
Ce matin, alors que nous arrivons à notre message, nous allons nous éloigner d’1 Corinthiens parce que j’aimerais partager avec vous un message que nous aurions peut-être dû écouter il y a longtemps. Comme vous le savez bien, j’ai un grand amour pour l’Église, non seulement l’Église de la Communauté de la Grâce, mais l’Église de notre Seigneur Jésus-Christ en général. J’ai un grand amour pour les hommes de Dieu, pour les pasteurs d’églises, par conséquent, j’ai un grand fardeau pour que l’Église soit ce que Dieu a voulu qu’elle soit. Lorsque j’entends les paroles de l’apôtre Paul dans Actes 20, et il a dit : « Prenez soin de l’Église de Dieu qu'il s'est acquise par son sacrifice » (version Semeur). C’est une responsabilité extrêmement sérieuse. Et j’ai une grande préoccupation pour L’Église, et à L’Église de la Grâce, nous nous sommes efforcés d’obéir à la Parole de Dieu qui encadre les directives de cette église.
Nous ne sommes pas tout ce que Dieu voudrait que nous soyons, loin de là. Nous croyons cependant avoir saisi certains des éléments fondamentaux qui font d’une église ce qu’elle devrait être. Par intermittence, dispersés ici et là, de temps à autres, nous nous sommes efforcés de partager avec vous ces priorités, ces fondamentaux. Mais ce matin, j’aimerais les ramener ensemble et je voudrais partager avec vous et cela nous prendra deux semaines, cette semaine et la semaine prochaine. J’aimerais partager avec vous ce que sont les caractéristiques d’une Église performante et efficace.
Aucune semaine ne passe, je suppose même qu’il ne se passe pas de jour sans qu’une autre église nous contacte et nous demande de les aider à s’orienter. Ils désirent savoir comment cela se fait que Dieu nous ait bénis et ce que nous avons fait pour amener cela à se produire. Eh bien, c’est un ministère qui avance constamment. Il y a environ un an ou plus, nous avons produit un petit programme d’enseignements, un petit programme d’enseignements sur le leadership et nous n’arrivons pas à en garder. En fait, ils sont tous partis et sont présentement en cours de réimpression. Ils sont distribués à travers le pays parce qu’il y a un tel désir de connaître les principes fondamentaux d’une église efficace pour Dieu. Et c’est réellement ce que je veux partager avec vous ce matin.
Et Dieu a béni l’Église de la Communauté de la Grâce. Cela ne fait aucun doute. Dieu a donné des preuves de Son pouvoir et de Sa présence encore et encore et encore. Les bénédictions qui découlent de Sa grâce ont été abondamment amassées sur nous. Nous avons vu des personnes sauvées, nous avons vu des vies changées, nous avons vu des foyers réconciliés, nous avons vu des chrétiens arriver à maturité, nous les avons vu se reproduire, nous avons vu les gens venir de plusieurs endroits pour se joindre à l’Église de la Grâce. Il y a quelque chose ici que Dieu fait, que Dieu bénit, et je ressens dans mon cœur que tout ce que nous avons déjà vu ne constitue peut-être que le prologue si le Seigneur doit poursuivre ce qu’Il pourrait faire ou ce qu’Il fera. Et les gens disent : pourquoi est-ce que ça se passe là-bas ? Notre église dispose des mêmes Écritures, le même Saint-Esprit, le même Seigneur Jésus-Christ, et pourtant, on n’a pas l’impression qu’il se passe énormément de choses chez-nous. Pourquoi est-ce que ça se passe là-bas ? Eh bien, peut-être que la meilleure réponse à cela est parce que Dieu est souverain et qu’Il a choisi de le faire ici et nous ne sommes que des spectateurs. Et, dans un sens, cela est vrai, n’est-ce pas ? Dieu construit Son Église. Jésus bâtit Son Église, et non nous, et Il la construit comme bon Lui semble, là où Il veut, quand Il veut, comme Il veut.
Et cependant, ce n’est pas toute l’histoire. Ce n’est pas uniquement par Son choix souverain. Il faut de la soumission à certains principes qui permettent à l’Église d’être tout ce que le Seigneur aimerait qu’elle soit. Il y a quelques éléments fondamentaux. La taille n’est pas la question. Il existe des églises extrêmement prospères et bénies par Dieu qui sont pourtant très petites. Il y a d’autres églises qui sont très grandes et qui n’ont cependant aucun ou très peu de succès spirituel.
On n’apprécie jamais la lumière spirituelle d’une église sur la base du nombre de membres. Attirer du monde est la chose la plus facile à faire. C’est facile. Ce qui est difficile, c’est de faire des disciples. La taille n’est pas le problème. Les conférences sont constamment tenues partout en Amérique sur comment s’agrandir. Je n’ai encore jamais participé à une quelconque d’entre elles. Ça ne m’intéresse pas. Qui a besoin de s’agrandir? Le problème n’est pas là. Le problème c’est comment faire des disciples, et c’est comme si nous avions été pris au piège d’un concours à travers notre pays pour voir quelle église serait la plus grande. Ce n’est pas le but. Cela n’a aucune importance pour Dieu.
Il y a cependant des raisons pour lesquelles une église prospère spirituellement et grandit sur le plan numérique, et ces raisons, je pense, méritent que nous les comprenions. Je suppose que j’ai toujours été attaché à ces principes. En fait, je suis convaincu de l’avoir été, mais je ne les ai jamais réellement rangés en ordre. J’avais besoin que quelqu’un d’autre le fasse pour moi. Et lorsque je me suis rendu à la Conférence Pastorale de Moody avec Jerry Mitchell et Jim Harris et d’autres membres de notre personnel, Howard Hendricks du Séminaire Théologique de Dallas a parlé un jour. Et dans son message, il a donné ce qu’il pensait être les marques d’une église prospère. Il n’a pas pris beaucoup de temps et il n’est pas entré dans les détails et il n’a apporté aucun support scripturaire à ses propos. Ce n’était pas son objectif. Il s’est contenté de les lister. Il a dit : « Dans tous mes voyages à travers le pays », et il a prêché d’église en église en église en église pendant des années et des années. Il dit : « Dans tout genre d’églises des plus petites aux plus grandes, des églises très très traditionnelles, très routinières et ritualisées aux églises très libres, les églises du genre “tolérance tous azimuts”. Toutes ces églises mises ensemble ont eu les mêmes facteurs-clés qui les ont rendues prospères. » Alors, il a dit : « Voici les choses que j’ai vues comme dénominateurs communs d’une église prospère, et plus une église en a et plus elle a du succès. Toutes ne disposent pas de tous les éléments mais elles en ont toutes quelques-uns. Et plus elles en ont et plus elles ont du succès. »
Eh bien, j’ai écouté ce message, et j’ai eu l’impression que quelqu’un me récitait toutes les choses auxquelles je croyais et vous ne saurez jamais à quel point cela a confirmé des choses dans mon cœur, de savoir que ce que nous croyons ici n'est pas quelque chose que nous aurions attrapé au vol, mais voici quelqu’un qui n’a jamais été dans cette église de sa vie, quelqu’un à qui je n’ai jamais parlé auparavant et il dit que ce sont des choses qui font qu’une église soit ce que Dieu veut qu’elle soit.
