
Éphésiens, chapitre 5, est à nouveau notre texte de ce matin, alors que nous continuons à progresser dans cette belle épître écrite par Paul - Éphésiens, chapitre 5. La dernière fois et cette fois ci, nous étudions les versets 1 à 7, Éphésiens 5, versets 1 à 7. Permettez-moi de vous les lire comme cadre de notre message ce matin.
"Devenez donc les imitateurs de Dieu, comme des enfants bien-aimés; et marchez dans la charité, à l'exemple de Christ, qui nous a aimés, et qui s'est livré lui-même à Dieu pour nous comme une offrande et un sacrifice de bonne odeur. Que l'impudicité, qu'aucune espèce d'impureté, et que la cupidité, ne soient pas même nommées parmi vous, ainsi qu'il convient à des saints. Qu'on n'entende ni paroles déshonnêtes, ni propos insensés, ni plaisanteries, choses qui sont contraires à la bienséance; qu'on entende plutôt des actions de grâces. Car, sachez-le bien, aucun impudique, ou impur, ou cupide, c'est-à-dire, idolâtre, n'a d'héritage dans le royaume de Christ et de Dieu. Que personne ne vous séduise par de vains discours; car c'est à cause de ces choses que la colère de Dieu vient sur les fils de la rébellion. N'ayez donc aucune part avec eux."
Voilà un passage extrêmement puissant. Et c'est très important pour nous aujourd'hui, pour la société dans laquelle nous vivons, pour l'église de Jésus-Christ, et même pour Grace Community Church. Au cours de la dernière semaine seulement, il est venu à mon attention, que quatre personnes différentes dans cette église se sont impliquées dans la fornication. Et je suppose que, dans un sens, je me sentais comme l'apôtre Paul, quand il a dit : "On entend dire généralement qu'il y a parmi vous de l'impudicité". Il a dit cela aux Corinthiens. Il ne devrait pas en être ainsi. Nous vivons à une époque où la fornication ou le péché sexuel sévit. On pourrait appeler cette société les sexy seventies sans problème. Nous sommes inondés, noyés, préoccupés, et nos sens sont émoussés par la puissance de l'attaque qui nous frappe.
Et c'est une chose tragique parce que cela affecte l'église. J'ai entendu la semaine dernière, en outre, en dehors des murs de cette église, un pasteur, un parmi d'autres dans une longue lignée, qui était impliqué dans des péchés de fornication. Il n'y a pas si longtemps, la fornication était le péché d'un pasteur, non pas comme nous le percevons en temps normal, mais le péché d'homosexualité. Pourquoi cela arrive-t-il ? Qu'est-ce qui provoque cela ? Eh bien, l'apôtre Paul s'en préoccupe ici, et je pense que nous devons examiner très attentivement ce qu'il dit. La semaine dernière, nous avons appris qu'un aspect de la marche digne est de marcher dans l'amour. Verset 2, vous vous rappelez ? Marchez dans l'amour. Et nous avons vu que l'élément clé pour marcher dans l'amour est d'être un disciple de Dieu, un copieur de Dieu, un imitateur de Dieu.
Si, comme le dit 1 Jean, "Dieu est amour". Et que vous marchez dans l'amour, alors vous devez être comme Dieu. Nous devons donc imiter Dieu, nous devons copier Dieu. Il est le modèle, et le modèle est mieux exprimé par Dieu dans son incarnation en Jésus-Christ. Si nous devons marcher dans l'amour, nous devons marcher comme Christ a marché, et c'est exactement ce que 1 Jean 2: 6 nous dit : "Celui qui dit qu'il demeure en Lui doit marcher aussi comme Il a marché lui-même." Nous devons donc marcher dans l'amour, ceux qui imite Dieu. Dieu se manifeste en Christ, donc nous devons être comme Christ. Nous devons aimer comme il a aimé. Maintenant, souvenez-vous que la dernière section du livre des Éphésiens, chapitre 4 à 6, est une discussion sur la manière de marcher dignement. Le chapitre 4, verset 1, nous dit de marcher dignement, et une partie de cette marche digne provient de notre vocation élevée. Marcher conformément à notre vocation élevée, consiste à marcher dans l'amour.
Maintenant, cette marche d'amour comporte quatre éléments, et je vous en ai donné deux la semaine dernière ; permettez-moi de les repasser rapidement en vue. Tout d'abord - et ce sont des aspects positifs - tout d'abord, il y a le plaidoyer dans les versets 1 et 2. Il nous supplie de marcher dans l'amour, et le mot marcher implique ici une conduite quotidienne, un mode de vie, un processus de vie, un style de vie, si vous voyez. Nous devons être caractérisés par l'amour, et notre modèle n'est autre que Dieu, nous devons imiter Dieu. Le psalmiste a dit : "Je serai satisfait quand [...] dès le réveil, je me rassasierai de ton image." Nous devons être remplis de toute la plénitude de Dieu, dit le chapitre 3. Et donc ce que Paul dit ici c'est - et je veux que vous gardiez cette pensée, nous n'avons pas traité de cela la semaine dernière, je veux juste le partager aujourd'hui - que puisque vous êtes les enfants bien-aimés de Dieu - au verset 1- puisque vous êtes les enfants bien-aimés de Dieu, imitez-Le.
Écoutez bien ça : la base pour imiter Dieu est de se rappeler que nous sommes ses enfants. C'est l'une des désignations les plus riches et les plus joyeuses des chrétiens dans tout le Nouveau Testament. Nous sommes appelés les enfants de Dieu ; nous sommes appelés les fils de Dieu. Dans Jean 1:12, il est dit : "Mais à tous ceux qui l'ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu". Dans Éphésiens, chapitre 1, il nous dit "qu’en lui Dieu nous a élus avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui, nous ayant prédestinés dans son amour à être ses enfants d'adoption par Jésus Christ, selon le bon plaisir de sa volonté". Nous sommes littéralement les enfants de Dieu. Nous sommes les enfants de Dieu, la progéniture de Dieu ; nous avons été engendrés par une semence incorruptible.
Nous devons donc, en tant que ses enfants, porter sa ressemblance, non ? Nous devons arborer son caractère, ses caractéristiques. Nous devons manifester ce qui est vrai de lui. Nous devons être porteurs de sa nature même. Puisque nous avons été engendrés de Dieu, comme nous l'avons appris dans 1 Pierre, puisque nous sommes caractérisés par une semence incorruptible qui vit et demeure pour toujours, puisque Dieu est venu vivre en nous et faire de nous ses enfants, nous devons alors vivre en manifestant ses caractéristiques. Voilà donc le cœur du problème, les amis. La raison pour laquelle nous devons imiter Dieu, dit Paul, c'est parce que nous sommes ses enfants et que nous devons modeler notre vie sur celle de notre Père. Dans Galates 3:26 - j'ajoute simplement ceci - il est dit : "Car vous êtes tous fils de Dieu par la foi en Jésus-Christ".
Maintenant, écoutez, lorsque vous mettez votre foi en Jésus-Christ, lorsque vous avez reçu Christ comme Sauveur, à ce moment-là, vous êtes devenu un enfant de Dieu, vous êtes né de nouveau, pour adopter la terminologie de Jean 3. Une graine incorruptible a été plantée en vous, une nouvelle vie, et la manifestation de la vie de Dieu à travers vous devrait être la chose la plus normale. Il est anormal pour vous de ne pas imiter Dieu. Vous regardez un enfant et la chose la plus naturelle pour un enfant est d'être comme ses parents. Vous entrez donc dans la domination spirituelle. Vous avez en vous la vie intérieure de Dieu. Dans Galates, chapitre 4 et verset 4, il est dit : " lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé son Fils, né d'une femme, né sous la loi, afin qu'il rachetât ceux qui étaient sous la loi, afin que nous reçussions l'adoption."
