
Dans Éphésiens, chapitre 5, versets 1 à 7, nous avons l'un des passages les plus merveilleux et les plus utiles de toute l'épître aux Éphésiens. Cela touche au cœur même de la vie chrétienne. On parle ici de l’amour, et vous noterez au verset 2, la petite phrase "marchez dans l’amour". Rien ne pourrait être une définition plus belle ou plus limpide que celle-là, de la façon dont nous devons vivre, dont nous devons nous comporter en tant que chrétiens. Je veux vous lire ces sept versets pour que vous puissiez avoir une vue d'ensemble du sujet, puis nous discuterons des deux premiers versets ce matin. "Devenez donc les imitateurs de Dieu, comme des enfants bien-aimés ; et marchez dans la charité, à l'exemple de Christ, qui nous a aimés, et qui s'est livré lui-même à Dieu pour nous comme une offrande et un sacrifice de bonne odeur."
“Que l'impudicité, qu'aucune espèce d'impureté, et que la cupidité, ne soient pas même nommées parmi vous, ainsi qu'il convient à des saints. Qu'on n'entende ni paroles déshonnêtes, ni propos insensés, ni plaisanteries, choses qui sont contraires à la bienséance; qu'on entende plutôt des actions de grâces. Car, sachez-le bien, aucun impudique, ou impur, ou cupide, c'est-à-dire, idolâtre, n'a d'héritage dans le royaume de Christ et de Dieu. Que personne ne vous séduise par de vains discours; car c'est à cause de ces choses que la colère de Dieu vient sur les fils de la rébellion. N'ayez donc aucune part avec eux." Il s'agit évidemment ici d'un passage avec des implications pratiques. Permettez-moi de vous donner juste un bref aperçu. Je crois que Dieu nous enseigne vraiment encore et encore la même leçon, et ce n'est pas un calcul de ma part, nous ne cessons de la rencontrer partout.
Et je pense qu'environ au cours du dernier mois, le Seigneur a obligé Grace Church à se concentrer sur une grande vérité, à savoir qu'à moins que nous ne manifestions en notre vie un caractère juste maintenant, il y a une réelle possibilité que nous ne soyons pas sauvés du tout. Si vous avez suivi l'étude avec nous au cours des dernières semaines, vous savez de quoi je parle. On le trouve aussi précisément au cœur de ce texte. Si vous êtes un fornicateur, ou une personne impure, ou une personne cupide, vous n'aurez aucun héritage dans le royaume de Dieu et de Christ. Je pense que le Seigneur nous dit quelque chose, et je suis vraiment inquiet à ce sujet, car une église de notre taille peut facilement cacher des gens qui n'ont vraiment aucune relation vivante avec Dieu.
Il s’agit des gens qui sont religieux, qui sont superficiels, qui ont peut-être pris - et je cite, ou non - une décision, qui ont descendu l'allée, qui prient, mais qui ne manifestent aucune preuve vivante pour attester d'un véritable salut. Et il me semble que quel que soit le passage auquel nous arrivons, cela semble être le cœur du sujet ici. Le verset 6 nous rappelle, qu'il y a des gens qui veulent nous tromper. Il y a des gens qui veulent nous tromper en nous vendant une sorte d'amour contrefait, et l'amour contrefait du monde implique la fornication, l'adultère, la cupidité, l'impureté, etc... Mais nous ne devons pas acheter cette contrefaçon ; si nous sommes de vrais chrétiens, nos vies ne seront pas caractérisées par la contrefaçon, mais par le véritable amour.
En fait, vous savez, cela me hante tout le temps, même dans ma propre vie, ce qui est dit dans 1 Jean, chapitre 4 : " Celui qui n'aime pas n'a pas connu Dieu, car Dieu est amour." Et si vous n'aimez pas, vous ne connaissez pas Dieu, peu importe ce que vous prétendez. Si votre vie n’est pas caractérisée par l’amour, vous ne connaissez pas Dieu. Si vous n'aimez pas votre frère, l'amour de Dieu ne réside pas en vous. L'apôtre Paul dit aussi la même chose que ce que nous avons appris jusque-là, et il le dit dans ce sens, marchez dans l'amour. Or s'il n'y a pas d'amour dans votre vie, ou si cet amour n'est qu’une contrefaçon que le monde offre, vous n'appartenez pas au royaume, quoi que vous en pensiez. Revenons maintenant à ce passage, et regardez avec moi le verset 1. "Devenez donc les imitateurs de Dieu, comme des enfants bien-aimés".
Décortiquons maintenant cette expression ensemble : imitateurs de Dieu ; cela vient du mot grec mimētēs, à partir duquel est formé le mot imitation. Soyez des imitateurs de Dieu. Et une imitation n'est pas quelqu'un qui reprend des schémas généraux, mais quelqu'un qui copie des caractéristiques spécifiques. Soyez des imitateurs, imitez Dieu. Bien-aimés, permettez-moi de vous dire ceci : toute la vie chrétienne pourrait se résumer dans cette seule déclaration - soyez des imitations de Dieu - et c'est tout. Reproduisez en vous tout ce qui est vrai de Dieu. Tout a commencé de cette façon, n'est-ce pas, dans Matthieu, chapitre 5, verset 48, lorsque notre Seigneur a dit : "Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait." C'est essentiellement ce que Pierre dit dans 1 Pierre 1:15 et 16, et dans ce merveilleux passage, Pierre dit ceci : "Mais, puisque celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute votre conduite, selon qu'il est écrit : Vous serez saints, car je suis saint."
Pierre a dit : "Soyez comme Dieu." L'apôtre Paul a dit : "Soyez mes disciples, comme je le suis de Dieu." L'apôtre Paul a dit : "Contemplez la gloire du Seigneur et permettez à l'Esprit de Dieu de vous transformer à son image." Le but ultime de la vie chrétienne dans 1 Jean, au chapitre 3, est qu'un jour "nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu'il est." En d'autres termes, toute la vie chrétienne se résume en ceci : soyez des imitateurs de Dieu, soyez comme Dieu. Si vous tâtonnez en essayant de comprendre ce que Dieu veut de vous, c'est bien, cela signifie que plus vous connaissez Dieu, plus vous savez ce que vous devez être. La principale quête de tout croyant, c'est connaitre qui ? Dieu ! Pas étonnant que Paul ait dit : "Afin que je le connaisse."
Si nous voulons être comme Dieu, nous devons savoir à quoi ressemble Dieu ; si nous voulons savoir à quoi ressemble Dieu, nous devons étudier le caractère de Dieu. C'est en étudiant la Bible que nous voyons le caractère de Dieu se déployer. Soit dit en passant, toute la Bible est une description de Dieu. C'est le portrait de Dieu. Ce n'est pas seulement un principe du Nouveau Testament, "Soyez saints, car je suis saint" - extrait du Pentateuque, Lévitique 11:45. C'est ainsi depuis le tout début. Dieu dit : "Vous êtes mon peuple et je suis votre Dieu, et c'est là que tout commence : soyez saint, comme je suis saint." Lévitique 11:45, tout a commencé là, et c'est la même chose tout au long de la Bible. Vous me direz : "Eh bien, c'est facile pour toi de dire, soyez des imitateurs de Dieu, mais c'est difficile à faire."
