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Nous discutons du chapitre 13 de 1 Corinthiens et nous prenons notre temps parce que c’est vraiment essentiel. Dans le 13ème verset de 1 Corinthiens 13, il est écrit: « L'amour est le plus grand » et, par conséquent, il requiert une grande attention. Il ne serait pas bien de traiter un sujet comme celui-ci avec d’une façon superficielle. Nous prenons donc notre temps et examinons attentivement ces pensées. Plus particulièrement, nous remarquons les versets 4 à 7, 1 Corinthiens 13 : 4-7. C’est notre étude continue de 1 Corinthiens et dans ce chapitre merveilleux, nous lisons en réalité quatre versets qui nous donnent la vraie définition de Dieu concernant l’amour. Si quelque chose doit être défini, c’est bien l’amour.

De nos jours, dans notre monde, le mot est utilisé et abusé, et voici donc la définition même de Dieu de ce qu'est l'amour et il le définit sur la base de ce que l'amour fait. Nous avons appris de nombreuses facettes sur l’amour en examinant les 15 qualités de l’amour décrites aux versets 4 à 7. Permettez-moi de vous les lire, suivez avec moi : «L’amour est patient, il est plein de bonté; l’amour n'est point envieux; l’amour ne se vante point, il ne s'enfle point d'orgueil, il ne fait rien de malhonnête, il ne cherche point son intérêt, il ne s'irrite point, il ne soupçonne point le mal, il ne se réjouit point de l'injustice, mais il se réjouit de la vérité ; il excuse tout, il croit tout, il espère tout, il supporte tout.» À présent, dans cette simple liste des 15 qualités, vous avez ce qui résume la définition même de Dieu - la description que Dieu lui donne, de l'amour.

On dit que dans une église d’un vieux village anglais de Lemington, en Angleterre, se trouve une pierre tombale. Et la seule chose qui est inscrite sur la pierre tombale sont ces mots : « Ici, est enterré un avare qui vivait pour lui-même et qui ne se souciait que de recueillir des richesses ; maintenant où il se trouve ou comment il se débrouille, personne ne le sait et personne ne s'en soucie. » En revanche, à la cathédrale Saint-Paul de Londres, il y a une simple pierre tombale qui dit ceci : « Sacré à la mémoire du général Charles George Gordon, qui partout a toujours donné sa force aux faibles, sa substance aux pauvres, sa sympathie aux souffrants, son cœur à Dieu. »

Deux épitaphes, deux opposés distincts. Une vie montre le manque d'amour, l'autre vie montre l'amour. Et vraiment, je pense qu'en dernière analyse, les seules personnes qui contribuent réellement au monde sont les altruistes. Autrement dit, le seul cas où une personne contribue, c’est quand elle fait quelque chose de désintéressé. Les personnes vraiment utiles dans le monde sont les personnes qui ont donné leur force aux faibles, leur substance aux pauvres, leur sympathie aux souffrants et leur cœur à Dieu. Et c’est ce que fait l’amour.

Je ne sais pas ce que sera le commentaire de ma vie. J’ai souvent pensé que la chose intelligente à faire était de faire comme Benjamin Franklin et d’écrire votre propre épitaphe, qu’ils devront donc mettre sur votre pierre tombale. Mais cela serait certainement tragique qu’au moment de notre mort, que le fait d’avoir passé toute notre vie à afficher notre égoïsme, soit rendu public. Dans la vie d’un chrétien, rien n’est suffisant sauf l’amour - c’est la seule chose. Et le comportement de l'amour c’est ce que le Saint-Esprit veut encourager ici. À l’assemblée Corinthienne, cela n’a tout simplement pas eu lieu mais cela devait arriver, et quelques mots forts sont donc employés ici. Ces Corinthiens avaient reçu du Seigneur tout ce qu'il pouvait donner. Il leur avait donné le salut, le Saint-Esprit, l'espoir du ciel, la sécurité, la vérité d'une saine doctrine, des dons spirituels, des dirigeants, des capacités, des enseignants, des bénédictions bienveillantes et malgré tout, ils étaient égoïstes et sans amour. Ils étaient complaisants et égocentriques et ils se sont mutuellement blessés avec leurs démonstrations arrogantes.

Même dans le domaine de leurs dons spirituels, qui étaient conçus les uns pour les autres, conçus pour être utilisés pour servir les autres, étaient devenus un étalage égoïste, arrogant et égoïste. Ainsi le Saint-Esprit écrit au milieu de la section sur les dons spirituels ce grand chapitre sur l'amour et définit l'amour parce que sans amour, tout leur ministère est un bruit, tout leur ministère n'est rien. Et alors, ils doivent comprendre ce qu'est l'amour et comment il se comporte. Et comme je l’ai dit, c’est la description personnelle de Dieu concernant l’amour. Et j'ai mentionné plusieurs articles au cours des deux dernières semaines. Permettez-moi de les rassembler très brièvement pour que vous compreniez certaines des clés de ces versets.

Premièrement, l'amour ne peut être décrit qu'en l'observant en action. Donc, tous les termes ici sont des verbes. L'amour n'est pas simplement quelque chose que vous définissez, c'est quelque chose que vous faites. Cela ne peut être décrit qu'en action. Deuxièmement, l'amour n'est pas un sentiment ou une attitude. C'est une action. D'abord, l'amour ne peut être décrit qu'en l'observant en action. Deuxièmement, l'amour n'est pas un sentiment ou une attitude, mais une action. Et troisièmement, l'amour est toujours lié à quelqu'un d'autre, jamais à moi.

Maintenant, avec ces trois choses à l’esprit, nous comprenons le sens de ces versets. Ils expliquent ce que l'amour est en train de faire sans rapport avec l'auteur de l'acte mais avec celui qui est l'objet de son amour. Et lorsque nous voyons Paul scinder l’amour en toutes ses composantes, en 15 qualités, c’est comme si la grande lumière de l’amour de Dieu frappait le prisme de l’Écriture et s’écroulait en ses composantes et que vous voyiez toutes les couleurs de l’amour. Rappelez-vous que le portrait de l'amour ici est également le portrait de Jésus parce qu'Il est l'amour incarné.

Nous avons déjà étudié plusieurs de ces qualités. Laissez-moi les parcourir, puis nous commencerons là où nous nous étions arrêtés la dernière fois. Mais regardons-les toutes très brièvement, en commençant au verset 4 : 15 qualités d’amour, décrivant toutes l’action de l’amour.

