
Le 14 février de cette année, le Daily News, notre journal local, a rapporté une histoire de Presse Associé au sujet de Rex et Teresa LeGalley d'Albuquerque, au Nouveau-Mexique. Ils se sont mariés récemment, et ils ont prétendu avoir construit leur mariage sur une base solide, une fondation qui leur garantissait le succès dans le mariage. Quelle était cette fondation ? Un accord prénuptial de 16 pages ! Dans cet accord de 16 pages, ils avaient clairement énoncé une compréhension de tout ce qui pouvait mal se passer dans un mariage.
Les règles ont été établies : combien de fois ils vont faire l'amour et quelle essence ils achèteront, qui fait la lessive et qui fait le jardin. Une des règles : rien ne doit être laissé sur le sol pendant la nuit. Une autre, ne jamais laisser la jauge de carburant dans la voiture descendre plus bas que la moitié du réservoir, et ainsi de suite. Une base solide pour un mariage ! Sûrement, cela garantira un grand mariage. Typiquement, les personnes croient qu'un grand mariage est vraiment garanti si on est amoureux, l’un de l’autre. Si les personnes sont amoureuses, aucune règle n'est nécessaire. S'ils s'aiment, il n'y a que la béatitude de la romance. Mais c'est tellement difficile de définir ce bonheur.
Récemment, une enquête a été menée auprès des enfants sur l'amour. Les enfants regardent le monde des adultes et une série de questions leur a été posée. Permettez-moi de partager certaines des réponses. On leur a demandé : comment les personnes amoureuses se comportent-ils habituellement ? Wendy, 8 ans, a dit : « Quand une personne est embrassée pour la première fois, elle tombe et ne se relève pas pendant au moins une heure. » On leur a posé une autre question : pourquoi l'amour existe-t-il entre certaines personnes ? Andrew, âgé de 6 ans, a dit : « Une des personnes a des taches de rousseur et trouve quelqu'un d'autre qui a aussi des taches de rousseur. » May, 9 ans, a dit : « Personne ne sait vraiment pourquoi cela arrive, mais j'ai entendu dire que cela à un rapport avec votre odeur, et c'est pourquoi le parfum et le déodorant sont si populaires. » Puis il y avait Manuel, 8 ans. Il a dit : « Je pense que vous êtes censé être touché par une flèche ou quelque chose, mais le reste n'est pas si douloureux. »
Puis on leur a demandé : que pensez-vous du fait de tomber amoureux ? Jean, 9 ans, a dit : « C'est comme une avalanche, et vous devez fuir pour sauver votre vie. » Glen, 7 ans, a dit : « Si tomber amoureux c’est comme apprendre à épeler, je ne veux pas le faire. Cela prend trop de temps. » Sur le rôle des regards amoureux, on a demandé aux enfants : quelle est l'importance de ton apparence quand il s'agit de tomber amoureux ? Anita, 8 ans, a dit : « Si vous voulez être aimé par quelqu'un qui n'est pas déjà dans votre famille, cela ne fait pas de mal d'être beau. » Brian, 7 ans, a déclaré : « Ce n'est pas toujours comme cela. Regardez-moi. Je suis beau et je n'ai encore personne pour m'épouser. » Christine a dit : « La beauté touche seulement l’extérieur au niveau de la peau, mais la richesse peut durer longtemps. » Puis on a demandé aux enfants : pourquoi les amoureux se tiennent les mains ? Gavin, 8 ans, a déclaré : « Ils veulent s'assurer que leurs bagues ne tombent pas, parce qu'ils ont payé beaucoup d'argent pour elles. » Jean, 9 ans, a dit : « Ils ne font que s'entraîner pour quand ils doivent marcher jusqu’à l’autel un jour et faire ce truc sacré pour se marier. »
Ensuite, il y avait des opinions générales confidentielles sur l'amour que je pensais intéressantes. David, 8 ans, a dit : « L'amour te trouvera même si tu essaies de te cacher. J'essaie de me cacher depuis que j'ai cinq ans, mais les filles continuent à me trouver. » Regina, 10 ans a dit : « Je ne me précipite pas dans l'amour ; je trouve le CM1 assez difficile. » Ensuite, ils ont été invités à faire des suggestions sur les moyens sûrs de tomber vraiment amoureux. Dell, 6 ans, dit : « Dites-lui que vous possédez tout un tas de magasins de bonbons. » Camille ajoute : « Secouez vos hanches en espérant que cela marche. » Bart, 9 ans, partage : « Une façon de faire en sorte qu’une personne tombe amoureuse est de l'emmener au restaurant tout en s’assurant que c'est quelque chose qu'elle aime manger. Les frites fonctionnent toujours pour moi. »
Puis on leur a demandé : comment pouvez-vous savoir si deux adultes qui mangent au restaurant sont vraiment amoureux ? Bobby, 9 ans, a répondu : « Voyez si l'homme prend le chèque. » Bart, 9 ans, a dit : « Les amoureux vont juste se regarder et leur nourriture va refroidir. D'autres personnes vont manger », et ainsi de suite. On leur a demandé comment faire durer l'amour. Dick, 7 ans, a dit : « Passez le plus clair de votre temps à aimer au lieu d'aller travailler. » Erin, 8 ans : « N’oublie pas le nom de ta femme. » Cela va détruire l'amour, en effet. Dave, âgé de 8 ans, a dit : « Savoir bien embrasser. Cela pourrait faire oublier à votre femme que vous ne sortez jamais les poubelles. »
Nous entendons donc des choses assez hilarantes quand nous demandons aux enfants de parler de l'amour et de trouver une définition significative. Mais en toute honnêteté, je ne suis pas sûr que les adultes fassent mieux, n'est-ce pas ? Comprendre comment faire durer la romance est un grand défi. En dépit de la difficulté de faire durer la romance, malgré les problèmes que nous rencontrons en essayant de faire réussir un mariage, même si on essaie de le comprendre en établissant un accord prénuptial de 16 pages, malgré tous les divorces, en dépit de toutes les difficultés, nous devons nous rappeler que 96% des hommes et 94% des femmes diront « oui, je veux ».
