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Veuillez jeter un coup d’œil avec moi dans Matthieu chapitre 9. Matthieu, chapitre 9. Nous continuons notre étude des versets 18 à 26. Matthieu 9, du verset 18 au verset 26 et nous avons intitulé cette section : « Le Pouvoir de Jésus sur la Mort. » Rien n’est plus merveilleux pour nous que de savoir que Christ a vaincu la mort. L’auteur de l’épître aux Hébreux nous dit que Jésus est venu pour « détruire celui qui avait le pouvoir sur la mort, » et par conséquent pour : « libérer tous ceux que la peur de la mort retenait leur vie durant dans l’esclavage. » Hébreux 2 :15. En d’autres termes, l’auteur dit que les hommes vivent leurs vies entières étant sous l’esclavage de la peur de la mort, mais Christ est venu pour les délivrer de cette peur. La mort est le spectre qui hante la vie de chaque personne. Plus vous vivez, plus inévitable elle devient dans l’avenir. Savoir que Christ l’a vaincue est la joie ultime. La plus part des gens n’ont pas cette connaissance et vivent dans la peur de la mort.

Je suppose que de toute ma vie, l’homme qui paraissait avoir plus de charisme, l’homme qui à travers tout le spectre de style de vie et de la religion du monde, à travers la démonstration de popularité, des médias et de toutes ces choses, l’homme qui se distingue comme l’homme, du moins de mon vivant, dont le monde pensait avoir plus de charisme était Mahatma Gandhi. Il Paraissait être en paix. Il paraissait jouir de la tranquillité absolue de l’âme. Il semblait ne rien savoir de la peur. Quinze ans avant la mort de Gandhi, il écrivit ceci : « Je dois vous dire en toute humilité que selon la connaissance que j’ai de cette religion, l’Hindouisme satisfait entièrement mon âme. Il remplit mon être entier et je trouve une consolation dans la Bhagavad les Upanishads, qui manque même dans le Sermon sur la Montagne. » Totalement en paix, totalement confortable avec son Hindouisme. Peu de temps avant sa mort, il écrivit ceci : « Mes jours sont comptés. Je ne pense pas pouvoir vivre très longtemps, peut-être un an ou un peu plus. Pour la première fois en 50 ans, je me retrouve dans le marais du désespoir. » Note : c’était intéressant ; il doit avoir lu Le voyage du pèlerin. Puis il dit ceci : « Tout ce qui me concerne est ténébreux et je prie désespérément pour la lumière. » Même Mahatma Gandhi, qui semblait avoir tout le charisme, vit cela se déliter, lorsqu’il commença à faire face à l’inévitabilité de la mort.

Les gens commettent des idioties, lorsqu’ils pensent à la mort, à cause de la peur. J’ai lu l’histoire d’un horloger Turc qui avait pris la décision de se construire une tombe spéciale avec une fenêtre de 20 centimètres au-dessus, et il planifia d’installer un bouton à pression électrique, une alarme à l’intérieur de la tombe ; parce que s’il arrivait qu’il soit enterré vivant par erreur, il pouvait appuyer sur le bouton et alerter la salle de garde du cimetière. Il avait aussi planifié d’avoir une ampoule électrique à l’intérieur et il donna des instructions aux personnes qui l’enterreraient de laisser l’ampoule allumée pendant sept jours. Après les sept jours, ils devaient revenir et s’il était vraiment mort, ils pouvaient alors l’éteindre. Au Brésil, un architecte a conçu un cimetière gratte-ciel de 39 étages. Il y a beaucoup de gratte-ciels au Brésil. La plus-part d’entre eux ont des personnes qui vivent à l’intérieur. Mais celui-ci aura la capacité d’accueillir 147 000 corps. Il a un héliport pour permettre un transport rapide des corps. Il y aura deux églises, 21 chapelles et des lits confortables pour les amis en deuil. Il y aura aussi de la musique reposante et sobre en fond sonore 24 heures sur 24. Ceci pour palier au grand problème d’enterrement dans les zones très peuplées du Brésil.

Vous savez que la Grande Bretagne est le premier pays au monde où il y a plus d’incinération que d’enterrement. Ils font face au problème de manque d’espace pour enterrer les morts. Au Japon les tombes sont tellement peuplées que vous ne pouvez être assurés ou avoir la garantie d’obtenir une tombe que si vous faites partie de la famille impériale. La Russie a le plus grand cimetière du monde. Elle a un cimetière qui contient 500.000 corps. Ils viennent de construire un mausolée à San Diego. Dans ce seul mausolée, ils ont de la place pour 70.000 corps ; ils ont un jardin du côté adjacent ; et dans ce jardin se trouve une réplique de la tombe du jardin de Jérusalem, où ils croient que Jésus serait ressuscité ; et cette réplique sera tout le long du mausolée. Elle sera vide, et la porte restera toujours ouverte, pour que vous soyez visuellement informé que la tombe de Jésus est vide ; et le message insinue que ces autres tombes, dans lesquelles reposent ceux qui Le connaissent, seront aussi vides un jour.

Néanmoins, la terre est variolée de tombes. Elles descendent, elles montent. Elles sont partout. La mort s’annonce à l’horizon de la vie de chaque individu. Que c’est merveilleux de réaliser que Jésus est venu pour vaincre la mort. Si vous jetez un coup d’œil dans Jean, chapitre 5, cela serait peut-être le meilleur endroit pour se focaliser dessus, bien que nous pouvons parler de plusieurs passages. Ecoutez seulement plusieurs versets tirés de Jean 5. Verset 21 : « En effet, tout comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, le Fils aussi donne la vie à qui Il veut. » Verset 24: « En vérité, en vérité, Je vous le dis, celui qui écoute Ma parole et qui croit à Celui qui M'a envoyé a la vie éternelle ; il ne vient pas en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. » Verset 26: « En effet, tout comme le Père a la vie en Lui-même, ainsi Il a donné au Fils d'avoir la vie en Lui-même. » Au chapitre 11 Il dit : « C’est Moi qui suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en Moi vivra, même s'il meurt ; et toute personne qui vit et croit en Moi ne mourra jamais. » En d’autres termes Jésus affirmait avoir le pouvoir sur la mort. Il dit : «  Le père a le pouvoir sur la mort et Il M’a donné le pouvoir sur la mort. Il a aussi dit : « Parce que je vis, vous vivrez aussi. »