Premièrement, l'amour est patient. Et nous avons vu que cela signifie que l'amour est patient avec les personnes, il ne manque jamais de patience. C'est le cœur, par exemple, du père du fils prodigue qui attend, attend et attend, et lorsque tout le monde a abandonné et que d'autres se sont tournés vers l'amertume, ses bras sont ouverts pour recevoir le fils lorsqu'il reviendra à la maison, peu importe ce qu'il a fait. L'amour est patient avec les personnes.

Deuxièmement, l'amour est bienveillant. Nous avons vu que le sens profond du mot signifie : « l'amour est utile aux autres ». Il se dépense pour les autres.

Troisièmement, l'amour n’envie pas. L'amour n'est jamais jaloux. L'assemblée corinthienne était jalouse. Il y avait un esprit sectaire, il y avait des factions et des combats, mais l'amour ne devient jamais jaloux, car l'amour ne cherche jamais rien pour lui-même, il ne veut jamais ce qui appartient à quelqu'un d'autre, et puisqu'il aime tellement les autres, il est ravi que quelqu'un d'autre possède ce qu'il a.

Quatrièmement, nous avons vu que l’amour n’était jamais vantard, et nous avons vu la racine qui signifie « moulin à paroles ». L’amour n’est pas un moulin à paroles. Étant donné que l’amour est beaucoup plus préoccupé par le fait que l’autre reçoive cet honneur, l’amour n’a pas grand-chose à dire sur lui-même. Arnold Bittlinger répond particulièrement à la question corinthienne en disant : « L'amour ne parle même pas de miracles sensationnels, de visions, de prophéties, etc.». Nous le voyons encore aujourd'hui. La vantardise est conçue pour que les autres se sentent inférieurs. L'amour ne ferait jamais cela.

Cinquièmement, l'amour ne s’enfle point d’orgueil. Nous avons vu qu'il s'agissait de l'attitude intérieure qui se traduit par celui qui aime s’entendre parler. Le mot phusioō signifie « souffler », et c’est de là que vient le mot gonfler. En gonflant, vous savez, vous prenez un ballon ou autre chose et vous le faites exploser. Le mot signifie simplement exagérer. Quand une personne est phusioō, quand une personne est gonflée, elle explose ou exagère sa propre image, et une un individu qui exagère sa conception des faits pour mettre sa propre personne en valeur, permettra l’extériorisation de son image égoïste. Donc, quelqu'un qui explose à l'intérieur va devenir un moulin à parole à l'extérieur. Ces deux choses vont ensemble.

Très bien, nous avons noté le numéro six, au verset 5 : L'amour ne fait rien de malhonnête. Les personnes impolies sont égocentriques. Elles disent : « Je ferai ce que je veux comme je le veux, que cela te plaise ou non », et c'est un manque de respect envers l’autre. Mais l'amour n'est jamais malhonnête ou impoli. L’amour prend toujours en considération ce que les autres ressentent, comment ils réagissent, pour qu’ils ne se comportent jamais de manière malhonnête. Il n’est jamais indifférent aux sentiments des autres, il ne méprise pas les attitudes et les convenances des autres.

Septièmement, et nous sommes toujours en train de d’examiner ces versets, c’est vraiment la clé de toute cette section : « L’amour ne cherche point son propre intérêt », dit le verset 5. L'amour n'est pas égoïste. Les Corinthiens, bien sûr, étaient si égoïstes qu'ils ne cherchaient que l'édification personnelle, la satisfaction personnelle. L'amour cherche la satisfaction et l'édification des autres. C'est désintéressé.

Ensuite, nous avons terminé notre étude la dernière fois en abordant un huitième de ces qualités au verset 5 : « L’amour ne s’irrite point ». Et nous avons vu que le mot « irrité » signifiait littéralement « contrarié ou en colère ». L’amour ne s’irrite point. L'amour ne se fâche jamais. Maintenant, cela peut être utilisé, ce mot peut, dans le bon sens, signifier une juste indignation. Par exemple, dans Actes chapitre 17 et verset 16, il est dit : « Comme Paul les attendait à Athènes, il sentait au dedans de lui son esprit s'irriter, à la vue de cette ville pleine d'idoles. » Il utilise le même mot là quand il dit que son cœur a été remué. Il était bouleversé, il était irrité et il était en colère à propos de l'idolâtrie. Maintenant, c’est l’indignation des justes. Il était en colère parce que quelque chose était un affront envers Dieu.

Mais ce dont parle Paul ici, ce n’est pas cela. Il dit : « L'amour ne se met jamais en colère quand quelqu'un vous offense. » Il ne parle pas du fait que le caractère de Dieu est amené à une mauvaise réputation, il ne parle pas de la défense de la nature juste de Dieu, il parle simplement de relations personnelles, que l'amour ne s'énerve pas quand il est offensé par une autre personne. Il ne s’énerve pas. Et nous sommes entrés dans certains détails en parlant de cela la dernière fois.

Et William Barclay a déclaré : « Il n’y a dans ce monde que deux types de personnes : celles qui pensent continuellement à leurs droits et celles qui pensent continuellement à leurs devoirs. » Et votre devoir c’est d’aimer. Vous pouvez le résumer à cela - c'est simple. Si vous avez un problème qui vous énerve, qui vous échappe, vous perdez le contrôle de votre esprit, votre colère, c'est parce que vous avez un état d'esprit égoïste. En d'autres termes, toute votre préoccupation est égocentrique.

Vous conduisez sur la route - une simple illustration que nous avons tous traversé - vous conduisez sur la route et il y a juste, vous savez, un peu d'espace entre vous et la personne qui se trouve devant et un autre homme vient s’insérer devant vous, vous voyez ? Et qu'est-ce qui se passe ? Le thermomètre monte. « Ce sale… » - vous savez. Pourquoi ? Quelle est la différence ? La différence c’est que vous vouliez ce territoire. «C’est à moi.» Vous voyez ? C'est l'attitude. Quelqu'un a enlevé vos droits. La raison pour laquelle vous vous êtes énervé, c'est parce que vous aviez l’esprit prédéfini de décider que c’est vous qui compte. Peu importe qu’il doive aussi aller quelque part et que c’était une option possible. Ou vous voyez cela quand deux voies deviennent une voie et que vous voyez un type accélérer pour vous doubler, et il passe à deux centimètres du pare-chocs de sorte que vous ne puissiez pas entrer. Et comment gérez-vous cela ? Est-ce que cela vous embête ? Mettez-vous en colère ? Cela dépendra de votre état d'esprit - est-il égoïste ou désintéressé. C’est aussi simple que cela.

