
Éphésiens, chapitre 4, versets 25 à 32 - c'est un passage avec un grand sens pratique. C’est l’un de ces passages pour lesquels vous n’avez vraiment pas besoin de moi. Vous pouvez simplement permettre à l'Esprit de Dieu de vous convaincre lorsque vous le lisez, et cela en dit long. Mais je ferai de mon mieux pour guider un peu votre pensée, pour vous aider à en voir l’impact dans son ensemble. Éphésiens 4, au verset 25 - et pour nos visiteurs, nous pourrions préciser que nous poursuivons notre étude d’Éphésiens, semaine après semaine, mois par mois, en parcourant le livre et que nous passons des moments incroyables.
Le verset 25 nous dit : "C'est pourquoi, renoncez au mensonge, et que chacun de vous parle selon la vérité à son prochain; car nous sommes membres les uns des autres. Si vous vous mettez en colère, ne péchez point; que le soleil ne se couche pas sur votre colère, et ne donnez pas accès au diable. Que celui qui dérobait ne dérobe plus; mais plutôt qu'il travaille, en faisant de ses mains ce qui est bien, pour avoir de quoi donner à celui qui est dans le besoin. Qu'il ne sorte de votre bouche aucune parole mauvaise, mais, s'il y a lieu, quelque bonne parole, qui serve à l'édification et communique une grâce à ceux qui l'entendent. N'attristez pas le Saint Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption. Que toute amertume, toute animosité, toute colère, toute clameur, toute calomnie et toute espèce de méchanceté, disparaissent du milieu de vous. Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a pardonné en Christ."
De toute évidence, vous pouvez sentir que c'est un passage extrêmement concret. Revenons à certaines des choses que nous avons dites dimanche dernier et voyons si je ne peux pas vous aider à tirer quelque chose de ce texte. Si vous vous souvenez de la dernière fois, nous avons examiné le sermon sur la montagne. Nous avons regardé Matthieu 5 à 7 et nous avons conclu que Jésus disait que les gens qui font partie de son royaume sont différents du reste du monde. Ils pensent différemment, ils parlent différemment, ils agissent différemment. Ils ont des buts différents, ils adorent différemment. En d'autres termes, les vrais enfants du Royaume se distinguent très facilement du monde - du moins selon le modèle de distinction décrit dans le Sermon sur la montagne.
Il doit y avoir une différence. Nous ne devons pas être comme le monde. Quand Dieu recrée une personne en Jésus-Christ, elle a quelque chose de nouveau, elle a quelque chose de différent. Cette nouvelle création est vraiment une nouvelle création. Nous avons vu que le Seigneur parlait, dans Matthieu 5 à 7, à un groupe de personnes qui se croyaient citoyens du royaume. Ils le croyaient réellement. Ils croyaient qu’ils faisaient partie de ceux qui étaient dans l’économie de Dieu. Qu'ils étaient les destinataires de la bénédiction de Dieu. Bien qu'ils étaient érudits, ils n'étaient en rien des possesseurs du royaume. Ils avaient recouvert leur cœur pécheur d'un manteau religieux. Ils avaient masqué par une pseudo-spiritualité le véritable état charnel qui caractérisait leur nature. Ils étaient religieux, ils n'étaient pas régénérés.
Et ainsi notre Seigneur dit : "Car, je vous le dis, si votre justice ne surpasse celle des scribes et des pharisiens, vous n'entrerez point dans le royaume des cieux." Et nous avons vu que notre Seigneur appelait à brandir un étendard de justice en tant que véritable surnom du chrétien, comme définition même du chrétien. Pas cette fausse couverture factice, louche, superficielle qu'arboraient ceux de son époque. Ainsi, ce que notre seigneur dit, c'est : "Ce ne sont pas ceux qui disent, Seigneur, Seigneur, ce ne sont pas ceux qui prétendent être dans le Royaume, mais ceux qui le prouvent par leur vie ; par le fait qu'ils sont distincts, qu'ils sont différents, qu'ils sont uniques, qui recevront le royaume." Et je vous ai dit que si vous ne vivez pas de cette façon, si votre vie n'est pas distinctement différente du monde, il y a une réelle possibilité que vous ne soyez pas du tout chrétiens, peu importe ce que vous prétendez, peu importe ce que vous imaginez, peu importe à quel point vous êtes religieux.
À moins qu'il y ait une distinction dans votre vie, il est fort possible qu'il n'y ait pas de distinction dans votre nature non plus. Or, Paul renforce fondamentalement la même vérité dans Éphésiens. Paul dit, dans les chapitres 1 à 3, "Regardez, voici qui vous êtes", puis dans les chapitres 4 à 6, "voici comment vous agissez". Et vous ne pouvez jamais séparer les deux. Il y a toujours le même mode de pensée standard, puis le même type d'action en terme de comportement, et cela va de pair. Vous ne pouvez pas dire : "Eh bien, je suis chrétien, car une fois, j'ai reçu Christ." C’est une pensée non paulinienne, pas une pensée de Pierre non plus, ni de Jean, et encore moins une pensée venue du sermon sur la montagne. Pierre, Jean, Paul, Christ, disent tous la même chose. Si vous êtes croyant, voici comment cela se manifeste.
Pierre le dit dans 2 Pierre, chapitre 1. Il dit que vous avez reçu une nouvelle nature. Vous avez reçu une nature qui dépasse la corruption. Vous avez reçu de grandes et précieuses promesses ; vous avez été fait participants de la nature divine. Or, la seule façon de le vérifier, la seule manière de garantir votre appel et votre élection, c’est d'ajouter à cela, la vertu. Et lorsque vous ajoutez la vertu à cela, vous commencez à en percevoir la réalité. Il parle de vertu, il parle de gentillesse, il parle d'amour et de toutes les caractéristiques qu'une nouvelle créature doit posséder. En d'autres termes, ce que dit Pierre c'est : vous aurez la connaissance de votre salut, l'assurance de votre salut, non pas en vous souvenant d'un événement passé, mais en voyant votre vertu présente.
C’est fondamental. Jean dit la même chose dans 1 Jean. Vous pouvez savoir que vous êtes chrétien par ce qui se passe dans votre vie maintenant. Et c'est vrai. Vous savez, même les chrétiens qui vivent dans une situation de péché pendant un certain temps perdent leur sentiment de sécurité. Et ils commencent à douter qu’ils soient vraiment sauvés, parce que le salut vient du témoignage qu'est notre vie et d’une confirmation du Saint-Esprit en nous. Donc, si vous ne vivez pas une vie différente, il est fort possible que vous ne soyez pas une personne différente. Les nouvelles créatures agissent comme de nouvelles créatures. Mais retenez ceci - même s'il s'agit d'un absolu et même si Dieu dit : "Voilà comment ça se passe" - il faut toujours prendre en compte la coopération de ma volonté.
Et même si le Seigneur dit : si vous êtes un croyant, c’est ainsi que vous vivrez, cela ne veut pas dire que c’est contre ma volonté. C’est la beauté du paradoxe de la vie chrétienne. Si quelqu'un me dit : "Qui vit une vie chrétienne, vous ou le Seigneur ?", Je réponds : "Eh bien, c'est le Seigneur ; ce n'est pas moi, mais le Christ qui vit en moi, et pourtant c'est moi", parce que si je ne frappe pas mon corps pour le soumettre, à moins que je ne réponde aux ordres, à moins que je ne dise "oui" et que je ne cède à l'Esprit de Dieu, jour après jour, cela n'arrivera pas. Donc, c’est la souveraineté de Dieu à 100% dans ma vie, mais c'est aussi pourtant ma réponse à cette souveraineté, de par ma volonté. Il y a ce même paradoxe. Et c’est exactement ce que Paul dit ici. Si vous êtes une nouvelle créature, chapitres 1 à 3, vous vivrez comme ceci, chapitres 4 à 6.
