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(Traduction française des citations : Bible Segond 21, sauf autre mention)

Dans notre étude biblique d’aujourd’hui, nous allons adorer le Seigneur ensemble, en apprenant plus sur Lui, en écoutant Sa parole dans Éphésiens, chapitre 6, et nous allons donc regarder les versets 10 à 13. Nous parlons de l’armure du croyant. Alors que Paul termine la lettre aux Éphésiens, il parle d’une importante lutte qui attend chaque croyant.

Nous avons dit la dernière fois que Paul est très clair au sujet du fait que le monde est un terrain de combat et qu’en fait tout l’univers est en guerre. Il y a une guerre entre Dieu et Satan. Nous le voyons à bien des endroits de l’Écriture, peut-être nulle part plus clairement que dans le livre de Job, où Satan et Dieu sont verbalement en conflit.

Mais on voit le conflit partout, dans toute l’histoire de l’homme et dans la révélation de Dieu. Le conflit entre Dieu et Satan descend jusqu’aux saints anges et aux anges du mal, et ils sont en guerre. Il descend encore d’un degré vers les hommes bons et les hommes mauvais, et ils sont également en guerre. Tout l’univers est un combat. Tout l’ensemble est un combat, depuis la chute de l’homme, depuis que la malédiction est venue sur la terre.

La vie chrétienne est une bagarre, une bataille, un match de lutte, comme Paul l’appelle au verset 12, ainsi nous vivons littéralement, comme croyants, au sein d’une bagarre à la vie et à la mort. Et franchement, mes amis, je ne pense pas qu’une seule personne comprenne cela. Je ne le pense vraiment pas. Je crois qu’il y a - et ceci se voit facilement ici, et je vous aime tous, et c’est pourquoi je dis ce que je ressens – parce que j’aimerais vous aider à le comprendre – mais je sens que vous pouvez avoir une telle suffisance à propos du christianisme, que vous perdez toute la perspective.

Vous savez, vous êtes simplement assis dans un coin, d’abord, vous êtes fous de votre théologie, vous dites que tout est si bien, ici dans notre église, vous savez, et vos enfants ont leurs leçons bibliques dans leurs différentes classes, l’un est dans la classe des grands et s’y amusent beaucoup. Tous vont aux colonies, aux camps. Vous avez les petits qui jouent dans le gymnase et vous avez un club spécial pour eux et tout cela marche bien. Vous achetez des livres, vous écoutez des enregistrements et c’est magnifique et glorieux.

Et vous êtes si emballés dans votre petit monde que vous oubliez qu’un combat fait rage et vous oubliez qu’il y a littéralement des millions d’âmes dans le monde qui sont dans les griffes de Satan. Vous oubliez ce que Satan fait si subtilement, ne serait-ce que pour vous affaiblir au moyen de ce qui est probablement la plus grande attaque de Satan – la léthargie, l’indolence, l’indifférence, la stagnation. Et je crains ceci. Je crains ceci pour notre église.

Vous savez, je me lève ici aujourd'hui pour prêcher sur la lutte, et tout le monde qui est assis devant moi se dit : « Nous allons parler de la lutte aujourd’hui. Mais quelle lutte ? De quelle bataille parle-t-il ? Il traverse tellement de choses – pauvre homme ! Nous devons prier pour lui. »

Tant de gens ne le réalisent même pas. Vous vous regardez l’un l’autre et dites : « Cette bataille a l’air très grave ! Je me demande à quoi elle ressemble ! » Vous voyez, il y a une lutte, et si vous ne le savez pas, c’est que vous n’êtes pas un soldat – ou un soldat pas très bon. Vous ne combattez pas.

