
Nous arrivons ce matin à 1 Corinthiens 13, et j’avais vraiment l’intention d’aller plus loin, mais nous n’avons pas progressé lors du premier message, nous allons donc nous arrêter là où nous étions pour rester dans la continuité. Mais, vous reconnaissez certainement ce treizième chapitre, sans que je n’aie vraiment besoin de vous le dire, et probablement si vous êtes chrétien depuis longtemps, vous avez beaucoup d’affection et un grand amour pour ce passage à cause de l’impact énorme qu’il a sur la plus grande chose au monde, qui est l’amour.
Certaines personnes ont dit que cela devait être le plus grand, le plus fort et le plus profond passage que l'apôtre Paul n’ait jamais écrit. On l'appelle « l'hymne de l'amour ». On l’appelle l’interprétation lyrique du sermon sur la montagne. Quelqu'un d’autre a appelé cela les Béatitudes mises en musique. C'est un chapitre dramatique. Etudier ce passage revient presque à arracher, une par une, les pétales d’une fleur. Je ne suis pas sûr que lorsque la fleur est détruite, qu’elle soit aussi belle qu'avant, mais vous devez le faire pour voir dans la complexité du dessein de Dieu, et nous allons donc jouer les botanistes spirituels pendant quelques semaines et arracher un peu ces pétales afin de mieux comprendre les beautés cachées sous la surface.
Ce qui est excitant dans ce chapitre, c’est qu’il s’agit d’une bouffée d’air frais, en un sens, au milieu de ce livre. Cette épître est si intensément axée sur le problème ; il est négatif à bien des égards, et alors que Paul attaque l'Assemblée Corinthienne pour toutes ses fautes, l'immoralité, pour les manquements dans la vie des membres de l’église, il acquiesce les principes que Dieu leur avait donnés pour leur bénédiction. Et toutes ces mauvaises choses sont en quelque sorte mises de côté alors que Paul vole tout simplement au chapitre 13 sur des ailes, pour ainsi dire, en interprétant et en partageant son inspiration reçue de l’Esprit-Saint sur l'amour.
J'imagine que l'amanuensis de Paul ou son secrétaire, qui notait cela sous dictée, avait dû faire une double-prise et le regarder bizarrement alors qu'il commençait à dicter le chapitre 13 à cause de son changement radical. C'est tellement différent du reste de l’épître. C'est un changement de style formidable. C’est lyrique, c’est rhétorique, c’est tout à fait différent du reste du livre. Il a parcouru problème après problème avec un raisonnement profond, des arguments, des explications et des avertissements soigneusement formulés. Tout à coup, il change de rythme du chapitre 13 et commence à chanter. C’est un peu comme un beau bijou situé dans un cadre. Le cadre est bon et même excellent, mais c’est la pierre précieuse qui rend le cadre plus beau. Il en est de même pour le treizième chapitre de Corinthiens, qui sert de base à la composition de la lettre.
Mais je tiens à ajouter que même si ce chapitre a été traité avec un sens de l'unicité - et à juste titre - et même s'il a été extrait et isolé à de nombreuses reprises et prêché comme s'il s'agissait d'une entité en soi, abandonné du ciel sans aucun lien avec quoi que ce soit d'autre, le véritable pouvoir du chapitre se trouve lorsque vous l'étudiez dans son contexte. Ce chapitre, je ne pourrais pas en dire autant sur sa signification si je le retirais du contexte pour l’enseigner. Bien sûr, je ressens la même chose avec chaque chapitre de la Bible, mais plus particulièrement avec celui-ci, car je pense que des abus sont souvent commis de cette manière. Les personnes isolent simplement le livre et l'enseignent, et il leur manque la puissance parce que la puissance vient lorsque vous l'associez au reste du livre, en particulier les chapitres 12 à 14.
Vous voyez, c’est au milieu d’une section sur les dons spirituels - n’est-ce pas ? – chapitres 12, 13 et 14. Au chapitre 12, il a parlé des dotations de dons, de la réception des dons, de la manière dont Dieu a réuni les dons dans l’église et de la manière dont ils se fondent afin de fonctionner. Donc, le chapitre 12 c’est la dotation des dons ; le chapitre 14, c’est le bon exercice des dons. Voilà comment faire, voilà comment ne pas faire. Et juste au milieu se trouve l'énergie appropriée, le motif approprié, le pouvoir approprié, l'atmosphère appropriée ou l'environnement approprié dans lequel le don opère - et c'est l'amour. C’est donc ce qui fait la différence. Cela fait partie du moyen le plus excellent.
Regardez le verset 31. Après leur avoir donné toutes les bases sur la manière dont Dieu a placé les dons dans l'église, comment ils doivent être satisfaits, comment ils ne doivent pas se sentir inadéquats, jaloux et envieux s'ils ne possèdent pas de don éclatant, et comment, d'autre part, s'ils en ont, ils ne doivent pas être fiers, égoïstes, et vantards. Et il dit : « Au lieu d’accepter ce que Dieu a donné, vous convoitez les dons les plus voyants. » C’est le rendu en grec. C’est un indicatif, pas un impératif. « Vous continuez à convoiter les dons spectaculaires. Mais je vous montre un » - quoi ? – « un moyen plus excellent. »
En d'autres termes, un moyen plus efficace que de convoiter ce don spectaculaire c’est de se contenter de celui que vous avez. Un moyen plus efficace que de dominer quelqu'un parce que vous avez le don de parler, d'enseigner, peu importe, ou de parler en langues. C’est un moyen plus efficace que d’être fier d’aimer, et c’est ce dont il parle au chapitre 13 : il décrit dans un beau langage le moyen le plus excellent, qui est l’amour.
L'église corinthienne avait les dons. L’église corinthienne avait beaucoup de choses à faire, beaucoup d’activités, mais sans amour, ce n’était pas excellent ; c'était de la contrefaçon. Et ils étaient égoïstes, cherchant leur propre intérêt, opérant dans la chair.
Et ainsi, le chapitre 13 résume le moyen le plus excellent. Pas de conflit dans le corps, pas de lutte, pas de recherche de soi, pas d'orgueil, pas même d'envie, pas de jalousie, aucune de ces choses n'a de place, sauf l'amour, rien que l'amour.
Maintenant, vraiment, lorsque vous parlez d’amour, vous entrez dans le cœur même de la vision de Paul d’une vie spirituelle parce que l'amour est fondamental. Nous pourrions passer des semaines et des semaines sur ce sujet. Mais ce qu’il dit vraiment, c’est ceci - et je veux que vous le compreniez car c’est au cœur de tout : la véritable vie spirituelle est la seule vie dans laquelle les dons spirituels peuvent réellement fonctionner. D'accord ? Et la véritable vie spirituelle n'est pas contrôlée par les dons de l'Esprit, elle est contrôlée par le fruit de l'Esprit. Vous devez comprendre ce que je dis. Permettez-moi de le dire encore. Voici les Corinthiens avec tous les dons mais aucun des fruits de l'Esprit et quels sont les fruits de l'Esprit ? Galates 5 : 22, quel est le premier ? L’Amour – la joie, la paix, la douceur, la bonté, la foi, la douceur, la maîtrise de soi. Si vous n’avez pas le fruit de l’Esprit, alors les dons de l’Esprit fonctionnent dans la chair. C’est un processus simple.