Vous êtes devenus une nouvelle créature sous la souveraineté de Dieu et de votre volonté, chapitres 1 à 3. Et vous vivrez cela en vous basant sur la souveraineté de Dieu ; vous êtes une nouvelle créature, et par votre volonté, vous répondez à ce fait. Les deux comptent. C’est très simple - nous pourrions entrer dans les détails, mais c’est suffisant pour le moment. - Ainsi, vous trouvez souvent dans la Bible - retenez bien ceci, - des déclarations du genre : "Voici comment vit un chrétien", puis parfois le même principe sera énoncé sous forme d'ordre : "C'est ainsi que vous allez vivre." C'est ce que Dieu fera dans votre vie si vous êtes croyant. Mais c'est ce que vous devez faire. Vous n'êtes pas un robot que je sache ; vous êtes impliqués de façon paradoxale dans l'explosion de l'énergie divine dans votre vie qui fait de vous ce que vous êtes.
Parfois c’est une déclaration, parfois c’est un commandement. Ici, l'apôtre Paul l'exprime en termes de commandement. "Comme vous êtes une nouvelle création et que les nouvelles créations sont différentes, voici comment vous allez vous comporter. Voici comment vous devez vous distinguer. Voici comment votre vie doit être à part de la vie des autres." Et, bien-aimés, il va sans dire que l’église doit être différente, sinon nous n’avons rien à dire aux autres, non ? Rappelez-vous maintenant que, dans les versets 17 à 24, l'apôtre Paul fait une déclaration générale. Et sa déclaration générale est simplement la suivante : les chrétiens doivent être différents. Tu dois être différent. Vous ne marchez pas comme le font les païens ou les impies, verset 17.
Vous ne marchez pas dans l’aveuglement et les ténèbres, ni avec la dureté du cœur ou l’insensibilité, ni avec la lascivité, l’impureté ou l’avidité. Vous êtes différents - vous êtes différents. Vous avez appris le Christ. Vous avez rejeté, verset 22, le vieil homme. Verset 23, vous avez revêtu l'homme nouveau. C’est une description générale. Vous avez adopté un nouveau style de vie. Vous arpentez une nouvelle voie, vous menez un nouveau mode de vie. Il a donc décrit ces généralités, basée sur qui vous êtes dans les chapitres 1 à 3. Les chapitres 4 à 6 vous expliquent comment vivre. Vous rejetez l'ancien vous, et revêtez le nouveau. En fait, on pourrait dire : "Eh bien, John, qu'est-ce que ça veut dire, plus spécifiquement ?" En fait, cela devient très spécifique à partir du verset 25.
Or à partir de là, de la toute fin du chapitre, il s'agit de - à partir de la fin de l'épître plutôt - il s'agit de mettre en place des éléments très spécifiques. C'est là que vous devez activer votre volonté. C’est à cet instant que vous devez dire "oui". C’est là que vous devez actionner l'interrupteur. On a la déclaration générale, aux versets 17 à 24, puis les détails de leur mise en œuvre, qui débutent au verset 25. Et la première chose qu'il dit est la suivante : il concrétise la manière de passer d'un ancien mode de vie à un nouveau. Et pour cela, il vous donne cinq catégories dans lesquelles le changement a lieu - cinq domaines d’illustration. Numéro un : vous abandonnez le mensonge pour dire la vérité. Vous échangez le mensonge pour la vérité, verset 25.
"C'est pourquoi" - autrement dit, puisque de manière générale, il est vrai que l'ancien vous est parti et que le nouveau a pris sa place, alors vous devez, spécifiquement - "renoncez au mensonge, et que chacun de vous parle selon la vérité à son prochain; car nous sommes membres les uns des autres.". Maintenant, rappelez-vous bien ceci. Dans Apocalypse, chapitre 21 et verset 8, nous lisons : "Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort." Une chose est sûre, les menteurs vont en enfer. C’est ce qui nous est dit. Inversement, il est vrai que les gens qui vont au paradis ne sont pas des menteurs. Le mensonge n'est pas la caractéristique d'un croyant.
Oh, il peut y avoir des moments où nous péchons et où nous échouons, mais il est impossible que vous regardiez votre vie, y voyiez un flux constant de mensonges et que vous puissiez vous baser sur les écrits bibliques pour croire que vous êtes chrétiens, car l'enfer est réservé aux menteurs. Au fait, dans Jean 8:44, il est écrit : "Vous avez pour père le diable, [...] car il est menteur et le père" - de quoi ? - "du mensonge." Donc, si vous êtes un menteur de caractère, si votre vie est en situation de mensonge constant, si vous ne pouvez pas faire face sincèrement à la vérité, vous donnez l’indication que vous avez le diable comme appui et l’enfer comme destin, et ce, peu importe ce que vous prétendez, peu importe à quel point vous devenez religieux et quelle que soit votre façon d'aller à l'église, vous ne ferez pas partie du Royaume de Dieu, parce que les menteurs ne vont pas au ciel.
Les gens qui vont au paradis ne sont pas des menteurs. Ce qu'il dit ici, c'est que votre volonté doit être impliquée - "renoncez au mensonge, et que chacun de vous parle selon la vérité à son prochain". En passant, ça me fait penser à la citation dans Zacharie 8:16 - cela nous donne un aperçu de la façon dont Paul a traité l’Ancien Testament - Paul cite l'ancien testament. L'une des principales caractéristiques de notre mode de vie humain aujourd'hui est le mensonge. Vous rendez-vous compte que nous avons un système mondial basé sur le mensonge ? Pouvez-vous imaginer ce qui arriverait si, pendant une journée, tous les citoyens du monde disaient la vérité ? Nous provoquerions la troisième guerre mondiale. Si jamais la vérité venait à être révélée, si tout le monde décidait tout à coup de fonctionner par la vérité, tout notre système s'effondrerait. Nous devons laisser tomber le mensonge, nous devons être différents en ce sens.
Les gens du monde ne sont en rien différents. Mentir est tout pour eux. Les avocats mentent, les médecins mentent, les enseignants mentent, les prédicateurs mentent - certains prédicateurs mentent. Les vendeurs mentent, les secrétaires mentent, les patrons mentent, les annonceurs mentent, les politiciens mentent, les gouvernements mentent, tout le monde ment, et c’est ce qui fait la permanence du mensonge. Personne ne dit la vérité. Ça ne marche pas comme ça. Ce n’est pas comme ça que le jeu se joue. Tout est construit sur des mensonges. Et si tout le monde devait dire la vérité, tout le système s'effondrerait. Les gens font ce qui est opportun, et mentir est opportun. C'est incroyable ! Les gens mentent sur les petites choses et sur les grandes. C’est tout un mode de vie. C'est l'œuvre d'une nature dépravée.