"Et parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé dans nos cœurs l'Esprit de son Fils, [...] Ainsi tu n'es plus esclave, mais fils ; et si tu es fils, tu es aussi héritier par la grâce de Dieu." Lorsque vous avez été sauvés, vous êtes devenu des fils, vous êtes devenu des enfants. L'Esprit de Dieu est en vous, et la vie de Dieu devrait se manifester. Parce que, dit Paul, nous sommes enfants de Dieu, nous devons alors imiter notre Père. La chose la plus normale est d'être comme lui. Maintenant, si Dieu est amour, alors nous devons imiter son amour. S'il est vrai que Dieu est caractérisé par l'amour, comme le dit 1 Jean 4: 7 à 11, s'il est vrai que Dieu est caractérisé par l'amour, alors nous aussi, nous devons être caractérisés de la même manière. Souvenons-nous donc de l'appel : "Marchez dans l'amour".
Le deuxième point que nous avons vu la dernière fois - et je veux que vous le notiez bien - c'est la méthode, et je l'ai déjà mentionnée. Le modèle est notre Seigneur Jésus-Christ, fin du verset 2. Comment cela fonctionne-t-il, comment doit-il se manifester cet amour, quel est notre exemple ? Nous devons être "à l'exemple de Christ, qui nous a aimés, et qui s'est livré lui-même à Dieu pour nous comme une offrande et un sacrifice de bonne odeur." Très bien, nous devons marcher dans l'amour, et le modèle que nous devons suivre, le modèle sur lequel nous allons tracer notre vie, c'est le Christ. Je me souviens quand j'étais petit et que je commençais l'école, une de nos professeures voulait nous apprendre à dessiner, alors elle a distribué des images dont les photos étaient tracées à l'encre épaisse, puis ce qu'elle appelait du papier calque.
Et tous les gamins prenaient le papier et le collaient sur la page en gras, et l'image apparaissait, et nous prenions nos petits crayons et nous dessinions par-dessus, nous tracions. On utilise le mot précis de "modèle" dans le Nouveau Testament. C’est le mot utilisé pour parler d’un type, ou d'un exemple, comme lorsque Paul dit à Timothée : "Sois un exemple pour les croyants." Soyez quelqu'un sur qui les croyants peuvent retracer leur vie.
Eh bien, c'est exactement ce qu'il dit ici. Prenez Jésus-Christ pour exemple, le témoignage courageux de la vie du Christ, et appliquez-y votre propre vie, tracez votre vie, tout comme la sienne. Il est le modèle. C'est là le cœur du passage. Nous devons aimer comme il a aimé. Maintenant, pour en revenir au verset 32, je vous rappelle une dernière fois, que la caractéristique, la caractéristique majeure de l'amour de Dieu est qu'il pardonne. Le voyez-vous au verset 32 ? "Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a pardonné en Christ." Éphésiens 4:32. Donc, pour "marcher dans l'amour", c'est la première caractéristique que je veux que vous notiez. Cet amour est un amour qui pardonne. Nous l'avons évoqué la dernière fois, n’est-ce pas ? L'amour de Dieu est un amour qui pardonne.
En fait, il y a une sorte de note de bas de page que vous devriez percevoir au verset 32 : "Pardonner les uns aux autres, comme Dieu vous a pardonné." Maintenant, s'il disait cela, s'il disait simplement : "pardonnez-vous les uns les autres, comme Dieu vous a pardonné", nous aurions un petit problème. Parce qu'on pourrait se dire : "Ok, regarde, Dieu, tu es un Dieu saint. Tu es un Dieu absolument juste et tu détestes le péché, tu ne peux pas tolérer le péché. Et la Bible dit que tu punis le péché. En fait, elle dit : "Le salaire du péché c'est" - quoi? - "la mort". Alors Dieu, comment peux-tu pardonner aussi facilement ?" S'il était dit : "Pardonnez-vous les uns les autres comme Dieu vous a pardonné", on pourrait dire : "Eh bien, comment ça peut être aussi simple ? Comment peut-on simplement dire : "Eh bien, je sais que je n'aime pas ce genre de choses, mais je vous pardonne?"
Qu'est-ce qu'on fait de la justice de Dieu ? Cela ne viole-t-il pas sa sainte justice ? Non, parce qu'on a cette petite expression-là : "Christ, qui nous a aimés", ce qui signifie, à cause de ce que Christ a fait pour nous. En d'autres termes, cette pénalité qui était la nôtre a été supportée par Christ, et à cause de ce que Christ a fait, Dieu est capable de pardonner, tout simplement. Lorsque Christ - verset 2 maintenant - lorsque Christ s'est offert pour nous, une offrande, un sacrifice à été fait à Dieu comme un parfum odorant. Il a payé le prix que la justice de Dieu exigeait et a libéré Dieu pour qu'il puisse pardonner au pécheur. Mais s'il n'y avait pas eu Christ, cela ne serait pas arrivé. Dieu peut nous aimer et Dieu peut nous pardonner, parce que Christ a payé nos fautes.
Tel est le message du dixième chapitre du livre des Hébreux. Hébreux 10:10 : "Nous sommes sanctifiés, par l'offrande du corps de Jésus Christ, une fois pour toutes." En d'autres termes, la seule chose qui nous distingue de Dieu est que Christ a porté notre péché. Verset 12 : Cet homme, "après avoir offert un seul sacrifice pour les péchés, s'est assis pour toujours à la droite de Dieu". En d'autres termes, s'asseoir donne une image de repos, et quand Christ a fait ce sacrifice une fois, il était si total et si complet qu'il n'a jamais eu besoin de recommencer. Il s'est assis. Il avait fini. Et le verset 14 le résume bien: "Car, par une seule offrande, il a amené à la perfection pour toujours ceux qui sont sanctifiés". Il a porté nos péchés dans son corps. "Celui qui ne connaissait aucun péché est devenu péché pour nous." Christ a donc fait quelque chose qui a donné à Dieu la liberté de nous aimer ; et l'amour de Dieu, c'est avant tout le pardon.
Deuxièmement, je vous ai dit que l’amour de Dieu implique non seulement le pardon, mais qu'il est inconditionnel. Son amour n'est, en aucun cas, défini par l'objet de son affection. C'est dans sa nature d'aimer, c'est dans sa nature innée d'aimer, c'est Dieu aimant comme Dieu doit aimer, parce qu'Il est Dieu. Son amour est donc indulgent et inconditionnel. Et la troisième chose dont nous avons parlé la semaine dernière, c'est qu'il se sacrifie. L'amour de Dieu pardonne, il est inconditionnel et il se sacrifie. "Dieu a tellement aimé le monde qu'il " - quel est le mot suivant ? - "a donné son fils" - c'est toute la clé. Il se sacrifie. Maintenant, écoutez bien, les amis : voilà une vérité très fondamentale que vous devez intégrer.
Si nous voulons aimer comme Dieu nous a aimés, si nous devons imiter Dieu, alors nous devons aimer les gens en leur pardonnant sans limites. Nous devons aimer les gens sans condition, sans dépendre de leur réponse, et nous devons aimer les gens de manière sacrificielle, c'est-à-dire en donnant de nous-mêmes, et non en attendant quelque chose d'eux. À présent, écoutez bien les amis : vivre et marcher dans l'amour, cela ne signifie pas que vous vous promenez en disant : "Oh, j'aime cette personne et j'aime celle-là", et que vous travaillez dur sur le plan émotionnel. Non, cela signifie que c'est devenu votre nature de pardonner sans limites, d'aimer sans même attendre nécessairement une réponse et de vous sacrifier, en cherchant seulement à donner et non à recevoir.