Vous savez, il y a une chose que je ne supportais pas comme enfant, c’était de rester assis sur un banc. Je supportais bien des choses de la vie, mais être assis sur un banc n’en faisait pas partie. Je me souviens du temps où je jouais au football au lycée. Ma première année, j’ai eu quelques blessures. En fait au premier match auquel j’ai participé, j’ai été assez grièvement blessé, alors le coach a décidé de me garder sur le banc parce qu’il avait peur que je me blesse encore. Il me réservait pour des choses spéciales comme de transporter de l’équipement, pour passer les bandes spéciales à chevilles aux joueurs, et des choses qui étaient importantes.

Mais alors, un jour j’ai dit au coach : « Vous savez, il y a une chose dont j’ai horreur par-dessus tout, c’est d’être assis sur un banc, » et j’ai dit : « Il y a un gars qui joue à un poste où je suis censé être remplaçant, et je pense vraiment que je peux faire mieux que lui. » Et le coach a dit : « Bon, veux-tu essayer pour prouver que c’est vrai ? » J’ai dit : « Ouais ! » J’ai dit « donnez-moi une occasion, faisons un duel et voyons qui gagne ! » Et il l’a fait.

Un soir, après l’entraînement, il faisait sombre ; il a allumé les phares d’une voiture et il a dit : « Très bien, les garçons. » Il a marqué une ligne blanche sur le sol et dit : « Je vais vous donner 45 minutes pour que vous y alliez à fond face à face. Je vais siffler. Vous foncez l’un sur l’autre et on verra qui pousse l’autre de l’autre côté de la ligne blanche le plus souvent. »

Eh bien, c’est comme ça au football. Si vous voulez prouver quelque chose, ce sera un peu dur. Donc nous nous y sommes mis, pour 45 minutes, et je veux dire, c’était brutal parce que tous les deux nous voulions ce poste. Ce qui est arrivé, c’est que j’ai finalement gagné – je n’ai pas toujours gagné, mais je l’ai fait cette fois-là et j’ai eu ce poste.

Mais vous savez, c’est resté dans mon esprit comme une indication du fait que je n’aimais pas rester sur la touche. Je ne supportais pas d’être sur la touche. Je veux dire, s’il se passait quelque chose, je voulais y être et c’était un peu comme pour l’apôtre Paul. Vous vous souvenez de ce que nous avons vu la dernière fois dans 1 Corinthiens 16:8 et 9. Paul dit : « Je reste à Éphèse … car les ennemis sont nombreux. »

Je pense que bien des chrétiens ne savent pas qu’il y a une bataille parce qu’ils ne vont jamais où la bataille a lieu, vous savez ? On se pelotonne dans son environnement sanctifié, et on n’arrive jamais réellement au combat. Je pense que nous sommes bercés et pensons que le combat n’est pas là, alors que tout ce temps, Satan gagne la victoire dans nos vies à cause de notre indifférence et de notre léthargie. Oh, l’indifférence est une telle tueuse !!

Vous savez, la plus grande tragédie qui pourrait arriver à notre église serait de voir venir tous ces gens qui se réjouissent de ce qui se passe là et qui sont indifférents quant à la bataille. La considérez-vous comme une lutte ? C’est facile à voir. Regardez votre vie. Où investissez-vous votre temps ? Où investissez-vous votre argent ? Où investissez-vous votre talent ? Où investissez-vous votre énergie ? Si tout est investi dans les choses passagères et mondaines, alors vous ne comprenez rien à la lutte.

Quelqu’un m’a dit l’autre jour : « Vous savez, je sens que ce qui est merveilleux dans la vie, c’est que, à la base, on peut faire tout ce qu’on veut. » C’était un chrétien. « A la base, on peut faire tout ce qu’on veut. Les gens font, à la base, ce qu’ils veulent. S’ils veulent faire ceci, ils le font. » Et j’ai dit à la personne qui disait cela : « Vous savez quoi ? Pour être très honnête avec vous » - c’est mon témoignage personnel – « je ne me souviens pas de la dernière fois de ma vie où j’ai fait ce que j’ai voulu. » Je ne fais pas ce que je veux.