Eh bien, j’ai également ressenti, non pas pour ajouter quoique ce soit à ses dires ni leur enlever quoique ce soit, mais j’ai ressenti qu’il y avait certaines autres choses que je voulais également ajouter à la liste, ce qui fait que certaines choses issues de lui et d’autres venant de moi sont devenues le message de ce matin. Numéro 1. Vous pouvez tout simplement les noter. Il y en aura plus de dix, mais c’est tout ce dont vous avez besoin de savoir pour aujourd’hui. Nous n’allons pas tous les traiter aujourd’hui. Numéro 1 à présent, voici les ingrédients-clés dans une église prospère.
Premièrement, la pluralité des dirigeants pieux ; une pluralité de dirigeants qui craignent Dieu. Vous ne pouvez pas ignorer ceci et parvenir malgré tout à la bénédiction de Dieu. Il faut qu’il y ait de la piété parmi les dirigeants. Des hommes saints doivent être en position de leadership et de responsabilité dans une église. Il n’y a pas de substitut à cela. « Christ est le chef de l’Église », dit Paul à plusieurs reprises. Éphésiens, Colossiens ! Christ en tant que Chef de l’Église veut diriger Son Église. Tout ce qu’il Lui faut pour diriger Son Église sont des personnes saintes au travers desquelles Il peut gouverner. Les personnes impies ne réussissent qu’à se mettre en travers du chemin. C’est impressionnant la manière dont la plupart des églises choisissent leurs dirigeants : les personnes qui réussissent le mieux dans les affaires, les gens qui ont le plus à dire, ceux qui ont le plus d’argent, des professionnels. C’est ainsi que la plupart des églises font leurs choix. Un pasteur m’a avoué que l’un des problèmes qu’il rencontrait en travaillant avec son conseil d’administration c’était que la moitié d’entre eux étaient chrétiens et l’autre non. Et j’ai dit oui, c’est un vrai problème, étant donné que Satan et Christ ne collaborent pas. Un homme n’a pas à être dirigeant d’une église parce qu’il est le plus sage, parce qu’il est le meilleur homme d’affaires, parce qu’il a le plus d’argent, parce qu’il est doté d’une capacité de leadership innée, parce qu’il est un super-vendeur. Il doit être dirigeant dans une église parce qu’il est un homme de Dieu.
C'est le début d'une quelconque efficacité au sein de l'église. Dieu a toujours assuré la médiation de Son règne dans le monde au travers de personnes pieuses. Si vous revenez au commencement, vous verrez que Dieu a assuré Son règne sur terre par l'intermédiaire d'Adam, et même après la chute, c'était à travers la conscience humaine, et après cela, c'était à travers le gouvernement, et après cela, Dieu S'est mis à assurer Son règne à travers les patriarches. Ensuite, c'était à travers les juges, vous vous en rappelez ? Et puis, c'était à travers les rois et les prophètes et les sacrificateurs, et dans les Évangiles de Canaan, Il a assuré Son règne sur terre à travers la présence du Christ, et à présent, c'est à travers l'Église, et dans l'Église c'est particulièrement par ses dirigeants, et les dirigeants sont tout simplement les représentants de Jésus-Christ dans le monde, et le principal ingrédient dans le leadership est la sainteté des hommes de Dieu. C'est ce qui est nécessaire au sein de l'Église.
Et il faut du temps pour faire un homme de Dieu. Le savez-vous? Il faut du temps. 40 ans, c'est ce qu'il a fallu à Dieu pour faire quelque chose de Moïse. Josué a dû servir comme doublure de Moïse pendant des années avant d'être prêt à diriger. Il a fallu des années pour préparer Abraham. Il a fallu des années pour préparer David. Il a fallu du temps, des efforts et du travail pour redresser Pierre. Il a fallu du temps dans le désert pour faire quelque chose de Paul. Il a fallu du temps pour que Philippe cesse d'être un diacre et devienne un évangéliste. Il faut du temps pour faire un homme de Dieu.
Lorsque Timothée est resté à Éphèse, il a pris conscience qu'il devait vraiment faire fonctionner l'église, et le travail consistait à porter les saints à maturité. Il savait qu'il ne pouvait pas le faire seul, mais qu'il avait besoin de dirigeants pour l'église. Et Paul lui a donc dit: “C'est bien, Timothée. C'est louable qu'un homme veuille devenir dirigeant, mais rassure-toi cependant qu'il s'agit d'un certain type d'hommes. Ne recherche pas que des volontaires, recherche un certain type d'hommes.” Et ainsi, dans 1 Timothée 1 à 7, dans Tite 1:5 à 10, Paul donne un profile de dirigeant pieux. C'est le genre de personnes qui doivent diriger l'Église. Je vais vous donner les critères et il y en a 20 dans ces deux passages. Je vais me contenter de les lire; écoutez.
Premièrement, les dirigeants doivent être au-dessus de tout reproche. C'est un bon point de départ, n'est-ce pas? Au-dessus de tout reproche. C'est-à-dire irrépréhensibles, n'avoir rien dans leur vie pour lequel ils puissent être repris ou blâmés ou réprimandés. Deuxièmement, ils doivent être des hommes d'une seule femme; cela veut dire qu'ils doivent aimer leur femme totalement et avec dévouement. Troisièmement, ils doivent être tempérés. Cela signifie stables, spirituellement solides. Ils doivent être équilibrés. Ils ont une perspective spirituelle de la vie claire et biblique. Quatrièmement, ils sont prudents. Parfois, le terme est traduit par sobre, et cela veut dire qu'ils connaissent les priorités. Ils connaissent les priorités.
Cinquièmement, ils doivent être respectables. Cela signifie qu'ils ont une vie tellement ordonnée, une vie si bien rangée qu'ils sont honorés pour cela. Sixièmement, hospitaliers. Cela veut dire qu'ils doivent aimer les étrangers. Septièmement, ils doivent être aptes à enseigner. Il s'agit d'un seul mot en grec, un mot qui est rarement employé, seulement deux fois. Il s'agit de didaktikos. Il n'est jamais utilisé pour faire référence au don d'enseigner, et il n'est jamais employé pour parler de la fonction d'enseignant. C'est quelque chose de différent. Il n'est pas dit qu'un dirigeant doit être un formidable enseignant de la Bible. On dit qu'il doit être didaktikos. Cela signifie deux facettes de la même chose. Il doit être enseignable, c'est un aspect de la chose; et il doit être capable de communiquer aux autres. Et l'idée véhiculée par ce terme n'est pas tant les dynamiques de son enseignement que sa sensibilité aux autres. C'est-à-dire qu'il est non seulement enseignable mais il enseigne avec douceur, avec bienveillance et avec un bon esprit. Rien n'est pire dans le leadership qu'un gars qui se présente ainsi: “Écoutez, voici ce que vous devez faire parce que c'est ce qui est dit, alors faites-le, sinon, gare à vous!” Vous voyez? Non, ça ne le fait pas. Ce terme désigne quelqu'un dont la douceur est enseignable et dont la douceur se manifeste lorsqu'il communique. Il s'agit d'un mot de sensibilité. C'est un mot doux. C'est un terme de soumission, quelqu'un qui peut recevoir et donner avec sensibilité.