Le monde ment parce qu'il tient ça de son père, le diable, le père des mensonges, celui qui a développé un système de mensonges. Tout le système religieux, mis à part la vérité chrétienne, est un tas de mensonges. Mensonges, mensonges et encore plus de mensonges. Satan ment à propos de la vie, il ment à propos de la mort, il ment à propos de Dieu, il ment à propos de Christ, il ment à propos de l'Esprit, il ment à propos de la Bible, il ment à propos du Ciel, il ment à propos de l'enfer, il ment à propos du bien, il ment à propos du mal. Tout est basé sur des mensonges. Et quand il développe un système religieux, il y incorpore un petit peu de vérité, pour que vous pensiez que tout va bien. C’est comme une horloge qui ne marche pas ; elle donne l'heure juste deux fois par jour, c’est à peu près tout.
Et tout le système dans lequel nous vivons, en termes économiques, est basé sur des mensonges. Notre gouvernement nous ment tout le temps. Nous n'entendons que ce qu'ils veulent nous faire entendre. C’est ce qui se passe dans notre monde. Vous entrez acheter quelque chose, vous entendez un tissu de mensonges et vous suivez le mouvement, vous savez que ce n’est pas vrai, mais vous restez plantés là, vous n’avez pas le choix. Ils vous vendent des tas de trucs à la télévision, et vous pensez : si jamais cela répondait à mes attentes, ce serait inestimable. Puis tout à coup, Dieu entre dans votre vie et la Bible dit que Dieu est vrai et que chaque homme est un menteur. Christ entre dans votre vie et il dit : "Je suis le chemin, la vérité et la vie." Le Saint-Esprit habite dans votre vie, or il est appelé esprit de vérité, c'est lui qui vous conduira à la vérité pleine et entière. La Parole de Dieu aussi, est appelée vérité. Jean 17 : "Ta parole est vérité."
Et tout à coup, lorsque vous devenez croyant, vous sortez du domaine du mensonge pour entrer dans celui de la vérité. Vous connaissez le vrai Dieu, vous êtes racheté par le vrai Messie, habité par le véritable Esprit, possédez la vraie parole et vivez dans la vraie vie. Donc quand un croyant ouvre la bouche, selon Éphésiens, chapitre 4, verset 15, il devrait dire la vérité. Nous croyons en la vérité. Cela signifie que le mensonge doit disparaître. Je veux dire toutes les sortes de mensonges. Vous me direz : "Qu'est-ce que vous entendez par mentir ?" Eh bien, tout simplement dire quelque chose qui n'est pas vrai. C’est la bonne vieille définition du mensonge. Mais il y en a beaucoup d'autres. Par exemple, faire de l'ombre à la vérité, l'exagération - oh, l'exagération est un réel problème.
J'ai oublié qui me disait l'autre jour qu'un type avait l'habitude de faire le tour des communautés pour donner son témoignage. Il témoignait partout où il allait. Il prenait la parole et donnait son fantastique témoignage. Il faisait la même chose partout où il allait. Il a donc été invité à témoigner quelque part et le gars lui a dit : "Est-ce que tu vas donner ton témoignage ?" Il a répondu : "Non, je ne donne plus mon témoignage ; je ne témoigne jamais." L'autre lui a dit : "Qu'est-ce que tu veux dire ?" Il a répondu : "Écoute, j'ai témoigné pendant tant d'années que je n'ai pas cessé de rajouter des éléments, j'ai oublié la vérité." Vous connaissez ce genre de chose ? Mentir, tricher dans votre école, regarder le papier de quelqu'un ou obtenir un énoncé d'examen avant que vous ne soyez censé l'avoir.
Tricher dans votre entreprise, tricher dans votre travail, tricher dans vos impôts, ne pas tenir vos promesses, même à Dieu - c’est mentir - trahir la confiance de quelqu'un - vous avez dit que vous ne le diriez pas, mais vous l’avez fait ; flatter quelqu'un - c'est mentir, parce que vous leur racontez un tas de choses qui ne sont même pas vraies à leur sujet, alors ils penseront que vous êtes merveilleux et vous donneront ce que vous voulez. Tout cela sont des prétextes. Vous savez quoi ? Je vais vous dire, un homme honorable est un homme qui dit : "Oui, je l’ai fait et j’avais tort." La plupart des gens disent : "En fait, vous ne comprenez pas. Vous voyez…,” - et ensuite vous obtenez cette longue fable et ces racontars, vous écoutez une foule d'excuses à propos de leurs actes ou leurs dires. Je pense qu'il y a beaucoup de formes de mensonges. Je pense que rester assis en silence quand il faut dire la vérité, c'est mentir.
Il n’y a pas de place pour cela dans la vie chrétienne ; cela remonte jusqu'à Exode 20 ; "Ne faites pas de faux témoignage." Dites la vérité. Dites la vérité. L’approche prônée par Dieu est basée sur la vérité, c’est comme ça que ça doit être. Vous voyez, je ne parle pas d’une sorte d’honnêteté psychologique, ou de formation à la sensibilité du genre : "En fait, la meilleure chose à faire pour vous est de dire la vérité." Je me souviens que je suis entré dans un groupe comme celui-là une fois, et je ne me rappelle même pas comment j'ai atterri là. J'étais assis là, et chacun était censé parler d'une autre personne du groupe, de ce qu'elle n'aimait pas chez elle. Quelqu'un a dit : "Je veux juste que tu saches que tu me rends malade. Je te déteste. C’est tes oreilles et ta façon de parler. Voilà ce que je déteste à ton sujet."
Vous savez quoi, l’idée principale était : "Vous ne vous sentez pas mieux maintenant ?" Écoutez - écoutez bien - vous n’avez pas besoin d'agir en toute honnêteté dans cette situation ; vous devez prendre du recul et demander à Dieu de prendre soin de la haine dans votre cœur. Vous avez un autre problème ici; vous avez compris le verset de travers. Vous devez lire le verset suivant, verset 26. Vous n’avez aucune raison de faire cela. Nous ne parlons pas d’une pseudo-honnêteté ayant des implications psychologiques. Dieu ne se préoccupe pas de ça. Ce n’est pas le but. Si vous n'aimez pas quelqu'un, ce n'est pas être honnête que de se dire : "Dites-leur que vous les détestez." Si vous ne les aimez pas, vous feriez mieux de demander à Dieu de vous aider avec l'amour, parce que vous êtes censés aimer les gens.
Vous devez vous débarrasser de toute sorte de mensonge dans une relation, mais ce n’est pas une autorisation pour vous permettre d’exposer votre haine. C’est un autre problème. Maintenant, vous me direz : "Sur quoi vous basez-vous ; pourquoi est-il si important de dire la vérité ?" Eh bien, regardez à nouveau le verset 25 : "car nous sommes membres les uns des autres." Nous parlons là, dans Éphésiens, du fait d’être un même corps, les amis ; nous parlons de l’unité de l’église. Et si nous ne disons pas la vérité les uns aux autres, nous allons gâcher notre camaraderie. Je vais vous donner un exemple. Que se passerait-il si votre cerveau commençait à vous mentir ? Par exemple, s'il permutait les signaux du chaud et du froid ? Et s'il pensait : "Eh bien, je vais mentir un peu maintenant ; je vais juste échanger les sensations de chaud et de froid. "
Vous savez ce qui se passerait la prochaine fois que vous prendriez une douche ? Vous vous ferez frire. La prochaine fois que vous essayeriez de faire suffisamment chauffer votre café, si tout était inversé, il continuerait à se réchauffer encore et encore et vous le trouveriez quand même froid. Ce serait la fin pour vous - juste pour un petit mensonge. Laissez-moi vous demander ceci : que se passerait-il si votre œil décidait de vous tromper un peu, la prochaine fois que vous monteriez dans votre voiture et feriez un voyage ? Votre œil se dirait : "Je pense que je vais juste… je vais un peu masquer la vérité. Il n’y a pas vraiment de virage sur la route. Ou bien il n’y a pas de semi-remorque à double remorque qui passe la colline. Au revoir." Vous êtes absolument dépendant de l'honnêteté de votre système nerveux. Vous dépendez de l'honnêteté de tous les organes de votre corps, sinon vous êtes mort.