Savez-vous ce que je fais ? Je continue de faire ce que je dois faire. Il y a tant de choses que je dois faire que je ne pense même pas à ce que je voudrais faire. Je suppose que ce que je veux faire, c’est ce que je dois faire. Je veux dire, il y a des choses urgentes à faire. La dernière fois que je me suis dit : « Eh bien, j’ai un peu de temps. Je me demande ce que j’aimerais faire, » je ne m’en souviens même pas. Il y a une lutte, il y a une bataille.

Je monte dans un avion et je m’assieds, et j’ai volé tant de fois récemment que je me suis dit que je devrais avoir un permis de pilote. Mais je monte dans un avion et m’assieds, et je me dis : « Je sais ce que je voudrais faire. J’aimerais juste rester assis là. J’aimerais juste être assis là et lire, et j’aimerais méditer, mais je sais ce que je dois faire. J’ai quelqu’un assis à côté de moi. Je dois lui parler de Jésus-Christ. »

Lors d’un nouveau voyage, je me suis assis. J’ai dit : « Seigneur, donne-moi un chrétien, veux-tu ? Un vraiment mûr, qui ne s’occupera pas de moi. » Alors arrive ce gars qui s’assied à côté de moi, et qui dit : « Que faites-vous ? » C’est reparti. C’est reparti pour trois heures et demie jusqu’à Chicago et je dois parler, et ainsi je lui ai dit ce que je faisais, et il a dit : « Oh, c’est intéressant ! » Et il m’a parlé de son business et cetera, et il m’a dit qu’il était catholique.

Donc nous sommes allés à Chicago, conversant à propos de la différence entre la religion rituelle et une relation avec Jésus Christ j’ai dit : « Il se trouve que j’ai une série de cassettes dans ma valise. » Alors je lui ai donné la série sur la vie du Royaume et les Béatitudes et je n’ai pas fait ce que je voulais faire. Je fais ce que je dois faire – ce que j’ai à faire et ce que je suis poussé à faire, comme l’apôtre Paul dit : « L’amour de Christ nous presse. » Exact ?

Nous faisons ce que nous devons faire. C’est la bataille. Vous ne pouvez pas simplement laisser passer la guerre devant vous sans même y participer. Je ne peux pas laisser l’ennemi lâcher quelqu’un juste devant moi et ne pas m’en occuper. C’est une lutte.

Cela nous amène au sujet de savoir ce que je fais de mon argent. Où est-ce que je mets mon argent ? Est-ce que je le mets dans les choses passagères et profanes du monde ? Ou bien est-ce que je le mets dans les choses qui vont faire une différence éternelle ? Dans quoi est-ce que je l’investis ? C’est une lutte. Parfois je ne pense pas que nous la comprenions. C’est si facile pour nous de simplement entrer et sortir de l’église en valsant, de jouir de toute la distraction à notre disposition et de toutes les activités qu’il y a là, et de ne jamais aller à l’endroit où nous comprenons combien la situation est grave.

« Oh, je prie ô Dieu, que le niveau de dévotion et d’engagement de notre église puisse s’approfondir au point que nous ne nous installions jamais dans l’indifférence ; que nous ne nous installions jamais dans la complaisance. Et pourtant, dans mon cœur, je sais qu’il y aura certains qui le feront et je crains cela comme la peste. » Or, c’est cela que Paul veut dire dans Éphésiens 6. Il veut dire que c’est une guerre.

Vous voyez, bien que nous soyons en Christ, chapitres 1 à 3, bien que nous ayons toutes les bénédictions spirituelles dans le domaine surnaturel, bien que nous ayons, aux chapitres 4 à 6, toutes les indications pour vivre la vie chrétienne, bien que nous ayons la plénitude de l’Esprit de Dieu, bien que nous soyons littéralement noyés dans l’amour de Dieu, bien que nous ayons la puissance de faire bien au-delà de ce que nous pouvons demander ou penser, au vu de tout cela, nous devons toujours nous souvenir que ce ne sera pas facile. C’est la guerre, tout enfant de Dieu est un soldat, nous avons tous été mobilisés, nous ne pouvons pas esquiver l’incorporation, il n’y a aucun sursis. C’est la guerre ! Et si vous ne savez pas qu’il y a une guerre, vous avez déjà perdu la bataille.