Or, l’œuvre du Messie était de vaincre la mort, d’ôter la peur de la mort. Comme l’apôtre Paul a dit dans 1 Corinthiens 15 : le Messie devait venir pour ôter l’aiguillon de la mort, pour extraire la victoire de la tombe. En fin de compte, le Messie établira un état éternel, nous dit Apocalypse 21 :4 : où « il n’y aura plus de mort. » Le Messie vaincra la mort. Si c’est vrai, alors toute personne qui affirme être le Messie, devrait démontrer son pouvoir sur la mort, n’est-ce pas ? Regardez avec moi Matthieu 11, verset 5. Jean Baptiste se posait la question de savoir si Jésus était vraiment le Messie, le Fils de David, Celui qui avait été promis ; et ainsi Jean envoya quelques uns de ses disciples pour s’enquérir. Et au verset 3 de Matthieu 11, les disciples vinrent et demandèrent : «Es-Tu Celui qui doit venir ou devons-nous en attendre un autre ? » Es-Tu le Messie? Es-Tu Celui qui avait été promis ? Es-Tu Celui que Jean a annoncé ? « Jésus leur répondit : « Allez rapporter à Jean ce que vous entendez et ce que vous voyez. [Et qu’est-ce ?] Les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts [Font quoi ?] ressuscitent et la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres. Les titres de compétence messianiques ; c’est ainsi que nous savons qu’Il est le Roi.

Matthieu aimerait que nous le comprenions, c’est pourquoi aux chapitres 8 et 9 Matthieu présente le pouvoir miraculeux du Messie. Il nous montre que Jésus avait le pouvoir sur la maladie au chapitre 8, les versets 1 à 17. Il nous a montré qu’Il avait le pouvoir sur les désordres, physiques, spirituels et moraux, au chapitre 8, du verset 23 jusqu’au chapitre 9, verset 17. Et maintenant au chapitre 9 :18 - 35, il nous montre qu’Il a le pouvoir sur la mort. La maladie, le désordre et la mort. Il peut donner la vue aux aveugles. Il peut donner l’ouïe aux sourds. Il peut faire parler les muets et Il peut ressusciter les morts ; et c’est là que se trouvent les titres de compétences du Messie. Il peut faire en guise d’aperçu, ce qu’Il fera dans Son royaume et à travers l’éternité.

Nous nous focalisons maintenant dans notre texte, commençant au verset 18 sur Son pouvoir sur la mort, le dernier ennemi, et il y a trois miracles ici. Le premier c’est la résurrection d’une fille morte. Le deuxième c’est qu’Il donne la vue aux yeux aveugles et le troisième, Il donne une voix à un muet. Dans un certain sens, ils illustrent tous Son pouvoir sur la mort. Dans un cas, Il donne la voix à une voix morte ; dans un autre, Il donne la vue aux yeux morts. Et ce faisant, non seulement Il peut ressusciter les parties du corps de la mort, mais aussi le corps entier de la mort en ressuscitant cette petite fille de la mort. Or, comme nous l’avons dit, il y a de cela deux semaines, lorsque nous avons commencé notre étude des versets 18 à 26 nous ne voulons pas nous focaliser seulement sur le miracle de la résurrection, mais nous voulons regarder Jésus, parce que nous allons apprendre maintenant comment Il opérait avec les gens. Nous ne voyons pas seulement les facteurs inclus dans Son pouvoir en tant que Dieu manifesté, mais nous voyons aussi la tendresse de Son œuvre avec les gens et cela devient de plus en plus clair en parcourant le passage.

Faisons maintenant brièvement le point sur la façon dont Jésus traitait les gens et c’est le plan que nous voulons suivre. Tout d’abord Jésus était accessible. Verset 18, regardez comment il commence : « Tandis qu'Il leur adressait ces paroles. » Arrêtez-vous là. Vous vous souvenez que la dernière fois nous avions soulevé le fait que Jésus était occupé dans une conversation avec les Pharisiens, les disciples de Jean Baptiste. Partout où Il allait, il y avait une foule de gens qui L’entourait. Toujours au milieu d’une foule, toujours entouré de gens ; nous voyons ceci tout au long du livre de Matthieu. Vous commencez au chapitre 4 par exemple au verset 25, il est écrit : « De grandes foules Le suivirent. » Et vous pouvez parcourir jusqu’au chapitre 12, verset 15: « Une grande foule Le suivit. » Et vous pouvez aller jusqu’au chapitre 19 et seulement le deuxième verset, il est écrit : « De grandes foules Le suivirent. » Et au chapitre 20, verset 29 « Une grande foule suivit Jésus. » Et au chapitre 21, verset 8 une grande foule Le suivit.

En d’autres termes, Sa vie entière était accessible aux gens : posant des questions, subvenant aux besoins, prêchant, enseignant, guérissant, chassant les démons. C’est un principe merveilleux, les amis. Dieu est accessible. Il est là. Il peut être trouvé. Il peut être cherché. Il n’est pas le dieu des païens. Il n’est pas le dieu que ses adeptes ne peuvent trouver et le dieu des gens de l’Ancien Testament à qui le prophète avait dit : « Criez à haute voix ! Puisqu'il est dieu, il doit être en train de penser à quelque chose, ou bien il est occupé, ou encore en voyage. Peut-être même qu'il dort et qu’il va se réveiller ». Notre Dieu n’est pas ainsi. Quand Jésus vint dans le monde, Il était Dieu incarné, Dieu devint accessible.

Deuxièmement, Il n’était pas seulement accessible, Il était disponible ; et nous passons de la foule à l’individu au verset 18. Il est écrit : « Un chef arriva. » Un homme de la foule: et plus loin au verset 20 : « C'est alors qu'une femme. » De toute une masse de personnes, la focalisation est faite sur un homme et une femme, un individu. Il n’est pas seulement accessible, c’est-à-dire que vous pouvez participer à Ses réunions. Il est disponible. Vous pouvez Le confronter individuellement et vous pouvez entrer dans Sa vie et Lui dans la vôtre. Il est venu vers des gens, des individus. Il toucha un lépreux. Il alla à la maison avec un centenier qui avait un serviteur paralysé. Il toucha une femme atteinte de fièvre et Il eut affaire à un démoniaque. Il guérit un paralytique. Et ici, Il rencontre un père ayant une fille mourante et une femme avec une hémorragie grave. Je veux dire qu’Il est toujours disponible à l’individu et il y a deux choses que cette disponibilité inclue. L’une d’elles c’est le besoin et l’autre c’est la foi. Chaque fois qu’il y a un besoin profond, partout où il y a une grande foi : Il est disponible.

