et pur, afin que par lui vous croissiez pour le salut." Et vous ne pouvez pas le désirer et véritablement croître par ce lait tant que vous ne vous débarrassez pas des déchets, vous voyez ? Le verset 1 vient avant le verset 2. C'est très simple. Ainsi donc, seul un croyant comprendra réellement la Bible et seul un croyant qui vit dans la pureté parviendra véritablement à en saisir la profondeur.

Mais je vais vous dire, c'est parce que le Saint-Esprit est là. Vous savez, j'ai lu plusieurs livres de mon époque et j'espère en lire davantage mais vous savez, très souvent quand je lis un livre, je ne comprends pas ce que je lis. Je suis comme le type qui se rend à Gaza, vous savez, cet homme que Philippe a rencontré, il y a plusieurs choses que je ne comprends pas. Et puis je vais continuer de lire le livre de quelqu'un et me dire: “Qu'est-ce qu'il dit ici? Je ne comprends pas ceci.” Et j'ai souvent souhaité : “Mince, j'aurais tellement voulu qu'il soit là pour que je lui pose la question.” Ne serait-il pas sympa si toutes les fois que vous achetiez un livre, vous aviez la possibilité de passer une semaine avec son auteur ? Pourriez-vous expliquer ? “Oh oui, bien sûr. Ne voyez-vous pas que ceci est très clair ? et bla bla bla.” Eh bien, vous voulez savoir quelque chose ? Le jour où ce livre est devenu votre propriété, Son auteur s'est mis à votre disposition non pas pour une semaine mais pour votre vie entière. N'est-ce pas merveilleux ? Vous n'êtes pas uniquement en possession de la parole écrite mais vous avez également, vivant en vous, l'enseignant de la vérité qui l'a écrite et c'est l'élément qui illumine. Maintenant, cela ne veut pas dire que vous pouvez vous installer dans un coin et dire : “Je suis prêt pour ma leçon”, et puis Il vient et la fait tomber sur vous. Il faut équilibrer le ministère d'enseignement du Saint-Esprit et la diligence qui est requise dans Timothée, n'est-ce pas ? “Efforce-toi de te présenter devant Dieu en homme qui a fait ses preuves » (Semeur) ou montre-toi diligent. Dispense droitement. Il n'illuminera que ce que tu auras étudié diligemment. Pinnock dit: “Invoquer le Saint-Esprit en dehors de l'Ecriture constitue un fanatisme dérivé du christianisme.” Vous ne pouvez pas vous contenter d'invoquer le Saint-Esprit et espérer recevoir un enseignement de Lui. Manquer de s'appuyer sur l'Ecriture se trouve en deçà du standard chrétien. C'est une certaine forme de fanatisme.

D'un autre côté, Pinnock dit: « Invoquer l'Ecriture sans une dépendance totale au Saint-Esprit constitue de la présomption. » Ne supposez pas que vous êtes assez intelligents pour comprendre l'Ecriture sans l'aide du Saint-Esprit. Et j'ai bien peur, malheureusement, que le charismatisme soit souvent une forme de mysticisme dérivant du christianisme puisqu'ils mettent apparemment au même pied d'égalité la révélation, l'inspiration, l'illumination et amènent cela à se produire dans un grand tas tandis qu'ils ouvrent leur Bible et que le Saint-Esprit leur dit ce que cela signifie. Tels sont les principes.

Bien. La semaine dernière, nous avons considéré le point numéro un : Pourquoi il est important de faire une bonne interprétation. Nous vous avons maintenant donné le point numéro deux : quels sont les principes ? A présent, je veux vous donner le numéro trois : quelques exemples de ce qui se passe lorsqu'on applique ou qu'on manque d'appliquer les principes. Et j'en ai plusieurs, mais je vais en sauter pas mal parce que je ne veux aborder que ceux que j'ai mentionnés au tout début et je vous indiquerai le reste la semaine prochaine.

