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Ouvrez votre Bible à Éphésiens, chapitre 6. Le verset clé vraiment qu’il nous donne dans le Nouveau Testament sur la conception de Dieu pour la parentalité est le verset 4. Il dit simplement : « Et vous, pères, n'irritez pas vos enfants, mais élevez-les en les corrigeant et en les instruisant selon le Seigneur. » C'est une déclaration énorme dans ce verset. Encore une fois, cela couvre un vaste domaine avec une économie de mots. Des livres, des traités, des volumes ont été écrits sur le rôle parental ; Dieu l'a réduit à une déclaration. « N'irritez pas vos enfants, mais élevez-les en les corrigeant et en les instruisant selon le Seigneur. »

C'est le modèle de Dieu pour la parentalité. Et alors que nous commençons, je veux que nous nous souvenions d’une chose qui est très importante au tout début. En tant que personnes rachetées par Dieu, nous sommes appelés à être uniques. Nous sommes appelés à être différents. Nous sommes appelés à être distincts. Nous sommes appelés à être séparés du monde. En fait, toute l'épître d'Éphésiens montre que nous ne devons pas vivre comme le reste du monde. Nous vivons dans la lumière et non dans les ténèbres. Nous vivons dans la sagesse et non dans la folie. Nous marchons dans l'Esprit et non dans la chair. Et nous sommes uniques parce que nous avons la connaissance de Dieu, nous avons la Parole de Dieu, nous avons l'Esprit de Dieu. Alors, Dieu nous a appelés à vivre de façon unique et distinctive.

En fait, cela s'étend même à nos relations dans la famille. Nous n'entretenons pas de relations dans la famille comme le font les personnes non-régénérées, comme le monde le fait. Nous avons un plan et un modèle complètement différents. Dans le chapitre 18 de Lévitique, quand Dieu a établi la norme de comportement pour Israël, Il a souligné cette réalité de l'unicité. C'est ce qu'Il a dit : « Vous ne ferez point ce qui se fait dans le pays d'Egypte où vous avez habité, et vous ne ferez point ce qui se fait dans le pays de Canaan où je vous mène : vous ne suivrez point leurs usages. Vous pratiquerez mes ordonnances, et vous observerez mes lois : vous les suivrez. »

En d'autres termes, vous êtes différents. Vous ne faites pas comme le monde. Vous ne menez pas votre vie ou vos relations comme le monde le fait. Plus loin dans ce même dix-huitième chapitre du Lévitique, Dieu dit encore : « Prenez garde que le pays ne vous vomisse, si vous le souillez, comme il aura vomi les nations qui y étaient avant vous. Car tous ceux qui commettront quelqu'une de ces abominations seront retranchés du milieu de leur peuple. Vous observerez mes commandements, et vous ne pratiquerez aucun des usages abominables qui se pratiquaient avant vous, vous ne vous en souillerez pas. Je suis l'Eternel, votre Dieu. » Un appel à être différent ! Un appel au caractère distinctif !

Et Dieu a maintenu ce désir pour Son peuple à travers le temps. Nous sommes séparés. Les normes, les principes, les statuts, les commandements par lesquels nous conduisons notre vie devant Dieu dans la famille et devant le monde sont uniques. Nous sommes séparés. Nous devons avoir une singularité sans tache. Nous devons suivre des principes qui ne sont aucunement aidés par la sagesse humaine, ni raffinés ni définis par la sagesse humaine. Nous ne devons pas céder à la pression du monde. Nous ne devons pas écouter les diagnostics du monde de ce qui pourrait être mauvais avec les personnes, les mariages ou les familles. Nous devons nous tourner vers la Parole de Dieu. Nous devons vivre distinctement. Et Dieu ne dit rien de différent aujourd'hui. Il dit toujours : « Faites-le à ma façon ».

Et en ce qui concerne le rôle parental, cela aussi se résume magnifiquement dans ce verset que je viens de lire, et c'est là que réside le modèle de Dieu. Cela ne ressemble en rien à la psychologie moderne. Cela ne ressemble pas aux choses qu'on nous a dites au sujet de l'éducation des enfants, de la façon d'élever un enfant. Cela ne ressemble en rien à ce que le monde dit actuellement. Et c’est normal parce que c'est divin.

Nous avons déjà découvert que le modèle pour les maris est complètement distinct du monde, le modèle pour les femmes, complètement distinct du monde, le modèle pour les enfants, en réponse à leurs parents, est distinct aussi, et il en est de même pour les parents en ce qui concerne leurs enfants. Ce n'est pas le message de la psychologie laïque. Ce n'est pas le message de la sagesse conventionnelle. Ce n'est pas le message du politiquement correct. C'est la Parole de Dieu. Et nous devons commencer par reconnaître que tous les enfants viennent de Dieu. Dieu nous les donne et Il nous a ensuite donné le manuel qui explique comment les élever.

Genèse 4 : 1, « elle conçut - » c'est Eve – « et enfanta Caïn et elle dit : J'ai formé un homme avec l'aide de l'Eternel. » Au tout début, Ève savait qui était la source de ses enfants. Elle a dépassé Adam pour parler de Dieu. Dans Genèse 4 : 25, le même chapitre, « elle enfanta un fils, et l'appela du nom de Seth, car, dit-elle, Dieu m'a donné un autre fils. » L’ancien Testament dit que les enfants sont un héritage du Seigneur. Ce sont des dons de Dieu ; ils sont donnés pour la louange de Sa gloire et pour être une bénédiction pour nous.

Mais combien de fois les enfants nous brisent le cœur parce que le modèle de Dieu pour les parents n'est pas correctement suivi. Alors que nous regardons la norme divine, nous regardons notre responsabilité et nous regardons le chemin de la joie et de la bénédiction dans la vie des enfants et dans nos propres vies. Il est clair que l'instruction ici au verset 4 est donnée aux parents. En fait, le mot « pères » est parfois traduit dans le Nouveau Testament par « parents ». Nous ne pouvons pas exclure la mère à ce moment précis ; nous devons l'inclure, comme elle vient sous la direction de son mari. L'instruction est donnée aux parents parce qu'ils ont la responsabilité, la gestion, la direction, la surveillance d'amener leurs enfants à l'endroit où ils honoreront Dieu.

Maintenant, la norme qui est établie ici est non seulement unique dans notre société, mais elle était aussi unique chez Paul. Par exemple, juste pour illustrer ce qui se passait dans le monde dans lequel l'apôtre Paul écrivait ceci, il y avait une loi romaine appelée patria potestas, littéralement le « pouvoir du père ». Et sous patria potestas un père romain avait un pouvoir absolu sur sa famille. Comme je l'ai souligné ce matin, la vision du leadership dans le monde des païens était celle de la dictature dominante et cela fonctionnait également dans la famille.