Nous avons tant de choses en Christ. Nous avons tant dans la Parole de Dieu pour nous indiquer le chemin. Nous avons le Saint Esprit à demeure en nous, et pourtant nous ne pouvons pas tenir par notre seule confiance en nous. Il n’est pas suffisant de dire : « Bon, j’ai tout cela pour moi, je m’en sortirai. » 1 Corinthiens 10 :12 dit : « Que celui qui croit être debout fasse attention à » - quoi ? – « ne pas tomber. »

Donc nous devons reconnaître que nous sommes en guerre. Or, où nous tournons-nous pour nos ressources dans cette guerre ? L’auteur d’un cantique a dit : « Le bras de la chair te lâchera. N’essaie pas de te confier en toi-même. » Nous ne nous tournons pas vers nous-mêmes. Isaac Watts a écrit : « De Toi, la source débordante, nos âmes boiront une eau fraîche, alors que ceux qui se confient dans leur propre force fondront, tomberont et mourront. » Nous ne pouvons pas nous faire confiance.

Ainsi le verset 10 dit ceci : « Enfin, mes frères et sœurs, » si c’est la guerre, et si pour gagner vous devez être un soldat, mes frères, « fortifiez-vous dans le Seigneur et dans sa force toute-puissante. » C’est la partie pourvue par Dieu. En réalité Dieu pourvoit 100 pour cent. C’est la part de Dieu. Il s’agit de Sa force. Dieu est notre force. « De Toi, la source débordante, nos âmes boiront une eau fraîche. » Il est la ressource. « Le bras de la chair nous lâchera. »

Nous devons donc savoir que pour gagner la bataille, il y a une énergie divine. Il y a une ressource divine et une puissance divine qui nous donne la victoire, mais le verset 11 dit que nous avons aussi une part. Le verset 11, comme nous l’avons vu la dernière fois, dit : « Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les manœuvres du diable. »

Écoutez. Il y a ce même paradoxe divin : La force est celle de Dieu, mais l’engagement doit être le nôtre. Nous le voyons dans la vie chrétienne. L’apôtre Paul dit simplement : « J'ai été crucifié avec Christ ; et si je vis, ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ… » Ainsi c’est ma vie, et pourtant, c’est Christ en moi. Nous voyons ce paradoxe divin dans toute révélation de la Parole de Dieu aux hommes.

Nous le voyons même dans l’Ecriture elle-même. Le livre des Éphésiens est écrit par Paul, et pourtant il est écrit par le Saint-Esprit. Vous avez été sauvés par Dieu et par Sa souveraineté seule et Sa grâce seule, et pourtant vous vous êtes remis à Christ. Vous devez vivre la vie chrétienne avec diligence et engagement, et cependant c’est la puissance de Dieu et la seule puissance de Dieu vivant à travers vous.

Ainsi nous voyons les deux côtés, et ici ils sont rassemblés. Nous sommes forts dans le Seigneur, et c’est la force de Sa puissance, et cependant nous devons nous approprier les ressources. Cromwell disait juste. Il avait une grande théologie – sans le savoir – lorsqu’il a dit : « Confiez-vous en Dieu et gardez sèche votre poudre! »

Je me souviens quand j’étais petit garçon, nous regardions la télévision avec mon père. Il s’agissait d’un match de boxe, et le combattant se tenait dans son coin, vous savez, faisant le petit rituel de donner des coups de pieds, et d’appliquer la colophane sur ses chaussures. Et tout à coup, il se mit à genoux et se signa, et j’ai dit à mon père : « Papa, est ce que ça aide ? » Et il a dit : « Oui, s’il sait boxer. » Le fait est que s’il ne sait pas boxer, ça ne lui servira à rien.