Nous avons démarré au début avec Matthieu, chapitre 12. Voyons cela. La première chose que nous avons vue dans le livre que les Hunter ont écrit est que quiconque dénigre les langues dans le mouvement charismatique des temps modernes est susceptible de se rendre coupable de l'impardonnable péché de blasphème contre le Saint-Esprit. Est-ce bien ce que dit ce texte ? Ce texte dit-il que si l'on tente d'évaluer le mouvement charismatique à la lumière de la Bible, on commet le péché impardonnable ? Dit-il que si on attribue un quelconque parler en langues à Satan, on commet le péché impardonnable ? Voyons ce qui est dit.

Le verset 24 de Matthieu 12, et nous tenterons d'appliquer certains des principes ici pour vous montrer. “Les pharisiens, ayant entendu cela ", c'est-à-dire, qu'ils ont appris que Christ avait chassé des démons au verset 22, Il l'avait fait, Christ avait chassé ces démons. « Les pharisiens, ayant entendu cela, dirent : Cet homme ne chasse les démons que par Béelzébul, le prince des démons. " Ce n'est qu'un autre terme pour signifier Satan. « Il chasse les démons par la puissance de Satan. » C'est ce qu'ils ont dit.

Maintenant, j'aimerais que vous voyiez quelque chose. La première chose que nous devons faire c'est travailler avec le sens littéral. Le sens littéral est : Il chasse les démons par le prince des démons, Satan. Oh oui, c'est simple. Nous devons ensuite examiner l'histoire. Que se passe-t-il ici sur le plan historique ? Prenons le principe historique et appliquons-le quelque peu. Tout d'abord, ce que nous apprenons c'est que Jésus est dans les parages depuis trois ans. Et tout au long de ces trois années, il a de manière explicite et répétitive à plusieurs douzaines d'occasions, littéralement parlant, rendu évident pour eux sans contestation, qu'Il est Dieu. Miracle après miracle après miracle, pourtant, ils ne sont même pas comptés. Je veux dire qu'il y en a tellement qu'à la fin de l'Evangile de Jean, il est dit: “Jésus a fait encore beaucoup d'autres choses; si on les écrivait en détail, je ne pense pas que le monde même pût contenir les livres qu'on écrirait. » Ce qui fait donc qu'il n'est même pas possible de commencer à décrire les manières par lesquelles ces Pharisiens ont vu Jésus leur prouver qu'Il était Dieu. Encore et encore et encore et encore. Et une autre manière était par le pouvoir qu'Il avait sur Satan.

Cependant, tandis qu'ils auraient dû être ici à dire : “Il est Dieu”, ils se trouvaient à 180 degrés en train d'affirmer qu'Il agissait par la puissance de Satan. Remarquez qu'ils avaient tiré les conclusions contraires. Le voyez-vous ? Le contraire ! Non pas à mi-chemin quelque part ici mais à l'opposé. Ils n'ont pas dit : “Oh c'est vraiment quelqu'un de bien, qui sait?” Non ! “Il est du diable.” le contraire ! Ils avaient donc conclu que Christ avait fait ce qu'Il avait fait sous la puissance satanique.

A présent, si nous devions adopter le principe de la synthèse, nous découvririons tout simplement en considérant le baptême de Jésus-Christ, que Jésus a fait ce qu'Il a fait par la puissance du Saint-Esprit, vous vous en rappelez ? Le Saint-Esprit était descendu sur Christ. Avant cela, Il n'avait fait aucun miracle. Le saviez-vous ? Oh, oui ! Jean 2, après Son baptême, Il s'est rendu à Cana et a transformé l'eau en vin et le texte dit : “Tel fut, à Cana en Galilée, le premier des miracles que fit Jésus.” Il n'en avait jamais fait avant. En dépit de ce que les gens ont dit au fil des âges, à savoir que Jésus allait çà et là réparant de petites ailes cassées des oiseaux lorsqu'Il était enfant, il n'en est rien. Il est possible qu'Il ait réparé leurs ailes mais Il a probablement dû se servir d'un bâton pour y arriver. Ce n'est pas arrivé avant le début de Son ministère, ce n'est que lorsque le Père L'a accrédité, que l'Esprit est venu, qu'Il a commencé Ses miracles. Et à partir de ce moment, Il a commencé à prouver qui Il était. Mais c'était par la puissance de l'Esprit, d'une certaine manière merveilleuse, le Fils connecté à l'Esprit, Lui-même connecté au Père, ils l'ont fait ensemble. Et cependant, le Fils attribue Son ministère au Saint-Esprit.