Alors, quand les personnes se fâchent, s’énervent, ils se disent : « J’ai le droit », «je ne peux pas m'en empêcher », « les circonstances ». Non, ce ne sont pas les circonstances ; c’est la préoccupation de votre esprit, que vos droits sont importants, que votre territoire est invincible, et que si quelqu'un entre sur votre territoire ou viole vos droits, cela déclenche cette colère parce que vous avez déjà préconisé que vous possédiez ces droits. Mais là où vous ne considérez rien comme votre droit mais comme votre devoir, vous n’aurez jamais de problème. Parce que les personnes peuvent vous offenser encore et encore et votre seule réponse c’est que « puisque mon devoir est de les aimer, ceci est juste une autre opportunité merveilleuse. »

Vous regardez, par exemple, l'apôtre Paul et vous voyez un homme qui n'a jamais exercé de représailles. Pourquoi ? Parce qu'il considérait qu’il n’avait aucun droit. Il n'a jamais répliqué. Les seuls moments où Paul a été irrité, c’était quand il voyait des choses qui irritaient Dieu. Il défendait la justice de Dieu, mais il ne maudissait jamais les personnes qui le lapidaient. Il ne s'est jamais fâché contre quelqu'un qui se mettait sur son chemin alors qu'il essayait de prêcher un sermon. Il n'a jamais fustigé quelqu'un qui l'a jeté en prison. Il n'a jamais dit de vilaines choses sur le peuple juif qui l'a finalement mis en prison. Il n'a jamais maudit les personnes qui l'ont pris et enchaîné à Rome. Pourquoi ? Parce qu'il n'a jamais vu personne violer ses droits car il ne considérait jamais rien comme un droit, il ne s'agissait que d’un devoir, et le devoir c’était d'aimer toujours.

Mais dans l’église Corinthienne, vous offensez un frère corinthien (en regardant le chapitre 6), et vous êtes poursuivi en justice: il vous poursuit en justice. Ils étaient occupés à défendre leurs droits. Vous voyez, l'amour porte les blessures subies par les autres sans aucune irritation, car l'amour est totalement désintéressé. Il ne se met jamais sur la défensive. Il ne se défend jamais.

Maintenant, je ne dis pas que vous devez être ridiculement insensible. S'il y a un comportement offensant, vous le sentirez et vous avez tous les droits. C’est normal d’être sensible et de ressentir de la douleur. Mais pour que cette sensibilité émane de l'irritation, de la colère, d'une conduite incontrôlée, cela ne ressemble pas à Christ. Je crois vraiment qu’une des principales raisons de la maladie mentale et de la maladie physique, en particulier dans notre société, c’est que tout le monde évince tout le monde pour faire valoir ses droits. Et vous savez que cela ne fait pas de bien à votre estomac ni à d’autres parties de votre corps. C'est mauvais. Avec tous ceux qui luttent pour leurs droits au lieu de chercher des occasions privilégiées d'accomplir des devoirs d'amour.

Je ne dis pas que vous n’avez pas besoin d’être irrité pour certaines choses. Comme je l’ai dit la semaine dernière, certains chrétiens feraient mieux d’être irrités ou ils ne feront jamais rien d’important contre le diable. Mais en même temps, cela ne sert à rien de se mettre en colère les uns contre les autres. Le fait d’être en colère, incontrôlable à cause de ce que les personnes font ou disent à propos de vous, empoisonne l'amour.

Granville Walker a déclaré : « L'amour est le seul remède contre l'irritabilité, car l'irritabilité n'est qu'une autre manifestation d'égocentrisme, et l'amour qui prend un homme à l'extérieur de lui-même et centre son attention sur le bien-être des autres est son seul remède. » Plus tôt vous apprenez que ce qui compte, ce sont les autres, moins vous aurez de problèmes avec ce qu'il adviendra de vos droits. Donc, l'amour n'est pas fâché, pas irrité. Il ne se fâche jamais.

Regardons le numéro 9. C’est là où nous devions commencer ce matin. Le numéro 9 est au verset 5, à la fin du verset : « L'amour ne soupçonne point le mal. » Vous savez quelque chose sur l'amour ? C'est ce que ce mot signifie ici. Le mot littéralement « ne soupçonne point le mal » est le mot grec logizomai. Et ce mot, c’est un mot de comptable, qui signifie littéralement « garder un calcul mathématique ». C’est le mot qui est utilisé dans le grand livre d’un commis comptable. Et la raison pour laquelle vous écrivez des choses dans le livre d’un comptable, c’est pour ne pas les oublier, n’est-ce pas ? Parce que ce sont des choses essentielles. Et ce qu’il dit ici, c’est que l’amour ne garde jamais de livres de compte sur le mal qui lui est fait. L’amour ne garde jamais un registre de l’offensive de tout le monde. L'idée c’est de tenir quelqu'un responsable de quelque tort, mal ou blessure. L'amour pardonne et oublie.

Chrysostome, le père de l'église primitive, a eu une belle pensée à ce sujet, il a déclaré : « L'amour est comme une étincelle qui tombe dans la mer et qui s'éteint. Quand un chrétien qui aime est blessé, sa blessure tombe dans la mer et disparaît. » C’est ainsi que cela devrait être : noyé dans la mer de l’amour.

Maintenant, pour illustrer l’idée ici, il suffit de regarder le mot logizomai. Je mentionne le mot parce que certains d'entre vous le rechercheront, mais c'est le verbe même qui est utilisé dans le Nouveau Testament pour parler de l'acte de pardon de Dieu. Donc, comme Dieu n'a pas gardé de livres de comptes sur nos péchés, nous ne devons pas garder de livres de comptes sur les maux d'autrui. En fait, le mot logizomai est traduit dans le Nouveau Testament avec ce mot anglais : imputé. Et il est utilisé dans de nombreux passages. Regardez avec moi un instant Romains chapitre 4 et verset 8. Dans Romains chapitre 4 et verset 8, nous lisons ceci : « Heureux l'homme » - bien sûr, cela sort du Psaume 32 - « Heureux l'homme à qui le Seigneur n'impute pas son péché ! » Maintenant, écoutez : « Heureux l'homme » - en 1 Corinthiens 13 – « à qui le Seigneur n'impute pas son péché! »

Les personnes disent : « Un jour, quand nous arriverons au paradis, nous allons faire face à l’histoire de notre mal. » Non, il n’y a pas d’historique. « Heureux l'homme à qui le Seigneur ne garde aucune trace du mal. » Il n'y a rien d'écrit dans le livre. Dans le livre qui parle de John MacArthur, vous l’ouvrez, il dit une chose : « Juste ». Il est fermé et placé dans le dossier. Aucun enregistrement. Pourquoi ? Le Seigneur n'ajoute pas mathématiquement notre péché. Il ne tient pas de comptes. C’est une grande vérité. Je suis content de cela, n'est-ce pas ?