Par exemple, un père pouvait vendre ses enfants en tant qu'esclaves. Un père pouvait les faire travailler enchaînés dans les champs, s'il le voulait. Et il y a des illustrations de cela dans la littérature ancienne. Il pouvait prendre la loi entre ses mains pour punir ses enfants. Et il pouvait même, selon la loi romaine, exécuter ses propres enfants. Tant que le père vivait, il n'y avait pas de limite d'âge ; il n'y avait pas de limite à l'étendue de son contrôle. En fait, quand un enfant est né, il n'était pas rare que cet enfant soit placé devant les pieds de son père, et si le père se baissait pour soulever l'enfant, cela signifiait qu'il reconnaissait l'enfant et qu'il pouvait vivre. S'il se retournait et s'éloignait, l'enfant était jeté dans la rue pour mourir ou être ramassé et élevé comme une prostituée ou un esclave.

Une lettre de Hilarion à sa femme, Alis, datant de l’an 1 av. J.-C., trouvée dans des sources anciennes, dit ceci : « Hilarion à Alis sa femme. Salutations cordiales. » Maintenant, vous ne voulez vraiment pas commencer une lettre à votre femme comme cela, mais il l'a fait. « Sachez que nous sommes encore à Alexandrie », il écrit, étant absent. « Ne vous inquiétez pas si, quand tous les autres reviennent, je reste à Alexandrie. Je vous supplie de prendre soin du petit enfant, et dès que nous recevrons notre salaire-» apparemment il était un soldat « - je vous les enverrai. Si ... bonne chance à vous ... vous avez un enfant, si c'est un garçon, laissez-le vivre ; si c'est une fille, jetez-la. »

Cela est documenté depuis les temps anciens. Les enfants non désirés étaient généralement laissés au Forum de Rome. Ils étaient recueillis la nuit par des personnes qui les nourrissaient ensuite pour en faire des esclaves et les stocker dans les maisons de prostituées de Rome avec eux. Sénèque, l'orateur romain bien connu a dit : « Nous avons abattu un bœuf féroce ; nous avons étranglé un chien enragé ; nous avons plongé le couteau dans le bétail le plus malade. Nous noyons les enfants nés faibles et déformés. »

Alors Paul écrivait dans un monde où les enfants étaient maltraités, assassinés, tout comme notre monde où ils sont massacrés en grande partie avant qu'ils ne puissent sortir de l'utérus par millions à cause de l'avortement. Mais un million et demi d'enfants au moins chaque année, sans doute beaucoup plus que cela, qui sont autorisés à naître sont par conséquent battus, brûlés et maltraités par leurs parents dans la mesure où ils doivent être retirés de leur famille, plus d'un million et demi d'entre eux par an, et deux mille d'entre eux meurent, tués par leurs parents, brûlés, noyés, jetés par les fenêtres, hors des ponts, tués avec des couteaux, des marteaux, des lames de rasoir, etc.

Notre monde d'aujourd'hui n'est pas très différent de ce monde antique. Le magazine Time a rapporté dans un sondage que 70% des parents, s'ils devaient tout recommencer, n'auraient pas d'enfants. Trop de peine ! Quelques 30 000 à 50 000 enfants par an sont utilisés pour la pornographie. Un tiers de tous les enfants nés se retrouvent dans des familles d'accueil parce qu'ils ne sont pas désirés. Des millions sont laissés seuls à la maison pour être élevés par la télévision pendant que leurs mères vont travailler. Le chancelier du district scolaire d'un million d'étudiants de New York a dit, citation : « La société s'est retournée contre les enfants. » C’est l’hostilité envers les enfants dans les temps anciens et même dans les temps modernes.

Dans ce contexte de la société romaine antique et dans le contexte dans lequel nous vivons aujourd'hui, nous entendons les paroles de Paul. « Et vous, pères, n'irritez pas vos enfants, mais élevez-les en les corrigeant et en les instruisant selon le Seigneur. » Encore une fois, patēr, le terme « pères » est normalement utilisé pour le chef de famille masculin, mais parfois utilisé pour parler des parents. Il est ainsi traduit, par exemple, en Hébreux 11 : 23. Il dit : « C'est par la foi que Moïse, à sa naissance, fut caché pendant trois mois par ses parents. » Et certainement la mère est impliquée avec le père et nous pouvons étendre ce passage pour l'inclure. Proverbes 4 : 3 montre ce double rôle : « J'étais un fils pour mon père, un fils tendre et unique auprès de ma mère. » Proverbes 1 : 8, « Ecoute, mon fils, l'instruction de ton père, et ne rejette pas l'enseignement de ta mère. » Les deux parents sont impliqués sous la direction du mari dans l'éducation de l'enfant.

Une étude menée il y a plusieurs années par les sociologues Sheldon et Eleanor Glueck de Harvard a permis d'identifier, après toute cette étude, quatre facteurs cruciaux pour prédire les enfants qui ne seraient pas des délinquants. Il s'agissait d'une étude pluriannuelle qui s'est avérée exacte à 90%. Ils ont dit que ce sont les quatre facteurs essentiels pour prévenir la délinquance, simplement à partir de l'observation de ces personnes du monde. Un, la discipline du père, juste, ferme et cohérente. Deuxièmement, la surveillance de la mère à la maison, savoir où sont les enfants tout le temps, savoir ce qu'ils font et être à leur disposition. Troisièmement, les parents ne cessaient de manifester de l'affection l’un à l’autre et aux enfants fréquemment. Et quatrièmement, la cohésion de la famille, le temps passé ensemble.

Les deux parents doivent être impliqués dans ce merveilleux privilège, cette merveilleuse opportunité. Et comme nous regardons la chose elle-même qui est indiquée ici dans le verset, vous remarquerez qu'il y a un négatif et ensuite un positif en termes d'instruction, et nous voulons considérer les deux. Le négatif est ceci. N’irritez pas vos enfants. Voilà comment la Parole de Dieu résume ce que vous ne devez pas faire, vous ne voulez pas rendre vos enfants furieux, vous ne voulez pas les mettre en colère, vous ne voulez pas les rendre hostiles ou amers, vous ne voulez pas qu'ils se retournent contre vous et tout ce qui vous est cher. L’épître aux Colossiens ajoute : « Pour ne pas les décourager. » Vous ne voulez pas les détruire.