La raison pour laquelle l'Esprit est descendu sur Lui, a dit Esaïe, c'est pour qu'Il prêche et accomplisse des prodiges. Il en est de même de l'Esprit. Il a donc fait ce qu'Il a fait, non pas par Satan mais par qui ? Le Saint-Esprit ! Mais, au lieu de conclure le Saint-Esprit, ils ont tiré la conclusion contraire. Eh bien, Jésus leur répond. Vous voyez maintenant comment l'histoire et l'analogie de l'Ecriture parviennent à donner du sens ? Nous allons à présent au verset 25. “Comme Jésus connaissait leurs pensées, il leur dit : Tout royaume divisé contre lui-même est dévasté, et toute ville ou maison divisée contre elle-même ne peut subsister. Si Satan chasse Satan, il est divisé contre lui-même; comment donc son royaume subsistera-t-il ?" Vous pouvez vous arrêter là. Il dit, c'est la réponse la plus stupide que je n’aie jamais entendue. Si donc je chasse Satan par Satan, que pensez-vous que Satan se fait à lui-même ? Il est en train de détruire son propre royaume. Mais, voyez-vous, le point est ceci : leur haine pour Christ s'était complètement emparée de leur logique. Ce qui fait que le rationnel avait disparu. Mais Jésus dit : c'est ridicule !

Sautez à présent plus bas au verset 31. “C'est pourquoi je vous dis : Tout péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes, mais le blasphème contre l'Esprit ne sera point pardonné." Écoutez-moi maintenant. Que dit-Il ici ? Est-Il en train de dire que si nous prononçons une parole contre le mouvement charismatique, nous avons commis ce péché ? Non ! Il faut saisir le contexte. Il faut connaître l'histoire. « Tout péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes » Une personne non régénérée peut être pardonnée de tout, absolument tout. Cependant, un blasphème continue contre le Saint-Esprit ne sera pas pardonné. Tôt ou tard, pour pouvoir être pardonné, écoutez ceci. Tôt ou tard, pour pouvoir être pardonnée, toute personne devra arrêter de blasphémer contre le Saint-Esprit, d'accord ? Parce que c'est le Saint-Esprit, Jean 16, qui convainc du péché, de justice et de jugement. Il faut naître de l'Esprit. C'est l'Esprit qui est l'agence de régénération de la Trinité. Et parfois, l'homme doit cesser de blasphémer contre l'Esprit pour parvenir au salut. Ne voyez-vous pas ?

Ainsi, si quelqu'un continue de blasphémer contre le Saint-Esprit, il n'y a pas moyen pour lui de devenir chrétien. Le pardon ne peut pas être accordé à une personne qui agit ainsi. Mais il y a beaucoup plus que cela ici. Ce n'est qu'une possibilité d'interprétation. Laissez-moi vous montrer le verset 32. “Quiconque parlera contre le Fils de l'homme, il lui sera pardonné ; mais quiconque parlera contre le Saint-Esprit, il ne lui sera pardonné ni dans ce siècle ni dans le siècle à venir." Remarquez à présent qu'il vous est possible de prononcer une parole contre le Fils de l'homme. Le Fils de l'homme constitue le nom humain de Jésus, d'accord ? Quel était Son nom divin ? Fils de Dieu. Son nom humain, Fils de l'homme. Vous pourriez vous permettre des choses pas très gentilles au sujet de Son humanité. Vous pourriez vous interroger sur Son apparence, ou la manière dont Il agissait ou Ses manières, ou quelque chose de ce genre. Vous pourriez avoir quelque chose à dire sur Son humanité. Cependant, si vous attribuez Ses œuvres qui sont accomplies par le Saint-Esprit à Satan, il n'y aura aucune possibilité de salut pour vous. Comprenez-vous ? C'est tout ce qu'Il dit. Si, lorsque vous avez toutes les preuves et toutes les informations et toutes les révélations au sujet du Christ, et miracle après miracle, et prodige après prodige, Il déclare à ces Pharisiens, “Vous avez tout eu et pourtant votre conclusion c'est qu'Il est satanique. Votre cas est désespéré.”