Bien sûr que si, mais vous ne pouvez pas le faire avec votre propre force ; vous ne pouvez pas simplement serrer les dents, grommeler, rassembler tout votre courage et être comme Dieu. Et ça, voyez-vous, c'est ce que Jésus nous dit dans le sermon sur la montagne. Savez-vous comment vous commencez à ressembler à Dieu ? Vous commencez par réaliser que vous ne pouvez pas être comme Dieu. Vous commencez avec un esprit brisé et contrit, vous commencez à pleurer sur votre péché, vous commencez avec douceur, vous commencez avec un tel sentiment de péché que vous avez faim et soif de justice. Il y a un fabuleux paradoxe ici. D'une part, vous devez être comme Dieu ; d'autre part, vous devez savoir que vous ne pouvez pas être comme Dieu, vous comprenez ? Et c'est là tout le sujet qui nous occupe. Quand vous savez que vous devez être comme Dieu et que vous savez que vous ne pouvez pas être comme Dieu, alors vous savez qu'il doit y avoir un autre pouvoir qui peut rendre cela possible.
Et c'est la beauté du chapitre 3 d'Éphésiens, au verset 17, ou verset 16, où il prie que Dieu "afin qu'il vous donne, selon la richesse de sa gloire, d'être puissamment fortifiés par son Esprit dans l'homme intérieur". En d'autres termes, je suis un pécheur vil et mauvais ; Je ne peux pas être comme Dieu. Dieu dit que je dois être comme lui. Si je ne peux pas l'être mais que je dois l'être, alors quelqu'un doit entrer en moi et faire ce que je ne peux pas faire seul. Vous voyez où je veux en venir ? Et qui peut entrer en moi ? "Le Saint-Esprit qui nous fortifie avec force dans l'homme intérieur." Et vous savez quel en est le résultat ? Le résultat est à la fin du verset 19 où il est dit ceci, afin que, hina, le but, afin que ou avec le résultat que, ou à l'effet que, en grec, "vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu."
Écoutez bien, Paul dit ici que vous pouvez être comme Dieu, vous pouvez être rempli de la plénitude de Dieu, vous pouvez déceler tout ce qui concerne ses qualités, mais vous ne pouvez pas le faire vous-même. Vous devez être fortifiés avec puissance par Son Esprit dans votre homme intérieur ; c'est l'œuvre de l'Esprit. La résolution du paradoxe est là. "Oh mon Dieu, oh mon Dieu, je suis brisé par mon péché, je pleure mon péché, mon péché est toujours devant moi", a déclaré David. Et modestement, j'ai faim et soif de ce que je dois avoir, mais ne peux pas avoir seul, et c'est au cœur de cette fracture que vous dépendez de l'œuvre de Christ et du ministère de l'Esprit pour faire ce que vous ne pouvez faire mais qui doit être fait. On est au cœur du sujet, vous voyez.
Ce qu'il dit ici c'est : "Soyez un imitateur de Dieu, mais gardez en tête que c'est l'œuvre de Dieu, pas la vôtre." Et c'est là que réside votre dépendance à l'Esprit de Dieu. Et au fait, bien-aimés, si vous êtes vraiment chrétiens, l'Esprit est à l'œuvre en vous, agissant pour que cela devienne une réalité, agissant pour vous rendre comme Christ, agissant pour vous rendre conforme à Dieu. On peut retrouver même cette petite pensée au chapitre 5: 1 et on peut le prendre de deux façons en quelque sorte. Au chapitre 4, verset 1, toute cette section d'Éphésiens, on a toute la deuxième partie, qui est la partie concrète - la première partie étant la doctrine - toute cette partie concrète commence par : "Je vous exhorte donc, moi, le prisonnier dans le Seigneur, à marcher d'une manière digne de la vocation qui vous a été adressée".
On retrouve le concept de marche tout au long des trois derniers chapitres d'Éphésiens. Vous devez marcher ; ça doit être votre vie quotidienne, votre style de vie. Les chapitres 1 à 3 vous parlent de la doctrine qui doit être la vôtre ; et après la doctrine, c'est maintenant au tour de la mise en pratique concrète. Voilà qui vous êtes, voici comment vous devez vivre. Voici ce que Dieu a fait, c'est ce que vous devez faire. Marchez dignement. Et qu'est-ce que ce "marchez dignement" implique ? Eh bien, cela implique beaucoup de choses. Cela implique de marcher dans l'amour, versets 1 à 3, chapitre 4. Cela implique de marcher dans l'unité, versets 4 à 16, chapitre 4. Cela implique de marcher différemment, chapitre 4, versets 17 à 32, différemment, c'est à dire pas comme le monde, regardez le verset 17 - vous " vous ne devez plus marcher comme les païens". Votre marche doit donc être une marche d'amour, c'est une marche d'unité, c'est une marche différente.
Revenons à présent au chapitre 5, où il nous dit de marcher dans l'amour, puis, au verset 8, d'être lumière, au verset 15, d'être sages, au verset 18, d'être remplis de l'Esprit, puis au chapitre 6, verset 10, il nous dit d'être forts par l'Esprit, vous comprenez. En d'autres termes, il définit simplement différents aspects de la marche que vous devez pratiquer. Mais au cœur de tout cela - et j'adore ce fait - au cœur de tout cela se trouve cette belle phrase : soyez des imitateurs de Dieu. Cela résume absolument tout, tout simplement. Si Dieu s'est humilié en Christ, soyez humble. Si Dieu dans sa Trinité est un, alors vous êtes un. Si Dieu est différent, mis à part par ce monde mauvais, alors vous serez différents. Si Dieu est amour, alors soyez amour. Si Dieu est lumière, alors soyez lumière. Si Dieu est sage, alors soyez sage.
Si Dieu est guidé et dirigé par des principes spirituels surnaturels, alors vous l'êtes. Si Dieu est le vainqueur de Satan, alors vous êtes aussi le vainqueur de Satan. Soyez comme lui. C'est tout. Vous êtes-vous déjà arrêté pour penser à tout ce que vous avez reçu en Christ ? C'est incroyable - c'est incroyable ce que le Christ nous a offert. Permettez-moi de vous rappeler les trois premiers chapitres. Ils nous disent ces choses. Nous avons reçu une nouvelle position devant Dieu, une nouvelle vie, une nouvelle justice, un nouveau Père, un nouvel héritage, une nouvelle citoyenneté, un nouveau maître, une nouvelle liberté, une nouvelle victoire, une nouvelle sécurité, une nouvelle paix, une nouvelle unité, une nouvelle communion, une nouvelle joie, un nouvel esprit, un nouveau pouvoir, une nouvelle capacité, un nouvel appel, un nouveau but et un nouvel amour.
C'est beaucoup de nouvelles choses, et elles nous ont toutes été données en Christ. On ne peut pas s'empêcher de voir ce concept d'amour tissé à travers les trois premiers chapitres. Dans le chapitre 1 : "Dans l'amour qui nous a prédestinés." Au chapitre 2, pourquoi nous a-t-il fait miséricorde ? "Pour son grand amour dont il nous a aimés." Et dans le chapitre 3 : "connaître l'amour du Christ, qui surpasse toute connaissance." Vous voyez, la notion d'amour est tissée à travers et tout au long du texte, toutes nos actions sont entièrement fondées sur l'amour de Dieu. Et si c'est vrai, alors au chapitre 5 il nous dit, vous feriez mieux de marcher dans l'amour, cela devrait être automatique. En fait, d'autres passages de la Bible nous disent que l'amour est la clé de tout, non ? "Et maintenant demeure la foi, l'espérance, l'amour; et le plus grand d'entre eux c'est"- quoi ? -"l'amour". L'amour est le plus grand. Nous devons donc marcher dans l'amour.
