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Eh bien, ouvrons nos Bible ce soir dans Jacques, et j'aimerais que nous regardions à nouveau le chapitre 1, les versets 2 à 12 et je ne présume nullement que nous serons en mesure de couvrir toute cette section. Je souhaite prendre mon temps avec ces vérités parce qu'elles sont tellement riches et si merveilleuses. Je veux encore lire Jacques 1:2 jusqu'à 12.

“Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, sachant que l'épreuve de votre foi produit la patience. Mais il faut que la patience accomplisse parfaitement son oeuvre, afin que vous soyez parfaits et accomplis, sans faillir en rien. Si quelqu'un d'entre vous manque de sagesse, qu'il la demande à Dieu, qui donne à tous simplement et sans reproche, et elle lui sera donnée. Mais qu'il la demande avec foi, sans douter; car celui qui doute est semblable au flot de la mer, agité par le vent et poussé de côté et d'autre. Qu'un tel homme ne s'imagine pas qu'il recevra quelque chose du Seigneur : c'est un homme irrésolu, inconstant dans toutes ses voies. Que le frère de condition humble se glorifie de son élévation. Que le riche, au contraire, se glorifie de son humiliation; car il passera comme la fleur de l'herbe. Le soleil s'est levé avec sa chaleur ardente, il a desséché l'herbe, sa fleur est tombée, et la beauté de son aspect a disparu : ainsi le riche se flétrira dans ses entreprises. Heureux l'homme qui supporte patiemment la tentation; car, après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que le Seigneur a promise à ceux qui l'aiment.”

La denière fois, nous avons quelque peu terminé notre message avec la phrase, “ceux qui L'aiment” et je veux partir de cette même phrase pour démarrer. Aimer Dieu constitue indubitablement la clé pour endurer toutes les épreuves de la vie. C'est peut-être l'évidence singulière la plus décisive d'une âme regénérée. S'il y a bien une chose qui caractérise une personne regénérée c'est qu'elle aime Dieu. Pour moi, cela constitue la ligne de base. Les véritables chrétiens sont donc désignés ici par “ceux qui L'aiment”. Il s'agit d'un titre attribué aux chrétiens – quel beau titre en effet – et c'est pour cette raison qu'ils persévèrent. Ils persévèrent parce qu'ils ont un grand amour (un amour solide) pour Dieu. Et peu importe la nature de l'épreuve, quel que soit le combat, quelle que soit la difficulté, ils persévèrent/endurent parce que l'amour les fait tenir ferme. Je pense qu'on peut voir cela dans n'importe quelle relation; toute relation - même sur un plan humain – dans laquelle le lien d'amour est très fort, résistera à toutes sortes d'adversités. Et dans ces épreuves et tribulations et tests et difficultés qui adviennent dans la vie d'un chrétien, la chose qui nous maintient près du Seigneur, qui garde notre foi ferme, c'est ce solide lien d'amour.

Il y a de cela quelques années, Gardner Spring était pasteur dans la ville de New York et il a écrit sur la capacité d'endurance de l'amour et, voici ses mots/paroles:

“Il y a une énorme différence entre une telle affection et cette amitié égoïste et superficielle à l'égard de Dieu qui aboutit à notre bonheur personnel comme motivation suprême et but final. Si un homme, dans son soi-disant amour pour Dieu n'a de considération ultime autre que pour son propre bonheur, s'il fait de Dieu ses délices, non pas pour ce qu'Il est mais pour ce qu'Il est pour lui, alors il n'y a aucune vertue morale dans un tel sentiment. Il y a en effet beaucoup d'amour pour soi-même mais aucun amour véritable pour Dieu. Cependant, lorsque l'inimitié de la pensée charnelle est crucifiéee, l'âme est réconciliée au caractère divin tel qu'il est. Dans la plénitude de Sa gloire manifeste, Dieu Lui-même devient l'objet de dévotion et de contemplation. Dans ses heures les plus favorables, les regards d'un homme bien sont en grande mesure/partie détournés de lui-même. Tandis que ses pensées portent sur l'excellence variée de la déité, il s'arrête rarement pour se demander si l'être dont le caractère remplit sa pensée, et en comparaison de la dignité et de la beauté duquel toutes choses constituent des atomes et de la vanité – étendra Sa miséricorde jusqu'à lui. Son âme s'attache à Dieu et, dans la chaleur et la ferveur d'une affection devouée, il lui arrive souvent de dire: “Qui ai-je au ciel, si ce n'est toi ? Et ici-bas que désirer, car je suis avec toi ?” (Semeur) “Comme une biche soupire après des courants d'eau, Ainsi mon âme soupire après toi, ô Dieu !””

Maintenant, ce qu'il veut dire par tout cela bien sûr, c'est que le lien qui unit un homme ou une femme à Dieu est un lien d'amour et pas juste une affection superficielle, ni un simple sentiment fondamentalement égoïste – comme pour dire tant que j'obtiens ce que je veux, je reste dans les environs – mais plutôt un véritable lien d'amour susceptible de tenir ferme face à n'importe quelle épreuve. Gardner Spring pose par conséquent une série de questions d'auto-exmination, et je pense qu'elles sont utiles. Il demande ceci au lecteur: “Aimez-vous Dieu par rapport à l'idée que vous vous faites de Lui ou pour ce qu'Il est vraiment? Etes-vous satisfait de Son caractère et aimez-vous chaque aspect de Lui? Aimez-vous Sa sainteté aussi bien que Sa grâce? Et sa justice autant que Sa miséricorde? L'aimez-vous uniquement à cause de Son amour pour vous ou alors, L'aimez-vous parce qu'Il est en Lui-même, amour/aimable? L'aimez-vous uniquement parce que vous espérez qu'Il vous sauve ou pensez-vous que vous devriez L'aimer quand bien même Il vous condamnerait? Votre amour pour Dieu est-il ultime/suprême? Qui aimez-vous plus que Dieu? Dans le caractère de qui voyez-vous plus de beauté? Le bonheur de qui fait l'objet de vos désirs ardents ou d'efforts plus vigoureux? A l'égard de qui vous sentez-vous plus reconnaissants? Répondre à cette enquête/ces questions ne devrait poser aucun problème. Il pourrait y avoir du danger mais il ne devrait assurément y avoir une quelconque nécessité de se tromper dans un cas si clair/simple.”

Ensuite, il dit ceci: “L'amour suprême pour Dieu constitue une preuve évidente qu'un coeur est renouvelé/regénéré.” Les personnes qui endurent les épreuves sont, d'après Jacques, celles qui L'aiment.

Maintenant, il y a des choses qui ne prouvent pas l'amour véritable. Elles n'attestent pas la réalité de la foi vivante et salvatrice. La moralité extérieure ne le prouve pas. Il y a beaucoup de gens de bonne moralité en apparence qui n'aiment pas Dieu. Et même la conviction de péché et la peur du jugement ne prouvent pas nécessairement l'authenticité d'une foi vivante. Il y a tout genre d'individus impliqués dans des activités religieuses qui n'aiment pas forcément Dieu. Qu'est-ce donc que la foi salvatrice prouve? Eh bien, la foi salvatrice est assurément fondée sur un amour authentique pour Dieu. Qu'est-ce qui prouve l'authenticité de l'amour? Qu'est-ce qui démontre l'authenticité de l'amour? Eh bien, c'est ce dont parle Jacques. C'est ce sur quoi porte toute l'épître. Et il éprouve l'amour qu'on a pour Dieu par une série de tests.

Premièrement, il y a le test – et nous examinerons celui-ci plus tard au chapitre 1 – le test des reproches dans l'épreuve. Et il y a le test de notre manière de répondre à la Parole. Ensuite, il y a le test d'un amour impartial pour les autres, le test des oeuvres de justice, le test de la langue, le test d'une sagesse humble, le test d'une indulgence mondaine, le test de la dépendance, le test de la patience, le test de la vérité/véracité et finalement, le test de la prière/(la fidélité à prier). Ce sont tous des tests qu'une personne qui aime véritabelement Dieu passera. Mais le test de départ, qui est ce que nous examinons dans ces versets, est le test d'endurance à travers les épreuves. Il révèle si l'amour constitue véritablement un lien solide, s'il s'agit d'une foi authentique. Une foi véritable soutenue par un amour vrai persévère dans ce test.

