
(Traduction des citations bibliques : version Segond 21 sauf autre mention)
Aujourd’hui, nous allons faire une sorte de brève introduction et regarder la première section, les versets 10 à 13. Je vous les lis : « Au reste, frères, fortifiez-vous dans le Seigneur et par sa force souveraine. Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les manœuvres du diable. Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les principautés, contre les pouvoirs, contre les dominateurs des ténèbres d’ici-bas, contre les esprits du mal dans les lieux célestes. C’est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour et tenir ferme après avoir tout surmonté. » (Colombe)
Nous n’irons pas plus loin aujourd’hui, et nous n’épuiserons pas tout ce qui se trouve dans ces versets, mais nous y reviendrons la prochaine fois que nous l’étudierons et dans les séances suivantes. Donc nous allons en quelque sorte en faire un survol pour relever quelques points clés mais laissez-moi, pour commencer, vous rappeler brièvement le contexte. Dans ce livre, Paul nous a présenté les grandes réalités d’être en Christ, ce qu’être un croyant veut dire, ce que signifie appartenir à Dieu, ce que signifie avoir l’Esprit de Dieu en nous, ce que signifie être adopté dans la famille de Dieu, ce que veut dire tenir ferme en Lui, la position du croyant, qui est en Christ, notre statut, notre identité, une définition de notre caractère à cause de Jésus Christ.
Et nous avons vu, dans les trois premiers chapitres, cette grande section sur la vérité de notre position, qui nous sommes en Christ. Nous avons vu les grandes réalités, que nous sommes bénis de toutes sortes de bénédictions dans les lieux célestes. Que nous avons reçu l’adoption et l’amour, la prédestination et le pardon, l’illumination et la connaissance, l’intelligence et la puissance. Nous avons été tirés de la domination de Satan et placés dans le royaume de Christ. Nous avons été créés pour faire de bonnes œuvres que Dieu a préparées d’avance. En quelque sorte nous avons été déplacés du style de vie du monde pour nous faire entrer sous une domination toute nouvelle, en union avec Dieu, en union avec Christ, en union avec l’Esprit, en union avec tous les autres croyants.
Notre attitude change. Nous pensons différemment, nous nous sentons différents, nous parlons différemment et toutes ces choses sont identifiées comme les marques du croyant dans les trois premiers chapitres de la lettre aux Éphésiens, et tout cela selon le dessein remarquable de Dieu dans le mystère de l’Église, en nous unissant en Jésus Christ, en nous ayant remplis de la puissance de la résurrection.
Puis, en arrivant aux chapitres 4, 5 et 6, nous avons vu qu’on parlait de notre pratique, de notre position, de qui nous sommes, de notre rôle, comment nous vivons, et l’apôtre a défini pour nous des normes de vie à atteindre. L’idée que je vous ai montrée peut être illustrée par une voiture. Les trois premiers chapitres décrivaient la voiture : son moteur, l’origine de sa puissance, ses capacités. Puis les trois suivants, la route que la voiture doit suivre. Nous, en tant que croyants, nous sommes définis comme des individus très puissants et le deuxième groupe de trois chapitres nous montre où nous devons aller avec cette puissance. L’allumage est fortifié par l’Esprit dans l’homme intérieur, étant rempli de l’Esprit. L’Esprit nous contrôlant, nous allumons le moteur et nous nous mettons en marche dans l’obéissance pour suivre la carte routière que Dieu nous a donnée.
Et nous avons vu aux chapitres 4, 5, et 6 que notre manière de vivre doit être différente de celle du monde. Nous devons marcher dignement. C’est une marche harmonieuse, une marche dans l’unité, différente de celle du monde, une marche d’amour, une marche de lumière, une marche de sagesse, une marche dans l’Esprit. Nos relations sont différentes, nos chants sont différents, nos mariages sont différents, nos familles sont différentes, nos situations et nos emplois sont différents. Toutes ces choses ont une règle unique, des principes par lesquels le croyant doit fonctionner dans le monde.
En résumé, pensez-y de cette manière. Vous avez toutes les ressources, toute la puissance. Vous avez tous les principes pour vivre la vie chrétienne. Il n’y a plus qu’une chose que vous devez savoir. Malgré toute la puissance de la résurrection, bien que toutes les vérités à savoir soient à votre disposition, ce ne sera pas facile. Et c’est par cela que Paul veut terminer sa lettre.
En tous cas, ne prenez rien comme allant de soi. Ce n’est pas parce que vous savez ce que vous devez faire au travail que vous l’accomplirez correctement. Ce n’est pas parce que vous savez comment vous et votre famille, vous devez vous conduire que vous l’accomplirez impeccablement. Ce n’est pas parce que vous connaissez les vérités sur la résurrection et sur la puissance dont vous disposez, que vous allez nécessairement les mettre en pratique. Ce n’est pas parce que vous connaissez ce que Dieu enseigne à propos du mariage que vous avez la garantie que vous en verrez la réussite.
Bien que la puissance soit là, et que les principes soient là, il y a encore quelque chose, et c’est l’ennemi, l’adversaire, qui veut s’opposer à toutes les bonnes choses que Dieu veut faire. L’ennemi sera là pour résister à tous les objectifs divins dans votre vie, donc si vous voulez les meilleurs termes pour définir la vie chrétienne, ce sera simplement la lutte. La lutte ! C’est ce que Paul utilise pour en parler dans ce passage. En fait, à la fin de sa vie il dit : « J’ai combattu le bon combat. » Dans son ministère, il a dit : « Je ne combats pas comme si je battais l’air. » À Timothée, il a dit : « Souffre comme un bon soldat de Jésus Christ. » Souvent dans l’Écriture la vie chrétienne est vue comme une lutte. Lorsque Jésus a débuté son ministère, l’élan initial de son ministère fut une guerre contre Satan, un conflit avec Satan après 40 jours de jeûne durant lesquels Satan s’est approché de Lui et L’a tenté subtilement trois fois, et son ministère s’est terminé de la même manière, par les assauts de Satan contre Lui dans le Jardin de Gethsémané, et Il se mit à transpirer comme des gouttes de sang. Cela nous montre beaucoup de choses, mais j’aimerais en signaler une, c’est celle-ci : que vous soyez au début de votre expérience ou à la fin, vous serez dans la même bataille, et si vous pensez que cela deviendra plus facile, vous vous trompez.