Ce terme irriter, vous remarquerez, est utilisé seulement ici et dans Romains 10 : 19. Et cela signifie provoquer. C'est une forme intense de « se mettre en colère ». Ne faites pas ce qui irrite vos enfants. Ne faites pas ce qui les irrite, les provoque, les frustre, les exaspère ou les éloigne de vous. Et, ma foi, il y a beaucoup de choses de cette nature qui sont faites aujourd'hui, il y a des enfants en colère, maussades et amers. Au cours des derniers jours, trois petits garçons, dont un de 6 ans, ont tenté de tuer un bébé d'un mois. Il y a une hostilité inimaginable et de la colère. Dix à quinze pour cent des enfants ont envisagé ou essayé de se suicider.

Un quart des admissions à l'unité psychiatrique des hôpitaux pour enfants sont liées au suicide. Même les enfants aussi jeunes que 6 et 7 ans ont essayé de prendre leur vie. Un article du Los Angeles Times paru il y a quelques années disait : « Le jeune de onze ans s'était tailladé les poignets. - Je veux aller au paradis, sanglota-t-il, je ne supporte pas ces maux d'estomac et je suis malheureux. Si seulement je pouvais mourir, c'est dur de vivre, c’est horrible de vivre ; je veux juste mourir parce que personne ne se soucie de moi, que je sois vivant ou mort ; alors je veux mourir. »

Et pendant des années, des psychologues et des experts se sont demandés si les jeunes enfants pouvaient vraiment souffrir de dépression sévère et chercher intentionnellement la mort. Maintenant, ils savent qu'ils le peuvent, parfois en avalant du poison, parfois en se précipitant dans la circulation intense. Une fillette de 12 ans a pendu sa poupée par le cou, drogué sa petite sœur, lui a coupé les deux jambes avec des ciseaux, s'est tailladé les poignets et a fait une overdose de drogues hypnotiques. « Je ferais mieux de mourir », explique-t-elle, « alors personne ne devra plus jamais regarder mon visage laid. »

Un garçon de onze ans a tenté de tuer son chien, a tenté d'étouffer son petit frère avec un oreiller, a piqué des épingles et des aiguilles dans son estomac. Et quand on lui a demandé pourquoi, il a répondu, « Parce que maman n'a aucun amour en elle pour moi. » Un enfant de 6 ans dit, se sentant rejeté émotionnellement par sa mère, « Je veux mourir parce que personne ne m'aime. » Un autre dit, « Je préfère mourir que de recevoir une fessée. Ils me veulent mort. » Un garçon de dix ans, dont le frère de treize ans s'était suicidé, a déclaré : « Tout le monde tue et tout le monde meurt. Il n'y a pas d’issue. »

Un garçon de 11 ans, préoccupé par la mort et l'idée de rejoindre sa grand-mère morte, a menacé de se jeter devant une voiture, l'a fait, a battu et défiguré son visage, n'est pas mort, et a finalement sauté par la fenêtre d'un immeuble de deux étages. Il voulait aller avec quelqu'un qu'il croyait aimer. Une fillette de cinq ans, obsédée par les couteaux, a brûlé sa sœur de trois ans, a essayé de l'étrangler avec un petit lacet, a menacé sa mère avec un couteau, a couru hors de la maison dans une circulation dense. Un garçon de six ans qui voulait mourir parce que « personne ne m'aime », s'est coupé avec le rasoir de son père, il a été retrouvé plus tard suspendu à une fenêtre du deuxième étage. Vous n'avez plus besoin d'illustrations ; elles sont partout.

Le juge Burton Katz de la Cour de Los Angeles a déclaré : « Il devient très dérangeant de voir les yeux et les expressions vides sur les mineurs quand ils sont si totalement privés de leurs droits, si totalement décontenancés, si totalement retirés du système qu'il n'y a absolument aucun espoir. » Vous pouvez transformer votre enfant en un enfant tragique ; vous pouvez transformer votre enfant en une histoire comme celle-là. Et ce n'est peut-être pas à cause de ce que vous leur faites. Ce sera probablement à cause de ce que vous ne faites pas pour eux. Comment pouvez-vous provoquer votre enfant au point d’arriver à la tragédie ? Comment pouvez-vous provoquer votre enfant au point d’arriver à la colère ? Comment pouvez-vous obtenir un délinquant amer, maussade, antisocial ?

Voici quelques étapes faciles. Gâtez-le. Donnez-lui tout ce qu'il veut, même plus que ce que vous pouvez vous permettre ; achetez à crédit afin d’avoir la paix. Quand il fait le mal, disputez-le, juste un peu, mais ne lui donnez jamais de fessée. Encouragez-le à dépendre de vous. Ne le rendez surtout pas autonome. Maintenez sa dépendance à l'égard de vous car plus tard les drogues et l'alcool peuvent vous remplacer lorsqu'il sera plus âgé. Protégez-le de tous les méchants enseignants qui veulent le discipliner de temps en temps, et menacez de les poursuivre s'ils ne le laissent pas tranquille. Prenez toutes ses décisions pour lui parce qu'il pourrait faire des erreurs et apprendre d'elles si vous ne le faites pas. Critiquez son père devant lui, ou sa mère, afin que votre fils ou votre fille perde le respect de ses parents.

Chaque fois qu'il a des ennuis, venez à son secours. En outre, s'il est confronté à une conséquence réelle, cela pourrait nuire à votre réputation. Ne le laissez jamais subir les conséquences de son comportement. Intervenez toujours et résolvez ses problèmes pour lui, il dépendra de vous et courra vers vous quand les choses se corsent et n’apprendra jamais à résoudre ses propres problèmes. Si vous voulez transformer votre enfant en délinquant, laissez-le s'exprimer comme il veut. Ne dirigez pas sa vie, laissez-le diriger la vôtre. Ne le dérangez pas avec les corvées. Faites tout pour lui alors il pourra être irresponsable toute sa vie et blâmer les autres quand les choses ne vont pas bien. Et n’oubliez pas de céder quand il lance une crise de colère. Croyez ses mensonges parce que c'est trop de tracas pour essayer d’obtenir la vérité.

Critiquez ouvertement les autres ; critiquez les autres régulièrement afin qu'il continue à réaliser qu'il est meilleur que tout le monde. Donnez-lui de l’argent de poche sans qu’il fasse quoi que ce soit pour le gagner. Louez-le pour sa beauté, jamais pour son caractère. Et cela continue. Si vous voulez un enfant obsessionnel, soyez critique, snob, dominatrice, légaliste. Si vous voulez un enfant sujet aux accidents, battez-vous les uns avec les autres, ignorez l'enfant et l'enfant se blessera pour attirer votre attention. Et ça continue.