Nous avons donc dit la dernière fois que Jésus nous aime. Quand nous péchons, il nous pardonne. Quand nous ne réagissons pas, il continue de nous aimer. Et quand tout ce que nous voulons faire, c'est prendre, il continue de donner. C’est le genre d’amour qui doit caractériser nos vies : inconditionnel, qui pardonne et qui se sacrifie. Je serais infidèle à mon propre esprit si je ne vous faisais pas lire dans Jean 13 pendant un instant, puis nous refermerons ces points de révision et passerons à la suite. Mais dans Jean 13, qui je pense est la plus belle image de l'amour du Christ dans la Bible, à part le texte de la croix. Jean 13 donc. Je veux vous montrer cet amour inconditionnel, indulgent et sacrificiel en action.
Je pense que vous vous souviendrez du contexte, parce que je vous l'ai enseigné plusieurs fois, mais dans Jean 13, les disciples se disputent, et ils se disputent pour savoir qui sera le plus grand du royaume. Ils sont vraiment inquiets de savoir qui sera dans les plus hauts rangs lorsque Christ établira son royaume terrestre. Ils veulent entrer dans le classement, ils veulent être des gros légumes, ils veulent être des VIP. Et le Seigneur les regarde argumenter fortement. Or le vrai problème ici, bien sûr, c'est que Jésus est sur le point d'être crucifié, et il les a déjà prévenus. Il leur a déjà dit qu'il devait mourir. Il leur a déjà décrit tout le déroulement des évènements, mais ils sont absolument indifférents à ce qu'il va traverser.
Ils ne s'en soucient même pas, ils ne se sentent même pas concernés. Ils sont absolument égoïstes, ils sont complètement coupables, ils ne réagissent absolument pas. S'il y avait un véritable amour dans leur cœur, ils auraient été réconfortants, encourageants et auraient partagé cet amour avec Jésus-Christ. S'il y avait eu une once d'abnégation dans leur vie, ils auraient lavé ses pieds, ils auraient pris ses mains, disant : "Que pouvons-nous faire, Seigneur, parce que c'est toi qui vas supporter cela ? " Mais au lieu de cela, leur égoïsme était manifeste. Leur péché était manifeste, leur égocentrisme était manifeste, car ils se disputaient pour savoir qui serait le plus grand du royaume, au lieu de se préoccuper de Christ.
Et au cœur de cette dispute, personne ne penserait à laver les pieds de l'autre. C'était une coutume de se laver les pieds à cette époque, avant de prendre un repas, mais aucun d'entre eux ne l'aurait fait, car aucun d'entre eux ne voulait jouer le rôle du domestique. Ils se battaient tous pour les hautes positions. Le souper avait ainsi commencé, et après qu'il eut commencé, Jésus prit une bassine. Il est dit au verset 4 : "Il se leva de table, ôta ses vêtements, et prit un linge, dont il se ceignit. Ensuite il versa de l'eau dans un bassin, et il se mit à laver les pieds des disciples, et à les essuyer avec le linge dont il était ceint." Maintenant, les amis, écoutez-moi bien : voilà l'amour en action ; c'est l'amour qui pardonne. Ces gars étaient pécheurs, ils étaient pleins de fierté, ils étaient pleins d'égocentrisme, ils étaient pleins d'égoïsme, ils étaient pleins d'indifférence les uns envers les autres.
Ils étaient pleins de ressentiments les uns envers les autres, car ils pensaient chacun qu'un autre parmi les douze cherchait peut-être à obtenir un rang plus élevé qu'eux. Il y avait une terrible aura pécheresse dans toute cette histoire et pourtant, Jésus leur lave les pieds. Jésus fait un acte bon, tendre et affectueux, un acte d'amour inconditionnel et indulgent. Il n'a même pas attendu de réaction. Ils ne lui ont même pas donné de réponse appropriée. Il n'a pas dit : "Maintenant, si vous vous calmez et que vous m'aimez un peu, je vous laverai les pieds." Il leur a simplement lavé les pieds, au nom de l'amour ; cela ne dépendait absolument pas de leur attitude. Et enfin, il se sacrifie ; le Seigneur de gloire lave les pieds de ces hommes pécheurs et égoïstes.
Et on passe au verset 13, Jésus résume toute cette histoire en disant ceci : "Vous m'appelez Maître et Seigneur; et vous dites bien, car je le suis. Si donc je vous ai lavé les pieds, moi, le Seigneur et le Maître, vous devez aussi vous laver les pieds les uns aux autres; car je vous ai donné un exemple, afin que vous fassiez comme je vous ai fait. En vérité, en vérité, je vous le dis, le serviteur n'est pas plus grand que son seigneur, ni l'apôtre plus grand que celui qui l'a envoyé. Si vous savez ces choses, vous êtes heureux, pourvu que vous les pratiquiez." En d'autres termes, il leur dit : "Vous avez vu comme je vous aimais, n'est-ce pas ? Vous avez vu par mes actes que je vous aimais d'un amour inconditionnel, qui pardonnait totalement, qui se sacrifiait totalement, et je m'attends à ce que vous vous fassiez de même."
Et plus loin dans le chapitre, au verset 34, après une parenthèse concernant Judas, il reprend le même enseignement, et il dit : "Je vous donne un commandement nouveau: Aimez-vous les uns les autres; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. À ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l'amour les uns pour les autres." À présent écoutez bien : remarquez au verset 34, "vous devez aimer comme je vous ai aimés", et comment les a-t-il simplement aimés ? Il venait de les aimer en leur pardonnant, d'un amour inconditionnel et d'un amour qui se sacrifie. C'est exactement ce qu'il leur demande de manifester. Et Il leur dit : "Le serviteur n'est pas plus grand que son seigneur." Si j'aime de cette façon, c'est comme ça que vous devez aimer. Voilà la bonne façon de faire.
Revenons maintenant dans Éphésiens. Nous devons marcher dans l'amour. Qu'est-ce que ça veut dire ? Que nous devons aimer comme le Christ a aimé. Et comment a-t-il aimé? Il a aimé en pardonnant, de manière inconditionnelle et en se sacrifiant. Voilà la manière positive de présenter les choses. Regardez maintenant à quelle vitesse il abonde dans le sens inverse. Voici le pendant négatif. Tout de suite, à partir du verset 3, il évoque la perversion. On a le plaidoyer au verset 1 et dans la première partie du verset 2, la méthode à appliquer à la fin du verset 2, et maintenant il parle de la perversion. Quoi que Dieu établisse, Satan va le contrecarrer. Immédiatement, aux versets 3 et 4 on parle de perversion. La fornication est la première chose qu'on voit d'écrite. C'est le péché sexuel qui est évoqué en premier. Et ça continue au verset 6, les trompeurs avec leurs vaines paroles, qui ne sont rien d'autre que l'objet de la colère de Dieu. Là où Dieu établit le véritable amour, le monde arrive et en établit un faux, une contrefaçon.
Le monde veut vraiment - je vais être honnête avec vous - le monde veut vraiment vivre dans l'amour, cela ne fait aucun doute. Je veux dire qu'ils recherchent ardemment l'amour. En fait, la seule chose qu'ils veulent plus que l'amour, c'est l'argent. Mais en dehors de l'argent, ils veulent de l'amour ; le monde court vraiment après l'amour. Les gens sont d'accord là-dessus et vous les entendez en parler tout le temps. L'amour, aimer, être aimé, ou faire l'amour, comme on dit, être amoureux est le summum ultime. Les gens sont d’accord là-dessus. Être amoureux, c’est la plus belle expérience qui soit. C'est une façon de sensibiliser la vie aux extrêmes de l'émotion. Vous ne serez jamais aussi heureux que lorsque vous serez amoureux. Vous ne serez jamais aussi triste que lorsque vous aimez. Vous ne connaîtrez jamais la gamme des émotions autant que lorsque vous êtes sensibilisé à ces extrêmes en étant, et je cite, ou non amoureux.