Dieu a même construit en vous un système de douleur ; votre santé repose sur un système de traitement de la douleur suffisamment honnête pour vous avertir lorsque vous avez un problème, ou sur un système de révélation des maladies ; c’est ce que sont les symptômes. Dieu nous a donné toute une panoplie de symptômes, de sorte que nous sachions quand nous avons un problème à résoudre, et c'est l'honnêteté du corps qui lui permet de fonctionner. Or, le corps de Christ ne peut pas être inférieur à cela. Nous ne pouvons pas occulter la vérité les uns des autres, ou nous ne pourrons jamais fonctionner correctement. Comment pouvons-nous nous servir les uns les autres, porter les fardeaux les uns des autres, veiller les uns sur les autres, nous aimer, nous élever les uns les autres, nous instruire les uns les autres et prier les uns pour les autres, si nous ne savons pas vraiment ce qui se passe ?
Soyez honnête, dites la vérité. Vous avez échangé les mensonges contre la vérité lorsque vous êtes devenu une nouvelle création. C’est l’une des anciennes choses que vous avez abandonnées. Le mot mis à part, apotithemi en grec, signifie se défaire de, comme un vieux manteau. Il est utilisé dans Actes pour parler du moment où ils ont jeté leurs manteaux aux pieds de Paul ; il signifie s'en débarrasser. Deuxièmement, vous échangez une colère injuste contre une colère juste. “Si vous vous mettez en colère, ne péchez point.” Il existe trois mots grecs pour désigner la colère : thumos, parorgismos et orge. Thumos se réfère à une fureur bouillonnante, vous savez, celle qui fait comme quand vous pétez un câble ; cela vient littéralement de "partir en fumée". C'est quand vous perdez complètement la tête. Parorgismos est ce ressentiment intérieur qui bouillonne, provoqué par la jalousie, la colère, l’envie, et qui macère, jusqu’à ce que vous deveniez une personne laide et maussade, enracinée dans l’amertume.
Et orgē est une sorte de colère, en gros - en fait il y a un chevauchement dans ces termes, mais je précise pour vous donner des nuances dans leur sens - orge est un terme qui se rapporte à une sorte de colère décidée. En d’autres termes, vous avez certaines priorités dans votre vie, certaines choses pour lesquelles vous ne transigez pas, et lorsque quelque chose dépasse les bornes que vous vous êtes fixées, vous avez cette réaction naturelle. Par exemple, si vous décidez de tout votre cœur d’aimer un enfant de votre famille et que vous vous donnez à cet enfant, vous détesterez celui qui viendrait et le blesserait. C’est ce genre d’engagement établi. Or ces mots peuvent être bons ou mauvais. Vous pouvez être en colère et pécher, ou vous pouvez être en colère et ne pas pécher.
Tout l’essentiel de la question est dans votre intention, pas vrai ? Au fait, la colère type thumos, ne semble pas être un type de colère toléré pour un chrétien. Ce genre d'explosion n'est pas une chose qui est permise pour ceux d'entre nous qui nous réclamons du nom de Christ. Thumos est un terme utilisé pour parler d'un homme non né de nouveau ; pour parler d'un homme qui fonctionne de manière pécheresse. Il est utilisé pour parler de Satan dans Apocalypse 12:12 et pour parler de Dieu dans Romains 2: 8, et Dieu pète littéralement un câble pour le jugement dernier. Ce terme sert à évoquer la colère ultime de Dieu. Seul Dieu peut littéralement aller jusqu'aux extrémités de la colère - thumos serait la colère extrême - seul Dieu peut aller jusqu'à la colère extrême et toujours être juste, parce que tout dans son esprit est absolument sous contrôle, même sa colère ultime. Vous comprenez ?
Mais vous et moi ne pouvons pas. Nous ne pouvons pas gérer thumos - nous serions hors de contrôle. Or parfois, parorgismos, ce ressentiment intérieur, et parfois orgē, cette intime conviction, sont tolérables ; et ils sont tolérables quand ces colères se manifestent pour des raisons autres qu'égoïstes. Nous pouvons être en colère contre ce qui afflige Dieu. Nous pouvons être fâchés pour ce qui entrave et blesse sa cause. Après tout, le Seigneur s'est mis en colère. Je pense à l'indignation majestueuse de Jésus lorsqu'il nettoie le temple ; c'est à ça que je pense. Pour moi, c’est là que Jésus s’est vraiment déchaîné. C’est une colère visible, une colère sortie - peut-être qu'il s'agissait de l’orge, ici. C’est l’idée qu’Il a juste - Il avait cette conviction que la sainteté de Dieu était ce qui était en jeu et, les amis, quand il a vu l’injustice qui régnait là-bas, il a agi.
On le voit aussi dans Jean, chapitre 11, où il est dit que Jésus a pleuré, mais avant cela, il est dit qu'il était troublé dans son esprit. Et je pense que c'était comme parorgismos. Je pense que c'était de la haine contre la conséquence du péché en voyant Lazare mort, une illustration directe et un symbole de la puissance du péché, et qu'il lui est venu à l'esprit les terribles choses qu'il endurerait sur la croix quand il porterait le péché dans son propre corps. Il était en colère contre le péché, il était fou de rage face au péché. Il avait le droit d'être courroucé. Mais pour nous chrétiens, il y a cette injonction : que votre colère ne vous mène pas au péché. Qu'elle ne serve pas vos propres causes. Qu'elle ne se manifeste pas quand les gens vous offensent. Ne laissez pas votre colère dégénérer en une sorte de ressentiment personnel, d’amertume personnelle, de morosité personnelle, de mauvaise humeur personnelle.
Ce type de colère est interdit. C'est interdit ! Si vous avez une colère légitime, c'est cette colère qui est conçue pour défendre la grande, glorieuse et sainte nature de Dieu. C'est la colère de Jésus qui pleure d'un esprit troublé devant la tombe de Lazare. C'est la colère de Jésus alors qu'il s'empare d’un fouet et nettoie le temple. C'est la colère de Dieu. C'est la juste colère de Dieu dans Deutéronome ou dans Nombres, dans l'Ancien Testament. Mais attention ! Selon Matthieu 5, un mauvais type de colère est le premier pas vers le meurtre, et c’est mauvais. Parfois, nous devons peut-être nous mettre en colère, parfois je me fâche aussi. 1 Timothée, chapitre 1, apparemment, il semble avoir été un peu contrarié par des types nommés Hymenaeus et Alexander. Il les a saisis par l’oreille, pour ainsi dire, et les a jetés hors de l’église.