Maintenant, je veux aborder quatre points concernant ces sept versets, puis finir par une mise en garde, et nous aborderons la suite - pour cette partie, en tout cas - la semaine prochaine. Quatre points, donc : le plaidoyer, le motif récurent, la perversion et la punition. Nous voyons ici un plaidoyer, un modèle récurrent, une perversion et une punition, puis une dernière mise en garde. Nous disons donc que les deux premiers points sont positifs et les deux derniers points sont négatifs. Vous pouvez le voir à la lecture, pas vrai ? Versets 1 et 2, très positifs, versets 3 à 6, très négatifs, versets 7, mise en garde. Le plaidoyer, tout d'abord, les versets 1 et 2 (première partie). "Devenez donc les imitateurs de Dieu," - imitez Dieu - " comme des enfants bien-aimés et marchez dans l'amour". Arrêtons-nous là.
Voilà le plaidoyer. Le plaidoyer est pour nous de vivre une vie d'amour. Je sais que nous parlons beaucoup de ça, on ne peut pas passer à côté, car c'est beaucoup dans la bible, ok. Mais maintenant écoutez-moi bien les amis - rappelez-vous ceci : la prédication ou l'enseignement de l'église n'est pas conçu pour vous communiquer des informations que vous conserverez pour le reste de votre vie et selon lesquelles vous vivrez. Ce n'est pas comme ça que ça marche. Le secret de la prédication et de l'enseignement, c'est de continuer à vous dire ces mêmes choses concernant l'attitude à adopter, que vous avez déjà entendues auparavant, mais que vous avez oubliées. Nous ne nous excusons donc jamais d'avoir dit quelque chose que nous avons déjà dit. Dieu ne s'en excuse pas, nous non plus. Et ne pensez pas que, parce que vous entendez la parole, que vous entendez le sermon et que vous le comprenez intellectuellement, alors ce n'est pas à vous que cela s'adresse.
Si ce n'est pas mis en application dans votre vie, alors vous feriez mieux d’écouter davantage, car vous en êtes plus responsable que par le passé. Le plaidoyer est simple. Reprenons maintenant le verset 1. C’est simplement un ordre. Soyez des imitateurs de Dieu. Ce n'est pas une suggestion, c'est un ordre. Et bien sûr, vous devez partir du point de péché et, bien sûr, vous devez partir du principe que vous ne pouvez pas le faire vous-même, mais cela ne change rien à l'ordre donné. Vous devez être ce que vous ne pouvez pas être. C’est là que l’Esprit de Dieu entre en jeu. Vous avez remarqué le "donc" de "devenez donc" ? Dans quelle direction cela nous mène-t-il ? En arrière. Je vais vous dire une des choses que vous devez faire lorsque vous enseignez la Bible, vous devez intégrer le paragraphe avant et le paragraphe après celui que vous enseignez.
Et si vous faites cela, vous devez également traiter le paragraphe avant le paragraphe précédent, et le paragraphe avant le paragraphe avant le paragraphe précédent, car tout est lié. À quoi ça sert me direz vous ? À vous faire remonter dans le texte. Maintenant, regardez ce que ça nous apporte. Verset 31 : "Que toute amertume, toute animosité, toute colère, toute clameur, toute calomnie, et toute espèce de méchanceté, disparaissent du milieu de vous." Maintenant, laissez-moi vous dire quelque chose, les amis : tout ça, c'est le contraire de l'amour. Vous voyez, toutes ces choses excluent le fait qu'il n'y a pas d'amour. Lorsque vous êtes amer envers quelqu'un, que vous gardez rancune envers cette personne, que vous êtes en colère - et il y a deux mots différents utilisés ici. Que ce soit une explosion extérieure et une manifestation de colère, ou une colère interne qui couve, ou que ce soit une clameur, que vous calomniez quelqu'un publiquement ou que vous chuchotiez derrière son dos, quel que soit le type de méchanceté, c'est le contraire de ce dont Paul parle ici.
D'un autre côté, ces sentiments ne devraient pas être là. Ce qui devrait être là nous dit le verset 32, c'est : la bonté - "Soyez bons les uns envers les autres" - la tendresse et le pardon. Ce sont des caractéristiques de l'amour ; l'amour est bon, l'amour est tendre et surtout, l'amour est quoi ? Indulgent ; il pardonne. Et vous voyez, c'est le manque de pardon qui engendre l'amertume. C'est l'incapacité à pardonner qui fait la fureur et la colère. C'est l'incapacité à pardonner qui vous fait calomnier les gens, murmurer derrière leur dos et garder rancœur contre eux. C’est parce que vous ne leur pardonnez pas que vous gardez ces amertumes et ces rancunes. Et la raison pour laquelle vous ne leur pardonnez pas, les amis, franchement, c'est parce que vous ne savez pas quoi ? Vous ne savez pas les aimer.
Donc ce qu'il dit ici c'est débarrassez-vous de tous ces sentiments anti-amour - ne laissez plus cet aspect de vous se manifester. N'ayez plus les caractéristiques d'un cœur non aimant, mais ayez les caractéristiques d'un cœur aimant. Il ne mentionne pas l'amour au verset 32 ; il mentionne la bonté, la tendresse et le pardon. Et juste pour être sûr de nous rappeler d'où ça vient, il dit : "Donc" - pour être gentil, pour être tendre et pour pardonner, vous devez imiter Dieu à cet égard - "vous devez marcher "- dans quoi ? -"dans l'amour". Parce que c'est l'amour qui est bon, c'est l'amour qui est tendre, c'est l'amour qui pardonne. Alors que le non-amour est amer, furieux, courroucé, grossier, vicieux et malveillant.
C'est donc un "Donc" qui vous ramène au texte précédent. L'idée principale ici étant le pardon, les amis. Et permettez-moi d'aborder cela ce matin et de plus ou moins l'inscrire dans votre tête. Écoutez-moi bien : mesurons votre amour aujourd'hui, voulez-vous ? Il y a beaucoup de façons dont nous pourrions en parler, mais examinons le texte tel qu’il apparaît. Mesurez votre amour aujourd'hui au travers de votre vision du pardon, voulez-vous ? Parce que je crois vraiment - et accrochez-vous bien - je crois vraiment que, en ce qui nous concerne, le plus grand bâton de mesure de l'amour dans notre vie est le pardon, ok ? Je veux dire que même Dieu représente son amour ainsi.
En fait, on pourrait dire : "Oh, Dieu a tellement aimé le monde qu'il a fait de jolies fleurs. Dieu a tellement aimé le monde qu'il a fait de belles femmes, de beaux hommes. Dieu a tellement aimé le monde qu'il a fait de délicieux plats. Dieu a tellement aimé le monde qu'il a prononcé de belles paroles. Dieu a tellement aimé le monde qu'il a fait des arbres et des montagnes." C'est sympa, mais il manque quelque chose, ce qui importe. Dieu a tellement aimé le monde qu'il a pris tout un tas de pécheurs sales, pourris, vils et haïssant Dieu, et qu'il est mort sur la croix pour porter leurs péchés, afin qu'il puisse les amener dans ses cieux éternels et communier avec eux pour toujours. Ouf, ça c'est quelque chose ; c'est mieux que les arbres, les fleurs et les jolies femmes. C’est mieux que tout. Vous voyez, ce que je dis ici c'est : l'amour se mesure mieux à sa capacité de pardonner. C'est ça le truc.
