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Ouvrons nos Bibles dans 2 Corinthiens 3. Nous arrivons à la fin de cette formidable étude d’un grand chapitre, un chapitre sur la gloire d’une nouvelle alliance, je dois présenter des excuses à ceux d’entre vous qui n’ont pas été des nôtres pendant cette série, parce que nous sommes en quelque sorte en train de rassembler les derniers fils. Et je m’excuse de ce que certains points peuvent être un peu difficiles à comprendre parce que vous n’avez pas bénéficié de la fondation qui a été posée ces derniers mois au cours de l’étude de ce chapitre. Nous comptons cependant sur l’Esprit de Dieu pour laisser entrer la vérité dans vos cœurs selon Sa capacité.

Dans notre dernier message sur ce riche chapitre, nous abordons un verset qui est resté un de mes versets préférés depuis plusieurs années. En fait, très souvent lorsque je porte mon nom dans un livre ou une Bible, je mets 2 Corinthiens 3 :18 sous mon nom, parce que, depuis des années et des années, j’aime ce verset. En fait, je disais que c’était mon verset préféré, mais je continue à vaciller et à passer à plusieurs autres versets de temps en temps à mesure que le Seigneur les applique dans ma vie.

À une occasion il y a quelques années, peut-être dix, on m’a demandé d’écrire un livre sur mon verset préféré, et à ce moment-là, j’ai choisi ce verset et j’ai écrit un livre dont certains d’entre vous peuvent même se souvenir. Ce verset est un trésor. Que je vous le lise, verset 18: « Nous tous qui, sans voile sur le visage, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés à Son image, de gloire en gloire, par l’Esprit du Seigneur. »

Or ce verset présente véritablement ce qu’est le processus de croissance chrétienne. Il présente ce qu’est le processus de sanctification par lequel un croyant est transformé à l’image de Jésus Christ. Que je vous situe un peu dans le contexte. Dans Romains 8 :29, l’Apôtre Paul nous dit quel était le dessein de Dieu en sauvant Son peuple. Il dit ceci : « Ceux qu’Il a connus d’avance, Il les a aussi prédestinés à devenir conformes à l’image de Christ. » Le dessein salvateur de Dieu était de créer une humanité rachetée qui serait comme Son Fils.

L’imitation est la plus grande forme de flatterie et c’était certainement vrai de la Trinité lorsque Dieu a fait avec le Fils une promesse éternelle de créer une humanité rachetée qui serait comme Lui. Ainsi nous avons été sauvés pour devenir comme Christ. C’est pourquoi la Bible dit : « Ce que nous serons n’est pas encore visible, mais lorsqu’Il apparaîtra, nous serons comme Lui. » Voilà l’objectif. Voilà le but de la rédemption. Voilà pourquoi Dieu nous a sauvés, pour nous rendre comme Christ. Et au fil du temps, pendant que nous attendons que cela se réalise, progressivement nous devenons de plus en plus comme Christ. C’est la sanctification qui attend la glorification. Nous devenons de plus en plus comme Jésus.

Paul a vu en cela la raison même de vivre pour un chrétien. Il a dit : « Je fais une chose ». Voilà une déclaration très remarquable. Si vous prenez toute la théologie Paulinienne sur la vie chrétienne et la réduisez à une chose, alors c’est une chose très importante. S’il ne faisait qu’une chose, je voudrais savoir ce qu’était cette chose. « Oubliant ce qui est derrière », dit-il, « je cours vers le but pour remporter le prix de l’appel céleste de Dieu. »

Quel est le prix ? Ressembler à Christ. C’est ce que nous serons quand nous arriverons au ciel. Quel est l’objectif ? Le prix dans l’éternité est la ressemblance à Christ. Quel est l’objectif ? Le but dans le temps est la ressemblance à Christ. Paul dit : « Je sais ce que je serai et j’en suis à la poursuite ici et maintenant. » Connaître Christ, communier dans Ses souffrances, être rendu conforme à Sa mort, connaître la puissance de Sa résurrection ; être comme Christ était la passion de sa vie. C’était la seule chose dans laquelle il était engagé. C’était l’unique chose qu’il faisait.

Ici dans ce verset il nous est dit que pendant que nous contemplons la gloire du Seigneur, pendant que nous nous concentrons sur la réalité de Jésus Christ, Dieu révélé en Christ, manifestant Sa gloire, pendant que nous contemplons cette gloire, nous sommes transformés par le Saint Esprit d’un niveau de gloire à cette image même. En d’autres termes, le Saint Esprit nous rend continuellement et progressivement semblables à Christ. C’est la sanctification. C’est l’objectif de la vie chrétienne.

Plus que tout autre verset, celui-ci nous montre comment les croyants évoluent vers la ressemblance à Christ. Que ceci soit l’objectif de notre vie ne fait aucun débat ; nous devons tous parvenir à « la mesure de la stature parfaite de Christ », selon Ephésiens 4. En écrivant aux Galates dans Galates 4 :19, Paul a dit : « J’éprouve les douleurs de l’accouchement jusqu’à ce que Christ soit formé en vous. » Il a dit aux Colossiens : « Nous instruisons toute personne afin de présenter toute personne devenue adulte. » En d’autres termes, « nous voulons rapprocher chacun de vous de l’image de Christ, autant que possible. » C’est cela le but de la vie chrétienne, et c’est ce que ce verset dit. Dieu, par Son Esprit, nous rapproche de l’image de Christ, nous amenant d’un niveau de gloire au suivant, au suivant, au suivant.

Ce verset est donc vraiment au cœur de l’expérience chrétienne. C’est aussi un verset qui parle de la gloire et la gloire est un thème clef dans ce passage, comme vous le savez. Et ce qu’il dit ici c’est qu’il y a une œuvre de gloire croissante dans la vie d’un croyant. Retenez bien cela. Il y a une œuvre de gloire croissante dans la vie d’un croyant. Les croyants de la Nouvelle alliance connaissent une gloire croissante, en contraste avec Moïse qui avait sur son visage quel genre de gloire ? Une gloire décroissante, une gloire passagère.