Maintenant, en revenant au verset 2, nous avons indiqué la dernière fois que nous sommes appelés à faire face à diverses épreuves. Nous avons également noté, au verset 3, que cela visait à éprouver/tester la validité de notre foi. Les épreuves diverses surviennent dans notre vie pour tester notre foi, pour démontrer l'authenticité de notre amour. Pierre écrit à propos de ce même sujet, n'est-ce pas, dans 1 Pierre 1:6 jusqu'à 8, comme nous avons vu la dernière fois. Ensuite, au verset 12, il résume quasiment cette section avec des déclarations similaires. Celui qui persévère dans l'épreuve sera récompensé et sera reconnu comme étant une personne qui aime véritablement le Seigneur. Nous sommes donc en train de traiter les épreuves comme étant un test de l'authenticité du salut, lui-même fondé sur l'amour vrai/véritable. Rappelez-vous que le terme rendu par épreuve ici est peirasmos, du mot peirazō, qui signifie soumettre à l'épreuve. C'est le test d'une foi vivante.

La dernière fois, nous avons parlé du fait que nous, en tant que véritables chrétiens, ne sommes pas en sécurité pour l'éternité seulement du point de vue de Dieu, mais, de notre point de vue: nous persévérons. Vous vous en souvenez? Il s'agit d'un équilibre très très important – le véritable croyant est tenu par le Seigneur, mais le véritable croyant s'accroche également au Seigneur. Il persévère dans l'épreuve. Ainsi donc, vous pouvez regarder une personne dans l'épreuve et voir la validité de sa foi à travers la validité de son amour, selon qu'elle s'accroche ou non à sa foi. Si aucune épreuve et aucune tribulation ne peut détruire sa foi en Dieu, alors elle démontre à travers cette épreuve qu'elle a une foi qui sauve. Si elle jette l'éponge au milieu de cette épreuve et qu'elle maudit Dieu d'une certaine manière ou s'éloigne de Dieu ou renie Dieu ou L'ignore, c'est qu'elle démontre avoir une foi morte.

Mon fils Matt, me parlait l'autre jour d'un homme qui à un moment de sa vie s'était marié ici à Grace Community Church (Communauté Ecclésiastique de la Grâce) et a rejoint une autre église dont il faisait partie du personnel/équipe ministérielle. Sa femme l'a quitté et à cette période de sa vie, il n'a plus montré le moindre intérêt à la foi chrétienne. Il avait, de toute évidence, renié la foi, la mettant complètement de côté, ne démontrant aucune attirance pour Christ. Et cela me dit qu'il a fallu qu'il soit soumis à une épreuve sérieuse pour que sa foi s'avère être morte et pas du tout vivante. D'un autre côté, combien de personnes ont traversé de terribles épreuves et prouvé en fin de compte qu'elles avaient une foi en Dieu qui était véritablement une foi vivante?

Mais, l'aspect de l'emphase qui intéresse Jacques ici c'est comment nous, en tant que saints pouvons persévérer à travers les épreuves et en tirer le maximum. Comment pouvons-nous tirer le meilleur/maximum, tout en démontrant l'authenticité de notre foi? Eh bien, il existe plusieurs moyens de persévérer. La persévérance c'est quand le saint de Dieu s'accroche fermement à son amour et à sa foi. Et quels sont les moyens? Comment pouvons-nous persévérer dans les épreuves? Comment pouvons-nous, en tant que véritables chrétiens, tirer le maximum de nos épreuves? Comment pouvons-nous triompher de nos épreuves? Eh bien, nous allons examiner cinq moyens-clés pour endurer les épreuves.

Premièrement, nous commençons avec une attitude joyeuse – nous démarrons avec une attitude de joie. Verset 2, “Mes frères” - et il signifie par là les croyants; les chrétiens juifs bien sûr mais néanmoins, bien qu'ils soient Juifs, les douze tribus dispersées, comme l'indique le verset 1, ils sont chrétiens, ils sont croyants. Il les appelle frères tout au long de cette épître, chapitre1 verset 2, verset 16, verset 19; chapitre 2 verset 1, verset 5, verset 14, verset 15; chapitre 3 encore au verset 1; chapitre 5 versets 7, 9, 10, 19 et il se peut que j'en ai oublié quelques uns. Et quelques fois, il les appelle “frères bien-aimés”. Il les identifie donc comme des croyants (comme lui). Et le terme “mes” est d'une certaine manière, un mot merveilleux et chaleureux qui a un effet sur cette identification avec eux comme ayant un lien commun. Il les embrasse donc comme ses propres frères chrétiens et dit, dés le départ, pour endurer les diverses épreuves, pour triompher des épreuves en fin de compte, vous devez les regarder, quelles qu'elles soient, comme un sujet de joie. Tout d'abord, une attitude joyeuse.

A présent, le terme “considérer”, considérez cela, est un aoriste. Cela signifie, regardez cela, estimez cela comme un sujet de joie. Je veux dire que c'est quelque chose que vous vous disciplinez, dans un certain sens, à faire. Quel que soit ce que c'est, vous dites: “Ce sera un sujet de joie. Je vais considérer cela comme une joie” - un engagement conscient à avoir une attitude joyeuse. Lorsque Paul dit aux Philippiens au chapitre 4: “J'ai appris à être content de l'état où je me trouve.” Il dit cela après avoir déclaré: “Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur; je le répète, réjouissez-vous.” Et il a déclaré ces choses étant en prison. Il avait appris à le faire. Il l'avait cultivé. Ce n'est pas le genre de choses qui arrivent par hasard. Ainsi, “Mes frères, regardez comme un sujet d'une parfaite joie – non pas une joie partielle mais une joie parfaite - “quand” - remarquez ce petit mot “quand”. Il ne s'agit pas du terme “si” mais c'est bien le mot “quand”. En fait, il s'agit du mot hotan, il signifie “chaque fois/(toutes les fois)”. Et lorsqu'il est utilisé dans cette forme particultière avec le subjonctif, il signifie en quelque sorte, “chaque fois que/(toutes les fois que), et croyez-moi, c'est inévitable.”

Donc, “quand vous serez exposés” - parapiptō, l'idée de trébucher en quelque sorte dans une épreuve, est utilisé ici, et il me semble que ce n'est utilisé qu'à deux autres endroits. Une fois dans Luc 10:30, où l'histoire du bon Samaritain est racontée et où l'homme qui marchait le long du chemin est tombé sur des voleurs. C'est le mot “tomber”. Il comporte cette idée d'être soudainement rattrapé et surpris/(pris de court) par des bandits/voleurs. Il est également utilisé dans Actes 27:41, où Paul a emprunté un navire pour se rendre à Rome et il est dit que le navire a fait naufrage au lieu de jonction de deux mers. Si vous avez jamais fait de la voile, vous saurez que le lieu de rencontre de deux cours d'eau est souvent dur/rude; c'est un peu comme se cogner contre un mur. Et ils sont donc tombés à cet endroit – une fois de plus, une prise d'assaut soudaine et par inadvertance dans cette condition. Le terme signifie donc un événement imprévu, surprenant et qui prend de court et, d'une certaine manière, prend le dessus sur vous. Peri signifie “autour”. Il vous entoure. Il vous engloutit.

Ainsi, il nous arrivera à tous, qu'au cours de nos vies, nous trébuchions, que nous soyons surpris, choqués de tomber par inadvertance dans des difficultés qui nous environnent. Et ce que cela provoque c'est tout simplement qu'on a l'impression qu'il n'existe aucune issue de secours. Christ a vécu cela. Dans Luc 22:28, Il a dit à Ses disciples: “Vous, vous êtes ceux qui avez persévéré avec moi dans mes peirasmos, vous avez été avec Moi dans Mes difficultés, vous avez été avec Moi dans Mes épreuves.” Et il n'y a véritablement aucune issue; vous êtes encerclés. Jésus n'a jamais cherché les problèmes, cependant, Il les a toujours acceptés. Et notre cher Seigneur était même plein de joie dans ces difficultés. Vous vous rappelez Hébreux chapitre 12, verset 2, “ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, en vue de la joie qui lui était réservée, a souffert la croix, méprisé l'ignominie.” Il a traversé ce qu'Il a traversé parce qu'Il a regardé au-delà de l'épreuve à la joie qu'Il allait expérimenter après l'épreuve. En d'autres termes, ce que l'épreuve allait accomplir – ce qu'elle allait produire.