Le croyant marche dans l'Esprit, l'Esprit produit le fruit de l'Esprit, du fruit de l'Esprit viennent les dons de l'Esprit agissant dans la puissance de l'Esprit. Et ainsi, donc, si nous ne manifestons pas le fruit de l’Esprit, si l’amour n’est pas manifeste - et peut-être que l’amour est le fruit et les autres mots décrivent simplement l’amour dans ses dimensions - l’amour est certainement la plus grande chose selon 13 : 13 où il dit que « mais la plus grande de ces choses, c'est l’amour. » - s'il n'y a pas d'amour, alors ce qui se passe et ce qui est fait est fait sans le fruit de l'Esprit, et s'il est fait sans le fruit de l'Esprit, cela se fait sans l'Esprit. C’est dans la chair, c’est charnel, c’est une contrefaçon.
Et voici donc les Corinthiens. Ils ont les dons de l'Esprit et ils agissent dans la chair sans le fruit de l'Esprit et Paul dit : « Quand tout est fini, vous n'avez rien. » Laissez-moi vous lire les trois premiers versets du chapitre 13. Écoutez - et changez le mot « bien» en «si» - eán, car en grec c’est mieux traduit par «si» et se lit comme suit : «Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n'ai pas la charité, je suis un airain qui résonne, ou une cymbale qui retentit. Et quand j'aurais le don de prophétie, la science de tous les mystères et toute la connaissance, quand j'aurais même toute la foi jusqu'à transporter des montagnes si je n'ai pas la charité, je ne suis rien. Et quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, quand je livrerais même mon corps pour être brûlé, si je n'ai pas la charité, cela ne me sert de » - quoi ? – « rien. »
Il dit que tous les dons de l'Esprit et toutes les activités n’ont aucune valeur sans le fruit, qui est l'amour. L'amour doit être la force motrice, l'amour doit être le motif, l'amour doit être la base de tout dans la vie du croyant. Vous voyez, il est possible d’avoir les dons de l’Esprit. Ce n’est pas seulement possible, mais c’est vrai que nous avons les dons de l’Esprit et nous pouvons avoir les dons de l’Esprit sans spiritualité. Vous voyez, avoir un don spirituel ne vous rend pas spirituel. Ils peuvent fonctionner à partir de votre propre énergie dans la chair lorsque vous les contrefaites ou ils peuvent fonctionner sans le pouvoir de l'Esprit. Et sans le fruit de l’Esprit, c’est dans la chair.
Alors voici les Corinthiens. Ils sont en train de prophétiser et de parler en langues. Ils sont supposés être en train de guérir des personnes mais ils font plutôt comme bon leur semble. Le problème c’est qu’il n’y a pas d’amour, ce qui signifie qu’il n’y a pas de fruit de l’Esprit, que l’Esprit ne fonctionne pas, que tout vient de la chair, que tout est contrefait. Je pense que c’est une chose extrêmement importante pour nous de comprendre aujourd’hui que Dieu ne veut pas que nous fassions comme bon nous semble avec nos propres forces et je pense que nous le savons. Mais voyons comment il dévoile cela ici.
L'amour est le moyen le plus excellent. Maintenant, en parlant du mot « amour », je pense que nous devrions mieux le définir car notre monde n’a pas la moindre idée de ce que signifie le mot « amour ». C’est un mot qui, à notre époque, demande une définition. Maintenant, laissez-moi vous donner quelques réflexions. Incidemment, le mot grec signifie agape, c’est le concept le plus grandiose de l’amour, c’est le plus haut niveau de l’amour, c’est l’amour associé à Dieu. Et c’est le terme employé et la question est donc : que signifie-t-il ?
Laissez-moi vous dire ce que cela ne veut pas dire. Le mot « amour » tel qu'il apparaît dans la Parole de Dieu ne signifie jamais amour romantique ou sexuel. Les Grecs ont un mot pour cela, mais ce n’est pas ce mot. Et le mot qu'ils ont pour cela n'apparaît jamais dans le Nouveau Testament. Par exemple, quand il est écrit dans Éphésiens 5, «Maris, aimez vos femmes», il ne s'agit pas de romance. Et pourtant, combien de sermons avez-vous entendus ou combien de livres avez-vous lus dans lesquels un homme dit : « Maris, aimez vos femmes », puis donne quatre illustrations expliquant comment ouvrir la portière de la voiture ou acheter des fleurs et ressentir l’amour du début, vous savez, réveiller la femme totale et tout cela ? Mais ce n’est pas ce dont il est question. Il ne parle pas de romance, du sexe et tout cela. Il existe un mot différent pour cela.
Et autre chose. L’« Amour» dans la Bible ne signifie jamais l’amour émotionnel. Il ne parle pas d’une sensation de picotement. Il ne parle pas de sentimentalisme. Il ne dit pas que le plus important c’est la sentimentalité. Cela non plus n'est pas un amour scripturaire. Et troisièmement, le mot « amour » tel qu’il apparaît ne signifie jamais « esprit de tolérance amical et de fraternité envers les autres, quelles que soient les convictions ». En d’autres termes, c’est l’amour œcuménique. Les personnes qui disent : « Peu importe ce que l’on croit. Tant qu’il y a un terrain d’entente, nous devons les aimer tous. »
Récemment, il y a eu une certaine réunion de prière et certaines personnes qui n’étaient pas de religion chrétienne ont été interrogées et quelqu'un a demandé au directeur de cette réunion - qui se disait chrétien - sur quelles bases ils se réunissent et il a répondu : « Sur la base de l'amour. » « Ils ne croient même pas en la vérité de l'Évangile.» « Non, nous ne sommes pas d'accord avec cela, mais nous sommes d'accord avec la prière, nous prions tous, et c'est notre terrain d'entente. » Même si nous ne prions pas la même personne, je suppose que cela va. Mais vous voyez, ce genre d’esprit amical de tolérance et de fraternité sans aucune pensée de conviction ou de doctrine n’est pas ce dont parle la Bible.
Et je vais ajouter une troisième chose. Cela ne signifie pas charité et, malheureusement, en vertu de l’introduction du terme latin dans la version du Roi Jacques en anglais, nous avons changé le mot « amour » en « charité ». Vous avez la charité tout au long de la version autorisée. Mais il ne s’agit pas, vous savez, de faire un don à l’ONU, ce n’est pas l’essentiel du chapitre ou du terme.
