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Regardons Luc chapitre 20. Luc 20 :9-16 est la parabole que nous avons commencé à étudier lors de la dernière session. Notre Seigneur Jésus a inventé les histoires les plus claires et puissantes et aussi parfois étonnantes et choquantes en utilisant des éléments très communs, très familiers et très simples. Il a imaginé des histoires de type circulaire pour leur compréhension, et profondes, dérangeantes afin de convaincre grâce à leur analyse pénétrante de la condition des auditeurs.

Il y a environ 40 paraboles de notre Seigneur mentionnées dans les Evangiles. L’un des objectifs de ma vie, si le Seigneur me le permet, est d’écrire un livre à propos de toutes ces paraboles, de les rassembler dans un livre, le grand enseignement des paraboles de notre Seigneur Jésus. Il couvre tant de matériel biblique. Nous verrons si cela arrive un jour.

Mais parmi les paraboles de notre Seigneur, celle-ci qui est devant nous se détache vraiment. C’est une histoire vraiment remarquable porteuse d’une signification importante et allant très loin. Laissez-moi vous la relire, en commençant à Luc 20 :9, une parabole prophétique que nous pourrions intituler : « Le meurtre du Fils de Dieu. » Le meurtre du Fils de Dieu.

Verset 9 : « Il se mit ensuite à dire au peuple cette parabole : Un homme planta une vigne, l’afferma à des vignerons, et quitta pour longtemps le pays. Au temps de la récolte, il envoya un serviteur vers les vignerons, pour qu’ils lui donnent une part du produit de la vigne. Les vignerons le battirent, et le renvoyèrent à vide. Il envoya encore un autre serviteur ; ils le battirent, l’outragèrent, et le renvoyèrent à vide. Il en envoya encore un troisième ; ils le blessèrent, et le chassèrent.

« Le maître de la vigne dit : Que ferai-je? J’enverrai mon fils bien-aimé ; peut-être auront-ils pour lui du respect. Mais, quand les vignerons le virent, ils raisonnèrent entre eux, et dirent : Voici l’héritier ; tuons-le, afin que l’héritage soit à nous. Et ils le jetèrent hors de la vigne, et le tuèrent. Maintenant, que leur fera le maître de la vigne ? Il viendra, fera périr ces vignerons, et il donnera la vigne à d’autres. Lorsqu’ils eurent entendu cela, ils dirent, A Dieu ne plaise ! »

Passons rapidement en revue l’arrière-plan. Nous sommes mercredi, le mercredi de la semaine pendant laquelle notre Seigneur est crucifié. Il est dans le Temple. Il passe la journée là dès le début de la matinée, à enseigner. Il prend possession du Temple car le jour précédent Il a dévasté les affaires du Temple en jetant tout le monde dehors, nettoyant ainsi la maison de Son Père. Elle est maintenant devenue pour Lui une salle de classe. Le premier verset du chapitre 20 nous dit qu’Il est dans le Temple et qu’Il prêche l’Evangile, et qu’Il enseigne le peuple, confronté aux chefs religieux, les prêtres principaux, les scribes et les anciens.

C’est une foule électrique qui écoute Jésus, toujours dans l’esprit de son entrée triomphale et espérant qu’Il sera le Messie qu’ils veulent. Ce sont des auditeurs enflammés et enthousiastes qui écoutent ce que Jésus a à dire, mais en même temps les dirigeants d’Israël le haïssent, le méprisent et sont maintenant encore plus furieux en face de Lui car il a balayé leurs affaires en dehors du Temple et Il l’a fait sans aucune autorisation, ce qui leur donne l’occasion de Lui demander de quelle autorité Il a fait cela. Ils ont toujours voulu le faire mourir. Ils veulent maintenant plus que jamais Le faire mourir et Il le feront mourir entre les mains des Romains d’ici vendredi.

C’est dans ce contexte de ce mercredi, de cette semaine-là que notre Seigneur enseigne. Voici une des paraboles, parmi d’autres, Luc nous en donne une, Matthieu nous en donne deux parmi celles qu’Il a enseignées ce mercredi. Mais parmi ces paraboles, il y a celle-ci, une histoire très simple à propos d’un homme qui possède une vigne et qui l’a louée à un métayer sous contrat qui était d’accord pour lui payer une certaine somme. Ils pouvaient garder le reste. Et il a envoyé ses serviteurs pour chercher ce qui lui était dû par contrat. Ils ont maltraité les serviteurs. Dans un acte de bonne foi et de patience, il a envoyé son propre fils, pensant qu’ils ne respectaient pas les serviteurs, ils respecteraient au moins son fils. Ils ont tué son fils afin de prendre possession de la vigne. Tout le monde qui écoute cette histoire devait être d’accord avec la conclusion : les tuer et louer la terre à d’autres métayers. Histoire simple.

Nous avons évoqué cette histoire comme une illustration. Le second point est l’explication. Vous souvenez-vous ? Nous vous avons amenés au verset 16 avec cette intention. « Lorsqu’ils eurent entendu cela, ils dirent, A Dieu ne plaise ! » ou « Qu’il n’en soit pas ainsi ! » (COL) Lorsqu’ils ont entendu cela, akouō, qui signifie « lorsqu’ils ont compris. » Lorsqu’ils ont su de quoi Il parlait dans l’histoire, ce à quoi Il faisait référence, ils dirent : « Non, non, non, non. » Et quelle est l’interprétation de cela ? Quelle est l’explication ?

L’homme qui possède la terre est Dieu. La vigne est Israël. Les vignerons sont les chefs religieux, principalement les prêtres et tous les autres leadeurs religieux qui prennent la responsabilité de guider Israël, pour ainsi dire, ou de s’occuper de la vigne de Dieu. Le long voyage lors duquel Il est parti est l’histoire de l’Ancien Testament, du début d’Israël dans la vie d’Abraham à la venue de Jésus, cette longue période pendant laquelle le peuple de Dieu est sous la responsabilité de certains hommes.