Or la gloire de Dieu, le fait qu’elle a été révélée à Son peuple n’est pas nouveau. Il n’y a rien de nouveau au sujet de l’idée selon laquelle Dieu révélait Sa gloire à Son peuple. Il le faisait. Il a révélé Sa gloire à Adam et Eve dans le jardin, quand Sa présence y était, et ils marchaient et parlaient avec Lui dans la fraîcheur de la journée. Il a révélé Sa gloire aux enfants d’Israël lorsqu’Il est apparu sous forme de nuée le jour et de colonne de feu la nuit. Et je vous ai dit dans le passé que Dieu a littéralement pris Ses attributs, la miséricorde, la grâce, la bonté, l’amour, la sainteté et, d’une certaine manière, les a transformés en lumière visible. C’était la représentation de Sa présence et Il a révélé Sa gloire à Son peuple.

Il a révélé Sa gloire à Son peuple lorsqu’Il est descendu dans le Tabernacle et la gloire a rempli le Tabernacle de sorte que les prédicateurs ne pouvaient même pas exercer leur ministère. Il a révélé Sa gloire à Son peuple lorsqu’Il est descendu à la fin de la construction du Temple et Sa gloire était manifeste. Et les théologiens ont toujours appelé cela Shekina, ce qui veut dire « la présence ». La présence de Dieu est manifeste dans la lumière. Puisque Dieu est Esprit et qu’on ne peut pas voir un Esprit, Dieu Se manifeste dans cette lumière éclatante.

Mais la manifestation la moins habituelle de la Shekina est certainement celle qui s’est produite dans Exode 34. Dans Exode 34, nous avons le récit de Moïse qui va sur la montagne. Je veux seulement vous rafraîchir la mémoire, parce que certaines personnes peuvent l’avoir manqué ; cela vient de ce texte, comme nous l’avons noté. Moïse est monté sur la montagne, le Mont Sinaï, pour recevoir la Loi de Dieu et là il s’est retrouvé face à face avec la gloire de Dieu.

Exode 34:29 dit : « Moïse descendit du Mont Sinaï, les deux tables de la loi à la main. Il ne savait pas que la peau de son visage rayonnait parce qu’il avait parlé avec l’Eternel. » Ce qui s’est passé, c’était que la gloire de Dieu recouvrait tout le visage de Moïse. Elle brillait sur lui. Donc la gloire de Dieu n’était pas seulement venue vers les hommes, mais aussi sur les hommes. Pour la première fois, la gloire de Dieu était littéralement sur le visage d’un homme. « Aaron et tous les Israélites regardèrent Moïse et virent que la peau de son visage rayonnait ; ils eurent alors peur de s’approcher de lui. » Il brillait comme le soleil.

« Moïse les appela. Aaron et tous les chefs de l’assemblée vinrent vers lui », après avoir fui, en quelque sorte, à cause de l’éclat, « et il leur parla. » Et il leur a parlé bien sûr des choses que Dieu lui avait demandé de communiquer, et « après cela, tous les Israélites s’approchèrent et il leur donna tous les ordres qu’il avait reçus de l’Eternel sur le mont Sinaï. Lorsque Moïse eut fini de parler, il mit un voile sur son visage. » Pourquoi ? Pour qu’ils puissent le regarder. Pour qu’ils puissent l’approcher sans être aveuglés.

« Quand Moïse entrait dans la présence de l’Eternel pour parler avec Lui, il retirait le voile jusqu’au moment où il ressortait ; et quand il sortait, il transmettait aux Israélites les commandements qu’il avait reçus. Les Israélites regardaient le visage de Moïse et voyaient que la peau de son visage rayonnait ; et Moïse remettait le voile sur son visage jusqu’au moment où il entrait pour parler avec l’Eternel. »

Lorsqu’il parlait avec Dieu, il pouvait laisser son visage à découvert. Lorsqu’il sortait pour parler au peuple, il laissait son visage à découvert pour qu’ils voient que c’était la gloire rayonnante de Dieu. En effet, ils voyaient la gloire de l’ancienne alliance, la gloire manifestée dans l’ancienne alliance, dépeinte sur son visage. Et ensuite lorsqu’il avait récité cette partie de l’ancienne alliance que Dieu voulait qu’il dise, il remettait le voile pour ne pas aveugler le peuple.

À partir de cet incident nous voyons donc qu’au temps de l’Ancien Testament la gloire de Dieu venait vers le peuple, et même à cette occasion, sur le peuple. L’ancienne alliance avait une gloire ; à la fois dans ses composantes civile, cérémoniale et morale, l’ancienne alliance avait une gloire. Elle venait de Dieu. Elle était sainte, juste et bonne. Elle avait des traits divins. C’était la révélation divine. C’est-à-dire qu’elle révélait la nature de Dieu. Elle révélait la volonté de Dieu. Elle révélait le dessein et le plan rédempteurs de Dieu. Elle avait incontestablement une gloire.

Et Paul voudrait que cela se sache. En fait, au verset 7 il dit : « Le ministère de la mort, gravé avec des lettres sur des pierres, a été glorieux. » Les Judaïques et le parti de la circoncision avaient accusé Paul de déprécier, de dévaloriser et de dénigrer la Loi de Dieu. Et ici il dit : « Pas du tout ! Elle était glorieuse. » En fait, tant de gloire, dit-il au verset 7, « que les Israélites ne pouvaient pas fixer les regards sur le visage de Moïse à cause de la gloire dont il rayonnait. »

Oui, l’ancienne alliance avait une gloire. Elle venait de Dieu. Elle démontrait le caractère de Dieu, la volonté de Dieu pour l’homme, le plan et le dessein rédempteurs de Dieu. Mais la nouvelle alliance, dit Paul, a une gloire plus grande. Il dit au verset 9 que la nouvelle alliance, appelée un « ministère de la justice », abonde en gloire. Au verset 10, elle a une gloire supérieure. Au verset 11, elle a une gloire permanente.

C’est cette gloire, cette gloire supérieure, abondante et permanente de la nouvelle alliance qui est réellement le thème du verset 18. Ecoutez pendant que j’essaie de rassembler cela. L’ancienne alliance avait une gloire qui était accordée aux hommes, placée sur les hommes. La Nouvelle alliance a une gloire qui est placée dans les hommes, dans les hommes. Je vais vous l’expliquer aussi simplement que possible. Nous avons plus de choses en commun avec un Christ transfiguré qu’avec Moïse parce que vous vous souvenez que dans Matthieu, chapitre 17, Christ a retiré le voile de Sa chair et Il a été transfiguré devant lui. Il a été métamorphosé, transformé, et la gloire est venue de l’intérieur, comme le dit Jean 1 :14. « Nous avons contemplé Sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. »

C’est une gloire intérieure qui émane de Christ. Avec Moïse, c’était une application de la gloire ponctuelle. C’était une gloire extérieure. Nous avons plus de choses en commun avec la gloire que Christ a manifestée dans Sa transfiguration qu’avec la gloire que Moïse a manifestée sur la montagne, parce qu’en Christ, notre gloire est intérieure. Pourquoi ? Parce que le Christ vivant est placé en nous. « Christ en vous, l’espérance de la gloire ».