Donc, si ce n’est ni romantique, ni sexuel, ni émotionnel, ni l’esprit amical de tolérance ni la charité œcuménique, qu’en est-il de l’amour ? Qu'est-ce que c'est ? Je vais vous montrer qu’il est biblique. Ouvrez votre Bible au chapitre 3 de Jean, verset 16. Vous vous souvenez de ce verset. Jean 3 : 16. Maintenant regardez comment cela fonctionne. Voyez si l’une de ces autres définitions convient. « Car Dieu a tellement aimé le monde » qu'Il s'est senti romantique à ce sujet ? Qu'Il a eu une sensation de picotement dans le dos ? Qu'Il avait un esprit amical de tolérance et de fraternité, peu importe ce qu'ils croyaient ? Qu'Il a fait un don à l’ONU ? Non ! « Dieu a tant aimé le monde qu'Il » - quoi ? – « a donné son Fils unique. »
Qu'est-ce que l'amour ? L'amour est un acte de sacrifice de soi. L'amour n'est pas un sentiment, et bibliquement, vous le voyez encore et encore : l'amour est un acte de sacrifice de soi. Il n’existe pas d’agape sans action. Il n’existe pas d’agape comme sentiment, émotion ou sensation. C'est une action ! Et la sensation peut être ou pas, mais l'action est là. Allez plus loin dans le 13ème chapitre de Jean et vous verrez la même chose, et vous pourrez le découvrir vous-même tout en poursuivant votre lecture de la Bible, vous verrez que c'est continuellement ce qui se passe. Mais dans Jean 13 : 1, Jésus a rencontré Ses disciples pour la dernière fois - nous avons étudié ce chapitre - et Jean dit, « Jésus ayant aimé les Siens qui étaient dans le monde, mit le comble à Son amour pour eux. » Littéralement, en grec, Il les aimait à la perfection, Il les aimait jusqu'aux limites de l'amour, Il les aimait jusqu'au bout, jusqu’où l'amour pouvait aller.
Maintenant, alors, en réponse à l’amour total, l’amour pur et l’amour au-delà des limites, que va-t-Il faire ? Au verset 4, Il se lève lors du repas, enlève ses vêtements, se ceint une serviette, verse de l’eau dans une bassine, commence à laver les pieds de Ses disciples et les essuie avec la serviette avec laquelle Il s’est ceint. Il les aimait et Son amour a agi. Qu'a-t-Il fait ? Il leur lavait les pieds sales alors qu’ils restaient assis et discutaient pour savoir qui était le plus grand du royaume et qui allait s’asseoir près de Jésus au millénaire, et ils n’allaient pas se laver les pieds les uns les autres. Jésus s'est penché, l'a fait et les a aimés.
Maintenant passez au verset 34 pour vous rendre compte combien cette acte est important à comprendre. À la fin du même chapitre, il dit : « Je vous donne un commandement nouveau : aimez-vous les uns les autres. » Comment ? « Comme je vous ai aimé. » Maintenant, les avait-Il juste aimés ? En leur lavant les pieds. Vous voyez, c’est la même chose qu’Il nous demande. L'amour est un acte de sacrifice de soi. C'est un acte de donation sacrificielle. C’est laver des pieds. C'est donner Ton Fils.
Allez à Jean 15, verset 9 et vous le reverrez. « Comme le Père m'a aimé, je vous ai aussi aimés. Demeurez dans mon amour. » « Comme le Père m'a aimé, je vous ai aussi aimés. » Comment les avait-Il aimés ? En venant au monde et en mourant pour eux. Maintenant, verset 10 : « Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour. » En d'autres termes, l'amour est un acte de sacrifice de ma volonté pour faire Sa volonté. C'est tout ! C’est un acte de sacrifice de soi.
Allez au verset 13 - voici l'exemple suprême. « Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. » En d'autres termes, voici la plus grande définition de l'amour jamais donnée. Ça y est ! Vous voulez que quelqu'un vous donne une définition de l'amour ? C’est la plus grande chose qui n’ait jamais été donnée. « Un homme donne» - quoi ? - «sa vie pour ses amis ». La plus grande définition de l'amour est un acte de suprême sacrifice de soi. C’est la même chose dans les Écritures. C’est comme cela qu’il apparaît toujours. Si vous allez dans l’Evangile de Jean, vous le verrez au chapitre 21. Nous ne prendrons pas le temps de le lire. Vous voyez la même chose avec Pierre. « Tu m'aimes, Pierre, alors suis-moi et cela te coûtera la vie. » Si vous allez à 1 Jean, chapitre 4, versets 8 à 11, Dieu nous a aimés. Comment le savons-nous ? Parce qu’Il a donné Son Fils pour qu’Il meure pour nous, « pour être la propitiation de nos péchés ». En d’autres termes, l’amour de Dieu est démontré par un acte de sacrifice de soi ; le nôtre aussi.
Maintenant, quand nous parlons d’amour, c’est de cela dont nous parlons. C'est l'acte de sacrifice de soi. C'est de l'humilité. C'est dire que je veux répondre à vos besoins, que je veux faire ce que Dieu veut que je fasse. Il n’y a pas de recherche de soi là-dedans. Il n’y a pas de fierté. Il n’y a pas d’égoïsme. Il n’y a pas d’auto-gloire. Il n’y a pas de vanité. Mais vous savez, nous pouvons exercer nos dons dans le but de devenir célèbre. Je peux prêcher pour être célèbre ou pour essayer d'être célèbre. Peut-être cela ne marcherait pas. Je peux prêcher pour la gloire, le succès, ou le prestige. Je peux prêcher pour être accepté. Vous pourriez faire la même chose. Vous pourriez vous servir de votre don à cause de la pression des pairs, tout le monde le fait et vous sentez que vous voulez le faire aussi, alors lancez-vous et faites ce qui vous semble bon. Vous pouvez administrer tous les dons dont vous avez besoin pour vous libérer d’une obligation divine qui vous dérange et qui vous permet de payer votre dû à Dieu. Vous pouvez exercer vos dons afin que quelqu'un vous tapote dans votre dos spirituel pour vous dire à quel point vous êtes formidable. Je le peux aussi.
En d’autres termes, il existe une myriade d’autres raisons que nous pourrions avoir, mais il n’y en a qu’une qui soit légitime. Je fais mon ministère parce que je le fais par le sacrifice de moi-même à la Volonté de Dieu et par le sacrifice de ma vie aux besoins de mes frères et sœurs. C’est la seule raison légitime. Rien d'autre ne compte. Et tout le reste est égal à zéro. Vous n'êtes rien, vous n'êtes rien. Vous n'êtes rien d'autre que du bruit, un gong percutant et un symbole qui sonne.