Jésus a eu un conflit au début, mais Il n’a pas transpiré de grosses gouttes de sang dans le désert. Cela a eu lieu à la fin, quand Il était dans le jardin. C’est comme s’il y avait eu une intensification des efforts de l’ennemi alors que Christ s’approchait de l’accomplissement de Ses objectifs.
Je me souviens que, lorsque j’étais jeune, quelqu’un m’a dit : « Tu sais, tu devrais commencer à témoigner, parce que plus tu le fais plus c’est facile. » Mais c’est faux. Plus tu deviens efficace, plus Satan travaille dur.
Vous savez, des gens me disent : « Vous prêchez depuis si longtemps, cela doit être facile maintenant ! » Ce n’est pas plus facile maintenant qu’auparavant. C’est la même chose. Même, parfois c’est plus difficile. Vous seriez étonnés de savoir que Satan essaie de se mettre en travers chaque fois que c’est possible quand je dois prêcher. Je lutte maintenant plus que jamais auparavant pour mettre à part du temps pour étudier. Je veux dire, c’est tôt le matin, ou tard le soir, et le glisser partout où c’est possible, parce qu’il y a tant de choses que Satan voudrait faire pour saper cette priorité d’enseigner la Parole de Dieu.
Ensuite, il me donne des gifles. Vous savez, parfois je suis fatigué. Je me suis réveillé ce matin, et je fixais le plafond, et la première pensée qui m’est venue à l’esprit fut : « Oh non ! C’est dimanche, je dois de nouveau prêcher. » C’est vrai ! J’aurais voulu me rendormir. J’ai pensé : « Oh, si j’étais un peu malade ! Pas vraiment malade, juste assez pour ne pas prêcher, mais pas assez pour m’empêcher d’aller me promener ou faire un tour quelque part ou pour jouer au golf. »
Puis j’ai passé un moment dans la prière, et j’ai dit : « Seigneur, ce n’est pas le nouveau moi. C’est le péché qui est en moi. » Le temps de me ressaisir et de prendre mon petit déjeuner, je ne pouvais plus attendre de sortir pour venir ici, mais ce n’est pas plus facile, c’est toujours un combat. Cela ne cesse d’être un combat et vous avez toujours un sentiment de lassitude qui accompagne un grand sentiment d’accomplissement, parce que plus le temps du combat dure, plus grande est la série de victoires, c’est ça. Et plus grande la série de victoires, plus votre confiance en Dieu grandit, et plus vous savez que Dieu vous fera gagner, plus vous serez enthousiasmé de voir agir la puissance de Dieu.
Je peux comprendre ce que cela veut dire dans l’Apocalypse, lorsque les saints meurent et qu’il est dit qu’ils se reposent de leurs travaux. Je pense au ciel dans ces termes parfois. Mais, tant que je serai ici, je vous dirai que la bataille est là, et je veux être en plein milieu de la bataille.
L’apôtre Paul dit dans 1 Corinthiens, chapitre 16, verset 8 : « Je resterai à Éphèse » - pourquoi ? – « car une porte m’y est largement ouverte pour un travail efficace, et les adversaires sont nombreux. » Il dit : « Je dois rester ici parce que c’est ici que la bataille est la plus intense. » Bien des gens au cours de leur vie chrétienne disent : « Je dois sortir d’ici. Cela devient difficile. Je dois trouver un ministère plus facile. » Bien des hommes dans le pastorat, dès que cela devient ardu, veulent partir ailleurs, mais Paul dit : « Je dois rester ici. C’est là que la bataille est la plus intense. C’est ici que la grande victoire est potentielle. » C’est un combat.
J’aime ce que disait ce vieil Oncle Bud Robinson. Il considérait la vie chrétienne comme un combat et il disait : « Toute ma vie je mordrai le diable, et quand j’aurai perdu mes dents, je le mordrai de mes gencives jusqu’à ma mort. » C’est sans relâche. Cela ne cesse d’être un combat. Vivre pour Christ n’est pas valser dans un pré en cueillant des marguerites. C’est marcher dans un champ de mines avec des tireurs embusqués tout autour de vous, des tireurs que vous ne pouvez voir ni percevoir, car ils appartiennent à un royaume surnaturel au-delà de ce que vous pouvez concevoir. C’est la guerre, et l’ennemi est diablement décidé à détruire tout plan divin. Le croyant doit donc se voir de cette manière. Nous sommes des fils, oui, et nous sommes serviteurs, oui, mais nous sommes aussi des soldats.
Et comme Paul le dit dans 2 Corinthiens, chapitre 10 : « Car les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles » ; mais nous combattons contre les imaginations pour faire des choses élevées… « Et nous faisons toute pensée prisonnière pour qu’elle obéisse à Christ ». Nous combattons dans un combat qui n’est pas seulement physique, pas seulement humain. Il peut contenir cet élément. La bataille contre l’ennemi peut venir de la part d’êtres humains.
Il peut venir comme c’était le cas pour Jésus, au travers de la persécution des hommes. Il peut prendre la forme de crachats, il peut prendre la forme de moqueries ou d’insultes ou de vocabulaire injurieux. Il peut venir sous la forme de coups à la figure. Il peut venir sous la forme de clous ou d’une épée enfoncée dans le côté ; il peut venir sur les chrétiens de nos jours comme il l’a fait contre les apôtres sous la forme de décapitation ou de mort à cause de Christ. Il peut venir de ces manières-là, et peut-être qu’en continuant de prêcher Jésus Christ fidèlement dans une société toujours plus impie et humaniste, cela nous arrivera de même.