Les serviteurs de l’histoire qui sont envoyés sont les prophètes de l’Ancien Testament qui ont été envoyés par Dieu de temps en temps pendant l’histoire d’Israël afin de recevoir les fruits qui devaient revenir à Dieu. Ils sont venus réaffirmer la volonté et les lois de Dieu, et appeler à l’obéissance, appeler le peuple à porter du fruit pour Dieu. Souvenez-vous les histoires de l’Ancien Testament qui nous disent combien les prophètes étaient rejetés, combien les prophètes étaient haïs, comment les prophètes étaient lapidés, sciés en deux parties, tués, tant et si bien que Jérusalem est connue comme étant la ville qui tue les prophètes. Finalement Dieu dit : « Je vais envoyer mon Fils bien-aimé, » qui n’est autre que Jésus-Christ, et ils l’ont tué.

Jésus raconte à Israël Sa propre histoire. Vous avez été soumis à l’autorité de certains dirigeants à qui Dieu a donné la responsabilité de prendre soin de vous afin que produisiez des fruits spirituels. Ils ont lamentablement échoué. Et lorsque Dieu est venu au travers de Ses prophètes pour réclamer certains de ces fruits, certains fruits spirituels, vous les avez maltraités, et vous les avez calomniés et vous avez tué les prophètes. Et maintenant, Dieu a envoyé Son Fils. Que feront ces mêmes responsables religieux ? Les prêtres, les prêtres principaux, les scribes, les pharisiens, les sadducéens, les anciens d’Israël ? Ils tueront le Fils. Juste deux jours plus tard, ils s’arrangeront pour que les Romains le clouent sur une croix après avoir crié pour intimider les Romains en réclamant Sa crucifixion, rien de moins. Pourquoi ? Parce qu’ils veulent récupérer l’héritage. Ils veulent contrôler le peuple. Ils veulent diriger le royaume de Dieu, si vous voulez, à leur façon.

Et que leur fera Dieu ? Deux choses : un, les détruire. Verset 16 : « Il viendra, fera périr ces vignerons. » Je vous ai dit la dernière fois qu’Il parle de ce qui va se passer 40 ans après l’an 30 suivant Jésus-Christ. Cela s’est passé en l’an 70 après Jésus-Christ, lorsque Titus Vespasien, le grand Empereur est venu avec la grande armée romaine pour étouffer une rébellion juive qui avait commencé quatre ans auparavant, anéantissant lors de la destruction finale de Jérusalem, le Temple et de ses environs, la rasant totalement. C’était le jugement divin.

Ce n’était pas seulement un jugement temporel sur le bâtiment, la ville et le peuple, c’était un jugement éternel car la population, des centaines de milliers d’entre eux qui ont été tués pendant cet holocauste ont été projetés en enfer où ils resteront à jamais, pour avoir rejeté leur Messie. La destruction est venue ; et pour les incroyants et ceux qui ont rejeté Christ, elle dure à jamais.

Le second point est le déclassement. La destruction puis le déclassement. « Il donnera la vigne à d’autres. » Donner la vigne à d’autres. Donner la vigne à d’autres pour qu’ils s’en occupent. C’est-à-dire reprendre la responsabilité qui a été confiée aux chefs religieux d’Israël de prendre soin du peuple de Dieu et la confier à d’autres personnes. Les autres sont des responsables religieux. Et le message de cette histoire est de retirer aux dirigeants d’Israël la responsabilité de prendre soin de Son peuple.

Ils étaient les gardiens de la vérité de Dieu. Si vous vous souvenez de Romains chapitre 9, vous vous souvenez surement comment Paul a fait la liste des privilèges qu’Israël a reçus : adoptés comme des fils, la gloire, les alliances, le don de la loi, le service du Temple, les promesses, les pères, Christ.

Tout leur avait été donné, tout cela fait partie des Ecritures de l’Ancien Testament. Les dirigeants d’Israël, les prêtres, et les scribes, les pharisiens, les sadducéens, et les anciens et tous ceux qui assumaient une responsabilité spirituelle sur place, et tous ceux qui étaient membres de familles sacerdotales et de lignée sacerdotale étaient gardiens de la vérité. Ils étaient les gardiens des Ecritures. Ils étaient les gardiens des alliances de Dieu. Ils avaient la responsabilité d’amener Israël à porter de bons fruits spirituels, les fruits de la justice.

Mais voici que le Seigneur dit que non seulement cette génération sera détruite, mais que le rôle de gardien donné à Israël échappera des mains de ces responsables apostats, faux, infidèles, qui ont rejeté Christ, pour être donné à d’autres.

Et au fait, lors de la destruction de Jérusalem, toutes les archives ont été détruites, toutes les archives des familles, toutes les archives généalogiques. Plus personne n’existait après cela. Aucune génération ne peut aller consulter sa généalogie. Tout a été détruit. La famille des sacrificateurs ne peut pas être identifiée. Ils ne peuvent pas identifier leurs ancêtres tribaux. C’était la fin. Et le Temple n’a jamais été reconstruit, les archives jamais restaurées. Ils ne peuvent plus exister.

Qu’est-ce que cela signifie ? D’autres deviendront les gardiens de la vérité divine. D’autres deviendront les gardiens du peuple de Dieu. Qui sont ces autres ? Matthieu 21:43 dit : « Le royaume de Dieu vous sera enlevé, et sera donné à une nation qui en rendra les fruits. » Avec cette nouvelle responsabilité viendra un nouveau peuple qui donnera des fruits justes contrairement à l’Israël ancien ; un peuple apostat dirigé par des responsables apostats.