2 Corinthiens 5 : 19, en être témoin : En réponse au verset 18, « Que Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec Lui-même ». Maintenant, observez : « Ne leur imputez pas leurs offenses. » En d'autres termes, à ceux qui viennent à Christ, Dieu ne garde aucune trace du mal. Dieu ne tient pas de comptabilité. Dieu ne pense aucun mal d'eux. C'est une réalité fantastique. Dieu ne tient pas les comptes du mal que fait un croyant. Vous dites : « Qu'y a-t-il dans le grand livre ? » Comme je l'ai dit, Romains nous dit au chapitre 4, verset 6 : « De même David exprime le bonheur de l'homme à qui Dieu impute » - quoi ? – « la justice ». La justice. Au verset 22 de Romains 4, « C’est pourquoi cela lui fut imputé à justice. » Dans Jacques 2 : 23, la même chose, « Abraham crut à Dieu et cela lui fut imputé à justice ». En d'autres termes, Dieu seul tient compte de la justice, jamais du mal. C’est un concept fantastique. Dieu n'a aucun ressentiment.

Écoutez, Dieu a été offensé. Avez-vous déjà offensé Dieu en tant que chrétien ? Moi oui. Tout le temps. Mais vous savez quelque chose ? Il ne dit pas : « J'en ai marre, MacArthur, et je vais commencer à écrire des trucs si tu ne te tiens pas au courant. » Non, Il ne dit pas cela. Il ne tient aucun compte. Le pardon absolu. C’est parce qu’il nous aime, n’est-ce pas ? Dieu nous a tant aimés qu’il ne tient pas compte de nos péchés, il les pardonne simplement, Il continue à les pardonner encore et encore. Mais le ressentiment continue à tenir des livres à ce sujet. Nous le faisons si souvent, nous gardons des livres, nous gardons en mémoire, nous le lisons et nous le relisons et nous prenons la taupe de l’offense de quelqu'un et le transformons en une montagne d’hostilité. Mais Dieu est amour et Dieu n’écrit qu’une chose dans son livre de comptes, c’est « juste ».

Un écrivain raconte qu’en Polynésie, dans certaines des îles, il avait rencontré des autochtones qui passaient beaucoup de temps en guerre et en bataille. Et il était d'usage pour tout homme de garder des souvenirs de sa haine. Et ainsi suspendus au toit de la hutte, tout autour de la hutte, se trouvent des choses pour se rappeler des torts de l’ennemi. Chaque petit souvenir représentait quelqu’un qui lui avait fait du mal. Vous dites : « C'est incroyable ! » et pourtant - pouvez-vous imaginer cela dans notre société actuelle ? La maison de tout le monde, décorée avec des trucs comme cela ? Et pourtant, il n’est pas faux de dire que la plupart de nos esprits tient compte des torts commis par autrui. Ce n’est pas quelque chose que nous aimerions admettre, mais je crains que ce ne soit vrai.

L'amour ne se souvient pas des maux. L’amour oublie vite et voit au-delà du péché de la personne à son potentiel, le fait que Dieu l’aime. L'amour hésite à croire n'importe quelle rumeur, l'amour pardonne toujours, l'amour ne tient jamais compte de l'erreur, il ne s'irrite jamais, comme nous l'avons vu, et il n’a jamais de ressentiment. C'est l'amour. Aimez-vous comme cela ? C’est la façon dont Jésus a aimé, c’est la façon dont nous devons aimer.

Ensuite, Paul donne le dernier des huit aspects négatifs de sa liste. Remarquez-le: « L'amour ne se réjouit pas de » - quoi ? – « l’injustice », verset 6. Le mot « injustice » signifie simplement « iniquité ». C'est le mot qui parle de péché. L'amour ne se réjouit jamais du péché. Maintenant, nous pourrions parler de cela de nombreuses manières car il existe de nombreuses manières différentes pour les personnes de se réjouir du péché. L’une serait : Certaines personnes se réjouissent de leur propre péché, en pensant qu’elles s’en tirent. « Tu sais ce que j'ai fait ? C'est ce que j'ai fait. » Vous savez, avez-vous déjà entendu des personnes se vanter du péché ? J'étais dans le salon de coiffure cette semaine et un homme est entré et s'est assis, c’était un personnage à l'air louche, mais de toute façon, il est venu et s'est assis. Et le coiffeur lui dit tout d’abord « bonjour » et ensuite : « Chaque fois que je te vois, je pense toujours à deux choses : la bière et les cigarettes. » Et il se mit à rire : « Ouais, c’est moi, la bière et les cigarettes. Mais vous en avez oublié une de plus. » Et le coiffeur a dit : « Laquelle ? » « Les femmes. » Vous voyez ?

Et j'étais assis là pendant qu'il s'éloignait. Cet homme a dit : « C’est le plus important », vous voyez ? Et il est parti. Pendant une demi-heure, une conversation au sujet de toutes ces femmes qu'il ramasse dans les bars et de tout ce qui se passe mais je reste assis dans un silence de mort, juste - et, vous savez, plus mes cheveux étaient coupés, plus mes oreilles devenaient exposées. Je ne sais pas trop pendant combien de temps je pouvais gérer tout cela, vous savez ? Et Marc, mon fils de huit ans, est assis à côté. Il continue à me regarder, à me surveiller, vous savez, pour savoir comment je vais réagir.

Enfin, après une longue période d'écoute de cet homme qui se réjouissait de son iniquité, cela me rendais malade. Les personnes riaient mais je ne pouvais pas rire parce que je ne pouvais pas me réjouir de cela. La seule chose que je pouvais ressentir pour l'homme était la douleur parce que j'en connaissais les conséquences. Finalement, l’homme qui me coupait les cheveux a dit : « Qu'est-ce que vous faites comme métier ?» C'était évident par mon silence de mort pendant environ 20 minutes, vous savez. J'ai dit : « Une chose que je ne fais pas, c'est de parler ainsi. » Et j'ai dit : « L'autre chose que je fais, c'est que je suis pasteur. » Vous savez, et ensuite les ciseaux ont fait « Boing-oing- oing » comme cela. « Oh – oh », dit-il.