Mais derrière ce qui est physique, derrière la haine et la persécution, nous voyons par les gens que nous rencontrons qu’il y a un domaine d’êtres spirituels qui est en guerre contre le croyant, qui utilise simplement le monde physique comme moyen d’arriver à ses fins. Ce n’est pas tant que des gens haïssent Christ, que le fait que Satan hait Christ et utilise des hommes comme ses pions. C’est lui la force derrière le combat, donc nous faisons face à un ennemi qui est si fort et si futé, si trompeur et si subtil, que si nous devons accomplir le potentiel de notre statut, si nous devons vivre et pratiquer ce que nous sommes dans notre statut, si nous allons un jour connaître la plénitude de la vie chrétienne, nous devons écouter ce que Paul dit à la fin de ce livre.
Nous ne pouvons pas être stupides au point de penser, maintenant que nous avons toutes ces données, que nous pourrions foncer et tout faire correctement. Nous rencontrerons de l’opposition dès le premier pas et tout au long du chemin, tant que nous nous efforcerons de vivre dans le royaume de Dieu, aux conditions de Dieu, parce que Satan fera de son mieux pour nous résister. Ainsi, alors que nous regardons aux versets 10 à 13, permettez-moi de partager avec vous cinq choses, la préparation, l’armure, l’ennemi, la bataille, la victoire. Et ceci n’est qu’une brève introduction aujourd’hui ; nous entrerons dans les détails la prochaine fois.
Tout d’abord la préparation, et soit dit en passant, c’est la base. Vous ne voudrez pas que la bataille commence pendant que vous n’êtes pas prêt. Il ne faudrait pas que vous soyez en train de flâner et que tout à coup vous soyez à moitié vaincu avant de réaliser que vous êtes en guerre. Donc la préparation vient en premier, et c’est le mot de Paul au verset 10 : « Enfin » et il dit cela parce que c’est le dernier de ses thèmes majeurs dans le livre, « mes frères et sœurs », il utilise ce terme parce qu’il veut s’identifier avec eux dans la lutte, « fortifiez-vous dans le Seigneur et dans sa force toute-puissante. »
« Comme principe général de vie, dépendez de la force de Dieu. » C’est ce qu’il dit. « Comme principe général de vie, dépendez de la force de Dieu. » Vous remarquerez qu’il utilise deux fois le mot « dans » : « dans le Seigneur », « et dans sa force toute puissante », et c’est une réalité capitale dans le livre des Éphésiens. Nous sommes en Christ. Nous sommes un avec Lui. Sa vie est notre vie. Sa puissance est notre puissance. Sa vérité est notre vérité. Nous sommes un avec Christ, en Lui, et c’est donc en Christ que nous sommes forts. C’est en Christ que Sa puissance devient notre puissance.
Et, à propos, peu importe la force de notre ennemi, et nous verrons à quel point il est fort dans un instant, Sa force est supérieure. Je ne peux m’empêcher de penser à l’Église de Philadelphie dans Apocalypse, chapitre 3 ; cette Église est mentionnée comme une bonne Église. En fait c’est l’une des deux parmi les sept Églises auxquelles aucun reproche n’est fait. C’était une communauté de foi droite, et notre Seigneur lui a dit : « J’ai mis devant toi une porte ouverte. »
C’était une Église qui rayonnait, une Église qui était bénie de Dieu, puis au verset 8 il dit « …tu as peu de puissance », et vous savez ce qui est beau ici, c’est le fait que même un peu de puissance préserve l’Église. Dieu est tellement plus puissant que Satan, qu’un petit peu de Sa puissance suffit pour vaincre tous les ennemis. Vous voyez ?
« Celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde. » Et tellement plus grand, que la plus petite quantité de puissance divine peut vaincre la plus grande quantité de puissance de l’enfer et de l’ennemi ; donc la puissance est la nôtre dans le Seigneur. Dans Philippiens 4 :13, Paul dit « Je puis tout par celui qui me fortifie. » De nouveau, la ressource est pour nous.
Mes amis, je crois que nous avons cette ressource. À mon sens, nier cela équivaut à nier une réalité basique, fondamentale, de la vie chrétienne. Sans parler de l’annulation que cela provoque de la pensée de Paul et d’Éphésiens, chapitre 6. Je crois qu’à la croix, Jésus Christ a donné un coup mortel à Satan, comme cela est dit dans Hébreux 2 :14. Il a détruit celui qui avait le pouvoir sur la mort et je crois que tout ce que nous avons à faire est d’entrer dans cette victoire. Écoutez : Si Christ a vaincu Satan à la croix et si je suis en Christ, alors j’ai vaincu Satan à cette même croix, et comme Satan est maintenant soumis à Christ, Satan m’est aussi soumis. Comme il est sous Ses pieds, comme Romains le dit, il est sous mes pieds.
Je crois qu’il est un ennemi vaincu. Je crois qu’il ne peut rien réclamer d’un croyant. Romains 8 dit : « Qui accusera ceux que Dieu a choisis, c’est Dieu qui les déclare justes, » et si Dieu m’a déclaré juste et si Dieu a gagné la bataille et si Dieu a eu la victoire en Jésus Christ, alors cette victoire est la mienne et Satan n’a aucun pouvoir pour résister à la puissance de résurrection qui demeure dans la vie de chaque croyant.
