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Nous étudions des thèmes doctrinaux depuis plusieurs mois les dimanches soirs. Il s'agit de sujets que la Bible aborde, des choses dont Dieu a parlé et qui sont cruciales pour notre foi et notre vie. A partir de ce soir et pour les quelques semaines à venir, nous allons examiner l'inspiration et l'autorité des Écritures. Nous ouvrons la Parole de Dieu chaque fois que nous nous rassemblons le Jour du Seigneur, dans les classes qui ont lieu sur le campus de l'église, aussi bien le dimanche matin que le dimanche soir, comme au cours des classes qui se tiennent tout au long de la semaine et dans les études bibliques qui ont lieu dans les communautés à l’entour. Quand vous vous retrouvez en petits groupes, la Parole de Dieu est ouverte dans vos maisons. Plusieurs d'entre vous lisent régulièrement la Parole de Dieu jour après jour.

La Parole de Dieu est le thème de nos conversations et c'est, selon nous, le sentier puisque les Écritures elles-mêmes déclarent que la Parole est le chemin. La Parole est une lampe mais elle est également un sentier. Nous croyons en la Parole de Dieu. Nous croyons qu'elle est inspirée. Nous croyons que les documents d'origine de la Bible sont exempts de toute erreur et que Dieu les a protégés et préservés jusqu'à ce jour pour lui permettre de rester fidèle à sa révélation d'origine. Nous croyons qu'il nous est commandé d'écouter quand la Parole parle. C'est pour cela que la Bible est au coeur de tout ce que nous faisons. Nous définissons la vie et le ministère en termes bibliques. Elle est ce que nous croyons, elle forge nos comportements et elle est le message que nous proclamons. La Bible revendique être la Parole même de Dieu et elle le fait de manière claire et sans équivoque.

Les écrivains de l'Ancien Testament, par exemple, se réfèrent à leurs écrits comme aux paroles véritables de Dieu plus de 3 800 fois. Les auteurs du Nouveau Testament citent l'Ancien Testament comme la Parole de Dieu 320 fois et y font allusion au moins 1 000 fois. Et les écrivains du Nouveau Testament déclarent à plusieurs reprises avoir reçu l'inspiration divine tout comme ceux de l'Ancien Testament. Jésus Lui-même a revendiqué l'inspiration divine aussi bien de l'Ancien Testament que du Nouveau Testament.

Il y a dans le Nouveau Testament quelques affirmations déterminantes qui définissent pour nous la nature de l'inspiration. Écoutez 2 Pierre chapitre 1 au verset 20 : «sachant tout d'abord vous-mêmes qu'aucune prophétie de l'Écriture ne peut être un objet d'interprétation particulière, car ce n'est pas par une volonté d'homme qu'une prophétie a jamais été apportée, mais c'est poussés par le Saint-Esprit que des hommes ont parlé de la part de Dieu.»

Les Écritures ont été rédigées par des hommes qui n'ont pas écrit selon leur initiative ou par leur volonté humaine ni par une quelconque interprétation personnelle mais plutôt, ils ont été poussés par le Saint-Esprit à mettre par écrit les paroles que Dieu avait prononcées. Un passage très familier des Écritures qui aborde cette question se trouve dans la seconde lettre de Paul à Timothée, chapitre 3 du verset 16: «Toute Écriture est inspirée de Dieu». Littéralement, theopneustos, insufflée par Dieu.

Elle émane de Dieu et est «utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l'homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne oeuvre». Toute Écriture est inspirée de Dieu et cette inspiration signifie que la Parole vient au travers des écrivains qui sont poussés par l'Esprit pour écrire ce que Dieu leur a dit et non ce qu'ils ont envie de dire. C'est la Parole même de Dieu. Ces deux textes sont cruciaux. Il en existe bien sûr plusieurs autres et nous en examinerons quelques-uns au fil des semaines.

Maintenant, bien évidemment, tout ce que nous avons besoin de savoir sur Dieu, sur nous-mêmes et sur le salut, sur le futur, les temps et l'éternité se trouve dans les Écritures. Tout est là. Tout ce que Dieu veut que nous sachions s'y trouve. C'est pour cela qu'à la fin du dernier livre, le livre d'Apocalypse, l'Esprit de Dieu a incité Jean à écrire qu'il ne faut ni ajouter ni enlever quoique ce soit à ce livre. C'est consommé : c'est complet !

Jude dit même qu'elle a été «transmise aux saints une fois pour toutes.» C'est un ensemble de vérités qui a été délivré à un moment donné et qui ne doit ni être diminué ni être enjolivé. Tout ce que nous avons besoin de savoir se trouve là, dans ce livre : notre compréhension de l'univers et de Dieu, notre relation avec Lui ainsi que toutes les autres relations.

Parce que tout ce dont nous avons besoin se trouve dans les Écritures, que nous sommes sauvés par la Parole de vérité, que nous sommes sanctifiés par la vérité, la Parole de Dieu, que nous trouvons notre espérance de la gloire dans la Parole, que toutes les instructions relatives à la vie s'y trouvent, la Bible devient la cible d’attaques constantes, incessantes et implacables de nos ennemis. Et cela ne devrait pas du tout nous surprendre.

Entrons dans Genèse chapitre 3 et commençons au tout début. Genèse chapitre 3. Je voudrais juste que nous regardions brièvement aux cinq premiers versets de cet important chapitre. Les chapitres 1 et 2 décrivent la création, Adam et Eve vivant dans un monde merveilleux, dans un environnement exempt de péché, en parfaite communion et harmonie avec Dieu. La fin du chapitre 2 résume tout : «L'homme et sa femme étaient tous deux nus, et ils n'en avaient point honte.» La honte n'existait pas parce que le péché n'existait pas.

Tout change au chapitre 3 et j'aimerais vous faire voir la nature de ce changement. «Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs, que l'Eternel Dieu avait faits. Il dit à la femme : Dieu a-t-il réellement dit : Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin? La femme répondit au serpent : Nous mangeons du fruit des arbres du jardin. Mais quant au fruit de l'arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n'en mangerez point et vous n'y toucherez point, de peur que vous ne mouriez.»

«Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez point; mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront, et que vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal.» Et bien entendu, vous connaissez la suite de l'histoire. Elle a cru Satan, a mangé et est tombée, entraînant la race humaine toute entière dans sa chute et entachant l'univers tout entier par ce seul acte.

Satan est un menteur et «il est le père des mensonges», déclarait Jésus dans Jean 8:44. Et dans ce passage, il accomplit sa première grande tromperie et il la réussit très bien. Regardons en arrière au verset 1 un instant. Le serpent, Satan sous la forme d'un reptile, va vers la femme et lui dit: «Dieu a-t-il réellement dit : Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin ?»