C’est donc ce dont il parle. Revenons maintenant à 1 Corinthiens 13, si vous n'êtes pas encore là, et maintenant, lorsqu'il appelle ces personnes à aimer, il dit : « Oubliez-vous. » Lorsqu'il a dit aux Philippiens : « Ayez le même amour » il l'a ensuite défini comme suit : « Que chaque homme regarde l'autre et ne se regarde pas lui-même ». « Soyez comme le Christ lequel, existant en forme de Dieu, n'a point regardé comme une proie à arracher d'être égal avec Dieu, mais s'est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes; et ayant paru comme un simple homme, il s'est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu'à la mort, même jusqu'à la mort de la croix… » C'est l'amour. L'amour est l'acte d'humilité dans le service et le sacrifice de soi. Et, c’est ce dont l’église corinthienne avait besoin. Croyez-moi, ils en avaient besoin. Ah, ils n’ont pas eu de problème doctrinal. Vous rendez-vous compte qu’il ne mentionne aucune doctrine d’importance jusqu’au chapitre 15 où il parle de résurrection ? Mais jusqu’à ce moment-là, il ne les avait pas redressés comme il l’avait fait aux Colossiens et aux Galates et cetera sur leur doctrine. Ces personnes avaient cela, ils n’avaient tout simplement pas d’amour.
Maintenant que nous regardons ce chapitre en termes d’amour, nous allons voir des choses très poignantes. Le chapitre se compose de quatre parties et nous allons examiner ces quatre parties au cours des prochaines semaines. L'importance de l'amour, les propriétés de l'amour, la permanence de l'amour et la prééminence de l'amour. Nous trouvons la prédominance de l'amour dans les versets 1 à 3 ; les propriétés de l'amour dans les versets 4 à 7 ; la permanence de l'amour aux versets 8 à 12 et au verset 13, cette belle déclaration sur la prééminence de l'amour. Mais pour aujourd’hui, nous commencerons simplement par regarder l’importance de l’amour, et il commence par montrer l’importance de l’amour et la perte de temps des Corinthiens. Vous souvenez-vous de l'église d'Ephèse ? Vous souvenez-vous de ce qu'il a dit à l'église d'Ephèse ? « Vous avez ceci, vous avez cela, vous faites ceci et vous faites cela, mais j'ai quelque chose contre vous parce que vous avez quitté votre » - quoi ? – « votre premier amour ». Vous avez toute cette activité sans aucun amour et cela n’a pas de sens. L’église d’Éphèse a été retirée de la surface de la terre, n’est-ce pas ? Elle ne sera plus jamais remplacée. Il n’en existe plus à ce jour. Le chandelier a été enlevé.
Maintenant, je tiens à vous rappeler que lors de l’étude de ces trois versets au cours des deux prochaines semaines, vous devez vous rappeler que Paul utilise l’hyperbole. Pour faire valoir son point de vue, il exagère. Il pousse tout à l'extrême. Par exemple, il dit : « Si je pouvais parler avec le langage des hommes et des anges » - si je savais parler la langue des anges – « cela n'aurait pas d'importance sans l'amour. » Et il dit : « Si j'avais tous les mystères, toutes les connaissances, toute la foi, si je conférais tous mes biens et je donnais mon corps » - en d'autres termes, tout est extrême, il est poussé à l'extrême pour faire comprendre que peu importe ce que vous faites, peu importe ce que vous savez, peu importe jusqu'où vous allez. Si l’amour n’est pas votre moteur, ce n’est rien.
Voyons maintenant ce qu’il dit. Et dans vos grandes lignes, je vous ai donné toute une liste de choses et nous n’avons abordé que la première. La première c’est celle-ci, dans la première petite section, versets 1 à 3 : Les langues sans amour ne sont rien. Maintenant, le verset 1 dit : « Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n'ai pas la charité, je suis un airain qui résonne, ou une cymbale qui retentit. » Voilà qui nous représente – quelqu’un m’a dit après le premier service, « Pourquoi parlez-vous du peuple charismatique ? Pourquoi parlez-vous de ce mouvement ? » La raison pour laquelle j’en parle c’est que c’est dans ce verset que nous devons parler du don des langues. Et donc, nous allons essayer d’en parler d’un point de vue biblique, pas simplement d’évoquer un problème de lutte contre un mouvement. Je me sentirais très mal si ce sermon vous donnait raison : nous avons raison et il y a un mouvement autour de ce qui ne va pas. Ce que vous voulez extraire de ce message, c'est ce que Dieu essaie de vous dire sur votre façon de fonctionner dans le corps de Christ. C’est la clé. Mais nous aborderons un autre sujet afin que vous compreniez ce qui se dit et que vous obteniez des réponses à ceux qui voudraient vous confondre.
Très bien, après avoir dit tout cela - ce qui n’a probablement aucun sens pour vous, mais me fait du bien, je me sens mieux - verset 1. Nous entrons dans le verset 1, d'accord ? « Quand je parlerais les langues des hommes et des anges. » Remarquez Paul le met à la première personne. C'est une bonne chose à faire lorsque vous êtes enseignant afin que vous vous identifiiez comme pécheur, sauvé par grâce et capable de tomber dans n'importe quel péché qui pourrait faire tomber n'importe qui. Paul dit : « Tout comme toi, je pourrais le faire sans amour. » Je pourrais le faire sans amour. Je pourrais utiliser mon don de langues. Et accessoirement, il avait ce don selon le chapitre 14, verset 18. Il a dit : « Je rends grâces à Dieu de ce que je parle en langues plus que vous tous. » Alors il a dit : « Je pourrais faire tout cela, quand je parlerais les langues des hommes et des anges, mais si je n'ai pas la charité, je suis un airain qui résonne, ou une cymbale qui retentit. »
Maintenant, remarquez la phrase « Parlez avec la langue des hommes et des anges». En premier lieu, j'aime traduire cela par le mot « langues » car cela crée une confusion qui peut être éliminée très rapidement. Le mot employé est le mot utilisé pour les langues, nous le traduisons ainsi. Le don des langues. Maintenant, il dit « avec la langue des hommes et des anges». Nous devons nous arrêter ici pendant une minute. Nous avons couvert tous les dons spirituels, à l'exception de celui-ci, mais nous allons maintenant devoir les couvrir, car nous arrivons aux chapitres 13 et 14, et je ne voulais pas créer un problème lorsqu'il n'était pas nécessaire de simplement parler de ce don, mais maintenant que nous sommes ici, nous allons devoir en parler, alors je veux que vous réfléchissiez un peu avec moi. Nous ne pouvons pas tout couvrir aujourd'hui, il y aura toujours des problèmes, et si vous restez avec nous jusqu'à la fin du chapitre 14, vous n'aurez pas besoin de poser de questions car nous essaierons de couvrir tout cela. Mais regardons cette idée de la langue des hommes.