Ce qu'il implique ici c'est que c'est la capacité de Dieu à pardonner qui nous montre son amour. Même lorsque nous étions morts dans les offenses et le péché, Dieu nous a rendus vivants en Christ, et pourquoi ? À cause de sa grande miséricorde, basée sur le grand amour dont il nous a aimés. L'acte le plus magnanime que l'amour puisse faire est de pardonner le plus grand mal. Mesurez votre amour. Demandez-vous si vous savez aimer. Les enfants de Dieu aiment. Si vous n'aimez pas, 1 Jean 4 dit que vous n'êtes pas de Dieu. Vous me direz : "Eh bien, comment savoir si je n'aime pas ?" Posez-vous simplement une question ; avez-vous de l'amertume contre quelqu'un pour quelque chose qu'il vous a fait ? Êtes-vous en colère contre les gens ? Brûlez-vous de l'intérieur ? Parlez-vous malicieusement derrière leur dos ? Les agressez-vous verbalement avec fureur ?
Ce sont là les caractéristiques du non-amour, ceux de l'ancienne vie. Et vous devez mettre de côté votre ancienne vie, non ? Ça doit disparaitre, d’accord, disparaitre. Regardez la fin du verset 32. Nous devons pardonner, et voici la clé de tout ce passage, une clé utilisée deux fois, une fois au verset 32, et une fois au chapitre 5, verset 2. Nous devons pardonner "comme Dieu vous a pardonné en Christ." Ce passage m'a sauté aux yeux et ça m'a frappé ce matin quand je prêchais, au premier service. J'y avais réfléchi, mais ça ne s'était jamais vraiment cristallisé en moi. Je ne sais pas si je peux l'exprimer comme je l'ai fait à l'époque, mais vous savez ce que j'ai vu ? Et je pense que je l'ai vu pour la première fois clairement ; une partie de l'aventure qu'est la prédication consiste à apprendre au fur et à mesure. Vous comprenez ce que je veux dire ?
Mais vous savez, je n'y avais jamais vraiment pensé de cette façon. En fait, peu importe ce que quelqu'un me fait - c'est intéressant - peu importe ce que quelqu'un me fait, dans la famille des croyants, dans la communauté des croyants - peu importe comment ils me blessent, me font du tort ou me calomnient, m'écrasent, me font de bleus, des plaies, m'offensent, ou quoi que ce soit - Christ a déjà payé la pénalité pour ce péché. Est-ce que vous avez déjà compris ça ? Vous me direz : "Mais, après ce qu'ils m'ont fait ? Oh, je vais les faire souffrir." Vous voulez que je vous dise ? Vous feriez mieux d'y réfléchir à deux fois; Christ a déjà souffert pour ce qu'ils vous ont fait. Que voulez-vous de plus ? En voilà une pensée révolutionnaire. Qu'attendez-vous de Dieu ? Jésus a porté nos péchés dans son propre corps.
Si quelqu'un pèche contre moi, et que quelqu'un me porte atteinte, ou m'offense, et que ma première réaction avec ma chair d'humain est d'être en colère, amère, courroucé, malveillant et calomnieux, puis que je m'arrête et je pense : "Mais attendez une minute, je ne veux rien d'eux. Après tout, Jésus a déjà porté ce péché dans son propre corps sur la croix." Jésus a déjà versé son sang pour ce péché. Que demander de plus, qu'est-ce que je peux vouloir d'autre, que peut-il y avoir de plus ?" La prochaine fois que vous pensez devoir avoir une attitude vengeresse, la prochaine fois que vous voulez vous retourner contre quelqu'un, la prochaine fois que vous voulez dire un mot méchant, ou que vous voulez être amer envers quelqu'un, la prochaine fois que vous voulez calomnier quelqu'un, chuchoter dans son dos, ou riposter, que vous voulez chercher vengeance de quelqu'un, rappelez-vous que le péché même qu'ils ont proféré contre vous, la chose même qu'ils vous ont faite, Jésus la portait déjà dans son propre corps sur la croix.
Et ce péché est payé, et vous n’avez plus à ajouter à la souffrance et à la conséquence que ce péché devrait apporter ; tout a été pris par le Christ sur la croix, c'est une chose déjà traitée. Nous devons donc pardonner, dit le verset 32, "comme Dieu vous a pardonné en Christ." Vous savez ce que Dieu implique ici ? Vous savez, vous et moi offensons beaucoup Dieu. J’offense beaucoup Dieu, et vous aussi, et Dieu ne dit pas : "MacArthur, j'ai supporté tout ce que je pouvais de toi ; c'est la dernière fois. Prend ça !" Non, vous savez ce que Dieu dit ? "MacArthur, que puis-je te faire ? Mon Fils a déjà porté tes erreurs, il n'y a plus rien à faire contre toi, c'est fini." Dieu pour l'amour de Christ vous pardonne. Pour l'amour de Christ, pardonnez-vous les uns aux autres. Et la mesure de votre amour équivaut à l'étendue de votre capacité à pardonner.
C’est une vérité fantastique. Vous me direz : "On ne peut quand même pas continuer à pardonner pour toujours ; ce type le fait tous les jours." Eh bien si, vous pouvez continuer à pardonner pour toujours. 1 Jean 2:12: " petits enfants, [...]vos péchés vous sont pardonnés à cause de son nom." Colossiens 2 : "Il a pardonné tous vos péchés." C'est fantastique ! Éphésiens 1 : "En lui nous avons la rédemption [...] la rémission des péchés". Si nous sommes ceux qui confessons nos péchés, alors nous sommes ceux qui sont pardonnés et constamment lavés, 1 Jean 1: 9 - simplement constamment lavés. Et Dieu me regarde et Il dit : "Tu continues à pécher, mais je ne peux rien te faire parce que Jésus a déjà pris la punition." Puis il ajoute : "C'est comme ça que je veux que vous marchiez."
"Je veux que vous marchiez dans le même genre d'amour, un amour qui n'a jamais d'amertume, jamais de rancune, ne retient jamais rien contre personne, parce que vous savez que cette chose a déjà été traitée par Jésus-Christ. Que pourriez-vous vouloir de plus ?" Et si le Dieu béni, le Dieu saint, le Dieu juste peut pardonner à cette personne, prendre ce péché et le mettre sur son cher Fils, qui êtes-vous pour demander vengeance à quelqu'un ? C’est ce qui se passe de ce côté-ci de la croix, les amis. Laissez-moi développer ensuite une autre pensée. Le fait est que - et nous pouvons diviser ce concept en deux parties. Le fait est que la profondeur de votre amour est indiquée par votre propension à pardonner. Regardez votre vie; combien de fois est ce que vous pardonnez ? Proverbes 10:12 dit ceci : "l'amour couvre toutes les fautes." L'amour couvre tous les péchés.
En d'autres termes, l'amour total est le pardon total. Pierre le dit ainsi, 1 Pierre 4: 8: vous devez avoir un amour ardent, un amour fervent - ektenēs, en grec évoque un muscle étiré à ses limites. Vous devez aimer au maximum de vos limites, car "l'amour couvre" - quoi ? - " une multitude de péchés." Quelle est la mesure de cette multitude ? En fait, quelle que soit la taille de votre amour, c'est aussi la taille de cette multitude. Dieu sait que si vous aimez, vous allez devoir laisser filer les gens. Dieu sait que si vous aimez, vous devez pardonner. Dieu sait que l'amour doit faire face au péché, mais l'amour le fait en le couvrant. Cela signifie simplement jeter une couverture dessus, faire disparaitre l'offense, la mettre hors de vue. Premièrement donc, la profondeur de votre amour est indiquée par votre propension à pardonner.