Vous savez, je me suis senti affligé dans mon cœur parce que je ne peux pas me réjouir de l’iniquité, même de cet homme. Mais laissez-moi vous dire quelque chose d'intéressant. C’est une façon de se réjouir dans l’iniquité, de se vanter de votre péché. Vous dites : « Bien sûr, les chrétiens ne feraient jamais cela. » Oh si, ils le font. Vous savez qui a fait cela ? Les corinthiens. Lisez le 5ème chapitre. Oh si ! Ils commettaient la fornication, l’inceste, et ils en étaient fiers, n’est-ce pas ? 1 Corinthiens 5 : 2, ils s'en vantaient littéralement, parlant à tort et à travers.

Cela me rappelle toujours l'histoire d'Ernest Hemingway. Il y avait un article - le magazine Eternité a publié une série sur lui, et il y avait un article dans lequel il avait écrit : « Vous pouvez pécher et vous en sortir », et il a dit : « La vieille idée de faire attention au péché, le point de vue fondamentaliste victorien selon lequel il y a des conséquences, est tellement absurde. Hemingway est la preuve vivante que vous pouvez pécher et vous en sortir. » Il a vraiment aimé cela et il s’en vantait. Et dix ans plus tard, au jour même de la rédaction de cet article, il a pris une balle et s'est fait sauter la cervelle. Vous ne pouvez pas vous réjouir du péché très longtemps. Mais il y a des personnes qui veulent faire cela, ils pensent que c’est la chose à faire, cela leur prouve qu’ils sont masculins, cela leur donne en quelque sorte une invincibilité. Ils sont plus grands que Dieu, vous voyez ? C’est comme un complexe de Dieu. C'est une façon de faire.

Mais l’autre façon est de se réjouir de l’iniquité de quelqu'un d’autre parce que vous ne le faites pas et que cela vous rend quasi saint, vous savez ? Prenons les journaux, par exemple. La vente des journaux repose sur le récit de l'iniquité, n’est-ce pas ? Je veux dire que c’est l’injustice de Los Angeles, c’est le Herald Iniquité, au fond. Je veux dire, ça y est, vous l'ouvrez et un tel a quitté sa femme et a commis un viol, un tel a commis un autre crime, un tel a assassiné et il y a de l’immoralité à la Maison Blanche, la corruption ici et la corruption là-bas. Nous, les chrétiens, avons tendance à dire : « Tsk, tsk, tsk, c’est reparti ». Vous savez, nous sommes dans notre coquille sacrée. Ce que nous sommes en train de faire, c’est de nous convaincre que nous sommes vraiment sacrés parce que nous ne le faisons pas ce genre de choses et que c’est gentil de la part de quelqu'un parce que cela nous donne une norme avec laquelle nous pouvons nous comparer. C’est se réjouir de l’iniquité.

J’ai vu arriver des cas de divorce. Deux personnes vont divorcer - deux chrétiens parfois - et elles n’ont aucune raison de le faire. Je veux dire qu’il n’y a pas de fondement scripturaire tel que la fornication. Elles divorcent. Et puis un partenaire réalise finalement - ils vont étudier la Bible - que les seuls motifs bibliques seraient la fornication mais qu’il n’y en avait pas. Alors ils sont coincés. Ils ne peuvent pas se remarier. Alors, ils commencent à espérer que l'autre personne commettra un adultère. Oh, cela est arrivé plus de fois que je ne voudrais en parler. Et vous pouvez presque détecter un - vous savez – « Je ne sais pas, vous savez, je ne sais pas ce qu’ils ont fait. » Ensuite, quand ils le font, ou qu’ils pensent le faire, vous entendrez quelqu'un appeler au téléphone : « Écoutez, je viens de découvrir que c'est le cas - il a commis un adultère. » Vous voyez? « Je suis libre maintenant. » Vous voyez ? C'est presque comme s'ils priaient, « Seigneur, aide-le à commettre l'adultère. »

Vous dites : « Est-ce que c'est vraiment arrivé ? » Oui, cela arrive. C’est arrivé à plusieurs reprises dans mon ministère, où vous avez ce souhait profond que l'adultère se produise et que vous ayez des motifs légitimes pour vous remarier. Ce n’est qu’une illustration.

Vous pouvez vous réjouir du mal en souhaitant que quelqu'un pèche ou en étant heureux que quelqu'un le fasse pour que vous ayez une meilleure apparence. Ou simplement en appréciant le fait que vous ressentez une certaine invincibilité lorsque vous péchez. J’ai même entendu des chrétiens me dire : « Je fais ce péché depuis longtemps et Dieu n’a encore rien fait à ce sujet. » Eh bien, même si les moulins de Dieu moulent lentement, ils moulent pourtant très petit, dit Longfellow. (Ce qui signifie que peu importe le temps que cela prend, celui qui doit être puni sera puni.) Dieu veille à tout et le jour du compte viendra.  Vous ne pouvez pas vous réjouir de l'iniquité si vous aimez quelqu’un. Vous savez pourquoi ? Premièrement, parce que l'iniquité est une offense à Dieu, et si vous aimez Dieu, vous ne voulez pas qu’Il soit offensé. N’est-ce pas ?

Que pensez-vous du Psaume 69 : 9 lorsque David a dit : « Et les outrages de ceux qui t'insultent tombent sur moi »? Il voulait dire que lorsque vous êtes déshonoré, je suis à l'agonie. Vous ne pouvez pas vous réjouir du péché qui affronte Dieu – c’est impossible. Vous regardez autour de vous aujourd'hui dans notre société et le genre de choses que notre société fait pour se divertir, le genre de choses que notre société tolère, c’est le péché flagrant et manifeste dans notre société, et un chrétien qui s'en réjouit ou qui tolère cela ne comprend pas ce que signifie aimer Dieu parce que c'est tellement offensant pour la sainteté et la pureté de Dieu que si vous L'aimiez vraiment, cela vous ferait froid au cœur, il n’y aurait pas de place pour la réjouissance.