Huitièmement, il ne doit être adonné ni au vin ni à un quelconque genre d'alcool ou de drogue. Il doit se maîtriser. Neuvièmement, pas imbu de sa personne. Cela signifie égocentrique. On ne peut pas avoir des gens dans le leadership qui ne se préoccupent que d'eux-mêmes. La chose la plus importante au sujet d'un dirigeant, dans ce domaine, c'est qu'il se soucie non pas de lui-même mais des gens, n'est-ce pas? Les personnes qu'il dirige. Et je trouve que c'est une chose formidable. C'est tellement plus facile pour moi de prêcher dans cette église. C'est vraiment le cas. Je préfère prêcher ici que n'importe où ailleurs. Vous dites, c'est parce que tu sais que nous t'aimons et te tolérons. Eh bien, ça en fait partie mais le facteur majeur est celui-ci: je prêche ici avec une attitude mentale complètement différente de celle que je peux avoir à un quelconque autre endroit. Quand je prêche ici, je me préoccupe de vous parce que je suis impliqué dans vos vies et je prêche pour que vous puissiez apprendre, et que vous puissiez saisir ces choses, et pour que votre vie puisse être changée. Mais lorsque je vais ailleurs, je ne connais aucune des personnes assises, et donc, vous savez, je ne me préoccupe pas d'eux. Je me préoccupe de moi. C'est vrai. Je me soucie davantage de la manière dont je me présente que de ce qu'ils apprennent parce que je ne les connais pas. Et je me rends compte que je suis plus capable d'enseigner ici et de prêcher ici parce qu'il s'agit de vous dont je me soucie. Lorsque je vais ailleurs, tout ce à quoi je pense c'est : “Mince, tous ces gens vont dire: "Ce John MacArthur. Testons-le pour voir s'il est bon.” Alors, nous ne devons pas être égocentriques mais plutôt centrés sur les gens, pas imbus de nous-mêmes. D'accord?
Dixièmement, pas coléreux. Le leadership ne peut pas être coléreux, mais patient. Onzièmement, pas querelleur. Vous vous souvenez de ce vieux terme, querelleur? Qu'est-ce que cela signifie? Cela signifie littéralement pas quelqu'un qui en vient aux mains. Comme dirigeant d'église, on ne veut pas d'une personne qui va par ci par là, cognant les gens avec leurs poings. C'est ce que cela veut dire au sens littéral. Cela ne fait pas allusion à l’attitude, c’est le fait de frapper quelqu’un. On ne veut pas d'un type qui se lève en pleine réunion du conseil d'administration en disant: “Ouais, tenez” en bousculant quelqu'un ou quelque chose sur la table. Douzièmement, voici l'attitude. On ne veut pas d'une personne conflictuelle.
Ce mot n'est employé dans la Bible que dans ces deux listes et cela veut dire quelqu'un qui aime les compétitions et les débats, qui veut tout le temps discuter. Treizièmement, il doit être doux. Quatorzièmement, dépourvu d'amour pour l'argent. Pas nécessairement dépourvu d'argent mais dépourvu d'amour pour l'argent. Quinzièmement, gérant bien sa maison. Cela veut dire qu'il garde ses enfants sous contrôle avec dignité. Je suis certain qu'il y a des gens qui gardent leurs enfants sous contrôle, cependant, je ne suis pas sûr qu'ils le fassent avec dignité. Seizièmement, ayant une bonne réputation auprès des non-croyants. Je veux dire, qu'est-ce que le monde pense de lui? C'est important, parce qu'il se frotte à eux là dehors et ils finiront bien par savoir s'il est authentique. Dix-septièmement, aimant ce qui est bien. Quelqu'un qui aime ce qui est bien. Dix-huitièmement, juste, qui veut dire équitable. Dix-neuvièmement, pieux, ce qui veut dire qu'il est saint dans sa vie pratique. Vingtièmement, pas un nouveau converti.
Voilà donc les critères qui sont donnés dans les Écritures pour les dirigeants au sein de l'Eglise. Pensez-vous que ce soit important? Pensez-vous que Dieu ait un message pour nous à ce niveau? C'est le genre de personnes qu'Il recherche dans le leadership. Si vous n’avez pas ces qualités alors, dès le départ, vous êtes en difficulté. En fait, c'est important qu'un ancien soit repris publiquement devant toute la congrégation lorsqu'il pèche, 1 Timothée 5:20, hommes de Dieu. C’est ce que Dieu désire. Regardez à Timothée 6, et permettez-moi juste de vous montrer que ce terme apparaît dans la Bible, homme de Dieu, 1 Timothée 6:11, Paul dit à Timothée: “Pour toi, homme de Dieu”. C'est un beau titre, homme de Dieu. Que signifie-t-il ? Eh bien, un homme a deux facettes: l'une est négative et l'autre positive. L'aspect négatif : fuis ces choses. Le côté positif ? Poursuis ces choses. Ainsi, l'homme de Dieu fuit certaines choses et la première partie du chapitre en parle: l'orgueil, l'argent, l'insatisfaction, l'usage de son autorité pour manipuler les gens, et cetera, et cetera. Il fuit celles-là. Il poursuit, verset 11, la justice, la piété, la foi, l'amour, la patience, la douceur et mène le bon combat de la foi. Dans le leadership de l'Église, la Bible dit qu'il doit y avoir des hommes pieux, des dirigeants pieux et une pluralité d'entre eux, plus d'un.
Très bien, le deuxième point, la deuxième chose qui est nécessaire pour une église performante, et nous ne prétendons en aucun cas donner une liste exhaustive, nous nous contentons de suggérer des choses. Cependant, la deuxième c'est que l'Église doit avoir des buts et des objectifs fonctionnels. Nous devons pourtant dire que le mot “fonctionnel” constitue le terme le plus important. Nous devons avoir des buts et des objectifs fonctionnels. Et les gens qui n'ont aucun but sont des personnes qui n'ont aucune direction et si vous ne savez pas où vous allez, vous ne savez pas quand vous arrivez à destination, de ce fait, vous n'avez aucun sens d'accomplissement. Nous ne pouvons pas être comme le type qui sautait sur son cheval et courait dans toutes les directions comme un fou. Il faut qu'il y ait une certaine direction dans ce que nous faisons. Pourriez-vous imaginer un match de baseball sans base? Cela n'aurait pas beaucoup de sens, n'est-ce pas? Vous frappez la balle et ne savez pas quoi faire. Il faut des buts. Il faut que des objectifs soient clairement définis pour que les gens sachent sur quoi se concentrer.
Howard Hendricks a déclaré: “Si bon nombre d'entre nous ont le sentiment de si bien faire, c'est parce que nous ne savons pas ce que nous faisons.” Il faut une définition d'objectifs. Maintenant, il faut tout d'abord définir des objectifs bibliques. Si je devais vous demander quels sont les objectifs bibliques de l'Eglise, vous seriez en mesure de me répondre. J'en suis certain parce que nous vous avons dit et vous avons dit et vous avons dit. Nous devons gagner des gens à Christ et nous devons en faire des saints matures, d'accord? Nous appelons cela de l'évangélisation d'identification, toucher ou enseigner ou quoique ce soit d'autre. Nous devons gagner des âmes à Christ. Nous devons les porter à maturité. Nous avons des objectifs comme ceux-là. Nous voulons unir les familles et prévenir les divorces et les mariages malheureux. Nous voulons éduquer les enfants dans les choses de Dieu et les élever de manière à ce qu’ils ne s’en détournent pas une fois devenus adultes. Nous avons plusieurs objectifs bibliques.
Cependant, en plus des objectifs bibliques, nous devons avoir des objectifs fonctionnels. Et c'est ce dont je vais parler dans une minute. Les objectifs fonctionnels constituent un tremplin pour l'atteinte des objectifs bibliques. Il ne suffit pas de dire: “A présent, braves gens, nous devons apprendre la Parole de Dieu” et se contenter de le dire. Il faut aller un peu plus loin et proposer quelques étapes pour atteindre cet objectif, d'accord ? Par exemple, si nous disons que nous voulons édifier, nous voulons bâtir l'Église, nous voulons amener les saints à la maturité, la prochaine chose que nous disons est: comment allons-nous le faire?