Le fait est que vous avez ce trésor, vous avez cet enfant et vous pouvez exaspérer cet enfant. Comment les parents font-ils cela ? Je viens de vous donner une petite série de choses que vous pouvez lire dans un livre typique sur l'éducation des enfants et sur la façon d'élever un délinquant. Mais laissez-moi vous donner ma propre liste de comment conduire un enfant à la colère. Je vais vous donner cette liste plutôt rapidement, alors écoutez bien.

Il y a dix façons. Premièrement, par la surprotection. Clôturez-les, ne leur faites jamais confiance. Ne leur donnez pas l'occasion de développer leur indépendance. Et la privation va provoquer une humeur fâchée. Les parents doivent donner aux enfants la possibilité de s'exprimer, de découvrir leur monde, de tenter de nouvelles aventures, en les libérant progressivement pour vivre de manière autonome. La surprotection frustre et irrite un enfant. Nous vivons dans un monde où c'est une tendance chez les chrétiens. Gardez-les sous votre contrôle tout le temps. Vous devez être très prudent à ce sujet ou ils deviennent exaspérés.

Deuxièmement, vous pouvez le faire par favoritisme. Isaac a favorisé Esaü sur Jacob. Rebecca préféra Jacob à Esaü. Et les résultats tristes sont bien connus. Ne les comparez pas les uns aux autres ; ils sont chacun uniques. Aimez-les de la même façon sans faire de différence, sans considération particulière pour l’un ou l’autre. Si un enfant ressent que vous aimez mieux un autre dans cette famille, c'est une expérience très, très frustrante.

Troisièmement, vous pouvez provoquer la colère d'un enfant en fixant des objectifs de réussite irréalistes. Certains parents écrasent littéralement leurs enfants avec de la pression, la pression d'exceller à l'école, la pression d'exceller dans les sports, dans la musique, dans toute activité qu'ils font. Et cela n'a vraiment rien à voir avec l'enfant et tout à voir avec la réputation que veut le parent. Cela devient très frustrant quand l'enfant n'a aucune assurance d’avoir répondu aux demandes de ses parents, aucune assurance de réussite. Cela conduit à la colère et à l’amertume.

Et j'ai traité de tels enfants. J'ai traité de tels enfants qui se sont suicidés. Je pense à une fille en particulier qui s'est suicidée pour se débarrasser de ses parents. Elle n'a jamais pu accomplir assez pour les satisfaire. Elle était tellement en colère qu'elle voulait les blesser de la façon la plus profonde possible, alors elle a pris sa vie pour qu'ils aient à vivre avec la douleur. C’est dévastateur !

Quatrièmement, vous pouvez contraindre votre enfant à la colère par excès d'indulgence, en leur donnant tout ce qu'ils veulent, en les suivant toujours, en leur permettant de jeter toute la responsabilité sur les autres. Vous pouvez les exaspérer en les laissant pécher et s'en tirer pour qu'ils apprennent à le faire avec succès. En fin de compte, quand ils font face au monde et que les autres ne se plient pas en quatre pour eux, ne prennent pas toute la responsabilité pour eux et pour leurs méfaits, ils se mettront en colère, ils deviendront amers et violents. C'est exactement le genre de génération que nous voyons aujourd'hui.

Cinquièmement, vous pouvez exaspérer votre enfant par le découragement. Et je pense que cela vient de deux façons. Un manque de compréhension et un manque de récompense parce que les deux détruisent la motivation et détruisent l'incitation. Vous devez comprendre vos enfants. Comprenez ce qu'ils pensent. Comprenez ce qu'ils essaient d'accomplir. Comprenez pourquoi une certaine chose s'est produite, pourquoi un certain comportement s'est produit, pourquoi un certain incident s'est passé d'une certaine manière. Accordez-leur une oreille attentive et un cœur compréhensif et récompensez-les gracieusement et généreusement avec amour. Donnez-leur l'approbation et l'honneur et soyez patients avec eux quand ils sont vaincus et découragés. Car cela se transforme en colère.

Sixièmement, vous pouvez provoquer vos enfants à la colère, en omettant de faire des sacrifices pour eux. En d'autres termes, en faisant croire à l'enfant qu'il est constamment une intrusion dans votre vie, constamment une interruption, toujours une peine. Vous voulez faire ce que vous voulez faire. Vous et votre mari voulez aller où vous voulez aller, vous emmenez ces enfants quelque part, et vous les laissez. Vous laissez quelqu'un d'autre s'occuper d'eux. Vous n'êtes pas sur le point de changer votre style de vie. Vous voulez avoir votre plaisir et les enfants vont devoir se débrouiller seuls. Laissez-les ; faites-les préparer leurs propres repas.

Vous ne les prenez pas avec vous parce que vous ne voulez pas être dérangés par eux, ils vous en voudront d'être indifférents, indisponibles et égocentriques. C'est une des choses pour lesquelles je suis si reconnaissante dans ma propre famille, c'est le dévouement de Patricia envers nos enfants pendant toutes ces années où ils grandissaient à la maison. De nombreuses années où je devais partir et voyager et elle a refusé de le faire parce qu'elle voulait être avec nos enfants tout le temps.

Septièmement, vous pouvez provoquer vos enfants à la colère en les empêchant de grandir. Qu'est-ce que cela veut dire ? Laissez-les faire des gaffes. Laissez-les faire des erreurs. Alors ils renversent quelque chose à table et ils en rient. Ils n'ont tout simplement pas encore la dextérité manuelle ou la coordination. Donnez-leur un peu de travail et s'ils le font d'une manière inacceptable mais il y a quand même du progrès, félicitez-les. Laissez-les partager certaines de leurs idées ridicules. Laissez-les planifier des choses stupides à faire. Et ne les condamnez pas. Attendez-vous à les faire progresser, pas à la perfection.

Les meilleurs des hommes ne sont pas parfaits. Le New York Tech, il y a quelques années en arrière, a battu Rensselaer Poly 20/8. Dans ce match, le seul touché de Rensselaer a été établi par un jeu de passes de 63 mètres, indique le journal. Sur le jeu, il semblait y avoir une rupture dans la défense Tech. La semaine suivante, lors de l'examen des films, l'entraîneur Tech Marty Senall a remarqué que le défenseur arrière du match, John Smith, était figé sur place pendant que l’attaquant passait à côté de lui pour le touché gagnant. « Hey, Smitty, pourquoi n'as-tu pas bougé ? » cria l'entraîneur. Smith répond, « Je ne pouvais pas, ma lentille de contact venait de sortir et je l'ai couverte avec mon pied en attendant un moment pour la remettre. Si j'avais bougé, je ne l'aurais jamais retrouvée dans cette herbe et mes parents m'auraient tué pour l'avoir perdu.