Et bien sûr nous savons que Dieu, en fait, avait juste dit qu'ils ne devaient pas manger du fruit d'un arbre particulier du jardin. Chapitre 2 verset 16 : «Tu pourras manger de tous les arbres du jardin; mais tu ne mangeras pas de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras.» Satan arrive donc auprès de la femme et dit: «Au fait, Dieu a-t-il réellement dit ?»

Et vous pourriez vous demander : «Mais pourquoi se rend-il auprès de la femme plutôt que d'aller voir Adam ?» Eh bien, 1 Pierre 3:7 nous donne peut-être la réponse : «Les femmes sont plus fragiles» et leurs maris sont leurs protecteurs auxquels elles sont soumises et sous la protection desquels elles trouvent de la sécurité. Satan la trouve donc à un moment où elle est vulnérable et sans protection et sa stratégie est progressivement très très trompeuse. Cela commence avec ce qui semble être une question plutôt inoffensive. Au fait, «Dieu a-t-il réellement dit»? C'est la toute première question qui apparaît dans la Bible, la première question de la Bible, la première question de l'histoire humaine.

Jusqu'à ce moment-là, il n'y avait aucune question, que des réponses. Il n'y avait aucun mystère. Il n'y avait aucun dilemme avant celui-ci. Et cette question est conçue par Satan pour mettre Eve sur le chemin qui légitimera son questionnement des affirmations divines. C'est de cela dont il est question ici, la conduire...et avec elle, son mari...à questionner, à remettre en question la véracité des dires de Dieu. C'est exactement ce qu'il fait. Vous pouvez traduire cela en hébreu. «Ainsi, Dieu a dit, n'est-ce pas?» Et pour la toute première fois depuis la création, la force spirituelle la plus mortelle jamais apparue dans ce monde a été libérée, elle a secrètement et presque innocemment fait son entrée frauduleuse sur la surface de la terre. C'est cette force mortelle que vous, en tant que créature, avez le droit de faire asseoir en jugement sur la base de ce que Dieu a dit.

Il conduit Eve à remettre en question ce que Dieu avait dit. Et Satan a répété ce que Dieu avait dit, «Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin»? Il transforme cela et le passe du positif au négatif, laissant de côté la partie qui disait qu'ils pouvaient manger de tout le reste; tordant, pervertissant, inversant, mettant l'emphase sur ce qu'on ne doit pas faire plutôt que de souligner toutes les autres choses qu'on peut faire. Et de cette manière, il soulève le problème de l'interdit. Et la véritable question qu'il relève dans son esprit est : « Pourquoi, vraiment, est-ce que Dieu veut vous imposer des restrictions ? » Et c'est cela le principal assaut.

Le problème est : vous avez le droit d'appeler Dieu à la barre et de lui demander pourquoi Il dit des choses qui vous restreignent. Il s'agit d'une affirmation négative. C'est une interdiction. Ceci est restrictif, étroit et limitatif. Et l'implication est : pourquoi est-ce que Dieu, s'Il est complètement bon, ferait-il cela ? Il y a quelque chose dans le caractère de Dieu, d'après l'implication, qui lui donne envie de fixer des limites à votre libre-arbitre, qui lui fait vouloir restreindre votre plaisir, votre joie, votre satisfaction, votre épanouissement, oui, votre liberté.

D'une certaine manière, Dieu est entrain de trafiquer vos droits. Il est en train de supprimer certaines des alternatives que vous avez. Ce qui soulève la question du pourquoi Il ferait cela. Qu'est-ce qui le pousserait à agir ainsi ? Serait-Il cruel ? Serait-ce la raison ? Et il se pourrait bien qu'il y ait quelque défaut dans son caractère pour le pousser à vous imposer ces restrictions. Il vaut mieux ne pas lui accorder une confiance totale. C'est ainsi que Satan met dans son esprit l'idée que l'unique interdiction, qui, en fait, constituait un moyen pour eux de démontrer l'obéissance, soit à présent devenue, dans la pensée d'Eve, l'évidence d'un défaut dans le caractère de Dieu. Le diable a ainsi semé le doute sur le caractère de Dieu, amenant Eve à juger ce que Dieu avait dit comme si elle avait le droit de décider si c'était bien ou mal, vrai ou faux.

Elle venait d'être mise en condition pour se méfier des dires de Dieu. Elle répond très faiblement, verset 2, «La femme répondit au serpent : Nous mangeons du fruit des arbres du jardin». Elle aurait dû, à ce moment précis, adopter une position ferme sur ce qu'elle savait être vrai au sujet de Dieu. Elle connaissait Dieu. Elle savait que Dieu était vrai, qu'Il ne disait que la vérité et elle savait que Dieu était la bonté parfaite. Elle avait un commandement clair qui ne souffrait d'aucune ambiguïté. Elle aurait dû se méfier de toute personne qui aurait essayé de l'amener à remettre Dieu en cause. En réalité, elle aurait dû se méfier d'un serpent doté de la parole.

Elle essaie quand même de défendre Dieu au verset 3 : «Mais quant au fruit de l'arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n'en mangerez point». Et elle ajoute ceci : «et vous n'y toucherez point, de peur que vous ne mouriez.» Sa réponse est... est faible. Et je crois vraiment que c'est à ce niveau que la chute s'est produite, tout à fait là, avant même qu'elle n'ait mangé quoique ce soit. A partir de l'instant où elle n'a pas complètement, de tout son coeur et sans réserve, fait confiance à la Parole de Dieu comme étant vraie, bonne et la source de notre plus grande joie, de notre épanouissement maximal, le manque de confiance en Dieu a pris pied, le péché a fait son entrée dans son cœur et la chute s'est produite .

Non seulement elle ne défend pas Dieu mais elle en rajoute à ses dires pour le faire paraître plus dur en disant : «Vous n'en mangerez point et vous n'y toucherez point». Dieu n'avait pas dit cela. Mais là, elle le conçoit comme une restriction futile. En fait, c'est si restrictif qu'elle le rend encore plus limitatif. Elle est à présent irritée de ce que Dieu lui a imposé une telle restriction. Dieu est jugé d'avoir donné un commandement inacceptable et non fiable. Et ce fut la chute, se méfier, manquer de faire confiance à ce que Dieu dit. Tout ce qui vient après cela constitue tout simplement une conséquence de la chute.

Verset 4, «Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez point.» Satan fait son entrée parce qu'il sait où elle en est, il sait qu'elle s'est méfié de la Parole de Dieu. Elle ne croit plus désormais que Dieu soit nécessairement fiable. Il y a un défaut dans Son caractère. Il impose des restrictions inutiles tandis que Eve devrait être libre. Par ailleurs elle a le droit de se questionner sur les actes que Dieu a posés et même d'en parler de manière plus restrictive et plus négative qu'ils ne sont réellement. Et Satan sait qu'elle est tombée. Alors il va plus loin pour l'amener à renier complètement la Parole de Dieu en disant : «Vous ne mourrez point. Dieu a menti. Dieu a menti.» En réalité, Dieu ment et en voici la preuve.