Maintenant, pensez-y. Gardez-vous rancune contre quelqu'un dans votre maison ? Ce n'est pas leur problème; c'est votre problème. Votre incapacité à pardonner dément votre amour, et je vous le dis, si cela est caractéristique de votre vie, vous n'êtes pas chrétien, parce que si vous n'avez pas l'amour, vous n'êtes pas enfant de Dieu. Pensez-y. La deuxième chose que je veux évoquer sur ce sujet - premièrement, la profondeur de votre amour est proportionnelle à votre propension à pardonner - deuxièmement donc, la profondeur de votre amour se manifeste par votre capacité à prendre la mesure du pardon que vous avez reçu. Est-ce que vous avez perçu ça ? Tout d’abord, on peut mesurer l’amour d’une personne en observant combien elle pardonne à quelqu'un d’autre. Puis vous pouvez le mesurer aussi en l'écoutant évoquer combien elle a été pardonnée.
Je vais vous dire quelque chose, une église est un endroit intéressant. J'ai lu une lettre ce matin au sujet d'une dame qui veut nous rejoindre, après la prison. C'est une criminelle, envoyée en prison. Nous avons d'autres personnes comme ça dans cette église ; nous avons des ex-criminels, des gens qui ont servi plus de dix ans. Nous avons des gens qui ont fait toutes sortes de choses dans ce domaine ; nous avons un groupe sordide de gens dans notre communauté. Nous avons d'anciens fornicateurs, des idolâtres, des adultères, des voleurs, des menteurs, des efféminés, des homosexuels ; nous avons tout un tas de ce genre de personnes. Nous avons aussi les habituels justes autoproclamés pourris, d'anciens auto-justes proclamés, des gens concernés par le travail seulement. Nous avons beaucoup de gens comme ça. Mais vous savez quoi ? Je ne cesse d'être étonné par le fait que ce sont inéluctablement les personnes qui ont le plus grand sens du pardon dans leur vie qui accordent aux autres le plus grand pardon. Avez-vous déjà remarqué cela ?
Ce sont toujours les personnes suffisantes, justes autoproclamées et religieuses qui n'arrivent pas à pardonner quelqu'un pour quelque chose de passé, qui sont incapables d'oublier. Prenez une personne dans l'église, par exemple, un ancien ivrogne, un alcoolique, une prostituée, ou un criminel, qui vient à Jésus-Christ, puis un peu plus tard, quelqu'un d'autre, qui porte un problème terrible, profond, un grand péché ; ce genre de personne vous dira : "Vous savez quoi, je sais que je lui pardonne. Après tout, regardez ce que le Seigneur a fait pour moi ; le Seigneur m'a pardonné." D'un autre côté, vous avez quelqu'un qui dira : "Je suis allé à l'église toute ma vie ; J'ai été élevé dans la religion et patati et patata, vous voyez le genre ?" Quelqu'un se joint à la conversation et ajoute un petit : "En fait, vous voyez, je méprise cette personne, la racaille de l'église."
Ok, mais vous vous rendez compte que le péché de cet homme est probablement pire que la prostitution ? La "super-piété" religieuse est la pire des choses. Alors que ce sont les gens qui savent qu’on leur a le plus pardonné qui sont capables de pardonner. Permettez-moi à présent de vous en donner une illustration. Regardez dans Luc 7, on a ces deux personnes en contraste ici, dans Luc 7, nous voyons une belle image de notre Seigneur. Verset 37, le verset 36 donne le contexte : "Un pharisien" - du nom de Simon, pas Pierre, mais un autre, Simon - "pria Jésus de manger avec lui. Jésus entra dans la maison du pharisien, et se mit à table." Écoutez maintenant ce qui se passe.
"Et voici, une femme pécheresse qui se trouvait dans la ville" - on a ici une femme qui est mauvaise, vile, sans aucun doute une prostituée, vraiment, une femme pourrie et misérable - "ayant su qu'il était à table dans la maison du pharisien, apporta un vase d'albâtre plein de parfum". Nous n'avons pas le temps d'entrer dans tous les détails de ce que cela signifie, mais ce parfum était très coûteux ; et il a certainement aussi été acheté par elle avec de l'argent qu'elle a gagné de son commerce, de la prostitution, donc c'est une situation somme toute étrange. Elle entre donc dans la maison où le pharisien divertit Jésus: "et se tint derrière, aux pieds de Jésus." - c'est à dire à genoux - "pleurant" - cette femme est un esprit brisé et contrit, pleurant son péché.
"Et bientôt elle lui mouilla les pieds de ses larmes, puis les essuya avec ses cheveux, les baisa, et les oignit de parfum." Voilà une scène absolument choquante. Si elle avait fait ça au pharisien, il se serait retourné, lui aurait giflé la bouche et aurait demandé à ses serviteurs de la saisir et de la jeter dans la rue ; "Comment oses-tu poser la main sur une personne pure, vile femme obscène ?" C'est ce qu'indique le verset 39. "Le pharisien qui l'avait invité, voyant cela, dit en lui-même: Si cet homme était prophète, il connaîtrait qui et de quelle espèce est la femme qui le touche, il connaîtrait que c'est une pécheresse." Oh, la droiture autoproclamée est incroyable !
Cet homme n'avait aucune once de pardon dans son cœur, et vous savez pourquoi ? Il ne pensait pas avoir besoin d'être pardonné pour quoi que ce soit. Or vous ne pardonnez que dans la mesure où vous comprenez votre propre besoin d'être pardonné. Vous comprenez ? Vous saurez aimer en comprenant l'amour que Dieu a envers vous, et plus votre péché est profond, plus votre sens du pardon est grand et plus votre amour et votre pardon sont magnanimes envers quelqu'un d'autre. Eh bien ici, le pharisien n'avait aucun sens du péché, il n'avait donc aucun sens du pardon. Ce que j'aime ici c'est qu'il se le disait en lui-même, pas à haute voix, et Jésus lui a répondu. N'est-ce pas génial ça ? Ouah les gars, si quelques trucs comme ça vous arrivaient vous seriez secoués ; Il peut lire dans vos pensées. "Jésus prit la parole, et lui dit: Simon, j'ai quelque chose à te dire."
Et de type prend sa voix pieuse et " -Maître, parle, répondit-il." "Un créancier"- Jésus était un maître des illustrations. "Un créancier avait deux débiteurs: l'un devait cinq cents deniers," - un denier représente environ une journée de travail - "et l'autre cinquante. Comme ils n'avaient pas de quoi payer, il leur remit à tous deux leur dette."- Un gars sympa, non ? - "Lequel l'aimera le plus ? " Hmm. "Simon répondit: Celui, je pense, auquel il a le plus remis. Jésus lui dit: Tu as bien jugé." Il a soulevé l'essentiel ici, voyez. "Puis, se tournant vers la femme, il dit à Simon: Vois-tu cette femme? Je suis entré dans ta maison, et tu ne m'as point donné d'eau pour laver mes pieds; mais elle, elle les a mouillés de ses larmes, et les a essuyés avec ses cheveux."
"Tu ne m'as point donné de baiser; mais elle, depuis que je suis entré, elle n'a point cessé de me baiser les pieds. Tu n'as point versé d'huile sur ma tête; mais elle, elle a versé du parfum sur mes pieds. C'est pourquoi, je te le dis, ses nombreux péchés ont été pardonnés: car elle a beaucoup aimé. Mais celui à qui on pardonne peu aime peu." Oh, quel terrible acte d'accusation ! "La raison pour laquelle elle m'aime tant, la raison pour laquelle elle me fait cela, la raison pour laquelle elle me répond ainsi, c'est parce qu'elle aime beaucoup, et la raison pour laquelle elle aime beaucoup, c'est qu'elle porte un profond sentiment de péché, et qu'elle cherche un pardon tout aussi profond." Et Jésus se tourna vers elle : "Et il dit" - verset 48 - "Tes péchés sont pardonnés." Il lui a pardonné beaucoup et elle a aimé tout autant.