Dieu les met de côté en validant cette destruction de l’an 70 après Jésus-Christ. Un nouveau leadership et un nouveau peuple viennent prendre la relève. Ce nouveau leadership sera fidèle à sa responsabilité, et ce nouveau peuple sera fidèle pour prendre soin de ce qui lui est confié. D’autres deviendront les gardiens de la vérité divine, les gardiens des Ecritures.

Qui sont ces autres ? Il s’agit du pire scénario possible pour les Juifs. C’est la plus terrible réalité qu’ils aient jamais pu imaginer. Mais c’est un fait que les nouveaux guides d’Israël sont les personnes qui suivent Jésus-Christ. Ils haïssaient Jésus-Christ. Ils n’avaient que du dédain et du mépris et ridiculisaient ceux qui Le suivaient, une poignée de Galiléen du bas de l’échelle sociale, dans le meilleur des cas, sans formation rabbinique, sans références rabbiniques, ils n’étaient personne. Ils sont destinés à devenir les nouveaux gardiens du royaume de Dieu, de l’œuvre de rédemption parmi les hommes.

Ce n’est pas aussi simple que ça en a l’air de remplacer les Juifs, ou que l’église remplace Israël. Certains Gentils avaient fait du prosélytisme dans la nation d’Israël et adoraient le véritable Dieu de l’Ancien Testament et il y a des Juifs dans l’église de Jésus-Christ d’aujourd’hui, des centaines de milliers.

Ce n’est pas un simple transfert des Juifs aux Gentils, même si évidemment le peuple de Dieu était principalement constitué de juifs dans le passé et est maintenant principalement constitué de Gentils. C’est un transfert de la responsabilité. C’est ce dont notre Seigneur parle ici. Et ce sont les apôtres et les disciples méprisés de Jésus qui ont été choisis pour prendre la relève de cette responsabilité.

Cela ne devrait surprendre personne car cette transition était déjà en train de se passer. Je vais vous montrer cela brièvement. Il y a beaucoup à dire à ce propos et aujourd’hui est le seul jour où je peux le faire. Voilà : Chapitre 9 de Luc, chapitre 9. Si vous voulez simplement écouter et écrire, vous serez moins stressés, je ne veux pas cela. « Jésus, ayant assemblé les douze, » c’était assez tôt au début de Son ministère, « leur donna force et pouvoir sur tous les démons, avec la puissance de guérir les maladies. »

Verset 6 : « Ils partirent, et ils allèrent de village en village, annonçant la bonne nouvelle et opérant partout des guérisons. » Ils avaient une puissance et la vérité que les chefs d’Israël n’avaient pas. Les guides d’Israël n’étaient pas authentiques. Ils n’avaient pas reçu leur autorité de Dieu. Ils n’avaient pas reçu Sa puissance, et ils ne connaissaient et ne proclamaient pas la vérité. Ici, au début de Son ministère, notre Seigneur envoie les douze, leur donne Sa puissance et Son autorité sur les démons et les maladies, et les envoie pour proclamer le royaume. C’est le chemin du salut et l’entrée dans le royaume de Dieu. Je dis que la transition a déjà commencé. Ce sont ceux qui vont devenir les nouveaux protecteurs, les nouveaux gardiens, les nouveaux chargés de mission, les nouveaux vignerons de la vigne de Dieu.

Le chapitre 10 de Luc montre cela d’une façon encore plus étendue. Verset 1 : « le Seigneur désigna encore soixante-dix autres disciples, » 70 autres, « et il les envoya deux à deux devant lui dans toutes les villes et dans tous les lieux où lui-même devait aller. Il leur dit : La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson. Partez ; voici, je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. »

Il voyait les chefs religieux d’Israël comme des loups déguisés en brebis. Il envoie maintenant 70 personnes avec le véritable message des brebis représentant Dieu. La transition a déjà commencé. Voici 70 anonymes et 12 hommes très ordinaires qui ont reçu cette immense responsabilité. Ils sont les nouveaux chargés de mission du Royaume et de la vérité divine. Chapitre 10 verset 17 « Les soixante-dix revinrent » après être allés dans différents endroits. Ils sont allés deux par deux, 35 paires « … disant : Seigneur, les démons mêmes nous sont soumis en Ton nom. » Ils ont exprimé cette puissance. Il l’ont vue. Ils l’ont expérimentée.

Descendez jusqu’au verset 23 : « Et, se tournant vers les disciples, il leur dit en particulier : Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez ! Car je vous dis que beaucoup de prophètes et de rois ont désiré voir ce que vous voyez, et ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l’ont pas entendu. » Vous avez reçu des privilèges que les gens ont attendu pendant des siècles, des privilèges qui n’appartiennent absolument pas aux chefs religieux d’Israël. Vous voyez des choses, vous apprenez des choses et vous recevez une puissance et vous faites des choses qui indiquent que vous êtes destinés à devenir les nouveaux gardiens de la vérité divine.

Dans Matthieu 13 :11, quelle belle déclaration. Il dit à Ses disciples : « Il vous a été donné de connaître les mystères du royaume des cieux, et… cela ne leur a pas été donné. » Il vous a été donné quelque chose qui n’a été donné à personne d’autre. Il s’agit de connaître les mystères, c’est-à-dire les vérités maintenant révélées, mais qui étaient alors cachées concernant le Royaume de Dieu. La vérité exprimée dans le Nouveau Testament.