Regardez le verset 18. Il dit: « Un chef arriva. » Et les autres évangiles nous disent qu’il était le chef de la synagogue. Il était l’homme modèle de l’institution religieuse. Il était certainement le citoyen de premier plan, l’homme le plus respecté, honoré et religieux. Il faisait partie de l’institution qui s’opposait généralement à Christ ; et pourtant dans un désespoir absolu, parce que sa fille était morte, il vint à Jésus. A son arrivée, sa fille était mourante ; mais lorsque Matthieu commence à relater l’histoire, sa fille est déjà morte ; et le Monsieur est désespéré. Et il vient avec un besoin profond ; mais il fait aussi montre d’une grande foi, puisque qu’au verset 18, il dit : « Ma fille est morte il y a un instant ; mais viens, pose Ta main sur elle et elle vivra. » Ca, c’est une grande foi. Une grande foi. Il avait un besoin profond et une grande foi et là se trouve le terrain requis pour la rencontre d’une âme avec Dieu. Remarquez le milieu du verset 18. Il L’adora. Il adora. Cet homme avait la foi pour être sauvé. L’adoration est l’un des mots préférés de Matthieu.

Ce pourrait être une fausse adoration. C’est possible. Au chapitre 18 de l’évangile de Matthieu, verset 26, je pense que c’est une fausse adoration. Rappelez-vous que Jésus racontait une histoire à propos d’un homme qui était tellement endetté qu’il ne pouvait pas payer ses dettes. Il vint et adora le maître et il dit : « Oh, s’il vous plaît pardonnez-moi. S’il vous plaît pardonnez-moi. S’il vous plaît pardonnez-moi. Je rembourserai tout. » Et l’homme lui pardonna et cet homme se tourna ensuite vers un homme qui avait une petite dette envers lui, une toute petite et le jeta en prison, parce qu’il ne pouvait pas rembourser. Cet homme était un arnaqueur. C’était un hypocrite. Au verset 26: « Le serviteur se jeta par terre et se prosterna devant lui en disant : ‘[Seigneur,] prends patience envers moi et je te paierai tout. » Et cette adoration était fausse. Ainsi l’adoration peut être simulée. Elle peut être externe. Cela peut être égoïste. Nous retrouvons une adoration égoïste dans Matthieu 20, verset 20, avec la mère de Jacques et Jean. Jacques et Jean voulaient s’asseoir à la droite et à la gauche de Jésus dans le royaume et ils voulaient être élevés au-dessus de tous les autres disciples. Et ils envoyèrent donc leur mère et elle vint à Jésus. Et il est écrit qu’elle vint « se prosternant pour Lui faire une demande. » Or ceci était une adoration intéressée. L’adoration peut être fausse ou intéressée, mais elle peut aussi être réelle et authentique ; et je crois que lorsque cet homme vint, il vint avec une authenticité de cœur.

Si vous deviez regarder par exemple dans Matthieu 14, verset 33, je pense que vous verriez une adoration authentique. Jésus avait marché sur les eaux. Et lorsqu’Il entra dans la barque, il est écrit que « Ceux qui étaient dans la barque vinrent se prosterner devant Jésus en disant : « Tu es vraiment le Fils de Dieu. » Maintenant il y a la chose réelle. La vraie adoration. Vous le voyez au chapitre 15, n’est-ce pas ? Chapitre 15, verset 21 : « Jésus partit de là et se retira dans le territoire de Tyr et de Sidon. Alors une femme cananéenne qui venait de cette région Lui cria : « Aie pitié de moi, Seigneur, Fils de David ! Ma fille est cruellement tourmentée par un démon. » Il ne lui répondit pas un mot. Il était sur le point de donner une illustration dramatique ici. Et les disciples dirent : « Renvoie-la, car elle crie derrière nous. Il répondit : « Je n'ai été envoyé qu'aux brebis perdues de la communauté d'Israël. » Il leur montrait combien c’était important, tout d’abord dans Son ministère, avant d’aller chez les Païens, d’aller d’abord chez les Juifs et de leur offrir le royaume. Verset 25 : « Mais elle vint se prosterner devant Lui et dit: « Seigneur, secours-moi ! » Et je pense que son adoration est réelle et authentique ; et d’une certaine façon, le fait de l’avoir ignorée met en exergue l’authenticité de sa foi. « Il répondit : Il n'est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens. » Ai-je une quelconque obligation vis-à-vis de toi ? Une païenne ? « Oui, Seigneur, dit-elle, » Que veux-Tu dire par là ? Tu as raison. Je ne mérite rien. Je ne mérite rien. Il y a ici un esprit de douceur. Je ne mérite rien « mais les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. Alors Jésus lui dit : « Femme, ta foi est grande. » Ca, c’est une vraie adoration, désintéressée. Elle savait qu’elle ne méritait rien d’autre que les miettes. Ainsi l’adoration peut être fausse, intéressée ou elle peut être authentique. Et retournez maintenant dans Matthieu 9 et je pense que ce que vous verrez ici est une vraie adoration. « Il se prosterna devant Lui et dit : ‘ Ma fille est morte il y a un instant ; mais viens, pose Ta main sur elle et elle vivra.’ » Il le croyait vraiment.

Et au chapitre 8, souvenez-vous que le centenier dit au verset 8 : Mon serviteur est malade « Mais dis seulement un mot et mon serviteur sera guéri. » Et Jésus avait dit qu’Il n’avait jamais vu une aussi grande foi en Israël. Mais cet homme n’avait fait que croire que Jésus pouvait guérir. Cet homme croit qu’Il peut ressusciter les morts. Il devait certainement croire qu’Il était le Christ.

En fait, cette foi est plus grande que celle des disciples à plusieurs occasions. Le savez-vous ? Au chapitre 8, les vagues se heurtaient contre la barque. Au verset 27, « Il leur dit : « Pourquoi êtes-vous si craintifs, hommes de peu de foi ? » » Il le leur a demandé encore et encore. Chapitre 14, verset 31 ; chapitre 16, verset 8, Il dit « Hommes de peu de foi. Hommes de peu de foi. » Chapitre 6, verset 30 : « Hommes de peu de foi. » 

Si les disciples qui croyaient avaient peu de foi, alors que cet homme avait ce type de foi, il devait avoir dépassé l’étape où sa foi était adéquate pour la rédemption. Je crois que cet homme avait vraiment la foi. Il avait un besoin profond. Il était désespéré, avait une grande foi et Jésus répond à la grande foi. Verset 19 : « Jésus se leva et le suivit avec Ses disciples. » Les autres évangiles ajoutent, ainsi que toute la foule. Il y a donc une foule énorme qui se forme sur les ruelles pendant qu’ils vont chez cet homme. Jésus était accessible et Il était disponible. Il s’écarte de la foule pour suivre ce seul homme qui avait un besoin profond.