Vous voyez, votre capacité d'aimer dépend de votre perception de la profondeur de l'amour de Dieu. Votre capacité de pardonner à l'autre dépend de la profondeur de votre conscience d'avoir été pardonné. On a ici un pharisien suffisant et prétentieux, qui pense qu'il est si juste, si bon et si merveilleux qu'il n'a même pas besoin de pardon. Alors qu'il ne s'est même pas adressé à Jésus comme cette femme l'a fait. Ça ne l'intéressait pas de laver les pieds de Jésus, ça ne l'intéressait pas de servir Jésus comme elle l'a fait. Tout ce qu'il voulait, c'était avoir une discussion théologique pour savoir si ce type était ce qu'il était censé être, et dès le début, il ne l'a pas cru de toute façon. Vous vous rappelez ? Il dit : "Si cet homme était prophète, il connaîtrait qui et de quelle espèce est la femme qui le touche".
Sa propre arrogance l'a damné. Il n'a jamais eu besoin de Jésus. Il n'avait pas la capacité de pardonner à une prostituée parce qu'il n'avait aucun sens du pardon dans sa propre vie, parce qu'il n'avait aucun besoin, il n'avait aucun sens du péché. Et le fait est là, les amis : cet homme aurait dû réaliser que des deux pécheurs qui étaient côte à côte, il était le plus grand. Parce que le péché ultime c'est de dire : "Je n'ai pas besoin de Dieu" - voilà le péché ultime. Rappelez-vous donc que dépendre de la profondeur de votre propre sens du pardon sera votre capacité à pardonner à quelqu'un d'autre. Et que si vous aimez peu c'est parce que vous ressentez peu l'amour de Dieu ; aimez beaucoup et vous ressentirez beaucoup d'amour dans votre pardon. Voilà une belle histoire.
Voici une pécheresse brisée, qui savait qu'elle avait désespérément besoin de pardon, qu'elle aurait besoin de beaucoup de pardon, et en recevant beaucoup de pardon, elle a reçu beaucoup d'amour. Parfois, je pense que c'est le genre de personnes qui devraient peupler l'église plus que les autres. Nous n'avons pas besoin de gens qui pensent qu'ils n'ont besoin de rien ; nous n'avons pas besoin de gens qui pensent qu'ils vont déjà bien. Je me souviens de l'histoire que Robert Falconer a racontée. Il était assis avec un groupe de personnes pauvres et démunies, y compris des gens de la rue, des prostituées et des gens malfaisants, et il leur racontait cette histoire. Il essayait de leur montrer que Jésus leur pardonne. Il leur lisait donc cette histoire, et son biographe écrit : "Quelqu'un s'est mis à sangloter à haute voix. Il a levé les yeux et c'était une jeune fille mince, avec un visage défiguré par la variole. Et à part le regard plein de larmes qu'elle arborait, c'était un visage pauvre et sans expression.”
"Falconer lui a dit quelque chose de doux, et elle a répondu :"Ne reviendra-t-il jamais ?" en sanglotant. "Qui ?" a dit Falconer. "Oh, Lui, Jésus-Christ, celui qui a pardonné à la femme. J'ai entendu dire, je pense, qu'Il reviendra." "Pourquoi demandez-vous ça ? ", a répondu Falconer. "Parce que", a-t-elle dit avec une nouvelle explosion de larmes, ce qui a rendu le reste de ses mots inintelligibles. Et puis elle s'est apaisée quelques instants, et comme si elle finissait sa phrase, elle a mis sa main sur ses pauvres cheveux fins et incolores et elle a dit : "Monsieur, ne peut-il pas attendre un peu ? Mes cheveux ne sont pas assez longs pour essuyer ses pieds." Elle aimait beaucoup parce qu’elle était beaucoup aimée.
Qu'est-ce qu'Éphésiens nous dit ici en fin de compte - maintenant on peut y revenir - ce que le texte nous dit c'est que notre Seigneur nous dit ceci : Dieu nous a aimés et nous a pardonnés, et c'est ainsi que nous devons être les uns avec les autres. Pas d'amertume, pas de colère, pas de rancune, rien ! Et dans une grande mesure, bien-aimés, votre capacité à pardonner dépend irrévocablement de votre capacité à aimer, et vous aimerez et pardonnerez peu si vous vous voyez peu pardonnés. Si vous vous voyez comme un pécheur vil, brisé, pauvre, sans ressources et désespéré, qui a été beaucoup pardonné, alors vous pardonnerez beaucoup. Voilà, mes amis, mesurez votre amour ; vous aimez parce que vous avez été beaucoup pardonné, vous aimez et cela vous permet de beaucoup pardonner aux autres. Nous devons donc, en ce sens, être comme Dieu. Et seul l'Esprit peut nous y aider.
Vous pourriez dire, comme l'a fait Zophar : "Oh! si Dieu voulait parler, S'il ouvrait les lèvres pour te répondre, [...] Prétends-tu sonder les pensées de Dieu, parvenir à la connaissance parfaite du Tout Puissant?" C'est impossible. Si nous prenons la définition de notre monde et que nous pensons que Dieu est un père Noël bénin, peut-être que nous avons une chance. Mais si nous prenons la définition de la Bible, nous devons dire avec Pierre : "Éloigne-toi de moi, ô Seigneur, car je suis un homme pécheur." Nous devons dire avec Jean - je le vois dans l'Apocalypse, chapitre 1 - quand il a une vision du Christ, et qu'il dit : "Quand je le vis, je tombai à ses pieds comme mort." Être comme Dieu ; incroyable. Comment une telle chose pourrait-elle être possible ? Luc 6:36, "Soyez donc miséricordieux, comme votre Père est miséricordieux." 1 Pierre 1, "Vous serez saints, car je suis saint." Matthieu 5:48, "Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait." 1 Jean 4:11, "Bien-aimés, si Dieu nous a ainsi aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres." Soyons comme lui.
C'est vraiment possible ? Bien sûr que ça l'est. Premièrement : c'est possible par votre renaissance. 2 Pierre 1: 4 dit que lorsque vous êtes nés de nouveau, vous devenez un contributeur de la nature divine. C'est incroyable ; vous pouvez être comme Dieu parce que Dieu vit en vous, non ? Vous participez à la nature divine par votre renaissance. Deuxièmement : par votre sanctification, car l'Esprit de Dieu travaille dans la vie du croyant pour le conformer à l'image de Dieu. Or bien-aimés, Paul dit : "Écoutez, si vous vous appelez enfants de Dieu, vous devez agir comme ça, n'est-ce pas ?" J'étais assis dans un restaurant hier - c'était vendredi, je suppose - et nous parlions à quelqu'un qui nous disait : "Vous savez, il prétend être chrétien, mais on ne voit jamais Dieu dans sa vie quotidienne."
"Il prétend être chrétien, mais on ne voit jamais Dieu dans sa vie, disait-il à propos d'un individu. Il dit toujours qu'il est chrétien, mais quand vous le regardez, cela ne se voit jamais." Alexandre le Grand passait en revue son armée, et il y avait un soldat du même nom que lui, Alexandre. Et ce soldat a été amené devant Alexandre pour des actes de lâcheté au milieu de la bataille. Alexandre l'a regardé dans les yeux et a dit : "Soldat, laisse tomber ta lâcheté ou laisse tomber ton nom." C'était équitable. Si vous nommez le nom de Jésus et que vous nommez le nom de Dieu, alors marchez comme il a marché. N'est-ce pas ce que 1 Jean 2: 6 dit ? "Celui qui dit qu'il demeure en lui doit marcher aussi comme il a marché lui-même." 1 Corinthiens 16:14 le résume bien : "Que tout ce que vous faites se fasse avec amour!"