L'amour est l'expérience humaine ultime. Et je vais vous dire, nous - le monde continue sans cesse de vendre de l'amour. - Je veux parler des chansons que vous écoutez, peu m'importe si ce sont des chansons de type ballade, des chansons de la génération de vos parents, ou celles de la folie Acid rock des enfants d'aujourd'hui, c'est le même message sous-jacent, vous savez, à savoir que l'amour est là quelque part. Il s'agit soit du fantasme d'un amour recherché, soit du fracas d'un amour perdu, ou autre truc du genre. C'est de cette quête constante d'amour qu'on parle ici, vous voyez. Ce peut être une chanson sur un père et un fils, ou deux amis, ou un mari et une femme, ou sur deux amants, ou autre, mais l'amour est ce fantasme, ce rêve illusoire que le monde poursuit. Et bien sûr, ils fondent leur concept de l'amour sur ce qu'il peut leur apporter ; leur perception de l'amour est celle d'un amour égoïste.
Et il est évident d'après les chansons, les pièces de théâtre, les films, les livres et les émissions de télé qu'ils ne privilégient que cette chasse d'un amour fantasque. Les gens dans le monde recherchent l'amour ultime. Vous savez quoi, ils entendent les philosophes en parler, et les chanteurs chantent des chansons sur cet amour si ravissant, si fabuleux et si fantastique. Ou ils ont lu un livre à ce sujet, ou ils ont vu un film à ce sujet, ou une émission télévisée où, vous savez, tout le monde est tellement amoureux. Je ne sais pas si vous l'avez remarqué, mais c'est toujours la personne avec qui vous n'êtes pas marié qui vous procure le plus grand frisson. Ce n’est que du fantasme, vous comprenez. Le monde poursuit donc ce fantasme, à la recherche du rêve d'un amour parfait et d'un accomplissement parfait.
Et il y en a beaucoup comme Ponce de Léon, qui recherchent la fontaine de jouvence. C'est stupide ; c'est le rêve d'un paradis d'un fou. Ils se livrent à une personne pendant un certain temps, puis ils usent cette personne jusqu'à la moelle, et ils partent en trouver une autre qu'ils peuvent drainer de nouveau, car leur fantasme leur dit que l'amour c'est quelque chose qui se reçoit. Dieu dit que l'amour, c'est quelque chose qui se donne. Écoutez-moi bien : l'amour du monde est conditionnel. C'est le contraire de l'amour du Christ, il est conditionnel. Il dit : "Donnez-moi ce que je veux, et je t'aimerai." C'est un amour qui ne pardonne pas. "Gâche tout trop souvent, et tu sors de ma vie." Voilà l'amour du monde. Il dépend de quelqu'un d'autre.
Je pense toujours au gars qui s'est marié, qui a pris sa femme, qui est monté dans sa charrette tirée par le cheval, et ils quittent le mariage tous les deux. Le cheval part très fort, et le gars a dit : ça fait un." Un peu plus tard sur la route, le cheval s'emballe et il a dit: "Ça fait deux fois." La troisième fois que le cheval le fait, il descend, prend un pistolet et tire sur le cheval. Et sa femme lui dit: "Qu'est-ce que tu fais ?" Et il l'a regardé et lui dit : « Ça fait un. » Vous savez, quel que soit le genre d'amour que le monde offre, il ne laisse pas beaucoup de place à l'erreur. Tu n'as pas fait beaucoup d'erreurs, mais je m'en vais, baby. C'est comme ça que ça se passe. C'est un amour qui ne pardonne pas.
Deuxièmement, il est conditionnel - il est conditionnel. Tant que vous recevez les bonnes réactions, vous vous accrochez ; dès que les réactions ne sont plus celles que vous voulez, alors vous partez. Et troisièmement, c'est un amour égocentrique et non sacrificiel. Il est égocentrique ; il se nourrit de ses propres besoins. Cet amour est ce qu'il y a de plus à l'opposé de tout ce que Dieu a défini comme ce qui nous caractérise. Regardez dans Matthieu 18 pendant un moment - Matthieu 18 - juste pour vous donner une illustration de la façon dont le Seigneur illustre ce sentiment venu du monde. Vous allez pouvoir constater qu'il y a un contraste ici. Jésus présente son amour, qui est totalement indulgent, inconditionnel et sacrificiel. Et Pierre vient à lui et lui dit : "Eh bien, Seigneur, cet amour qui pardonne, inconditionnel, et sacrificiel, jusqu'où va-t-il ? Seigneur, combien de fois pardonnerai-je à mon frère, lorsqu'il péchera contre moi ? Sera-ce jusqu'à sept fois?"
"Jésus lui dit : Je ne te dis pas jusqu'à sept fois, mais jusqu'à soixante-dix fois sept fois. C'est pourquoi, le royaume des cieux est semblable à un roi qui voulut faire rendre compte à ses serviteurs. Quand il se mit à compter, on lui en amena un qui devait dix mille talents. Comme il n'avait pas de quoi payer, son maître ordonna qu'il fût vendu, lui, sa femme, ses enfants, et tout ce qu'il avait," - c'est-à-dire tous ses biens - " et que la dette fût acquittée. Le serviteur, se jetant à terre, se prosterna devant lui, et dit: Seigneur, aie patience envers moi, et je te paierai tout." Ce qui est ridicule - il n'aurait jamais pu rembourser cette somme, mais c'était une bonne idée. "Ému de compassion, le maître de ce serviteur le laissa aller, et lui remit la dette."
Qui est le maitre du serviteur ici à votre avis ? C'est Dieu, n'est-ce pas ? Et c'est le pécheur, c'est le pécheur qui vient à lui. Et il vient même à lui avec la volonté de rembourser ; il va même dire : "Je vais tout faire, je serrerai les dents et je rembourserai les dix mille." C'est ridicule ; il n'aurait jamais pu le faire de son vivant. Malgré sa folie, Dieu est assez généreux pour lui pardonner. Mais le même serviteur, "Après qu'il fut sorti, [...] rencontra un de ses compagnons qui lui devait cent deniers." - cela fait à peu près trois mois de travail - "Il le saisit et l'étranglait, en disant: Paie ce que tu me dois. Son compagnon, se jetant à terre, le suppliait, disant : Aie patience envers moi, et je te paierai." Et il pouvait tout payer lui ; ce n'était pas une si grosse somme que ça.
"Mais l'autre ne voulut pas, et il alla le jeter en prison, jusqu'à ce qu'il eût payé ce qu'il devait." Assez difficile à faire lorsque vous êtes en prison. "Ses compagnons, ayant vu ce qui était arrivé, furent profondément attristés et ils allèrent raconter à leur maître tout ce qui s'était passé. Alors le maître fit appeler ce serviteur, et lui dit : Méchant serviteur, je t'avais remis en entier ta dette, parce que tu m'en avais supplié ; ne devais-tu pas aussi avoir pitié de ton compagnon, comme j'ai eu pitié de toi ? Et son maître, irrité, le livra aux bourreaux, jusqu'à ce qu'il eût payé tout ce qu'il devait. C'est ainsi que mon Père céleste vous traitera, si chacun de vous ne pardonne à son frère de tout son cœur."