Troisièmement, j’aime ceci, Jésus pouvait être touché. On pouvait le toucher. La foule avait entendu. L’individu L’avait adoré. Et maintenant, nous voyons une femme qui Le touche. Verset 20: « C'est alors qu'une femme qui souffrait d'hémorragies depuis 12 ans s'approcha par-derrière » et littéralement saisi ou attrapa le bout pendant de Son vêtement. Elle avait souffert jusque là d’une perte de sang. C’était une sorte d’hémorragie, un problème de saignement spécifique aux femmes, probablement causé par une tumeur due à un fibrome. Cela aurait pu être un carcinome, mais si cela avait été le cas, cette femme n’aurait pas survécu douze ans. D’après la loi Lévitique, lorsqu’une femme saignait, lorsqu’elle avait ce type de problème, ses vêtements étaient souillés, le lit sur lequel elle dormait était impur, tout ce sur quoi elle s’asseyait devenait impur et tout ce qu’elle touchait devenait impur. Elle était exclue de la synagogue, de la famille, répudiée du mariage. Pendant douze ans, elle avait été ostracisée et considérée impure. Une condition désespérée : bannie de la famille, des amis, de la communion, de la synagogue, personne ne pouvait la toucher et rester pur. Mais elle avait entendu parler de Jésus ; et elle aussi avait un besoin désespéré ; et elle aussi avait la foi. Et elle se disait continuellement, au verset 21, et le Grec dit qu’elle se disait : « Si je peux seulement toucher Son vêtement, je serai guérie. Cet Homme a tellement de puissance que si seulement je réussi à Le toucher... »

Et un Juif avait quatre petites franges qui pendaient d’une partie de sa robe, elles étaient bleues et selon Nombres 15 et Deutéronome 22, elles symbolisaient l’identification à la loi de Dieu, et elles marquaient l’identité du Juif. Et pendant que Jésus marchait dans la foule, cette frange se balançait devant et derrière sur Son dos ; elle se faufila et l’attrapa et s’accrocha. Que se passa-t-il au verset 22 ? Jésus se retourna et dit en la voyant : « Prends courage, Ma fille, ta foi t'a sauvée. » Et cette femme fut guérie dès ce moment. » Il répondit à cela. Il pouvait être touché. Il était sensible et réactif. Vous savez, quand Sir James Simpson, un grand saint était mourant, un ami voulant le réconforter lui a dit: « Bien, James, bientôt tu pourras te reposer dans le sein de Jésus. » En toute humilité, il dit ceci : « Bien, je ne sais pas si je peux vraiment le faire, mais je pense que je peux attraper Son vêtement. » Cette femme ne voulait pas être exposée dans son embarras et sa honte. Et elle voulait seulement s’approcher et toucher mais elle avait assez de foi pour croire que c’est tout ce qui était nécessaire, étant donné qu’il y avait tellement de puissance. Le chef avait une foi quelque peu inadéquate. Elle était un peu entachée de superstition. Mais Jésus les a pris au niveau où ils se trouvaient et les a rachetés tous les deux.

Maintenant, regardez un instant. Quand la fin du verset 21 dit qu’elle croyait qu’elle pouvait Le toucher, et Jésus se retourna, il se passa quelque chose que Matthieu ne rapporte pas. Mais Luc, si et je veux que vous le voyiez dans Luc chapitre 8. Il y a beaucoup de réciprocités que les autres évangiles relèvent et que nous ne pourrons pas couvrir. Mais je veux au moins vous montrer ceci. Le verset 44 de Luc 8 dit : « Elle s'approcha par-derrière et toucha le bord du vêtement de Jésus. Son hémorragie s'arrêta immédiatement. » Ou s’assécha, pris fin. Elle fut instantanément guérie, j’aime ceci. Et Jésus demanda: « Qui M’a touché ? Qui M’a touché ? » Comme tous s'en défendaient, Pierre et ceux qui étaient avec Lui dirent : « Maître, la foule T'entoure et Te presse, [et Tu dis : ‘Qui M'a touché ?’] » Tu veux rire, j’espère. Tu es pressé et bousculé et poussé sur la route et Tu demandes : « Qui M’a touché ? »

Mais Jésus savait la différence entre la bousculade d’une foule inconstante et l’étreinte d’une âme fidèle. « Qui M’a touché ? » Et j’aime ceci au verset 46 : « Mais Jésus répondit : « Quelqu'un M'a touché, car J'ai senti qu'une force était sortie de Moi. » Affirmation incroyable. Savez-vous ce que cela me dit ? Jésus était un canal d’accomplissement de la volonté de Dieu au point où le Père pouvait guérir par Lui avant même qu’Il sache qui était concerné. En disant : « Je suis venu accomplir la volonté de Celui qui M’a envoyé, » Il le pensait. Il avait senti la puissance Le quitter. Il pouvait être touché, tellement sensible à celui qui Le touchait. Il connaissait la différence entre celui qui se cognait à Lui, un curieux et celui qui le cherchait sincèrement et qui s’accrochait avec désespoir et foi. Il connaît le cœur auquel se connecter. Il sait qui sortir de la foule pour lui dire « C’est toi. »

Laissez-moi vous conduire à une quatrième pensée. Non seulement Il était accessible, disponible, touchable, mais Il était aussi impartial. Il était impartial. Lorsqu’Il se retourna pour repérer cette femme, Il fit preuve de tellement d’impartialité. Il aurait pu dire : écoute femme, veux-tu laisser Mon vêtement ? J’essaie d’aller chez le chef. » Comme l’a dit quelqu’un : « ne tire pas Mon vêtement. J’essaie de, Je dois, Je dois, écoute, si nous pouvons convertir cet homme, écoute, ce monsieur dirige la synagogue. Je veux dire, nous pouvons tenir un réveil dans cette ville. Enfin, laisse tomber. Je dois poursuivre Ma route. C’est une affaire très, très sérieuse. » Non, voyez-vous, Dieu n’a jamais cherché les superstars et les projecteurs et les personnes célèbres. Il s’est toujours contenté de personnes comme nous. La Bible dit que le prophète Esaïe avait prédit que lorsque le Messie viendrait, Il prêcherait l’évangile aux – qui ? – pauvres. Et Paul dit : « Il n'y a parmi vous ni beaucoup de sages selon les critères humains, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles. Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour couvrir de honte les sages, et Dieu a choisi les choses faibles du monde. » Je veux dire que nous sommes un peuple ordinaire, le savez-vous ? Vraiment.