Vous voyez, c’est ainsi dans la vie chrétienne. La force est celle de Dieu, la puissance est celle de Dieu et le pouvoir est celui de Dieu. Est-ce que ça aide ? Oui, si nous savons boxer. Ça aide si nous mettons l’armure. Vous voyez, c’est une question de disposition et d’appropriation. Mes amis, sachez d'abord que c’est une guerre. Sachez deuxièmement que la puissance est là, et sachez, troisièmement, que vous devez vous l’approprier.

Je me souviens que lorsque j’ai eu l’accident dont le Seigneur s’est servi pour changer ma vie, lorsque j’ai été projeté de la voiture et que toutes ces choses sont arrivées, j’ai vraiment réussi à comprendre mon ministère. Il y a une chose que j’ai demandée au Seigneur à ce moment-là. Et en regardant en arrière là-dessus – je n’y ai pas pensé très souvent – mais je m’en souviens. Je me rappelle avoir dit au Seigneur : « Seigneur, si Tu me veux dans Ton ministère, je veux être autre chose que banal. Je veux avoir Ta puissance dans ma vie. Je ne veux pas rester dans la routine. Si cela doit être, que je consacre ma vie à cela, alors je veux savoir que Ta puissance est dans ma vie. »

La réponse est venue maintes et maintes fois tout au long des années : « La puissance est à disposition, John. Il faut seulement que tu mettes l’armure. C’est tout. Tout est là. Tout est là. »

Vous savez, c’est si stupide pour un chrétien de vivre sa vie de manière apathique. C’est si stupide de remplir sa vie de choses mondaines, de ne faire qu’avancer comme un escargot quand on a à disposition toute la puissance de Dieu, du Dieu de l’univers.

Ainsi, Paul dit : « Oui, c’est une bataille. Oui, c’est une bataille et sachez bien que notre ennemi est un ennemi redoutable. Vous ne pouvez pas le voir. Vous ne pouvez pas le toucher, vous ne pouvez pas être plus malin que lui, et c’est un ennemi du domaine surnaturel, littéralement, avec peut-être des millions de démons dans un système qui dépasse notre compréhension. Vous n’avez aucun moyen d’arriver à contrer ce système par l’intelligence humaine. Vous n’avez aucun moyen d’arriver à contrer ce système par la puissance humaine, mais sachez ceci : la puissance de Dieu est disponible, et si vous mettez votre armure, tout le système est impuissant contre vous. »

Quelle pensée incroyable ! Dieu est notre force, mais on ne peut s’approprier cette force que dans l’obéissance. Nous sommes en sécurité, ultimement, je le crois. Je crois que si vous êtes chrétien, vous êtes en sécurité dans la puissance de Dieu. Je pense que la puissance de Dieu suffit à vous tenir.

Vous savez dans Jean 10 :29, il est dit que Jésus parle de Ses brebis, et qu’elles sont en sécurité, et Il dit : « … personne ne peut les arracher à la main de mon Père. » Vous connaissez cette déclaration ? « Mon Père… est plus grand que tous, et personne ne peut les arracher à la main de mon Père. » Il dit : « personne. » Il est dit [certaines versions] : aucun homme. » J’ai entendu certains dire : « Eh bien, il est dit :’aucun homme’, c’est tout. » Non ! Il est dit : « personne ». C’est oudeis – « personne ». Dunatai. Personne n’a le pouvoir.

En d’autres termes, si je suis croyant et que je suis dans la main du Père, aucun être n’a le pouvoir de m’en arracher. A propos, le mot ici est haspasei, ce qui veut dire s’emparer brusquement. Personne ne peut me voler de Sa main. C’est le même mot utilisé dans Matthieu 13 :19, vous savez, où il est dit : « La Parole est semée et Satan vient et enlève ce qui a été semé. » Satan est un voleur. Mais personne ne peut vous voler de la main du Père, parce qu’Il est plus grand que tous, ce qui fait qu’à la fin, mes amis, nous gagnons. Aucune puissance ne peut nous dominer. Absolument aucune !