Maintenant, je vous le dis, quand vous êtes dans le grand jeu et que vous vivez avec tant de peur de vos parents, vous avez un problème. Laissez vos enfants échouer. Ils vont perdre des choses. Je me souviens quand Matt a jeté ma montre dans les toilettes. J'ai dit : « Pourquoi as-tu fait cela ? » Il a dit : « Je voulais juste voir à quoi cela ressemblerait. » Est-ce que je lui ai donné une fessée ? Non ! En fait, j'aurais aimé être là. J'aimerais voir à quoi cela ressemblait quand elle tombait. Laissez-les grandir un peu, par quelques expériences.

Huitièmement, vous pouvez provoquer vos enfants pour les mettre en colère par négligence. S'il y a une illustration biblique de cela, c'est probablement David et Absalon. David n'a pas passé du temps avec lui, n’a jamais pris le temps pour le façonner. Et finalement, Absalon détestait passionnément son père, essayant de faire un coup pour détrôner son père et prendre sa place. C’est de la négligence. Et le pire genre de négligence? Un manque de discipline cohérente ! C'est la pire forme de négligence. Je ne parle pas de la négligence du temps et des cadeaux ; je parle de la négligence de la discipline. Apprenez-leur ; disciplinez-les, en utilisant régulièrement le martinet dans l'amour.

Neuvièmement, vous pouvez provoquer vos enfants pour les mettre en colère par des mots abusifs. Vous comprenez qu'un petit enfant a un vocabulaire très limité et que vous en avez un beaucoup plus complet. L'abus verbal est une chose terrible. Un barrage de mots bien choisis de votre vocabulaire adulte peut couper ce petit cœur en lambeaux. Et ce qui est aussi dévastateur que n'importe quoi sont des mots de colère, des mots de sarcasme, ou des mots de ridicule. Franchement, nous disons des choses à nos enfants que nous ne dirions jamais à personne d'autre.

Et enfin, dixièmement, par abus physique. Un enfant en colère est souvent un enfant battu, maltraité, puni par excès de zèle, généralement par un parent vindicatif et vengeur qui se soucie seulement d'avoir été dérangé ou irrité, et non pas que l'enfant ait besoin de correction pour son propre bien.

Ce sont des choses pratiques très simples. Si vous voulez provoquer votre enfant à la colère, vous pouvez le faire par surprotection, favoritisme, en fixant des objectifs de réalisation irréalistes, par abus, découragement, sans se sacrifier pour eux afin qu'ils puissent voir votre amour, en les empêchant de grandir, en négligeant la discipline ferme, constante et aimante, par des mots abusifs et une violence abusive physique. Ne faites pas cela.

Tournez vers le positif avec moi. Plutôt, « élevez-les dans la discipline et l'instruction du Seigneur », ou l'éducation et l'exhortation du Seigneur, comme dit la version King James. Elevez-les. Ils n'y arriveront pas par eux-mêmes, je pourrais ajouter hâtivement. Vous devez les élever. Ils ne vont pas y arriver tout seuls. Proverbes 29 : 15 dit : « Mais l'enfant livré à lui-même fait honte à sa mère. » Et c'est ce que je vous ai dit tout à l’heure. Ce n'est pas ce que les parents font aux enfants, même si, évidemment, s'ils font des choses abusives et douloureuses, cela va avoir des effets. Mais c'est ce que les parents ne font pas qui exaspère les enfants, le manque de discipline, le manque d'amour, le manque de soins. Vous devez les élever. C'est un appel à élever vos enfants, à se concentrer sur cela.

Maintenant, laissez-moi vous donner quelques instructions pratiques à ce stade. Comment est-ce que vous le faites ? Comment élevez-vous votre enfant ? Quelle est la véritable clé de ce travail difficile ? Je vais vous donner la clé. Ouvrez vos Bibles à Proverbes 4 : 23. Et nous allons vraiment aborder la question. Cette idée nous dit ce qui ne va pas avec tous vos enfants et tous les miens. C'est le même problème. Proverbes 4 : 23 dit : « Garde ton cœur plus que toute autre chose, car de lui viennent les sources de la vie. » Maintenant, ce que vous avez c’est une déclaration divinement inspirée et claire que les questions de la vie sortent du cœur. Toutes les questions de la vie viennent du cœur.

Dans Marc 7 et au verset 21, Jésus a dit : « Car c'est du dedans, c'est du cœur des hommes, que sortent les mauvaises pensées, les adultères, les impudicités, les meurtres, les vols, les cupidités, les méchancetés, la fraude, le dérèglement, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. » Toutes ces choses mauvaises viennent de l'intérieur. Et la même chose est essentiellement écrite pour nous dans Luc, chapitre 6 au verset 45 : « L'homme bon tire de bonnes choses du bon trésor de son cœur, et le méchant tire de mauvaises choses de son mauvais trésor ; car c'est de l'abondance du cœur que la bouche parle. »

Maintenant, ce que vous voulez discerner avec votre enfant est ceci : vous avez à atteindre son cœur. Vous n'avez pas affaire à des problèmes de comportement ; vous avez affaire au cœur. En fait, laissez-moi aller au-delà de cela et dire que le comportement n'est pas la question cruciale. Changer le comportement de votre enfant n'est pas la question cruciale. En fait, un changement de comportement sans changement de cœur n'est rien d'autre que de l'hypocrisie. C'est un mensonge parce que le péché et la rébellion sont toujours là et ne sont que retardés quant à leur expression. Tout comportement, toute conduite, est lié à une condition cardiaque, une attitude de cœur. Et vous, écoutez ! Votre tâche en tant que parents est de changer le cœur de l'enfant. Tout d'abord, aidez l'enfant à comprendre qu'il a un cœur très pécheur, que c'est cette corruption intérieure qui s'élève pour causer toutes les mauvaises paroles, pensées et actions. La parentalité doit cibler le cœur. Elle ne peut pas cibler le comportement ou elle sera peu profonde et superficielle.