Il n'y a pas d'espoir pour vous parce que vous avez eu le summum de la révélation. C'est le maximum que Dieu puisse donner en terme de révélation. Que pouvait-Il faire de plus qu'envoyer Jésus dans le monde en tant que Dieu ? Que pouvait-Il faire de plus que de Lui laisser trois ans ? Que pouvait-Il faire d'autre que de Lui accorder d'accomplir miracles après miracle après miracle ; de Lui donner de faire un enseignement après un autre. Et si votre conclusion c'est qu'Il est satanique bien qu'Il ait fait tout cela par le Saint-Esprit, c'est que vous avez renié le Saint-Esprit. Vous avez attribué cela à Satan. Vous êtes désespérants. C'est ce qu'Il dit. Vous voyez donc que le sujet abordé ici n'a aucun rapport avec les langues, le mouvement charismatique ou ce que vous dites aujourd'hui pour essayer d'évaluer ce mouvement à la lumière de la Bible. Cela est complètement étranger à toute la question.

J'ajouterai une remarque. La fin du verset 32. “Mais quiconque parlera contre le Saint-Esprit, il ne lui sera pardonné ni dans ce siècle ni dans le siècle à venir." Maintenant, de quel âge parles-tu ? Que dit le Seigneur ? Eh bien, quel siècle était-ce lorsqu'Il a déclaré ces choses ? Ce n'était pas le siècle de l'église. Quand est-ce que l'église a commencé ? La Pentecôte dans Actes 2. Il s'agit du siècle pendant lequel Jésus était sur terre, n'est-ce pas? Dans cette période de temps. Il s'agit donc d'un péché propre à la période de temps pendant laquelle Jésus est sur terre, lorsqu'Il est ici, occupé à faire des signes, et là à faire des prodiges, et là à faire des merveilles et là à accomplir des miracles. C'est le summum. “Ni dans ce siècle, ni dans le siècle à venir.” Maintenant, qu'est-ce que chaque juif considérait comme le siècle à venir ? Le royaume, le puissant royaume. Les juifs n'ont pas vu le siècle de l'église. Les juifs n'avaient pas la moindre notion du mystère de l'église, ainsi donc, un juif regarde au royaume, le futur. Et écoutez, pendant le royaume, qui règne sur terre? Le Christ ! Il est à nouveau là. Vous voyez, ce péché ne pouvait être commis que pendant que Christ est sur terre. Il ne se trouve sur terre qu'à deux reprises : une fois pendant les évangiles et une autre fois pendant les royaumes. C'est cela, ce siècle et le siècle à venir.

Vous voyez, le dernier principe qui vient juste d'être appliqué est la grammaire. Nous avons étudié ce que cela signifiait. Nous l'avons analysé par rapport à d'autres passages de l'Ecriture qui parlent du siècle à venir comme Hébreux 6, les puissances du siècle futur, et nous savons que cela signifie le royaume. Maintenant, en mettant les principes d'interprétation ensemble, on se rend compte qu'il s'agit d'un péché qui ne pouvait se commettre que lorsque Jésus était là. Il ne pouvait être commis qu'alors et ne pourra se commettre que pendant le règne du millénaire. Cela ne s'applique pas à nous aujourd'hui. J'ajouterai cependant, vous dites : “John, qu'en est-il de la mise en pratique ? Qu'est-ce que cela nous dit ?” Cela nous dit ceci, même aujourd'hui, si quelqu'un rejette Jésus-Christ et rejette l'invitation et l'appel du Saint-Esprit, il ne sera jamais pardonné, d'accord ? Ce n'est qu'une vérité générale. Mais voyez-vous, si vous allez directement à cela et l'interprétez correctement, vous ne pouvez pas vous servir de ce verset pour défendre le fait que les langues sont une bonne chose et que refuser les langues revient à renier le Saint-Esprit.