Et donc lorsque les Judaïques sont venus dans la ville de Corinthe, ou partout ailleurs, comme ici, et ont commencé à prêcher la gloire de l’Ancienne Alliance, la Loi de l’Ancienne Alliance, la cérémonie de l’Ancienne Alliance et à défendre le fait que l’Ancienne Alliance était essentielle pour le salut, que l’Ancienne Alliance avait une composante salvatrice, l’Apôtre Paul a réfuté cela. Et ici il le dément de plusieurs façons, comme nous l’avons déjà noté, aboutissant par la déclaration selon laquelle l’Ancienne Alliance avait une gloire extérieure, mais la Nouvelle Alliance a une gloire intérieure. En fait, en contemplant la gloire du Seigneur, nous sommes émus, littéralement transformés d’un niveau de gloire au niveau suivant par le Saint Esprit.

L’Ancienne Alliance avait une gloire passagère. La Nouvelle Alliance a une gloire non passagère. L’Ancienne Alliance avait une gloire décroissante ; elle diminuait sur le visage de Moïse et il fallait qu’il retourne sur la montagne pour en prendre une autre dose. La Nouvelle Alliance n’a pas une gloire décroissante, atténuante ; elle a une gloire croissante. Il n’y a pas de reflet atténuant d’une alliance qui ne peut sauver. Il y a une révélation toujours croissante d’une alliance qui peut sauver et qui sauve effectivement ; et donc la nouvelle alliance est supérieure à l’ancienne alliance.

Voilà la conclusion de Paul ici ; il se défend et défend tous les vrais prédicateurs qui prêchent la Nouvelle Alliance. Paul reconnait que l’ancienne alliance qui ne sauvait pas avait une gloire, mais c’était une gloire pâlissante. C’était une gloire voilée. Elle devait passer et être remplacée par une Nouvelle Alliance. L’Ancienne Alliance ne pouvait donner que la mort, dit le verset 7. Elle ne pouvait donner que la condamnation, dit le verset 9. Elle ne pouvait que stimuler le péché et rendre les hommes coupables ; elle ne pouvait pas les sauver.

D’autre part, la Nouvelle Alliance est largement supérieure. Pourquoi ? Que je vous rappelle les points. Elle fait vivre, verset 6. « La lettre tue, mais l’Esprit… », qui agit par la Nouvelle Alliance, « …fait vivre. » Deuxièmement, elle apporte la justice. Au verset 9, il appelle la Nouvelle Alliance « le ministère de la justice ». Personne ne pouvait accomplir la justice en respectant la Loi de Dieu. Troisièmement, elle est permanente. Elle est permanente. Elle demeure, dit le verset 11. Elle demeure, en contraste avec l’Ancienne Alliance qui est remplacée.

Quatrièmement, la Nouvelle Alliance est supérieure parce qu’elle apporte l’espérance. Verset 12 : « Puisque nous avons une telle espérance, nous faisons preuve d’une grande assurance. » L’ancienne alliance était une chose sans espoir ; tout ce qu’elle faisait était d’amener le pécheur au point d’une culpabilité et d’une honte démesurées. Il réalisait son péché. Il réalisait qu’il n’y avait rien en lui qui pouvait changer cet état de choses. Il n’avait aucune capacité d’accomplir la justice tout seul. Elle le laissait dans un désespoir terrible, implorant la miséricorde de Dieu. Mais la nouvelle alliance apporte l’espérance.

Cinquièmement, nous avons noté que la nouvelle alliance est claire. Du verset 13 au verset 15, Paul parle du fait que la gloire de l’ancienne alliance devait être voilée et il y a en cela une illustration de l’opacité de l’Ancienne Alliance : des archétypes, des symboles, des images, des cérémonies et des offrandes qui n’étaient aucunement la réalité, mais tous des images de la réalité à venir. Et il y avait une certaine obscurité dans l’Ancienne Alliance qui est révélée en Christ. Les mystères sont révélés dans la Nouvelle Alliance.

Sixièmement, la Nouvelle Alliance est supérieure parce qu’elle est Christo-centrée. J’aime ceci ; il dit au verset 14 à la fin, que le voile est enlevé en Christ. Verset 16 : « Lorsqu’un homme se convertit au Seigneur, le voile disparaît. » Tout devient clair dans une vie Christo-centrée. La Nouvelle alliance est donc supérieure parce qu’elle donne la vie, apporte la justice, est permanente, apporte l’espérance, est claire, est Christo-centrée, et numéro 7, elle est soutenue par l’Esprit. J’aurais aimé que nous finissions ce point la semaine dernière, mais nous ne l’avons pas fait. Que je puisse le finir aujourd’hui.

Verset 17 : « Or le Seigneur, c’est l’Esprit, et là où est l’Esprit du Seigneur, là est la liberté. » L’agence, l’agence divine œuvrant par la Nouvelle Alliance est le Saint Esprit, et l’Esprit n’est personne d’autre que Yahweh. En d’autres termes, le même Dieu qui a écrit l’Ancien Testament est celui qui a écrit le Nouveau par Son Esprit. Le même Dieu qui a écrit la Loi morale qui condamne les hommes est le Dieu qui a écrit la Nouvelle Alliance qui les rachète. Le même Dieu qui rend le monde entier coupable, qui a fermé toute bouche, est le même Dieu qui Se manifeste dans Son Esprit pour libérer les hommes et les affranchir. Le même Dieu qui les a mis en esclavage sous la Loi est le Dieu qui leur apporte la liberté par Son Esprit.

En d’autres termes, il n’y a pas de conflit. Il n’y a pas un Dieu de l’Ancien Testament, de l’ancienne alliance et un autre Dieu du Nouveau Testament, de la nouvelle alliance. C’est le même Dieu. Le Seigneur est cet Esprit-même qui libère de la servitude de l’ancienne alliance. Tout ce que l’ancienne alliance avait pour but de faire, c’était d’acculer les hommes au désespoir afin que, poussés par ce désespoir, ils invoquent la miséricorde et la grâce d’un Dieu bon et tendre. Et l’Esprit du Seigneur est cette puissance salvatrice qui applique au croyant repentant le salut de la nouvelle alliance, écoutez bien, à tout âge.