Ensuite, la plupart d'entre eux, tôt ou tard dans notre culture diront, « je ne veux plus » et divorceront. Mais le fait est que plus de 90% des personnes poursuivent le mariage. La triste réalité est qu'ils ne savent pas le réussir, et l'effondrement du mariage et des relations familiales est certainement prévisible dans notre culture. Nous ne devrions pas vraiment être trop surpris à ce sujet. J'aimerais que vous ouvriez votre Bible à 2 Timothée juste un instant, et nous verrons là, au moins en partie, ce qui rend le mariage si difficile.
Dans 2 Timothée, chapitre 3, verset 1, il est dit : « Sache que, dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles. » Maintenant, les derniers jours ont commencé quand le Messie est arrivé, nous sommes dans les derniers jours, et voici comment il décrit les personnes dans ces derniers jours. « Car les hommes seront égoïstes, amis de l'argent, fanfarons, hautains. » Maintenant, vous pouvez vous arrêter là et comprendre que les personnes qui sont égoïstes, amateurs d'argent, vantards, arrogants vont avoir du mal avec toute relation soutenue, n’est-ce pas ?
Non seulement cela, « Ils sont blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, irréligieux. » Et au fait, les mots « sans amour » sont traduits astorgoi dans le grec. Cela signifie qu'ils n’ont pas d’amour familial normal. L'une des caractéristiques de la désintégration des derniers jours est la mort de l'amour familial. « Ils sont insensibles, déloyaux, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d'orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu. » Ils sont sans amour, astorgoi. Ils n’ont pas d'amour familial normal. Ils sont tellement impliqués dans leur propre amour-propre et épanouissement personnel.
Nous avons posé la question, et c’est normal de le faire : Y a-t-il de l’espoir pour le mariage quand celui-ci est assailli par cette sorte de mentalité des derniers jours, quand il est attaqué à l'extérieur par la culture immorale impie dans laquelle nous vivons, assailli à l'intérieur par la bataille des sexes, une femme essayant de prendre le dessus et de dominer son mari, un homme essayant de réprimer et de contrôler sa femme ? Le mariage peut-il être sauvé au milieu de tout cela ? Nous le combattons de l'intérieur, nous le combattons de l'extérieur, nous combattons aujourd’hui même en voyant la prophétie s’accomplir.
Y a-t-il de l’espoir ? La réponse nous parvient dans Éphésiens 5, alors vous pouvez vous tourner vers ce texte. C'est notre base de départ pour cette étude du plan de Dieu pour le mariage et la famille et nous nous rappelons dans le chapitre 5 d'Ephésiens que pour que le mariage soit ce que Dieu veut qu'il soit, il y a quelques conditions préalables. Il commence à discuter du mariage au verset 22 avec les épouses, puis au verset 25 avec les maris, puis au chapitre 6, verset 1, il parle des enfants, puis au verset 2, un peu plus sur les enfants, comment ils doivent honorer leur père et leur mère. Au verset 3 aussi. Et puis au verset 4, il parle des pères, cela englobe sans doute les deux parents.
Alors, quand Paul entre dans le sujet du mariage et de la famille au verset 22 et jusqu'au chapitre 6, nous commençons à voir les détails. Mais avant les détails, voyons les préliminaires dans les versets 18 à 21. Nous nous rappelons que le verset 18 dit que nous devons être remplis de l'Esprit. Etre rempli de l'Esprit, être contrôlé par le Saint-Esprit est le seul espoir pour que le mariage soit ce que Dieu veut qu'il soit. Dieu peut transformer la malédiction en bénédiction comme Il l'a dit dans Néhémie 13 : 2, et Il le fait par la puissance intérieure du Saint-Esprit dans la vie des croyants.
Premièrement, seuls les croyants ont vraiment la possibilité d'avoir ce genre de relation dans le mariage et la famille, parce que seuls les croyants possèdent le Saint-Esprit et peuvent donc être remplis de l'Esprit, dominé par l'Esprit, contrôlé par l'Esprit. Deuxièmement, au verset 19, il doit y avoir des chants, des paroles, des psaumes, des hymnes, des cantiques spirituels, des mélodies dans votre cœur pour le Seigneur. Ceci indique un cœur heureux, un cœur joyeux, un esprit réjoui. Là où vous avez une personne remplie de l'Esprit, où vous avez un cœur plein de joie, vous avez de l'espoir pour une bonne relation. Ensuite, le verset 20 dit : « Rendez continuellement grâces pour toutes choses à Dieu le Père, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ. » Peu importe ce qui arrive, peu importe ce qui ne va pas, peu importe comment vous pourriez être mal compris, maltraité dans un mariage, votre cœur est rempli de rien d’autre que de la gratitude même pour vos épreuves, parce que vous savez qu'elles viennent de Dieu et font un travail de perfectionnement.
Être rempli de l'Esprit, chanter du fond de votre cœur avec joie, disant merci pour tout, et ensuite, au verset 21, « vous soumettre les uns aux autres dans la crainte de Christ. » Avoir une attitude de soumission mutuelle dans laquelle vous considérez les autres comme meilleurs que vous. Ce sont les conditions préalables spirituelles pour un mariage réussi. Être rempli de l’Esprit, chanter, remerciant et se soumettant, nous avons regardé ces versets en détail il y a quelques semaines.
Maintenant, après ces réalités générales et spirituelles discutées au verset 22, Paul se lance dans le rôle des épouses. « Femmes, soyez soumises à vos maris, comme au Seigneur; car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l'Eglise, qui est son corps, et dont il est le Sauveur. Or, de même que l'Eglise est soumise à Christ, les femmes aussi doivent l'être à leurs maris en toutes choses. » Nous avons discuté de comment Dieu a conçu ce merveilleux rôle de soumission à la femme dans le mariage. Et par sa conception, le mariage peut être accompli lorsque ce rôle est assumé avec joie.
Maintenant, au verset 25, nous discutons des maris. « Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l'Eglise, et s'est livré lui-même pour elle, afin de la sanctifier par la parole, après l'avoir purifiée par le baptême d'eau, afin de faire paraître devant lui cette Eglise glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. C'est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme s'aime lui-même. » Nous nous arrêterons là pour le moment.