Au Psaume 91, un magnifique passage de l’Ecriture – écoutez ce qu’il est dit : « Celui qui habite sous l’abri du Très-Haut repose à l’ombre du Tout-Puissant. » (Colombe) Quelle sécurité ! L’abri du Tout-Puissant ! Nous demeurons dans un lieu qui est un abri si caché que personne ne peut nous y prendre, parce qu’ils ne peuvent même pas savoir où c’est. C’est essentiellement ce qu’il dit.

« Je dis à l’Eternel, tu es mon refuge et ma forteresse, mon Dieu en qui je me confie ! … Il te couvrira de ses plumes, tu te réfugieras sous ses ailes ; sa vérité est un bouclier et une cuirasse. Tu ne craindras ni la terreur de la nuit, ni la flèche qui vole de jour, ni la peste qui marche dans l’obscurité, ni la contagion qui frappe en plein midi. Que mille tombent à ton côté, et dix mille à ta droite, rien ne t’atteindra. » (Colombe) Vous voyez ? Quelle promesse magnifique ! Psaume 34 :8 dit : « L’ange de l’Eternel campe autour de ceux qui le craignent. »

Écoutez. Quant à la fin ultime, en ce qui concerne la guerre, nous ne pouvons perdre, parce qu’Il est plus grand que tous, et Sa puissance dépasse tout. Mais le fait est que nous pouvons réellement perdre lors des escarmouches en chemin. 2 Corinthiens 2 :11 dit que nous pouvons, par nos péchés, laisser Satan avoir un avantage sur nous. Cela n’a pas besoin d’ailleurs d’être un très gros péché. Ce sont les petits renards qui abîment les vignes. Un petit péché donne à Satan une prise, et de cette prise il se fraye une large entrée pour ses efforts démoniaques.

Oh, nous ne perdrons pas la guerre. Personne n’a le dunatai, le pouvoir. Personne n’a le pouvoir de nous arracher de Sa main. Satan est le voleur et il essaiera, mais il ne peut y arriver. Satan ne peut dominer Dieu par sa force. Si Satan est fort, mais Dieu est le plus fort. C’est ainsi qu’ultimement nous gagnons la guerre, mais le côté triste, c’est que bien qu’à la fin de la guerre nous gagnerons, constamment le long du chemin nous perdons la bataille parce que nous ne voulons pas revêtir l’armure.

Maintenant, laissez-moi revenir au verset 12, où nous sommes restés la dernière fois. Je veux que vous compreniez l’importance de revêtir l’armure. Elle est importante à cause de notre ennemi. Lisons le verset 12 : « Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang … » (Colombe) L’homme n’est pas notre ennemi. L’homme n’est pas notre ennemi ! C’est une bonne raison pour laquelle nous ne devrions pas haïr les hommes. C’est la raison pour laquelle Jésus haïssait le péché mais aimait les pécheurs, parce que ce n’était pas le pécheur qui était réellement en cause. C’était ce qui était derrière le pécheur. C’est pour cela que Jésus pleurait sur les pécheurs. Il pleurait pour les pécheurs parce qu’ils étaient dupés.

Lisons 2 Corinthiens 4:4 : « pour les incrédules, le dieu de ce monde a aveuglé l’intelligence, afin qu’ils ne voient pas briller l’éclat que projette l’évangile de la gloire de Christ. » Ce que vous devriez ressentir pour les pécheurs est de la pitié – une pitié aimante, sympathisante, gracieuse, et pleine de miséricorde, parce que qu’ils sont les dupés de Satan. Si vous devez haïr quelqu’un, alors haïssez-le, lui et ses armées. L’ennemi, c’est lui !