L’important est ceci : Nous sommes dans un combat, mais il n’y a aucune raison de perdre et il n’y a aucune raison d’être effrayé. Les ressources divines nous appartiennent. Timothée, comme jeune homme dans le ministère, était devenu craintif. Il était devenu timide. Il avait été assailli par les désirs qui sont ceux des jeunes gens. Il avait été assailli par des gens qui lui disaient de fausses doctrines et ils étaient plutôt forts dans ce qu’ils faisaient. Il était submergé par sa propre crainte au point d’avoir honte du témoignage à donner à Jésus Christ. Il avait honte de son compagnon dans l’évangile, le bien aimé apôtre Paul, qui en avait fait un disciple, et dans ces terribles sentiments de timidité, de peur, de manque d’amour, de honte, de désirs et toutes ces choses, l’apôtre Paul l’interpelle, dans 2 Timothée 2 :1 et lui dit : « Fortifie-toi dans la grâce qui est en Jésus Christ. »
« Timothée, il n’y a aucune raison pour cela. Tu proclames la puissance qui est tienne. » Et au chapitre 1 il dit : « Ce n’est pas un esprit de timidité que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d’amour et de sagesse. » C’est ce qui compte. Aucun chrétien, à aucun moment dans sa vie, n’a besoin de sentir qu’il perd la bataille contre l’ennemi. Dieu nous a donné en Christ la ressource pour la victoire. « À celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment plus que tout ce que nous demandons ou pensons… »
Donc le fait est que nous pouvons gagner. Nous savons que nous allons gagner la guerre à la fin parce que Christ nous a obtenu la victoire. Perdre les batailles en route n’a pas de sens, mais il y a des choses que nous devons savoir. D’abord, notre puissance doit venir du Seigneur, et deuxièmement, nous devons porter notre armure.
Aujourd’hui, nous entendons beaucoup parler de problèmes de démons. Apparemment les chrétiens se préoccupent de savoir comment se délivrer mutuellement de démons. Il circule ce qui est connu sous le nom d’exorcisme chrétien, ce qui est totalement étranger à l’Écriture. L’Écriture n’en parle absolument pas. En fait il n’est nulle part question, dans toute l’Écriture, d’un incident où des démons sont chassés d’un croyant.
Chaque fois que l’on traite le sujet de Satan, on en parle en tenant compte de deux choses. Un, la puissance du Seigneur, et deux, ce que Dieu a mis à disposition du croyant en Christ. C’est toujours ainsi que le sujet est traité. Les rituels et les exorcismes et tout cela sont étrangers à l’Écriture. Pourquoi ? Nous n’en avons pas besoin parce que la ressource est là. C’est ce que j’aimerais vous faire comprendre. Elle est là.
Dans Éphésiens, chapitre 1, verset 19, on parle de la puissance envers nous qui croyons. Quelle sorte de puissance ? Une forte puissance ! Forte comment ? Une puissance qui a ressuscité Christ d’entre les morts, et qui L’a placé à la droite de Dieu dans les lieux célestes, bien au-dessus de toute principauté et pouvoir et puissance et domination, et tout nom qui peut être nommé, non seulement en ce temps mais dans le temps à venir. Quelle sorte de puissance avons-nous ? La puissance qui a vaincu la mort sur la croix ! La puissance qui a vaincu la mort dans la tombe. La puissance qui a élevé Christ à la droite de Dieu et qui a mis tous les anges et les démons de l’univers sous Ses pieds.
Voilà la puissance que nous avons. C’est la puissance en notre faveur, donc je vous dis que chaque croyant a une ressource en lui, avec laquelle il ou elle peut s’occuper de Satan, peu importe quelles attaques le diable peut lancer, mais à quelques conditions. Un, que sa force soit dans le Seigneur, non en lui-même. Deux, qu’il accomplisse les conditions de l’armure, que Dieu a fournie.
Ainsi, la préparation, mes amis, signifie que nous reconnaiss ons que la puissance est accessible dans le Seigneur. Colossiens 1 :10 dit que « vous puissiez marcher d’une manière digne du Seigneur et lui plaire entièrement. Vous aurez pour fruits toutes sortes d’œuvres bonnes et vous progresserez dans la connaissance de Dieu, vous serez fortifiés à tout point de vue par sa puissance glorieuse. » Nous avons toute la puissance selon sa puissance glorieuse. Christ, qui nous a délivré de la puissance des ténèbres et nous a transportés dans le royaume du Fils bien-aimé, nous a donné cette puissance. Aucun croyant n’est incapable de faire face à Satan, en termes de résurrection, car cette puissance est à disposition en Christ.
Et récemment j’ai entendu parler d’un chrétien censé avoir des démons, sans avoir les ressources pour s’en débarrasser, alors des gens le font pour lui. C’est étranger à l’Écriture. Il y a en tout croyant la ressource dans la puissance de Dieu pour libérer cet individu de toute occupation satanique quelle qu’elle soit, peu importe qu’elle soit simple ou complexe.
Dans 1 Corinthiens, j’aimerais que vous remarquiez le mot de Paul au chapitre 10 et verset 12. Il est dit : « Ainsi donc, que celui qui croit être debout fasse attention à ne pas tomber ! » Savez-vous quand vous êtes vulnérable ? C’est lorsque vous pensez ne pas l’être. Lorsque vous pensez : « J’ai toutes les informations. Je maîtrise le livre des Éphésiens. Je l’ai même mémorisé. J’ai toutes les données doctrinales. Je m’en sortirai. Je sais que faire. J’ai tous les principes. » Ou bien lorsque vous pensez que vous pouvez vous occuper de Satan. « Je peux m’en occuper. J’ai tout l’équipement nécessaire. » Mais le fait est que lorsque vous pensez que vous pouvez le faire, vous ne pouvez pas. Mais d’un autre côté, si vous dépendez de Dieu, Satan ne pourra rien contre vous qui ferait que la victoire vous échappe.