Regardez à nouveau dans Matthieu chapitre 16, ce texte notoire et familier et comment il est lié à ce point. Jésus a une discussion avec Ses apôtres et Ses disciples et Il leur pose la question dans Matthieu 16 :15 : « Qui dites-vous que je suis ? » Retournons aux fondements ici. Qui suis-je ? « Simon Pierre répond et dit ‘Tu es le Christ, » le Messie, « le Fils du Dieu vivant.’ » C’est vrai. « Jésus, reprenant la parole, lui dit : Tu es heureux, Simon, fils de Jonas ; car ce ne sont pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais c’est mon Père qui est dans les cieux. » Tu es parmi le groupe des privilégiés à qui Dieu, Mon Père accorde la révélation, une révélation directe. Tu vois des choses que d’autres ne voient pas. Tu entends et comprends ce que d’autres n’entendent pas et ne comprennent pas. Ce qui est une énigme pour certains dans une parabole qui ne peut être résolue, est clair pour toi et compréhensible. Tu as la puissance que les chefs d’Israël n’ont pas contre les démons, contre la maladie et contre la mort.

Et donc, encore une fois, je dis que la transition avait déjà commencé. Et cela va plus loin, verset 18 : « Et moi, je te dis que tu es Pierre, et que sur ce roc » le roc de la vérité que toi et les autres apôtres confessez comme étant la vérité, « Je bâtirai mon Eglise. »

Ephésiens 2 :20 dit que l’église est « édifiée sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus-Christ lui-même étant la pierre angulaire. » C’est de nouveau leadership de l’église : Les apôtres et les prédicateurs qui prêchent le Nouveau Testament, qui ont écrit le Nouveau Testament. Sur vous et sur les vérités que vous proclamez, je construirais Mon Eglise, la première vérité étant la divinité du Seigneur Jésus-Christ. Et en conséquence, verset 19 : « Je te donnerai les clés du royaume des cieux. » Tu ouvriras les portes du royaume et tu feras entrer les personnes.

Qu’est-ce que les chefs d’Israël ont produit ? Des Fils de Dieu ? Non. Des fils de l’enfer. Des fils de l’enfer. Leurs convertis étaient des fils de l’enfer, dit Jésus. Ils n’avaient pas les clés pour ouvrir le Royaume. Ils avaient un système religieux factice. « Ce que vous liez sur la terre sera lié dans les cieux. Ce que vous libérez sur la terre sera libéré dans les cieux. » Vous agissez avec la bénédiction des cieux.

Vous vous dites : « comment peut-on libérer les péchés de quelqu’un et lier les péchés de quelqu’un ? » C’est très simple. Si vous dites à quelqu’un « crois au Seigneur et tu seras pardonné. S’il dit « je ne croirai pas. » Vous pouvez répondre « alors tu seras lié par tes péchés. » Si vous dites à quelqu’un « crois au Seigneur Jésus-Christ et tu seras pardonné, » et s’il croit, vous pouvez dire « tu es libéré de tes péchés. » Vous pouvez dire cela car vous connaissez la vérité. Vous connaissez l’Evangile qui sauve.

Voici ce petit groupe d’hommes de petite foi et qui ne nous sont pas décrits. Il y en avait sept, peut-être des pêcheurs, des gens sans dons particuliers, sans formation, sans importance aux yeux du monde, et certainement selon les critères religieux d’Israël. Et ce sont les nouveaux responsables de la vigne de Dieu, les nouveaux vignerons, les nouveaux chargés de mission, les nouveaux gardiens d’un nouveau peuple de Dieu. Et à la fin, souvenez-vous dans Matthieu, lorsque notre Seigneur leur donne leur dernier commandement, les onze sont en Galilée et ils voient Jésus, verset 17 : « Ils l’adorèrent. Mais quelques-uns eurent des doutes. »

Jésus a mis fin aux doutes lorsqu’Il est venu vers eux pour leur parler et « Il leur parla ainsi : Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre. Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. » Allez-y. Vous êtes mes représentants. Vous êtes les nouveaux métayers, les nouveaux travailleurs sous contrat, les nouveaux vignerons de ma vigne.

C’est la mission qui a été donnée aux apôtres et les apôtres y ont été fidèles. L’apôtre Paul lui-même a été ajouté au groupe d’origine, et s’est occupé des mystères de Dieu. Dans I Corinthiens 4, il dit qu’il est un administrateur : « Qu’on nous regarde comme des serviteurs de Christ et des administrateurs des mystères de Dieu. Du reste, ce qu’on demande des administrateurs, c’est que chacun soit trouvé fidèle. »(COL)

A la fin de Romains, Romains 16, il dit comment il a reçu la responsabilité des mystères. Lisez Ephésiens 3. En fait, cela vaut la peine de le regarder brièvement car il dit : « Le prisonnier de Christ pour vous païens, si vous avez appris comment je fais part de la grâce de Dieu qui m’a été confiée pour vous. C’est par révélation que j’ai eu connaissance du mystère. »

Dieu m’a révélé de façon surnaturelle les choses qui étaient cachées et qui sont maintenant révélées et qui font toujours référence à la vérité du Nouveau Testament. Je suis maintenant chargé de ces mystères. C’est un mystère, dit-il « Il n’a pas été manifesté aux fils des hommes dans les autres générations, comme il a été révélé maintenant par l’Esprit aux saints apôtres et prophètes de Christ. » Ce sont les nouveaux leadeurs de Son peuple racheté. C’est par la grâce de Dieu, et non par mérite. 

Puis dans Ephésiens 4 « Et il a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs. » Ils sont tous venus prendre le relai de cette responsabilité de leadership spirituel de la génération suivante, « pour le perfectionnement des saints en vue de l’œuvre du ministère et de l’édification du corps de Christ, jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ. » (V.11 à 13)

L’œuvre de Dieu d’établir le Corps de Christ par l’évangélisation et l’édification est confiée à de nouveaux responsables. Cela a commencé par les apôtres et les prophètes du Nouveau Testament, puis sont venus les évangélistes, et les pasteurs enseignants, qui ont construit l’enseignement de leur ministère à partir de ce qui a été révélé à ces premiers apôtres et aux associés des apôtres qui ont écrit le Nouveau Testament.