L'autre verset qu'ils utilisent est Hébreux 13:8. Regardons cela. Allons-y rapidement. Hébreux 13:8, je passais un si bon moment que j'ai oublié. “Jésus-Christ est le même hier, aujourd'hui, et éternellement. » Et ils disent que tout ce qu'Il a accompli à l'époque, Il le fait encore aujourd'hui et qu'Il ne peut pas changer et rien ne change et tout continue. La révélation se poursuit et les langues continuent et les guérisons continuent encore et encore et tout continue. Et cela doit être ainsi et ils disent que réfuter cela revient à renier Son caractère. Écoutez, cela n'a aucun sens. Il est d'abord dit : Jésus-Christ est le même hier. Et il parle d'hier. Eh bien, écoutez, Il était, était-Il le Christ qui a vécu dans un corps humain à Galilée à l'époque de l'Ancien Testament ? Non, Il est l'ange de l'Eternel. Au fait, qu'était-Il avant l'Ancien Testament? Il était la seconde personne de la Trinité au ciel.

Eh bien, qu'en est-il d'hier? Qu'en est-il de demain? Eh bien, écoutez, lorsqu'Il est venu sur terre la première fois, Il est venu dans l'humiliation. Quand Il viendra la seconde fois, ce ne sera pas pareil. Il viendra dans la gloire. Il est venu en tant que serviteur souffrant la première fois. Il viendra en roi exalté la prochaine fois. Vous voyez, il est question de circonstances. Il est question de Son caractère éternel, qui ne change pas. Par contre la manière dont cela se manifeste diffère. Nous n'offrons plus de sacrifice. Nous ne tuons plus d'animaux alors que cela se faisait avant. Et s'ils disent que tous les dons doivent se poursuivre parce que Jésus est le même hier, aujourd'hui et éternellement, alors comment se fait-il que les langues, la prophétie et la connaissance doivent cesser s'Il est le même éternellement? Et c'est ce qu'Il dit. Vous voyez, ça ne le fait tout simplement pas. Il faut dispenser droitement la parole.

Revenons à Marc 16 une minute. Marc 16. Tout d'abord, je n'ai aucune envie de me lancer dans un grand débat à ce sujet, cependant il existe plusieurs arguments textuels pour déterminer si Marc 16 est actuel ou non. Dans tous les manuscrits fiables que nous avons, absolument tous sans exception, les versets 9 à 20 n'apparaissent pas. Ils n'apparaissent pas avant le Ve siècle après Jésus-Christ. Sinaiticus et Vaticanus sont les manuscrits anciens les plus importants et aucun d'entre eux n'a cette partie. Et il y a des multitudes de manuscrits grecs dont nous disposons, il y en a littéralement des centaines. Avant le Ve siècle, aucun n'entre eux n'a ce passage. Il y a donc une décision sur le fait qu'il s'agit probablement de quelque chose qui a été ajouté par un scribe du Vème siècle pour une raison inconnue, les versets 9 à 20. Et par ailleurs, il y a également entre huit et une douzaine de termes employés dans cette fin que Marc n'a utilisés nulle part ailleurs et qui sont étrangers à son vocabulaire. Il est donc possible que cela ait été rajouté. Mais supposons, du fait que nous n'avons pas vraiment de preuves pour l'affirmer et que nous ne voulons rien écarter qui ne doive l'être. Supposons donc que ce passage doive être là où il est, et voyons ce qu'ils vont en dire. D'accord ? Verset 15, “Puis il leur dit : Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création.” C'est bien. Nous retrouvons cela dans les autres Evangiles, et c'est toujours à ce niveau que ça s'arrête dans les autres Evangiles. Il n'y a rien en plus, tandis qu'ici il y a autre chose. “Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné. Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom, ils chasseront les démons; ils parleront de nouvelles langues; ils saisiront des serpents; s'ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal; ils imposeront les mains aux malades, et les malades, seront guéris.”