Vous avez le droit d'être en colère contre certaines choses. Le Psaume 97: 10 dit : "Vous qui aimez l'Éternel, haïssez le mal !" Et le Psaume 69: 9 de David dit : "Car le zèle de ta maison me dévore, et les outrages de ceux qui t'insultent tombent sur moi." En fait, ce qu'il dit ici c'est : "Mon Dieu, je ne peux pas tolérer ce que les gens font à ton nom. Cela m'enrage." Je l'avoue, je suis parfois en colère. J'espère ne jamais me fâcher de ce qui arrive à John MacArthur ; j'espère que je suis toujours en colère contre ce qui arrive au saint nom de Dieu. Et j'espère que je ne cesserai jamais de m'énerver à ce sujet. Nous devrions avoir une orgē intrinsèque de base - c'est-à-dire une colère programmée pour le péché, une colère programmée pour le mal, qui nous mette dans une mentalité de béatitude, de sorte que chaque fois que je vois le péché, qu'il soit en vous ou en moi, mon esprit en soit chagrin.
Ce genre de colère est le nerf de l'âme. Une colère égoïste, passionnée, indisciplinée, incontrôlée, est pécheresse, inutile, blessante. Elle doit être bannie de la vie chrétienne. Mais une colère disciplinée qui recherche la place légitime d'un Dieu juste est pure, désintéressée et dynamique. Certains d’entre nous ne sont fâchés de rien et nous devrions l’être. Nous devrions être en colère à propos de beaucoup de choses qui se passent dans le monde. Nous devrions être en colère à propos de certaines choses qui se passent dans l’église, mais ne pas laisser cette colère dégénérer en une colère inappropriée. Donc Paul nous dit : “Soyez en colère, mais ne péchez pas.” Ne vous couchez pas avec, ne laissez pas le soleil se coucher sur votre colère ; ne soyez pas une personne irritée et en colère. Gérez ça.
Et je pense que la deuxième partie du verset fait référence au mauvais type de colère. Le fait est que si vous avez le mauvais type de colère, si vous avez une colère pécheresse, alors vous devez corriger ça maintenant, ne vous endormez pas dessus. Ne vous couchez pas avec elle. Affrontez-la et traitez-la. Vous savez, tout au long du Nouveau Testament, on nous dit que lorsque nous faisons face au péché, nous devons le gérer tout de suite, nous devons nous repentir, nous confesser et nous en détourner. Alors, ce genre de choses, ce genre de colère non confessée, de colère qui n’est pas vraiment traitée, est vraiment une mauvaise chose. Lorsque vous avez cet esprit irrité et impitoyable, 2 Corinthiens 2:11 dit : nous "laiss[ons] à Satan l'avantage sur nous". Vous ne devriez jamais avoir ce type de colère en vous. Vous voulez savoir pourquoi ?
Voilà la clé de tout ça - écoutez bien - vous savez pourquoi vous vous fâchez ? Vous vous fâchez parce que les gens vous font des choses que vous n’aimez pas. Le fait est que vous ne méritez rien de tout cela de toute façon, pas vrai ? Exactement ! Que méritez-vous ? "Vous ne pouvez pas me faire ça ! " Pourquoi pas ? Qui êtes-vous ? "J'ai des droits." Selon les critères de Dieu, vous n'entrerez jamais dans son royaume, à moins que vous ne soyez brisés d’esprit ; à moins que vous soyez ruinés, et frappés par la pauvreté. Écoutez, si vous n’avez aucun droit, vous ne pouvez pas être trop en colère contre quelqu'un qui vous marche dessus, non ? La colère est un esprit de représailles. Or, le seul moment où elle est justifiée, c’est quand vous défendez la sainteté de Dieu, car Dieu a certains droits, à cause de qui il est.
Et Paul ajoute que si vous faites ça, si vous vous laissez aller à la colère, verset 27, vous céderez la place au diable. Soit dit en passant, diabolos est le mot grec utilisé ici, il signifie calomniateur - et notez bien ceci, c’est un petit jeu de mots. Si vous êtes en colère, ce qui se produit lorsque vous vous énervez est inévitablement calomniateur. Vous calomniez verbalement ou calomniez dans vos pensées et votre cœur, l'objet de votre colère. Vous avez donc une place pour le calomniateur. C’est une répétition de Jean 8:44 - chaque fois que vous commencez à mentir, cela vient de votre père, le diable. Chaque fois que vous commencez à vous mettre en colère, vous donnez davantage de preuves de la paternité de Satan à votre égard. Ainsi, une personne qui ne semble jamais être autre chose qu'en colère, n'avoir rien qu'un esprit de colère, un cœur amer de ressentiment, et être d'humeur envieuse, jalouse, prouve qu'il n'est certainement pas du tout chrétien et qu'il n'est rien de plus qu'un homme qui a donné au diable l'occasion de se montrer.
Reprenons. Premièrement, échangez le mensonge contre la vérité, et deuxièmement, échangez une fureur injuste contre une sainte colère. Troisièmement, voici un autre changement concret : lorsque vous devenez chrétien, vous devez échanger le vol pour le partage. Voler est un problème pour tout le monde, n'est-ce pas ? Les amis, je me souviens que quand j'étais petit, j'ai eu une petite étape dans ma vie où je pensais que c'était plutôt chouette de voler des choses. Heureusement, ça m'est passé, mais j'ai eu une courte période comme ça. Je me souviens que ma sœur avait l'habitude de faire ça aussi. Elle était aussi dépravée que moi. Je veux dire que c’est quelque chose que nous avons en nous. C’est une autre partie de notre humanité. Le vieil homme (l'ancien nous) vole. Mais l'homme nouveau ne le fait pas. Regardez au verset 28 ; c’est un bon verset. "Que celui qui dérobait ne dérobe plus".
C'est assez simple ; vous n’avez pas besoin d’être un excellent exégète pour comprendre cela. "mais plutôt qu'il travaille, en faisant de ses mains ce qui est bien, pour avoir de quoi donner à celui qui est dans le besoin." Au lieu de voler, travaillez pour pouvoir donner à d’autres personnes. En d'autres termes, devenez Robin des Bois, vous savez, mais sans la partie vol. Est-ce que vous êtes déjà entré dans un magasin, un resto ou quelque chose comme ça, que le gars à la caisse vous rend la monnaie, et il se goure, vous voyez. Il vous donne la note, et vous savez qu’il va lui manquer 3 dollars, et vous lui dites : "Hé, c’est plus que cela. Je voudrais payer la somme exacte ; je pense que je vous dois plus." Il vous fait : "Hein? " Puis vous regarde avec un air stupéfait. Être un homme honnête - voyez.
Qu’y a-t-il dans votre chapeau ? C'est un genre d'arnaque ou quoi ? Les gens ne savent pas comment gérer l’honnêteté. Que vous parliez de grand vol ou de petit, d'un vol au magasin ou au marché, du vol d'argent dans la commode de votre père, les enfants, quoi qu'il en soit, c'est toujours du vol. Voler, c'est prendre tout ce qui ne vous appartient pas. C’est trouver quelque chose avant qu'il ne soit perdu, si vous voulez. Or, la Bible parle de beaucoup de différentes sortes de vols. Le Psaume 37:21 parle du non-paiement de la dette. Si vous ne payez pas vos dettes, vous volez votre débiteur ou votre créancier plutôt. Elle parle de la falsification des comptes de dépenses. C'est aussi du vol.