Et comme je vous l'ai dit la dernière fois dans notre étude, la parentalité, tout d'abord, est rédemptrice. Elle cible le cœur. Et la première chose que votre enfant a besoin de savoir, c'est qu'il a un cœur méchant et pécheur qui est aliéné de Dieu et qui est la source de toutes les iniquités imaginables, et que quelque chose doit arriver pour changer ce cœur. Cela conduit l'enfant au salut et à la sanctification. Un écrivain le dit ainsi : « Le plus petit champ de bataille du monde est le cœur de l'enfant. Mais la conquête exige un combat total, corps à corps. » Le cœur de votre enfant est un champ de bataille où le péché et la justice sont en conflit. Le problème avec votre enfant n'est pas un manque de maturité. Le problème avec votre enfant n'est pas un manque d'expérience ou un manque de compréhension. Ces choses vont exacerber le problème. Mais le problème avec votre enfant est un cœur méchant. Et écoutez ceci, personne ne surpasse la dépravation. Personne !

Ainsi, le but de la parentalité est de les élever dans l'éducation et l'admonition du Seigneur. L'objectif de la parentalité n'est pas le contrôle. Ce n'est pas pour les contrôler. Ce n'est pas pour produire en eux un comportement socialement louable. Ce n'est pas pour les rendre polis et respectueux. Ce n'est même pas pour les amener à se conduire d'une manière moralement acceptable. Ce n'est pas pour les rendre obéissants. Ce n'est pas pour vous donner, en tant que parent, de quoi être fier. Le but de la parentalité n'est pas de les amener à effectuer les choses pour votre approbation. Le but de la parentalité est le salut et la sanctification. Le but de la parentalité est de voir votre enfant sauvé du péché et de son salaire éternel, puis de suivre le chemin de la sanctification.

Écoutez. Tout objectif inférieur à cela n'est qu'une modification du comportement. Le problème vient du cœur. Et vous devez comprendre que vous avez un pécheur qui est dépravé en profondeur, qui a besoin de salut, de pardon et de sanctification. Et vous commencez par faire prendre conscience à cet enfant de sa condition pécheresse et du jugement de Dieu. Et comme je vous l'ai déjà dit, vous faites même prendre conscience à cet enfant d'un enfer éternel.

Ne formez pas votre enfant à être simplement autocontrôlé en lui apprenant à dire « non » même quand il veut quelque chose. Entraînez votre enfant à comprendre la tentation et à y résister parce que les péchés de la cupidité, de la convoitise, de l'égoïsme, et de l'indulgence déshonorent Dieu et cède aux désirs d’un cœur méchant. Il faut punir le péché mais enseigner que le cœur est le vrai problème. Les enfants pécheurs, non sauvés et non sanctifiés, sont gouvernés par les mêmes désirs que leurs homologues plus grands. Vos enfants sont gouvernés par la convoitise de la chair, la convoitise des yeux et la fierté de la vie. Ils sont égoïstes, égocentriques et ils veulent tout ce qu'ils peuvent avoir maintenant et tout de suite.

Corrigez-les, pas pour satisfaire le parent offensé, irrité, frustré ... c'est de la colère, c'est de la vengeance ; mais pour satisfaire Dieu qui a été offensé, et Dieu n'a pas seulement été contrarié. Rappelez-leur que Dieu, qui a été offensé, cherche une réconciliation avec eux par le fait de placer leur confiance en Jésus-Christ. C’est la cible de tous les parents. C'est le cœur et c'est le salut. Cela signifie reproche, réprimande, correction, l'utilisation de la ceinture, la baquette ou autre chose, avec amour mais néanmoins toujours. Nous en avons parlé. Vous n'utilisez jamais la baguette ... écoutez maintenant, vous n'utilisez jamais la baguette comme punition pour le péché, ce n'est pas votre travail. Vous n'utilisez jamais le martinet comme punition pour le péché. Vous utilisez la ceinture comme correction pour éviter le règlement par Dieu.

Et la baquette a une place très importante. Cette semaine, j'ai reçu une belle petite lettre d'un jeune garçon de notre congrégation, de 8 ou 9 ans, nommé Stephen. C'est ce qu'il m'a écrit. Il me l'a donnée dimanche dernier. « Merci pour la carte d'anniversaire. » Je lui ai envoyé une carte d'anniversaire comme je le fais avec beaucoup d'enfants. « C'était très gentil de votre part de m'envoyer une carte avec votre photo dessus. J'ai vraiment aimé votre message sur la discipline des enfants. Un jour, alors que je recevais une fessée, mon père a cassé sa baguette. Quelques jours plus tard, j'ai décidé de lui en faire une nouvelle. Elle a fini par être plus grande que je ne le voulais. » J'aime cela. « Je souhaite que chaque pasteur prêche la Parole comme vous le faites, Stephen. » Je pense que Stephen comprend, n'est-ce pas ? Quel gentil petit gars d'aller faire une baguette à son père.

Elevez-les, et cela signifie cibler le cœur. Laissez-moi vous montrer un passage de l'Ancien Testament qui définira plus précisément cette instruction centrée sur le cœur. Dans Deutéronome, chapitre 6, vous avez une formule très importante donnée ici pour l'éducation des enfants. Deutéronome 6 est vraiment un chapitre instruisant les parents. Au verset 7, il est question d’enseigner avec diligence vos fils. Tout cela concerne l'instruction familiale, c’est un chapitre très, très important. Il parle plusieurs fois de l’importance d’instruire les fils plus loin dans le chapitre.

Maintenant que vous les élevez, que vous leur enseignez et que vous les instruisez, que leur enseignez-vous ? Commençons par le commencement, verset 4. La première chose que vous leur enseignez dans ce passage : « Ecoute, Israël ! l'Eternel, notre Dieu, est le seul Eternel. » La première chose que vous leur apprenez c’est de reconnaître le vrai Dieu qui est souverain. Reconnaître Dieu, le Dieu unique, le Seigneur qui est Un. C'est la première chose. Enseignez-les à propos de Dieu. Deuxièmement, verset 5, enseignez-les à aimer Dieu. « Tu aimeras l'Eternel, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force. » C'est la deuxième chose essentielle pour les élever.

Troisièmement, au verset 6, enseignez-les à obéir à Dieu. « Et ces commandements, que je te donne aujourd'hui, seront dans ton cœur. Tu les inculqueras à tes enfants. » Enseignez-leur : Dieu, enseignez-leur à aimer Dieu de tout leur cœur, de toute leur âme et de toute leur force et apprenez-les à obéir à Dieu, à tous Ses commandements. Puis quatrièmement, apprenez-leur à suivre votre exemple. Verset 7: «Tu les inculqueras à tes enfants, et tu en parleras quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras.» En d'autres termes, montrez à vos enfants que dans tous les moments de votre vie, toutes les expériences dans votre vie, sur le bout de votre langue se trouve toujours la parole du Dieu vivant. Laissez-les voir que votre vie est dominée par la vérité divine. Laissez-les imaginer la vie comme une salle de classe. Chaque occasion de la vie est une opportunité à enseigner. Chaque expérience de la vie est l'occasion de leur montrer le paradis. Tout ce qui leur arrive est un chemin qui revient vers les Écritures.