Que signifie parler avec les langues des hommes ? Quel est le don des langues ? Nous avons vu tous les autres dons, nous allons maintenant examiner brièvement celui-ci, nous le couvrirons en détail dans le 14ème chapitre. Mais laissez-moi dire ceci pour ce matin : le Nouveau Testament est extrêmement clair sur ce qu’était ce don. Il n’y a aucun doute là-dessus, je pense, dans mon esprit, et je pense que lorsque vous étudiez la Parole de Dieu, vous constatez qu’il est relativement simple de déterminer en quoi consiste ce don. Ce n’est pas si difficile. Permettez-moi de vous parler de son premier événement dans Actes, chapitre 2, afin de voir de quoi il s'agit et d'obtenir une définition de base. Actes chapitre 2.
Maintenant, au verset 1 d’Actes 2, nous constatons que le grand jour de la Pentecôte était arrivé, une grande période après la Pâque, une fête, une époque où Jérusalem était rempli de personnes venues faire un pèlerinage aux festivals. « Et quand le jour de la Pentecôte fut pleinement venu, ils étaient tous d'accord sur un même lieu. » Les 120 personnes étaient rassemblées, attendant la promesse du Père, le Saint-Esprit, et l'église allait naître et vous savez ce qui est arrivé. « Tout à coup il vint du ciel un bruit comme celui d'un vent impétueux, et il remplit toute la maison où ils étaient assis. Des langues, semblables à des langues de feu, leur apparurent, séparées les unes des autres, et se posèrent sur chacun d'eux. Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et se mirent à parler en d'autres langues, selon que l'Esprit leur donnait de s'exprimer. »
Ici, le Saint-Esprit descend. Le Saint-Esprit baptise les croyants dans le corps, le Saint-Esprit envahit la vie des croyants, le Saint-Esprit remplit les croyants et pour en témoigner, un miracle merveilleux se produisit lorsqu'ils commencèrent à parler en langues - sous le contrôle du Saint-Esprit. Maintenant, d’autres langues. Le mot « langues » ici est glōssa, c'est le mot pour langue. C'est le mot grec normal pour langue. Ils parlaient d'autres langues. Maintenant, il y a des personnes aujourd'hui qui disent que le don des langues est un babillage extatique, c'est un langage de prière. J’en ai même entendu beaucoup dire que c’était votre propre langue, vous avez votre propre langue. Mais examinons cela et voyons si cela est vrai ou non.
« Et se mirent à parler en d'autres langues. » Maintenant qu'est-ce que c'est ? Est-ce du babillage ou pas ? C’est facile à découvrir, continuez à lire. « Or, il y avait en séjour à Jérusalem des Juifs, hommes pieux, de toutes les nations qui sont sous le ciel. Au bruit qui eut lieu, la multitude accourut, et elle fut confondue parce que chacun les entendait parler dans sa propre langue. » Il n’y a pas de question au sujet de ces langues. Tout le monde a entendu dans sa propre langue. Ils ont été émerveillés, époustouflés et ont dit : « Voici, ceux qui parlent sont tous galiléen ? Je veux dire, ils n’étaient pas parmi les élites mais plutôt non-éduqués et comment les Galiléens pourraient-ils être des linguistes ? Ils n’ont même pas d’écoles là-bas pour enseigner toutes ces langues.
Ils ont donc été stupéfaits et ont entendu chaque homme dans sa propre langue - le verset 8 - puis Luc les a énumérés. Quelle langue parlaient-ils ? Tout d'abord, il commence à l'est avec les Parthes et les Mèdes, les Elamites et les habitants de la Mésopotamie. Il se dirige ensuite vers l'ouest jusqu'en Judée et vers le nord vers la Cappadoce, le Pont et l'Asie, la Phrygie, la Pamphylie et l'Égypte. Et maintenant, il descend au sud vers la Libye, à Cyrène. Et puis cela devient plus général : à Rome, chez les Crétois et les Arabes, « comment les entendons-nous parler dans nos langues des merveilles de Dieu? ».
Cela vous dit même ce que c’étaient : des langues ! Quelles langues étaient-elles ? C'étaient les langues des Parthes, des Mèdes, des Elamites, des Mésopotamiens, des Judéens, des Cappadociens, et ainsi de suite. C’est ce qu’il dit. « Nous les entendons » - verset 11 - « dans notre propre langue ». Qu'ont-ils raconté ? Les merveilleuses œuvres de Dieu ! Laissez-moi vous demander ceci : comment sauraient-ils que c’est l’œuvre merveilleuse de Dieu s’ils ne le parlent pas dans leur langue ? Ils ne sauraient pas ce que c'était. Le fait de savoir de quoi il s’agissait, de reconnaître leur propre langue, cela prouve qu’il s’agissait de vraies langues. Ce n’est pas du babillage. Ce n’est pas un discours extatique. Ce n’est pas tout le monde qui a sa propre petite chose privée que vous faites tout seul dans le placard. C'était des langues - des langues humaines authentiques.
Maintenant, je veux vous montrer que le don des langues a toujours été des langues connues et jamais rien d’autre parce que c’est un point important à comprendre et c’est ce que dit la Bible. Maintenant, je pourrais probablement vous donner environ 20 ou 25 raisons pour lesquelles les langues sont toujours en vue, mais nous n’avons pas le temps de le faire, alors je vous en donnerai 10. Brièvement, d'accord ?
Tout d’abord, le mot glōssa. Le mot glōssa, à partir duquel nous obtenons la glossolalie, est un mot qui a été traduit en anglais sans être traduit et qui signifie « les langues ». Mais le mot glōssa signifie le langage humain, le langage humain. Cela signifie toujours bibliquement le langage humain. Dans le Nouveau Testament, c’est le cas. Dans l'Ancien Testament grec ou dans la Septante, sa signification est « le langage humain normal et vrai ». Le mot glōssa apparaît seulement deux fois dans la Septante pour signifier un langage qui n’est pas un langage humain normal. - Esaïe 29 : 24 et Esaïe 32 : 4 – dans les deux cas il ne signifie pas une parole extatique ou un babillage païen, cela signifie simplement un balbutiement ou un bégaiement. Mais le normatif, sauf pour ces deux occasions, est un langage humain intelligent et compréhensible. C’est ce qui apparaît dans le chapitre 2 d’Actes - glōssa - car c’est sa signification habituelle.
En outre, le mot dialektō, à partir duquel nous obtenons le mot anglais « dialecte » apparaît également dans Actes 2 : 6 et 8. Vous y trouverez le mot « dialecte ». Certains d'entre eux entendent dans leur propre langue ; certains dans un dialecte, qui est un sous-groupe d'une langue. Ils parlaient donc des langues et des dialectes. C’est très clair. Ces classifications ne seraient jamais utilisées pour un discours bavard, extatique ou une sorte de charabia spirituel ou le type de discours païen normatif des cultes païens qui étaient en cours. Mais il s’agissait plutôt des langues et des dialectes normaux connus des auditeurs. Et ensuite, vous entendez des personnes dire : « Oui, nous sommes d’accord avec cela dans le livre des Actes, mais au fur et à mesure, cela change. » Non, cela ne change pas.