Je suis aujourd’hui un descendant de cette longue lignée de responsables. Je suis l’une des lointaines générations des autres à qui la mission de garder la vérité divine, les Ecritures et le peuple de Dieu a été confiée, et c’est le cas pour tout ministère fidèle.

Une autre façon de regarder à cette même transition se trouve dans Jean 14 lorsque notre Seigneur prononce Ses dernières paroles dans la chambre haute avec Ses disciples le soir de la Pâque, le jeudi de cette semaine-là.

Il leur dit tant de choses merveilleuses. L’une de ces choses qu’Il leur dit et qu’Il leur répète est très, très importante. Cela concerne la vérité. Jean 14 :25. « Je vous ai dit ces choses pendant que je demeure avec vous », et Il leur a dit beaucoup de choses. « Mais », c’est très important « le consolateur, l’Esprit-Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit. »

C’est une chose formidable. Ils ont passé trois années avec Jésus. Il a dit beaucoup de choses. Il a parlé chaque jour pendant trois années, bien plus que ce qui est mentionné dans les Ecritures. Jean dit que tous les livres du monde ne seraient pas suffisants pour contenir les choses qu’Il a dites. Comment, alors qu’ils sont chargés de cette responsabilité, peuvent-ils se souvenir des choses dont Jésus voulait qu’ils se souviennent ? Il dit ‘lorsque je partirai, l’Esprit viendra. Lorsque l’Esprit viendra, l’Esprit deviendra celui qui vous rappellera ces choses afin que vous puissiez les écrire. Afin que vous puissiez les proclamer.’

Au chapitre 15, verset 26, Il dit les choses différemment : « Quand sera venu le consolateur, que je vous enverrai de la part du Père, l’Esprit de vérité, qui vient du Père, il rendra témoignage de moi. » Le Saint Esprit viendra vous parler de Moi. « Et vous aussi, vous rendrez témoignage, parce que vous êtes avec moi dès le commencement. » Voici encore la promesse de l’Esprit venant en eux afin de leur permettre de se souvenir, de comprendre, et même d’enregistrer tout ce que Dieu veut qu’ils écrivent, qu’ils comprennent pour toutes les générations qui vont leur succéder. Ceci devient fondamentalement, bien sûr le Nouveau Testament.

Chapitre 16, verset 12 « J’ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas les porter maintenant. » C’est plus que vous ne pouvez le supporter. C’est trop lourd. « Quand le consolateur sera venu, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité ; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir. »

Il vous aidera à vous souvenir du passé et Il vous parlera aussi de l’avenir. Vous recevrez une vérité inspirée de l’Esprit, et vous la rapporterez. Pierre dit : « poussés par le Saint-Esprit… des hommes ont parlé de la part de Dieu. » (2 Pierre 1:21). Les Ecritures, graphē sont devenues saintes. C’est leur nouvelle responsabilité.

Les apôtres étaient les premiers impliqués dans l’écriture du Nouveau Testament, ainsi que les personnes associées aux apôtres. Puis se furent les prophètes qui proclamaient ce que les apôtres avaient dit et ce qui était écrit. Puis c’est chaque génération de fidèle évangéliste et pasteur enseignant depuis ce temps qui porte cette responsabilité. Ce sont les nouveaux responsables et sous leur leadership un nouveau peuple de Dieu est venu qui produit du fruit honorant Dieu, l’Eglise véritable et vivante.

Notre responsabilité est assez simple, je pense. Prêcher la Parole. Est-ce que c’est ce qui est dit ? Second Timothée 4 « Prêche la parole, insiste en toute occasion, favorable ou non. » Adonnez-vous à une saine doctrine, dit Paul à Tite. « Veille » sur deux choses dit-il à Timothée, 1Timothée 4:16 : « Veille sur toi et sur ton enseignement. » Lire les Ecritures. Expliquer les Ecritures. Appliquer les Ecritures. C’est notre responsabilité.

Dans 1Timothée 6, tout à la fin de 1Timothée, 6 :20 : « O Timothée, garde le dépôt, » ce qui t’a été confié, le parathēkē. C’est un mot qui signifie « dépôt bancaire ». Paul dit : ‘ j’ai déposé la vérité en toi. J’ai déposé en toi la vérité inspirée par le Saint Esprit. Garde cette vérité. Evite tous les mensonges, toutes les tromperies, et garde la vérité. » C’est la fin de 1 Timothée.

Au début de 2 Timothée, chapitre 1, verset 14 : « Garde le bon dépôt, par le Saint-Esprit qui habite en nous », le trésor qui t’a été confié. Quel est ce trésor ? Des saines paroles, verset 13 : « des saines paroles que tu as reçues de moi. » Les apôtres ont compris. Paul a compris. Timothée a compris. Tite a compris. La génération suivante aussi, et cela continue à être transmis, et voici. Ce sont les vérités que le Saint-Esprit de Dieu a inspirées aux apôtres et aux personnes qui les entourent afin de les écrire, et c’est la responsabilité à laquelle nous sommes appelés.

Nous sommes les métayers. Dieu nous demande de nous engager par un contrat, Il accorde des dons et Il nous appelle dans ce monde à une responsabilité sans pareille, prendre soin de la vigne de Dieu de telle façon que nous produisions le fruit de la justice qui Lui donne gloire. Non pas pour produire des fils de l’enfer, mais pour produire des fils de Dieu, des fils de Dieu.

Cette histoire se termine par un déplacement de responsabilité. Et cela conduit à une question marginale. S’agit-il d’un changement permanent pour Israël ? Si vous étiez présent dimanche soir, quelle est la réponse à cela ? Non. C’est temporaire, et il y aura un temps dans l’avenir où Israël sera rétabli, non seulement en vue du salut, non seulement pour constituer un royaume, mais pour être administrateur de la vérité.