Lorsqu’une personne de l’Ancien Testament voyait la Loi telle qu’elle était vraiment – un ministère de la condamnation, un ministère de la mort – et lorsqu’elle mettait à mort la chair, pour ainsi dire, lorsqu’elle craignait l’enfer, lorsqu’elle réalisait son péché, lorsque la Loi avait fait son travail, elle avait un cœur repentant, elle venait à Dieu, implorait la miséricorde, implorait la grâce, implorait le pardon qu’elle ne méritait pas mais qu’elle implorait, Dieu dans Sa grâce la regardait et lui pardonnait et cette œuvre de transformation qui survenait à ce niveau-là était l’œuvre de l’Esprit de Dieu. Et Il appliquait, écoutez, l’œuvre de la Nouvelle Alliance de Christ de manière rétroactive à ce pécheur pénitent. Mais c’était l’œuvre de l’Esprit. Le salut à tout moment, que ce soit dans l’Ancien Testament ou dans le Nouveau Testament, sous l’ancienne alliance ou sous la nouvelle alliance, était, est et sera toujours l’œuvre de l’Esprit, qui n’est personne d’autre que le Seigneur. N’est-ce pas formidable que le même Dieu qui a écrit la Loi soit le Dieu qui libère le pécheur repentant de l’esclavage de la Loi, comme le dit Romains 8 et l’exonère de l’observance de la Loi, non plus comme un moyen de donner la mort mais comme un moyen de donner la vie et la bénédiction ?

En parlant de cela, et c’était une révision, en parlant de cela, la question a surgi : quelle était la fonction du Saint Esprit dans l’Ancien Testament ? Parce que si vous vous êtes engagé dans un contexte de dispensation et dans l’étude de la Bible, vous avez peut-être pensé que le Saint Esprit ne faisait rien dans l’Ancien Testament. Il n’était pas venu jusqu’au jour de la Pentecôte, et il y avait une sorte de grand vide dans l’Ancien Testament en ce qui concerne le ministère du Saint Esprit.

Rien ne pourrait être plus éloigné de la vérité. Nous avons commencé à le montrer la semaine dernière. Que je vous rappelle seulement ce que nous avons dit. Dans l’Ancien Testament, nous voyons l’œuvre du Saint Esprit dans quatre domaines ; très clair, cela est incontestablement révélé dans l’Ecriture. Premièrement, la création ; nous avons vu cela. Deux, l’équipement : le Saint Esprit vint sur tel ou tel et il fit ceci. Trois, la révélation : tout l’Ancien Testament est venu aux auteurs de l’Ancien Testament par le moyen du Saint Esprit, très clairement (2 Pierre 1 :21). Quatrièmement, et c’est ici que quelquefois les gens s’embrouillent, le Saint Esprit n’a pas seulement œuvré dans la création, l’équipement, la révélation, mais aussi dans la régénération ; dans la régénération !

Les croyants de l’Ancien Testament étaient régénérés. Ils étaient nés de nouveau. Ils étaient renouvelés. Ils étaient transformés par la puissance de Dieu à travers l’agence du Saint Esprit. Cela devrait être manifestement évident. Pourquoi ? Eh bien, tout d’abord, ils étaient tous de misérables pécheurs. Ils étaient tous complètement dépravés. Leurs cœurs étaient plus tortueux que tout et incurables. Ils n’avaient aucune capacité de changer. Ils ne pouvaient rien pour modifier leur condition misérable. L’Ethiopien peut-il changer sa couleur ; le léopard peut-il changer ses tâches ? En tant que prophète, la réponse est « non ».

Il y a donc toute l’humanité, coincée dans cette terrible condition de dépravation et d’incapacité totales ; elle ne peut rien faire pour être agréable à Dieu. Même sa justice est quoi ? Un vêtement souillé. Comment donc, toute seule, va-t-elle se mettre à aimer Dieu, être agréable à Dieu, détester le péché, servir Dieu et adorer Dieu ? Ça ne peut se faire. C’est un vêtement souillé. Elle doit être régénérée.

Nous avons aussi vu que dans l’Ancien Testament le Saint Esprit convainc du péché. Dans Genèse 6, le Saint Esprit lutte contre les hommes. Nous avons aussi vu que dans l’Ancien Testament les croyants aimaient Dieu ; ils aimaient Sa Loi. Lisez Psaume 119 : « Combien j’aime Ta Loi! » Cela n’est pas vrai de quelqu’un qui n’a pas été transformé. Ils étaient transformés pour aimer Dieu, ils étaient transformés pour aimer Dieu et obéir à la Parole, ils étaient transformés pour haïr le péché. C’était là l’œuvre du Saint Esprit. Ils étaient un peuple régénéré, né de nouveau. Ils étaient des gens transformés, tout comme nous le sommes. Il n’y a pas de question à ce sujet. Autrement ils n’auraient jamais eu la capacité, humainement parlant, de changer. Il fallait que Dieu les change.

Pensez-y de cette façon. Hébreux, chapitre 11, on a tous ces héros de la foi, en commençant par Abraham et toute la suite. Tous ces gens sont des héros de la foi et ils sont tous pour nous des exemples quant à la façon de vivre la vie de foi. Nous sommes entourés d’une nuée de témoins qui témoignent de la puissance d’une vie de foi et ils sont tous des croyants de l’Ancien Testament. Ils sont nos modèles. Abraham est le père de notre foi. Abraham était un homme régénéré.

La dernière fois nous nous sommes arrêtés sur Jean 3. Que je vous y ramène, pour juste effleurer Jean 3, la conversation de Jésus avec Nicodème. Souvenez-vous, Jésus n’est pas encore mort. Il n’y a pas encore eu de résurrection. Pas de Pentecôte, le Saint Esprit n’est pas venu, l’église ne s’est pas formée; ce qu’on a donc ici, c’est une conversation de l’Ancien Testament, Ancienne Alliance. La Nouvelle Alliance a été ratifiée dans le sang de Christ. Son sang n’a pas été versé, donc la Nouvelle Alliance n’est pas encore en place et on a des conditions de l’Ancienne Alliance.