Je lisais un livre très intéressant cette semaine dont le titre est Fearfully and Wonderfully Made (Merveilleusement créé) du Dr Paul Brand et Phil Yancey. C’est un livre que vous devriez lire. Magnifique. Dans une de ses sections, il dit comment le peuple de Dieu est tellement invraisemblable. Et il cite le romancier Frederick Buechner qui disait : « Qui aurait pu prédire que Dieu ne choisirait pas Esaü, honnête et fiable, mais plutôt Jacob, l’escroc, l'évinceur ? Qui aurait pu prédire que Dieu choisirait Noé, un soûlard ? Ou Moïse qui devint fugitif en Madian pour avoir tué un homme en Egypte. Et n’eut été pour l’honneur, il aurait pu envoyer Aaron gérer la situation. Qui aurait pu prédire que Dieu choisirait les prophètes qui étaient déguenillés, aussi fous que les chapeliers pour la plus part ? »

Et ensuite Paul Brand ajoute: « cette exception semble confirmer la règle. Les premiers humains que Dieu créa firent exactement ce que Dieu leur avait dit de ne pas faire. L’homme que Dieu se choisit pour coiffer une nouvelle nation connue comme le peuple de Dieu essaya de mettre sa femme en gage auprès de Pharaon ; et la femme, elle-même, lorsqu’il lui fut dit à 91 ans que Dieu était prêt à lui donner le fils qu’Il avait promis, éclata de rire. Rahab, la prostituée devint révérée pour sa grande foi ; et Salomon, le plus sage des hommes à avoir vécu s’écarta du chemin en violant tous les proverbes qu’il avait si judicieusement écrits. »

Ce modèle continua même après Jésus. Les deux disciples qui avaient le plus propagé la Parole après le départ de Jésus, Jean et Pierre, furent les deux à être réprimandés pour avoir répandu la confusion. Et l’apôtre Paul, auteur de plus d’épîtres que tout le reste fut choisi pour la tâche alors qu’il allait de ville en ville, cherchant des Chrétiens à torturer. Il était difficile pour Jésus de confier les grands idéaux d’amour, d’unité et de communion à ce groupe. Pas étonnant que des personnes cyniques aient regardé l’église et dit : « Si ce groupe de personnes est sensé représenter Dieu, je me hâterai de voter contre Lui. » Ou comme l’avait exprimé Nietzsche, « Il faudra que Ses disciples aient l’air plus sauvés, pour que je croie en leur Sauveur. »

Nous sommes une équipe diversifiée n’est-ce pas? L’ignoble, le faible et l’insensé. Nous avons tous ceci en commun : nous avons un sentiment d’un besoin désespéré et nous avons la foi pour croire. Jésus est donc impartial. L’apôtre dit que « pour Dieu il n’y a pas de considération de personnes. » Il n'y a plus ni Juif ni non-Juif, il n'y a plus ni esclave ni libre, il n'y a plus ni homme ni femme, car vous êtes tous un en Jésus-Christ.

Alors, Jésus Christ interrompit tout autre chose pour s’occuper de la femme ostracisée ; et Il ne s’occupe pas d’elle à distance. Ecoutez ce qu’Il lui dit. Verset 22 de Matthieu 9 : « Ma fille, » fille ? Attendez une minute, mais c’est très intime ça. C’est très personnel. C’est familier. C’est très tendre. C’est très chaleureux, très affectif. Fille. Ceci la rapproche. « Prends courage. » Sois réconfortée, Ma fille. Quelle tendresse ! Quelle impartialité ! Puis Il ajoute ceci que j’aime : « Ta foi t’a guérie. » Et cette femme fut guérie à l’instant même. Mais, une minute. Elle a déjà été guérie. C’est en plus de ce fait. Elle était guérie dès la minute où elle L’avait touché, mais quand Il la repère, Il dit, « il y a autre chose. Ta guérison n’avait rien à voir avec ta foi, pas vraiment. C’était un acte de la souveraineté de Dieu. » Si vous étudiez les évangiles et les récits de Christ, vous trouverez des multitudes et des multitudes de personnes qui furent guéries et rien n’est dit sur leur croyance. La petite fille qui fut ressuscitée des morts avait-elle la foi ? Je crains que non. Que dira-t-on du serviteur paralysé du centenier qui fut guéri ? Avait-il la foi? Non. En fait, vous pouvez parcourir les évangiles et vous trouverez beaucoup, beaucoup, beaucoup d’endroits où les gens étaient guéris et aucune mention de leur foi n’est faite. La guérison était un acte de la souveraineté de Dieu pendant que Jésus démontrait Sa déité et la guérison reste un acte souverain de la part de Dieu. Mais en plus de la guérison physique, Il dit : « ta foi t’a, » et Il n’a pas utilisé le mot iaomai qui signifie guérir physiquement. Il a utilisé le mot sodzo qui signifie être sauvé dans le Nouveau Testament. « Ta foi t’a sauvée, et elle fut sauvée dès cet instant. Oui, dans un sens elle était sauvée des horreurs de cette infirmité, mais il y a aussi une question de rédemption ici. Elle était sauvée. Il y avait plus que la guérison physique.

Lisez Marc 10. Je veux voir si je peux vous le démontrer. Marc 10 :46 ; et nous allons voir cette affaire ensemble. Marc 10 :46 : « Ils arrivèrent à Jéricho. Et lorsque Jésus en sortit avec Ses disciples et une assez grande foule, un mendiant aveugle, Bartimée, fils de Timée, était assis au bord du chemin. Il entendit que c’était Jésus de Nazareth et se mit à crier : Fils de David, Jésus, aie pitié de moi ! [Il L’identifia par Son titre messianique] Plusieurs lui faisaient des reproches pour le faire taire ; [tais-toi Bartimée] mais il criait d’autant plus : Fils de David, aie pitié de moi ! [C’était le cri de sa foi.] Jésus s’arrêta et dit : Appelez-le. Ils appelèrent l’aveugle en lui disant : Prends courage, lève-toi, Il t’appelle. L’aveugle jeta son manteau, se leva d’un bond et vint vers Jésus. Jésus prit la parole et lui dit : Que veux-tu que Je te fasse ? Rabbouni, Lui dit l’aveugle, que je recouvre la vue. Et Jésus lui dit : Va, ta foi t’a [ et Il utilise sodzo] sauvé. Aussitôt il recouvra la vue et se mit à suivre [qui ?] Jésus sur le chemin.