Plus tard dans Hébreux 12, je suis certain que vous connaissez bien les versets 10 et 11. It est dit: “Il est vrai que tout châtiment semble d'abord un sujet de tristesse, et non de joie; mais il produit plus tard pour ceux qui ont été ainsi exercés un fruit paisible de justice.” Ainsi, lorsque vous voyez arriver une épreuve, votre attitude devrait être une attitude de joie, parce que vous anticipez/(voyez d'avance) l'oeuvre de perfection que le Seigneur fera à travers cette épreuve. C'est ainsi que vous apprenez à cultiver cette bonne attitude. C'était, bien sûr, la manière d'agir du Seigneur. Il a traversé la douleur pour la joie. Devrions-nous attendre quelque chose de différent? Vous souvenez-vous dans Matthieu 10, lorsque Jésus l'a en effet dit? Tandis qu'Il envoyait Ses disciples en mission, Il leur a dit qu'ils ne devaient nullement s'attendre à quoique ce soit d'autre que ce que Lui a enduré. Il dit au chapitre 10, verset 25: “Il suffit au disciple d'être traité comme son maître.” Et ce dont Il parlait à cet endroit n'était pas tant de la formation des disciples que de la modélisation/(conception d'un modèle), mais plutôt du discipolat en tant que souffrance. Et ensuite, dans Jean chapitre 15, Il déclare, “Si le monde vous hait, sachez qu'il m'a haï avant vous. S'ils m'ont persécuté, ils vous persécuteront aussi.” Et chapitre 16, Il dit: “et même l'heure vient où quiconque vous fera mourir croira rendre un culte à Dieu.”

Pouvons-nous nous réjouir parce que nous voyons au-delà? Pouvons-nous être dans la joie parce que nous avons une vision selon laquelle le Seigneur, à travers l'épreuve, apporte une oeuvre de perfectionnement? Remarquez Jean 16 un instant. J'aimerais attirer votre attention sur plusieurs versets de ce passage pour aider à clarifier ce point. Et, à vrai dire, nous avons tant parlé de la signification des épreuves dans notre dernier message que nous sommes juste en train d'en dire un peu plus sur ces moyens pour conclure. Pour ceux d'entre vous qui n'étiez pas là, je m'excuse de ne pas revenir sur tout afin d'aller vite, j'ai cependant confiance que le Seigneur de toutes les manières vous instruira. Dans Jean 16:20, Jésus déclare: “En vérité, en vérité” - et une fois de plus Il avertit Ses disciples - “je vous le dis, vous pleurerez et vous vous lamenterez, et le monde se réjouira”. Autrement dit, Il est en train d'anticiper Sa mort, et le monde se réjouira tandis que ceux qui L'aiment pleureront et se lamenteront. “Vous serez dans la tristesse,”- j'aime ceci - “mais votre tristesse se” - quoi? - “changera en joie.” Il donne ensuite une illustration. “La femme, lorsqu'elle enfante, éprouve de la tristesse, parce que son heure est venue; mais, lorsqu'elle a donné le jour à l'enfant, elle ne se souvient plus de la souffrance, à cause de la joie qu'elle a de ce qu'un homme est né dans le monde.” Quelle belle analogie. Quelle merveilleuse image! “Vous donc aussi,” - verset 22 - “vous êtes maintenant dans la tristesse; mais je vous reverrai, et votre coeur se réjouira, et nul ne vous ravira votre joie.”

Je crois que cela peut s'appliquer à la vie de tout croyant. Lorsque nous entrons dans une épreuve donnée, quelle qu'elle soit, nous devons avoir la capacité de voir, au-delà de l'épreuve, la joie qui arrivera quand nous aurons passé ce test, quand nous aurons été fortifiés par cela. Ainsi, notre réponse, revenons à Jacques au chapitre 1, n'est pas la joie partielle mais la joie parfaite/complète, étant parvenus à la conviction certaine, précise et décisive que nous ferons face à l'épreuve avec la bonne attitude. Nous pouvons avoir toute la joie. Certains commentateurs disent que cela signifie une joie non mitigée. D'autres pensent que ça veut dire une joie complète. D'autres parlent d'une joie totale. Et un que j'aime a parlé d'une pure joie. Faites votre choix, ils signifient la même chose. Mais ceci est la joie de celui qui considère comme privilège, le fait que sa foi soit testée parce qu'il sait que l'épreuve de sa foi le rapprochera du Sauveur. Et il désire tellement cette intimité et cette relation de dépendance que même l'épreuve devient une amie bienvenue.

Avez-vous remarqué – avez-vous remarqué que dans vos épreuves, vous êtes beaucoup plus sensibles à la présence de Dieu? Vous l'avez remarqué? Avez-vous remarqué que lorsque vous traversez des moments difficiles, votre vie de prière croît? Votre communion avec Dieu grandit? Vous vous mettez à sonder les Ecritures pour trouver la réponse à vos problèmes. Vous commencez à demander aux gens de prier pour vous, et tout cela vous rapproche du Seigneur et vous amène plus près de la source même de votre joie. Nous avons le privilège d'avoir notre foi éprouvée. Nous avons le privilège de souffrir. Nous devons voir cela comme un privilège et l'accepter avec joie. Dans 1 Pierre 2:20, il est dit que si vous souffrez pour avoir fait ce qui est bien, vous devez vous montrer patients parce que cela est agréable à Dieu. Vous souffrez véritablement à cause de Lui. Et souvenez-nous de ceci, Hébreux 12:3, dit que vous n'avez pas encore dû résister jusqu'au sang. Je veux dire que vous n'avez pas encore souffert autant que Jésus. Y avez-vous jamais pensé? Je pense beaucoup à cela. Lorsque je traverse une épreuve – et j'ai effectivement des épreuves – et que cela devient vraiment difficile et que je commence à me demander s'il s'agit véritablement d'un heureux événement et s'il y a une quelconque raison de s'en réjouir, il m'est toujours rappelé que je suis bien loin de souffrir jusqu'au sang comme l'a fait Jésus-Christ. Et s'Il a pu endurer la croix et voir cela comme une opportunité d'accomplir quelque chose de grand pour Dieu, alors pourquoi ne puis-je pas moi aussi faire face à ma petite épreuve? Je ne me contente pas de regarder Christ comme un modèle – je suppose que d'une certaine manière, Christ est un modèle irréaliste/(trop ambitieux) pour moi, parce que je me dis que je ne pourrai jamais être comme Lui, quoique je fasse. Alors, trouvez-moi quelqu'un qui me ressemble un peu plus pour que je puisse conformer ma vie à la sienne. Et, inévitablement, je me trouve attiré vers un homme du nom de l'apôtre Paul, qui me semble s'être plus rapproché de Christ qu'aucun autre homme ne le fera jamais. Et à chaque fois qu'il traverse des épreuves, il semble capable d'éprouver de la joie et de se réjouir en dépit de ses circonstances.

Je me souviens de Actes 16. “A minuit” - Paul et Silas sont en prison. Vous savez sans doute que ce n'est pas un endroit agréable. Ce n'est pas comme certaines prisons modernes. Ceci devait être un endroit crasseux/sale, insalubre/(dans un état sanitaire déplorable), un lieu sombre et miteux. Comme si cela ne suffisait pas, ils avaient les pieds dans les ceps/(blocs de bois). Et les ceps impliquaient qu'ils avaient les bras distandus, ce qui étirait leurs membres. Leurs jambes étaient tellement écartées qu'elles rappelaient un bréchet, encore, poussant leurs muscles à se resserer en constituant des noeuds sous l'effet de l'immobilité et de l'étirement. Et les voici en prison, dans ces conditions, les pieds dans les ceps. Leurs vies sont en danger. Et il est dit: “Vers le milieu de la nuit, Paul et Silas priaient et chantaient les louanges de Dieu”. Voilà une attitude joyeuse au milieu d'une épreuve très difficile. Mais cela semble avoir été la portion de Paul.