En clair, on a là la perspective typique du monde : pas de pardon. Et le Seigneur est venu à lui et a dit : "En agissant ainsi vous témoignez que vous n'êtes pas chrétien. Vous n'êtes pas de ma famille. Vous n'êtes pas de mon royaume. Il n'y a pas d'amour en vous." Le point est le suivant, les amis - c'est un point très simple. Le monde ne pardonne pas. Le monde fonde ses réactions sur des conditions - vous payez de votre personne et je vous tolérerai - le monde est égoïste. Le chrétien est le contraire. C’est ce que je veux que vous compreniez. Maintenant, regardons spécifiquement Éphésiens 5, versets 3 et 4. "Que l'impudicité, qu'aucune espèce d'impureté, et que la cupidité, ne soient pas même nommées parmi vous, ainsi qu'il convient à des saints. Qu'on n'entende ni paroles déshonnêtes, ni propos insensés, ni plaisanteries, choses qui sont contraires à la bienséance; qu'on entende plutôt des actions de grâces."
Si l'amour de Dieu et l'amour des enfants de Dieu se sacrifie, pardonne et est inconditionnel, alors soyez assurés que Satan pervertira cela, et que l'amour du monde sera égoïste, égocentrique, impitoyable et conditionnel en fonction de ce qu'il gagne, et qu'il ne donnera pas - voilà le point important ici. Quand le monde parle d'amour, il n'utilise pas la définition de Dieu ; il parle de désir, de plaisir personnel, de luxure. Oh, je ne nie pas que de temps en temps il y a du don de soi, que de temps en temps il y a un peu de miel, de bonté humaine, que de temps en temps il y a de la magnanimité, que de temps en temps il y a de la générosité en ce monde. Il y a des moments où l'amour, l'amour humain, atteint un niveau plus élevé qu'à d'autres moments. Mais l'amour du monde au quotidien, de base, reste le plaisir personnel, le gain personnel, et quelque chose de conditionnel.
Je ne cesse d’être étonné de voir combien de personnes disent : "Eh bien, nous allons divorcer, parce que tu ne réponds plus à mes besoins." Dites-moi, qui n’a jamais dit que la définition de l'amour devait correspondre à quelqu'un qui réponds à vos besoins ? L'amour consiste à répondre aux besoins de quelqu'un. Le désir physique, la satisfaction personnelle sont des rêves capricieux, c'est une bulle illusoire, et si vous voulez courir toute votre vie après le fantasme ultime, vous vous retrouverez désespérés, sans ressources et sans l'avoir jamais vécu. Le monde dit : "Je t'aime pour ce que tu fais pour moi." C'est superficiel, égoïste, sensuel, sexuel. Satan essaie de vendre cela au monde. Et il est incroyable pour moi que les chrétiens tombent dans le piège.
Les amis, je pense que ce qui se passe dans l'église aujourd'hui à l'époque du divorce, de la rupture de mariage, de l'infidélité, etc., est basé simplement sur ce seul principe : les chrétiens ne marchent pas dans l'amour comme Dieu le définit. Ils ne le font pas. Paul dit : "Je ne parle pas de l’amour, de la fornication, de l’impureté, de la convoitise du monde ; qui ne devraient pas être nommés une seule fois parmi vous, qui ne devraient pas une seule fois être entendus." Le mot fornication, vous le connaissez. Il est mentionné dans sa forme nominales au moins 35 fois dans le Nouveau Testament - c'est un gros problème. Or, quand quelque chose est mentionné 35 fois, c'est un problème. Le mot porneia signifie péché sexuel en grec, et il englobe tout type de péché - tout type de cette nature.
Il y a un autre terme en grec, egkrateia, qui signifie - c'est un grand mot - cela signifie discipline et maîtrise de soi - c'est sa signification de base. Et cela dénote le pouvoir de contrôle qu’une personne a sur elle-même, egkrateia, est un mot positif. Socrate dit que c'est l'une des principales vertus ; Platon aussi, ainsi qu'Aristote. Le mot implique maîtrise de soi, autodiscipline. Soit dit en passant, il est utilisé dix fois dans le Nouveau Testament, et il a toujours le sens de maîtrise de soi, il est parfois traduit par le terme tempérance, mais cela signifie la même chose. Écoutez donc d'où vient sa véritable signification : les anciens Grecs l'utilisaient pour désigner la maîtrise de soi dans le domaine sexuel - la maîtrise de soi dans le domaine sexuel. Ils disaient que c'était la capacité de transcender ses passions, de transcender ses désirs, sexuellement parlant.
Or dans le Nouveau Testament, il est également utilisé de cette manière ; dans Actes 24:25, par exemple - permettez-moi de vous montrer ce mot vraiment fascinant. C'est Paul qui parle ici - il parle à Félix. "Mais, comme Paul discourait" - il parle à Félix, il lui parle seulement, retenez bien ceci, c'est vraiment puissant - "sur la justice, sur la tempérance, et sur le jugement à venir". Vous me direz : "Eh bien, c'est un message assez général ; un peu de droiture, un peu de maîtrise de soi, un peu de jugement à venir." Non monsieur. Vous savez ce qu'il faisait ? Écoutez bien : Félix a épousé Druzilla dans une relation adultère, et on a Paul devant Félix, cet homme puissant, et il lui dit : "Je voudrais te faire un sermon, Félix."
"Cela a à voir avec la justice, par opposition au manque de maîtrise de soi, au manque de maîtrise de soi dans le domaine sexuel, ce qui conduit au jugement de Dieu." Écoutez, ce qu'il fait là c'est clouer Félix au mur à propos de sa propre relation avec sa femme. Ce n'était en rien un sermon général. Ce qu'il dit ici c'est : "Félix, tu es une illustration vivante de la justice de Dieu violée par ton échec à garder ton sang-froid sexuellement parlant ; ce qui se terminera par ton jugement." Dans 1 Corinthiens, chapitre 7, le mot est utilisé à nouveau, et là, il est utilisé en référence au mariage, où l'apôtre Paul enseigne et il dit : "[...] s'ils manquent de continence, qu'ils se marient; car il vaut mieux se marier que de brûler." Il parle de maîtrise de soi sexuelle ici.
Si vous avez un problème avec ça, mariez-vous. N'essayez pas de dire : "J'ai le don du célibat, mais c'est certainement difficile, parce que j'ai ce formidable désir de mariage." Non ! Si vous avez ce désir et que vous n'avez pas de maîtrise de soi, de maîtrise de soi sexuelle, alors vous feriez mieux d'être mariés. En d'autres termes, je veux que vous voyiez que le mot egkrateia est un mot qui fait référence à la maîtrise de soi sexuelle. Les Grecs considèrent que ce mot a un opposé, et l'opposé de ce mot est porneia. Maintenant vous pouvez voir par opposition ce qu'il signifie : un manque de maîtrise de soi sexuelle. C'est ça la porneia. C'est un antonyme d'egkrateia. C'est un comportement hors de contrôle, indiscipliné, au-delà des limites que Dieu fixe.
Et en passant, cela englobe la bestialité, l'homosexualité, c'est un terme utilisé pour parler de pédophilie, c'est à dire le sexe avec les enfants, les agressions sexuelles contre les enfants, toute forme d'impudicité, la prostitution, le tapin, tout est englobé dans ce terme ; tout manque de maîtrise de soi sexuelle : porneia. Il existe un mot grec graphē, qui signifie écrire. L'assemblage de porneia et graphē a donné le terme pornographie, qui signifie écrire sur le péché sexuel. Voilà d’où vient le mot. Il n'y a pas de place pour cela dans notre vie. Paul nous dit : "Cela ne devrait pas être nommé une fois parmi les saints, pas une seule fois." Vous vous souviendrez si vous étiez ici lorsque nous avons étudié 1 Corinthiens, chapitre 6, combien l'apôtre Paul dit qu'il n'y a pas de place pour cela dans notre vie, aucune.