Regardez au verset 13 : D’autre part, « Aucune tentation ne vous est survenue qui n’ait été humaine. Dieu est fidèle ... » Remarquez que tout cela dépend du caractère de Dieu. Non seulement Sa puissance, mais Sa fidélité pour rendre cette puissance disponible. « Dieu est fidèle, et il ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces. » Dieu ne permettra jamais que Satan ait, dans la vie d’un croyant, une prise qui serait plus que le croyant ne pourrait supporter. Vrai ? « Mais, avec la tentation, il préparera aussi le moyen d’en sortir. » Il n’y aura jamais, dans ce combat, un moment où vous devrez nécessairement perdre. Il n’y aura jamais un moment où vous ne pourrez vaincre, en Christ, si vous dépendez de Lui.
En fait, la ressource sera encore plus disponible pour vous lorsque vous serez le plus faible. Dans 2 Corinthiens 12 :9, Paul dit : « Quand je suis faible, c’est alors que je suis fort, car Sa puissance s’accomplit dans ma faiblesse. » Tant que vous pensez que vous pouvez faire seul, vous ne pourrez pas. Lorsque vous savez que vous ne pouvez pas et que vous dépendez de Lui, vous pouvez.
Écoutez, si vous êtes une sentinelle au travail, et disons que vous montez la garde, vous guettez l’approche d’une armée ennemie. Tout à coup l’ennemi s’approche de votre fort. Qu’est-ce que vous faites ? Descendez-vous en courant d’où vous surveilliez, et foncez là-bas avec votre petit fusil et vous mettez-vous à combattre l’ennemi ? Non, si vous êtes futé, vous ne ferez pas ça. Les gardes ne vont pas combattre. Ils font le rapport au commandant. Et plus vous apprendrez cela tôt dans votre vie chrétienne, mieux ce sera. Lorsque Satan attaque, ne le combattez pas. Rapportez-le au Commandant.
Comme David l’a dit aux Philistins : « La bataille est à l’Éternel ». La bataille est à l’Éternel ! Laissons-Le le combattre. Il sait ce qu’Il fait. Laissez-Le être celui qui combat. Ainsi nous devons simplement accepter la réalité que la puissance est là. Éphésiens 6 :10 nous dit : Nous pouvons « nous fortifier dans le Seigneur et dans sa force toute puissante. » Il n’y a aucune raison de se sentir vaincu. Il n’y a aucune raison pour que le croyant soit si imprégné par Satan qu’il ne puisse pas s’en sortir. Aucun esclavage n’est si grand qu’on ne puisse pas s’en échapper, si on saisit les ressources disponibles, et elles le sont ; un : la confiance dans la puissance de Dieu ; et puis, comme nous le verrons dans les semaines qui viennent, mettre l’armure est la seconde chose qu’il faut également faire.
Donc, la préparation. Le Saint Esprit a dit à Josaphat un jour : « La bataille n’est pas la tienne, c’est celle de l’Éternel. » Waouh ! qu’il est bon de savoir cela, car je ne voudrais pas m’engager dans ce combat contre quelque chose que je ne peux même pas voir, quelque chose de spirituel, quelque chose qui me dépasse de beaucoup. Je ne voudrais pas m’engager là-dedans et me battre sans même pouvoir voir l’ennemi, ou savoir comment il opère. Je suis si heureux que la bataille soit au Seigneur, et lorsque la tentation arrive, Satan envoie ses confusions. Alors je fais un rapport au Commandant en Chef. Je Lui demande de purifier ma vie et de faire de moi un instrument aussi juste que possible, et dans cette justice je tiens ferme sans crainte, protégé par Lui.
De là, nous passons à l’armure, car c’est la seconde manière de nous occuper de l’ennemi. Verset 11 : « Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu. » Nous nous arrêterons ici. Nous prendrons cela en détail, mais un croyant a besoin de l’armure. Elle ne sert à rien si on ne la revêt pas. Vous pourriez avoir des gens essayant de s’éreinter à vous faire sortir des démons, mais ce serait sans succès jusqu’à ce qu’ils revêtent leur armure. Et si l’armure est sur vous, alors vous n’avez pas besoin de tous ces gens pour le faire.
Parce que dépendre de la puissance de Dieu et obéir en mettant l’armure disponible est la seule ressource dont le croyant ait besoin. C’est la seule façon par laquelle la Bible traite ce problème pour l’individu. À propos, la phrase : revêtez-vous, dans l’original, indique que l’on revêt l’armure une fois pour toutes. Ce n’est pas cette sorte d’uniforme-jouet que vous mettez un samedi pour le moment des jeux. Vous mettez l’armure une fois et vous la gardez pour le reste de votre vie. Vous ne la déposez jamais jusqu’à ce que vous rencontriez le Seigneur. Vous mettez votre armure et vous la gardez sur vous, et si vous ne l’avez pas sur vous, vous devenez vulnérable n’importe quand.
Donc Paul, probablement enchaîné à un soldat romain alors qu’il écrit cela, voit l’ensemble de l’uniforme des soldats romains, et toute l’armure qui allait avec, comme illustration parfaite de la manière dont le croyant doit se préparer pour affronter l’ennemi. Au verset 14 il parle de cette armure. « La taille est ceinte de vérité. La cuirasse de la justice, les pieds chaussés du zèle de l’évangile de paix, le bouclier de la foi, le casque du salut et l’épée de l’Esprit qui est la Parole de Dieu. » Nous reviendrons sur ces pensées fabuleuses en détail dans les semaines qui viennent, mais c’est ici ce qui est essentiellement nécessaire au croyant. Dépendre du Seigneur et revêtir l’armure, et la garder.
Et c’est pourquoi je vous dis, mes amis, - nous sommes parfois si crédules parce que nous pensons que si nous avons la connaissance, tout va bien. Nous devons porter l’armure. L’armure va au-delà de la connaissance vers la réponse d’une vie juste. Nous verrons cela. Si vous voulez gagner dans la vie chrétienne, portez l’armure, corrigez votre vie, car ce sera un combat jusqu’au jour de votre mort.