Je me rappelle également de 2 Corinthiens 12 et Paul, vous vous en souviendrez, avait une espèce d'épine dans la chair, un messager du diable envoyé pour le souffleter, une difficulté grave pour laquelle il a, à trois reprises, prié le Seigneur de le délivrer mais cela ne le quittait pas. Et ainsi, Il dit: “Ma grâce te suffit, Paul.” Vous n'avez pas besoin que l'épreuve soit supprimée. Vous avez besoin de grâce pour endurer. Je te donnerai cette grâce parce que Ma puissance est rendue parfaite dans ta faiblesse. Paul dit, “Je me glorifierai donc bien plus volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi.” Vous devriez vous réjouir dans vos épreuves. Pour commencer, cela vous rapproche du Seigneur. Deuxièmement, cela vous permet d'avoir le privilège de communier avec Ses souffrances. Et, troisièmement, cela vous maintient dans quoi? Cela vous maintient dans l'humilité, n'est-ce pas? Cela vous garde dans la dépendance. C'est un privilège.

Regardez Philippiens 1. Toutes les souffrances ne sont pas forcément physiques. Nous devons quelques fois faire face à des souffrances émotionnelles et mentales. Mais, dans Philippiens chapitre 1, Paul parle des choses qu'il fait. Il est bien sûr prisonnier au moment où il écrit le livre des Philippiens. Et il dit au verset 12: “Je veux que vous sachiez, frères, que ce qui m'est arrivé” - c'est-à-dire le fait qu'il soit en prison - “a plutôt contribué aux progrès de l'Evangile. En effet, dans tout le prétoire et partout ailleurs, nul n'ignore que c'est pour Christ que je suis dans les liens” - il est enchaîné. Il était enchaîné à tous ces soldats romains, et en conséquence, il les gagnait tous au Seigneur et un réveil a eu lieu dans le palais de César. Et c'est pour cette raison qu'à la fin de Philippiens, verset 22 au chapitre 4, il dit: “Tous les saints vous saluent, et principalement ceux de la maison de César.” Ils ne savaient pas ce qu'ils avaient en mains. Ils pensaient avoir un prisonnier mais ils avaient plutôt un évangéliste auto-désigné qu'ils avaient enchaîné à leurs propres soldats et à qui ils avaient offert de ce fait une audience captive.

Il déclare au verset 14, “Cependant vous avez bien fait de prendre part à ma détresse.” Autremement dit, les gens voient que ce ministère de la prison est une affaire valable/valide et ils suivent cela en se disant, “S je vais en prison, j'aurai un réveil comme Paul.” Je veux dire qu'il y a plusieurs manières d'avoir un ministère pénitentier, n'est-ce pas? Et paul dit, “Quelques-uns, il est vrai, prêchent Christ par envie et par esprit de dispute,” et c'est pour dire, “Certains prêchent Christ (hostilement) pour s'opposer à moi.”

Certains étaient en désaccord avec Paul. Et ce qu'ils faisaient réellement était – si vous étudiez l'arrière-plan ici – ce qu'ils faisaient c'était de dire du mal de Paul, affirmant qu'il était en prison parce qu'il avait détruit son ministère, que le Seigneur l'avait mis à l'étagère, qu'il avait eu son temps et était à présent mis de côté/(avait été déposé). Certains auraient pu dire qu'il avait commis un péché. Quoi qu'il en soit, il s'agissait assurément des luttes et des contestations. Le verset 16 dit qu'ils agissaient “avec la pensée de me susciter quelque tribulation dans mes liens”. Ce n'était pas suffisamment grave. Cela ne suffisait pas qu'il soit enchaîné; il y avait à présent des gens qui essayaient de lui faire mal et de le blesser en disant des méchancetés à son sujet. “Quelques-uns, il est vrai, prêchent Christ par envie et par esprit de dispute; mais d'autres le prêchent avec des dispositions bienveillantes. Ceux-ci agissent par amour, sachant que je suis établi pour la défense de l'Evangile”.

Mais, au verset 18 – j'aime ça – il dit: “Qu'importe ? De toute manière, que ce soit pour l'apparence, que ce soit sincèrement, Christ n'est pas moins annoncé : je m'en réjouis, et je m'en réjouirai encore.” Quel modèle! Quel homme modèle il est! C'est un homme de joie. Regardez au chapitre 2 verset 17. Il dit: “Et même si je sers de libation pour le sacrifice et pour le service de votre foi” - en d'autres termes, si je perds ma vie en essayant de vous amener au salut - “je m'en réjouis” Mince, il était consommable/sacrifiable, n'est-ce pas? Il l'était vraiment. Sa vie ne lui était pas chère. Il dit dans Actes 20 que tout ce qu'il voulait c'était achever son ministère. Au chapitre 3, verset 7, “Mais ces choses qui étaient pour moi des gains” - quelles sont-elles? - “circoncis le huitième jour, de la race d'Israël, de la tribu de Benjamin, Hébreu né d'Hébreux; quant à la loi, pharisien; quant au zèle, persécuteur de l'Eglise; irréprochable, à l'égard de la justice de la loi.” Toute cette espèce de pedigree religieux ne signifie rien pour moi. “Mais ces choses qui étaient pour moi des gains, je les ai regardées comme une perte, à cause de Christ. Et même je regarde toutes choses comme une perte, à cause de l'excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour lequel j'ai renoncé à tout, et je les regarde comme de la boue, afin de gagner Christ,”

Et ensuite, plus loin au chapitre 4, il dit: “Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur; je le répète, réjouissez-vous.” Il a appris à se réjouir dans n'importe lequel des états dans lesquels il s'est trouvé. Pourquoi? Parce qu'il était capable de voir qu'il se rapprochait de Dieu, il communiait aux souffrances du Christ. Et c'était sa prière, n'est-ce pas? “Afin de connaître Christ (...) et la communion de ses souffrances”. Et il savait qu'il allait expérimenter la puissance du Christ dans sa faiblesse et il savait qu'à travers cela, le Seigneur allait faire de lui un homme meilleur, et qu'Il allait accomplir une oeuvre glorieuse et éprouver sa foi.

C'était la joie de Job. Job a dit: “Il sait bien quel chemin j'ai emprunté. Je ne vais pas discuter avec Dieu. Il connaît mes voies.” Et ensuite, il a déclaré: “Et, s'il m'éprouvait, je sortirais pur comme” - quoi - “l'or”. Je veux dire que j'aimerais qu'Il fasse ce qu'Il va faire pour la joie du produit final. Et Job a même dit – c'est 23:10 de Job (c'est plutôt 13:15)- “Quand même il me tuerait, j'espérerais en lui”(Semeur). Sa femme était dans les parages/coulisses et disait: “Maudis Dieu et meurs!” Et il se réjouissait.

Les épreuves doivent être affrontées avec une attitude joyeuse. Elles produisent une foi éprouvée. Elles nous fortifient. Elles nous attirent dans la communion avec Dieu. Elles nous identifient aux souffrances du Christ et quelle agréable identification est-ce! Et elles promettent de meilleures choses à venir. Je suppose que d'une certaine manière, nous pouvons nous réjouir des souffrances aujourd'hui parce que ce serait si merveilleux de parvenir au futur. Comme Romains 8:18, “J'estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous”. D'accord? C'est un peu comme ce gars qui cogne sa tête contre le mur parce que c'est tellement agréable quand il s'arrête. Ce sera terriblement bon, n'est-ce pas, quand ce sera terminé. Quel privilège. Alors, où commencez-vous avec vos épreuves? Je crois que ce que Jacques dit c'est que vous démarrez avec une attitude joyeuse parce que vous savez toutes les petites choses que Dieu accomplit dans votre vie à travers cette épreuve. Quelle chose riche et merveilleuse que de voir votre foi éprouvée, de voir votre foi fortifiée/consolidée, de voir peut-être un certain péché expulsé de votre vie, de remplir votre coeur d'espoir pour ce jour meilleur où vous n'aurez pas d'épreuve, de vous attitrer dans la prière et la communion, de vous laisser vous identifier avec Christ. Quelles choses merveilleuses, cause de la joie.