"Tels étaient certains d'entre vous", a-t-il dit. "Et c'est là ce que vous étiez, quelques-uns parmi vous. Mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom du Seigneur Jésus Christ". Et les Corinthiens, bien sûr, objectaient toutes sortes d'arguments stupides du genre : "Eh bien, de la viande pour le corps et du corps pour la viande." Vous vous souvenez de ça ? Je veux dire que c'est seulement biologique, tout comme manger. Après tout, c'est juste une chose biologique. Et l'apôtre Paul dit : "Ce n'est pas biologique du tout. Ne savez-vous pas que vos corps sont des membres de Christ ? Prendrai-je donc les membres de Christ, pour en faire les membres d'une prostituée ?" Et d'ailleurs, est appelé prostituée toute personne qui a des relations sexuelles en dehors du mariage.
Et quand vous faites cela, ce n'est pas seulement une chose biologique. Vous emmenez Jésus-Christ, avec qui vous êtes un, et vous joignez Jésus-Christ à une prostituée. Ce n'est pas seulement biologique. Si vous vivez une sorte d'amour perverti, vous êtes un fléau pour l'église. Dans 1 Corinthiens, chapitre 5, l'apôtre Paul écrit : "On entend dire généralement qu'il y a parmi vous de l'impudicité". Et il ajoute : "Et vous êtes enflés d'orgueil! Et vous n'avez pas été plutôt dans l'affliction". Et encore : "C'est bien à tort que vous vous glorifiez." Puis il dit à l'église : " que celui qui a commis cet acte fût ôté du milieu de vous! [...] qu'un tel homme soit livré à Satan pour la destruction de la chair. [...] Faites disparaître le vieux levain".
Il finit en disant : "Je vous ai écrit dans ma lettre de ne pas avoir des relations avec les impudiques, -[...] Maintenant, ce que je vous ai écrit, c'est de ne pas avoir des relations avec quelqu'un qui, se nommant frère, est impudique, ou cupide, ou idolâtre, ou outrageux, ou ivrogne, ou ravisseur, de ne pas même manger avec un tel homme." 1 Corinthiens 5 : "Otez le méchant du milieu de vous." Ils sont un fléau pour l'église. Vous devez être retiré de l'église si vous vivez de cette façon, sans parler du fait que vous ne marchez certainement pas en tant qu'enfant de Dieu. Dans 2 Pierre 2, Pierre appelle les gens qui font ça "hommes tarés et souillés" de l'assemblée. Satan introduira toujours une contrefaçon de l'amour.
Regardez plus loin - nous ne reviendrons pas sur ces mots en détail, parce que nous l'avons fait dans le passé. - Mais il dit : "Ni fornication, ni impureté". Vous vous souvenez de ce mot ? Akatharsía - impureté. Il est utilisé 11 fois dans le Nouveau Testament. La première fois qu'il a été utilisé par Jésus, c'est pour parler - retenez bien ceci - la première fois qu'il a utilisé par Jésus c'est pour parler de la puanteur vile, pourrie, qui se produit lorsqu'un corps se désintègre et est rempli d'asticots. C’est ainsi que Jésus l’a utilisé ; c'est un mot pourri, puant et misérable. Écoutez bien maintenant : il est utilisé 11 fois. La première fois, qu'il a été utilisé par Jésus c'est pour parler de la pourriture, de la saleté et de la décomposition d'un corps dans une tombe. Les 10 fois suivantes qu'il a été utilisé, c’est lié au péché sexuel. Cela implique que la puanteur, vile et pourrie, va avec le péché sexuel.
Cela fait référence aux actes immoraux, aux pensées, aux passions, aux idées immorales, jusqu'aux orgies, tout ce qui implique l'immoralité. Ce n'est pas de l'amour. Vous me direz : "Mais c'est tellement merveilleux, quand nous sommes amoureux." Et Jésus répond : "Le mot que vous employez est le même mot qui parle de la saleté pourrie et de la décomposition d'un corps plein d'asticots." C'est une parole assez forte, non ? Les gens disent : "Mais nous sommes amoureux." Non, vous n'êtes pas amoureux car l'amour ne fait pas ça. Il existe, je le crains, une sorte de folie sexuelle au sein même de l'église. Certains livres écrits de nos jours par des chrétiens me choquent vraiment. Du genre, "Le sexe pour les chrétiens". J'en ai jeté quelques-uns à la poubelle. J’ai reçu des livres écrits par des chrétiens, publiés par des éditeurs chrétiens, traitant de la question du sexe. J'en ai lu trois pages et les ai balancés à la poubelle.
Vous savez ce qui s'est passé, c'est que le monde vend cela si efficacement que l'église prend des raccourcis, en gobe une partie, et essaie, en quelque sorte, de sanctifier tout ça. Vous ne pouvez pas sanctifier cela. J'ai entendu une personne dire lors de sa séance de conseil prénuptial qu'il avait conseillé au couple de se voir nus avant leur mariage, afin qu'ils aient une idée de ce dans quoi ils s'engageaient. C'est ridicule. L'amour n'est pas quelque chose de clinique qui peut être géré de cette façon. Il y en a qui ont même suggéré des relations sexuelles pré-mariage pour les chrétiens avant la cérémonie.
Prenons le mot suivant - il ne devrait y avoir rien de tout cela, pas d'impureté ou de convoitise. - Vous me direz : "Qu'est-ce que la convoitise a à voir avec ça ?" Pleonexía, convoitise en grec, pourrait se traduire par gourmandise, et vous savez ce que ça signifie ? Si vous revenez dans Exode 20:17, là où il est écrit de ne pas convoiter : " Tu ne convoiteras point"- quoi ? - la femme de ton prochain". Vous voulez que je vous dise ? Les gens qui font notre société, et j'ose dire des gens assis ici, dans cette église, convoitent les épouses des autres. Ils convoitent d'autres femmes. Ils convoitent les femmes qu'ils voient à la télévision, dans les films, dans les publicités, dans les magazines, dans les livres, etc.
C'est un péché ; c'est une contrefaçon de l'amour. Cela fait partie du mensonge, de la bulle illusoire, du fantasme qui n'a jamais existé et qui n'existera jamais. Vous connaissez ces belles et magnifiques stars de cinéma - censées être si merveilleuses - qui remplissent les fantasmes de tant de gens ordinaires. Ce sont ces mêmes stars qui ne peuvent rester mariées à la même personne. Elles sont un fantasme, c'est tout, elles vivent un mensonge, une tromperie, une illusion, elles n'existent pas. Elles ne sont que cupidité. Les hommes collectionnent les femmes et les femmes collectionnent les hommes, comme des encoches à leur ceinture. Soit dit en passant, en grec, le mot pleonexía signifie escroquer - escroquer ; tout ça c'est un canular, c'est littéralement un canular. C’est poursuivre quelqu'un pour mieux le tromper. Savez-vous ce qui se passe ensuite ? Quelqu'un passe après - je viens d'entendre parler d'une situation où un mari est harcelé par une femme qui n'est pas son épouse.
Elle lui court après, et ça a l'air si bon, et ça a l'air si bon, et cela s'avère être une escroquerie. Cela n'apporte rien, ce fantasme est un mensonge, qui détruit et damne toutes les bonnes choses de la vie. Pleonexía. Les Latins l'appelaient amor sceleratus habendi, ce qui signifie l'amour de posséder. Les gens vont tout sacrifier juste pour posséder quelqu'un. Ils vont détruire leurs enfants, ils vont détruire leur conjoint, ils vont détruire leurs relations avec leurs amis, ils vont détruire leur maison, ils vont détruire leur travail. Ils détruiront n'importe quoi tant qu'ils auront en eux l'avidité qui leur dit: "Je dois avoir ça parce qu'alors mon fantasme se réalisera". Or cela ne se réalisera jamais. Ce n’est que le mensonge de Satan tout droit sorti de la fosse.