Il n’est donc pas question de se réjouir du mal. Deuxièmement, non seulement dans votre relation avec Dieu, mais comment pourriez-vous vous réjouir du péché quand vous en connaissez les conséquences ? C’est ce que je pensais sans cesse pour cet homme chez le coiffeur. Au lieu de rire de ses blagues, ils - pour moi, ils étaient comme les clous de son cercueil. Tout ce à quoi je pouvais penser c’était que l'homme était sans espoir. Si Dieu n’entre pas dans sa vie et s’il ne rencontre pas le Christ, c’est un damné à cause de son péché. Il n'y a donc aucun moyen pour un chrétien de se réjouir du péché. Vous voyez, c’est la raison pour laquelle le croyant est si soucieux de corriger le péché. Les personnes disent : « Si vous aimez tout le monde, comment est-ce possible de discipliner ? » Parce que les aimer, c'est détester leur péché.

Laissez-moi vous montrer une illustration : 2 Thessaloniciens, chapitre 3, verset 5. Et je veux que vous voyiez le contexte ici. « Que le Seigneur dirige vos cœurs vers l'amour de Dieu ». Nous nous arrêterons là. Quelle belle déclaration ! Il dit : « Que le Seigneur dirige vos cœurs vers l'amour de Dieu ». « Je veux que vous soyez caractérisé par l'amour. » Voyons maintenant l'amour en action, verset 6 : « nous vous recommandons, frères, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ, de vous éloigner de tout frère qui vit dans le désordre, et non selon les instructions que vous avez reçues de nous. » Verset 14 : « Et si quelqu'un n'obéit pas à ce que nous disons par cette lettre, notez-le, et n'ayez point de communication avec lui, afin qu'il éprouve de la honte. »

Maintenant, il dit ceci : « Vous trouvez quelqu'un qui est croyant, vous le mettez dehors, vous brisez votre amitié, vous n'avez rien à voir avec lui. » Pourquoi ? Cela laisse l’amour de Dieu entrer dans votre vie parce que l’amour déteste le péché et l’amour va vers le pécheur pour lui dire que ce n’est pas juste, ce qu’il fait. Et l'amour purifie la communion et supprime le péché qui pourrait souiller le reste du peuple.

Alors, quand quelqu'un arrive et dit : « Votre église discipline. Ne pensez-vous pas qu’en disciplinant, vous ne montrez plus l’amour? » Je dis : « C'est aimer. » C'est aimer. L’amour ne tolère pas le mal. L’amour ne se réjouit pas du péché. Pourquoi ? Cela affronte Dieu et punit le pécheur. Et c’est vrai aussi que ce verset touche vraiment - et vous pouvez le contourner si vous ne voulez pas penser à cela - c’est qu’il heurte l’idée de commérages parce qu’il ne permet tout simplement pas de raconter des choses perverses. J'ai souvent pensé que si nous ne parlions jamais des fautes et des péchés d'autrui, je me demandais combien de temps notre conversation serait réduite au silence. Je veux dire que dirions-nous ? Si nous ne lisions pas le journal et ne rapportions pas la perversité partout, si nous ne parlions pas des échecs, des fautes et des péchés des personnes autour de nous, de quoi parlerions-nous ? Pourtant, à côté de Jacques 3, ceci est probablement l'acte d'accusation le plus strict du Nouveau Testament en matière de commérages. L'amour ne se réjouit pas de l'injustice. Et s’il ne se réjouit pas, il n’est pas heureux de l’entendre et il ne sera pas heureux de le transmettre.

Certaines personnes disent : « C’est la vérité. Je veux dire que je sais que c'est un fait. » Écoutez, cela ne signifie pas que vous devez le dire. Vous savez, aujourd'hui nous entendons cela. « Dites la vérité à tout le monde. Il faut avoir cette ouverture. » L’entraînement à la sensibilité, tout cela, répandre vos tripes, dire la vérité. L’amour ne se réjouit pas du mal de quelqu'un et l'amour ne le transmet pas. Pourquoi ? Pourquoi voudriez-vous transmettre quelque chose qui affronte Dieu ? Pourquoi voudriez-vous transmettre quelque chose qui blesse et châtie le pécheur qui l'a fait ? Pourquoi ? Si vous aimez Dieu et aimez cet individu, vous ne le ferez pas.

Aux États-Unis, le rédacteur en chef d'un journal national en a eu assez des personnes qui écrivaient toujours le journal et disaient : « Vous ne rapportez pas les nouvelles avec suffisamment d'honnêteté, vous êtes trop partial, vous êtes toujours trop gentil. » Il a donc décidé de répondre à de telles plaintes. Il a annoncé dans le numéro de la semaine suivante qu'il dirait toute la vérité sur tout le monde. Les personnes étaient tellement impatientes d’obtenir le journal, celui-ci a été vendu immédiatement, et j’ai quelques petits exemples de ces articles qui figuraient dans le journal. Je vais juste vous lire trois exemples.

« Dave Konkie est décédé à son domicile vendredi soir dernier et il y a eu un grand enterrement dimanche après-midi. Le pasteur a dit que c'était une perte pour la communauté, mais j'en doute. La communauté s'en porte mieux sans lui. Le médecin a déclaré qu'il était mort d'une crise cardiaque. C’est une absurdité - le whisky l'a tué. »

Un autre article : « Le club littéraire du mercredi s'est réuni chez Mme Untel. Le programme a déclaré qu’ils allaient étudier la pièce de Shakespeare, Much Ado About Nothing. Ils ne l’ont pas fait. La dame qui était chargée de présenter le journal n'avait jamais lu la pièce et n'avait donc pas de programme. Mais ils ont compensé cela en bavardant sur tous les membres qui n'étaient pas là et l'après-midi a vraiment été comme une pièce de théâtre : beaucoup de bruit pour rien. »

Ensuite, il y avait un autre article - j'aime celui-ci. « Winifred Jones et Jim Smith se sont mariés samedi au presbytère méthodiste. La mariée est une fille très ordinaire qui ne connait pas mieux la cuisine qu’un lièvre et n’a jamais aidé sa mère de sa vie. Elle n’est certainement pas une beauté et a une démarche semblable à celle d’un canard. » Vous voulez de l’honnêteté, vous avez l’honnêteté. « Le marié est un fainéant moderne. Il passe le plus clair de son temps à traîner dans le hall de la piscine, il a vécu par le biais de ses parents tout au long de sa vie. Cela ne vaut rien. Ce sera une vie difficile pour les deux. »

Voilà pour le journal. Une autre lettre a été écrite par une femme qui avait décidé de ne pas mentir quand on lui avait demandé de recommander quelqu'un qui avait travaillé pour elle. Voici sa recommandation : « Le porteur de cette lettre a été notre employé pendant un mois. Nous l’avons engagé pour faire des travaux ménagers légers et elle n’aurait pas pu les faire de manière plus légère. Nous l'avons trouvée extrêmement attentive à ne casser que nos meilleurs plats et verreries. Elle était soignée dans la maison, cachant toujours les balayages sous le tapis où ils ne seraient pas vus. En servant les repas, elle a montré une bonne formation en ne mettant jamais son pouce dans la soupe quand elle était trop chaude et ne l'a jamais renversé sauf sur les invités. Sa cuisine était exceptionnelle. En fait, nous avons fait exception tous les jours. Nous serons toujours reconnaissants pour son séjour, car était réellement court. »

Quelque chose à dire pour un peu d’honnêteté voilée, n’est-ce pas ? Vous voyez, l’amour ne cherche pas à faire défiler les péchés de tout le monde. L’amour ne rigole pas et ne méprise pas. L'amour cache ce genre de choses en douceur. L'amour ne se réjouit pas de l'injustice.