Je lisais Warren Wiersbe, qui est un ami cher, et son commentaire sur Philippiens et il avait un excellent petit paragraphe. J'aimerais partager cela avec vous. Il a dit: “Nos valeurs déterminent nos évaluations. Si nous accordons plus de valeur au confort qu'au caractère, alors les épreuves nous mettront sur les nerfs/(en colère). Si nous accordons plus de valeur à ce qui est matériel et physique qu'à ce qui est spirituel, nous ne serons pas en mesure de voir cela comme un sujet de joie. Si nous vivons seulement pour le présent et oublions le futur, alors les épreuves nous rendont amers et non meilleurs.” Fin de citation. Il a raison. Vos valeurs déterminent votre évaluation. Maintenant, écoutez attentivement. Si vous n'êtes pas en mesure de vous réjouir dans vos épreuves, c'est que vous avez de mauvaises valeurs. Vous avez compris? Vos valeurs sont fausses. Vous ne voyez pas que Dieu a un plan à travers ces épreuves.

A présent, tandis que je prêche ceci, je suis en train de me dire à l'arrière de ma pensée, “Le Seigneur va probablement vous donner l'occasion d'expérimenter ce sermon dans quelques semaines.” Cela ne me surprendra absolument pas. Walter Knight a une fois écrit: “Pressé au-delà de la mesure et pressé sur toute la longueur, pressé si intensément que cela semble au-delà de toute force, pressé dans le corps et pressé dans l'âme, pressé dans l'esprit/la pensée jusqu'à ce que le tourbillon sombre disparaisse, la pression des ennémis et la pression des amis, pression sur pression jusqu'à ce que la vie arrive presqu'à son terme. Pressé jusqu'à pouvoir aimer le bâton et la verge, pressé jusqu'à ne plus avoir d'autre secours que Dieu. Pressé dans la liberté où plus rien ne retient/n'accroche, pressé dans la foi pour les choses impossibles. Pressé à vivre une vie dans le Seigneur, pressé au point de mener la vie du Christ qui a été déversée.” N'est-ce pas beau? C'est ce dans quoi Il veut vous presser.

Et Amy Carmichael a dit: “N'avez-vous pas de cicatrice? Aucune cicatrice cachée sur le pied, le côté ou la main? J'entends votre chant puissant dans le pays. Je les entends saluer votre brillante étoile ascendante. N'avez-vous pas de cicatrice? N'avez-vous pas de blessure? Et pourtant j'ai été blessé par des archers épuisés(archers spent???). Pressé à mort contre le bois/l'arbre et assailli (rent????) par des bêtes féroces qui m'ont encerclé, je me suis évanoui. N'avez-vous pas de blessure? Pas de blessure, pas de cicatrice. Oui, comme le Maître ainsi sera le serviteur, et percés sont les pieds qui Me suivent. Cependant vous êtes entiers. Est-ce possible qu'il ait suivi longtemps, celui qui n'a ni blessure ni cicatrice?” La joie et le privilège de porter dans notre corps les marques du Christ, endurant les épreuves pour la consolidation/renforcement de la foi; une attitude joyeuse.

J'aimerais vous montrer une deuxième chose, un moyen de persévérer dans l'épreuve; non seulement une attitude joyeuse mais une pensée/un esprit compréhensif – un esprit compréhensif. Remarquez le verset 3. Quel est le premier mot du verset 3? Qu'est-ce que c'est? “sachant”, cela se réfère à l'esprit. Non seulement vous devez avoir une attitude joyeuse mais également un esprit compréhensif. Et le terme est ginōskō, qui comporte fondamentalement l'idée de la connaissance qui découle d'une expérience personnelle, la connaissance personnelle que nous acquérons parce que nous avons nous-mêmes rencontré la vérité. “Sachant que” - ce qu'il veut dire par là c'est que, “Voyez-vous, si vous allez traverser une épreuve de manière victorieuse, si vous allez persévérer, vous devez savoir un certain nombre de choses, vous devez comprendre certaines choses.” Christ a eu la joie à endurer la croix parce qu'Il savait ce qui allait se passer. Il savait ce qui allait arriver. Vous avez, vous aussi, besoin de connaître un certain nombre de choses. Qu'avez-vous besoin de savoir? Eh bien, “la mise à l'épreuve de votre foi produit l'endurance.” (Semeur). Vous devez donc savoir que ce qui se passe dans votre vie produit quelque chose de très bénéfique.

Laissez-moi voir si je peux simplifier un petit peu. Que devez-vous savoir pour pouvoir persévérer dans l'épreuve? Qu'avez-vous besoin de savoir? Eh bien, vous devez d'abord savoir que votre foi est en train d'être éprouvée. Vous devez le savoir. Vous dites, “Eh bien, pourquoi ai-je besoin de le savoir?” Parce que lorsque vous sortirez de l'autre côté de l'épreuve étant toujours en possession de votre foi, ce sera bon de savoir que vous êtes authentiques, d'accord? C'est merveilleux. Si vous me demandez comment je sais que je suis chrétien, l'une des choses que je vais vous dire est ceci: “Eh bien, j'aime le Seigneur de tout mon coeur. Certainement pas autant que je le devrais mais j'aime avec tout ce que je sens que je dois donner. C'est ainsi que je sais que j'aime. Je sais que je suis chrétien à cause de mon amour pour le Seigneur. Mais je sais également que je suis chrétien parce que j'ai traversé des situations difficiles et qu'arrivé de l'autre côté, toute mon espérance et toute ma confiance étaient encore en Lui.” Sachez donc que votre foi est éprouvée. Tout ce qui est légitime sera testé et l'authentification d'une foi véritable devrait être une chose merveilleuse. Quel encouragement que de savoir que ma foi était authentique, que je me suis soumis au test et l'ai réussi/passé!

Le mot “épreuve”, dokimio, signifie “preuve”. Sachez ceci que la mise à l'épreuve de votre foi produit l'endurance. Produit, le terme “produire” signifie réaliser, accomplir. Ne vous imaginez jamais que les épreuves n'accomplissent rien. Elles produisent quelque chose. Les épreuves, toutes les épreuves qui surviennent dans notre vie sont destinées à accomplir quelque chose. Elles sont conçues pour accomplir quelque chose. Elles sont conçues pour produire quelque chose. Et qu'est-ce que c'est ici? C'est hupomonē – non pas la patience, le terme le plus approprié ici est endurance. La patience est la traduction du mot makrothumia qui désigne le fait d'être patient avec les gens. Mais ça c'est le mot “endurance”. C'est la capacité de rester/tenir ferme, c'est une bonne traduction. Persévérance pourrait être la meilleure traduction. Et c'est peut-être l'un des passages d'où les théologiens d'autrefois ont tiré la persévérance des saints comme expression/terme théologique. Il s'agit de la tenacité d'esprit qui fait tenir ferme sous la pression en attendant le temps de Dieu pour ôter, pour renvoyer, pour récompenser lorsque l'épreuve est terminée. Oh quelle merveille, quelle chose merveilleuse que d'avoir l'endurance dans votre vie! Et chaque fois que vous traversez une épreuve, et chaque fois que je traverse une épreuve et que nous passons par ces épreuves, nous sommes fortifiés. Nous gagnons un peu plus en endurance.

Dans Psaume 40, verset 1:”J'avais mis en l'Eternel mon espérance; Et il s'est incliné vers moi, il a écouté mes cris. Il m'a retiré de la fosse de destruction, du fond de la boue; et il a dressé mes pieds sur le roc, Il a affermi mes pas. Il a mis dans ma bouche un cantique nouveau”. Mince alors, n'est-ce pas ce que vous ressentez chaque fois que vous sortez d'une épreuve? J'ai crié à l'Eternel, Il m'a relevé, m'a établi sur le rocher, Il a mis un cantique dans mon coeur et je m'en suis allé, plus fort que jamais à cause de l'endurance produite par cette épreuve.