Un principe clair est donné au verset 25 : la responsabilité du mari est d'aimer sa femme. Il ne dit pas de la gouverner ; il a déjà cette tendance, même une tendance à la dominer, à la contrôler, à la commander. La malédiction fait cela. Il est dit ici : il doit l'aimer. Elle se soumet à lui, il doit lui exprimer de l'amour. C'est un leadership qui en prend soin. Oui, il est la tête de la femme comme Dieu est la tête du Christ et Christ est la tête de l'homme, comme dit 1 Corinthiens 11. Il est au-dessus d’elle ; elle doit l'appeler seigneur, comme nous l'avons appris dans 1 Pierre chapitre 3. Il est le vase le plus fort, comme le dit Pierre. Il est de sa responsabilité de donner une direction, une provision et un leadership. Mais c'est dans un contexte d'amour, toujours dans un contexte d'amour.
Colossiens, chapitre 3 et verset 19 dit, « Maris, aimez vos femmes, et ne vous aigrissez pas contre elles. » Il y a toujours le danger de la perte de l'amour, et le mari devient un petit tyran. Quand l'amour n'est pas le contexte de cette relation, une petite tyrannie commence à prendre forme. Et ainsi, c'est la gestion de l'amour, c'est le leadership de l'amour, c'est le guide de l'affection.
Maintenant, je veux que nous regardions de plus près ce que Dieu veut dire dans ce commandement parce que c’est magnifiquement exposé. Parlons de la manière d’aimer. Retournons au verset 25. « Maris, aimez vos femmes ». Comment ? « Comme Christ a aimé l'Eglise, et s'est livré Lui-même pour elle. » C'est assez clair. C'est l'amour du sacrifice de soi. Ce n'est pas l'amour de la domination. Vous devez aimer votre femme comme le Christ aime aussi l'Église et s'est donné Lui-même pour elle. C'est la manière d'aimer, le même genre d'amour que le Christ a eu pour son Église. Dans Actes 20, il est dit qu'il a acheté l'Eglise avec Son propre sang. Dans Romains 5 : 8, il Le représente déversant Son amour dans Sa mort pour les pécheurs indignes. Dans Romains 8, c'est un amour immuable et éternel. Il nous aime avec un amour dont nous ne pouvons jamais être séparés.
Jean Chrysostome, le grand prédicateur, a dit : « Écoute la mesure de l'amour, s'il est nécessaire que tu donnes ta vie pour elle ou que tu sois coupé en mille morceaux, ou que tu subisses quoi que ce soit, ne le refuse pas. Christ a amené Son Église à Ses pieds par Son grand amour sacrificiel, et non par des menaces ou de telles choses. Conduis-toi donc correctement envers votre femme. » Fin de citation.
J'ai souvent entendu des hommes dire à leurs femmes et je suppose qu'ils ont de bonnes intentions quand ils le disent : « Je l'aime trop », à laquelle vous pouvez répondre rapidement : « L’aimez-vous autant que Christ a aimé l'Eglise ? Si ce n’est pas le cas, alors vous ne l'aimez pas assez. » C'est la norme. Cette élévation et cet attachement à une femme étaient franchement révolutionnaires dans le monde romain, comme c'est révolutionnaire dans notre monde aujourd'hui. Kato, un écrivain romain, a déclaré : « Si vous surprenez votre femme dans un acte d'infidélité, tuez-la sans aller jusqu’au procès. Mais si elle vous surprend, elle n'osera pas vous toucher avec son doigt. Elle n'a pas le droit. » C’est une sérieuse double norme. Un homme avait un contrôle total sur la population féminine, sa femme et ses filles, et pouvait prendre leur vie à tout moment sans aucun recours légal. Quand Paul dit aux maris : « Aimez votre femme et sacrifiez votre vie pour elle comme Christ s'est donné pour son Église », c'est franchement révolutionnaire. C'est révolutionnaire aujourd'hui où vous avez un programme dans lequel un homme dit essentiellement : « Tant que tu accomplis ce que je veux de la vie, tu peux être ma femme. Et quand tu cesseras de faire cela, je chercherais quelqu'un d'autre », n'est-ce pas ? C'est comme cela que tout fonctionne aujourd'hui. Ce que Dieu a dit à travers Paul était choquant à cette époque et c'est choquant maintenant.
Les femmes étaient considérées différemment dans cette culture qu'elles ne le sont aujourd'hui. Elles étaient considérées comme moins que des humains. Elles étaient considérées comme des esclaves, des bêtes de somme dans de nombreux cas. Elles n'avaient aucun droit. Et les hommes ont accompli la malédiction en exerçant pleinement un genre vicieux de domination sur les femmes en général. Paul dit que vous devez changer cela en Christ pour un amour qui est le genre d'amour avec lequel Christ a aussi aimé l'Eglise et cela l'a amené à se donner pour l'Eglise. C'est un amour qui se sacrifie. C'est un amour humble et désintéressé.
Pierre définit plus loin cet amour sans jamais utiliser le mot. Regardez 1 Pierre, chapitre 3. Les hommes, il est important pour vous de comprendre cela et nous voulons couvrir tous les textes qui en parlent. Dans 1 Pierre, chapitre 3, verset 7, nous pouvons tous nous réjouir au verset 6 où Sarah a obéi à Abraham et l'a appelé seigneur, et les femmes doivent faire de même. Mais qu'en est-il du verset 7 : « Maris, montrez à votre tour de la sagesse dans vos rapports avec vos femmes, comme avec un sexe plus faible; honorez-les, comme devant aussi hériter avec vous de la grâce de la vie. Qu'il en soit ainsi, afin que rien ne vienne faire obstacle à vos prières. » Quelle belle déclaration !