«Moi, je dis la vérité», c'est ce que Satan est en train de dire. Et il le dit encore aujourd'hui, bien qu'il soit l'apôtre du mensonge. Vous n'allez pas mourir. Dieu n'est pas véridique. On ne peut pas se fier à Sa Parole comme étant révélée. Il n'a pas vos meilleurs intérêts à cœur. Alors, elle a accepté le fait que Dieu puisse avoir un défaut de caractère, qu'Il soit trompeur et futilement restrictif et qu'Il supprime la liberté et limite la joie.

Et Satan dit : «Vous ne mourrez point. Vous n'allez pas mourir. Libérez-vous de ces restrictions, faites ce que vous avez envie de faire, pas de restrictions, pas de jugement, pas de conséquence. Soyez libres! Un Dieu qui agit de cette manière ne peut pas être un Dieu d'amour. Un tel Dieu ne peut pas être bienveillant. Un Dieu qui impose des restrictions est légaliste, non aimant. Je suis amour», dit Satan, «je vous octroie la liberté. Suivez-moi et faites tout ce que vous voulez.»

Et ensuite, la question surgit naturellement dans la pensée d'Eve : «Eh bien, pour quelle raison fait-Il cela ? Pourquoi nous empêche-t-Il de faire cela ?» Et Satan a une réponse, verset 5 : «mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront, et que vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal.» Il ne veut pas que vous soyez comme lui. Il est jaloux. Il est envieux. Il est protecteur. Il veut rester supérieur. Il ment parce qu'Il déteste la rivalité. Où est-ce que Satan a pioché tout cela ? Satan a tenté de rivaliser Dieu, n'est-ce pas ? Et il a été chassé du ciel.

«Faites ce que vous voulez, soyez libres comme Lui. Il fait comme bon lui semble et Il est libre et aucune restriction ne Lui est imposée. Il n'y a pas de raison qu'il y ait de restriction pour vous. Et l'unique raison pour laquelle Il vous impose des limites c'est parce qu'Il hait la concurrence». C'est ainsi que le père du mensonge fait tomber l'humanité toute entière sous prétexte qu'on ne peut se fier à la Parole de Dieu comme ayant été révélée.

Elle est mensongère parce que Dieu est imparfait et son défaut c'est la jalousie. C’est un réel contraste avec la confiance parfaite que Jésus a mise en la Parole de Dieu, une confiance parfaite à travers une souffrance et une privation terribles, une restriction de ses propres prérogatives divines dans son incarnation et particulièrement dans sa tentation quand Il dit : «L'homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.»

Eh bien, sans prendre le temps de suivre tout le flot de cette attaque satanique, les Écritures révèlent l'histoire qui a commencé ce jour-là et se poursuit jusqu'au bout du livre de l’Apocalypse. Et l'attaque se poursuit encore aujourd'hui. C'est une histoire d'attaques sur la Parole de Dieu à travers une gamme infinie et implacable de faux prophètes, de faux enseignants, de menteurs, de faux apôtres, d'imposteurs, depuis la Genèse jusqu'à l'Apocalypse. Et l'attaque se poursuit encore aujourd'hui. La bataille pour l'autorité biblique fait rage dans chaque génération, en tout lieu. Il y a toujours une bataille pour la Bible. Il existe toujours le besoin de se lever pour la défense de l'Écriture.

Je pourrais définir ma propre vie comme étant la cible de ces combats, si je m'amusais à détailler les décennies de ma vie et de mon ministère qui approche les 40 ans. Au cours des premières années, c'était la bataille sur l'infaillibilité et l'autorité de l'Écriture. Et pendant dix ans, j'ai fait partie du Conseil de l'Inerrance conduit par le Dr Jim Boice et constitué de 100 chercheurs. Nous avons travaillé dur, rédigeant et produisant du matériel pour défendre l'autorité et la infaillibilité des Écritures. C'est de là qu'est sorti la déclaration de Chicago sur l’infaillibilité biblique, une déclaration monumentale pour l'église, sur le plan historique.

Et, une fois que nous avons traité les attaques frontales des critiques, le mouvement charismatique et le mouvement mystique se sont amenés et nous avons également dû y faire face. Les quelques années qui ont suivi, peut-être la deuxième décennie de mon ministère, ce fut la bataille pour défendre la singularité des Écritures. Chacun et tout le monde avait, en effet, une nouvelle révélation, une nouvelle parole de sagesse et une nouvelle parole de connaissance. Et il y avait une prolifération de soi-disant paroles reçues de Dieu ou de Jésus. Les gens accumulaient toutes ces révélations et nous étions bien décidés à défendre la singularité de l'Écriture contre ce type d'attaques.

Les Écritures ont ensuite commencé à subir les attaques des psychologues et des pragmatiques qui voulaient mettre la Bible de côté et établir la nécessité de la sagesse humaine à un moment ou à un autre en vue de fixer des vérités auxquelles la Bible pouvait ajouter de la perspicacité spirituelle. Et, plus récemment, un autre problème concernant la Bible a été l'attaque de sa clarté. Il était en effet dit qu'elle n'était pas accessible, qu'elle n'était pas compréhensible, qu'il n'était pas possible de l'interpréter avec exactitude à moins de se montrer dogmatique. Nous avons fait face à un combat après l’autre et ça a été un véritable champ de bataille. Ce sera toujours un champ de bataille et cela devrait toujours être le cas car, comme je l'ai dit au départ, tout ce dont nous avons besoin se trouve dans la Parole de Dieu.

Maintenant, permettez-moi de vous parler un instant. Ce soir, je vous donne en quelque sorte un cours sur les diverses choses qui s'en prennent aux Écritures et que vous avez besoin de connaître. Et nous voyons certaines de ces choses un peu comme des feux bienveillants. Elles viennent des personnes qui semblent être chrétiennes et qui le sont effectivement, dans certains cas, mais qui sont trompées par leur compréhension des Écritures. En voici quelques illustrations :

Il y a de cela quelques années un article a paru dans le numéro du dixième anniversaire du Magazine de la Réforme Moderne (Modern Reformation Magazine), ce magazine qui pendant plusieurs années a soutenu «Sola Scriptura» (par l'Écriture Seule). Cependant, cet article particulier était intitulé : «L'insuffisance de l'Écriture». L'article était écrit par un nommé Gordon qui se trouve être un ministre de l'Eglise Presbytérienne américaine, une dénomination sortie de l'Eglise Presbytérienne des Etats-Unis d'Amérique parce qu'elle était devenue libérale et reniait l'Écriture. Et dans cet article, il estimait que les Écritures n'étaient pas tout à fait suffisantes pour guider une vie comme la plupart des personnes réformées le pensaient. Il a plus spécifiquement donné comme argument que les informations qui nous sont fournies dans l'Écriture ne sont pas suffisantes pour nous indiquer comment avoir des mariages réussis. Il a relevé la question du mariage.