Et Jésus dit à Nicodème, ce chef des Juifs : « En vérité, en vérité, Je te le dis, » au verset 3, « à moins de naître de nouveau, personne ne peut voir le Royaume de Dieu. » Et c’est un principe statique dans le plan rédempteur de Dieu ; « on n’entre pas dans Mon royaume à moins d’être régénéré. » Ceci n’est pas quelque chose qui s’est produit après la Pentecôte. C’est longtemps avant. C’est avant même que Jésus ne meure. Ceci s’exprime dans les termes de l’époque de l’ancienne alliance. Il va plus loin en disant au verset 6 : « Ce qui est né de l’Esprit est Esprit », et ensuite à la fin du verset 8, Il parle de celui qui est « né de l’Esprit ». L’Esprit est l’agence de cette régénération, l’Esprit est l’agence de cette transformation, cette nouvelle naissance, cette métamorphose qui doit avoir lieu. Mais si elle n’a pas lieu, on ne peut entrer dans le Royaume de Dieu. Et cela était vrai pour Nicodème, et Nicodème vivait avant que la nouvelle alliance ne soit ratifiée.

Lorsque vous dites : « Mais que faisait donc le Saint Esprit par rapport à la vie d’un croyant dans l’Ancien Testament ? » Je vais vous dire ce qu’Il faisait. Tout d’abord, Il apportait la révélation de la vérité, parce que le Saint Esprit était derrière la révélation, la vérité que le croyant pouvait croire. Ensuite le Saint Esprit convainquait du péché. Il transformait la personne et stimulait cette personne à être obéissante à Dieu, à L’aimer, à haïr le péché. En plus, je vais aller un peu plus loin. Je crois que le Saint Esprit gardait les croyants dans l’Ancien Testament, tout comme Il les garde maintenant. On ne pouvait pas se sauver soi-même. Vous voulez savoir quelque chose ? On ne pouvait pas garder son salut non plus. On est gardé par Sa puissance et cela était vrai également dans l’Ancien Testament.

Je crois que le Saint Esprit régénérait et préservait chaque croyant élu ; c’est Lui qui œuvrait dans leurs cœurs. Prenez Samson ; Samson qui est tombé avec Dalila dans le péché profond, profond. Comment a-t-il pu finir si triomphalement ? Je vais vous dire comment : parce qu’il était gardé par le Saint Esprit. Au milieu de toute cette iniquité, Dieu n’a pas abandonné cet homme. Il dépendait de l’Esprit. Aurait-il pu se garder lui-même dans la grâce salvatrice ? Non ! pas plus qu’il n’aurait pu s’y mettre. Vous souvenez-vous de ce que David a dit lorsqu’il était vraiment en train de déverser de son cœur la douleur de sa confession, dans le Psaume 51, confessant le péché d’avoir tué Urie et d’avoir couché avec sa femme, Bathséba ? Vous souvenez-vous de ce qu’il a dit ?

« O Dieu, crée en moi un cœur pur, renouvelle en moi un esprit bien disposé. » Que demandait-il ? Il demandait l’intervention divine dans sa vie pour un lavage et une purification. Il n’a pas dit : « Seigneur, la vie est dure et elle était jolie, mais je vais, je vais, je vais faire de mon mieux. Je vais aller au bout de cette affaire et essayer de résister la prochaine fois. » Il n’était pas tout seul. Il savait d’où viendrait la seule source de purification et de force, c’était de Dieu. « Crée en moi un cœur pur, O Dieu ». Si tu ne le fais pas, je ne peux le faire. Il savait. La pureté, la sainteté, la sanctification, la préservation, tout cela est l’œuvre du Saint Esprit ; tout.

Que je vous donne une autre illustration qui vous aurait peut-être échappé et à laquelle vous n’auriez peut-être jamais pensé. Regardez Luc 8 ; ce passage m’a frappé cette semaine. Je ne me souviens pas y avoir jamais pensé avant, mais au fur et à mesure que je progressais dans la lecture de Matthieu cette semaine et que je parcourais Luc pour voir ce que je pouvais trouver comme références au Saint Esprit, je suis tombé sur Luc 8 :15. C’était un verset tout à fait saisissant quand je l’ai lu dans le contexte de l’œuvre du Saint Esprit. Il s’agit du semeur et de la semence – vous vous en souvenez ? Et il dit ceci : « Ce qui est tombé dans la bonne terre, ce sont ceux qui ont entendu la Parole avec un cœur honnête et bon, la retiennent et portent du fruit avec persévérance. » Et je me suis dit : « Qui sont donc ces gens ? » « Ce sont ceux qui ont entendu la Parole avec un cœur honnête et bon » ? Qui est-ce ?

Vous vous souvenez que le semeur était allé semer et une partie de la semence est tombée sur un sol pierreux, une autre partie est tombée sur un sol couvert de ronces et d’épines, une autre partie encore est tombée sur un sol dur et n’a pas porté de fruit. Mais il y a une partie qui est tombée sur une bonne terre ; vous vous en souvenez ? Et la semence sur la bonne terre – qu’est-ce que la bonne terre ? Vous vous dites : « Eh bien, c’est… », la terre ici c’est quoi ? Que représente la terre ? Le cœur humain, n’est-ce pas ? Le cœur humain: dur, encombré par des soucis et des affaires ou non disposé à souffrir. Qui a donc un bon cœur ? Y a-t-il une portion de l’humanité qui a exclusivement bon cœur ? Je ne le pense pas. Le cœur de l’homme est comment ? Tortueux et méchant par-dessus tout. Il n’y en a aucun qui fasse le bien, pas même un seul. Ils sont tous fichus, pourris, viles ; ils ont tourné au vinaigre, comme du lait gâté. Le venin de vipère est sous leurs lèvres. Ils ne connaissent que l’iniquité. Il n’existe rien qu’on puisse appeler un bon cœur. Il n’y a rien. Un cœur honnête et bon ? Qu’est-ce que c’est ?