Maintenant, il y a un certain nombre de choses ici. Juste pour vous rappeler, permettez-moi de vous donner trois C, pour vous les hommes, dont vous devez vous souvenir. D’abord, la compréhension. Vivez avec votre femme en essayant de la comprendre. C'est à l’opposé de la mentalité des hommes des cavernes, de la mentalité machiste, de la mentalité indépendante, de la mentalité égoïste. C'est la compréhension, la sensibilité, la satisfaction de ses besoins, la compréhension de ses sentiments, ses peurs, ses angoisses, ses préoccupations, ses buts, ses rêves, ses désirs. C'est ce qu'il veut dire. Vivez avec votre femme de manière compréhensive. Parfois, cela revient à écouter, n'est-ce pas ? Comprenez son cœur parce que vous ne pouvez lui exprimer votre amour que si c’est un amour sacrificiel qui répond à ses besoins. Vous devez savoir quels sont ces besoins. Ce n’est pas seulement de la considération, mais voici un vieux mot : la chevalerie. Il dit au verset 7, vivre avec elle non seulement de manière compréhensive, mais aussi comme avec un vase plus faible, puisqu'elle est une femme. Qu'est-ce que cela veut dire? Cela signifie simplement que vous n’êtes pas égaux physiquement. Elle est plus faible. Vous ne lui dites pas : « Après que tu aies changé le pneu, je serai heureux de t’emmener au magasin. » Vous comprenez qu'il y a une faiblesse physique chez la femme. Dieu l'a ainsi conçue pour être sous la force et la protection d'un homme. Elle a besoin de notre force.
La considération, vivre avec elle selon la compréhension, la chevalerie, en la traitant comme un vase plus faible, en étant sa force du côté physique. Ensuite et troisièmement, la communion. Traitez-la avec honneur comme un héritier de la grâce de la vie. Les hommes et les femmes sont inégaux physiquement. Ils sont égaux spirituellement. Traitez-la comme une égale spirituelle. J'aime ce que nous lisons dans le Cantique des Cantiques, où l'homme dit : « Celle-ci est ma bien-aimée », et la femme dit : « Celui-ci est mon bien-aimé, mon ami. » C’est un sens profond du partage intime et égal des choses spirituelles. Pierre nous donne des choses simples, messieurs, si nous voulons être le mari que Dieu veut que nous soyons. Nous devons comprendre nos femmes, comprendre leurs besoins, comprendre leurs sentiments, comprendre à quoi elles aspirent et ce qu'elles désirent. Nous devons vivre avec elles, leur fournir notre force, notre force physique, notre force émotionnelle, notre force de caractère, toutes ces choses pourraient être ajoutées. Et nous devons les traiter avec la communion comme des alliées, spirituellement.
Nous devons aimer nos femmes. C'est un commandement. Vous ne pouvez pas dire: «je ne l'aime plus », sans confesser que vous avez péché. Vous dites : « attendez une minute, vous ne savez pas comment elle m'a traité. » Ce n'est pas le problème. Christ a aimé les pécheurs quand ils Le détestaient, n'est-ce pas ? Et c'est le modèle, c'est la norme. Cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas d'émotion. Si vous aimez vraiment, l'émotion est riche, les sentiments sont palpitants, l'amitié est merveilleuse. La définition biblique plonge vraiment à des profondeurs incommensurables. Revenons aux Éphésiens. Quand nous commençons à parler de la façon dont nous devons aimer de cette manière sacrificielle, cela commence vraiment à se développer en profondeur. Au verset 25, il est dit : « Tout comme Christ a aussi aimé l'Église et S'est livré Lui-même pour elle. » Puis-je le dire simplement, messieurs ? Le mari rempli de l'Esprit n'aime pas sa femme pour ce qu'elle peut faire pour lui, mais pour ce qu'il peut faire pour elle. C'est ainsi que l'amour de Christ a fonctionné et fonctionne. Il ne nous aime pas parce qu'il y a quelque chose en nous qui l'attire ; Il nous aime parce qu'Il a décidé de nous aimer malgré notre manque d'attrait. Il nous aime avec un amour qui cherche à ne pas nous tyranniser, un amour qui cherche plutôt à satisfaire nos besoins, à nous comprendre, à nous donner de la force.
Ce n'est pas une question de mérite. Nous n'avons rien fait pour gagner l'amour de Christ. Ce n'était pas parce que nous étions plus désirables que les autres qu'Il a mis Son affection sur nous. Nous ne méritons pas Son amour. Il n'y a rien d'attirant en nous. Dieu ne regarde pas le monde en choisissant les personnes qui, d'une façon ou d'une autre, révèlent son affection. Pas du tout ! Dieu nous aime, le Christ nous aime comme, je suppose, Osée aimait Gomer. Il l'a vue comme une prostituée. Il l'a regardée faire sa profession. Il l'a regardée choisir beaucoup d'amants. Il l’a vue se déshabiller sur une estrade vendue aux enchères, une prostituée pour le plus offrant sur le marché des esclaves, et il entra dans la maison et l'acheta, non parce qu'il y avait quelque chose de propre, de doux et de gracieux, de charmant en elle, mais parce que c’était dans son cœur de l'aimer. Et ainsi, Dieu a aimé Israël, la prostituée. Ainsi, le Christ aime Son Eglise, avant même qu'elle ne soit Son Eglise, et Il lui accorde ainsi Son affection même, quand devant Son Eglise elle se prostitue, Il l’aime toujours. C'est un amour qui ne meurt jamais. C'est un amour qui ne peut pas être tué. C'est un amour qui se dévoue totalement et complètement.
Premièrement, je suppose que s'il y a une façon de caractériser cet amour, c'est dire que cela signifie la mort à soi-même. Avalez votre fierté, avalez vos désirs personnels, avalez vos ambitions personnelles, avalez vos fantasmes et rêves sur ce que la vie aurait pu être avec quelqu'un d'autre, ou dans d'autres circonstances, mettez tout cela de côté, tout cela n'a aucun sens. Cela ne fait que vous attirer vers la tentation. Aimez votre femme avec un amour qui la place au-dessus de vos propres désirs, aimez-la, répondez à ses besoins, à ses préoccupations, à son cœur, et sacrifiez votre vie en son nom.