Premièrement, je sais que c'est ce que je vais faire. Je vais enseigner la Parole de Dieu à partir du pupitre. C'est un objectif fonctionnel. Je vais le faire et cela réalisera en partie l'objectif biblique de maturation, d'accord ? En dehors de cela, nous allons développer un système d'éducation. Nous appelons cela SFAC: Séminaires de Formation Active du Chrétien, où les gens peuvent atteindre le niveau de compréhension qu'ils désirent et n'importe quel niveau qu'ils pensent être capables de gérer et apprendre ce qu'ils ont besoin d'apprendre. Nous disposons ainsi d'un système de diversité dans lequel les adultes peuvent venir quand ils veulent et apprendre ce qu'ils pensent avoir besoin de connaître.
En plus de cela, nous allons développer l'Institut Biblique Logos pour ceux qui ont atteint un certain niveau et désirent une plus grande connaissance de la Parole de Dieu. Nous aurons des cours du soir. Toutefois, si nous trouvons davantage de personnes disponibles en journée, nous les tiendrons en journée. Ce sont des objectifs fonctionnels pour l'atteinte des objectifs bibliques. Par ailleurs, nous savons qu'il y a des gens qui souhaiteraient se rencontrer en d'autres quartiers et ne pas avoir à venir ici. Nous organisons donc des études bibliques de maison, et c'est ce que nous avons fait, et je suppose qu'il y en a 50 ou 60 en cours actuellement.
Nous proposons un programme de famille pour permettre aux pères et à la famille de compléter l'éducation que vous donnez à la maison. C'est un autre objectif fonctionnel. Nous avons cet objectif, nous voulions accomplir cela, et à présent, nous l'avons fait. Nous voulions tenir un programme SFAC; et nous l'avons déjà. Nous voulions avoir un Logos; et nous l'avons. Nous voulions un programme de famille. Dieu merci, nous en avons un. Vous voyez, nous établissons des objectifs fonctionnels, réalisons ces objectifs et en développons davantage.
Il arrive aussi que nous fixions un objectif fonctionnel que nous n'atteignions pas, parfois parce que Dieu a des plans différents, mais c'est plutôt amusant étant donné que nous pouvons dire, lorsque quelque chose ne marche pas, que Dieu l'a décidé ainsi. Il y a un verset qui en parle dont vous devriez vous souvenir. C'est Proverbes 16:9. Il est dit ceci: “L'homme projette de suivre tel chemin, et Dieu dirige ses pas.” (version Semeur) Il arrive que nous fassions des projets et que Dieu nous conduise autrement. Mais c'est génial parce que c'est Sa prérogative. Vous vous souvenez que l'apôtre Paul essayait de se rendre en Bithynie dans les Actes et que le Saint-Esprit de l'a pas laissé faire? Et ensuite il a dit: “Très bien, je vais donc aller là-bas” et le Saint-Esprit ne l'a pas non plus laisser aller là-bas. Il ne pouvait donc aller ni au nord ni au sud et il avait déjà été à l'est. Il a dit: “J'imagine qu'il me faut aller à l'ouest”. Il est allé à l'ouest et tout à coup, il a reçu un appel, un appel de la Macédoine. Dieu a bloqué certaines choses qu'il pensait être des objectifs fonctionnels et l'a dirigé partout où Il voulait qu'il se rende. Dieu change nos plans et c'est formidable. Qu’Il le fasse. Paul a écrit aux Romains, et il a dit: “j'espère vous voir en passant, quand je me rendrai en Espagne”. Il a fixé quelques objectifs. On en réalise quelques-uns et d'autres pas et il faut tous les soumettre à la direction de Dieu. Il est important, cependant, d'en avoir.
Un autre objectif que nous avons à l’église, dans le sens biblique, est l’évangélisation. Nous voulons gagner des personnes à Christ, n’est-ce pas ? Mais comment allons-nous y arriver ? Eh bien, un moyen consiste à prêcher la responsabilité du croyant à évangéliser. Une autre manière est de proposer des cours d’évangélisation. Une autre façon est d’insérer dans le bulletin ce que vous voyez là ce matin, ce qui, de manière périodique, s’avère être une impulsion, une motivation, une instruction sur comment être plus efficace dans son témoignage. Vous voyez, ce sont des objectifs fonctionnels qui nous permettent d’atteindre les objectifs bibliques. La raison pour laquelle nous organisons les baptêmes les mercredis soirs comme nous le faisons, où nous amenons les gens à donner leur témoignage et je dis toujours, « Vous qui avez conduit cette personne à Christ, êtes-vous là ? » M’avez-vous déjà entendu dire cela ? Êtes-vous là ? Je dis : « Qui est-ce ? Est-ce Mme, ». Donc, la raison pour laquelle je le fais c’est parce que j’aimerais que les autres sachent que ces personnes se sont montrées fidèles à partager Christ, ce qui pourrait devenir une motivation pour le reste d’entre nous d’avoir la joie de voir une personne que nous avons conduite à Christ se faire baptiser. Il y a diverses manières d’y arriver. Ce sont des objectifs fonctionnels. Il faut qu'il y en ait. On ne peut pas être nébuleux. Il fa ut fixer des objectifs aux gens et avancer pour les atteindre.
Très bien. Troisièmement, l’église efficace met aussi fortement l’accent sur la formation des disciples. Rappelez-vous, ce sont des choses qui sont vraies dans n’importe quelle église prospère susceptible de se trouver n’importe où en Amérique ou dans le monde. Ce sont des choses qui ne se limitent pas à ce que je crois mais qui se sont avérées être des facteurs de réussite, une grande emphase sur la formation des disciples.
Il faut qu’il y ait un effort concerté d’enseigner la Parole de Dieu aux gens de manière à les amener à maturité, et tout le monde doit être impliqué. Le rôle du pasteur qui enseigne est de perfectionner les saints. Les saints doivent faire l’œuvre du ministère afin que le Corps soit édifié. Vous pouvez construire l’Eglise par votre ministère, exactement comme je vous édifie par mon ministère. Nous devons être impliqués dans le processus de faire des personnes des disciples. Paul le formule de cette manière à Timothée : « Nous devons enseigner un homme fidèle qui, à son tour, sera capable de », quoi ? « Enseigner les autres. » Le cycle continue encore et encore. L’homme âgé ou l’homme qui est plus âgé enseigne les hommes plus jeunes. La femme avancée en âge enseigne des femmes plus jeunes. Le jeune homme, est-il dit dans Tite 2 : « Vous devez montrer l’exemple à ceux qui sont sous vous. » Un chrétien qui ne forme personne comme disciple constitue une contradiction. Vous êtes supposés vous reproduire. Vous avez la graine germinale de la vie reproductive qui a été plantée en vous et elle devrait fonctionner. Nous devrions être constamment en train de nous reproduire.