J'aime un peu la définition des potins qui dit : « Les commérages qui sont appréciés par procuration ». Mais l’amour ne fait pas cela. L'amour déteste le péché. L'amour déteste la façon dont il blesse Dieu et le pécheur.

Granville Walker a déclaré : « Il y a des moments où le silence est jaune. Il y a des moments où nous devons nous tenir debout, quelles que soient les conséquences, pour défier les maux graves du temps et des moments où ne pas le faire est la forme la plus flagrante de lâcheté. Mais il y a d'autres moments où le silence est d'or, quand dire la vérité, c'est faire saigner inutilement de nombreux cœurs, quand rien n'est accompli et que tout est blessé par une langue floue. » Il a raison, bien sûr. Vous voyez, l'amour ne se réjouit jamais de l'injustice. Il ne se réjouit jamais de ce qui offense Dieu et lui brise le cœur. Il ne se réjouit jamais de ce qui nuit au pécheur. Et ainsi, il n'aime jamais l'entendre, encore moins le transmettre.

Vous dites : « En quoi l'amour se réjouit-il ? » le verset 6 nous dit, la onzième caractéristique de l'amour. J'aime celui-là. « L'amour se réjouit de la vérité. » « De la vérité » est le meilleur moyen de traduire cela. L'amour se réjouit de la vérité. Il ne se réjouit pas de l’injustice, mais de la vérité. C’est une comparaison intéressante. Pourquoi compare-t-il les deux ? Pourquoi ne dit-il pas que « l’amour se réjouit de la justice » ? Parce qu'il est clair que la justice est fondée sur quoi ? La vérité ! Vous ne pouvez pas être juste sauf si vous vous comportez en accord avec la vérité de Dieu.

Maintenant écoutez. Je veux que vous voyiez deux choses : l'amour ne se réjouit que de la vérité enseignée et vécue. Gardez-le en mémoire. L'amour ne se réjouit que de la vérité enseignée et vécue. L’amour ne peut pas se réjouir de l’erreur. L’amour ne peut pas se réjouir d’un faux enseignement. L’amour ne peut tolérer une mauvaise doctrine. Pourtant, vous entendez des personnes dire aujourd’hui : « Nous ne voulons pas créer un problème à partir de ce qu’ils croient, nous voulons simplement les aimer. » Vous voyez, c’est ce qui a stimulé ce que l’on appelle communément le mouvement œcuménique. C'est ce qui a encouragé toutes sortes de personnes à se réunir sous le nom d'amour, mais quand - les personnes me diront : « Nous voulons simplement aimer tout le monde. »

J'ai parlé à un dirigeant chrétien, bien connu, et j'ai dit : « Mais comment pouvez-vous vous compromettre avec des personnes qui ne croient pas en la Parole de Dieu de la manière dont nous savons qu'elle est vraie ? » Il a dit : « La Parole de Dieu nous enseigne à les aimer ». Ma réponse est la suivante : « Mais l'amour se réjouit de quoi ? » – « la vérité » ! C'est la base sur laquelle l'amour peut fonctionner. Je ne peux pas mettre mes bras autour et aimer quelqu'un qui enseigne autre chose que ce que la Bible enseigne. Je ne peux pas non plus mettre mes bras autour et aimer quelqu'un au sens le plus vrai du terme qui mène une vie qui ne se comporte pas selon la vérité. L'amour se réjouira quand la vérité est enseignée. Il se réjouira quand la vérité sera vécue. Il ne se réjouira pas lorsque ceux-ci sont absents. Croyez-moi, le moindre compromis enlèvera la joie de l'amour. Je peux vous aimer mais quand vous enseignez l'erreur, je ne me réjouirai pas. Je peux vous aimer mais quand vous vivez l'erreur, je ne me réjouirai pas. Le moindre compromis vole cette joie.

Dans 2 Jean, cette épître importante, nous trouvons une illustration intéressante et utile de cela. Voici ce que cela dit. Au verset 6 - et encore, c’est dans le bon contexte ici : « Et l’amour » - nous retrouvons l'amour. « Et l'amour consiste à marcher selon ses commandements. » Maintenant, écoutez : c’est l’amour, pas un sentiment, ni une attitude, mais une obéissance à la vérité, que ce que vous avez entendu depuis le début, et vous y entrez. C’est l’amour : l’obéissance, vivre la vérité. L’amour n’ignore pas la vérité. L’amour ne dit pas : « Oh, peu importe ce que vous croyez » ou « Peu importe la façon dont vous vivez. De toute façon, nous aimons tout le monde. » Non ! L'amour marche après les commandements.

Vous dites : « Si quelqu'un varie un peu, qu'en est-il de cela ? » Le verset 7 aborde directement ce sujet. « Car plusieurs séducteurs sont entrés dans le monde, qui ne confessent point que Jésus-Christ est venu en chair. » En d'autres termes, ils jettent des doutes sur l'incarnation d'une manière ou d'une autre. « Celui-là, c'est le séducteur et l'antéchrist. Prenez garde à vous-mêmes, afin que vous ne perdiez pas le fruit de votre travail, mais que vous receviez une pleine récompense. » Il dit que vous pouvez perdre votre récompense en jouant avec de telles personnes. Ces personnes qui transgressent et ne demeurent pas dans la vraie doctrine de Christ, ils n'ont pas Dieu, et le verset 10, « Si quelqu'un vient à vous et n'apporte pas cette doctrine, ne le recevez pas dans votre maison, et ne lui dites pas : Salut ! Car celui qui lui dit : Salut ! participe à ses mauvaises œuvres. »

Maintenant, il parle juste d’amour ici, mais il dit que l’amour n’est pas une excuse pour un comportement aveugle en ce qui concerne la vérité. Est-ce que vous voyez ? L'amour opère dans le domaine des commandements, et l'amour répond aux personnes qui enseignent la vérité. Ainsi, l'amour réjouit ceux qui enseignent la vérité et ceux qui vivent la vérité. Mais l’amour ne se réjouit pas indifféremment de qui que ce soit et de tout ce qui arrive à balancer le nom de Dieu ou de Jésus autour de soi. La Bible, voyez-vous, est très sévère face au comportement du péché. Elle est très sévère dans la doctrine du péché.