Si vous regardez Actes, chapitres 10, verset 44 et les suivants, « le Saint-Esprit descendit sur tous ceux qui écoutaient la parole. Tous les fidèles circoncis qui étaient venus avec Pierre furent étonnés de ce que le don du Saint-Esprit était aussi répandu sur les païens. Car ils les entendaient parler » - quoi ? – « en langues ». Maintenant, vous ne pouvez pas dire : « A présent, cela s’est transformé en babillage. » Non ! Ce sont les langues, c’est le même mot.
Et plus loin, regardez le chapitre 11, verset 15 : Pierre, faisant son rapport à Jérusalem, dit ceci concernant l'incident que je viens de lire : « Lorsque je me fus mis à parler dans la maison de Corneille », au chapitre 10, « le Saint-Esprit descendit sur eux, comme sur nous au commencement. Et je me souvins de cette parole du Seigneur: Jean a baptisé d'eau, mais vous, vous serez baptisés du Saint-Esprit. Or, puisque Dieu leur a accordé » - quoi? – « le même don. » Il leur a donné quoi ? Le même don. Pierre a dit : « Ils ont la même chose que nous. » Qu'avons-nous obtenu ? Les langues. Qu'ont-ils obtenu? Les langues. Cela devait être la même chose ; c'était la même chose. Et cela continue d'être ainsi.
Lorsque vous arrivez au chapitre 19 des Actes et que vous trouvez une situation similaire, vous pouvez à nouveau traduire le terme « langues ». Chapitre 19, verset 6 : « Lorsque Paul leur eut imposé les mains, le Saint-Esprit vint sur eux, et ils parlaient en langues et prophétisaient. » Ce même terme signifie la même chose dans le même livre. Il n’y a aucune raison de penser que cela signifie babiller. Donc, tout au long du livre des Actes, il y a une cohérence complète dans la mesure où ils parlent un langage humain normal. Et le fait c’était, voyez-vous, une fois que cela s'est passé à Jérusalem, les Juifs ont dit : « Nous avons reçu le Saint-Esprit dans cette chose merveilleuse. » Dieu a dit : « Ce n'est rien, les païens aussi le font ». Il a réuni l'église. Et ce n’est rien, car dans le chapitre 19, les disciples de Jean-Baptiste aussi le faisaient. Et le Seigneur donne à tous les groupes la même expérience pour souder toute l’église en une seule unité. Et ce doit être pareil.
Très bien, laissez-moi vous donner une autre raison pour laquelle je crois que c’est toujours des langues qui existent. Dans 1 Corinthiens 12, à la fin du verset 10, vous voyez ce mot, vous voyez genē glōssōn, des catégories de langues ? Et puis vous voyez « à un autre l'interprétation des langues », voyez-vous cela ? Hermēneuō, pour vous, étudiants grecs, signifie « traduction ». Cela signifie tout simplement « traduction ». Alors, remarquez maintenant - restez avec moi à ce sujet - il a donné des types de langues et à un autre la traduction des langues. C'est le mot normatif grec pour traduction, c’est traduire. On ne peut donc pas babiller parce que vous ne pouvez pas traduire du charabia. Ce n’est pas une langue. C’est ce que les personnes ont fait aujourd’hui, ils disent qu’ils ont le don de l’interprétation et essaient d’interpréter le babillage de quelqu'un, mais le mot grec signifie traduction, et traduire signifie prendre quelque chose dans une langue et donner son équivalent dans une langue connue. Et vous ne pouvez pas traduire du charabia. Donc, le mot même qui est utilisé exige qu’une langue soit connue.
En outre, le mot du chapitre 14, « inconnu » - le voyez-vous ? Inconnu ici et inconnu là-bas, c’est au verset 2 et ainsi de suite, inconnu - c’est toujours en italique. Savez-vous ce que cela veut dire ? Cela signifie que cela a été ajouté par nos amis du comité Français Courant, à qui nous ne sommes pas redevables pour cette loi particulière. Ils l’ont ajouté, mais ce n’est pas dans l’original.
Maintenant, je veux que vous remarquiez aussi qu'au chapitre 12, verset 10, vous avez des « types de langues ». Le mot « types » est essentiellement le mot génos à partir duquel nous obtenons “genre” et “genre” signifie une famille, un groupe, une race ou une nation. Vous ne pouvez pas dire qu’il existe des genres et des races, des classes, des groupes et des familles de bavards, de discours extatiques. Il n’y a pas de classements. Mais il existe des familles de langues, n’est-ce pas ? Tous ceux qui connaissent la linguistique savent qu'il existe des familles de langues. Il y a des langues nationales, des langues raciales. Donc cela convient, il doit s’agir des langues.
Au chapitre 14, verset 21, une autre raison pour laquelle nous savons que ce sont les langues. « Il est écrit dans la loi : C'est par des hommes d'une autre langue et par des lèvres d'étrangers que je parlerai à ce peuple, et ils ne m'écouteront pas même ainsi. » Maintenant, Esaïe a prédit cela. Esaïe 28 : 11 et 12, Esaïe a prédit que les hommes parleraient d'autres langues en Israël. Vous savez qui a fait cela ? Les Assyriens. Savez-vous ce qu'ils ont parlé ? L’Assyrien. Ainsi, la prophétie faisait référence à une langue connue, l'assyrien parlé par les Assyriens. Et c'est la norme. Il dit : « C’est ce qui se passe aujourd’hui dans la légitimité des langues. C'est une autre langue parlée aux gens. » Et c’était normal puisque son exemple était une vraie langue.
Regardez le verset 7 du chapitre 14. « Si les objets inanimés qui rendent un son », dit-il, « comme une flûte ou une harpe, ne rendent pas des sons distincts, comment reconnaîtra-t-on ce qui est joué sur la flûte ou sur la harpe ? Et si la trompette rend un son confus, qui se préparera au combat ? » Imaginez-vous l’armée américaine qui se bat contre les Indiens et un homme sort pour souffler quelques notes dans sa trompette, n’importe lesquelles ? L’armée ne saurait pas quoi faire. Il faut que ce soit « da-ta-ta-da » ou ce qui était prévu. Vous savez, « En avant, les gars ». Ils savaient quel était le bon code. Il fallait entendre ce qui était convenu. Vous entrez dans l’armée, vous apprenez ce que tout cela signifie. Si l’homme sort le matin et souffle quelques notes de son choix, personne ne saurait ce qu’il faut faire. Cela ne peut pas arriver - il faut qu’il ait une structure, il doit avoir un format, il doit avoir une distinction.