L’une des caractéristiques étonnantes de la fin des temps est la suivante. Il vient un temps appelé la tribulation, décrite très clairement et en détail dans l’Apocalypse du chapitre 6 à 19, un long passage. En ce temps appelé tribulation, Dieu choisit 144 000 Juifs, 12 000 de chaque tribu, et Il sait de quelle tribu ils viennent, même si eux ne le savent pas, pour évangéliser le monde. Ils se convertiront. Ils deviendront des évangélistes. Vous pouvez lire leur histoire dans Apocalypse 7 et 14

Puis nous arrivons au Royaume, et Christ vient pour établir Son Royaume, et lorsqu’Il règnera à Jérusalem, et y établira son trône pour diriger le monde. Le temps vient où Israël recevra toutes les promesses données à Abraham, à David et aux prophètes, les promesses de l’alliance d’Abraham, de l’alliance de David, de la Nouvelle Alliance, alors les Juifs seront à nouveau chargés de garder la vérité divine. Ils deviendront les responsables de Sa vérité dans la tribulation et aussi ensuite dans le Royaume.

Laissez-moi vous montrer un passage fascinant parmi beaucoup d’autres, qui éclaircira les choses. Zacharie chapitre 8, Zacharie chapitre 8. Je ne peux pas faire davantage, je n’ai pas le temps de faire davantage, mais cela devrait suffire. Zacharie est un prophète qui regarde à l’avenir. Dans le chapitre 8, il voit dans l’avenir avec l’inspiration de Dieu. Verset 1 : « La parole de l’Eternel des armées se révéla, en ces mots : Ainsi parle l’Eternel des armées : Je suis ému pour Sion d’une grande jalousie, et je suis saisi pour elle d’une grande fureur. Ainsi parle l’Eternel : Je retourne à Sion, et je veux habiter au milieu de Jérusalem. Jérusalem sera appelée ville fidèle, » ou « ville de la vérité, » (COL). C’est l’avenir, ce n’est pas ce qui se passe maintenant, et ça ne l’était pas à l’époque de notre Seigneur. « Jérusalem sera appelée ville fidèle, et la montagne de l’Eternel des armées montagne sainte. »

Elle sera vérité et sainteté. « Ainsi parle l’Éternel des armées : Des vieillards, hommes et femmes âgés, s’assiéront encore sur les places de Jérusalem, chacun le bâton à la main, à cause du grand nombre de leurs jours. » Ils auront leur cane avec eux. « Les places de la ville seront remplies de garçons et de filles, jouant sur les places. Ainsi parle l’Éternel des armées : Si cela paraît être un miracle aux yeux du reste de ce peuple en ces jours-là, sera-ce aussi un miracle à mes yeux, —oracle de l’Éternel des armées ? » Si cela vous semble trop difficile, est-ce trop difficile pour moi ? « Ainsi parle l’Éternel des armées : Voici que je sauve mon peuple du pays de l’orient et du pays du soleil couchant. Je les ramènerai, et ils demeureront au milieu de Jérusalem ; ils seront mon peuple, et je serai leur Dieu dans la vérité et la justice. » Est-ce que c’est difficile à interpréter ? Cela ne me semble pas trop difficile.

Mais descendez au verset 20, au milieu de tout cela, dans ce grand avenir dans le royaume : « Ainsi parle l’Eternel des armées » verset 20 « : Il viendra encore des peuples » des nations viendront, littéralement des nations viendront « et des habitants d’un grand nombre de villes. Les habitants d’une ville iront à l’autre, en disant : Allons implorer l’Eternel et chercher l’Eternel des armées ! Nous irons aussi ! » De partout dans le monde ils diront : ‘Allons à Jérusalem. Allons à Jérusalem.’ « Et beaucoup de peuples et de nombreuses nations viendront chercher l’Eternel des armées à Jérusalem et implorer l’Eternel. » C’est là qu’Il sera. C’est là qu’Il règnera, et ils viendront pour implorer l’Eternel.

J’aime le verset 23. « Ainsi parle l’Eternel des armées : En ces jours-là, dix hommes de toutes les langues des nations » dix Gentils, « saisiront un Juif par le pan de son vêtement, et diront : Nous irons avec vous, car nous avons appris que Dieu est avec vous. » C’est le Royaume.

Le monde entier va s’accrocher aux vêtements des Juifs pour qu’ils les emmènent avec eux afin de rencontrer le Seigneur. Encore une fois, dans la douce providence et la grâce de Dieu, leur rôle de gardien de la vérité et de la sainteté sera restauré. Mais pour le moment, « jusqu’à ce que les temps des nations soient accomplies, » Luc 21 :24, nous parlerons de cela dans deux semaines, et nous sommes à l’époque du nouveau leadership, et nous sommes ce nouveau leadership, et vous êtes le nouveau peuple qui suit ce nouveau leadership.

Est-ce que c’est la fin de ce récit ? Nous avons maintenant un problème, les amis, car le dernier mot de cette histoire est qu’ils ont tué le Fils, n’est-ce pas ? Ceci ne peut pas être la fin, et ça ne l’est pas. Retournez au chapitre 20. Ils paniquent en comprenant la signification de l’histoire. Ils paniquent à la pensée de la destruction et du changement de responsabilité. Et ils ont raison.