Il dit ceci : «Alors que l'Écriture nous enseigne que le mariage est un engagement à vie, elle n'est manifestement pas suffisante pour montrer aux gens comment atteindre ce but. Oh bien sûr, l'Écriture contient quelques grands principes tels que ceux rencontrés dans Ephésiens 5 ou dans les Proverbes 29, mais pour ce qui est de tous les discours évangéliques sur les rôles des hommes et des femmes, ils n'ont de toute évidence jamais produit de mariage heureux ou réussi. » Et, il poursuit en disant ceci : «C'est qu'il y a dix ans, il a affirmé la pleine suffisance de l'Écriture en harmonie avec la position standard Réformée à ce sujet. »

Aujourd'hui, il suggère que ceux qui ont rédigé le premier chapitre de la confession de foi de Westminster auraient mieux présenter la chose s'ils avaient utilisé un langage un tout petit peu plus nuancé. La Confession de foi de Westminster atteste la suffisance de l'Écriture. Voici ce qu'elle dit : «Tout le Conseil de Dieu, c'est-à-dire tout ce qui est nécessaire à la gloire du Seigneur ainsi qu'au salut, à la foi et à la vie de l'homme, est expressément consigné dans l'Écriture ou doit en être déduit». C'est ça la confession de Westminster. Elle constitue la norme de la théologie Réformée depuis des centaines d’années.

Gordon affirme cependant : «toute la question aurait été mieux exprimée si les théologiens avaient élaboré une déclaration d'alliance plus évidente indiquant que les Écritures sont un guide suffisant pour les diverses alliances que Dieu a conclues avec les diverses personnes d'alliance.» En d'autres termes, il aurait préféré quelque chose de beaucoup plus vague. Nous ne devons pas faire de réclamations pour une suffisance spécifique de l'Écriture mais devons en parler en grandes et larges catégories. Il suggère plus particulièrement que l'expression «foi et vie» soit interprétée d'une manière étroite et religieuse. Autrement dit, l'expression ne se réfère pas tout à fait à la vie en dehors de la relation personnelle avec Dieu ; c'est-à-dire la vie en lien avec toutes les autres personnes.

Et vous pourriez vous demander ce qui a poussé une personne qui a adhéré au concept de Sola Scriptura et de la Suffisance de l'Écriture à reculer à ce point ? Qu'est-ce qui a pu changer son affirmation sans réserve que la Bible contient tout ce qui est nécessaire à la gloire du Seigneur ainsi qu'au salut, à la foi et à la vie de l'homme ? Voici ce qu'il dit. Il a changé d'avis au sujet de la suffisance biblique quand il a vu un sondage indiquant que le taux de divorces au milieu des évangéliques était plus ou moins le même ou même pire que le taux de divorces parmi les non croyants. Il a donc changé son point de vue sur l'Écriture parce qu'il a vu un sondage.

Il écrit : «La grande question pratique qui a influencé ma réflexion sur la question de la suffisance de l'Écriture a été la publication des résultats selon lesquels le taux de divorces évangéliques est à peu près le même que celui de la population générale. Si nous nous demandons pourquoi les évangéliques divorcent à la même vitesse que ceux qui ne reconnaissent pas nécessairement la Bible comme source de conseils, la réponse doit être quelque chose de ce genre : bien que l'Écriture nous enseigne que le mariage est un engagement à vie, elle n'est manifestement pas suffisante pour enseigner aux gens comment atteindre ce but ».

Il poursuit en suggérant que croire en la suffisance de l'Écriture pourrait même nuire à la réussite des mariages évangéliques. Il dit , je cite, «Je dirais qu'une partie de la raison pour laquelle nos amis incroyants réussissent aussi souvent dans le mariage comme nous le faisons est qu'ils ne sont jamais trompés par un quelconque malentendu au sujet de la suffisance de l'Écriture.»

Maintenant, de quel sondage parle-t-il ici qui l'aurait poussé à jeter sa théologie par dessus bord ? Eh bien, il s'agissait d'une enquête menée en décembre de l'année 1999 avec une sortie de presse intitulée : «les chrétiens divorceraient plus souvent que les non chrétiens.» Je me souviens quand ce sondage est parvenu sur mon bureau. J'étais assez choqué. Il était dit que 27% de chrétiens nés de nouveau avaient divorcé, contre 24% pour les non chrétiens divorcés.

Eh bien, ces statistiques ne prouvent rien. Étaient-ils divorcés avant de devenir chrétiens ? L'enquête a également indiqué que le taux de divorce parmi les athées et les agnostiques est bien en dessous de la norme ; seulement 21% des athées et des agnostiques divorcés! Donc, 27% de chrétiens nés de nouveau et 21% d'athées et d'agnostiques. Et une question a immédiatement inondé mon esprit. Sur quels critères avez-vous déterminé qui est un chrétien né de nouveau ou non ? Est-ce suffisant ? Selon quels critères avez-vous identifié qui est un chrétien né de nouveau ? Et plus je creusais dans ce sondage, plus il devenait évident qu'il n'y avait aucun moyen de déterminer que les personnes classées comme nées de nouveau allaient ne serait-ce qu'à l'église.

Elles étaient considérées comme nées de nouveau sur la base de deux questions. Question une : avez-vous jamais pris un engagement personnel vis-à-vis de Jésus qui soit toujours important dans votre vie ? Qu'est-ce que cela signifie ? Avez-vous jamais pris un engagement personnel envers Jésus qui soit toujours important dans votre vie ? Les catholiques peuvent l'affirmer, les mormons peuvent répondre oui, les témoins de Jéhovah peuvent l'attester, tout genre de personnes peut répondre «oui» à cette question. Et il y avait aussi une question à choix multiples. Une des sept réponses possibles était : « si je devais mourir, j'irais au ciel parce que j'ai confessé mes péchés et j'ai reçu Jésus-Christ comme Sauveur ».

Maintenant, en apparence, cela sonne plutôt bien. Les catholiques romains peuvent l'affirmer, les mormons le peuvent, tout espèce de sectes peut le déclarer, les gens qui ne comprennent pas le sens de la mort du Christ peuvent le dire. Rien n'est dit au sujet de la résurrection. Rien n'apparaît sur la nature du Christ, la nature de Dieu, la nature de l'expiation. S'ils répondaient, de toute façon, « oui » à la première question indiquant qu'ils avaient pris un engagement personnel vis-à-vis de Jésus et qu'ils cochaient la bonne case pour la question à choix multiples, ils étaient classés comme nés de nouveau. Cependant, nous vivons dans une culture où le discours de l'acceptation de Jésus-Christ comme Sauveur personnel est devenu un cliché. Rien dans ces deux questions ne peut garantir que la personne soit véritablement née de nouveau.