La Bible nous prévient bien qu'il existe un amour contrefait, en disant : "ne" - reprenez à la fin du verset 3 - "ne soient pas même nommées parmi vous". Pas une seule fois. Les gens disent : "Je ne pouvais pas m'en empêcher. Je suis tombé amoureux en dehors de mon mariage." Ce n'est pas une preuve d'amour, ce n'est pas une justification pour le divorce ; c'est simplement une preuve du cœur pourri et pécheur que vous avez. C'est tout. Les gens disent : "On n’a pas pu s'en empêcher. On est tellement amoureux alors que lui je ne l'aime plus." Dans ce cas vous êtes des pécheurs, parce que vous avez reçu le commandement d’aimer celui-là et personne d'autre. Vous êtes des pécheurs. Cela ne va être justifié par un divorce ; cela vous condamne. En plus de ne pas aimer votre mari, de ne pas aimer votre femme, ou de quelque autre raison que ce soit, vous êtes aussi rempli de convoitise.
Parce que vous avez convoité quelque chose qui n'était pas à vous, qui était en dehors des lois de Dieu, et en dehors de la volonté de Dieu et en dehors du plan de Dieu, vous péchez donc non seulement en n'aimant pas comme vous devriez, mais vous péchez en convoitant ce qui n'est pas vôtre. Vous devriez relire l'histoire de David et Bethsabée. Vous pécherez à nouveau, parce que vous volerez ce qui ne vous appartient pas à la personne à laquelle elle appartient. Votre péché ne fera que se poursuivre. "Qu'il ne soit pas même nommé." Pas même une fois ! Regardez à la fin du verset 3 : "ainsi qu'il convient" - hagios en grec - "à des saints." Comment les saints pourraient-ils être caractérisés par un amour impie, une luxure impie, égoïste, conditionnelle et impitoyable ? Nous sommes mis à part. Nous sommes saints. Comment les saints peuvent-ils être impliqués dans l'impie ? Comment ceux qui sont les enfants du Dieu Saint peuvent-ils faire des choses impies ?
Vous me direz : "Mais je n'ai jamais fait ça, moi. Je suis resté avec la vieille tout au long de ces années et je m'accroche." C'est bien. Mais juste pour que personne ne décroche, le verset 4 dit que vous ne devriez pas avoir de "paroles déshonnêtes, ni propos insensés, ni plaisanteries, choses qui sont contraires à la bienséance ; qu'on entende plutôt des actions de grâces." Vous me direz : "Qu'est-ce que ça veut dire exactement ?" Écoutez bien : non seulement vous ne devez pas courir après quelqu'un d'autre, mais vous ne devez même pas en parler. Parce que cela pourrait littéralement dévaster notre société. La saleté, soit dit en passant, signifie l'obscénité générale. La racine littérale vient de ce qui est honteux, et cela a à voir avec les mots. Cela concerne essentiellement les mots ; verset 12, de ce même chapitre, "Car il est honteux de dire ce qu'ils font en secret". Vous ne devez même pas parler de ces choses.
C'est pourquoi cela me dérange qu'il y ait tellement de concession, à l'intérieur même du christianisme des églises, qui parlent de ce domaine de la vie sexuelle d'une manière que je ne pense pas que la Bible autorise. Qu'est-il donc arrivé à la gloire de la découverte de deux personnes mises à part par Dieu lui-même par le mariage ? Un discours honteux est ce que signifie la saleté. Cela a à voir avec des mots honteux. Vous ne pouvez pas lire un livre sans tomber sur ces ordures venues du monde. Vous ne pouvez pas voir un programme télé, vous ne pouvez pas voir un film. Vous pouvez à peine avoir une conversation avec certaines personnes, sans tomber sur cet amour contrefait. Et pourtant, nous ne devons jamais nous y adonner ; nous ne devons jamais participer à une conversation sale, nous ne devons jamais écouter une conversation honteuse. Nous sommes appelés à avoir de saintes conversations.
Lisez Jacques 1. Nous sommes appelés à une sainte conversation. Lorsque vous ouvrez la bouche, vos paroles doivent venir de la pensée de Dieu, du cœur de Dieu, des lèvres de Jésus. Et non pas de ce dont le monde parle. Je ne sais pas comment les gens peuvent aller s’asseoir devant un film, regarder tout ça et écouter tout ça. Je ne sais pas comment vous pouvez supporter de regarder ça à la télé. Je ne sais pas comment vous pouvez lire des livres comme ça, ou des magazines comme ça, ou rire des blagues comme ça, quand la Bible dit que ce genre de choses ne devrait jamais être nommé parmi vous, pas une seule fois. Pas seulement de la saleté, mais les propos stupides aussi, mōrología, en grec. Cela vient de mōros qui veut dire crétin ; cela implique un discours stupide. Un discours venant de quelqu'un qui a une déficience intellectuelle.
J'appelle cela une piètre obscénité. Permettez-moi de vous illustrer ce que je veux dire. Piètre obscénité - c'est le péché de l'ivrogne, le péché de l'imbécile, le péché de la langue de vipère, les obscénités de classe inférieure. C'est juste un bavardage sale, des mots insensés et inutiles ayant une connotation graveleuse, de la piètre obscénité, mōrología en grec, c'est à dire débile. Mais le mot suivant est très intéressant. C’est le mot plaisanterie, le mot eutrapelia. Cela diffère de la piètre obscénité, cela implique une obscénité plus grande. Vous me direz : "Qu'est-ce que c'est que c’est exactement ?" Eh bien, le mot signifie littéralement pouvoir retourner facilement. Avez-vous déjà connu quelqu'un qui peut prendre une parole et la transformer facilement en quelque chose de sale ? Comme l’esprit intelligent de l’animateur des talk-show, vous voyez ? Le gars de fin de soirée, qui peu importe ce que vous dites, il le déforme pour en faire une insinuation graveleuse.
Donc, d'une part, vous avez la stupidité idiote de l'ivrogne ou de l'imbécile, qui ne fait que parler de choses graveleuses ; d'autre part, vous avez la sophistication de l'homme intelligent, qui n'est pas stupide mais qui a un esprit tordu et intelligent, qui peut facilement transformer n'importe quoi en une insinuation déplacée. Dans les deux cas, c'est de la saleté qui peut déranger. Dans les deux cas, il s'agit de quelque chose de mal, et Paul vous dit de ne pas le faire au verset 3, et il ajoute au verset 4, que vous ne devez pas en parler. Nettoyez votre vie, nettoyez votre discours. Paul dit donc que l'amour a été perverti en luxure sexuelle, en impureté, en convoitise, et tout ça pour l'autosatisfaction, que c'est un amour impitoyable parce que quand vous ne rencontrez pas les standards de l'autre, que vous n'en remplissez pas les critères, l'autre vous quitte pour quelqu'un d'autre. C'est un amour complètement conditionné par le fait d'avoir la bonne attitude.
Nous ne devons pas nous impliquer dans ce type d'amour, en tant que saints, et nous ne devons même pas parler de telles choses, ni en entendre parler. D'un autre côté, le verset 4 nous dit que nous devons rendre grâce - nous devons rendre grâce. C’est assez clair. Vous savez pourquoi nous devons être reconnaissants ? Retenez ceci. - Si vous ne retenez rien d'autre, retenez au moins ceci : Nous devons être reconnaissants parce que remercier est la chose la plus altruiste que vous puissiez faire. Est-ce que vous comprenez bien ça? Un remerciement, est absolument désintéressé. Au lieu de chercher des choses égoïstes - du genre épanouissement sexuel, impureté, convoitise - au lieu de se livrer à toutes de choses auto-satisfaisantes, arrêtez-vous, et dites merci. Voilà pourquoi vous voyez qu’il est dit dans 1 Thessaloniciens 5:18 : "Rendez grâces en toutes choses, car c'est à votre égard la volonté de Dieu en Jésus-Christ."