Jésus était le maître absolu pour dessiner la réalité spirituelle du monde autour de Lui. De l'eau, des figuiers, des graines de moutarde, des oiseaux, du pain, des raisins, des perles, du blé, de l'ivraie, des tasses, des plats, des filets de pêche, des dîners, des vignes, des renards, des hommes et des femmes… Tout ce qui se passait dans la vie a ouvert une fenêtre sur la réalité divine.

Je dois sensibiliser mes enfants à voir la main de Dieu et entendre la voix de Dieu et imaginer l'empreinte de Dieu dans chaque fleur, chaque rocher, chaque montagne, la mer, le ciel, le ruisseau bavard, les arbres chuchotant, le gazouillement du criquet, la cascade rugissante, la douce gifle du ressac, le parfum d'une fleur, l’air salin, les petits bébés, les baies chaudes et fraîches, le pain chaud beurré, un chiot, un écureuil, une grand-mère, et tout cela. Tout dans la vie est une salle de classe pour les ramener à Dieu.

Et aussi, il est essentiel, en les élevant, versets 8 et 9, qu'ils soient rappelés à plusieurs reprises à ces vérités, rappelés au vrai Dieu, à l'amour de Dieu, à l'obéissance envers Dieu, rappelés à suivre votre exemple. Comment faites-vous ? « Tu les lieras comme un signe sur tes mains, et ils seront comme des fronteaux entre tes yeux. Tu les écriras sur les poteaux de ta maison et sur tes portes. » Tout cela, ce sont simplement des moyens de rappeler tout le temps, constamment, à tout moment. Gardez les Ecritures, pour ainsi dire, au-devant de votre esprit. Gardez-les dans vos mains. Mettez-les sur les poteaux de votre maison et sur les portes pour que vous rappeliez sans cesse les vérités de Dieu.

Et puis une autre leçon. Enseignez-leur à se méfier du monde qui les entoure. Verset 10, « L'Eternel, ton Dieu, te fera entrer dans le pays qu'il a juré à tes pères, à Abraham, à Isaac et à Jacob, de te donner. Tu posséderas de grandes et bonnes villes que tu n'as point bâties, des maisons qui sont pleines de toutes sortes de biens et que tu n'as point remplies, des citernes creusées que tu n'as point creusées. » En d'autres termes, ils vont prendre en charge une civilisation très avancée déjà en place. « Des vignes et des oliviers que tu n'as point plantés. Lorsque tu mangeras et te rassasieras, garde toi d'oublier l'Eternel, qui t'a fait sortir du pays d'Egypte, de la maison de servitude. »

Avertissez vos enfants que, quand ils sortent dans le monde et qu'ils commencent à voir tout ce qui est là, commencent à toucher, à goûter, à explorer, à ressentir et à expérimenter, qu'ils n'oublient pas Dieu. Enseignez-leur sur le vrai Dieu. Enseignez-leur à L’aimer de tout leur cœur, de toute leur âme, de toutes leurs forces. Enseignez-leur à Lui obéir. Enseignez-leur à suivre votre exemple. Montrez-leur que la vie est une salle de classe, peu importe la scène. Rappelez-leur constamment ces choses qui sont précieuses pour eux et pour vous. Et apprenez-leur à se méfier du monde.

En gardant cela à l'esprit, nous revenons à Éphésiens 6 pour tirer cette conclusion. Dans Éphésiens, ch. 6, quelques mots clés : D’abord, « élevez-les en les corrigeant ». Le mot grec est paideia. Cela signifie « élever un enfant ». Cela implique la formation, l'instruction, l'apprentissage. Il est également utilisé dans Hébreux 12, versets 5 à 11 pour parler de châtiment ou de la discipline. Cela signifie essentiellement la formation et englobe la discipline. En résumé, voici ce que cela peut vraiment signifier : la conformité forcée du cœur et de la vie à Dieu et à Sa vérité. Comment l'appliquez-vous ? Par des punitions et des récompenses. Élevez-les, entraînez-les, éduquez-les avec discipline et châtiment, entraînement, enseignement et apprenez, appliquez la conformité du cœur et de la vie à Dieu et aux principes de Sa Parole.

Susannah Wesley avait dix-sept enfants, dont John et Charles. Elle a écrit ceci une fois : « Le parent qui étudie pour soumettre la volonté propre de son enfant travaille avec Dieu pour sauver une âme. Le parent qui s'adonne à sa propre volonté fait le travail du diable, rend la religion impraticable, le salut inaccessible et fait tout ce qui est en lui pour noyer son enfant, son âme et son corps pour toujours. » Ne laissez pas libre cours à sa volonté, ses désirs, écrasez-les. Briser l'auto-volonté est la clé.

Il faut leur enseigner qu'ils sont pécheurs et que ce libre cours à la volonté est une expression pécheresse, une offense contre Dieu pour laquelle Dieu les punira éternellement. Enseignez-leur qu'ils sont appelés à obéir à la loi de Dieu et qu'ils doivent le faire, mais ils ne peuvent pas le faire en dehors de la grâce de Dieu qui travaille dans leur cœur. Montrez-leur leur péché et montrez-leur qu'ils ne peuvent rien y faire, que seul Dieu peut changer leur cœur par leur foi en Christ. Mais lorsqu'ils exercent une foi simple en Christ, quand ils sont jeunes, acceptez chaque pas qu'ils font. Dieu seul sait quand la vraie conversion a lieu. Encouragez chaque pas vers Lui.

Le mot « admonition » - les élever dans l'avertissement ou l'instruction est le mot nouthesia. Il a pour idée d'y mettre une recommandation. Et cela nous ramène à ce que nous disions auparavant. Nous devons avertir nos enfants qu'il n'y a pas seulement, évidemment, des conséquences physiques dans la famille à leur comportement, mais il y a aussi des conséquences beaucoup plus graves de la part de Dieu. C’est tellement important. C’est l’entraînement. Le mot « entraînement » ou « discipline » peut se référer à ce qui est fait à l'enfant en termes de discipline, mais le mot « instruction » fait référence à ce qui est dit à l'enfant. C'est une instruction verbale en vue du jugement.