C’est tricher sur vos impôts aussi. Jésus a dit : "Rendez à César ce qui appartient à César." Ne pas noter l'erreur d'un caissier est un autre moyen. Une autre façon de voler consiste à ne pas payer un salaire équitable à quelqu'un qui a travaillé pour vous. Jacques 5 dit que le cri des ouvriers parvient jusqu'aux oreilles de Dieu quand ils n’ont pas été payés ce qui leur était dû. Donc, vous pouvez voler de nombreuses façons - de nombreuses façons. Et au fait, si vous êtes un voleur, si vous êtes quelqu'un qui vole, je vous préviens avec 1 Corinthiens 6 : "Ne savez-vous pas que les injustes n'hériteront point le royaume de Dieu? Ne vous y trompez pas: ni les impudiques, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, ni les infâmes, ni les voleurs, ni les cupides, ni les ivrognes, ni les outrageux, ni les ravisseurs, n'hériteront le royaume de Dieu.”
Les voleurs - les voleurs n’hériteront pas du Royaume de Dieu - les ivrognes, les fornicateurs, les homosexuels, et cetera. Mais le verset 28 nous dit le contraire : "mais plutôt qu'il travaille" - ce qui peut être une chose nouvelle pour les voleurs. À propos du travail, la Bible a beaucoup à dire. C’est une chose honorable. "mais plutôt qu'il travaille, en faisant de ses mains ce qui est bien, pour avoir de quoi donner à celui qui est dans le besoin." Toute l'idée est de travailler, et Paul utilise ici le mot grec qui signifie travail manuel, travail pénible. Exode 20, verset 9 nous dit : "Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage." Fais-le en six jours. Les Proverbes en disent long sur ce sujet. 2 Thessaloniciens également, chapitre 3, verset 10, ne pourraient pas être plus clair que cela : "Car, lorsque nous étions chez vous, nous vous disions expressément : Si quelqu'un ne veut pas travailler, qu'il ne mange pas non plus."
En fait, cela devrait avoir beaucoup d'impact dans notre société. Vous ne travaillez pas, vous ne mangez pas. "Nous apprenons, cependant, qu'il y en a parmi vous quelques-uns qui vivent dans le désordre, qui ne travaillent pas, mais qui s'occupent de futilités." Sachez que Dieu condamne cela. Vous devez travailler. 1 Timothée dit : "Si quelqu'un n'a pas soin des siens, et principalement de ceux de sa famille, il a renié la foi, et il est pire qu'un infidèle." Et je pense que qu’il s'agit du foyer élargi ici, pas seulement vos enfants, mais ceux qui vous sont apparentés et ceux qui sont dans le besoin. Travaillez - et vous devez exercer un travail bon. Vous devez faire du bon travail. Votre travail devrait être altruiste, et le fait est que lorsque vous avez terminé ce travail, vous l'aurez fait pour combler les besoins des autres. En d'autres termes, travaillez dur.
Votre travail n'est pas fait pour que vous amassiez encore et encore des biens dont vous avez de moins en moins besoin. Non seulement vous n'êtes pas destinés à amasser de plus en plus et à tout garder, mais vous êtes destinés à travailler afin de donner, non d'obtenir. Voilà l'idée. Si je pouvais seulement obtenir une augmentation, j’aurais plus à donner à quelqu'un qui en a besoin. Les amis, quel bon moyen de s'y mettre. C'est radical, révolutionnaire. L'attitude naturelle de l'homme consiste à amasser et à stocker des biens. Cacher des trucs sous le plancher, ou dans les murs, en mettre dans un coffre-fort, en mettre dans un sac, l'envoyer en Suisse, amasser un maximum. Le principe que nous donne le Nouveau Testament est de travailler de plus en plus durement, avec de plus en plus de diligence, en faisant de bonnes choses, afin que vous puissiez avoir de plus, en plus, en plus, et donc que vous puissiez donner de plus, en plus, en plus aux personnes qui en ont besoin.
C’est toute l’éthique biblique ; c’est toute la base de notre travail. Le verset 13 de Luc 14 dit : "Mais, lorsque tu donnes un festin, invite des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles. Et tu seras heureux de ce qu'ils ne peuvent pas te rendre la pareille". Est-ce que ce n’est pas génial ? Ils ne peuvent pas vous payer. Ils ne peuvent pas acheter un billet. Et Dieu vous bénira. Voilà la façon de faire de Paul. Dans Actes 20, il dit : "j'ai travaillé." "Quand j'ai prêché pour vous", dit-il aux anciens d'Éphèse, versets 33 et 34 : "Vous savez vous-mêmes que ces mains ont été employées pour mes besoins et pour les personnes qui étaient avec moi." Voilà un travail intense, n'est-ce pas ? Vous me direz : "Comment ce type a pu faire ça ? Je veux dire, comment quiconque pourrait-il travailler, gagner sa vie et celle de tous ceux avec qui il voyage en plus de prêcher tous les jours comme Paul l'a fait ? "
Eh bien, il avait une chose que je n’ai pas. Il avait des révélations instantanées. Il se levait et ouvrait la bouche, et Dieu parlait à travers lui. Bon sang, qu'est-ce que j'aurais aimé cela ! Quatrièmement, voilà un autre changement. Paul dit que l'homme nouveau changera dans une autre catégorie : les paroles corrompues seront échangées contre des mots édifiants. C'est très concret. Verset 29 : "Qu'il ne sorte de votre bouche aucune parole mauvaise, mais, s'il y a lieu, quelque bonne parole, qui serve à l'édification et communique une grâce à ceux qui l'entendent." Je serai très franc avec vous. Rien - rien - n’est plus déplaisant pour moi que les paroles mauvaises. Je ne peux vraiment pas tolérer ça. Je n'aime pas ça. Je ne veux pas participer à ça. Je n'aime pas être entouré de ça. Ce n’est pas quelque chose qui m’intéresse.
À propos, il est écrit "aucune parole mauvaise". Parole mauvaise se dit sapros en grec ; cela signifie pourri. Et cela se rapporte à quelque chose qui est sans valeur, inutile ; à une maladie. Un légume ou un fruit pourri est une chose inutile et sans valeur. Ça pue, c'est choquant, ça ne fait rien pour personne. En fait, vous ne voulez pas vous en approcher, encore moins le manger. Ce genre de discours n'a pas sa place dans votre bouche. Que ce soit des blagues, des blasphèmes, des histoires sales, des choses grossières, il n’y a pas de place dans la vie d’un chrétien pour cela. Laissez-moi vous donner un verset à retenir. Psaume 141: 3, notez-le bien. Le Psaume 141: 3 dit : "Éternel, mets une garde à ma bouche, veille sur la porte de mes lèvres ! "
Écoutez ! - Si Jésus-Christ est le portier de vos lèvres, alors ce sera lui qui déterminera ce qui en sortira. Il n'y aura pas de place pour une parole mauvaise. Je ne suis pas intéressé par les blagues ou les histoires sales. Je ne suis pas intéressé par les insinuations ou le double sens. Je ne suis pas intéressé par des propos crus ou grossiers. Cela ne m'intéresse pas du tout. L'épître aux Colossiens parle de cela. Et l'apôtre Paul, dans le chapitre 3, parlant de tuer toutes les vieilles habitudes, dit au verset 8 : "Mais maintenant, [...] aux paroles déshonnêtes qui pourraient sortir de votre bouche." Pas de place pour cela ! Vous savez quoi ? Quand quelqu'un parle comme ça, ce qui se passe est assez évident. Matthieu, chapitre 12:34, nous dit : "Car c'est de l'abondance du cœur" - que quoi ? - "que la bouche parle."