Ce qui nous amène, troisièmement, à l’ennemi. Verset 11 : « Afin de pouvoir tenir ferme contre les manœuvres du diable. » Autrement dit, nous savons que nous avons la puissance du Seigneur et Sa force. Nous mettons toute l’armure. Nous sommes prêts, obéissants avec notre armure, dépendant de la puissance divine, et nous pouvons tenir ferme contre les ruses du diable. Toujours, le croyant doit tenir ferme parce que Satan va l’attaquer. Vous n’avez pas besoin d’aller chercher le diable.
Je suis toujours en souci pour des gens qui se précipitent dans des situations, qui se mettent à invoquer des démons, à les appeler et à leur parler, parce que là, vous mettez les pieds dans un domaine dont vous ne savez rien. Il suffit que vous traîniez assez longtemps pour qu’ils soient là. Et il n’est vraiment pas nécessaire d’avoir affaire à eux. Occupez-vous de la puissance de Dieu ; occupez-vous de l’armure que vous avez et Dieu, par cela, va s’occuper de l’ennemi. Vous, tenez ferme !
Or, nulle part non plus dans la Bible il ne nous est dit d’attaquer le diable. Il nous est dit de lui résister, et il fuira. Tenez ferme. Tenez votre terrain. Et c’est ce qu’il dit ici. Qui est l’ennemi ? C’est facile à voir : le diable ! Des gens disent : « Oh, le diable n’existe pas. Le diable n’est qu’un costume pour Halloween, avec une queue en flèche, deux petites cornes et une fourche. »
Ce n’est pas ce que la Bible dit. La Bible nous dit qu’il y a un vrai diable, qui n’est autre que Lucifer, l’ange principal. Lisez Ésaïe 14, Ézéchiel 28, qui parlent de cet ange, le chérubin protecteur, celui qui brillait de tous les bijoux du ciel, l’être le plus élevé jamais créé par Dieu. Cet être angélique de choix a voulu être comme Dieu et à cause du péché d’orgueil, il a été chassé du ciel, et Apocalypse 12 dit que « comme un grand dragon il est tombé, et sa queue entraîna un tiers des étoiles ou anges avec lui. » Ainsi Lucifer, cet ange déchu, le plus élevé des anges, guide une armée d’un tiers de tous les anges que Dieu n’ait jamais créés, et il y en a littéralement des millions, et ceux-ci sont alors devenus l’ennemi démoniaque. Voilà le diable.
Jésus croyait en lui. Il lui a parlé dans Matthieu 4. Il en a parlé dans Jean 14, Jean 16 et ailleurs. Les apôtres croyaient en lui. Paul en a parlé, Pierre en a parlé, Jacques en a parlé. Si vous observez l’histoire, vous savez qu’il y a un diable. Il a tenté Ève dans Genèse 3. Il a tenté Christ dans Matthieu 4. Il a perverti la parole de Dieu en Matthieu 4 et s’est opposé à l’œuvre de Dieu dans Zacharie 3. Il a barré la route au serviteur de Dieu dans 1 Thessaloniciens 2, et il a empêché l’avance de l’évangile dans 2 Corinthiens 4. Il piège le méchant dans 1 Timothée 3, il désire les nations dans Apocalypse. Il est un ange de lumière dans 2 Corinthiens 11. Il combat avec Michaël dans Jude. Il a apporté le péché dans le monde dans Genèse 3. Il a maintenant le monde entier sous sa puissance dans 1 Jean 5. Il a existé tout au long de l’histoire.
Il a des titres personnels. La Bible l’appelle, dans Ézéchiel 28, le chérubin protecteur. Dans Jean 16, le prince de ce monde. Dans Éphésiens 2 le prince de la puissance de l’air. Dans 2 Corinthiens, chapitre 4, le dieu de ce monde, et dans Luc 11 :15, le prince des démons. 52 fois il est appelé Satan, qui veut dire adversaire. C’est son titre le plus courant. 35 fois il est appelé diable, diabolos, qui veut dire calomniateur. Il est appelé serpent ancien, le grand dragon, le lion rugissant, le mauvais, Abaddon, Apolluon, tentateur, accusateur, l’esprit qui est actuellement à l’œuvre parmi les hommes rebelles.
Il est décrit par notre Seigneur dans Jean 8 :44 comme meurtrier et menteur. Il agit ouvertement et indirectement avec des doctrines carrément diaboliques, et avec des esprits séducteurs. Il est pécheur dans 1 Jean 3 :8. C’est un imitateur dans 2 Corinthiens 11 :13 à 15. C’est un ennemi redoutable. Lucifer, déchu du ciel, chef d’une vaste armée de démons qui sont là depuis des centaines et des milliers d’années depuis qu’ils sont tombés, et depuis qu’ils ont été créés à l’origine. Cela fait longtemps qu’ils sont là. Ils sont rusés, ils sont intelligents, ils sont subtils, fourbes, invisibles, ils sont surhumains et ils sont nos ennemis.
Et il est dit au verset 11 qu’ils agissent sur la base des ruses du diable, methodeia, méthodes, et le mot est utilisé dans Éphésiens 4 :14, qui est traduit par une ruse fourbe, par laquelle ils guettent le moment de nous tromper. À propos de quoi ? Comme des enfants ballottés et emportés par tout vent de doctrine. L’accent est sur le fait que les manœuvres du diable sont des mensonges, de fausses doctrines, une fausse religion, un faux enseignement.