Je pense que dans ce cas, le mot sodzo est utilisé pour indiquer que l’homme n’était pas seulement guéri, mais il avait aussi reçu le salut. Il y avait un élément du salut –son âme – s’il avait ce type de foi, c’était suffisant pour sauver son âme s’il croyait qu’Il était le Seigneur et qu’Il était le Fils de David.

Regardez Luc 7 verset 44, grand récit. Emouvant, et j’aimerais vous montrer que c’est un parallèle très important. Luc 7 :44 où il y a une femme. Le verset 44 dit : « Puis Il se tourna vers la femme et dit à Simon : Vois-tu cette femme ? Je suis entré dans ta maison, et tu ne M’as pas donné d’eau pour Mes pieds ; mais elle, elle a mouillé Mes pieds de ses larmes et les a essuyés avec ses cheveux. Tu ne M’as pas donné de baiser, mais elle, depuis que Je suis entré, elle n’a pas cessé de Me baiser les pieds. Tu n’as pas répandu d’huile sur Ma tête ; mais elle, elle a répandu du parfum sur Mes pieds. C’est pourquoi, Je te le dis, ses nombreux péchés sont pardonnés, puisqu’elle a beaucoup aimé. Mais celui a qui l’on pardonne peu aime peu. Et Il dit à la femme : Tes péchés sont pardonnés. »

Ecoutez, cette femme avait démontré tellement d’amour, tellement de révérence et de respect pour Christ que cela fut suffisant pour produire sa rédemption et Il lui accorda le pardon. Et pendant le repas, ceux qui étaient à table avec Lui « se mirent à dire en eux-mêmes : Qui est celui-ci, qui pardonne même les péchés. [Qui peut faire ça ?] Mais Il dit à la femme : [remarquez la même chose que lors des guérisons dont nous avons déjà parlé] Ta foi t’a sauvée, va en paix. » Ici il n’y a pas de guérison. Il n’y a que le pardon des péchés ; et cette expression avec le mot grec sodzo, est utilisée pour parler de son salut. C’est la raison pour laquelle je dis que nous devons voir cet aspect lorsque le mot sodzo est utilisé.

Souvenez-vous de l’histoire de Luc 17 ? Dix lépreux vinrent à la rencontre de Jésus. « En les voyant, Il leur dit : Allez vous montrer aux sacrificateurs. [Au verset 14 de Luc 17 « Allez vous montrer aux sacrificateurs.] Et, pendant qu’ils y allaient, il arriva qu’ils furent purifiés. » Observez maintenant. Dix vinrent, dix furent envoyés, dix furent purifiés. C’est katharizo, katharizo qui veut dire être lavé, être purifié. « L’un d’eux, se voyant guéri, revint sur ses pas et glorifia Dieu à haute voix. Il tomba face contre terre aux pieds de Jésus et Lui rendit grâces. C’était un Samaritain. Jésus prit la parole et dit : Les dix n’ont-ils pas été purifiés ? [Mais] les neuf autres, où sont-ils ? Ne s’est-il trouvé que cet étranger pour revenir et donner gloire à Dieu ? Puis Il lui dit : Lève-toi, va ; ta [même expression] foi t’a [et Il utilise sodzo] sauvé. » C’est une chose que d’être katharizo. C’est autre chose que d’être sodzo, le voyez-vous ? Il y a la purification de dix. Il y a le salut d’un, d’un seul. Ainsi donc quand le mot est utilisé pour parler du salut, s’est triste que toutes les versions ne fassent pas toujours la distinction, parce que je pense qu’il a une connotation de rédemption. Comme je l’ai déjà dit, la foi n’est pas seulement pour la guérison. Savez-vous qu’il y a des malades qui guérissent alors qu’ils ne sont pas Chrétiens ? Et il y a des Chrétiens qui meurent. C’est une chose souveraine. Quelque fois, Dieu honore notre foi en matière de guérison ; mais Il honore toujours notre foi pour le salut. Bien, comme vous pouvez le voir, Jésus aimait les gens. Il était accessible.

Maintenant, vous pouvez retourner dans Matthieu 9. Il était accessible. Il pouvait être touché. Il était impartial. Une petite femme ostracisée était aussi importante à Ses yeux qu’un dirigeant de la synagogue. Que Dieu nous délivre du jeu des sièges coûteux – vous savez – et de l’indifférence vis-à-vis des nécessiteux.

Dans le livre A Night to Remember (Une Nuit Mémorable), Walter Lord parle du naufrage du Titanic en 1912, je pense, au mois d’avril. Et quand il parut dans The American, qui est le journal de New York, la une disait, le millionnaire John Jacob Astor noyé. D’autres personnes s’étaient aussi noyées, mais c’est la vision du monde. La presse ne parle que des riches et des célèbres. Ce n’est pas pareil avec Christ. Si vous apprenez une chose de ce sermon, vous n’apprenez pas seulement combien Il est puissant, mais vous apprenez aussi qu’Il est accessible, disponible, touchable et impartial. Voilà comment ça marche avec Dieu. Et ce doit être pareil pour ceux qui Le représentent.

Je veux finir avec ceci. Cinquièmement, Il était puissant. Il était puissant. Il était puissant. Nous pouvons être les quatre premiers mais ça commence à coincer ici. Je peux sympathiser avec vous et tendre ma main pour tenir la vôtre ; mais si vous êtes malades, Je ne peux pas vous guérir ; et si vous êtes mort, je ne peux pas vous ressusciter. Voilà ce qui Le distingue.

J’aime le verset 23. « Lorsque Jésus fut arrivé à la maison du chef, » l’interlude a été si long que la petite fille est décédée. « Il vit les joueurs de flûte et la foule bruyante, » Maintenant, une minute il s’agit ici de la mort d’une petite fille. C’est quoi tout ce brouhaha ? Etes-vous jamais allé dans une maison de deuil ? Une personne est décédée. C’est tellement calme. Les gens marchent en murmurant, portent des costumes noirs, sont très calmes. Vous vous glissez dans les petites salles, les petites chambres, de petits cercueils, de petites orgues qui jouent ; très calme. Si quelqu’un fait tomber un objet, vous le savez immédiatement. Notre culture exige un calme. Dans leur culture, on fait beaucoup de bruits, le vacarme partout, les gens font beaucoup de bruits. Maintenant, que je vous dise ce qui se passait. Il se passait trois choses basiques lors des funérailles juives. En passant, la fille est morte il y a assez longtemps déjà pour que les funérailles commencent, donc ils savaient qu’elle était très malade et ils étaient déjà prêts à agir. Alors, les pleureurs professionnels étaient déjà entrés en scène. Il y avait des crieurs professionnels. Ils pleuraient, criaient, se lamentaient et tout le reste. Mais permettez-moi de vous dire trois choses qui faisaient partie de la cérémonie. Tout d’abord, ils déchiraient leurs vêtements. Vous étiez sensé déchirer vos vêtements. Cet acte symbolisait votre douleur et ils avaient 39 règles différentes pour déchirer son vêtement selon le Talmud. Vous deviez le faire en position debout. Vous deviez le faire au niveau du cœur ou près du cœur. Si vous étiez la mère ou le père vous deviez le faire exactement au niveau du cœur. Si vous n’étiez pas le parent, vous pouviez le faire n’importe où près du cœur. Et il fallait faire une déchirure suffisamment grosse pour pouvoir y mettre votre poing. Et vous deviez laisser cette déchirure pendant sept jours. Et pour les 30 jours suivants, vous pouviez recoudre grossièrement mais pas d'une façon permanente, pour que les gens sachent que vous aviez toujours de la peine. Et pour éviter que les femmes exposent leur nudité en déchirant leurs vêtements, elles déchiraient le sous-vêtement et le portaient ensuite à l’envers. Et il y avait 39 choses différentes.