La bouche parle et vous pouvez en dire beaucoup sur le cœur de quelqu'un à travers ce qui sort de sa bouche. Regardez au chapitre 5 d'Éphésiens - regardez la page suivante, au verset 3.
"Que l'impudicité, qu'aucune espèce d'impureté, et que la cupidité, ne soient pas même nommées parmi vous". Vous voyez, ça ne devrait pas même une fois être évoqué. Ni "l'impudicité, [ni] aucune espèce d'impureté." Il n’y a pas de place pour les propos vulgaires, les propos sales, sots ou obscènes. Vous savez, dans Romains, chapitre 3, il y a un passage où il est question de la dépravation de l'homme. Il montre comment la dépravation de l’homme commence de l’intérieur et monte jusqu'à sa bouche, sa langue, ses lèvres et finit par sortir. Débarrassez-vous de tout ça. Et à la place, voici ce que vous devez faire - voici trois aspects du discours de l'homme nouveau, verset 29.
Premièrement, votre discours devrait être édifiant - "quelque bonne parole, qui serve à l'édification" - qui serve à l'édification. Chaque fois que vous parlez, si le Seigneur veille sur vos lèvres et que vous ouvrez la bouche, tout ce qui sort devrait édifier d'autres personnes ; édifier signifie construire. Il devrait les construire. Cela devrait être encourageant, cela devrait être fortifiant, cela devrait être spirituellement édifiant, spirituellement positif, fortifiant spirituellement, cela devrait les édifier spirituellement. C'est ce qui arrive quand vous parlez ? Lorsque vous passez près de quelqu'un et qu'il vous parle pendant quelques instants, s'en va-t-il et étant construit en Jésus-Christ ? A-t-il bien été édifié en Jésus-Christ ? Est-ce que c'est ce qui se passe ?
Dans toute la maison, pendant la journée, Maman, quand tu es avec tes enfants, est-ce que ce que tu dis édifie et construit ? Papa, quand tu sors tes fils et que tu passes une journée avec eux, quand tu leur parles, est-ce que ce qui se passe les édifie, les construit, les renforce et les encourage ? Deuxièmement, vous devez avoir une parole nécessaire. Il est dit au verset 29, la petite expression "qui serve", et littéralement cela signifie qui correspond aux besoins - qui correspond aux besoins. Écoutez, ce que ma mère me disait quand j'étais enfant - je commençais à dire quelque chose, comme : "Hé, maman, tu sais quoi et ainsi de suite " - et elle disait : "Est-ce que nécessaire ? Est-ce nécessaire ? " C'est intéressant - je ne sais pas si c'est nécessaire, mais est-ce que ça l'est ?
Si nous disions simplement ce qui était édifiant et nécessaire, nous serions - les gens afflueraient pour être près de nous. Troisièmement, nos paroles doivent communiquer une grâce. La fin du verset 29 précise : "communique une grâce à ceux qui l'entendent." C'est comme se muer en serveur, leur servir un festin de grâce. Y a-t-il de la douceur dans ce que vous dites, quelque chose qui bénit et apporte la grâce ? Vous savez, chaque fois que vous ouvrez la bouche, cela devrait être constructif, cela devrait être adapté et cela devrait être pour apporter la grâce. C’est ainsi que nous devons parler. C’est ce qui devrait sortir de nos bouches, pas de mauvaises paroles. Nous avons un nouveau cœur et de l'abondance de ce nouveau cœur devrait venir un nouveau discours. J'aime ce qui est dit dans Luc 4:22 : "Et tous lui rendaient témoignage; ils étaient étonnés des paroles de grâce qui sortaient de sa bouche".
Oh, j'adore ça. Quand Jésus a ouvert la bouche, la grâce est sortie et quand Il a parlé, c'était édifiant, c'était nécessaire et c'était bienveillant. Et si vous laissez la Parole de Christ demeurer richement en vous, selon Colossiens 3:16, lorsque vous ouvrez la bouche, c'est ce qui sortira aussi. Et si le Seigneur veille sur votre langue, si le Seigneur est celui qui garde vos lèvres, vos paroles peuvent être de même. Surveillez vos paroles. Colossiens parle du fait que notre discours doit être assaisonné de sel. Vous savez, la corruption du monde et le sel - nous nous devons d'être le sel face à cela. Vous savez, quand quelque chose se corrompait, on le couvrait de sel, et le sel retardait la dégradation.
Qu'en est-il quand vous parlez ? Faites-vous partie des corrupteurs ou retardez-vous la corruption ? Êtes-vous sel, ou ajoutez-vous juste plus à la corruption ? Lorsque vous ouvrez la bouche, êtes-vous le sel qui retarde la corruption ou faites-vous simplement partie de la corruption ? Voilà une chose à laquelle réfléchir. Et le résultat de tout cela se trouve au verset 30 : "N'attristez pas le Saint Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption." Saviez-vous que le Saint-Esprit peut s'attrister ? C’est ce que signifie le chagrin. Savez-vous que Dieu pleure ? On le lit dans Jérémie : "Les larmes coulent de mes yeux", dit-il. Le cœur de Dieu fut brisé dans Osée. Jésus pleura sur Jérusalem. Et Jésus pleura devant la tombe de Lazare.
Ici l’Esprit de Dieu est affligé et qu'est-ce qui le rend triste ? Ce qui le rend triste, c’est quand vous, en tant que croyant, n’échangez pas l’ancien vous contre le nouveau. Le Saint-Esprit est affligé quand il voit le mensonge au lieu de la vérité, quand il voit la colère au lieu du pardon, quand il voit le vol au lieu du partage et quand il entend de mauvaises paroles au lieu de la miséricorde. Le point soulevé au verset 30 est de savoir comment pouvez-vous faire pleurer le Saint-Esprit de Dieu, par qui vous êtes scellés jusqu’au jour de la rédemption ? En étudiant l'épître aux Éphésiens, nous avons étudié à propos du scellement. L’idée que je veux que vous reteniez ici est la suivante : lorsque vous avez été sauvés, l’Esprit de Dieu vous a marqués d'un sceau qui dit : "Cette personne est à Dieu, c’est réel, c’est authentique, et c’est pour toujours."
Et écoutez bien, si l’Esprit de Dieu a eu la grâce de vous donner un salut éternel, si l’Esprit de Dieu a eu la grâce de vous sceller pour toujours, si l’Esprit de Dieu est assez aimable pour vous tenir dans la paume de sa main jusqu'au jour de la rédemption, comment pouvez-vous chagriner volontairement un Esprit aussi bienveillant ? C’est ce qu’il dit ici. Comment pouvez-vous faire ça ? Comment pouvez-vous faire pleurer le Saint-Esprit, par qui vous êtes scellé ? Vous savez que votre salut est éternel, vous savez que ce qu’il a fait pour vous ne peut pas être changé, vous savez qu’il vous a fait un cadeau éternel ; en abuseriez-vous maintenant en le peinant ? Comment pouvez vous faire ça? Comment pouvez-vous chagriner celui qui a fait de votre corps le sanctuaire de sa propre présence sainte ?