Je vais vous dire ce que c’est. C’est un cœur qui a subi l’œuvre du Saint Esprit. Et là, il faut qu’il y ait l’agence du Saint Esprit pour produire cela. Et ceux qui ont entendu la Parole avec un cœur honnête et bon, la retiennent et portent du fruit avec persévérance. Vous pensez qu’ils le font parce qu’il y a en eux quelque chose de meilleur que chez les autres hommes ? Quelquefois nous disons : « Vous voyez, tel, tel a un bon cœur. » Désolé. Après l’œuvre du Saint Esprit dessus, c’est un bon cœur ; mais avant cela il ne l’est pas. Vous voyez donc que tout ce que nous lisons dans l’Ancien Testament et dans les Evangiles concernant le salut suppose l’intervention divine, l’opération divine, et c’est l’œuvre du Saint Esprit. De même que le Saint Esprit Se mouvait au-dessus de la création informe et vide et lui a donné une forme, Il est aussi l’agent de la nouvelle naissance, de la recréation, de la régénération ; né de nouveau par l’Esprit. Le salut, comme tout autre œuvre spirituelle, ne s’obtient « ni par la puissance, ni par la force, mais par mon Esprit, dit l’Éternel des armées.” Zacharie 4 :6

Ainsi les saints de l’Ancien Testament ont effectivement expérimenté l’œuvre de l’Esprit. En plus, je pense que l’Esprit était là avec eux dans leur vie. Je vais vous montrer comment. Regardez Jean 14, Jean 14. Et c’est une partie de l’Ecriture très, très irrévocable, chapitre 14, les versets 16 et 17. Dans la conversation de la Chambre Haute, Jésus quittant Ses disciples, et Il est sur le point de mourir, et ils ressentent la perte durement, Il leur dit : « Je prierai le Père, et Il vous donnera un autre Consolateur qui sera tout comme Moi. » Un autre, allos et non heteros, un autre de la même espèce. « Il restera avec vous éternellement. Vous ne serez pas seuls. Ne vous en faites pas. Je vous quitte, mais quelqu’un d’autre vient. » Qui est-ce ? Verset 17 : « l’Esprit de vérité, que le monde ne peut pas recevoir, parce qu’il ne Le voit pas et ne Le connaît pas ; » écoutez ceci maintenant : « mais vous, vous Le connaissez, parce qu’Il demeure » où «  avec vous. »

Il y a un mot clé. Il serait impossible à ces gens, ces disciples, de fonctionner d’une façon agréable à Dieu si le Saint Esprit n’était pas avec eux pour les conduire, pour les diriger, pour les protéger, pour les préserver, pour les équiper. « Vous Le connaissez, car Il reste avec vous. Il vit avec vous. » Ensuite Il dit ceci: « et Il sera » où ? « En vous. » C’est là que réside la gloire de la Nouvelle Alliance. Il est avec vous, Il sera en vous. Vous demandez : « Mais quelle est la différence ? J’ai du mal à comprendre ça. » Mais il y a une richesse, nous disposons d’un degré de connaissance de la puissance et de l’équipement de l’Esprit de Dieu qui va au-delà de la connaissance d’un croyant de l’Ancienne Alliance.

Retournez un instant avec moi dans Jean 7 ; Jean 7, et regardez le verset 37. Jésus dit : « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à Moi et qu’il boive. » Et au verset 38 : « Celui qui croit en Moi, comme l’a dit l’Ecriture », et Il cite Esaïe : « des fleuves d’eau vive couleront de lui. » « De lui (son sein) » signifie dans la profondeur de son homme intérieur. Verset 39 : « Il dit cela à propos de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en Lui. » Quoi ? Il venait de dire dans Jean 14 qu’Il est avec vous. Que veux-tu dire par « vous allez Le recevoir » ? Eh bien, vous allez Le recevoir, parce que l’Esprit n’était pas encore donné, parce que Jésus n’était pas encore glorifié. Il est avec vous, et pourtant vous ne L’avez pas encore reçu. Quoi ? Comment peut-Il être avec vous alors que vous ne L’avez pas encore reçu ? Et la réponse est que les saints de l’Ancien Testament ont connu la présence du Saint Esprit, sinon ils n’auraient jamais été des saints de l’Ancien Testament. Mais il y a une abondance, une richesse, un degré et une profondeur auxquels le croyant de la Nouvelle Alliance connait le Saint Esprit, inconnu d’eux. Et c’est une abondance ; c’est un fleuve jaillissant de l’intérieur, et c’est pourquoi je dis encore, nous ressemblons plus au Christ transfiguré qu’au Moïse resplendissant.

Quelle est donc la différence entre l’œuvre de l’Esprit dans un chrétien du Nouveau Testament et un chrétien de l’Ancien Testament ? La seule réponse que je sache est que le degré est différent, l’étendue est différente, la manifestation, l’abondance est différente. Nous pouvons être reconnaissants à Dieu que nous ayons l’immense privilège d’être des croyants de la nouvelle alliance. C’est déjà assez difficile de vivre cette vie chrétienne. Je prendrai autant de portions de l’abondance de l’Esprit que je peux. Pas vous ?

Au cas où vous trouveriez qu’il n’est peut-être pas très équitable que ces gens-là soient moins bien lotis que nous, parlant peut-être de ce fleuve de puissance, puis-je vous rappeler que nous sommes moins bien lotis que le prochain groupe ? C’est vrai ! Vous dites : « De quoi parlez-vous ? » Eh bien, qu’est-ce qui s’est produit le jour de la Pentecôte, lorsque le Saint Esprit est venu et que Jésus a été glorifié, le Saint Esprit est venu et le fleuve a commencé à couler du sein des croyants et il continue de couler aujourd’hui la merveilleuse œuvre de Dieu qui nous donne Son Esprit, et nous devenons le temple du Saint Esprit, que nous recevons de Dieu, et Il est en nous ? Aussi merveilleux que cet événement ait pu être le jour de la Pentecôte, cela n’était qu’un aperçu de ce que Joël a dit dans Joël chapitre 2.

Et Joël a dit dans Joël chapitre 2, et cela est répété par Pierre le jour de la Pentecôte dans Actes chapitre 2, qu’il viendra un jour dans les derniers temps où « Je déverserai Mon Esprit sur tout être humain ; vos fils et vos filles prophétiseront, vos vieillards auront des rêves, et vos jeunes gens des visions. Dans ces jours-là, Je déverserai Mon Esprit. Ils prophétiseront. Je ferai des prodiges dans le ciel et sur la terre », et tout ceci. Et de quoi parle-t-il ? Il parle de ce Jour du Seigneur, grand et catastrophique, et de l’établissement du royaume de Jésus Christ. Écoutez ceci : il y a une ampleur du Saint Esprit survenant dans le royaume de Christ, qui est plus grande que ce que nous connaissons aujourd’hui.