L'amour est ce qui qualifie tout dans notre vie. Cela a toujours été la norme de Dieu. Vous me direz : "C'est un truc qui vient du Nouveau Testament." Non ! Non ! Cela a toujours été la norme de Dieu ; l'amour est au cœur de tout. Depuis la toute première fois que Dieu a établi une norme, cette norme c'était l'amour. Vous me direz : "Attends une minute. Et les dix commandements, mon gars, c'était de la loi pure et dure, du légalisme." Non, c'était de l'amour. Saviez-vous que les dix commandements ne sont que dix aspects de l'amour verbalisés ? C’est tout ce qu’ils sont. Dix aspects de l'amour verbalisés. Regardez avec moi dans Exode 20, et je vais vous montrer, très brièvement, quelque chose auquel peut-être, vous n'aviez jamais pensé auparavant. Dix aspects de l'amour verbalisés ; c’est une chose fabuleuse, d’abord envers Dieu, et ensuite, envers les autres.
Dans les quatre premiers commandements on aborde l'amour envers Dieu ; l'amour envers les autres est évoqué dans les six derniers. Vous êtes prêts ? Les voilà. Premièrement : l'amour est fidèle. L'amour est loyal, c'est ce qu'Il dit, verset 3 : "Tu n'auras pas d'autres dieux devant ma face." C’est comme ça que l’amour est, l’amour est loyal, pas capricieux, mais loyal. Dieu dit simplement : "M'aimerez-vous assez pour ne pas me laisser pour un autre dieu ?" Votre femme dira : "m'aimeras-tu assez pour ne pas me laisser pour une autre femme ?" Vous voyez ? Votre ami dira : "m'aimeras-tu assez pour ne pas aller trouver quelqu'un d'autre ?" C'est l'amour ! L'amour est loyal, c'est tout ce qu'il dit ici. Rien d'autre. L'amour est loyal, il ne se crée pas d'autres dieux, il n'est pas volage, il ne tourne pas le dos.
Deuxièmement : l'amour est fidèle ; sa fidélité est une fidélité étendue. L'amour est fidèle. "Tu ne te feras point d'image taillée,"- image sculptée - " ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre. Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point; car moi, l'Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l'iniquité des pères sur les enfants jusqu'à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me haïssent, et qui fais miséricorde jusqu'en mille générations à ceux qui m'aiment et qui" - quoi ? - "gardent mes commandements." En d'autres termes, l'amour est loyal et l'amour est fidèle. Ce que dit Dieu, c'est : "Si tu m'aimes, tu ne seras pas volage, et si tu m'aimes" - c'est le négatif - "tu ne me quittera pas, tu resteras à mes côtés, et tu seras fidèle.”
Troisièmement, l'amour est respectueux ; verset 7 : " Tu ne prendras point le nom de l'Éternel, ton Dieu, en vain; car l'Éternel ne laissera point impuni celui qui prendra son nom en vain." J'ai entendu des gens dire : "Vous ne pouvez pas parler de ma femme comme ça", et Paf, vous voyez ? "Vous ne pouvez pas calomnier mon ami" - vous sentez-vous pareil quand il s'agit de Dieu ? L'amour est respectueux. Si vous aimez Dieu, vous n'utiliserez pas son nom en vain ; vous n'allez pas traîner sa réputation dans le caniveau. L'amour est respectueux. Quatrièmement - et j'aime vraiment ça - l'amour est intime - l'amour est intime. C'est beau ! "Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier. Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage. Mais le septième jour est le jour du repos de l'Éternel, ton Dieu: tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l'étranger qui est dans tes portes. Car en six jours l'Éternel a fait les cieux, la terre et la mer, et tout ce qui y est contenu, et il s'est reposé le septième jour: c'est pourquoi l'Éternel a béni le jour du repos et l'a sanctifié."
L'amour est intime ; savez-vous ce que fait l'amour ? Il s'écarte pour l'intimité. Dieu dit : "Vous savez, si vous m’aimez, vous ne vivez pas simplement votre vie, vous faites partie de moi. Vous voulez être avec moi, vous voulez être en communion avec moi, vous voulez laisser tomber le bétail, les activités de la terre, et l'agitation, vous voulez être avec moi." Et c’est comme ça que l’amour est, vous voyez ; l'amour est loyal et fidèle, respectueux et intime. Tout ce dont il parle c'est de l'amour; c'est tout ce qu'il veut. À votre avis, pourquoi, quand tout a été résumé clairement, quand tout le processus a été résumé, Jésus dit que tout cela peut se résumer en ces mots : "Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ta pensée et de toute ta force". Ce n'est pas vrai ? C'est tout à fait ça.
La deuxième partie des commandements concerne les hommes, et que dit-il ici ? Envers les hommes, c'est encore d'amour dont on parle ; regardez le verset 12. Tout d'abord, l'amour est respectueux - l'amour est respectueux. " Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent dans le pays que l'Éternel, ton Dieu, te donne." L'amour n'est pas sans loi, il n'est pas rebelle, il est respectueux, il fait honneur aux gens. L'une des grandes caractéristiques de l'amour est que l'amour tend toujours à rechercher le meilleur de chacun ; l'amour cherche toujours à soutenir et à aider, à assister et à honorer. L'amour est respectueux. En plus, l'amour est inoffensif ; là où il y a un véritable amour, il n'y a aucune blessure, il dit donc au verset 13 : "Tu ne tueras point." L'amour ne tue pas. L'amour est inoffensif, il ne fait de mal à personne, il aide.
Ensuite, l'amour est pur ; oh, l'amour cherche toujours la pureté d'autrui : "Tu ne commettras point d'adultère." L'adultère souille, mais l'amour ne cherche que la pureté. Un autre dit, l'amour est désintéressé. L'amour est désintéressé. "Tu ne déroberas point." L'amour ne vole pas, l'amour fait quoi ? Il donne. Il donne ; il ne prend pas, il donne. Le neuvième point au verset 16 : l'amour est véridique. " Tu ne porteras point de faux témoignage contre ton prochain." Si vous mentez contre votre voisin, vous essayez de lui faire du mal ; si vous aimez votre prochain, vous direz la vérité. L'amour est véridique. Et enfin, l'amour est satisfait. L'amour est satisfait. Il ne veut pas de la maison de son voisin, de la femme de son voisin, ni rien de ce qu'il a ; il est satisfait.
Il est satisfait dans le sens où l’amour dit : "Je suis tellement content que vous ayez ce genre de choses. Mon bonheur est que vous les possédiez." Voyez-vous ce que j'essaie de dire ? Votre amour envers Dieu est loyal, fidèle, respectueux et intime. Votre amour envers les hommes doit être respectueux, inoffensif, pur, désintéressé, véridique et satisfait. Vous voyez, même les Dix Commandements, bien-aimés, disent la même chose : soyez comme Dieu, or Dieu aime. Et le deuxième commandement, Jésus dit qu'il résume tous les six derniers. Le premier, "Aime le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée et de toute ta force ; Et ton "- quoi - "prochain comme toi-même". Je vais vous dire une chose, si vous aimez votre prochain : vous le respecterez, vous ne lui ferez jamais de mal, vous le traiterez avec pureté, désintéressement, vérité, et vous vous réjouirez de ne pas avoir ce qu'il possède.