Mais Il les regarda et Il leur dit : « Que signifie donc ce qui est écrit ?» (v.17) Cette petite expression « ce qui est écrit » fait référence à l’Ancien Testament qu’ils comprenaient bien. En fait, dans le rapport de Matthieu de Jésus qui raconte cette histoire, Matthieu dit « Ne savez-vous pas ce que la Bible enseigne ? » ou « n’avez-vous jamais lu les Ecritures ? » Il s’agit d’une référence aux Ecritures. « Avez-vous oublié les Ecritures ? »

Ceci nous amène de l’illustration à l’explication de la suite. Ici notre Seigneur allonge son histoire. La parabole se termine. La fin est tragique pour les vignerons. Elle est tragique pour ceux qui suivent les vignerons. Elle est tragique, à ce moment-là, pour le fils. Il est mort. Mais la mort du fils ne peut être la fin de l’histoire. Alors, Il les regarde et Il dit : « Au cas où vous vous demandez si c’est la fin de l’histoire, avez-vous oublié les Ecritures ? » Et Il cite le Psaume 118 :22 : « La pierre qu’ont rejetée ceux qui bâtissaient est devenue la principale de l’angle. »

Il les amène de l’analogie et de la parabole qu’il a présentée, jusque dans l’Ancien Testament. Ce n’est pas la fin de l’histoire. Si vous pensez que c’est la fin de l’histoire, réfléchissez. Avez-vous oublié les Ecritures ? Les Ecritures disent que la pierre qui a été rejetée devient la pierre principale de l’angle.

Quelle est l’importance de cela ? C’est très simple car ils comprenaient probablement très bien. Ils connaissaient très bien le Hallel. Ils connaissaient le Psaume 118, probablement la plupart d’entre eux le connaissait-il par cœur, certainement que les chefs le connaissaient, la pierre principale de l’angle. Ils ont même probablement donné une note messianique à cela à cause de Daniel chapitre 2, le Messie qui vient briser l’image dans la vision de Daniel est « la pierre qui se détacha sans le secours d’aucune main ». Le Messie était connu dans certains cercles comme étant la pierre. La pierre que les bâtisseurs ont rejetée est devenue la pierre d’angle.

Je vais vous dire comment cela fonctionne. Si on était sur le point de construire un bâtiment, dans l’antiquité, s’il s’agissait d’un grand bâtiment, on le construisait en pierre. Il y a une pierre qui devait être parfaite, c’était la pierre d’angle. Elle devait être parfaite dans tous les sens. Elle devait être parfaite au-dessous pour que le bâtiment soit plat. Elle devait être parfaite sur les côtés afin que le bâtiment s’élève de façon parfaitement perpendiculaire. Elle devait être parfaite au-dessus afin de ne pas être inclinée et les angles devaient être parfaits sinon le bâtiment allait devenir totalement asymétrique. La pierre d’angle déterminait chaque angle du bâtiment.

Les bâtisseurs savaient que pour construire un bâtiment ils devaient avoir une pierre d’angle absolument parfaite. Combien de pierres devait-on jeter avant de construire un grand bâtiment, avant de trouver la pierre parfaite ? Sachant que toutes ces pierres étaient façonnées à la main, on pouvait regarder une pierre et dire, « presque, mais pas tout à fait. »

Un côté de la pierre part dans ce sens et si on suit cette ligne, ‘ça ne va pas marcher’. ‘L’angle est juste légèrement détourné et cela va déformer la symétrie du bâtiment’. Combien de pierres devaient-ils jeter sur un tas en disant, ‘peut-être peut-on recouper un peu celle-ci et l’utiliser ailleurs’, avant de trouver une pierre parfaite ?

Et maintenant, dans l’enseignement de Jésus, l’illustration a changé et le Fils est devenu une pierre. Le Fils est maintenant la pierre que les constructeurs ont rejetée. Ils ont trouvé qu’Il n’était pas parfait. ‘Nous ne t’acceptons pas comme la pierre d’angle du Royaume de Dieu.’

Si vous retournez dans le Hallel dans le Psaume 118 et si vous l’interprétez dans son contexte, historiquement il concerne Israël. Et Dieu est, dans un sens en train de condamner les nations car lors de la construction du grand empire qui avait lieu partout en Israël, personne ne faisait attention à Israël. Ils étaient rejetés. Cette nation rejetée deviendra la nation pierre d’angle car le Messie rejeté deviendra la pierre d’angle rédemptrice de Dieu.

Et donc, ce qui dans l’interprétation initiale, concernait Israël comme étant la nation pierre d’angle de l’histoire de Dieu, et la destinée du monde entier attachée à cette petite nation. Même si elle a été rejetée par les nations du monde entier et l’a toujours été, elle est maintenant devenue réalité seulement parce que Christ est Lui-même cette pierre d’angle véritable qui donne sa véritable forme à Son peuple, et lui donnera cette forme un jour lorsqu’Israël sera sauvé.

Mais ici, bien sûr, notre Seigneur fait référence à Lui-même. Il est la pierre que les bâtisseurs ont rejetée. C’est une citation du Nouveau Testament qui est très familière. Actes 4 :10-11 : « Sachez-le tous, » c’est Pierre qui prêche ici, « Sachez-le tous, et que tout le peuple d’Israël le sache ! C’est par le nom de Jésus-Christ de Nazareth, que vous avez crucifié, et que Dieu a ressuscité des morts, c’est par lui que cet homme se présente en pleine santé devant vous. Jésus est la pierre rejetée par vous qui bâtissez, et qui est devenue la principale de l’angle. »

Il parle aux dirigeants, aux anciens, aux scribes et Anne, Caïphe et tous les chefs et il dit : ‘Vous l’avez rejeté. Vous avez rejeté la pierre d’angle et il vous rejette. Et devinez un peu, la pierre que vous avez rejetée est de retour et elle est la pierre d’angle.’ Le Fils est cette pierre et Il est revenu. C’est la résurrection, chers amis. C’est la résurrection.