Et c’est ici que tout commence. Tout le monde est occupé à déchirer son vêtement. Croyez-moi, cela aurait été un grand deuil parce que cet homme était très influent. Et ils sont tous occupés à déchirer leurs vêtements. La deuxième chose était les lamentations, et des femmes professionnelles venaient et commençaient à pleurer. Elles devaient être payées et elles devaient avoir appris toute l’histoire domestique de cette famille. Ainsi, en pleurant, elles mentionneraient le nom de tous ceux qui étaient déjà morts dans cette famille, ressuscitant les souvenirs longtemps enterrés. « Oh Souvenez-vous d’Alice. Oh souvenez-vous de Charlie » et ainsi de suite. Elles réveilleraient tout, pleureraient et crieraient et causeraient tout ce vacarme. Essayant de toucher chaque corde sensible qu’elles pouvaient en évoquant chaque personne déjà morte.

La troisième chose, comme vous remarquerez au verset 23, c’était les musiciens. Les joueurs de flûtes. Ils avaient tous des types de flûtes différents mais ils venaient et jouaient. Le Talmud dit ceci : « Le mari a l’obligation d’enterrer son épouse décédée et de se lamenter le matin pour elle conformément à la coutume de tous les pays ; et le plus pauvre des Israélites recrutera un minimum de deux flûtes et d’une femme pleureuse. » Même si vous viviez dans la pauvreté la plus abjecte, vous deviez recruter une femme pleureuse et deux joueurs de flûtes. Maintenant, si vous étiez riche, le Talmud prescrivait que ce soit fait à la hauteur de votre richesse.

Voici donc un homme qui était probablement très aisé et sa maison est remplie de joueurs de flûtes et vous pouvez donc imaginer le désordre : les déchirures de vêtements, les cris, les lamentations et des gens jouant de la flûte un peu partout. En fait cette pratique existait aussi chez les Romains et ils disaient, et Sénèque a écrit qu’il y avait tellement de joueurs de flûte qui jouaient et tellement de cris à la mort de l’Empereur Claude qu’ils eurent l’impression que Claude lui-même les entendaient, bien que mort. Vous pouvez donc vous imaginer à quoi ressemblaient les funérailles à cette époque. Jésus vit les musiciens et ceux qui faisaient tout ce bruit. Observez le verset 24 : « Il leur dit : « Retirez-vous, sortez. » Le Prince de Paix arrive. Il dit « Retirez-vous. »

« Pourquoi ? C’est convenable pourtant. Le Talmud le prescrit. Nous faisons ce que nous devons faire. »

Retirez-vous. La raison ? « La jeune fille n'est pas morte, mais elle dort. »

« Que veux-Tu dire ? » Lisez la fin du verset 24 : Ils se moquaient de Lui. « Qu’est-ce qu’Il raconte, la fille n’est pas morte ? Ne sait-Il donc pas ? »

Bien sûr qu’Il sait qu’elle est morte. Elle a déjà été déclaré morte et Il sait qu’Il va la ressusciter de la mort. Il sait pertinemment qu’elle est morte mais Il dit « vous ne pouvez pas considérer sa mort comme mort. Vous devez la considérer comme le sommeil, parce qu’elle est temporaire. » Voyez-vous ? Voilà ce qu’Il leur dit : « vous devez considérer qu’elle s’est juste endormie. » Et l’implication est « parce que Je vais la ressusciter » et voilà pourquoi ils se moquèrent. Ils se moquèrent disant : « Il va la réveiller. » Ce qui attire votre attention sur le fait qu’ils étaient payés - n’est-ce pas ? - si leurs pleurs pouvaient si rapidement se changer en rires. Ils pouvaient pleurer cet enfant et l’instant d’après se moquer de Jésus ; ils se moquèrent donc de Lui. En fait, le verbe utilisé signifie qu’ils rirent à se tordre les côtes. Ils rirent vraiment comme le rire moqueur d’un supérieur qui se rit d’un stupide. En passant, ce verbe n’est utilisé que dans cette histoire, et il est utilisé trois fois dans cette histoire. C’est un rire moqueur réservé à un insensé. Seul un insensé peut penser pouvoir la ressusciter.

Pourtant ils avaient vu d’autres miracles, voyez-vous, cette foule de Capernaüm, mais ils ne crurent toujours pas. Exactement ce que Jésus avait dit : « S’ils ne croient pas Moïse et les prophètes, ils ne croiront pas même si quelqu’un revenait des morts. » De toute façon, Il dit : « Arrêtez. Retirez-vous. » Et ils se moquèrent de Lui. Verset 25 : « Quand la foule eut été renvoyée, [Il s’en débarrassa.] Il entra, prit la main de la jeune fille… » et les autres évangiles disent: « Il lui dit: Talitha kum. » Savez-vous ce que cela signifie ? Petite fille, lève-toi. Petite fille, lève-toi. « Il entra, prit la main de la jeune fille, et la jeune fille se leva. » Savez-vous ce qui est ensuite dit ? Il est dit : « Les parent furent saisis d’étonnement [selon les autres évangiles]. » Jésus leur dit de ne pas en parler mais ils ne pouvaient pas résister et ils mirent plus de pression sur Lui à l’approche de Ses ennemis.