Voyons cela de manière positive : « L’amour se réjouit de la vérité ». Vous savez ce que fait l’amour ? Au lieu de manifester le mal de quelqu'un, l'amour trouve le bien et en parle. J'aime être avec des personnes comme cela. Ils m'aident beaucoup. Je veux tellement dans ma vie être une personne positive, pas une personne négative. Un « moins » est une personne qui se soustrait à la réputation des autres personnes. Je veux être une personne positive qui ajoute simplement. Il y a toujours quelque chose à ajouter. Si Jésus pouvait voir du potentiel chez Pierre, il était définitivement une personne positive. Vous savez, la plupart d'entre nous auraient renvoyé Pierre bien avant cela. Jésus pouvait voir dans la vie d'une prostituée qui se lavait les pieds avec des larmes de pénitence un avantage supplémentaire, alors que le pharisien ne pouvait voir qu'un inconvénient. Jésus pouvait voir dans un Samaritain métis un atout. Jésus était une personne positive. Il ajoute aux personnes, il ne soustrait pas aux personnes. L'amour est un plus. L'amour est positif. Cela encourage la bonté. Il trouve le meilleur et l'exalte.

J'espère que vous enseignez cela à vos enfants. J'espère que vos enfants grandiront en apprenant à être des personnes positives. J'espère qu'ils grandissent en apprenant que ce que vous dites de quelqu'un est la bonne chose à leur sujet. Et vous savez que les enfants s'épanouiront au soleil de l'esprit qui les encourage et les aide, les construit.

Il y avait un cher pasteur écossais qui, toute sa vie, a aimé les personnes simples en Écosse. Un jour, il est décédé. Après sa mort, il a été raconté : « Il ne reste plus personne dans notre village pour apprécier les triomphes de la société de personnes ordinaires. »

J'espère qu'il y a quelqu'un dans votre maison pour apprécier les triomphes des personnes ordinaires. L'amour, vous savez. Il cherche la vérité et le vrai comportement. Il se réjouit, et en se réjouissant quand il y a un bon comportement, il encourage ce bon comportement. Si tout ce que vous faites, c’est déprécier, déprécier, déprécier, c’est le genre de réaction que vous obtiendrez. Si vous construisez et qu’ils constatent que vous les élevez alors que la vérité existe, ils le voudront et le rechercheront. L'amour se réjouit toujours de la vérité. J'espère que dans votre vie, comme dans ma vie, l'Esprit de Dieu a été capable de porter le fruit de l'amour et que vous voyez que cet amour se fraye un chemin de cette manière.

Maintenant, il reste quatre choses au verset 7 et on va les laisser pour la semaine prochaine car nous n’allons pas essayer de les voir aujourd’hui. Mais laissez-moi vous rappeler ce que nous avons vu ce matin. L'amour est tellement désintéressé qu'il ne s'irrite ni ne s'énerve. Il est tellement préoccupé par le bien-être de quelqu'un d'autre qu'il ne tient jamais de livres sur le mal. Il est si zélé pour la sainteté de Dieu et la santé d'une personne qu'il ne se réjouit jamais de l'injustice. Et il sait que l'étendard de la joie est toujours la vérité, alors il se réjouit lorsque la vérité est enseignée, la vérité est vécue. L'amour n'est pas pour les timides, vous savez. L'amour n'est pas pour les sentimentaux. L'amour est la chose la plus dure et la plus difficile qui soit. Ce n’est pas pour les faibles, c’est seulement pour les forts. Il faut le plus de discipline, le plus d’engagement et la plus grande foi sur tout ce que je n’ai jamais découvert dans la Bible, pour vivre par amour.

Je vais terminer avec une histoire. Le Dr Sweeting, président de Moody, a raconté l'histoire du grand premier ministre d'Angleterre, William Gladstone. Voici ce qu’il a dit: «Alors qu’il faisait face à une des grandes crises de sa vie politique, Gladstone écrivait à deux heures du matin le discours avec lequel il espérait remporter une grande victoire politique à la Chambre des communes le lendemain. À deux heures du matin, la mère d’un pauvre garçon mourant et estropié se présenta à son domicile dans un logement situé non loin de là. Elle pria la servante de parler à Gladstone. La servante a transmis le message qu'elle voulait qu'il vienne au logement, apporter un message d'espoir et d'encouragement à son fils désespéré qui était en train de mourir. Elle avait entendu dire que Gladstone pourrait avoir quelque chose qui pourrait l'aider. Sans hésiter, le grand Gladstone a laissé la préparation de ce discours vital, et il a passé le reste de la nuit avec ce petit garçon, le conduisant à la connaissance du Seigneur Jésus-Christ. Restant jusqu'à l'aube, il ferma les yeux de l'enfant mort et rentra chez lui, dit-il, le cœur inondé de paix. Plus tard dans la matinée, il a déclaré à un ami : « Je suis l’homme le plus heureux du monde ce jour ».

Pourquoi était-ce ainsi ? Depuis le sacrifice de toute la politique nationale de l'Angleterre et peut-être du monde, Gladstone s'était arrêté pour montrer l'amour du Christ à un petit garçon mourant dans un immeuble à Londres. Et quelques heures plus tard, il a fait ce que les biographes ont dit être le plus grand discours de sa vie. Il a remporté sa victoire. C'est désintéressé. Et l'amour est désintéressé. L’êtes-vous ?

Seigneur, merci encore pour une Parole claire à propos de l'amour. Nous commençons à voir - je commence à voir, je prie que le reste de la famille de Grace commence à voir ce que tu cherches. Aide-nous à voir le modèle parfait de cet amour de Jésus. Aide-nous à voir toutes ces qualités, ne serait-ce que de manière dissimulée, dans notre vie, au moins assez pour voir à quoi elles ressemblent et aide-nous à retirer le voile et à les laisser partir, afin que nous puissions être entièrement nés pour aimer, à Ta louange, comme Jésus a aimé. Nous prions en Son nom. Amen.

FIN

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