Maintenant, pour les personnes qui sont sauvées, il dit qu'il y aura des signes qui suivront. Observez à présent. Cinq choses merveilleuses, étonnantes: chasser des démons, parler en langues, saisir des serpents, boire du poison, et imposer les mains et guérir les malades. Cependant, les charismatiques disent, “Vous voyez ? Ceci doit suivre ceux qui croient.” L'interprétation qu'ils en font c'est que ceux qui croient signifie tous les chrétiens, de tous les temps, à travers tous les siècles puisque Jésus-Christ est le même hier, aujourd'hui et éternellement. Ce qui fait que cela est vrai en tout temps. Eh bien, ma première question est celle-ci: Numéro un, tous les chrétiens de tous les temps chassent-ils des démons ? Parlent-ils tous en langues ? Saisissent-ils tous des serpents ? Et boivent-ils tous du poison en toute sécurité ? Et peuvent-ils faire de l'imposition de mains à tout moment et obtenir que tous les malades guérissent ? Vous voyez, il s'agit là encore du principe historique. Ça ne suit pas, n'est-ce pas?

Vous savez, c'est triste à dire, mais il y a des tas de personnes charismatiques qui sont malades. Beaucoup de personnes charismatiques qui ont dans leur famille des personnes qui meurent de cancer. Ils ne semblent pas capables de faire fonctionner ce verset. Et vous savez, il y a eu au fil des siècles, des chrétiens qui sont morts de poison ou suite à une morsure de serpent. C'est exact. Et vous savez, ce qu'ils disent, mais le problème c'est que, voici ce que disent les Hunter, le problème c'est que vous devez vous soumettre, vous devez vous abandonner à la seigneurie du Christ, et vous prosterner devant Lui en soumission, et demander ces choses. Vous voulez savoir quelque chose? Où est-ce que cela est dit ? Où est-ce que cela est dit ? Il est dit : “Voici les signes qui accompagneront ceux qui auront cru, boom, boom, boom, boom.” Quelles sont les conditions ? Quelles sont les conditions? Ceux qui quoi ? Croient, c'est ça ! C'est l'unique condition. Il n'est pas demandé de s'abandonner, de se soumettre, de rechercher cela, de le demander, de le quémander. Il n'est rien dit de tel.

Vous dites : “Eh bien, si cela ne s'applique pas à la totalité de l'église, alors qu'est-ce que cela signifie ?” Eh bien, bien-aimés, cela s'est vérifié avec un groupe de personnes. Et vous savez qui ? La communauté apostolique ! C'est avec eux que cela s'est vérifié. Ils ont fait ces choses. La seule chose dont nous ne sachions pas avec certitude s'ils l'ont faite c'est boire du poison mortel. C’est peut-être aussi arrivé. Mais ce n'est certainement pas arrivé après l'ère apostolique et cela ne constitue assurément pas une norme aujourd'hui. Et nous avons lu il n'y a pas trop longtemps au sujet de certaines personnes à l'Est qui ont pensé pouvoir continuer à saisir des serpents et elles sont mortes.