C'est le genre d'amour, bien sûr, que l'Esprit de Dieu nous donne, la capacité de porter et de partager. L'amour de Christ est répandu dans nos cœurs. Nous partageons l'amour que Christ, Lui-même, a manifesté envers nous. Le fruit de l'Esprit est l'amour. L'Esprit produit en nous cet amour incroyable. 1 Pierre 1 : 22 dit : « Ayant purifié vos âmes en obéissant à la vérité pour avoir un amour fraternel sincère, aimez-vous ardemment les uns les autres, de tout votre cœur, puisque vous avez été régénérés. » C'est le genre d'amour qui n'appartient qu'aux personnes qui sont nées de nouveau. Le monde essaie de s'accrocher à l'amour romantique aussi longtemps que possible, et finalement les cloches cessent de sonner, les sifflets cessent de s’entendre, la vie devient banale et plutôt routinière, vous commencez à vieillir, et une tentation de chercher en dehors de votre propre mariage semble être mieux que ce qu'il y a à la maison. Vous ne pouvez pas soutenir cet amour, le garder si vous n'êtes pas une nouvelle créature. Mais nous qui sommes nés de nouveau, nous avons un amour sincère, un amour fervent, à cause de la semence impérissable de la Parole vivante et constante de Dieu qui nous a donné une nouvelle vie. Dieu nous a tellement aimés qu'Il a donné Son Fils. Christ nous a tellement aimés qu'il a donné Sa vie. Nous aimons notre femme jusqu'au sacrifice de soi.
Ouvrez à 1 Corinthiens, chapitre 13. Dans 1 Corinthiens 13, chaque caractéristique de l'amour énumérée dans ce chapitre est sous forme de verbe. L'amour n'est pas statique. Ce n'est pas un substantif en termes de langage : c'est un verbe. L'amour agit. L'amour fait quelque chose. « La charité », verset 4, « est patiente, elle est pleine de bonté; la charité n'est point envieuse; la charité ne se vante point, elle ne s'enfle point d'orgueil, elle ne fait rien de malhonnête, elle ne cherche point son intérêt, elle ne s'irrite point, elle ne soupçonne point le mal, elle ne se réjouit point de l'injustice, mais elle se réjouit de la vérité; elle excuse tout, elle croit tout, elle espère tout, elle supporte tout. L’amour ne périt jamais. » Tous ces verbes, voilà comment l'amour agit. Il est patient, gentil, il n'est jamais jaloux, il ne se vante pas, il n'est pas arrogant, il n'agit pas de façon inconvenante, il n'agit pas d'une manière qui déprime. Il ne cherche jamais son propre intérêt, il n'est pas facilement provoqué, il ne se souvient pas des torts qu'il a subis. Il ne se réjouit pas de l'injustice, il ne se réjouit que de la vérité. Il endure toutes choses, il croit le meilleur, il espère le meilleur, il supporte tout, il n'échoue jamais. C'est le caractère de l'amour et c'est ainsi que nous devons aimer notre femme.
C'est toujours un verbe ; c'est toujours agir pour quelqu'un. Nous avons reçu la capacité d'aimer ainsi par le Saint-Esprit. Parce que nous avons été transformés, que nous sommes nés de nouveau, l'Esprit de Dieu est venu en nous, nous avons reçu le fruit de l'Esprit qui est amour et nous pouvons partager cet amour. « Celui en qui l'amour de Dieu est parfait », dit Jean dans 1 Jean 2, est celui qui est né de Dieu. Si vous êtes chrétien alors, vous ne pouvez pas dire : « Je suis désolé j'ai vraiment essayé de l'aimer mais je n'en ai pas la capacité. » En réalité si ! Cet amour surnaturel et spirituel est là si vous choisissez de l'exercer. Vous dites : « Qu'en est-il si je suis maltraité et si je suis continuellement maltraité ou si elle est infidèle, qu'elle me quitte, qu'elle trouve un autre homme » et ainsi de suite ? Dans ce genre de circonstances, la Bible a beaucoup à dire et nous en discuterons au fur et à mesure. S'il s'agit d'un divorce, d'une séparation, d'un abandon, évidemment, vous ne pouvez plus exprimer cet amour si elle choisit de ne pas être là pour le recevoir. Mais tant qu'elle est là, c'est votre responsabilité de le lui donner.
Et c'est un amour qui ne dépend pas de l'objet. Cela ne dépend pas de l'apparence physique. Cela ne dépend pas du tonus musculaire. J'entends tellement parler de cela aujourd'hui, de la silhouette de telle personne ou du regard d’un tel. Cela ne dépend pas de cela. Cela dépend de l'attribut de celui qui aime. Et Paul dit : « L'amour ne cherche pas son propre intérêt », il ne veut pas de vengeance, il ne veut pas de représailles. Pour le dire plus simplement, l'amour pardonne tout ce qui est fait contre lui. La personne aimante ne tient pas un registre des torts.
Vous savez ce qui détruit les mariages ? C’est le refus de pardonner. Si vous vous pardonnez continuellement tout le temps, il n'y a aucune trace de mal gardé, il n'y a pas de mur qui se construit petit à petit chaque fois que quelqu'un ne pardonne pas, une autre brique entrant dans le mur qui commence à séparer les deux personnes. Rien n'est plus important dans votre mariage que le pardon, le pardon instantané, spontané et complet, afin que le tort ne soit jamais ressuscité. Et vous ne pouvez pas accumuler les attitudes dévastatrices d'amertume, de représailles et de vengeance qui détruisent une relation.
Quand un homme est rempli de l'Esprit, quand il est autant rempli de joie et de gratitude envers Dieu pour tout ce que Christ a fait et quand il aime sa femme comme lui-même, il se sacrifiera pour elle, et ainsi son autorité sera douce, chaleureuse, affirmée, sécurisée, et elle suivra si elle obéit au plan de Dieu pour elle.
Je suppose que, nous les hommes, nous pourrions nous poser cette question : quand avons-nous fait un sacrifice pour notre femme pour la dernière fois ? Je ne parle pas de quelque chose de trivial mais de quelque chose d'important. Vous êtes-vous crucifié vous-même, mis quelque chose de côté pour vous concentrer sur elle ? Je sais que beaucoup d'hommes désirent être des leaders et des géants spirituels ; ils veulent apparaître comme s’ils contrôlaient tout en étant des chefs de famille pieux. Mais la vraie spiritualité est vraiment la mort à soi-même. Ainsi, il est parfois difficile de reconnaître le vrai leader spirituel d'une famille parce qu'il est humble, il prend sa croix tous les jours, il se renie, il meurt au quotidien, il veut être crucifié avec Christ, il ne regarde pas ses propres intérêts mais ceux des autres, estimant les autres supérieurs à lui-même. Il met en priorité ses désirs pour elle. Et il se peut qu'il apparaisse faible alors qu'en fait il est fort.