Dieu est libre de déployer cette ampleur à quelque niveau et degré qu’Il choisit. Les saints de l’Ancien Testament n’ont pas été rendus parfaits sans nous. Il leur manquait l’écoulement, le fleuve intérieur et la puissance de l’Esprit dont nous bénéficions, mais il nous manque la plénitude de l’expression du Saint Esprit que connaîtront ceux du royaume à venir, lorsque Jésus règnera sur terre.

Ainsi les saints de l’Ancien Testament étaient renouvelés. Ils étaient sauvés. Ils étaient gardés par la puissance du Saint Esprit. Ils étaient assistés par le Saint Esprit. Il était là avec eux, les incitant à l’amour et à l’obéissance et à la haine du péché. Mais dans la nouvelle alliance, Il entre, et il y a une plénitude et une richesse jamais connues auparavant. Je crois que cela vient par une intimité, dans la force, dans la puissance, dans la cohérence, lorsque nous devenons le temple dans lequel Il demeure. Et il faudrait ajouter la dimension de 1 Corinthiens 12 :13, où le Saint Esprit fait de nous un corps en constituant l’église.

Voilà donc l’œuvre du Saint Esprit. Retournez à 2 Corinthiens, chapitre 3, et vous pourrez vous rendre compte que ce n’est pas différent en genre ; ce n’est différent qu’en degré entre l’ancien et le nouveau. Et la grande nouvelle est, verset 17, que là où l’Esprit du Seigneur vient effectuer la régénération, il y a la liberté, il y a la liberté ! Plus d’esclaves de la Loi, plus d’esclaves de Satan, plus d’esclaves de la peur, plus d’esclaves de la corruption, plus d’esclaves du péché, plus d’esclaves de la mort ! L’Esprit affranchit les gens de tout esclavage, et cela vous montrera que le Dieu qui a donné la Loi n’a pas donné la Loi pour condamner les hommes ; Il a donné la Loi afin de pousser les hommes à comprendre qu’ils avaient besoin d’un Sauveur, afin qu’ils puissent en bénéficier dans la Nouvelle Alliance. Le même Dieu dans Son Esprit, révélant l’ancienne alliance, a révélé la liberté et la libération qui proviennent de la nouvelle alliance.

Cela nous mène ainsi au dernier point. Nous parvenons enfin au verset 18, dont nous avons déjà commenté une partie. La Nouvelle Alliance est supérieure parce qu’elle donne la vie, apporte la justice, est permanente, a de l’espérance, est claire, centrée sur Christ, et est soutenue par l’Eprit. Enfin, la Nouvelle Alliance est transformatrice ; elle est transformatrice. Elle est merveilleusement transformatrice. Lorsque le voile est ôté, Christ devient visible. Chapitre 4, verset 6 : « Nous voyons la gloire de Dieu révélée sur le visage de Jésus Christ. » Lorsque cela se produit, nous sommes transformés. Regardons le verset 18.

« Nous tous », pas seulement un homme, pas seulement Moïse, mais « nous tous qui, sans voile sur le visage, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés. » Dès qu’on voit Christ, on voit la gloire de Dieu révélée en Christ ; c’est ce que dit le chapitre 4, verset 6. Dieu a révélé Sa gloire sur le visage de Christ, et dès qu’on regarde le visage de Christ, on voit la gloire éclatante de Dieu, c’est-à-dire tout ce que Dieu est, se révéler en Christ ; une fois qu’on voit que Christ est Dieu, Dieu se révèle en Lui. Une fois qu’on Le voit pour ce qu’Il est, cela parle du salut.

Une fois le voile enlevé et qu’on regarde aussi clairement que dans un miroir juste sous ses yeux sans aucune obstruction et on voit la gloire du Seigneur, un processus de transformation se produit. Le terme c’est metamorphoō, une action de transformation perpétuelle, progressive. Et en quoi sommes-nous transformés ? A la même image. Quoi ? A l’image de la gloire de Dieu ; l’image de la gloire de Dieu révélée sur le visage de Jésus Christ. Qu’est-ce que cela veut dire ? Nous sommes continuellement transformés à la ressemblance de Christ ; en perpétuelle transformation à la ressemblance de Christ, passant d’un niveau de gloire à un autre niveau, à un autre niveau, à un autre niveau.

Il s’agit simplement de la sanctification progressive. Contrairement à la gloire sur le visage de Moïse qui diminuait, diminuait, diminuait, diminuait, en tant que croyants de la nouvelle alliance, la gloire est croissante, croissante, croissante. Ce n’est pas une gloire déclinante. C’est une gloire toujours croissante, éclatante. Nous allons, comme le dit le Psaume 84 :7, « de force en force », en force, en force. Et qui fait cela ? Fin du verset 18 : « Par l’Esprit du Seigneur. » L’Esprit, c’est l’Esprit qui nous donne la liberté vis-à-vis de la Loi.

Il ne veut pas que nous retournions à l’Ancienne alliance. « Christ nous a affranchis. Ne vous placez pas de nouveau sous la contrainte d’un esclavage », dit Galates 5 ; n’y retournez pas. Si vous rentrez au joug de l’esclavage, vous avez rendu Christ sans effet. Vous avez la nouvelle alliance ; pourquoi retourner à une gloire déclinante, décroissante quand vous pouvez entrer dans la nouvelle alliance, regarder la gloire de Jésus Christ, et pendant que vous contemplez Sa gloire, être transformés d’un niveau de gloire au suivant ? Rien ne peut empêcher cela. Ceux qu’Il a connus d’avance, Il les a prédestinés. Ceux qu’Il a prédestinés, Il les a appelés. Ceux qu’Il a appelés, Il les a justifiés. Ceux qu’Il a justifiés, Il les a quoi ? Glorifiés !

Rien ne peut arrêter le processus. Nous ne faisons qu’avancer d’un niveau de gloire au suivant, d’un niveau de manifestation de Christ au suivant. Quand vous êtes nouveau chrétien, Christ est là, vous êtes un tout petit peu comme Christ ; Il est un tout petit peu manifesté dans votre vie… si bien que les païens pourraient même vous appeler chrétien. Ils le faisaient comme un terme moqueur, parce que ces gens agissaient comme Christ. Et à mesure que vous grandissez, Christ est de plus en plus évident dans votre vie. Voilà, voilà dans quoi nous sommes engagés. Voilà la seule chose dans laquelle nous sommes engagés, dans la sanctification progressive. C’est cela le but de ma vie. Je désire seulement passer d’un niveau de gloire au suivant, de plus en plus comme Jésus.