Et c’est ce qu’il dit. La langue doit avoir une distinction structurelle pour donner un sens, elle ne peut pas être simplement ce babillage païen. Et comme je vous l'ai dit tout à l'heure, les Corinthiens ont traduit les extases, le babillage et les paroles de ces langages extatiques étranges qui ne sont pas des langues, ils les ont traduites dans leur église et ils ont contrefait le vrai don des langues avec cette extase qui les faisaient trébucher et transformait leur service d'adoration en orgie.
Regardez le verset 23 du chapitre 14. C’est un autre point très important que nous aborderons plus en détail ultérieurement. Mais il est écrit : « Si donc, dans une assemblée de l'Eglise entière, tous parlent en langues, et qu'il survienne des hommes du peuple ou des non-croyants, ne diront-ils pas que vous êtes fous ? » En d'autres termes, dit-il, si toute cette hystérie sauvage a lieu, si tout le monde fait son propre concert, vous allez avoir des problèmes parce que les incroyants vont penser que vous êtes cinglé. Cela n'aura aucun effet sur eux. Pourquoi ? Ecoutez maintenant. L'élément étonnant - et nous en parlerons plus en détail un peu plus tard, mais l'élément étonnant des juifs non chrétiens assistant à leurs offices dépend du fait que la langue parlée était une vraie langue et qu'elle a ensuite été traduite miraculeusement afin qu'ils voient cela comme un signe de Dieu.
En d’autres termes, l’efficacité du signe de la langue dépend de sa différence par rapport au charabia extatique auquel ils étaient si habitués. Il fallait donc que dans une assemblée corinthienne, la véritable chose soit un vrai langage avec une vraie traduction, et c'était le miracle. Si tout ce qu’ils entendaient était du babillage, ils ne pourraient rien dire d’autre que « c’est la même vieille hystérie païenne». Il s’agit donc d’une capacité donnée par l’Esprit de parler une langue étrangère. Maintenant, vous savez ce qu’était le don, et je vais arrêter là en termes de définition.
Maintenant, lorsque vous introduisez cela dans le document d’aujourd’hui, et que vous prenez cela comme format de la langue comme don, que vous le présentez aujourd’hui et que vous le faites correspondre à ce qui se passe, vous avez quelques problèmes. Parce que, vous savez, j'ai lu des livres au cours des derniers mois, des livres - et ils vous disent comment obtenir votre propre langage de prière et que vous pouvez en avoir un qui ne ressemble à celui de personne ou, si vous le souhaitez, vous pouvez partager celui de quelqu'un d'autre qui en est à ses débuts lorsque vous apprenez jusqu'à ce que vous développiez le vôtre, et ainsi de suite. C'est extatique, c'est du babillage, il n'y a pas de structure, il n'y a pas de grammaire et ce n'est pas une langue. Vous voyez, le problème c’est que cela ne va pas. Cela ne correspond tout simplement pas.
William Samarin, un professeur et docteur en linguistique à l’Université de Toronto, a déclaré : «Pendant cinq ans, j'ai participé à des réunions en Italie, aux Pays-Bas, à la Jamaïque, au Canada et aux États-Unis ; j'ai observé d'anciens pentecôtistes et néo-pentecôtistes ; j'ai participé à de petites réunions chez des particuliers et à des réunions publiques gigantesques ; j'ai vu des contextes culturels aussi différents que ceux que l'on trouve chez les Portoricains du Bronx, les maîtres du serpent des Appalaches, les Molokans russes à Los Angeles », et cetera. « J’ai interviewé des locuteurs de langue, je les ai enregistrés sur bande et analysé d'innombrables échantillons de langues. Dans tous les cas, la glossolalie s'avère être un non-sens linguistique. En dépit de similitudes superficielles, la glossolalie n’est fondamentalement pas une langue. »
Maintenant, voici un homme qui a fait une étude, et il y en a beaucoup d'autres dont nous pourrions parler, et ce qu'ils disent, c'est que ce que vous entendez aujourd'hui n'est pas un langage, et je dis que si ce n'est pas un langage, alors ce n'est pas ce que le La Bible décrit comme don. C’est simplement cela. Et je me hâterais également d'ajouter que même si, de temps en temps, il s'agit d'un langage, vous feriez mieux de faire attention, car les démons sont multilingues et il existe de nombreuses contrefaçons.
Maintenant, la question qui revient toujours - et cela nous ramène à notre verset, ce que nous devrions probablement faire avant de s’arrêter - 1 Corinthiens, chapitre 13, verset 1. C’est la question qui revient et comme je parle avec amour, croyez-moi, votre préoccupation ne doit pas être d’attaquer la personne qui a un autre point de vue, vous ne devez pas vous sentir supérieur, mais que nous comprenions ces principes, car c'est la vérité de Dieu. Et cela mérite une compréhension claire. Mais au verset 1, certains disent: oh, oui, nous accepterons cela. Ce sont les langues des hommes. Mais qu'en est-il des langues des anges ? Nous lisons ici : « Si je parle avec les langues des hommes et des anges.» Vous voyez, il y a une langue angélique. Vous pouvez aller au-delà de l’humain et acquérir cette langue angélique et le langage de dévotion privé qui est votre langage d’ange. Donc vous avez les deux.
Bien, laissez-moi répondre brièvement parce que le temps ne nous permet pas d’aller trop loin, mais laissez-moi y répondre très brièvement. Que dit-il ? Tout d’abord, si vous voulez que le discours des anges soit normatif pour le don des langues, vous devrez l’intégrer dans ce verset car il n’est nulle part ailleurs dans la Bible. Il n'y en a pas de précédent nulle part. Il n'y a aucune mention de ceci. En fait, chaque fois qu'un ange communiquait avec un homme, il communiquait en langage humain normal. La seule chose - le seul type de langage que nous connaissions, mis à part le langage humain, c’est le langage entre le Saint-Esprit et le Père écrit dans Romains 8 et ce sont les gémissements qui ne peuvent pas être – quoi ? Prononcés. C'est un langage silencieux.
Vous dites : « Pensez-vous que les anges parlent une langue silencieuse ? » Les anges des esprits au service de Dieu. Et les esprits n’ont pas de bouche et n’ont pas non plus de voix. Alors vous dites : « Qu’est-ce qu'ils ont ? Des petits émetteurs qui envoient des messages comme des fourmis ou » - Je ne sais pas ce qu’ils ont, mais ils ont ce qu’ils ont. Vous ne pouvez même pas trouver un langage d’ange. Vous dites : Alors, « Qu’est-ce que Paul dit ? » Tout ce que vous avez besoin de comprendre, c'est ceci : il ne dit pas nécessairement une réalité factuelle. Cela fait partie de son hyperbole, cela fait partie de son exagération, cela fait partie de sa poussée jusqu’au bout. Et vous remarquerez tout au long du reste de l’opinion que si vous avez votre grec en main et certains d’entre vous l’ont - pour le reste d’entre vous, ne vous inquiétez pas, vous savez - si vous aviez tout ce matériel, alors vous n’auriez pas besoin de moi, et je serais sans emploi. Quoi qu’il en soit, pour ceux d’entre vous qui vérifiez le grec, vous remarquerez qu’il existe des verbes de subjonctif qui apparaissent tout au long des versets 2 et 3. Le subjonctif, quand il est utilisé, indique la situation improbable ou la situation hypothétique, c’est la meilleure façon de le dire.