Je suppose que la mort à soi est le vrai problème. Quelque part dans votre pèlerinage en tant que chrétien, vous devez apprendre à mourir à vous-même régulièrement. Cela vous évite d'être sur la défensive, vengeur, de chercher des représailles, d’être hostile, accumulant une liste de choses contre les autres. Quand vous êtes oublié, négligé, ou volontairement mis de côté, quand vous êtes blessé et vous souffrez à cause de l'insulte ou de l'oubli, si votre cœur est heureux, vous voyez que le privilège de souffrir pour le Christ, c'est de mourir à soi. Quand votre bien est mal compris, quand elle vous comprend mal, quand vos désirs ne l'intéressent pas, quand vos conseils sont négligés, vos opinions sont ridiculisées, et quand vous êtes maltraité, ou mal compris, et que vous refusez de laisser monter la colère dans votre cœur ou même de vous défendre, c'est mourir à vous-même.
Lorsque vous supportez avec amour, patiemment, toute perturbation, toute irrégularité, toute gêne, quand vous pouvez supporter la folie, le gaspillage, l'extravagance, l'insensibilité et l'endurer comme Jésus l'a enduré, c'est mourir à vous-même. Quand vous vous contentez de n’importe quelle nourriture, de n’importe quel vêtement, de n’importe quel climat ou de société, de toute interruption ou de toute solitude, c'est mourir à vous-même. Quand vous évitez de parler de vous-même dans une conversation, quand vous n’enregistrez pas, ni récitez pas vos propres bonnes œuvres afin de chercher des éloges et quand vous pouvez vraiment aimer, être méconnu pour quelque chose de bien, c'est mourir à vous-même. Quand vous voyez quelqu'un d'autre prospérer, quelqu'un d'autre atteindre les objectifs que vous désirez et que vous pouvez honnêtement vous réjouir avec cette autre personne, en esprit, vous ne ressentez aucune envie et ne questionnez pas Dieu même si vos besoins sont bien plus grands et que vous êtes dans des circonstances désespérées, c’est mourir à vous-même. Et, messieurs, quand vous pouvez recevoir des corrections et des reproches de la part de votre femme, et vous soumettre humblement intérieurement et extérieurement, ne ressentant aucune rébellion et ne ressentant aucun ressentiment s'élever dans votre cœur, c'est mourir à vous-même.
Et c'est ce qui fait de vous le chef que Dieu veut que vous soyez chez vous. C'est quand « le soi » meurt. La manière avec laquelle nous devons aimer nos femmes est la manière avec laquelle Christ a aimé l'Église. Tout d'abord, c'est un amour sacrificiel qui demande la mort à soi-même. Ce n'est pas facile, surtout si vous êtes une personne forte, une personne confiante, une personne compétente, une personne qui réussit, une personne intelligente, une personne sage, une personne respectée, un chef de file. Vous nier constamment est un grand défi spirituel. Mais c'est ce que Dieu vous appelle à faire. Et quand vous agissez dans un environnement d'amour et d'abnégation, vous créez l'atmosphère à laquelle une femme aspire.
Deuxièmement, cet amour n'est pas seulement un amour sacrificiel, mais c'est un amour purifiant. Et c'est très important pour nous de comprendre cela. Ephésiens chapitre 5, verset 26 : nous devons aimer comme Christ a aimé l'Eglise et s'est livré pour elle, verset 26, « afin de la sanctifier par la parole, après l'avoir purifiée par le baptême d'eau, afin de faire paraître devant lui cette Eglise glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. » Maintenant, c'est une belle image. Le Christ aime Son Église avec un amour sacrificiel, avec un amour sanctifiant, ou un amour purifiant. Il aime suffisamment Son Église pour la purifier. Il aime suffisamment Son Église pour la présenter sans tâche ni ride ou autre, mais sainte et irréprochable.
Qu'est-ce que cela veut dire ? Cela signifie qu'Il recherche la pureté de l'Église. Il veut que l'Église, regardez le verset 27, dans toute Sa gloire, endoxon, soit de toute splendeur magnifique, Luc 7 : 25 le traduit « magnifiquement habillé, », comme si elle était une reine. La beauté du Christ dont il est question, la beauté de la pureté, la splendeur de la sainteté et de la vertu, sans tache, sans ride, ou défaut, rhutis en grec, qui signifie défaut. Quand Christ prend Son Église pour être Son épouse, donne Sa vie pour elle, puis cherche la pureté de Son Église, Christ est le purificateur de l'Église, et c'est ainsi que nous devons être envers nos femmes. Nous devons faire tout ce que nous pouvons pour les conduire à la sainteté et à la pureté. Dans Jean 13, Jésus a dit à Pierre : « Celui qui est lavé n'a besoin que de se laver les pieds pour être entièrement pur; et vous êtes purs, mais non pas tous. » L'idée de cela est simple et belle. En Orient, l'homme prenait un bain, se nettoyait lui-même, et il n'avait qu'à périodiquement se laver les pieds pendant la journée. Nous apprenons de cela que, bien sûr, en tant que chrétiens, lorsque nous sommes venus à Christ, nous avons pris un bain, nous avons été lavés. Mais alors que nous marchons à travers le monde en ce jour de notre vie, nous recueillons de la poussière sur nos pieds et nous avons besoin d'un nettoyage continu. Et ceux d'entre nous qui sont en Christ sont purifiés en tout temps, nettoyés en tout temps, pardonnés en tout temps.
Dans Jean 15, verset 3, « Déjà vous êtes purs, à cause de la parole que je vous ai annoncée. » Il y a déjà eu un nettoyage, il y a déjà eu un moment où vous avez été nettoyé par la Parole, mais Il continue même à dire qu’il faut se faire tailler (comme pour un arbre fruitier) pour vous garder propre. Ici, dans le chapitre 5 d'Ephésiens, c'est la même chose. Verset 26 : « afin de la sanctifier par la parole, après l'avoir purifiée par le baptême d'eau.» Messieurs, si vous ne faites qu’une chose dans la vie de votre femme, exposez-la à la Parole de Dieu. Amenez-la vers l'écoute de la Parole de Dieu afin qu'elle soit quotidiennement et régulièrement nettoyée. Ce que Jean 15 : 2 dit, le verset juste avant le verset que je lisais tout à l’heure : « Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, il le retranche; et tout sarment qui porte du fruit, il l'émonde, afin qu'il porte encore plus de fruit. » Dieu veut purifier les siens et un mari doit désirer purifier sa femme. Comment fait-il cela ? En l'exposant constamment à la Parole de Dieu. Vous êtes le prophète dans cette maison, vous êtes le seul à l'amener sous l'écoute de la Parole de Dieu, à la purifier. Jean 17 : 17 dit : « Sanctifie-les par ta vérité : ta parole est la vérité. » C'est la Parole qui purifie.