Il est menteur et le père du mensonge. Il est trompeur. Tout son système trompe subtilement, surnaturellement, intelligemment, puissamment. Il a trompé l’humanité dans le monde entier avec des systèmes religieux faussés. C’est incroyable combien sophistiqués ils peuvent être. Pouvez-vous croire que dans l’Ancien Testament, Satan a séduit Israël pour les faire adorer des idoles, et faire en sorte qu’ils tournent le dos au vrai Dieu ? Vous souvenez-vous que dans le Nouveau Testament Satan a trompé Israël au point de tuer leur propre Messie ? Croiriez-vous qu’à l’avenir, il va tromper Israël, et leur faire penser que l’Antichrist est le Christ ?
Il est trompeur. Il est subtil. Son domaine est le mensonge, les hérésies et de fausses doctrines. Il mentira à propos de tout, que ce soit simple ou sophistiqué, et si parfois je m’énerve à propos de fausses doctrines et de fausses religions, et de faux enseignements, c’est parce que je crois que toute ces choses, que ce soit un déni de la vérité de la Parole de Dieu, ou que ce soit la nouvelle libération qui refuse l’ordre de Dieu pour la famille, que ce soit l’homosexualité, la nouvelle morale, que ce soit les sectes et tous les -ismes et schismes, et tout le reste, ou que ce soit d’anciennes religions du monde, et si je m’énerve là-dessus c’est parce que ces choses devraient être explosées avec la même fureur que leurs origines diaboliques. Parce qu’elles viennent de Satan. Ce sont les ruses du diable et il est futé. Il se balade dans le monde et empêche la Parole d’atteindre le cœur des gens. Il arrache la Parole, dit Luc 8. Il la tord et la pervertit. Il a ses hommes dans les chaires qui nient l’autorité de l’Écriture, nient la divinité de Christ, nient le salut par grâce, nient le retour du Christ, nient le jugement, nient le péché, nient tout.
Il enseigne un style de vie qui condamne. Il s’incruste dans la politique et les gouvernements et dans les nations comme dans les vies individuelles. Il vient vers les chrétiens et produit le doute dans leur esprit, comme il l’a fait pour Ève, et l’a fait tout au long de l’histoire du peuple de Dieu. Il produit les persécutions contre eux. Il sape leur service. Il infiltre l’Église de ses terreurs. Il nous tente vers la propre suffisance, vers le doute, les mensonges, vers l’immoralité, la mondanité, l’orgueil, le découragement, et la liste continue, s’allonge, et c’est subtil, vraiment subtil.
Les gens peuvent penser que plus tu as été chrétien longtemps et plus tu deviens mûr, plus cela devient facile. Non, car plus tu connais de choses, plus subtiles deviennent les tentations, et c’est donc un ennemi redoutable, mais ce n’est pas que le diable. Regardez au verset 12 : « Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, » (Colombe) et gardez ceci à l’esprit, mes amis. Notre ennemi n’est pas le système, le monde tel que nous le voyons. On peut nous persécuter et un jour on peut nous faire ce qu’on a fait à Jésus. Dans Jean 15, Il a dit « Ne soyez pas surpris s’ils vous persécutent et vous tuent et vous haïssent. Ils m’ont haï. Ils m’ont persécuté. Ils m’ont tué. Vous ne vous attendriez pas qu’ils traitent les serviteurs différemment qu’ils ont traité leur Seigneur. Donc ne soyez pas surpris. »
Mais le vrai ennemi n’est pas la chair et le sang. Les vrais ennemis de notre combat ne sont pas charnels, mais les principautés, les pouvoirs, les dominateurs des ténèbres d’ici-bas. Les esprits du mal dans les lieux célestes ! Tous ces termes décrivent les démons. C’est un empire démoniaque qui est le vrai ennemi, et nous luttons.
Et le mot lutter ne parle pas d’un simple jeu athlétique. À l’époque romaine, lorsque les lutteurs entraient dans l’arène pour lutter, il s’agissait de placer deux mains autour du cou de l’adversaire dans une prise d’étranglement, et d’appuyer non seulement ses épaules, mais aussi sa tête jusqu’au sol, et si la tête était au sol pour un certain temps, il mourrait. Si seules ses épaules touchaient et que l’on n’arrivait pas à mettre sa tête en bas, il vivait pour se battre encore ; et Satan lutte avec nous par ses démons, et nous avec lui, et c’est une affaire de vie et de mort.
Ils lisent la Bible. Ils savent comment le plan doit se dérouler. Ils savent qu’il y a un abîme sans fond. Ils savent qu’il y a un lieu éternel créé pour eux et ils feront tout leur possible pour avoir une prise d’étranglement sur les choses de Dieu pour changer cela, donc c’est un combat à un niveau inhumain, et c’est tout sauf un sport. En fait, les humains sont dupés pour entrer dans une guerre surnaturelle. Ils ne sont que dupés pour se battre dans les causes de Satan. Ainsi notre ennemi est un ennemi subtil.
Vous savez, chaque fois que je commence à penser combien il est futé, et après, vous voyez des gens que vous connaissez vouloir tremper dans ces trucs de démons, eh bien ! Vous ne savez pas où vous mettez les pieds ! Vous ne pouvez pas faire face à ça. John Walden, un de mes amis qui a fait tant de recherches sur les sectes qu’il est probablement le plus prolifique chercheur sur les sectes actuellement ; il m’a envoyé un rapport et il y parle de certains points de ce sujet.
Et voici ce qu’il dit : « Dieu ne nous a pas créés de manière à pouvoir fonctionner, en sécurité, ou efficacement, dans un environnement de démons. Même si c’est neutre, ce que cela n’est clairement pas, qui sait ce que les démons peuvent faire dans leur propre environnement, et quelles relations réciproques existent, ou peuvent être fabriquées entre leur monde et le nôtre. Nous n’avons pas été faits pour voler dans les domaines astraux. Admettons que l’existence du monde démoniaque joue dans une porcherie astrale pleine de mal et d’hostilité. Nous n’avons pas été faits avec les capacités intellectuelles nécessaires pour séparer le bien du mal, le vrai du faux du domaine de l’occulte.