J'aimerais à présent vous montrer quelque chose. Allons à 1 Corinthiens 10. Je dois m'étendre un peu plus sur ceci. Premier Corinthiens 10:13, il est dit: “Aucune tentation” - il s'agit du même terme ici - “Aucune tentation ne vous est survenue qui n'ait été humaine” Autrement dit, vous ne ferez pas face à une espèce d'épreuve surnaturelle qui serait si accablante que rien dans la nature humaine ne permette d'y résister. Non. Les épreuves qui surviennent seront des épreuves tout à fait humaines. “Et Dieu, qui est fidèle,” - notez ceci maintenant - “ne permettra pas que vous soyez tentés au delà de vos forces”. J'aimerais juste que vous vous arrêtiez un moment pour y réfléchir/penser. Est-ce que tout le monde a exactement la même capacité en terme d'endurance dans les épreuves? Sommes-nous tous au même niveau? Non. Un bébé chrétien qui a une connaissance et une compréhension limitées et une toute petite expérience ne va pas avoir la même capacité à supporter les épreuves qu'un autre individu. Et je crois que ce que l'apôtre promet ici c'est que Dieu ne vous soumettra jamais à une épreuve que vous n'êtes pas en mesure de gérer jusqu'à ce qu'Il vous ait au préalable fait passer par des tests préliminaires pour vous fortifier et vous préparer à affronter une épreuve de ce niveau. Et c'est cela la promesse de 1 Corinthiens 10:13. Il ne surviendra jamais dans votre vie, ou dans la mienne, une épreuve qui soit absolument accablante. Tout d'abord, le Seigneur fera venir des épreuves, qui mettront notre foi à l'épreuve, renforceront notre foi et produiront l'endurance qui, progressivement, nous permettra d'aller pour Lui, de faire face à de plus grandes épreuves et d'être prêts à affronter ces épreuves. Le Dieu souverain, le Dieu fidèle et le Dieu d'alliance qui préserve Ses enfants agit ainsi d'une manière personnelle, intime tout au long des jours et des heures de leurs vies. Pas seulement à travers une déclaration particulière faite dans le passé mais plutôt en travaillant avec eux jour après jour/(au queotidien).

C'est comme un coureur. Je me souviens qu'il y a de cela quelques années, il s'est tenu – je ne sais pas comment vous appelez cela – un jogathon à Cale State Northridge pour les personnes en situation de handicap du programme du Dr Britton. Et quelqu'un a dit: “Allez-vous participer à la course?” Et j'ai dit, “Eh bien, je ne sais pas.” Les gens ont continué de vouloir miser sur moi pour me faire courir, si bien qu'au moment où le jogathon s'est tenu, beaucoup de personnes s'étaient engagées à donner de l'argent si je prenais part à la course. Je pense qu'un gars a promis de donner cent dollars par tour. Cela faisait beaucoup de pression. Je veux dire que je savais pertinemment que chaque tour supplémentaire que j'allais faire rapporterait cent dollars de plus au programme. D'accord? Et on avait une heure pour le faire. Eh bien, je n'avais pas fait de jogging, je ne fais pas de jogging parce que j'ai des mauvais genoux dus à de vieilles blessures au football. J'ai cependant décidé de courir ce jour-là. J'ai donc couru. Je pense avoir fait 26 tours en une heure. Et j'aimerais que vous sachiez, braves gens, vous ne le saviez pas, que je n'ai pas été capable de marcher pendant une semaine. Mes genoux ont gonflé, et je ne veux pas raconter mon parcours médical mais j'étais incapable de marcher. Et, bien entendu, j'ai eu droit à un sermon de ma femme pour en avoir trop fait et moi je ne pensais qu'à une chose, c'est que j'avais réussi à gagner/rapporter tout cet argent pour ce programme.

Mais c'était une bonne manière de se rappeler que quiconque veut développer sa capacité à parcourir de longues distances doit commencer sur de petites. Moi j'ai plutôt regressé. J'avais commencé par une longue distance et n'ai plus couru depuis. Nous travaillons jusqu'à la capacité maximale, n'est-ce pas? Et ce que Jacques s'efforce de dire c'est qu'il faut comprendre et savoir que Dieu fortifie votre foi. (traduction incertaine). Il produit une plus grande endurance pour un plus grand ministère, pour un plus grand service, pour de plus grandes épreuves, pour une plus grande joie, devrais-je ajouter. Et ne vous ai-je pas encore dit à plusieurs occasions que plus la battaille est difficile et plus douce sera la victoire? N'est-ce pas? Plus l'épreuve est difficle, plus vous avez du plaisir à en sortir. Oh, c'est tellement vrai. Et j'ai appris au cours de ma vie que toutes les fois que vous entrez dans une épreuve, il y a toujours, il y a toujours de la lumière au lever du jour. Et quand vous sortez de l'épreuve, vous vous réjouissez à cause de la puissance accrue et de la délivrance divine, qui une fois de plus prouve qu'Il est digne de confiance, Lui qui fortifie/soutient votre foi.

Dans 2 Thessaloniciens 1, Paul écrit aux chrétiens thessaloniciens, il dit, “Nous devons à votre sujet, frères, rendre continuellement grâces à Dieu, comme cela est juste, parce que votre foi fait de grands progrès” N'est-ce pas bien/merveilleux? “ parce que votre foi fait de grands progrès, et que la charité de chacun de vous tous à l'égard des autres augmente de plus en plus. Aussi nous glorifions-nous de vous dans les Eglises de Dieu, à cause de votre persévérance et de votre foi au milieu de toutes vos persécutions et des tribulations que vous avez à supporter”. Savez-vous ce que l'endurance leur a rapporté? Cela leur a apporté une foi grandissante, un amour abondant/immense et un formidable témoignage. C'est très productif. Au chapitre 3, verset 5, il leur dit: “Que le Seigneur dirige vos coeurs vers l'amour de Dieu et vers la patience de Christ !” Ils constituaient un groupe merveilleusement persévérant.

Dans Hébreux chapitre 11, également, nous trouvons un aperçu de ce point qui est illustré pour nous. Il s'agit d'une discussion au sujet de Moïse: “C'est par la foi que Moïse, devenu grand, refusa d'être appelé fils de la fille de Pharaon, aimant mieux être maltraité avec le peuple de Dieu que d'avoir pour un temps la jouissance du péché, regardant l'opprobre de Christ comme une richesse plus grande que les trésors de l'Egypte” - pourquoi? - car il avait les yeux fixés sur la rémunération.” Autrement dit, l'homme a vécu pour/(à la lumière de) ce que l'endurance/persévérance allait lui apporter dans l'avenir. Il a vu le plan futur. Ainsi par la foi en ce plan, par la foi en Dieu, il a quitté l'Egypte, ne s'est pas laissé intimider par la colère du roi, tout cela parce qu'il était en mesure de voir un Roi invisible. Par la foi, il a respecté la Pâque, l'aspersion du sang sur les poteaux et le linteau de la porte, pour préserver les premiers-nés de la destruction. Par la foi, ils ont tous traversé la Mer Rouge comme un lieu sec tandis que les égyptiens qui essayèrent de faire comme eux furent engloutis, et ainsi de suite.