Tout d'abord, dans votre propre cœur et dans votre propre esprit, vous voulez être certain que vous ne conduisez jamais votre femme dans le péché. Ne l'exposez jamais à aucune iniquité. Ne l'entraînez pas dans les choses qui vont la tenter. Ne l'amenez pas à une forme de divertissement qui va l'exposer à des sentiments de péché. Ne l'irritez pas, ne l'exaspérez pas, ne l'aigrissez pas pour qu'elle tombe dans la tentation de la colère. Et vous savez où sont les boutons, n'est-ce pas ? Vous pouvez lui dire : « Oh, tu es comme ta » (remplissez le vide) « mère », et vous savez ce que cela fait. Ou vous pouvez tirer cette même affaire du passé qui suscite toujours la même hostilité lorsque vous êtes prêt à vraiment blesser. Ne faites pas cela. Si vous cherchez sa pureté, si vous cherchez sa sainteté, si vous cherchez à la rendre sans tache et sans défaut, pour être purifiée, sainte et irréprochable, alors ne la conduisez jamais vers quelque chose qui produira l'iniquité. Ne l'exposez jamais à quelque chose qui produira une forte tentation.
D'un autre côté, vous devez lui apporter constamment la Parole de Dieu. Vous pouvez le faire de plusieurs façons. Assurez-vous que vous êtes ici à l’église pour entendre la Parole de Dieu et qu’elle soit à vos côtés. Assurez-vous de lui donner l'opportunité de participer à une étude biblique ou quoi que ce soit d'autre, de passer du temps à lire la Parole de Dieu et d'être édifiée par des livres ou autres, des cassettes, quelle qu'en soit la source. Assurez-vous que vous encouragez ces choses dans sa vie. C'est triste de voir des hommes venir à moi et dire : « Je ne sais pas ce qui s'est passé mais tout à coup, ma femme est partie, elle s'est enfuie ». Et je dois souvent dire : « Bien sûr, vous comprenez que ce n'est pas le début de quelque chose ; c'est la fin de quelque chose. Et ce qui est la fin, c'est un long schéma de péché avant que vous ne finissiez de cette façon. » Qu'avez-vous fait pour que votre femme devienne disciple afin que cela ne se produise pas ? C'est le leadership spirituel en tant que cohéritier, car elle vous est égal en Christ. Que faites-vous pour la fortifier spirituellement ? Amenez-la à écouter la prédication et l'enseignement de la Parole de Dieu, exposez-la à la grande vérité tirée des Ecritures, appelez-la à la pureté, ne faites jamais rien qui puisse la conduire à la tentation. Ne la mettez pas dans une position d’être tentée. C'est une autre raison pour laquelle je suis tellement préoccupé par les hommes qui envoient leurs femmes travailler dans un monde impie parce qu'elles sont exposées à une très forte tentation. Elles sont dans un bureau avec tous ces hommes bien habillés, brillants et qui ont réussi. Elles sont aussi habillées pour cet environnement, tout semble très bien et elles rentrent chez elles et c'est un peu différent, vous savez. Vous traînez dans votre jean sale avec votre vieux T-shirt et elle traîne dans un peignoir en loques, et ce n'est pas la même chose. Pourquoi l'exposer au genre de tentation qu'elle expérimentera dans cet environnement ?
Vous savez ce que le Seigneur fait constamment avec Son Église ? Il dit : « Sortez du milieu d'eux et soyez », quoi ? « Séparés ! Ne touchez pas aux choses impures. » Il essaie toujours de sortir l'Église du monde. « N'aimez pas le monde, ni les choses qui sont dans le monde. » Je connais les dommages que ces choses vont faire parce que l'amitié avec le monde est inimitié avec Dieu, dit Jacques, et le Seigneur essaie toujours de nous arracher, de nous séparer. Ne permettez pas que vos pensées soient influencées par le monde. Dans Romains 12, un commandement très simple nous est donné en ce qui concerne la mondanité. « Ne vous conformez pas à ce monde, soyez transformés par le renouvellement de votre esprit. » Sortez de ce système. Sortez de cette façon de penser. Et, messieurs, vous avez la responsabilité de la protection de la pureté de votre femme sur tous les fronts, et le côté négatif de cela est d'empêcher la tentation. Le côté positif est de l'exposer à l'enseignement et à l'instruction de la Parole de Dieu.
À Athènes, par exemple, lorsqu'une épouse était prise, elle devait se baigner dans les eaux de la rivière Callirrhoë, car la rivière était sacrée pour le peuple et symbolisait le nettoyage de toute souillure antérieure et l'entrée dans une vie conjugale pure. Et c'est pourquoi traditionnellement une épouse portait une robe blanche la première fois qu'elle se mariait. C'est pour représenter la pureté. Le mariage doit être une expérience purificatrice ; il prend cette femme et la sépare de toutes les autres pour la réserver à son mari, une relation purificatrice. Son mari prend alors la responsabilité du maintien de cette pureté. L'amour du Christ pour Son Église le pousse à garder Son Église propre. Et votre amour pour votre femme devrait avoir le même désir.
Laissez-moi vous dire quelque chose. C'est assez difficile de vivre avec une femme pieuse. Je sais à quel point c'est difficile. C'est assez difficile de vivre avec une femme qui s'attend à ce que vous viviez tout ce que vous prêchez. C’est assez ridicule, n'est-ce pas ? C'est très difficile de vivre avec quelqu'un qui a des attentes extrêmement élevées pour votre vertu. Et vous pourriez vous dire : « Vous savez, je pourrais avoir beaucoup plus de plaisir si ma femme n'était pas si pointilleuse. » Mais à la fin, votre cœur vous dit : « Quel privilège, quel honneur, quelle joie d’avoir quelqu'un qui a des normes aussi élevées de responsabilité spirituelle pour tenir à vous, quelle bénédiction cela apporte à votre propre vie. Si une femme peut apporter cela à son mari, il est certain que dans le rôle du mari, il a une plus grande responsabilité de le lui apporter.