L’histoire ne se termine pas avec la mort du Fils, car la pierre que les bâtisseurs ont rejetée est devenue la pierre d’angle principale. Il doit y avoir une restauration. Dans le cas de Jésus, une résurrection. Il mourra vendredi, mais il ressuscitera dimanche. La pierre qui ne faisait pas l’affaire comparée à leurs critères, la pierre qui ne correspondait pas à ce qu’ils voulaient construire, la pierre rejetée par les responsables juifs et la nation juive comme étant inadéquate et imparfaite, inacceptable et défectueuse devient la pierre la plus importante du Royaume éternel de Dieu, le Royaume que Dieu Lui-même est en train de construire. Elle devient kephalēn gōnias, la tête de l’angle, qui soutient toute la structure et la symétrie du Royaume glorieux du salut de Dieu.

Et donc, l’explication continue pour terminer l’histoire. Mais ce n’est pas le dernier mot. Le dernier mot est le verset 18. C’est une menace. Je suppose qu’on pourrait l’appeler application. C’est plus de cela. C’est une sérieuse menace. La question qui est posée derrière cette affirmation du verset 18 est ‘attention comment vous vous engagez avec Jésus-Christ. » « Quiconque tombera sur cette pierre s’y brisera, et celui sur qui elle tombera sera écrasé. »

Qu’est-ce que c’est ? C’est une façon de dire la chose suivante : Une collision avec cette pierre vous détruira. Elle vous détruira. C’est aussi une image de l’Ancien Testament. Ils devaient connaître Esaïe chapitre 8, dont voici deux versets. Ecoutez Esaïe 8:14 : « Et il sera un sanctuaire, » parlant du Seigneur, « mais aussi une pierre d’achoppement, un rocher de scandale pour les deux maisons d’Israël, un filet et un piège pour les habitants de Jérusalem. Plusieurs trébucheront ; ils tomberont et se briseront. »

Dans Romains 9, Paul dit : « Ils se sont heurtés contre la pierre d’achoppement, » faisant ici référence à Israël. Verset 32 « Ils se sont heurtés contre la pierre d’achoppement, selon qu’il est écrit. » Puis il cite un passage d’Esaïe 8 et aussi d’Esaïe 28:16, qui dit essentiellement la même chose : « Voici, je mets en Sion une pierre d’achoppement et un rocher de scandale, et celui qui croit en lui ne sera point confus. » Soit on croit en Lui, ou bien on trébuche sur Lui et on est écrasé.

Je pense que cela pesait sur le cœur de Pierre. Il dit ceci dans 1 Pierre 2:6 : « Car il est dit dans l’Ecriture: Voici, je mets en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse; » C’est encore Esaïe 28 :16. « Et celui qui croit en elle ne sera point confus. L’honneur est donc pour vous, qui croyez. Mais, pour les incrédules, la pierre qu’ont rejetée ceux qui bâtissaient est devenue la principale de l’angle, et une pierre d’achoppement et un rocher de scandale. » C’est là que Pierre prend ces deux paroles de Jésus, où Jésus associe ces deux idées : la pierre que les bâtisseurs ont rejetée devient la pierre d’angle, et la pierre d’achoppement sur laquelle on trébuche, ou sous laquelle on est écrasé.

Dans l’antiquité, on a découvert une parole rabbinique qui pourrait avoir donné cela. La voici, c’est une parole ancienne : « Si une pierre tombe sur un pot, elle casse le pot. Si un pot tombe sur une pierre, elle casse le pot. » Que la pierre tombe sur le pot ou que le pot tombe sur la pierre, le résultat est le même car la pierre ne sera pas brisée. C’est une façon de dire que si on rencontre Jésus-Christ et si on entre en collision avec Lui d’une façon ou d’une autre, on sera pulvérisé. Pas moyen d’y échapper. Aucun moyen d’échapper à cela.

Notre Seigneur était si direct. C’est un message d’amour et d’avertissement terrifiant. Notre Seigneur n’y trouvait aucune joie. C’est pourquoi Il pleura, au chapitre 19, verset 41 lorsqu’Il vint à Jérusalem. Le fait de rejeter Jésus-Christ est la chose la plus tragique que quelqu’un puisse faire. Le message en plein cœur du choix le plus important qu’on puisse faire dans sa vie. Que ferez-vous de Jésus-Christ ? Vous soumettrez-vous à Lui, L’accepterez-vous comme Seigneur et Sauveur ? Ou bien entrerez-vous en conflit avec Lui, une pierre qui vous écrasera ?

Comment les dirigeants ont-ils répondu ? Regardez au verset 19 : « Les principaux sacrificateurs et les scribes cherchèrent à mettre la main sur Lui à l’heure même, mais ils craignirent le peuple. Ils avaient compris que c’était pour eux que Jésus avait dit cette parabole. » Ils savaient que Jésus parlait d’eux. Il les condamnait. Au lieu d’être convaincus, au lieu d’être pénitents, ils ont redoublé d’efforts pour Le tuer. Triste ! Tragique ! C’était leur dernière heure. Jean dit que celui qui a le Fils de Dieu a la vie. Celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie, mais la colère de Dieu habite en lui.

Et vous ? Quelle est votre position ? Vous soumettez-vous à Christ le Seigneur, le Sauveur et le rédempteur ? Ou bien entrerez-vous en conflit avec Lui, le Juge qui vous écrasera ?

Père, fais Ton œuvre dans le cœur de chaque personne ici présente. Seigneur, nous comprenons que tout ce que Tu peux faire est nous présenter la vérité dont nous sommes redevables et Tu nous considères alors responsables. Merci pour la grâce. Merci de ce que Tu es comme nous le lisons dans ce même psaume, notre force et notre chant. Tu es devenu non pas notre juge, mais notre salut. Apporte ce salut dans les cœurs aujourd’hui. Nous demandons cela pour Sa gloire. Amen.

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