Mais, voyez-vous, si vous attribuez cela aux apôtres, vous pouvez en effet prouver que cela s'est effectivement produit. Ils ont effectivement chassé des démons. Ils ont effectivement parlé de nouvelles langues. Ils l'ont fait. Paul, vous vous en souvenez, a été mordu, et il a secoué le serpent dans le feu. Ces choses peuvent être revendiquées dans un certain sens dans la communauté apostolique, mais non à travers l'histoire de l'église. Et c'est grotesque de faire croire aux gens qu'ils ont des pouvoirs parce que c'est une chose frustrante que de réaliser que la raison pour laquelle quelqu'un de votre famille ne peut pas guérir c'est parce que vous n'êtes pas suffisamment spirituel pour réclamer ce que vous avez. Quel piège de culpabilité cela constitue.

Et la dernière Ecriture, je vous ai dit que la première qu'ils ont employée était 1 Pierre 2:24 et j'aimerais la mentionner. Ils disent que 1 Pierre 2:24 signifie que nous sommes guéris dans l'expiation étant donné qu’à la fin du verset, eh bien, le verset tout entier dit : “lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris. » Et ils disent, voyez-vous, que la guérison se trouve dans l'expiation.

A présent, bien-aimés, il y a juste un simple test ici. Nous pourrions vous en donner plusieurs mais examinons-en un pour commencer. Que veut dire être guéri dans ce verset ? Parle-t-il de la guérison physique ? La guérison spirituelle ? Voyez-vous la guérison physique quelque part ici ? Il n'y en a nulle part. Lorsqu'Il est mort sur la croix, Il a porté nos quoi ? Nos péchés, dans Son corps. Afin que nous vivions pour la justice, et non la santé. Vous voulez savoir quelque chose ? Nos âmes ont été rachetées mais ce n'est pas le cas de notre corps. Romains 8:23 dit : “Nous aussi nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l'adoption, la rédemption de notre corps." N'est-ce pas ? Et le mien soupire tout le temps, plus qu'il ne l'a encore jamais fait. C'est vrai, nos corps ne sont pas rachetés. Vous voyez, Esaïe 53:5, c'est là où il est dit : « Et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris » mais ce n'est pas ce dont parle Esaïe. Il était question de la guérison dont Israël avait besoin. Et si vous lisez Esaïe 1, c'est clair. Vous retournez une fois de plus au principe de la synthèse. Esaïe 1 dit : « Vous êtes malades de péché ». Il y a de la pourriture. Il n'y a aucune santé dans vos os. Vous êtes pollués par le péché. Et puis revient le chapitre 53 qui dit : « Mais par ses meurtrissures, vous aurez la guérison. » Et c'est de la guérison du péché dont il parle. Pas de la guérison physique.

Et lorsqu'il est dit qu'Il a porté nos maladies, il est question des maladies de nos âmes. Dans Matthieu 18, il est fait allusion au fait qu'Il a, dans un certain sens, porté nos maladies. Et ce que cela signifie c'est que c'est par la compassion de Son cœur. Et cela est clarifié dans Hébreux 4:15 où il est dit qu'Il est le souverain-Sacrificateur qui peut être touché par nos faiblesses ou avoir compassion de nos infirmités. Il ne contracte pas nos maladies. Il compatit avec la douleur que nous ressentons en elles.

Et vous remarquerez une autre chose dans 1 Pierre 2:24. Observez ceci. “Lui par les meurtrissures duquel vous" quoi ? « avez été guéris. » (Semeur). Le passé composé qui pointe directement en arrière vers la croix ! C'est là-bas sur la croix que vous avez été guéris, et cela doit signifier le salut. Il n'est pas dit : par les meurtrissures duquel vous recevrez continuellement la guérison. Et à ce niveau, vous entrez directement dans le principe de la grammaire et du temps employé. Vous voyez, vous prenez ces principes, vous les appliquez, et ce que vous sortez de là ne peut tout simplement pas tenir face à certaines revendications.

Très bien, prions. Père, nous venons juste de couvrir certaines choses ce matin qui sont tellement importantes. Pas tant pour traiter avec ce mouvement spécifique mais plutôt dans la manière d'aborder Ton Ecriture – Ta parole – et fais de nous des étudiants fidèles, Père, au nom de Jésus. Amen.

FIN

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