En fait, si vous interrogez davantage les personnes nées de nouveau, quarante-cinq pour cent d'entre elles vous diraient que Satan n'est pas un être vivant mais plutôt un symbole du mal. Trente-quatre pour cent croient que si on est suffisamment bon, on gagne une place au ciel. Voilà les personnes nées de nouveau et leur standard. Vingt-huit pour cent sont d'accord que Jésus a commis des péchés comme tout le monde au cours de sa vie terrestre. Quinze pour cent des chrétiens nés de nouveau affirment qu'après sa crucifixion et sa mort, Jésus n'est pas physiquement revenu à la vie. Vingt-six pour cent croient que le courant religieux que l'on suit importe peu puisqu'ils enseignent tous la même chose.

Vous commencez donc avec une statistique qui dit que les chrétiens nés de nouveau divorcent plus souvent que les athées et les agnostiques, et cela vous choque jusqu'à ce que vous vous aperceviez que vous avez seulement affaire à des gens qui professent être chrétiens. Et aujourd'hui, dans notre pays, je crois que cela atteint pratiquement 80 % sinon plus. Et cela a poussé un homme à larguer complètement sa confiance dans la suffisance de l'Écriture. Ce sont des faits ou événements vraiment étranges mais plutôt courants aujourd'hui, des personnes qui abandonnent une doctrine historiquement vraie pour des raisons les plus fantaisistes. Et parce que nous avons perdu toute capacité de véritablement définir ce que c'est qu'être un vrai chrétien, vous pouvez quasiment douter de tous les sondages qui les identifient (les vrais chrétiens).

A présent, laissez-moi juste parler de quelques catégories. D'où viennent les attaques ? Premièrement, elles proviennent des critiques. Il y a celles du côté philosophique qui s'en prennent encore et continuellement aux Écritures. Tout cela vient du libéralisme allemand, la théorie de la haute critique Graff-Wellhausen liée à la reprise de la néo-orthodoxie Barthienne. Elle a laissé un héritage qui a balayé les principales dénominations, balayé les facultés, universités et séminaires et qui a tout simplement brisé et écrasé l'inspiration biblique. Nous y avons été confrontés. On y a fait face pendant des années et des années et des années. C’est un refus total de reconnaître l'origine divine, la véracité, l'inerrance, l'inspiration et l'autorité des Écritures.

Et cela se poursuit encore aujourd'hui de la manière la plus bizarre et la plus stupide. Chaque fois que vous mettrez votre téléviseur en marche et verrez une quelconque étude de la Bible, vous entendrez ces critiques. The History Channel (une chaîne américaine) m'a contacté récemment, me demandant si cela m'intéresserait d'intervenir régulièrement en tant qu'expert et de contribuer fréquemment aux discussions sur la Bible. Je me suis dépêché de dire «non» parce que je ne veux pas être taillé en petits morceaux et déchiqueté, édité et coincé entre toutes ces personnes qui renient les Écritures.

Le groupe le plus connu qui est toujours et constamment interrogé et interviewé chaque fois qu'il y a des discussions sur la Bible est peut-être constitué de personnes appartenant à ce qu'on appelle «Le Séminaire de Jésus». Avez-vous déjà entendu parlé de cela ? Le Séminaire de Jésus ? Ils ont gagné du terrain dans les rubriques religieuses stupides des journaux qui fournissent normalement une liste de lieux à éviter. Ces morts et aveugles auto-proclamés sont plus de 200, plus de 200 soi-disant érudits qui clament être sages. Ils sont stupides. Ils prétendent être des autorités théologiques sur Jésus et sur la Bible. Et ils prennent des décisions concernant la Bible sur la base d'une majorité de votes.

Ils ont une curieuse manière de procéder. Ils choisissent une section donnée de la Bible et organisent un vote dessus. Chaque participant dépose une perle rouge dans une boîte à scrutin pour indiquer qu'il ou elle croit que le passage est probablement authentique. En d'autres termes, que l'extrait des Écritures est probablement vrai. Les perles roses signifient une possible authenticité. Les perles grises sont utilisées pour dire qu'ils pensent que le passage a été altéré par les disciples ou les premiers chrétiens. Les perles noires sont les plus puissantes ; c'est un non vote utilisé pour les passages qui sont considérés comme fabriqués de toutes pièces ou des paroles attribuées à une personne autre que celle que la Bible dit avoir prononcées.

Les résultats sont étonnants. Le groupe a décrété que 31 textes seulement sur plus de 700 déclarations qui sont attribuées à Jésus dans les Évangiles sont tout à fait authentiques. Et 16 de ces 31 extraits sont des doublons des passages parallèles. Plus de la moitié des paroles de Jésus ont reçu la redoutable perle noire. En tout, le panel a totalement rejeté 80 % de toutes les paroles que les Écritures attribuent à Jésus. Parmi les passages évincés, Matthieu 5:11 : «Heureux serez-vous, lorsqu'on vous outragera, qu'on vous persécutera et qu'on dira faussement de vous toute sorte de mal, à cause de moi.» Mais également Marc 10:32 à 34 où Jésus annonce Sa crucifixion.

Ils ont rejeté toute la section apocalyptique, c'est-à-dire tout ce qui parle du futur. Ils ont rejeté tout ce qui se trouve dans l'Évangile selon Jean sauf pour un verset, le verset 44 du chapitre 4 qui a reçu un vote rose. Et ce qu'il dit c'est qu'«un prophète n'est pas honoré dans sa propre patrie.» Le fondateur du séminaire, Robert Funk, estime que la plupart des spécialistes de ligne de front approuveraient leur mise au rébus de l'Évangile selon Jean car, dit-il : « Jésus parle habituellement en adages, en aphorismes, en paraboles ou en anecdotes créés comme une rebuffade ou une réplique dans un contexte de dialogue ou de débat. Il est clair qu'Il ne parlait pas en faisant de longs monologues tels qu'on en trouve dans l'Évangile de Jean. » Et on pourrait tout simplement se demander par quel miracle il sait toutes ces choses. Ainsi, les épaves en décomposition du naufrage de la théologie libérale poursuivent leur progression vers le rivage.

Et, à propos, ce que je viens de vous citer est quelque chose que j'ai noté il y a quelque temps de cela ; et vous êtes sans ignorer que lorsque quelqu'un commence à se citer lui-même c'est qu'il y a un problème. C'est aussi terrible que de prêcher un si bon sermon qu'on en vient à signer soi-même un autographe sur sa propre Bible. Ce que vous trouvez dans «Le Séminaire de Jésus» et ce que vous avez dans la théologie libérale, ce sont des manifestants radicaux sur les campus universitaires des années 60. Ils occupent actuellement des postes de cadres moyens et évoluent vers la haute direction du système universitaire. Leur credo idéologique est devenu le critère de l'orthodoxie dans la plupart des milieux universitaires.