C’est donc une hypothèse, il le pousse à la limite. Par exemple, il dit au verset 2 : «la science de tous les mystères », est-ce possible ? Est-il possible pour Paul de comprendre tous les mystères ? Tout ce qui n’a jamais été révélé par Dieu ? Non ! « Et toute la connaissance. » Est-il possible pour lui d’avoir toute la connaissance de chaque fait de l’univers ? C’est absurde. « Quand j'aurais même toute la foi jusqu'à transporter des montagnes » - écoutez, si Paul avait cette foi, il n'aurait pas été malade en escaladant les montagnes de Pamphylie à Phrygie, croyez-moi. Il aurait juste dit : « S'il te plaît ? » Vous savez ? Non !
Il n’avait pas toute la foi, toutes les connaissances, ni la connaissance de tous les mystères et, bien-aimés, s’il ne les avait pas, je suis loin de les avoir. Vous voyez, le fait est, dit-il, qu'il parle de limites. Il crée des situations hypothétiques ici, et ce qu’il dit est vraiment simple. Il ne dit pas que vous pourriez parler le langage des anges, pas plus que vous pourriez avoir tous les mystères, toutes les connaissances ou toute la foi. Vous ne pourriez pas. Ce sont au-delà de vos limites. Mais il dit que même si vous le pouviez, ceux-là n’auraient aucune importance sans amour. Pourquoi, si je le pouvais - si je connaissais toutes les langues humaines et que je pouvais parler avec des anges, sans amour, cela ne servirait à rien.
Donc, c’est ce qu’il veut transmettre. Il dit simplement que ce cadeau utilisé sans amour est du vent. C’est juste du vent. C’est dans la chair. Le but du don des langues ? Vous dites : « John, quel était son but ? » Nous en parlerons au chapitre 14. Son but est très simple. C'était un signe. C'était un signe pour Israël. La seule fois où cela a eu un sens pour un chrétien, c'est quand il a été traduit. C’est la seule fois. Et ensuite, comment pourriez-vous entrer et bavarder ? Ce n'est pas un don, et en deuxième lieu, si vous ne l'interprétiez pas, il ne pourrait y avoir aucune édification, et pourtant les personnes le font et ils disent que cela les fortifie, cela les renforce, c’est leur dévotion. Comment ? Ce n’est pas le bon don au sens de la Bible et s’il n’y a pas de traduction, vous ne savez même pas ce que vous dites de toute façon. C'est un signe.
Vous voyez donc que ce n’est pas une édification ou une dévotion personnelle, comme nous le verrons, c’est un signe pour Israël. Nous verrons cela dans le 14ème chapitre. Et c’est un signe que Dieu s’éloigne d’eux vers l’église, les païens. Ainsi, peu importe si vous avez le don de langues, peu importe la distance, même si vous pouviez parler avec des anges, sans amour - regardez à la fin du verset 1 - sans amour, «je suis un airain qui résonne, ou une cymbale qui retentit. »
Vous voulez entendre quelque chose d'intéressant ? Je lisais trois livres différents sur l'histoire de cette époque, essayant de savoir ce qui se passait dans le culte païen de ces jours-là, et vous savez ce que j'ai trouvé ? C'est très fascinant. Dans les rites de Cybèle et Dionysos, qui étaient très répandus dans cette partie du monde, ce sont deux de leurs faux dieux, mais dans le culte de Cybèle et Dionysos, des langues extatiques étaient parlées - écoutez ceci - accompagnées de cymbales retentissantes, des gongs fracassant et des trompettes retentissantes. C’est incroyable. Paul leur dit ceci : « Lorsque vous essayez d'exploiter vos dons spirituels dans la chair, peu importe si vous y êtes bons, peu importe jusqu'où vous allez, si l'amour n'est pas le moteur, c'est un rite païen, c’est tout ! » Ce n’est pas différent. C’est juste du paganisme, pur et simple. Pas mieux !
À moins que les dons ne soient administrés par la puissance de l'Esprit, par le fruit de l'Esprit, dans l'énergie de l'Esprit, en accord avec la Parole de Dieu écrite par l'Esprit, il ne s'agit que de vacarmes païens, de bruits, de gongs, de cymbales retentissantes, de trompettes. C’est juste du paganisme. Tout ce que vous avez, c'est du paganisme dans les murs de l'église.
Maintenant, ce sont des termes forts, n’est-ce pas ? Laissez-moi porter cela à sa fin logique et je vais terminer. Le meilleur discours de la terre, le meilleur orateur, si la personne la plus douée n’a pas l’amour, ce n’est que du bruit. Nous pouvons aller exercer notre ministère, mais si nous le faisons dans la chair, en dehors de l'Esprit et de l'amour que l'Esprit génère, ce n'est absolument rien, cela ne signifie rien, c'est juste du paganisme avec une terminologie chrétienne. Ne faites pas - nous ne pouvons pas condamner des personnes dans un mouvement avec lequel nous sommes en désaccord et dire que ce sont eux qui sont païens parce que je crains que nous ne soyons parfois aussi païens alors que nous sommes en train d’exercer nos dons dans la chair aussi. Que Dieu nous aide à ne pas faire cela. C'est simple. Nous reculons, nous marchons dans l'Esprit, Il produit des fruits. Le ministère provient des dons de ce fruit avec la bénédiction de Dieu. Prions.
Merci, Père, encore une fois ce matin pour la Parole claire qui nous est adressée et, Père, alors que nous en parlons ce matin, qu’elle soit une réalité dans nos vies et que nous ayons de l’amour. Apprends-nous à aimer. Enseigne-nous à nous approcher si près de Toi, à Te toucher si fort que Ton amour nous transforme et se transmet en nous. Aide-nous à aimer comme Tu aimes. Aide-nous à voir les personnes comme Tu les vois. Aide-nous à pleurer comme Tu as pleuré. Aide-nous à avoir des cœurs brisés comme Ton cœur a été brisé. Et, Père, nous prions pour pouvoir toucher des personnes dans l'amour, pour que nous puissions T’être obéissants parce que nous T'aimons. Pour que nous puissions faire des sacrifices de nous-mêmes et de notre volonté pour Toi et pour les autres. Dieu, que le service que nous rendions ne soit pas seulement du bruit, pas seulement du paganisme, mais qu’il puisse aussi s'agir de l'œuvre de l'Esprit dans Sa puissance pour la gloire du Fils. Nous prions en Son nom béni. Amen.

This article is also available and sold as a booklet.