Et ne soyez pas stupides au point de penser que, si vous avez été plus malins que des hommes, vous avez atteint la victoire. Les hommes ne sont pas les ennemis. Nous sommes des hommes. Nous pouvons venir à bout des hommes. Notre ennemi dépasse l’homme, et ce que Paul veut faire remarquer c’est que vous ne pouvez pas y arriver tout seul. Vous ne pouvez pas venir à bout de cette bataille tout seul. Ce n’est pas une bataille humaine. Vous, en tant qu’être humain, êtes en guerre contre une force surhumaine, et pas simplement une seule. Satan n’est pas un ennemi isolé. Il a rassemblé des forces d’êtres démoniaques d’une telle ampleur qu’elles sont au-delà de ce que l’on peut connaître.

Or, comment les définit-il ? Revenons où nous en étions, avec les termes du verset 12, et vous remarquerez que le mot « contre » figure devant chacune de ces choses – contre les principautés, contre les pouvoirs, contre les dominateurs des ténèbres d’ici-bas, contre les esprits du mal dans les lieux célestes. Là, vous remarquerez que le mot « contre » sépare chacune des catégories. Vous avez les principautés. Vous avez les pouvoirs. Vous avez les dominateurs, et vous avez les esprits méchants, littéralement.

Or ce ne sont que des catégories de démons. Voici la déclaration de Paul : « Nous combattons un ennemi surhumain, hautement et intensément organisé. » Dans l’ordre de gouvernement de Dieu, vous remarquerez, en étudiant Dieu et les saints anges, que Dieu avait organisé les anges. Dieu a créé tous les anges, je le crois, la Bible le dit, tous les anges à un moment donné. Les anges n’engendrent pas, donc ils ont tous été créés à un moment donné dans l’éternité passée. Ils ont été créés différents. Tout comme les gens sont variés, les anges sont variés. Il y a toutes sortes d’anges.

Par exemple, nous lisons dans la Bible qu’il y a des archanges, puis nous lisons quelque chose sur les chérubins, nous trouvons les séraphins et nous lisons des choses sur les principautés, sur les puissances, sur les trônes et dominations, qui sont même appelées « forces » ou « puissances ». Si vous voulez regarder cela, regardez au premier chapitre des Éphésiens, versets 20 et 21, vous retrouvez certains de ces termes. Donc Dieu a organisé toute cette force angélique du haut en bas. Vous avez les archanges, puis les principautés, ensuite les pouvoirs, les trônes, les dominations, les puissances, les chérubins, les séraphins et ils ont tous des fonctions différentes, tous des capacités différentes.

Par exemple, lisez le livre de Daniel. Allez aux chapitres 9 et 10, et vous en avez un petit aperçu. Dieu a peut-être donné des ordres aux archanges et les archanges passeraient les ordres à l’armée des anges qui les accompliraient – et dans le cas de Daniel, certains anges sont allés assister Daniel. Cet ange vient pour aider Daniel. Quelque part dans les cieux il est confronté à un démon qui le retient.

Mais je ne comprends pas comment ça marche. Il y a des êtres spirituels, mais il ne m’appartient pas de les connaître. Peut-être que oui, un jour. Mais quoi qu’il en soit, ce démon retient cet ange saint d’accomplir sa mission. Alors Dieu envoie Michaël, qui est un super ange, un archange. Il descend, donne un coup au démon et envoie l’ange vers sa tâche, ce qui veut dire qu’apparemment, cet ange avait de plus grandes ressources qu’un autre pour s’occuper de l’ennemi, ce qui indique simplement les différences entre être angéliques.