Les experts sont supposés avancer en rangs organisés derrière eux et quiconque s'avise de ne pas le faire peut tout simplement perdre son poste dans le département de la religion, de la philosophie ou de la sociologie de l'université. Ces libéraux ont des dogmes sacrés: l'égalité pour les femmes, l'homosexualité comme un autre style de vie, l'activisme environnemental, les droits des animaux, les quotas raciaux, la dure doctrine anti-guerre et ainsi de suite. Et ils censurent quiconque conteste un quelconque de ces dogmes, notamment Jésus, surtout Jésus. Il suffit de jeter un coup d’œil sur les décisions du panel pour comprendre leur véritable objectif. Les paraboles du Bon Samaritain, de l'Intendant et l’Économe Infidèle, de la graine de moutarde ou sénevé, les passages qui critiquent les riches, le commandement d'aimer ses ennemis et les versets qui traitent des disciples...qui exhortent les disciples à s'aimer les uns les autres obtiennent des perles rouges.

Chaque fois que vous aidez les pauvres, les opprimés et les humbles, ils sont d'accord. Les passages qui appellent à la repentance, affirment la divinité de Jésus, exigent beaucoup des disciples, parlent du besoin de rédemption et de la nouvelle naissance reçoivent littéralement le vote noir. Et ils sont loin d'avoir terminé. Ils vont poursuivre ce travail, s'en prenant à la Parole et répandant ces choses partout où ils peuvent trouver une oreille attentive. Ceci n'est qu'une illustration de cette attaque de la Bible qui vient des libéraux. Nous pourrions en dire davantage à ce sujet mais avançons un peu plus.

Nous pourrions parler de la nouvelle perspective au sujet de Paul qui s'en est pris à la compréhension que fait le Nouveau Testament de la doctrine de la justification. Nous pourrions parler de l'ouverture de Dieu qui s'attaque à la nature même de Dieu. Je dois peut-être dire un mot à ce sujet. Le théisme ouvert est l'idée selon laquelle Dieu serait ouvert au futur. Il n'a aucune idée de ce que l'avenir nous réserve. Il n'en a pas le moindre indice. Il est tout bonnement comme vous et moi. Il essaie de réagir à ce qui se passe, et Il n'a pas plus de prescience au sujet de quoi que ce soit que vous et moi, tout simplement parce que cela ne s'est pas encore produit et Il ne peut, par conséquent, pas en être informé.

Il ignore ce qui va se produire jusqu'à ce que les gens fassent leurs choix. Il ignore ces choix et Il réagit un peu comme un joueur d'échecs très très habile qui ferait de son mieux pour accomplir sa volonté en réaction à nos mouvements à tous. Ceci est un point de vue très très populaire, très répandu, un point de vue qui ne cesse de se développer. Il est entré dans le milieu évangélique - «Société de théologie évangélique» - qui jusqu'ici a été réticente à exclure les personnes qui partagent ce point de vue. Il attaque la nature même de Dieu. Il s'en prend à la divinité de Dieu.

Dieu n'est pas le Dieu qu'Il prétend être. Il ne dit pas la vérité sur son compte quand Il déclare qu'Il connaît la fin depuis le commencement. Par conséquent, Dieu est menteur et c'est l'exacte réplique de ce que nous avons vu au Jardin d'Eden. Chacune des attaques opérées par ces critiques qui renie une quelconque portion des Écritures est un combat qui doit être livré et un point au niveau duquel nous devons défendre l'autorité de l'Écriture. Mais les attaques ne viennent pas seulement des critiques; il y a aussi les agressions des sectes...mais je ne vais pas m'étendre à ce sujet.

Les Mormons, les Témoins de Jéhovah, la Science Chrétienne, la Théosophie, l'Unitarianisme, en allant tout en bas jusqu'à la plus petite secte bizarre et étrange ; ces gens qui n'acceptent pas la Parole de Dieu et son exacte interprétation mais qui veulent ajouter à la Parole de Dieu les écrits de quelques personnes, quelque ange, que ce soit Joseph Smith ou Mary Baker, Eddy Patterson, Glover Frye… - elle avait un problème de mari, évidemment...dans la science chrétienne - ou qu'il s'agisse de Judge Rutherford ou Annie Besant ou qui que ce soit d'autre qui ait contribué à ces sectes et doctrines. Ils s'attaquent sans répit à la Parole de Dieu avec ces documents qui tordent et pervertissent les Écritures et qui ont pour auteur Satan en personne.

Il y a des attaques, je dirais, des charismatiques. Et je le dis, conscient qu'il s'agit d'une chose difficile à entendre pour certains d'entre nous. Mais quand vous déclarez que la Bible n'est pas la fin de la révélation, que ce n'est pas tout ce que Dieu a dit, qu'Il dit davantage, qu'Il donne de nouvelles révélations, de nouvelles visions, que de nouvelles voix se font entendre des cieux, des voyages au ciel, des voyages en enfer, des interprétations d'intuition mystique hyper subjective, des interprétations secrètes, mystiques, vous vous attaquez aux Écritures. Vous vous en prenez aux Écritures.

Il est si crucial pour nous de comprendre que nous n'avons pas plus de révélation de Dieu que ce qui est écrit dans les Écritures, aucune révélation de plus que ce qui se trouve dans les Écritures. Vous entendez même les gens parler aujourd'hui d'«entendre la voix de Dieu: écoutez et Dieu vous parlera. Exercez-vous à entendre la voix de Dieu.» Cette pratique n'est pas seulement ridicule mais elle est également dangereuse. Si vous voulez entendre la voix de Dieu, ouvrez la Bible et lisez ce que Dieu a dit.

Il existe une quatrième attaque que je voudrais mentionner à votre intention, juste pour vous donner une petite idée du paysage, l'attaque qui émane de la culture : des critiques, des sectes, des charismatiques, donc de la culture. Nous vivons à une époque où la culture dicte à l'église ce que la Bible est autorisée à dire. Une grande illustration de cet état des faits est la publication de la TNIV (Today's New International Version). La société de publication «Zondervan» publie une Bible appelée la TNIV. La TNIV se distingue par sa déférence au Mouvement Féministe. Elle a altéré la Parole de Dieu, changé la Parole de Dieu pour l'accommoder au Mouvement contemporain Féministe et Égalitariste.

Et ce n'est pas la seule à l'avoir fait. D'autres l'ont également fait. La Parole de Dieu ne devrait jamais être utilisée de cette manière pour s'harmoniser à une perception culturelle. Vous ne pouvez pas prendre la Parole de Dieu, tordre la Parole de Dieu, altérer la Parole de Dieu, changer la Parole de Dieu, embellir la Parole de Dieu, diminuer la Parole de Dieu afin de produire quelque chose qui s'accommode aux attentes culturelles. Et pourtant cela est en train de se faire à la racine même quand c'est fait avec la traduction de la Bible.

Quand on traduit la Bible, on a une responsabilité. Vous prenez la Parole dans la langue hébraïque d'origine ou en Araméen pour certains passages de l'Ancien Testament où l'araméen apparaît. Vous prenez la Parole en grec dans le Nouveau Testament et vous la traduisez. Vous trouvez la traduction la plus proche possible dans la langue de traduction de la Bible et c'est ce que vous faites. Vous ne changez pas la Parole parce que vous pensez que la culture préférerait que les choses soient dites d'une autre manière. Il ne s'agit pas là d'une traduction vraie et pure. N'adaptez surtout pas la Bible aux attitudes culturelles de péché, aux attentes, aux exigences. C'est ce qu'il y a de pire.