Comment pouvez-vous faire ça ? C'est lui qui a fait le magnifique travail de vous mettre éternellement à part pour Dieu ; comment pouvez-vous le faire pleurer ? Ainsi, dit Paul, l'homme nouveau doit se débarrasser du mensonge pour s'attacher à la vérité, de la colère vaine pour s'attacher à la colère sainte, du vol pour s'attacher au partage, du discours inutile et vil pour s'attacher aux paroles édifiantes et bienveillantes, ne pas céder la place au diable, ne pas faire pleurer le Saint-Esprit. Reste un dernier contraste à évoquer : nous devons échanger nos vices naturels contre des grâces surnaturelles. Le verset 31 - il résume tout en quelque sorte : "Que toute amertume, toute animosité, toute colère, toute clameur, toute calomnie, et toute espèce de méchanceté, disparaissent du milieu de vous."
Écoutez bien ce qu'il dit ici. Il résume tout. Il parle de : Écoutez bien "l'amertume" - ce ressentiment qui couve, cet esprit maussade, rancunier et impitoyable - puis il parle de : "toute animosité" - de toute cette réaction sauvage - "toute colère," - celle qui est illicite, ce genre de ressentiment - puis "toute clameur" - savez-vous ce que le mot clameur signifie ? Cela signifie une explosion violente, comme crier en public. Vous savez, tout ce que vous avez à faire c'est faire le tour de votre quartier pendant un moment, et vous l'entendrez, surtout en été, quand les fenêtres sont ouvertes. Nous avons entendu des choses intéressantes dans notre quartier. Crier publiquement, c’est ça la clameur. Ou crier vraiment fort sur le gars qui vous a coupé sur la route, "Eh Débile !" - vous voyez.
Maintenant retenez ça. Il dit que si vous avez de l'amertume, de l'animosité et de la colère, vous allez avoir des accès de colère, vous allez brûler de l'intérieur, vous allez crier après les gens, vous allez crier publiquement contre eux, et en plus, ajoute-t-il, en ayant de mauvaises paroles. Parfois aussi, vous allez murmurer dans leur dos. La calomnie peut être publique ou très silencieuse et discrète. Mais le point ici est le suivant : vous aurez une mauvaise relation avec les gens, vous voyez. Tout est relationnel ici. Il ne parle pas tellement de votre relation avec Dieu ici ; dans tout ce passage, c’est de votre relation avec les gens qu'il s'agit, car c'est la notion de corps qui a été choisie pour illustrer cette épître, ici. Et quand vous traitez avec des gens, vous ne pouvez pas être amer, ni courroucé, ni en colère, ni pousser une clameur, ni être calomnieux - avoir des paroles perverses, en bavardant derrière leur dos en secret. Débarrassez-vous de cela - abandonnez-le.
Et en même temps, rangez tous les kakia. En grec, cela signifie tout le mal, le mal en général, débarrassez-vous tout simplement de tout. Vous savez, en tant que chrétiens, nous devons nous comporter correctement. Il s'agit de problèmes exclusivement personnels. Comment vous débrouillez-vous dans votre famille avec tout ça ? Comment vous entendez-vous avec certaines personnes dans la communauté, dans l'église ? Y a-t-il de l'amertume, de l'animosité, de la colère, des clameurs, de mauvaises paroles venant de vous ? Abandonnez-les. Et à la place, appliquez ceci - verset 32 : "Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant réciproquement". Vous me direz : "Oh, les gars, mais vous ne savez pas ce qu’ils m’ont fait ; j'ai le droit d'être en colère. Ils n’ont jamais changé et je suis amer. Quand je verrai ce mec, je pousserais une clameur. Et en attendant, je vais mal parler. J’en ai le droit. Regardez ce qu'il m'a fait."
Et c’est justement pour cette raison que le verset 32 se termine ainsi : "comme Dieu vous a pardonné en Christ." Vous voulez entendre quelque chose d’intéressant ? Dieu a été gentil avec vous. Dieu a été tendre envers vous. Dieu vous a pardonnés. Et vous savez quoi ? Vous ne l’avez pas mérité. Si vous voulez vous baser sur ce principe, vous avez raté l'essentiel. Vous ne criez pas sur quelqu'un parce qu'il le mérite ; vous criez sur quelqu'un parce que vous êtes pécheur. Vous ne parlez pas mal de quelqu'un parce qu’il le mérite ; vous parlez mal parce que vous êtes pécheur. Vous ne vous fâchez pas contre quelqu'un parce qu'il le mérite ; vous vous fâchez contre lui parce que vous êtes pécheur. Vous n'êtes pas courroucé ni ne poussez de clameurs parce que quelqu'un le mérite ; vous le faites parce que vous êtes pécheur.
Mais parce que c'est la nature de Dieu de dire : "Je me moque de ce que tu m'as fait, je t'aimerai, je serai gentil avec toi, je serai tendre avec toi et je te pardonnerai." Et Paul ajoute : "Et c’est exactement ce que Dieu attend de vous, chrétiens." Si vous êtes une nouvelle créature, vous devriez agir ainsi. Si vous êtes nouveau en Jésus-Christ, cela devrait être en vous. Agissons selon Dieu afin que ces choses soient vraies. Écoutez, les amis, si nous pouvions être une communauté au milieu de ce monde, une communauté de personnes qui ne mentent jamais, mais qui disent toujours la vérité, une communauté de personnes qui ne se fâchent jamais en une colère pécheresse, mais qui agissent toujours par amour. Si nous pouvions être un peuple qui ne vole jamais, mais partage, si nous pouvions être un peuple qui ne prononce jamais de mauvaises paroles, mais qui exerce toujours un ministère de grâce auprès des personnes qui écoutent.
Si nous pouvions être ceux qui n'ont ni amertume, ni animosité, ni colère, ni clameur, ni méchanceté, mais qui sont caractérisés par une bonté incessante, un cœur tendre et le pardon, croyez-vous que le monde pourrait prendre note de notre message ? Je pense que oui. C’est ainsi que les hommes nouveaux doivent agir. Interrogez-vous, avez-vous la foi. Dites-vous la vérité ? Avez-vous le contrôle de votre colère, afin qu'elle ne se manifeste que de manière juste ? Partagez-vous ? Parlez-vous avec bienveillance ? Aimez-vous avec gentillesse, tendresse et pardon ? Les hommes nouveaux vivent de nouvelles vies. Père, nous sommes d'accord avec ce que l'Esprit de Dieu dit dans nos cœurs, et nous avons tous été condamnés ce matin. Nous nous rappelons la façon dont nous avons souvent parlé à ceux que nous aimons, qui nous sont les plus chers, nos épouses, nos maris, nos enfants, nos amis…
Certains d’entre nous ont dit du mal derrière le dos de quelqu'un et ont jasé. Certains d'entre nous ont poussé des clameurs et se sont exprimés en public de manière indisciplinée. Nous avons tous combattu contre la colère, le mensonge et les paroles mauvaises. Seigneur, aide-nous à connaître la victoire que toi seul peux donner, afin que, d'une part, nous ne cédions jamais la place au diable et, d'autre part, nous ne fassions pas pleurer le Saint-Esprit béni, qui est assez aimable pour nous donner le salut éternel. Puisque nous sommes éternellement liés à lui, aidez-nous à ne jamais transgresser tout cela d'une manière qui l'attristerait.
Et puis, Seigneur, nous savons qu'à moins de nous traiter de cette façon les uns les autres, le corps ne peut pas fonctionner. Et si le corps ne peut pas fonctionner, Christ ne peut pas se manifester, et si Christ ne se manifeste pas, le monde ne peut ni le voir ni le connaître. Puisse cela commencer par nous, Père, puissions-nous obéir ; puissions-nous participer à ton œuvre au travers de l'Esprit qui en nous, au nom du Christ. Amen.
FIN

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