En d'autres termes, vous devez le faire parce que si vous faites cela, voici les conséquences. On l’a dit des fils d'Eli dans 1 Samuel ; cette déclaration tragique. Ses fils se sont maudits et Eli ne les a pas réprimandés. Si vous lisez l'histoire triste de la famille d'Eli, vous avez la clé. Ce n'était pas à cause de quelque chose qu'il leur avait fait ; c'était à cause de ce qu'il n'a pas fait. Il ne les a pas avertis.

La Commission du Crime dans le Minnesota dit ceci : « Chaque bébé commence la vie comme un petit sauvage. Il est complètement égoïste et égocentrique ; il veut ce qu'il veut quand il le veut. Son biberon, l'attention de sa mère, ses compagnons de jeu, ses jouets, la montre de son oncle. Refusez-lui une fois et il s'empare de rage et d'agressivité qui serait meurtrière s'il n'était pas si impuissant. Il est sale, il n'a aucune morale, aucune connaissance et aucune compétence développée. Cela signifie que tous les enfants naissent délinquants, si on leur permet de continuer dans leur monde d'enfance centrés sur eux-mêmes, donnant libre cours à leurs actions impulsives pour satisfaire chaque besoin, chaque enfant grandira comme un criminel, un voleur, un tueur et un violeur ». Fin de citation.

Ce n’est pas mal venant de la Commission du Crime dans le Minnesota. Ce qu'ils décrivent est quoi ? La dépravation. La tâche est effrayante. Mais la vérité est que Dieu peut changer le cœur. Le but n'est pas de modifier leur comportement. Le but est que Dieu change le cœur. Notre but est de conduire l’enfant à Christ et ensuite quand votre enfant reconnaît le Christ, le conduire à la sanctification par la discipline et l'instruction. Passez votre temps à aider votre enfant à comprendre à quel point il est pécheur. Passez votre temps à l'aider à comprendre que seul Dieu peut changer le cœur. Passez votre temps à discipliner cet enfant pour qu'il se conforme à la loi de Dieu. Mais plus que cela, aimer Dieu de tout son cœur, de toute son âme et de toute sa force.

Un père, regardant rétrospectivement le processus parental, avait des choses pratiques à ajouter à cela. « Si je recommençais à fonder ma famille, disait-il, j'aimerais montrer mon amour pour ma femme davantage devant mes enfants. Je rirais davantage avec mes enfants de nos erreurs et de nos joies. J'écouterais davantage mes enfants, même les plus petits. Je serais plus honnête au sujet de mes faiblesses sans prétendre à la perfection. Je prierais différemment pour ma famille. Plutôt que de me concentrer sur eux, je me concentrerais sur moi. Je ferais plus de choses avec eux. Je donnerais plus d'encouragements. Je donnerais plus d'éloges. Je ferais plus attention aux petites choses. Je parlerais de Dieu plus intimement. En me servant de chaque chose ordinaire de chaque jour ordinaire, je les dirigerais vers Dieu. »

Et c'est vraiment cela. Je ne pense pas que toutes les petites nuances de comportement soient le problème. Je ne pense pas que le fait de savoir si votre enfant reste immobile ou tourne en rond soit le problème. Je ne pense pas que votre enfant doit rester assis sur le tabouret comme le petit Lord Fauntleroy, sans se salir, ou sauter sur le dos du canapé, je ne pense pas que ce soit nécessairement le problème. Le problème vient du cœur et cette petite vie peut être enseignée à aimer Dieu et comprendre que seul Dieu peut changer son cœur. C'est le chemin de la parentalité. C'est le chemin qu'il doit prendre. C'est un travail de cœur et c'est un champ de bataille ; il faut non seulement une bonne instruction et de la discipline, mais un exemple tout à fait cohérent.

Laissez-moi vous parler d'un petit enfant maladif alors que je termine. Il était malade avec la fièvre rhumatismale et des maladies assorties, de sorte que l'enfant était au lit une grande partie de ses premières années de la vie, souffrant d’un défaut cardiaque résiduel qui causait certaines restrictions. L'enfant était porté aux accidents et aux mésaventures, subissait des interventions chirurgicales diverses à cause des accidents dus à une activité imprudente. Il était espiègle, faisant des choses terribles comme laisser tous les oiseaux de compagnie des voisins sortir des cages pour qu'ils s'envolent tous.

Un matin, il a sorti une douzaine d'œufs du réfrigérateur, pour les mettre dans le couloir, prenant un marteau il les écrasa juste pour voir ce qu'un marteau pourrait faire à un œuf. Il a fait des fugues plusieurs fois, mais allait seulement, en principe, jusqu'à la maison de la dame qui faisait de si bonnes tartes. Il dirigeait la circulation au milieu de la rue, mettait le feu à la cuisine, disait à l'enseignant de prier pour son père parce qu’il s’était arraché le pied, simplement parce qu'il voulait raconter la meilleure histoire à l’école. Il mordait les personnes jusqu’à ce que son père fasse un panneau à mettre autour du cou qui disait : « Ne joue pas avec moi, je mords. »

Maintenant, je connais intimement ce petit garçon. C'était moi ! Et cela a continué, même à une occasion où mon père devait venir me faire sortir de prison. Pourquoi étais-je comme cela ? Était-ce parce que mes parents ne m'aimaient pas ? Est-ce parce que, d'une façon ou d'une autre, ils m'ont donné des fessées et que j'ai été blessé dans ma psyché ? Non ! C'était parce que j'étais vraiment comme tous les autres, dépravé jusqu'au plus profond de moi-même. Et si j’avais été livré à moi-même, qui sait quelles activités criminelles j'aurais pu commettre. Mais la prière persistante et l'instruction persistante de parents aimants m'ont conduit à Jésus-Christ, au salut et au chemin de la sanctification et je me tiens devant vous comme prédicateur aujourd’hui.

Vous pouvez regarder votre petit et dire : « Voici une double dépravation, je ne suis pas sûr de pouvoir y faire face. » Vous ne pouvez pas, mais Dieu peut. Restez à genoux et comprenez ce que vous faites, c'est le travail du cœur pour le salut et la sanctification. Et le reste en découle.

Père, merci pour ce merveilleux moment de réfléchir à ces choses qui nous sont familières et qui ont pourtant besoin d'être répété encore et encore alors que nous faisons face à cette responsabilité quotidienne de conduire nos petits à la connaissance de Jésus Christ et de Toi. Aide-nous à être fidèle pour Sa gloire. Amen.

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