Nous ne pouvons donc pas laisser la culture décider de la manière dont nous traduisons la Bible ou comment nous interprétons la Bible. Je lisais un livre écrit par un des gars de l'église émergente et il a posé la question: «Acceptez-vous les homosexuels dans votre église ? Permettez-vous aux homosexuels de devenir membres de votre église ?» Et sa réponse était : «Oui bien sûr, nous avons également des personnes en surpoids et celles qui aiment le chocolat.» Vous prenez donc l'homosexualité et vous la mettez au même pied d'égalité que le fait d'être en surpoids ou d'aimer le chocolat parce que vous voulez redéfinir l'église et la Bible en des termes acceptables par la culture.

Il y a donc toujours cette tentative de tordre, de subvertir, d'altérer ou de modifier les Écritures du fait que la culture nous impose certaines exigences. Et dans ce même ordre d'idées, j'aimerais juste mentionner à votre intention quelque chose que j'ai parcouru avec les hommes du séminaire, et j'en ai également parlé aux jeunes de l'université l'année dernière, c'est ceci : dans le nouveau mouvement de l'église émergente, la tendance consiste à dire que la Bible n'est pas claire, ce qui arrange vraiment la culture.

Ma foi, c'est un lieu d'atterrissage vraiment confortable. «Eh bien, nous croyons en la Bible ; nous aimons la Bible mais franchement, elle n'est pas claire. C'est un peu difficile de comprendre ce qu'elle veut dire en affirmant certaines choses. Nous ne pouvons pas vraiment accepter des choses comme des dogmes. Nous ne pouvons pas tout à fait être certains d'interpréter les choses comme il faut. C'est un livre si ancien ! Il y a tout genre d'interprétations possibles. Nous ne pourrons jamais être sûrs d'avoir la bonne,» comme l'a dit Brian McClaren. «Personne n'a encore eu la bonne réponse. Je ne l'ai pas non plus et ne laissons personne nous faire croire qu'il l'a.» C'est le compromis culturel le plus convenable qui soit.

On peut dire: «Eh bien, la Bible est vraie et Dieu nous a donné la Bible mais nous n'avons vraiment pas encore compris ce qu'elle veut dire.» Vous avez donc des gens qui disent ce genre de choses. Voici un autre évangélique plutôt connu qui a changé de point de vue et déclare : «La certitude est souvent idolâtre. J'ai été contraint de renoncer à la certitude. Si la doctrine chrétienne a une fondation, elle ne se trouve guère dans les Écritures. La théologie doit être une humble tentative humaine à entendre Dieu et jamais des approches rationnels aux textes.» Vous ne pouvez pas aborder un texte en vous servant de votre intellect et espérer trouver la vérité. Vous devez vous montrer un peu plus humble que ça. La théologie est une humble tentative humaine. Vous ne pouvez pas trouver la fondation de la théologie chrétienne dans l'Écriture.

Pourquoi ? Parce que ce n'est pas compréhensible. Brian McClaren dit : «La clarté est parfois surévaluée». Lesslie Newbigin déclare : «L'Évangile n'est pas une question de certitudes.» Vous avez des auteurs qui vont dans le même sens comme N.T. Wright en Angleterre qui a écrit un grand nombre d'ouvrages sur la Bible, ressortant fondamentalement de nouvelles manières de tout comprendre, un peu comme si personne jusque-là n'avait encore rien compris. Ceci a poussé quelqu'un à se demander : «Eh bien, si tout le monde se trompe et qu'à travers l'histoire, ils n'ont cessé de se tromper, pourquoi auriez-vous raison, vous ?» Ce qui vient à nouveau alimenter la mentalité selon laquelle nous ne parviendrons jamais à comprendre comme il faut.

Et quand vous pensez à la Parole de Dieu, vous devez comprendre que la Bible prêche la clarté. La clarté ! Laissez-moi vous donner quelques pensées à ce sujet tandis que nous concluons. Romains 1 : «Si le pécheur est tenu responsable à cause de la révélation de Dieu à travers la création et la révélation de Dieu et la loi qui sont écrites dans son cœur et sa conscience, il est donc inexcusable». Voici ce que cela veut dire : si le pécheur est tenu responsable devant Dieu, répréhensible devant Dieu, coupable devant Dieu pour avoir rejeté cette révélation qui est manifeste dans la création et la conscience, s'il est à ce point sans excuse, alors croyez-moi, il est inexcusable quand il rejette cette révélation que Dieu a mise par écrit dans Sa Parole. Le pécheur est responsable. L'Écriture est claire.

L'Écriture est nécessairement simple parce que Dieu, son auteur, le Créateur, le Rédempteur et le juge parle clairement ; sinon Il ne pourrait pas accomplir Sa rédemption. S'il ne parlait pas clairement, les gens ne sauraient pas ce qu'ils doivent croire ni comment ils sont supposés répondre. S'Il ne parle pas avec clarté, ils ne peuvent pas savoir au sujet du salut, ils ne peuvent pas savoir au sujet du jugement à venir. Ils ne peuvent rien savoir sur le ciel et l'enfer. Ils ne peuvent rien savoir au sujet du péché et de la justice. Cependant ils doivent savoir et sont tenus de savoir.

L'Écriture livre sa signification à la raison ordinaire et au sens littéral. Il n'y a pas de signification secrète cachée ni de mystère implicite. Elle est appelée «lumière» partout. Elle est même une lumière pour ceux qui la rejettent. Jean 3 : «Ils haïssent la lumière et ne viennent pas à la lumière parce qu'elle est lumière.» L'Écriture est claire non seulement parce qu'elle est manifestement claire en elle-même et d'elle-même et elle est claire pour celui qui a un esprit raisonnable parce que l'Esprit de Dieu l'illumine. Et par la grâce, l'Esprit rend ce qui est incompréhensible compréhensible pour celui sur qui l'Esprit agit.

Pour vous donner une illustration de la clarté de l'Écriture, je vais seulement dire ceci: les écrits de l'Ancien Testament qui semblent un peu flous à certaines personnes sont en fait si clairs que Dieu tient les gens responsables et les a toujours tenus responsables par rapport à ce qui a été révélé dans l'Ancien Testament. Jésus Lui-même n'a, par exemple, jamais, au grand jamais, au cours de son enseignement, pendant ses conversations, dans ses dialogues, ses conflits et ses débats, dit aux Juifs : «Je comprends votre confusion. L'Ancien Testament est vraiment dur, très difficile et assez souvent flou.» Il ne l'a jamais dit. Jamais !