Et il part de là pour parler d'autres individus qui ont été confrontés à de terribles moments d'épreuves et en descendant jusqu'au verset 32, vous en rencontrez encore et encore: Gédéon et Barak, Samson et Jephthé, et David, et Samuel, et les prophètes et toujours par la foi, par la foi, par la foi, les grands héros de la foi sont là. Ils ont fait confiance à Dieu au milieu des circonstances incroyables. Ils ont assujeti des royaumes, ont exercé la justice, ont obtenu des promesses et fermé la gueule des lions, ils ont éteint la puissance du feu et ont échappé au tranchant de l'épée. De faibles qu'ils étaient, ils sont devenus forts, sont devenus vaillants à la guerre, ils ont mis en fuite des armées ennémies. Des femmes ont vu leurs morts ressuciter pour leur être rendus. “D'autres, en revanche, ont été torturés ; ils ont refusé d'être délivrés, afin d'obtenir ce qui est meilleur : la résurrection. D'autres encore ont enduré les moqueries, le fouet, ainsi que les chaînes et la prison Certains ont été tués à coups de pierres, d'autres ont été torturés, sciés en deux ou mis à mort par l'épée. D'autres ont mené une vie errante, vêtus de peaux de moutons ou de chèvres.” Ils étaient en fait, enfermés dans des peaux. Ils étaient, dénués de tout, persécutés et maltraités. Le monde n'était même pas digne d'eux. Ils ont erré dans des déserts, sur les montagnes, vivant dans les cavernes et les antres de la terre. Et ils ont tous reçu un bon témoignage grâce à leur foi bien qu'ils n'aient pas reçu ce qui leur avait été promis. Ils ont accompli toutes ces choses par la foi.

Et il arrive ensuite au chapitre 12 et déclare: Voilà, voilà les héros de la foi. Et vous donc aussi êtes entourés d'une si grande nuée de témoins. Cela signifie tant de personnes qui témoignent en faveur de la foi. Bien-aimés, vous feriez mieux de vous débarasser de ces choses de votre vie et courir la course de la foi comme ils l'ont fait. Et le grand auteur et consommateur de la foi est Christ qui est le plus grand exemple/modèle de joie au milieu des épreuves. Ainsi donc, quand viennent les épreuves, nous avons un esprit compréhensif. Nous comprenons que le Seigneur crée l'endurance. Et l'endurance nous fortifie en vue d'un plus grand ministère. Et notre foi est éprouvée.

Il existe un troisième ingrédient et je m'en vais vous le donner ce soir et laissr les deux autres pour la prochaine fois. Le troisième moyen à mettre en oeuvre pour persévérer – premièrement une attitude joyeuse, deuxièmement un esprit compréhensif – troisièmement une volonté soumise. J'aime ceci au verset 4, c'est tellement direct. Regardez ceci: “Mais il faut que”, il s'agit du présent de l'impératif actif, il s'agit d'un ordre/commandement, “Mais il faut que la patience accomplisse parfaitement son oeuvre”. Laissez Dieu faire Son oeuvre. Laisser l'endurance faire ce que Dieu désire qu'elle accomplisse. C'est un commandement qui exige de la soumission. Ce qu'il est en train de dire c'est, soumettez-vous à l'épreuve. Ne la combattez pas. Ne discutez pas à ce sujet. Ne levez pas le point contre Dieu. Acceptez cela. Si vous essayez de la combattre, si vous tentez d'y résister, si vous essayez de discuter ou de débattre avec cela, eh bien, vous pourriez vous mettre sous le châtiment de Dieu. “Mon fils, ne méprise pas le châtiment du Seigneur, et ne perds pas courage lorsqu'il te reprend; car le Seigneur châtie celui qu'il aime, et il frappe de la verge tous ceux qu'il reconnaît pour ses fils. Supportez le châtiment : c'est comme des fils que Dieu vous traite.” Il vous rend parfaits. Il vous façonne. Si vous réistez, vous vous apercevrez que cela deviendra de plus en plus difficile.

Nous devons donc nous soumettre – nous devons nous soumettre. Je dis ceci, rappelez-vous quand nous parcourions 1 Corinthiens 10, c'était il y a de cela un an. Le seul moyen de sortir d'une épreuve c'est lequel/quoi? La traverser. Il n'y a pas d'issue sur les côtés. Le chemin qui permet d'en sortir consiste à la traverser/passer à travers. “et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au delà de vos forces; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d'en sortir, afin que vous puissiez la supporter.” Et l'issue de secours traverse toujours l'épreuve. Nous affrontons donc l'épreuve avec joie parce que nous sommes capables de voir l'avenir/futur glorieux, parce que nous sommes attirés dans une douce communion avec le Père, parce que nous sommes enrichis dans la communion aux souffrances du Christ, parce que nous voyons le péché expulsé de nos vies, parce que cela nous donne une plus grande espérance pour le ciel. Réjouis par/(Remplis de joie à cause de) toutes ces choses, nous commençons à voir comment persévérer.

Ensuite vient la compréhension que Dieu fait cela pour créer une plus grande endurance en vue d'une plus grande utilité, pour de plus grandes épreuves. Et puis, nous nous y soumettons, avec un esprit soumis ou une volonté soumise. Et regardez ce qu'il dit ici. “Mais il faut que la patience accomplisse parfaitement son oeuvre”. Ce qu'il essaie de faire – que l'endurance fasse une oeuvre parfaite – ce qu'il essaye de faire c'est tout simplement vous rendre meilleurs. Le mot rendu par “parfait” ici aurait été mieux traduit par le terme “spirituellement mature”. Ne soyez pas réticents quand viennent les épreuves. Ne les combattez pas. Ne les résistez pas. Ne privez pas Dieu de cette merveilleuse oeuvre de perfectionnement qu'Il voudrait accomplir dans votre vie.

Dans Psaume 131 – un psaume de seulement trois versets, il se perd -

Mais écoutez ce qu'il dit: “Eternel ! je n'ai ni un coeur qui s'enfle, ni des regards hautains; je ne m'occupe pas de choses trop grandes et trop relevées pour moi. Loin de là, j'ai l'âme calme et tranquille, comme un enfant sevré qui est auprès de sa mère; j'ai l'âme comme un enfant sevré.” Une belle pensée/idée. Seigneur ce à quoi Tu m'as soumis m'a fait grandir. Je suis devenu plus mûr. Je me suis échappé de la bouteille, c'est ce qu'il dit. Et c'est un privilège; un coeur reconnaissant pour avoir été sevré pour devenir fort.

Job a remercié Dieu et s'est volontairement soumis à toutes les épreuves que Dieu lui a données, bien que son coeur ait quelques fois été confus. Et vous savez ce qui est intéressant? Ce ne sont pas, ce ne sont pas les circonstances qui ont embrouillé Job. Ce ne sont pas ses circonstances qui l'ont dérangé. C'est le fait qu'il n'aie pas été en mesure d'obtenir une réponse du Seigneur qui l'a dérangé. Il a continué de poser des questions sans recevoir une quelconque réponse. Et c'est là que se trouvait la difficulté. Dans Job 5:7, il dit – C'es Eliphaz qui parle - “L'homme naît pour souffrir, Comme l'étincelle pour voler. Pour moi, j'aurais recours à Dieu, Et c'est à Dieu que j'exposerais ma cause. Il fait des choses grandes et insondables, des merveilles sans nombre; Il répand la pluie sur la terre, et envoie l'eau sur les campagnes; Il relève les humbles, et délivre les affligés”. Il dit, lorsque vous êtes confrontés à une épreuve, remettez-vous tout simplement à Dieu. Donnez-vous tout simplement à Dieu, faites-Lui confiance.

Psaume 37 déclare: “Ne t'irrite pas contre les méchants  (…)Recommande ton sort à l'Eternel, Mets en lui ta confiance”. L’Ecriture dit: “Il fera paraître”. Ecoutez à present, suivez ceci: l’endurance n’est pas l’objectif. L’objectif poursuivi est plutôt la perfection. L’endurance est le moyen d’y parvenir. Ça marche ainsi: vous traversez une épreuve, vous devenez plus forts, vous avez une plus grande endurance. Cette plus grande endurance vous permettra d'affronter une plus grande épreuve et cette plus grande épreuve vous donnera plus d’endurance encore. Et la séquence se poursuit pour produire la maturité spirituelle. La perfection est en réalité synonyme de maturité spirituelle. Que l’endurance conduise à l’objectif, ou à la destination ou à l’accomplissement qui est la maturité spirituelle, ne signifie pas une absence de péché. Non, il n’y a aucune allusion à l’absence de péché.  Jacques 3 :2, « En effet, nous trébuchons tous de bien des manières » (Segond 21) Mais le point ici est la maturité spirituelle, un développement complètement mature, dans les termes de 1 Jean 2 :14, être un père spirituel qui connaît Celui qui est depuis le commencement.