C’est tout ce que Jésus dit. Dans Marc 12, il fait cette déclaration résumant la loi. Pas étonnant que Paul ait écrit : "Toute la loi est accomplie en cela: l'amour, l'amour, l'amour." Soyez comme Dieu, aimez comme Dieu aime ; et Dieu pardonne aux gens qui l'offensent. Voilà donc ici le plaidoyer, marchons dans l'amour. Maintenant, je veux voir avec vous, très rapidement, la méthode et nous finirons pour aujourd'hui - la méthode. "à l'exemple de Christ, qui nous a aimés, et qui s'est livré lui-même à Dieu pour nous comme une offrande et un sacrifice de bonne odeur." Écoutez bien ceci, voici la méthode qu’il préconise. Vous me direz : "Aimez comme Dieu a aimé, comment Dieu aime-t-il donc ?" Eh bien, Dieu aime de cette façon : il pardonne le péché. Et peu importe la gravité du péché, ou sa répétition, il le pardonne.
"Alors, on prend exemple sur qui pour appliquer cette méthode ?" Nul autre que Christ ! Maintenant, je veux que vous compreniez quelque chose ici, c'est très important, écoutez bien: "à l'exemple de Christ, qui nous a aimés". Retenez bien ceci, les amis. Je crois - et je l'ai dit de nombreuses façons différentes au cours des années passées, mais je vais le dire encore d'une autre manière ce matin… Je veux que vous compreniez bien le message. Je crois que l'amour biblique n'est pas une émotion. S'il vous plaît retenez ça, ce n'est pas une émotion. Il n'est jamais défini comme une émotion. C'est un acte de don de soi. Je vais vous dire que, si nous avions un peu de ce genre d'amour dans nos mariages, cela ferait une grande différence. Les gens disent : "Eh bien, je ne l’aime plus." Alors tu es un pécheur. C'est vrai. Au moins une fois dans votre vie, ne pouvez-vous pas vous engager à aimer quelqu'un, sans penser à ce que vous en retirez ? Une seule personne, dit Dieu.
Trouvez une personne, attachez-vous à cette personne seulement, et donnez-vous à cette personne seulement, même si vous n'en avez jamais rien retiré, et vous saurez ce que c'est que de connaître l'amour de Jésus-Christ, qui ne nous aime pas à cause de ce qu'il en retire, mais qui nous aime malgré la douleur. Vous voyez, c'est un amour qui n'existe pas sur la base de la réciprocité, c'est tout le sujet ici. C'est cet humble, obéissant, don de soi, sacrifice de soi qui dit : "J'aime. Je n'aime pas parce que j'en retire quelque chose. J'aime parce que c'est ma nature d'aimer." Si vous n'aimez pas quelqu'un, si vous avez dissous une amitié, ou un mariage, ou quelque chose d'autre, et que vous n'aimez pas quelqu'un, ce n'est pas leur problème, c'est votre problème. C’est un péché. L'amour, l'amour biblique n'est pas conditionnel ; il est inconditionnel.
Notre cher Seigneur lave les pieds de ses disciples, dans Jean 13, alors qu’ils sont si peu aimants envers lui, si indifférents envers lui. Il va à la croix ; ils s'en fichent. Ils se disputent pour savoir qui va s'asseoir à sa droite et à sa gauche dans le Royaume. Ils veulent savoir qui va être glorifié dans le Royaume, lesquels d'entre eux seront les VIP, et lui, il va à la croix ; ils sont indifférents. Il se baisse et les bénit et leur lave les pieds. Il les a aimés au milieu de leurs moments les plus laids. Parce que ce n'était pas réciproque - Il est mort sur la croix, et il a dit de ces gens qui se tenaient là en crachant sur son visage, "Père" - quoi ? - "pardonne-leur." C'est ce genre d'amour non réciproque, inconditionnel, et pas ce "qu'est-ce que j'en retire si je t’aime" que Dieu recherche.
En fait, il est dit au verset 2 - regardez bien ceci - que lorsque Christ a fait cela, et s'est donné lui-même comme une offrande et un sacrifice, il est monté vers Dieu tel un parfum odorant. Tous les actes de Christ sentaient bon pour Dieu, parce que c'était son genre d'amour, c'était un amour indépendant, inconditionnel. Dieu a aimé cela ; c'était doux à ses narines. Vous me direz : "Qu'est-ce que cela signifie, qu'est-ce que cela veut dire ?" Eh bien, Philippiens 4:18 nous répond : "un parfum de bonne odeur, un sacrifice que Dieu accepte, et qui lui est agréable." C'est simplement le signe que Dieu était bien content. Vous vous souviendrez que dans Lévitique, chapitres 1, 2, 3, 4, 5, vous avez cinq offrandes. Les trois premières offrandes, l'holocauste, l'offrande de repas et l'offrande de paix, sont dans les chapitres 1 à 3. Celles-ci étaient exigées d'Israël.
Maintenant, vous vous souvenez que l'holocauste parle de la dévotion totale du Christ à Dieu, de la façon dont Il a littéralement donné Sa vie. L'offrande de repas parle de sa perfection, et l'offrande de paix parle de la paix qu'il a amené entre Dieu et les hommes ? Et bien ces trois offrandes sont des saveurs odorantes. Parce que Dieu est satisfait de la dévotion de Christ ; Dieu est très satisfait de la perfection de son caractère ; Dieu est bien content d'avoir fait la paix entre lui et les hommes. Mais dans Lévitique, 4 et 5, il y a deux autres offrandes : l'offrande pour le péché et l'offrande pour le délit. Écoutez bien ! Ce ne sont pas des offrandes odorantes. Elles sont une puanteur dans les narines de Dieu, parce que même si elles représentent le Christ, les deux représentent le Christ portant le péché.
Et c'est à ce moment-là qu'il a tourné le dos à Christ, et Christ a crié : "Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ?" Parce que ce n'était plus une saveur odorante dans les narines de Dieu de voir le péché. Pendant que Christ était porteur de péché, il avait perdu l'odeur douce qu'il avait ; mais quand Dieu a regardé la perfection dans son caractère et les actes de rétablissement de la paix dans son œuvre, quand il a vu la dévotion absolue de son amour, il est monté à ses narines le parfum de l'encens, doux. Vous voyez, c'est ce genre de choses qui plaît à Dieu. Voulez-vous plaire à Dieu, voulez-vous que votre vie monte jusqu'aux narines de Dieu comme un parfum odorant ? Alors ayez une vie d'amour, ayez une vie caractérisée par un amour inconditionnel, qui pardonne, pardonne et pardonne encore. Compris ?
Alors vous saurez que nous n’aurons aucune rancune, aucune amertume, aucune de ces périodes de colère et de malveillance, tout cela aura disparu. C'est cela qui devrait caractériser votre vie. Voilà la norme de Dieu. Prions. Seigneur, nous savons que tu veux que nous soyons comme toi, et nous savons que nous ne pouvons pas être comme toi par nous-mêmes. Pas étonnant qu'il soit nécessaire que Christ vive en nous. Pas étonnant qu'il soit nécessaire que le Saint-Esprit nous en donne la force. Pas étonnant qu'il soit nécessaire que nous dépendions de la ressource divine. Merci, Seigneur, de nous avoir fait réaliser ce que nous devons être, mais ne pouvons pas faire tout seuls. Mais que nous pouvons l’être en te faisant confiance. Nous prions au nom du Christ. Amen.
FIN

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