Par exemple le prophète Daniel était un jeune homme brillant et pieux. Pourtant, même lui a dû recevoir de la sagesse supplémentaire de Dieu, d’une manière spéciale, pour avoir le discernement dans des affaires occultes. Donc s’impliquer dans de telles choses produira toujours des conclusions erronées parce que l’homme, comme créature déchue, n’a pas l’équipement nécessaire, ou la capacité de trier dans les affaires démoniaques. »
Il a raison. Rapporter au Commandant est tout ce que vous avez à faire. Revêtez l’armure. Ne trafiquez pas avec les dominations que vous ne pouvez même pas comprendre. Donc c’était un coup d’œil à l’ennemi, à cause duquel nous avons besoin de l’armure, à cause duquel nous avons besoin de la préparation, et de comprendre combien le combat est important, mes amis. Il ne sera pas facile pour vous de vivre la vie chrétienne. Ce n’est pas facile pour moi non plus.
Mais je vais vous dire une chose. Les seules choses qui comptent dans la vie, les seules choses qui sont douces au palais dans la vie, sont celles pour lesquelles vous travaillez dur pour les obtenir, n’est-ce pas ? Les choses où vous voyez de vraies victoires. La plus grande joie chaque jour est de savoir que j’ai vaincu Satan. Écoutez, Satan circule. Ses démons sont partout. Ils me connaissent. Je vous en ai parlé.
Un jour je suis entré dans une chambre où une personne était remplie de démons, et les démons se sont mis à crier contre moi : « Sortez-le d’ici !! » Ils savent qui je suis. Ils me connaissent. Mais vous savez quoi ? C’est la seule fois où j’ai eu une conversation avec eux, une fois en 10 ans. Je ne plaisante même pas avec eux. Savez-vous pourquoi ? Parce que la Bible ne me dit pas de le faire. Je ne sais pas ce qu’ils font. Je ne sais pas à quels jeux ils jouent. C’est un domaine où je ne pénètre pas. Je ne leur parle pas. Je ne leur prête aucune attention. Je mets seulement mon armure, je fais mon rapport au Commandant, et vous savez quoi? En 10 ans, Dieu a continué de bénir le ministère ici, et nous n’avons accordé aucune attention à cela.
Écoutez : Ils savant que nous sommes ici, mais cela m’est égal de savoir combien d’entre eux m’attaquent: 1000 – 10 000 – 100 000 – un million? Cela m’est égal s’ils s’allient tous. Peu importe si Satan se tient lui-même devant moi. Vous savez quoi ? Celui qui est en moi est plus grand que celui qui est dans le monde, et j’ai une ressource en Christ pour s’occuper de ce domaine-là.
Écoutez : Je suis convaincu qu’au cours de ces 10 dernières années ils ont essayé d’arrêter ce que Dieu fait ici, mais ils n’ont pas réussi. Ils ne peuvent pas réussir tant que nous sommes fidèles. Mettre la puissance là où elle doit être en Dieu et l’humilité de savoir que nous n’avons pas la force en nous-mêmes, et garder l’armure sur nous, vivre une vie juste. Tout ce que l’enfer peut amasser contre moi m’est égal, il est impuissant. Même si nous n’avions qu’un tout petit peu de force dans notre Église.
Donc l’histoire aujourd’hui se termine avec la victoire, verset 13. De la préparation à l’armure, à l’ennemi, à la bataille, à la victoire, « c’est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour et tenir ferme après avoir tout surmonté. »
Ce que j’aime ici, c’est que vous pouvez arriver à tenir ferme, vous pouvez tenir ferme. La victoire est possible si l’armure est en place et la confiance est dans le Seigneur. Qu’on ne vous attrape pas sans armure ! Vous direz : « Alors, quand vient le mauvais jour ? » Vous voulez savoir quand sera le mauvais jour ? Aujourd’hui, hier, demain, n’importe quel jour ! Le mauvais jour est le jour où le mal règne dans le monde, et cela dure aussi longtemps que Satan est le prince de la puissance de l’air. Passez votre rapport au Commandant, la victoire est à vous. Résistez au diable et il fuira loin de vous.
L’auteur du cantique a dit: « Suis-je un soldat de la croix ? » Mais c’était une mauvaise question. Oui, nous sommes tous soldats de la croix. La question est : quelle espèce de soldat suis-je ? Est-ce que je gagne ? Est-ce que je perds ? Il n’y a aucune raison de ne connaître autre chose que des victoires, et avec la victoire vient la joie, le bonheur, le contentement et la paix. Or, telle était l’intention de Dieu, et c’est ce qu’Il veut pour toi.
Prions : Père, nous Te remercions aujourd’hui pour la confiance de pouvoir audacieusement nous tenir devant l’ennemi dans la puissance de Dieu, d’avancer en dépendant de Toi, et en portant sur nous l’armure, et de te laisser combattre. Oh Dieu, que nous puissions dans notre Église, en tant qu’individus, chaque personne présente, être dépendants de Ta puissance, revêtant l’armure, sachant qu’il y a un combat, mais sachant que même le combat est joyeux parce que la victoire nous est acquise chaque jour, à chaque instant et parce que nous comptons sur Toi.
Que nous puissions savoir que l’ennemi ne peut rien nous faire tant que notre force est en Toi et que notre armure est sur nos épaules. Et, Seigneur, dans les semaines qui viennent, aide-nous à voir ce que cela veut dire pratiquement, et d’être équipé pour la bataille dans laquelle nous avons toujours été, mais qui peut devenir plus intense dans les jours où nous vivons, comme nous nous approchons du retour du Christ. Père, prends soin de chaque vie ici, au nom de Christ, Amen.
FIN

This article is also available and sold as a booklet.