Maintenant, je considère mon ministère et permettez-moi de vous donner une illustration. Je considère mon propre ministère comme une série de cercles. Le premier cercle est le groupe personnel de personnes autour de moi dont je fais des disciples. C’est un ministère primaire. Le prochain cercle est constitué des anciens de l’église avec lesquels je travaille. Le troisième cercle est la congrégation à laquelle je prêche et le quatrième cercle serait les vies des personnes qui sont touchées ailleurs par les cassettes et les livres et les conférences. Cependant, la priorité de mon ministère est de prendre un certain nombre de personnes pour en faire des disciples. L’une des grandes joies de ma vie est de réaliser que 22 personnes sur les 23 qui composent le personnel de l’Église de la Grâce sont issues de la congrégation. Le staff qui exerce un ministère ; non seulement ceux que j’ai formés comme disciples mais ceux qui ont été formés par d’autres membres du personnel et il y en aura davantage avec le temps, et le processus se poursuit encore et encore. C'est ce sur quoi l'Eglise doit mettre l'accent. Ce n'est pas une chaire professionnelle qui serait financée par des spectateurs laïques. Il ne s'agit pas de venir et de déposer votre pièce dans le pot en disant: “C'est bon, je vous ai payé. Allez-y, faites votre travail.” Non !
Un type me dit: “Quand rendez-vous visite aux paroissiens ?” Je dis, “Que voulez-vous dire par là?” “Eh bien, quand faites-vous vos visites pastorales?” Je lui ai dit: “Eh bien, je ne fais aucune visite pastorale”. “Vous n'en faites pas?” “Eh bien, cela fait des années que c'est une tradition à l'église que les matins sont réservés à l'étude et les après-midis aux visites.” J'ai dit: “Eh bien, où est-ce que cela est marqué dans la Bible?” “Cela doit certainement se trouver là quelque part”. Où est-ce qu'il est dit que je dois effectuer des visites tout l'après-midi ? Quelque chose est effectivement dit sur les visites. Vous savez ce qui est dit? Il est dit dans Jacques: “La religion pure et sans tache, devant Dieu notre Père, consiste à visiter…”. La religion pure et sans tache consiste à visiter…? Qui, donc, doit s'adonner à la religion pure et sans tache? Le prédicateur seul ? Tout le monde ! Qui donc, doit rendre visite? Tout le monde ! Rendre visite n'est pas mon travail. C'est le travail de tout le monde. Vous savez, s'il y a quelqu'un à qui vous devez rendre visite, allez le voir. Si j'ai quelqu'un à voir, j'irai lui rendre visite. Vous rendrez visite à la personne que vous êtes supposé visiter et je rendrai visite à la personne que je dois voir. Nous n'allons pas nous énerver là-dessus. Cela n'a aucun sens que je rende visite à la personne que vous êtes supposé visiter ou que vous alliez voir quelqu'un à qui je dois r endre visite. Dites-vous: “Vous arrive-t-il de rendre visite aux gens ?” Bien sûr, je le fais, lorsqu'il y a quelqu'un que je ressens qui a besoin de moi, quand il y a une raison pour laquelle j'ai besoin de voir quelqu'un. Absolument mais je n'ai pas l'impression d'être appelé à être le chargé officiel de visites. Me voici. Je suis le chargé de visites, le chargé de visites universel. Cela n'a pas autant de signification pour les gens que si quelqu'un qui les connait vraiment venait leur rendre visite.
Vous voyez, rendre visite relève de la responsabilité de tout le monde, pas seulement de la mienne et c'est le cas de la formation des disciples. Ce n'est pas seulement ma responsabilité. C'est la vôtre. Ce n'est pas seulement la vôtre; c'est aussi la mienne et je ne peux pas juste me contenter de me tenir là comme une corne de brume et souffler ces messages sur vous chaque semaine. Je dois m'impliquer à faire ce que je vous demande de faire. Eh bien, c'est cela faire des individus des disciples et je le fais et j'aime cela.
Vous dites: “John, comment est-ce que vous vous y prenez pour faire de quelqu'un un disciple?” J'utilise essentiellement trois choses, et ce sont des choses simples. Premièrement, c'est l'enseignement de la vérité biblique. Lorsqu'on fait de quelqu'un un disciple, une chose qu'on doit faire c'est de lui fournir certaines informations. Le mot “disciple” en grec est mathētēs. Il se traduit par “apprenti”. Maintenant, si quelqu'un est un apprenti, il suppose que quelqu'un va lui enseigner quelque chose, c'est donc ainsi que vous devez faire des disciples. Cela veut dire que vous devez enseigner les apprentis. La première chose toutefois est d'enseigner la vérité biblique, et comment est-ce que je m'y prends. Eh bien, je suis dans le processus de faire de quelqu'un un disciple, et qu'est-ce que je fais? Je lui donne des livres à lire, pour une chose. Je connais les domaines que je voudrais qu'il comprenne ; je lui donne des livres, je lui donne des livres, plus de livres, davantage de livres, des cassettes. Lui donner des cassettes, enseigner à partir d'ici au pupitre, s'asseoir avec lui et lui enseigner les vérités bibliques, lui enseigner à partir de la Parole de Dieu. En ce moment, je forme une personne particulière comme disciple, et j'imagine qu'elle a déjà lu au moins 50 livres au cours des six derniers mois, et elle a plein de principes dans son esprit.
Donc, enseigner le contenu biblique. Voilà un aspect mais le deuxième aspect est celui-ci. Il s'agit d'appliquer l'Ecriture à la vie. La seconde chose que vous devez faire est de faire sortir la Bible de ses pages pour la faire entrer dans sa vie. En d'autres termes, vous devez rendre cela concret. Il faut faire quelques applications, parce que vous seriez étonnés de voir le nombre de personnes qui sont capables d'apprendre des principes qu'elles ne traduisent jamais dans leur nouvelle vie. Donc, lorsque j'enseigne, je dis: “Alors, comment appliquons-nous cela dans notre vie de tous les jours ? Qu'est-ce que cela signifie pour vous? Comment réagissez-vous par rapport à votre perte d'emploi ou quel lien faites-vous avec cette immense joie qui vient?” Cela revient en réalité à présenter à quelqu'un, le point de vue de Dieu. En d'autres termes, ils voient tout à travers la pensée de l'Ecriture, tout à travers la pensée de Dieu. Ils interprètent tout de manière spirituelle. Ils interprètent tout à partir du point de vue divin. Et ce gars que je suis en train de former comme disciple avait un problème : il paniquait à cause de la situation dans le monde. Eh bien, ce problème est en train de se dissiper. Vous savez pourquoi? Il voit maintenant le monde avec les yeux de Dieu, et non plus du point de vue d'un humain désespéré. Et donc, tout à coup, il dit: “N'est-ce pas formidable ce qui se passe dans le monde? Regardez ce que Dieu fait.” Vous voyez? Donc, ce que vous faites, ce n'est pas seulement enseigner la vérité biblique mais il faut également la traduire dans les attitudes de la vie. Cela est nécessaire dans la formation des disciples.
Troisièmement, et peut-être la clé, c'est la résolution des problèmes de manière biblique. Savez-vous quand les gens apprennent le mieux? Lorsqu'ils doivent savoir, d'accord? Lorsque vous devez prendre un avion, la première des choses, vous entrez dans l'avion et ils disent: “Attachez votre ceinture de sécurité, et redressez complètement votre siège en position verticale” et toutes ces choses. “Nous nous préparons à présent pour le décollage” et ensuite, l’hôtesse se lève et la voix dit: “Pourriez-vous sortir les cartes du support de siège devant vous et vérifier les instructions d'urgence? En cas d'urgence, si cela devait arriver, et c'est très peu probable, bla bla bla bla bla.” De petits masques à oxygène vont tomber du truc. Vous savez, je l'ai entendu tellement de fois. Et la fille poursuit, met cela sur son visage. “S'il vous plaît, éteignez votre cigarette. Sinon, pouf, vous savez?” Et vous suivez cette petite routine et vous savez quoi? J'ai regardé autour et ai dit: “Personne ne lui prête attention”. Ce qui fait qu'on peut toujours savoir qui prend l'avion pour la première fois, occupé à regarder cette petite chose, vous voyez? Mais les gens qui ont souvent été là ne prêtent même pas attention. Vous savez, je n'ai pas besoin de cela. Écoutez, si vous regardiez à l'extérieur du côté droit de l'avion et que vous voyiez des flammes sortir de l'aile, et qu'elle ait dit: “Prenez votre carte d'urgence s'il vous plaît” attraperiez-vous la carte? Et s'il n'y avait pas assez de cartes, quelqu'un se ferait piétiner.