Dans 2 Corinthiens 11 : 2, Paul dit : « Car je suis jaloux pour vous d'une jalousie de Dieu, parce que je vous ai fiancés à un seul époux, pour vous présenter à Christ comme une vierge pure. Toutefois, de même que le serpent séduisit Eve par sa ruse, je crains que vos pensées ne se corrompent et ne se détournent de la simplicité à l'égard de Christ. » Paul dit : Je veux que vous soyez purs et dévoués à Christ, et je crains que vous ne suiviez d'autres amants. Le véritable amour est toujours concerné par la pureté de son objet. Christ avec Son Église, Paul avec sa congrégation, un homme avec sa femme. Enseignez-la, purifiez-la, ne l'exposez jamais à des influences impures. Tu es responsable de sa pureté. En fait, il dit même dans 1 Corinthiens, chapitre 14, verset 35, « Si elles veulent s'instruire sur quelque chose, qu'elles interrogent leurs maris à la maison; car il est malséant à une femme de parler dans l'Eglise. » Messieurs, nous devons être des maîtres théologiques, nous devons être la source spirituelle, nous devons être le dépositaire spirituel de la vérité, car une femme peut venir en entendant la vérité qu'elle peut être purifiée.
Si vous aimez vraiment votre femme, vous allez détester tout ce qui la souille. Tout ce qui vole sa pureté deviendra pour vous un ennemi terrifiant. Tout soi-disant amour qui traîne un partenaire vers l'impureté est un amour faux. Je me souviens d'avoir lu il y a quelques années ce qu’un homme du ministère disait : « Ma femme et moi avons lu ensemble le magazine Playboy. Après 18 ans, nous avons besoin de quelque chose pour stimuler notre relation. » Vous vous exposez à cela, vous vous exposez à la tentation et au péché, et ensuite vous exposez votre femme à cela ? Vous avez renoncé à votre responsabilité de la protéger et de la purifier. Tout soi-disant amour qui rend quelqu'un grossier, dur plutôt que raffiné et pur, est vraiment de la luxure déguisée. L'amour cherche toujours la pureté absolue de son objet et la cherche d’une façon sacrificielle. Le vrai amour est sacrificiel et le véritable amour est un purifiant. Il utilisera la discipline s'il le faut. Hébreux, chapitre 12, versets 5 à 10 nous dit comment le Seigneur discipline celui qu’Il aime. Et maris, si vous êtes remplis de l'Esprit, si votre cœur est bon, votre vie est bonne, vous allez purifier votre femme, cela peut signifier de la confrontation, cela peut vouloir dire une certaine discipline, mais cela signifie certainement que vous la protégez de la tentation et vous l'exposez à l'influence purificatrice de la vérité de Dieu.
Le verset 27 et nous allons terminer. Paul dit : « Nous devons présenter nos femmes comme Christ Lui-même présente l'Église dans toute Sa gloire, n'ayant aucune tache ou ride ou quoi que ce soit, mais qu'elle soit sainte et irréprochable. » Vous voulez présenter votre femme pure dans toute sa splendeur. C'est sa beauté. Ce n'est pas ses cheveux et sa garde-robe ; c'est sa pureté qui est sa beauté. Pas d’endroit pour la dégrader, pas d’endroit pour la critiquer, pas d’endroit pour la frapper. Vous voulez l'élever, car la pureté c’est sa gloire. Sa sainteté, c’est sa beauté. Le mari aimant n'a pas honte de sa femme, il ne dégrade jamais sa femme, il ne critique jamais sa femme, il ne parle jamais méchamment de sa femme, il ne peint jamais ses grandes fautes. Le mari aimant, comme le Christ, ne cherche qu'à présenter sa fiancée exaltée, pure et glorieuse. L'amour cherche à honorer. Alors, c'est comme cela que nous aimons : sacrificiellement, de façon pure ou sanctifiante, et l'amour qui l'honore, qui la soulève et dit : « Regarde ce que Dieu m'a donné. » C'est cet amour-là qui fait le bonheur de la femme. Il y a plus à venir mais ce sera pour la prochaine fois. Prions.
Père, nous savons que c'est certainement dans le domaine des possibilités que ce genre de vie peut être vécu. Nous Te remercions. Nous Te remercions de pouvoir en faire l'expérience dans nos propres mariages. Nous savons aussi que ce n'est pas facile, ce n'est pas simple, il faut une vraie dévotion spirituelle, du dévouement et de la maturité. Mais c'est pour cela que nous prions, Dieu, afin d'élever des hommes qui aiment leurs femmes, comme le Christ a aimé Son Église, qui s'est livré Lui-même pour elle, et dans ce renoncement, a la capacité de se sacrifier pour la femme que Tu lui as donnée, qui, non seulement aime d’un amour sacrificiel, purificateur, qui aime avec honneur, et ne cherche qu'à s'élever, à ne jamais se dégrader et à ne pas tomber. O Seigneur, quelle joie, quelle béatitude, quelle bénédiction, quel accomplissement peut être trouvé dans une telle relation en dépit de la malédiction, la confusion et le chaos que la chair génère à l'intérieur, que le monde génère à l'extérieur. Et même en dépit de ces derniers jours, quand l'amour familial normal et naturel meurt, quand il est parfois mort et a disparu, et que les hommes ne sont qu'amoureux d'eux-mêmes, en se soumettant au pouvoir de la vie régénérée et de l'Esprit intérieur, le mariage peut toujours être la grâce de la vie. Et deux héritiers de cette grâce peuvent partager ses richesses ensemble à cause de ce que Tu as fait en nous par Ta grâce. Travaille cette œuvre dans chaque vie, Seigneur, afin que nos mariages et nos foyers nous apportent une joie et un épanouissement sans fin, et qu'une autre génération puisse voir les mêmes joies en suivant le même chemin d'obéissance. Nous nous engageons à nouveau envers Toi en tant que maris et en tant qu'épouses pour être obéissants puisque Tu nous le permets, au nom du Christ. Amen.

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