Luc 8:55 a quelque chose d’important à ajouter à ceci. Il y est dit : « Son esprit revint en elle. » Ce qui signifie qu’elle était vraiment morte. « Son esprit revint en elle et elle se leva immédiatement ; » Vous savez, Jésus n’avait pas besoin de toucher la petite fille, Il n’avait pas besoin de la tenir par la main. Il aurait pu juste dire un mot, mais c’est la façon de Dieu d’être tendre. Le comprenez-vous ? C’est la façon de Dieu d’être doux. C’est la façon de Dieu de démontrer Son affection et Son amour. C’est la façon du peuple de Dieu de se saluer par un saint baiser en signe d’extension de Son affection pour eux.

Et le verset 26 dit: « Cette nouvelle se propagea dans toute la région. » Savez-vous ce qu’ils disaient de Lui ? « Il a le pouvoir sur les maladies. Il a le pouvoir sur les désordres. Il a le pouvoir sur la mort. Il peut racheter. » Et Matthieu atteint l’apogée dans sa présentation du pouvoir de Jésus Christ. « C’est Lui qui détient les clés de l’enfer et de la mort, » nous dira Jean. Grande vérité. Bien-aimés, nous n’avons aucune raison de craindre la mort, absolument aucune. Le poète le formule ainsi. J’aime bien. « Les pleureurs n’ont plus besoin de pleurer, ni d’appeler les enfants déjà partis. Car la mort est changée en sommeil, et chaque tombe devient un lit. » En tant que jeune homme, D. L. Moody avait subitement été invité à prêcher à des funérailles. Il décida de fouiller dans les évangiles dans le but de trouver un des sermons funèbres de Christ mais sa fouille fut vaine. Il réalisa que chaque fois que Christ se rendait à des funérailles, Il finissait par ressusciter le mort ; et donc Il n’avait jamais prononcé un sermon funéraire. Dès que les morts entendaient Sa voix, ils revenaient immédiatement à la vie.

Nous devons nous réjouir de la mort parce que nous avons vaincu la mort. « Tu ne permettras pas que Ton Bien-aimé connaisse la décomposition. » Il nous montrera le chemin de la vie. Dans Sa présence, la plénitude de joie, à Sa droite, des trésors pour toujours. Je pense que Arthur Brisbane m’a offert une belle présentation de ce à quoi ressemblent des funérailles. Il voulait le démontrer et donc il a représenté une foule chenilles faisant le deuil, toutes vêtues de noir ; et toutes ces chenilles rampaient en pleurant ; et elles portaient les restes d’un cocon vers sa dernière demeure. Les pauvres chenilles en détresse pleuraient ; et au dessus d’elles, voltigeait ce papillon d’une beauté incroyable, les observant en toute incrédulité. Christ nous donne l’espoir.

Il y a de cela deux semaines, quand je prêchais la première partie de ce sermon, il a touché le cœur d’une personne; et elle m’a écrit cette lettre.

« Cher John, ma famille et moi avons subi une perte tragique. Mon jeune frère a été fusillé et tué jeudi après midi. Il était un récupérateur de voitures professionnel depuis quatre ans. Il travaillait d’abord à Valley, ensuite à Los Angeles. Il venait de décider de se réinstaller à Valley, se disant que vu son travail, Los Angeles n’était pas un lieu sûr. Depuis la semaine dernière il travaillait à Valley et semblait plus en sécurité.

Jeudi après midi, un de ses partenaires et lui sont allés à une adresse à Burbank, la ville où notre famille vit depuis 14 ans saisir une voiture dont le propriétaire n’avait pas honoré le paiement. Le partenaire de mon frère est allé à la porte du propriétaire du véhicule pour l’informer que la voiture serait saisie, sauf s’il pouvait effectuer le paiement sur le champ. Le monsieur aurait répondu : « prenez le véhicule » et donc mon frère et son partenaire sont allés prendre le véhicule quand soudain cet homme est sorti de sa maison avec un fusil. Mon frère lui a immédiatement dit qu’il n’y aurait aucun problème et qu’ils ne prendraient pas la voiture. Le monsieur a tiré une fois et a atteint mon frère à la poitrine et l’a tué à l’instant même.

« Ma famille et moi avons du mal à gérer cet incident, même si nous savons qu’il existe une raison pour laquelle Jésus l’a permis. Votre sermon aujourd’hui sur le pouvoir de Jésus sur la mort est arrivé à point nommé et nous a fortement réconfortés, mes deux sœurs, toutes deux Chrétiennes, et moi ; mais c’était notre première fois de venir à Grace aujourd’hui. Mon frère était un homme merveilleux, chaleureux, prêt à aider n’importe qui, un inconnu comme un ami dans le besoin. Il était de ceux qui pouvaient s’arrêter pour venir en aide à quelqu’un bloqué dans son véhicule, même s’il était en route pour aller au travail. Parfois j’ai le sentiment que tout va bien et que j’ai la paix en sachant qu’il est avec le Seigneur. Mais il y a d’autres moments où je ne pense qu’à mon frère allongé sur la rue et je donnerais tout pour qu’il revienne. Mais je sais qu’il reviendra quand Jésus ressuscitera les morts et j’ai cette joie d’espérer. Je vous remercie vous et le Seigneur pour ce message d’aujourd’hui et de savoir que mon frère est en paix au nom de Jésus. »

C’est une grande espérance, n’est-ce pas ? C’est l’unique chose qui peut soutenir, savoir qu’Il a le pouvoir sur la mort. Prions.

Merci Père pour le temps que nous avons eu ce matin et pour le ministère que Tu nous as rendu dans Ta Parole. Comble tous les besoins en ce lieu. Pour ceux qui ne Te connaissent pas, qu’aujourd’hui soit le jour où ils t’ouvrent leur cœur pour croire. Pour ceux qui Te connaissent, qu’ils aient un engagement plus profond. Pour ceux que Tu appelles à se joindre et à s’unir à Ton église, qu’ils répondent aujourd’hui, qu’ils soient obéissants.

Pendant que vos têtes sont baissées, en une dernière seconde, si vous ne connaissez pas Christ, ouvrez-Lui votre cœur là où vous êtes assis. Invitez-Le à y entrer, à vous sauver, à pardonner vos péchés, à vous manifester Sa miséricorde et Son salut, à vous donner la victoire sur la mort. Il le fera.

Père, amène ceux que Tu veux pour qu’ils viennent et touche chaque vie avec la grande espérance qui est la nôtre, parce que Tu as le pouvoir sur la mort. Ramène nous encore ce soir avec l’anticipation que Tu vas nous parler pendant que nous allons ouvrir nos cœurs pour partager les choses que Tu accomplis ici. Merci pour ce jour et pour ce peuple. Nous te rendons toute la gloire au nom de Christ. Amen.

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