Pourquoi? Parce qu'on apprend très rapidement ce qu'on a besoin de savoir, d'accord? - Lorsqu'on a besoin de savoir et la formation des disciples intervient juste au moment crucial pour proposer des réponses bibliques aux problèmes que rencontre un individu, leur montrant comment les appliquer en période de crise. Je ne saurais dire combien de fois certains membres du personnel, surtout Jerry... C'est généralement Jerry, je crois, qui entre et dit : “John, nous avons un problème. Que dit la Bible à ce propos?” Et nous voilà partis, “euh?” Et vous savez ce qui se passe lorsqu'on trouve cette réponse? C'est du véritable apprentissage. Il faut ensuite aller mettre cette solution en pratique, la résolution biblique des problèmes. Donc, j'essaie d'enseigner la vérité biblique, essaie de donner une perspective biblique de la vie aux gens et tente d'utiliser les Écritures pour résoudre leurs problèmes.
Cela veut dire que vous ne pouvez pas vous contenter de vous asseoir là et leur donner un cours. Vous devez connaître suffisamment les Écritures pour être capables de leur donner les réponses dont ils ont besoin. C'est vraiment cela, faire de quelqu'un un disciple. Et c'est ce que nous faisons. C'est ce que je m'efforce de faire et que j'enseigne à mon staff de faire et c'est ce qu'ils enseignent à d'autres de faire et c'est ce que nous voulons que vous fassiez. Vous dites, “Eh bien, je ne connais pas grand-chose.” Il y a une personne dans le monde qui n'en sait pas autant que vous. Il y en a forcément. Alors, où qu'elle soit, trouvez-la, faites-la asseoir et allez-y. C'est d'une telle joie de voir ses disciples devenir matures et grandir! C'est passionnant. Un chrétien sans une personne à former comme disciple constitue une contradiction. Vous existez pour transmettre la vie. Donnez-la à quelqu'un.
Quatrièmement: une église qui est efficace et prospère insistera beaucoup sur l'infiltration de la communauté, une grande emphase sur l'infiltration de la communauté. Nous savons que nous devons toucher les gens pour Christ. Nous sommes bien sûr au courant de cela. L'église primitive l'a fait. Je vous assure, cette église primitive dans Actes, ils ont littéralement bombardé leur communauté. Tout d'abord, 3000 personnes ont été sauvées le jour de la Pentecôte, et ensuite, ils ont véritablement commencé à avancer et ils ont envahi Jérusalem comme un feu de brousse. Leur église est passée à 20 000 membres en un rien de temps. Les gens ont dit: “Vous avez rempli Jérusalem avec votre doctrine.” N'est-ce pas passionnant ? Votre message a envahi la ville. Eh bien, cela ne devrait-il pas être le cas ? Est-ce bien l'idée, l'infiltration de la communauté ? Mais il y en a tellement parmi nous, chrétiens, qui arrivent à leur véhicule, ce qui nous rapproche le plus de l'infiltration de la communauté, nous venons à l'église, nous en sortons et regagnons la voiture, nous avons un sticker représentant un poisson sur la vitre arrière. C'est cela l'infiltration de la communauté. C'est à peu près tout. Ou alors, nous venons ici et disons: “J'ai rempli mon devoir vis-à-vis de Dieu.” Nous nous efforçons de vivre notre témoignage plutôt que de le déclarer. Mon ami, personne n'est jamais allé au ciel parce que quelqu'un avait vécu son témoignage en leur présence. Tôt ou tard, il faut leur donner des paroles, d'accord? L'infiltration de la communauté; c’est toucher les gens.
Vous savez, dans le livre des Actes, toute la croissance de l'église primitive était une question d'infiltration des communautés. Ils ne se sont pas isolés. Ils ne se sont pas assis au coin pour discuter de la doctrine. Ils sont sortis et ont bombardé la communauté. Dans Actes 13:44, le prochain jour du Sabbat à Antioche, presque toute la ville s'est réunie pour entendre la Parole de Dieu. Je veux dire que ces gens étaient tellement occupés que lorsque le moment de la prédication est venu, la ville entière était présente. Cela ne serait-il pas passionnant ? Extraordinaire ! Très typique de l'église primitive. Chapitre 14, verset 1, ils sont arrivés à Icone. Ils se sont rendus à la synagogue des juifs et ont parlé si bien qu'une grande multitude de juifs et de grecs ont cru. Ils ont infiltré. Ils ont foncé droit à l'intérieur, la confrontation. Chapitre 16, la même chose. Verset 5, “Les Églises se fortifiaient dans la foi, et augmentaient en nombre de jour en jour.” Ils ont infiltré la communauté. Chapitre 17, la même chose encore. Paul a ouvert les Écritures et a discuté avec eux en disant, “Le Christ devait souffrir” et certains ont cru et une multitude de grecs, craignant Dieu, ont été sauvés. Ils ont communiqué avec leur communauté, et la communauté a répondu: l'infiltration de la communauté.
Ceci caractérise toute église prospère dans l'histoire des églises. Maintenant, vous pouvez le faire de plusieurs manières. Vous pouvez tenir tous genres de programmes pour le faire et je ne suis pas convaincu que les programmes soient vraiment nécessaires à moins d'avoir une bande de personnes non engagées qui ne souhaitent pas faire autrement. Je pense que l'évangélisation est mieux faite lorsqu'on la fait dans sa zone de résidence.
Je n'oublierai jamais et certaines personnes deviennent complètement dingues pendant les programmes d'évangélisation. Je me suis rendu à un banquet pour parler aux ouvriers de l'église et ils étaient en train de présenter leur grand programme annuel, et c'était sur le thème du football. Ils avaient fixé des poteaux de but dans l'auditorium, là à l'intérieur de l'auditorium, et un tableau d'affichage et chaque fois que quelqu'un parvenait au salut, ils tiraient le ballon par-dessus les poteaux de but. Ainsi, dimanche, s'il y avait 25 personnes, et boum, boum, boum, boum, boum. Ils ont organisé tout un grand truc et chaque semaine, et il y avait cinq ou dix pages de matériel. Ces pauvres dirigeants étaient assis là, s'ennuyant à mort, pendant que ce gars parcourait des pages et des pages et passait des coups de fil. Ils ont caché cinq ballons de foot dans cinq familles non sauvées juste pour motiver les gens à aller évangéliser et tenter de retrouver les maisons qui avaient le ballon étant donné que quiconque trouvait le ballon de foot recevait un prix.
Et donc, ils ont dû le faire et ils disposaient d'un stand de hot-dogs à l'extérieur pour offrir des hot-dogs à ceux qui ramenaient du monde. Ils avaient des pulls pour les enfants qui ramenaient tant de personnes. Ils avaient toutes sortes de gadgets. C'était incroyable. Je n'arrivais pas à le croire. Ils devaient téléphoner au-delà de toute exigence normale. Eh bien, en tout cas, je me suis tout simplement assis là à m'ennuyer pendant toute une heure. Ensuite je devais parler et j'ai parlé et le pasteur a dû s'en aller pendant que je parlais. Il devait se rendre quelque part, alors il est parti et j'ai parlé et ensuite, je suis parti.