Vous souvenez-vous de l’histoire du laid caneton ? Belle histoire ! Il était plus grand, plus maladroit et moins charmant que les autres canetons et ils se moquaient de sa gaucherie et de son apparence bizarre. Accablé et malheureux, il a cherché refuge dans un foyer dont les animaux de compagnie étaient un chat et un poulet, mais ils l’ont également méprisé parce qu’il ne pouvait pas ronronner ou pondre des œufs. « Vous ne me comprenez pas », se plaignait-il, mais ils se moquaient davantage de lui.

Un jour, alors qu’il barbotait dans une mare à l’extérieur, faisant de son mieux pour ressembler aux autres canards, il a aperçu des cygnes gracieux et élégants. Il s’est dit qu’ils étaient les plus beaux oiseaux qu’il eût jamais vus. Et pendant qu’il observait les beaux mouvements des cygnes, un sentiment étrange l’a envahi. Il ne pouvait pas détourner son regard d’eux, et il ne pouvait se défaire du nouveau sens du destin qui l’envahissait quelque peu. Les cygnes se sont envolés, et pendant qu’il tendait son cou pour essayait de suivre leur vol, il a pensé qu’il aimait ces cygnes plus que tout ce qu’il n’avait jamais aimé avant.

L’hiver est arrivé, et tout au long des mois de froid, le laid caneton pensait aux jolis oiseaux qu’il avait vus, et il ne savait pas du tout comment on les appelait ou d’où ils venaient, mais il espérait avoir l’occasion de les rencontrer encore un jour. Finalement le printemps a fait fondre la glace qui recouvrait la marre et le laid caneton pouvait encore nager. Et un jour, alors que le printemps était encore au tout début, il a vu deux autres de ces jolis oiseaux. Ils nageaient droit vers lui et la peur s’est emparé de son cœur. Il était gêné que de si jolies créatures voient sa laideur et sa maladresse.

Et pendant qu’ils se rapprochaient de lui, il a baissé sa tête en signe d’humilité et s’est couvert le visage de ses ailes. Ayant fait cela, il a été stupéfait de voir pour la première fois son reflet sur l’eau. Il ressemblait exactement à ces belles créatures. Il n’était pas destiné à être un canard. Il était un cygne. Quand il a retiré ses ailes de son visage, il a levé la tête; pas dressé comme une autruche, mais légèrement baissé en signe de gratitude et d’humilité.

Je vois en cela une analogie. Mon expérience personnelle en tant que chrétien est semblable. Mon premier regard sur Christ était semblable à celui d’un laid caneton qui voyait d’abord le cygne. J’étais accablé par un sentiment de péché et d’absence de mérite. Il y avait cependant une attraction irrésistible à Christ qui a bouleversé mon cœur. J’ai répondu du fond de moi-même, parce que je savais qu’Il représentait ce que j’étais fait pour être, et je suis à la fois humble et enthousiaste de réaliser que le processus de transformation est en cours et je deviens de plus en plus comme Lui à tout moment, par le Saint Esprit. Et cela est une opération de la nouvelle alliance.

N’est-ce pas vrai ? Vous voyez bien qu’en fin de compte nous devenons comme ce que nous adorons ? Si nous adorons l’argent, nous devenons matérialistes. Si nous adorons le pouvoir et le prestige, nous devenons froids et inhumains. Si nous adorons une idole, nous devenons aussi spirituellement morts et inanimés qu’une pierre. D’autre part, si nous adorons Christ, nous serons conformes à Son image. Si le voile est ôté et que nous regardons la gloire du Seigneur qui luit sur le visage de Jésus Christ, s’Il est notre préoccupation sans cesse croissante, alors de manière imperceptible nous sommes transformés à Son image par le Saint Esprit.

Ceci est le but de la nouvelle alliance, et ce verset monumental nous montre la gloire croissante de la sanctification qui se produit par le Saint Esprit dans la Nouvelle Alliance. Les amis, les œuvres cérémoniales, sacramentelles, sacerdotales, les systèmes de justice ne nous offrent rien. Ils n’ont rien offert aux Corinthiens et ils ne vous offrent rien non plus. Tout ce dont vous avez besoin, c’est le Christ. Tout ce qu’il vous faut faire, c’est retirer le voile, regarder le visage de Jésus Christ ; l’Esprit de Dieu commence le processus sans cesse croissant de conformité à Son image. Voilà ce qu’est le christianisme. Ce n’est pas les cloches et les sifflets. Ce n’est pas les bougies et les robes. Ce n’est pas les papes et les cardinaux. Le christianisme est une relation avec Jésus Christ. C’est vivre pour une seule chose: contempler la gloire du Seigneur qui luit sur le visage de Jésus Christ et être transformé à Son image. C’est la relation qui importe. Baissons la tête et prions.

Père, nous Te remercions à nouveau pour Ta vérité, le pouvoir de Ta vérité. Nous Te remercions pour le privilège d’être des croyants de la Nouvelle alliance qui ont reçu tous les avantages : la vie, la justice, l’espérance, le Christ, le Saint Esprit, la transformation. Oh, Père, nous Te remercions de ce que nous n’avons pas à chercher plus loin que l’Evangile pur ; tout se trouve ici. Aide-nous à faire cette seule chose, à nous concentrer sur Christ afin que la gloire qui brille de notre intérieur puisse croître sans cesse et que le monde puisse vraiment nous appeler chrétiens, petits Christs, parce que nous manifestons tant Ta gloire qui brille en Lui. Nous prions, Seigneur, que Tu retires de nos vies ces choses qui diminuent la gloire ; que Tu les remplaces par une gloire plus grande. Pendant que nous nous concentrons, non sur nous-mêmes mais sur la gloire du Seigneur révélée sur le visage de Christ, pendant que nous nous enfermons en Christ, que Tu puisses par le Saint Esprit nous amener à être comme Lui. Puisse Christ être l’objectif de notre vie ; puisse-t-Il être notre préoccupation. Et nous savons que fixer nos regards sur Lui et sur Sa gloire revient à ouvrir la Parole et Le voir dans toute Sa beauté. Rends-nous fidèles pour regarder dans ce miroir qu’est l’Ecriture, qui nous renvoie la gloire de Christ, pour devenir davantage comme Lui, afin qu’Il soit véritablement le premier né parmi plusieurs frères, pas seulement dans la vie à venir, mais dans cette vie-ci. Puissions-nous honorer le nom de Celui dont nous portons le nom et dans le nom de qui nous prions. Amen.

FIN

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