A ce propos, ce terme « parfait », teleion, est utilisé dans des documents séculaires/laïques pour parler des animaux ayant atteint la pleine croissance. Ici, il est utilisé pour désigner les chrétiens qui se sont complètement développés. Cela produit un chrétien complètement développé. Ainsi, le Seigneur vous donne l’endurance afin de pouvoir vous soumettre à une plus grande épreuve pour que vous deveniez un chrétien plus fort, un chrétien plus mûr. Et dans Philippiens 3 :15, Paul dit : « Nous tous donc qui sommes mûrs » et ainsi de suite. Il s’agit donc d’un objectif atteignable. Vous pouvez y arriver. Le Seigneur vous fait passer par là pour vous amener à ce niveau. La foi est éprouvée pour nous rendre plus dépendants, pour développer notre foi/(pour nous donner une foi plus forte), pour nous conduire vers une communion plus profonde. Et cela nous rend plus mûrs.

Le terme “parfait” comporte cette idée de richesse de caractère. Nous amener là où nous voulons vraiment être et là où le Seigneur veut que nous soyons. Il véhicule également d’une certaine manière l’idée d’équilibre, une justice stable et équilibrée. Le verset qui explique le mieux cela – j’aime ça – Galates 4 :19, Paul dit, « Je ne serai jamais satisfait ou je serai en travail, je continuerai de ressentir une douleur spirituelle jusqu’à ce que » - écoutez ceci – « Christ soit » - quoi – « formé en vous ». N’est-ce pas là une pensée merveilleuse ? C’est ça le désir. C’est le but spiritual ultime, jusqu’à ce que Christ soit pleinement formé en nous. Et il décrit ce qu’il entend par perfection au verset 4, “Mais il faut que la patience accomplisse parfaitement son oeuvre, afin que vous soyez parfaits » - et il répète à nouveau teleioi – « et accomplis. » Il s’agit d’un terme merveilleux, holoklēros. Holos signifie entier. Nous avons un terme de nos jours, l’holographie, qui est une image à 360 degrés. Holographie; “holos” et “klēro signifient toutes les portions. Il voudrait que vous soyez intacts dans toutes les portions, complètement en forme, entièrement rassemblés sur le plan spirituel. Et ensuite le négatif de cela, « manquant de rien ». Oh quelle déclaration complète. Il vous soumet à des épreuves pour que vous gagniez en endurance afin de pouvoir traverser plus d’épreuves jusqu’à ce que vous deveniez pleinement complets en tant que personnes mûres en Christ.

Seules les épreuves peuvent véritablement accomplir cela. Il faut la Parole de Dieu qui est capable de vous rendre parfaits selon 2 Timothée et les épreuves, 1 Pierre 5:10. Le Dieu de grâce, après que vous ayez souffert pour quelque temps vous rendra – comment – « parfaits » – Les épreuves et l’Ecriture et la perfection qui en découle.

Laissez-moi vous conduire à un passage tandis que nous tirons ce point à la conclusion. Dans Jérémie 48, Jérémie 48, l’un de mes petits textes préférés dans l’Ancien Testament, parce qu’il est tellement riche de sens. Dans Jérémie 48, un jugement est prononcé contre Moab qui bien sûr était au sud et à l’est de Jérusalem, une nation voisine, païenne. En fait, Dieu avait maudit les Moabites et aucun Moabite n’était accepté dans la maison d’Israël. Et, par la grâce de Dieu, il y avait une merveilleuse exception à cette règle dans l’histoire de Ruth. Cependant, au verset 11, j’aimerais que vous remarquiez ceci, « Moab », est-il dit, « dès son jeune âge, vivait dans la quiétude ». Vous savez quel est le problème de Moab ? Moab est impi. Moab n'est pas regénéré. Moab est dissipé. Savez-vous pourquoi? Parce que Moab n’a jamais eu de problème dans sa vie. Une vie sans difficulté produit un caractère très faible. D’accord ? Observez maintenant.  “et il s'est reposé comme un vin sur sa lie ». C’est quoi les lies ? Eh bien, les lies sont ces sédiments qui se déposent au fond d’une outre à vin dans le processus de fabrication du vin. Réposé sur sa lie. “N'ayant jamais été versé d'un vase à un autre : il n'a jamais pris le chemin de l'exil. Aussi a-t-il gardé son goût particulier, et son odeur première n'a-t-elle pas changé.”

Vous dites, “Qu’est-ce que ceci peut bien être ? » Eh bien, je vais vous dire ce que c’est. C’est e tableau complet de la fabrication de vin. J’aimerais à présent vous dire comment cela se passe. Je dis ceci pour l’avoir étudié et non par experience. J’aimerais vous dire comment on fabrique le vin. Vous avez une série d’outres à vin. Vous prenez donc ce fruit de la vigne, du jus de raisins, vous le versez dans une outre et le laissez au repos. Tandis qu’il reste au repos quelque temps, les gouttes, ou les lies ou les sédiments, se déposent au fond et commencent à se séparer du jus de vin. Vous donc, après une période de temps – et ceci est un processus typique de fabrication de vin – sortez cela d’une outre et le versez dans une autre. Certains des sédiments restent au fond. Vous le versez dans la prochaine outre et une fois de plus le processus se répète pendant un certain temps et tous les lies ou sédiments qui restent tombent au fond de celle-là.  Vous le faites encore, et encore et encore et encore et finalement, vous le déversez dans une outre et attendez longtemps, et le versez à nouveau, et là, il n’y aura plus de sédiment et le vin sera bon.

Tous les sédiments sont recueillis et utilisés pour faire du vinaigre. Mais le vin quant à lui a à présent une odeur et un goût agréables. Et il est devenu ainsi parce qu’il a été versé de vase en vase et dans chaque cas, le déversement a permis de dégager l’amertume qui s’est déposée au fond de l'outre. Et Dieu est en train de dire que si seulement Moab avait versé d’une difficulté à une autre pour que l’amertume soit évacuée alors Moab aurait été à même d’offrir une senteur agréable. Mais Moab a vécu dans la quiétude. Et c’est une mauvaise chose à faire.

Considérez cela comme un sujet de joie et comprenez-le et soumettez-vous-y car, tandis que Dieu nous déverse, vous et moi, d’épreuve en épreuve, toute l’amertume s’installe au fond de l’outre jusqu’à ce que finalement, nous n’apportions devant le Seigneur qu’une saveur agréable, une odeur agréable dénuée de toute amertume. Nous nous réjouissons dans nos épreuves en gardant cela en pensée. Nous comprenons l’œuvre de perfectionnement et nous nous y soumettons volontiers. Si vous êtes capables d’aborder vos épreuves de cette manière, alors vous transformerez les difficultés en triomphe/(l’affliction en victoire), n’est-ce pas ? Il y a deux autres choses et nous les examinerons la prochaine fois. Prions.

Père, nous ne voulons pas oublier après avoir appris et nous ne voulons pas manquer de mettre en pratique après nous être rappelés mais notre désir, Seigneur, est que nous écoutions et appliquions ces choses dans nos vies. Aide-nous à présent à les intégrer et à nous les approprier, tandis que nous confessons/déclarons ces mots/paroles si joliment écrits(es) par l’auteur des cantiques/hymnes. Et puissent-ils devenir notre prière personnelle quand nous disons, « Reste calme, mon âme », que cela signifie mon âme. Et, quelle que soit cette épreuve, quoi que puisse être cette bataille/lutte, puissions-nous Te laisser conduire/organiser et pourvoir, sachant que dans chaque changement, Tu seras fidèle, que Tu es notre meilleur, notre ami céleste. Et peu importe combien le chemin peut être épineux/rocailleux, Tu nous conduis à une fin heureuse/joyeuse. Que ceci soit l’expression de nos cœurs tandis que nous chantons ce cantique ensemble. Et, Seigneur, accomplis dans chaque vie Ton œuvre parfaite et gracieuse pour l’amour du Sauveur. Amen.

FIN

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Unleashing God’s Truth, One Verse at a Time
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