Eh bien, c'était dans mon esprit. J'ai pensé que c'était la pire manière d'évangéliser qu'on puisse imaginer: proposer des motivations grossières aux gens. Gagner quelqu'un au Seigneur et vous pourrez gagner un pull. C'est ridicule ! Allez retrouver un ballon dans la maison d'une famille non sauvée. Comment est-ce que ces personnes non sauvées vont se sentir ? Elles étaient en quelque sorte une espèce de prix. Il m'a donc de toutes manières été demandé de m'adresser à un groupe d'environ 150 pasteurs, et ils me demandaient de parler de ce que je ressentais qui constitue les directives bibliques pour l'Eglise, et j'ai dit: “Vous savez, j'ai une illustration de ce qu'il ne faut pas faire dans l'évangélisation.” Et j'ai donc présenté cette illustration. Ils sont sortis en donnant le nom de l'église ou plus de détails. Je m'étais contenté de présenter la chose. Je venais juste de terminer quand j'ai remarqué qu'il n'y avait pas beaucoup de réaction. Et quelques jours plus tard, j'ai reçu une lettre et la lettre disait: “Cher Révérend. MacArthur, j'imagine que si vous aviez su que j'étais présent à ce cours, vous n'auriez pas dit ce que vous avez dit au sujet de notre programme.” Signé le pasteur de l'église dans laquelle j'avais parlé pendant le banquet. C'était son programme et il était présent. Je ne le savais pas. Deuxièmement, “Je pense que vous ne l'auriez pas fait, si vous aviez su qu'une heure plus tôt, j'avais présenté le même programme au même groupe de pasteurs.
Mince, mon cœur s'est mis à battre plus fort. J'ai dit, “Eh bien”, j'ai dit, “Seigneur, Tu devais vraiment avoir une bonne raison pour mettre tout cela ensemble.” Et il n'y a qu'une seule chose à faire dans une situation comme celle-là où un frère a été offensé, c'est d'aller le voir en personne. Je ne pouvais pas aller à lui parce qu'il n'est pas dans cette région, alors je l'ai personnellement appelé au téléphone et j'ai dit: “Bonjour, c'est moi.” Il était choqué que je l'appelle et j'ai dit: “J'aimerais vous confirmer mon amour et j'aimerais vous dire que je suis vraiment désolé si je vous ai personnellement offensé et si je me suis montré malveillant et si je me suis, d'une quelconque manière, montré injuste à cette présentation. Je regrette. Cependant, j'aimerais également vous confirmer que je soutiens ce que j'ai dit à 100 pour cent et ne change pas du tout ma position.” Eh bien, il a accepté mes excuses, à contrecœur. J'ignore si cela ne pourrait jamais être annulé.
Quoiqu'il en soit, l'église n'a pas besoin de ce genre de choses. Voyez-vous, si vous essayez de motiver les gens à faire les choses pour des raisons égoïstes, tout ce qu'ils pourront faire ne sera même pas honoré par Dieu.
Ce n'est que du pharisianisme. Je ne suis pas contre le fait d'organiser une nuit de visites pour sortir et gagner des gens à Christ. Je ne suis pas contre l'évangélisation par le porte-à-porte. C'est formidable et nous avons des groupes qui le font dans notre église et il y a d'autres moyens. Il y a l'évangélisation de voisinage, l'évangélisation par l'étude biblique. Il existe tous genres de programmes d'évangélisation pour les évangélistes. Nous avons le ministère d'expansion sur les campus. Il y a tous genres de manières. La méthode n'est pas nécessairement la même mais je suis d'accord et comme le Dr Hendricks l'a dit, “Chaque église prospère infiltre la communauté, d'une façon ou d'une autre.” Et je vous dis, bien-aimés, la meilleure manière de le faire consiste tout simplement à avoir tout un groupe de chrétiens qui se reproduisent. Alors, vous n'aurez pas besoin de tenir un programme. Que préféreriez-vous avoir, une semaine de réunions de réveil une fois par an ou une évangélisation par votre congrégation 365 jours par an? Cela va de soi, n'est-ce pas?
L'une des raisons pour lesquelles nous n'avons jamais organisé de réunion de réveil, entre guillemets, “l'une de ces traditionnelles prédications sur l'enfer, le feu et la damnation”, c'est parce que je n'aime pas réduire l'église à une situation où l'emphase n'est mise sur l'évangélisation qu'une fois par an. Cela devrait se faire tout le temps. C'est important que nous évangélisions mais que cela soit quelque chose de personnel qui découle de nos cœurs.
Vous savez, juste par curiosité, beaucoup de gens sont venus à l'Eglise de la Grâce au cours des dernières années et cela m'intéresse de savoir combien dans toute la congrégation ce matin, combien d'entre vous avez quitté une autre église pour rejoindre Grâce ? Levez vos mains. Vous venez d'une autre église. C'est impressionnant. Combien d'entre vous n'êtes pas venus d'une autre église? Cette église est votre toute première église. Vous voyez cela ? La grande majorité des personnes qui sont là ce matin sont venues d'une autre église. Maintenant, nous sommes contents de vous avoir et je crois dans mon cœur que Dieu a un plan de par votre présence ici. Je suis stupéfait de voir la qualité du leadership que Dieu a recueilli ici. Franchement, je ne sais pas comment les autres églises font sans vous parce que nous avons tellement de dirigeants et de potentiel que tout ce que je peux me dire c'est que Dieu doit avoir quelque chose de fantastique en pensée pour cet endroit et je Le loue pour chacun d'entre vous.
Pensez-y. Nous avons 3000 personnes ici les dimanches matins. Le genre de personnes que nous avons, le genre de personnes que vous êtes, pensez-vous qu'il soit déraisonnable de présumer que d'ici un an, nous pourrions avoir 9000 personnes ici? Cela reviendrait à dire que chacun d'entre nous, au cours de l'année à venir, se sera attelé à gagner trois personnes à Christ. Diriez-vous que cela relève de l'ordre du possible? Eh bien, ne serait-il pas également une tragédie si l'année prochaine à cette même période, nous n'étions que 3500, parmi lesquels 400 seraient issus d'autres églises? Écoutez. Vous dites que vous essayez de bâtir une grande église? Eh bien, non Monsieur, mais je vous dirai une chose cependant: 3000 personnes qui se contentent de faire seulement ce qu'ils sont supposés faire dans l'évangélisation devraient faire de cet endroit une monstruosité en un an. C'est vrai, n’est-ce pas ? C'est comme cela que les choses devraient se passer. Et je crois dans mon cœur, bien-aimés, que Dieu a réuni ici, les meilleurs des Siens dans tellement de cas pour une raison. Je ne sais pas pour quelle autre raison sinon qu'Il veut faire quelque chose ici, quelque chose qui, dans Sa souveraineté, est unique et merveilleux.
Ne vous satisfaites cependant jamais d'être à l'Eglise de la Grâce. Ce n'est pas là que ça se termine. Vous n'êtes pas seulement ici pour vous asseoir. Vous êtes là pour recevoir ce que vous recevez afin d'aller et vous reproduire et faire non seulement des convertis mais des convertis matures. Le monde ne pourrait jamais rester le même si cette seule congrégation se reproduisait tous les quelques mois. Nous finirions par atteindre le monde, au moins en mathématiques. Imaginez, juste d'ici un an, si nous avions 9000 personnes qui se reproduisent. Cela pourrait être stupéfiant.