Il s'adresse aux gens du premier siècle. Ils sont à 1000 ans de David. Ils se situent à 1500 ans de Moïse et ils suivent Abraham de 2000 ans. Et Jésus continue d'estimer qu'ils sont à même de lire et d'interpréter convenablement l'Écriture de l'Ancien Testament. Si la compréhension des Écritures avait été inaccessible pour des gens qui en étaient éloignés de 1000 ou 2000 ans comme on nous le dit, à nous aujourd'hui, à nous qui sommes à plus de 2000 ans de la rédaction du Nouveau Testament, alors nous nous serions attendus à ce que Jésus dise quelque chose comme: «Je vois d'où vient votre problème.»

Mais Il ne l'a jamais dit. Et qu'Il s'adresse aux érudits, aux pharisiens, aux scribes, ou aux personnes ordinaires, Il a toujours estimé qu'ils étaient responsables de leur mauvaise compréhension d'un quelconque enseignement des Écritures. Il dit à maintes reprises : «N'avez-vous pas entendu ? N'avez-vous jamais lu ce que dit l'Écriture ?» Il leur dit : «Vous êtes dans l'erreur, parce que vous ne comprenez ni les Écritures, ni la puissance de Dieu. Votre problème c'est que vous ne sondez pas les Écritures. Ce sont elles qui parlent de Moi.»

Iriez-vous, vous aussi, jusqu'à dire cela? Ces paroles sont destinées aux païens non initiés. Paul, écrivant aux Corinthiens, déclare dans 1 Corinthiens 10: «Les Écritures de l'Ancien Testament ont été donnés pour notre instruction, même en tant que païens.» Et tandis que le Seigneur était sur la route d'Emmaüs dans Luc 24, Il a ouvert l'Ancien Testament, la loi des prophètes et les Écritures saintes et Il leur a expliqué des choses qui le concernaient qu'ils auraient dû comprendre avant.

Et pensez donc aux épîtres du Nouveau Testament. Vous dites: «Eh bien, le Nouveau Testament est vraiment dur.» Est-ce le cas? Les épîtres du Nouveau Testament n'ont pas été écrites à l'intention des théologiens, elles ne s'adressaient pas aux leaders d'églises, elles n'étaient pas destinées aux érudits. Elles ont été adressées aux congrégations, à l'église de Dieu à Corinthe, aux églises de la Galatie, à tous les saints en Christ Jésus à Philippes et ainsi de suite. Toujours aux églises, au plus petit dénominateur commun, à la personne qui était nouvellement convertie à Christ.

Et Paul, de même que Pierre, Jacques, Jean et Jude, estime que ses auditeurs comprendront exactement ce qu'il écrit. Par exemple dans Colossiens 4:16, Paul dit: «Lorsque cette lettre aura été lue chez vous, faites en sorte qu'elle soit également lue dans l'Eglise de Laodicée.» Publiez les lettres et lisez-les toutes dans chaque église. Vous devez donc comprendre que les chrétiens du premier siècle étaient responsables de leur compréhension des Écritures.

Les chrétiens d'origine païenne du premier siècle étaient responsables de la compréhension du Nouveau Testament sur la base des écrits de l'Ancien Testament. Les épîtres du Nouveau Testament ont été adressées aux églises majoritairement constituées de païens convertis et sans connaissances fondamentales de l'Ancien Testament, ceux qui étaient sortis directement du paganisme et n'avaient aucune connaissance préalable de l'Ancien Testament. Et il leur revenait la responsabilité de comprendre et d'obéir. Les Écritures seront toujours combattues, sans relâche, sous tous les angles, que cela vienne des critiques, des membres des sectes ou des charismatiques qui souhaitent y rajouter des choses ou que cela vienne de la culture.

Je pourrais même présenter les attaques fantaisistes, ridicules et idiotes contre l'Écriture comme des codes bibliques. Je participais une fois à un programme radio et quelqu'un a dit : « Que pensez-vous des codes de la Bible? » Et j'ai dit : « Eh bien, je vais vous dire ce que j’en pense. Je pense qu’il faut faire attention quand vous dites que Dieu a dit quelque chose qu'Il n'a pas dite parce que Dieu condamne les faux docteurs pour ce genre de choses. » Ce que Dieu a dit est clairement indiqué dans la Bible. Cependant, trouver un acrostiche dans un ordinateur et penser que ce que Dieu a dit est écrit en diagonal en allant vers le haut de ce côté et à mi-chemin vers le bas de l'autre côté et que ce que Dieu signifiait en réalité était que Gandhi mourrait au mois d'octobre de l'année 1984 est très loin de la révélation divine. De toute évidence, les gens arrivent à trouver les mêmes choses dans Moby Dick.

Finalement, il y a constamment des attaques de la sagesse charnelle contre la Bible. Les gens regardent la Bible et disent : « Eh bien, ce n'est pas raisonnable. Je n'aime pas la doctrine de l'élection. Je n'aime pas la doctrine du châtiment éternel. Je vais l'emporter sur Dieu.» Les attaques de la sagesse charnelle. « Je ne peux pas concevoir ceci.» Très dangereux! Nous plions complètement le genou devant la Parole de Dieu. Nous nous positionnons en défenseurs de la Parole en l'élevant et en la laissant se défendre elle-même. Et c'est ce que nous nous proposons de faire à partir de dimanche prochain. Nous irons au-delà de tout ceci, les attaques négatives sur lesquelles nous mettons en quelque sorte des questions en perspective et nous verrons également comment la Bible exalte sa propre autorité. Voilà qui est assez pour ce soir. Prions.

Père, nous Te disons merci pour la Parole. Que pouvons-nous dire ? Et nous l'étudions depuis des années et des années et des années et des années et comme toujours, elle se justifie elle-même. Elle est vivante, puissante, pure, vraie et pénétrante. Elle détruit ceux qui la rejettent. Elle édifie ceux qui la reçoivent. C'est la Parole vivante. Nous te remercions pour ta Parole. Nous mettons tous nos espoirs en elle ; notre foi toute entière repose sur sa véracité. Puissions-nous ne pas nous contenter d'être des défenseurs mais également être des proclamateurs de cette glorieuse vérité à laquelle nous obéissons.

Nous te remercions pour le trésor qu'elle représente. Merci de ce qu'il s'agit d'un trésor inépuisable, des richesses infinies et toujours disponibles pour ceux qui ouvrent ses pages dans la prière et l'étudient soigneusement. Nous te remercions pour cela. Nous prions, en ce jour où tant de personnes s'en prennent à ta Parole, qu'il y ait un grand mouvement contraire pour l'exalter. «Tu as magnifié ta parole» Psaume 138:2 dit dans la version de La Nouvelle Bible Segond: «au-delà de tout renom.» Et nous faisons de même. Nous sommes reconnaissants pour cela car en elle, nous savons tout ce que tu veux que nous sachions, tout ce que nous avons besoin de savoir pour pouvoir te donner la gloire. Pour tout cela, nous t'offrons notre louange au nom de Jésus-Christ. Amen.

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