Rien de ce que vous faites dans votre vie ne vous enseignera l'altruisme autant que de rendre grâce. Passez toute la journée à remercier, et vous ne serez plus égoïstes, car Dieu doit être remercié, voyez-vous. Ne soyez pas égocentriques, c'est ce qu'il dit ici ; remerciez, rendez grâce, rendez grâce. Exprimez votre amour à Dieu, exprimez votre amour aux autres, laissez votre vie se caractériser par des remerciements. Et je crois que vous pouvez même étendre vos remerciements à Dieu, à ceux qui vous entourent. Au lieu de vouloir tout de tout le monde, au lieu de vouloir prendre, pourquoi n’aimez-vous pas d’une manière qui dit : "Merci." Merci pour tes paroles, merci pour ce que tu es, merci pour ce que tu me permets de te donner. Soyez juste une personne reconnaissante et désintéressée, au lieu d'être égoïste. L'amour de Dieu est désintéressé et reconnaissant, alors que l'amour du monde est ingrat et égoïste.
Pour finir, le plaidoyer, la méthode, la perversion, conduisent à la punition. C'est très clair ; nous allons voir ça rapidement, regardez bien. "Car, sachez-le bien, aucun impudique," - aucune personne qui vit dans la fornication - " aucun impur, ou cupide, c'est-à-dire, idolâtre," - parce que si vous convoitez quelque chose, ça devient une idole, et il énumère les trois mêmes choses trouvées au verset 3, bref ce genre de personnes, - "n'a d'héritage dans le royaume de Christ et de Dieu." Percevez-vous le même message que nous entendons depuis un mois maintenant ? Si vous vivez comme ça, vous n'êtes pas quoi ? Vous n'êtes pas sauvés. Vous ne prendrez pas part au Royaume de Dieu. Vous feriez mieux de vous examiner. Aucun fornicateur, vous l'avez bien compris ? Aucun ! Aucune personne impure et aucun homme cupide qui est aussi idolâtre n'a d'héritage dans le Royaume de Christ et de Dieu.
Ce n'est pas notre style de vie. Ces gens sont dans le monde. Il n'y a aucun doute sur l'attitude de Dieu envers l'immoralité. Pas étonnant que vous ne deviez pas y participer, pas étonnant que vous ne deviez même pas en parler. Nous sommes les enfants de Dieu, voyez-vous cela dans le texte ? Nous sommes les enfants de Dieu, verset 1. Nous sommes les bien-aimés de Christ. Nous sommes les saints, fin du verset 3. Nous sommes les citoyens du royaume, et nous devons agir conformément à notre identité. Paul dit - regardez au verset 5 : "Sachez-le bien". Ça n'a rien d'un grand mystère, vous le savez. En fait, je crains que certaines personnes ne le sachent pas. Alors je veux dire à tout le monde: "Que, eh bien, je sais qu'ils vivent constamment dans la fornication, je sais qu'ils vivent avec une personne tout le temps, je sais qu'ils le font tout le temps, je sais ce sont des homosexuels, mais après tout, ils ont pris leur décision."
Écoutez-moi bien : vous devez savoir qu'aucun fornicateur ne sera sauvé. Personne qui vit de cette manière ne le sera. Il faudra qu'il change. Oh, peut-être qu'il y aura un moment où un croyant tombera dans le péché de fornication, mais cela ne sera pas une caractéristique continue de sa vie, qui ne cessera jamais. À partir du moment où il se convertira, il y aura un changement, car le salut est basé sur le repentir. Si vous avez déjà appris quelque chose lorsque vous avez été sauvé, vous l'avez acquis. Tite 2:11 - écoutez bien ici : "Car la grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes, a été manifestée." Quand vous obtenez le salut, il est dit que vous demandez : "Enseigne-nous." Saviez-vous que votre salut vous apprend quelque chose ? Il vous enseigne "à renoncer à l'impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre dans le siècle présent selon la sagesse, la justice et la piété".
Lorsque vous avez été sauvés, vous avez beaucoup appris. Votre salut vous a appris tant de choses, que vous ne pouviez pas continuer à vivre dans la luxure et l'impiété. Le salut enseigne ; c'est une vérité de base. On nous dit : "Ces gens, ils n'ont aucune part là-dedans". Vous me direz : "Mais qu'en est-il d'un chrétien qui est attiré par le péché dans ce domaine, ou d'un chrétien qui diffuse des propos stupides ou sales ? Eh bien, le Seigneur pardonnera." Pour sûr, regardez 1 Jean 1: 9, il continue de nous purifier. Et il y aura des moments où nous, chrétiens, échouerons peut-être dans ces domaines. Pas nécessairement, mais il peut y avoir des moments où cela se produira, alors Dieu nous pardonnera. Mais ce ne sera pas le quotidien de votre vie de vivre comme ça ; pas du tout. Je vous le dis depuis des années maintenant: la sainteté est un changement dans votre vie grâce au salut, accompagné d'une fréquente décroissance de péché.
Passons au verset 6, - on aborde la punition, maintenant - le verset 6 nous dit qu'ils n'entreront pas dans le Royaume. "Que personne ne vous séduise par de vains discours". Ne laissez personne vous dire : "Vous pouvez pratiquer ce genre d'amour et être chrétien." Ne laissez personne vous dire : "Vous pouvez vivre comme ça et Dieu vous pardonnera." Ne laissez personne vous dire : "Ça ira bien pour vous, vous entrerez dans le royaume. Ça va aller, vous avez pris une décision, vous avez fait vos trucs religieux ; vous pouvez vivre comme ça sans problème." Ne laissez personne vous tromper avec ces mots vides ; ils sont vides, ils n'ont pas de sens, ils sont inutiles. "car c'est à cause de ces choses" - quelles choses ? La fornication, l'impureté, la convoitise, la souillure, les propos insensés et les plaisanteries - "que la colère de Dieu vient sur les fils de la rébellion."
Est-ce que vous comprenez ? Ce sont ces choses mêmes pour lesquelles Dieu damne les gens en enfer. Ne laissez personne vous tromper. Ce ne sont pas des caractéristiques des enfants de Dieu. Ce sont des caractéristiques des enfants de la désobéissance. Voyez-vous le contraste ? Le verset 6 se termine en parlant des enfants de la désobéissance ; le verset 1 a commencé en parlant des chers enfants de Dieu. Il y a une vraie différence. Et le résultat de tout cela est un dernier mot - écoutez et je termine avec ça - verset 7 : "N'ayez donc" - quoi ? - "aucune part avec eux." Le mot partaker en grec signifie partenaires. Ne rejoignez pas le monde dans son mal. Le passé, bien-aimés, est passé. Prions.
Père, nous savons que le monde offre un amour égoïste, conditionnel, impitoyable, une contrefaçon, et que tu offres un amour désintéressé, indulgent et inconditionnel. Merci de nous aimer de cette façon. Tu nous as aimés quand nous ne le méritions pas, et ensuite tu nous as dit de nous aimer les uns les autres quand nous ne le méritions pas non plus. Aide-nous à aimer comme tu as aimé, afin que nous puissions t'imiter comme des enfants chers et bien-aimés. Gardes-nous du monde et du malin. Dieu, je te prie de protéger ces précieuses personnes de cette zone de péché, afin qu’elle ne soit pas nommée une seule fois parmi nous. Que Jésus soit glorifié, au nom merveilleux duquel nous prions. Amen.
FIN

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