Cinquièmement, et le dernier point que je vais aborder ce matin. Nous aurons le reste la prochaine fois. Le cinquième ingrédient dans une église prospère ce sont des personnes qui exercent leur ministère de manière agressive et active, et nous nous en sommes déjà occupés. Permettez-moi juste de préciser: des personnes qui exercent agressivement et activement leur ministère. Une église où le personnel s'occupe de tout est mauvaise. Nous devons équiper les saints en vue de l'œuvre du ministère. Éphésiens 4:12 dit que nous devons perfectionner les saints en vue de l'œuvre du ministère. Le ministère est votre ministère. Vous dites: « que voulez-vous dire par là?” Eh bien, dans Romains 12, je vais vous indiquer quelques versets. Dans Romains 12, verset 3, il nous est dit que nous avons reçu la grâce et la foi dans une certaine mesure. Ensuite, au verset 6, il est dit: “nous avons des dons différents”. Certains d'entre nous, le don de prophétie, pour d'autres, le don du ministère, pour certains autres le don d'enseignement, d'autres celui d'exhorter ou de conseiller, d'autres le don de générosité, le don de diriger, le don de compassion. Maintenant, il est dit: “Dans chaque cas, si vous avez le don, exercez-le. Que celui qui a le don de prophétie prophétise. Si on a le don du ministère, qu'on exerce le ministère. Que celui qui a le don d'enseigner enseigne. Que le don d'exhortation exhorte, que le don de générosité donne, que le don de diriger dirige avec diligence; que le don de miséricorde porte secours avec joie.”
Bien-aimés, tant que l'Eglise n'aura pas vraiment compris qu'elle est un corps au sein duquel chaque membre doit fonctionner avec Ses dons, elle ne sera jamais ce que Dieu veut qu'elle soit. J'ai une illustration. Lorsque je me suis cassé la jambe et que j'ai subi une opération, je ne pouvais pas marcher sur ma jambe droite, alors je me suis mis à marcher sur ma jambe gauche et en le faisant, ma hanche est devenue douloureuse parce que ma jambe gauche supportait le poids que ma jambe droite aurait normalement dû supporter. Alors, Sam Britain m'a dit: “Tu boites. Tu devrais utiliser une canne.” Alors, j'ai pris une canne. La canne signifiait que je ne me faisais pas mal à la jambe droite et je ne me faisais pas mal à la jambe gauche mais je me faisais mal à la main. Ensuite, j'ai essayé d'éviter de me faire mal à la main et je me suis mis à me faire mal à l'épaule et j'ai commencé à me rendre compte qu'on ne peut pas compenser une fonction inactive de son corps sans endommager tout le reste. Vous connaissez la formidable histoire de Dizzy Dean lorsqu'il était lanceur de base-ball et sa carrière de lanceur s'est terminée parce qu'il avait reçu une balle sur son gros orteil et que cela avait endommagé son bras? Vous dites: “Une minute”. Dans le gros orteil et cela endommage son bras? C'est effectivement cela ! Vous savez pourquoi ? Parce qu'en quittant la plaque pour le terrain, il devait compenser en tournant son pied de la mauvaise manière, il ne parvenait pas à obtenir de son corps ce qu'il voulait sur le terrain et étendait un peu trop son bras, cela a endommagé son bras et ce fut la fin de sa carrière.
Et cela se vérifie à l'Eglise au sens spirituel. Lorsqu'il y a des membres inactifs quelque part, le Corps souffre, et essayer de toujours compenser ne règle pas le problème. La totalité du ministère devrait être présent avec des saints qui font ce que Dieu leur a donné de faire. Un type m'a dit la nuit dernière, “John, j'aimerais juste savoir quels sont mes dons pour pouvoir m'occuper à servir le Seigneur là où Il le veut.” C'est une bonne question, n'est-ce pas? “Comment puis-je connaître mes dons?” a-t-il dit. Nous ne voulons pas recruter des gens pour qu’ils dirigent des programmes. Nous voulons mener des saints à maturité pour qu'ils puissent exercer leurs ministères. Je pourrais m'asseoir à mon bureau et dire: “Très bien, j'ai un excellent programme ici pour atteindre tel objectif. Mince, il m'en faut 49 autres. » Et ensuite on me transmet plein d'idées des comités et des comités et nous parvenons à tenir ce programme, et à présent, voyons. Il me faut du monde. Voyons voir. Il me faut un président, un vice-président... Ensuite, je viens vers vous pour dire : “Hé, vous savez, Dieu a mis quelque chose sur mon cœur” et automatiquement, vous ressentez, oh, non ! Ce n'est pas de lui. C’est de Dieu. Et me voilà dans le pétrin.
Vous savez à quel point cela me touche? Pourriez-vous m'aider? Vous savez ce que vous diriez la plupart du temps? Oui ! Vous savez pourquoi ? Parce que vous voulez être spirituel et vous voulez probablement montrer que vous vous souciez de moi et vous ne voulez pas être indifférent à ce que Dieu veut et vous savez ce que vous dites dans votre pensée? “Zut et zut ! Pourquoi a-t-il fallu qu'il tombe sur moi dans ce patio?” Vous savez? “Comment ai-je pu? J'ai tellement à faire” et ensuite, vous rentrez chez vous et vous dites: “Oh, Martha, je dois aller à ce comité demain soir. Je vais y aller, John.” Vous voyez ce qui se passe? Vous êtes réticent et vous savez ce qui se passe? Quelques semaines après la conclusion de l'accord, vous manquez à nouveau de motivation et je dois vous remettre sur pieds, vous remettre en marche ou alors trouver quelqu'un d'autre pour prendre votre place. Je parle à un pasteur et puis à un autre et ainsi de suite et ils sont tous découragés parce que leurs programmes s'effondrent sans cesse. Vous savez ce que j'ai décidé il y a longtemps? Pas de programmes ! Se contenter de perfectionner les saints et ils les développeront, et ensuite ils auront une motivation interne pour les mener à bien. C'est ça. Les gens me disent: “Vous savez, nous avons besoin de ceci dans notre église.” Je dis: “Bien. Vous le ressentez ainsi? Faites donc.”
Vous savez, cela a duré pendant un certain temps il y a quelques années et finalement, personne ne me l'a plus dit à moins d'être vraiment très sérieux. C'est le ministère des saints que nous recherchons. Nous ne voulons pas vous imposer de faire quelque chose pour lequel vous n'êtes pas vraiment motivé ni même doué. Nous aimerions que vous vous développiez conformément aux dons que le Saint-Esprit vous a octroyés. Contentez-vous d'exercer votre ministère. Des ministres agressifs et actifs parmi la congrégation produisent une église prospère. Eh bien, nous couvrirons le reste la prochaine fois. Prions.
Père, merci pour le temps de ce matin en vue de ces très importantes directives pour avoir une église prospère. Merci pour la joie de servir en ce lieu où Ta bénédiction a été si abondante et si libre. Nous Te remercions pour ces précieuses personnes que Tu as réunies. Seigneur, nous savons que Tu as amené ces gens ici pour une raison. Cet immense groupe, cette multitude de personnes pourraient absolument révolutionner cette partie du monde. Oh Dieu, nous prions pour que tout le potentiel qui se trouve ici puisse être libéré pour atteindre, enseigner et accomplir ce que Tu désires. Pour l’amour du Christ, nous prions. Amen.
FIN

This article is also available and sold as a booklet.