Il y a aussi, parmi les démons, des distinctions, tandis que vous avez les principautés et les pouvoirs qui pourraient être plus impliquées dans des opérations plus importantes, puis vous avez – regardez à la phrase : « les dominateurs des ténèbres d’ici-bas, » qui devrait être traduit littéralement par « les dirigeants du monde de ces ténèbres ». Ceux-là seraient des démons qui ont infiltré la structure politique du monde. Ils sont appelés « dirigeants du monde de ces ténèbres. »

Le terme « ténèbres » fait référence à l’enfer, à l’abîme et au règne de Satan. Lorsque vous avez été sauvé, Colossiens 1 :13 dit que vous avez été sortis du royaume des ténèbres ; vous avez été transportés hors du royaume des ténèbres. La Bible dit que l’enfer est un lieu de ténèbres où il y a des pleurs et des grincements de dents. Il est appelé les « ténèbres du dehors », et ainsi « les ténèbres » sont synonymes de la domination des démons, de la demeure de Satan.

Dans l’Apocalypse, chapitre 9, c’est hors de l’obscurité que surgit le crachement de saletés des viles sauterelles pour bouleverser la terre, ainsi les ténèbres sont associées à la domination de Satan combattant celle de Dieu, et de ces ténèbres viennent les souverains du monde. Je crois que dans les coulisses, il y a des forces démoniaques qui dirigent le monde.

Vous savez, c’est intéressant ! Actuellement des gens me posent toujours cette question, où que j’aille : « Croyez-vous qu’il existe une sorte de conspiration mondiale ? » Mais on l’a appelée de toutes sortes de noms. On a parlé d’écritures anciennes à son sujet, et des écrits égyptiens, et certains utilisent le terme « Illuminati », et on parle de cette conspiration et de celle-là, et qu’en est-il du dollar portant l’image de la pyramide avec son œil de cyclope, qui est un symbole occulte, et tout ce réseau de choses. On dit : « Y croyez-vous ? Et croyez-vous qu’il y a des démons dans les lieux élevés ? »

Eh bien, je ne suis pas très sûr que tous ces gens sachent de quoi ils parlent, franchement, comme je ne suis pas certain que toutes leurs sources soient appropriées ni toutes leurs informations correctes. Mais toutes ces choses externes mises à part, il n’y a dans mon esprit aucun doute qu’il existe une conspiration mondiale dans laquelle des démons sont impliqués dans les lieux célestes, et qui utilisent le monde à leurs propres fins. Cela ne fait aucun doute.

Maintenant, quelle que soit la terminologie utilisée et quoi que nous pensions à propos de ce que c’est, j’ai quelques incertitudes. Je suis réticent à croire tout ce que je lis et ce que j’entends, mais je sais que des démons sont derrières les systèmes du monde – non seulement les Shahs et les Idi Amin, mais aussi parmi l’élite de ce monde. Je sais que l’Ancien Testament dit que les dieux des nations sont des démons. Je n’ai aucun doute à l’esprit que les démons étaient derrière Hitler, et aucun doute non plus que les démons étaient très actifs chez d’autres dirigeants du monde comme Napoléon, Alexandre le Grand, et nous pourrions en citer beaucoup d’autres.

Oui, bien sûr, c’est ce que Paul dit. Il n’y a pas que les principautés et les pouvoirs, certaines sortes de démons de haut rang, mais il y a aussi des dirigeants du monde qui sont venus de ces ténèbres. Je crois que le monde est à Satan. Le croyez-vous ? Il est le prince de ce monde, exact ? Il est le prince de ce monde et je crois qu’il a infiltré le monde avec le réseau de chefs du monde qui sont démoniaques et je crois que la façon dont le monde marche – il marche ainsi à cause de l’influence démoniaque.

A certains endroits, c’est évident, comme dans le cas d’un Idi Amin. A d’autres endroits, c’est caché, comme dans l’occupation démoniaque de forces fonctionnant dans notre pays, à des fins impies, humanistes athées, mais c’est là. Il ne fait aucun doute que c’est là. En fait, nous trouvons l’apogée du système défini dans Apocalypse 18, comme un système connu comme Babylone, qui doit être totalement oblitéré et détruit quand le Seigneur Jésus viendra pour établir Son royaume.

A propos, le terme « dirigeants du monde », ici au verset 12 est un seul mot dans l’original. Un seul mot ! Ces démons sont derrière les forces du monde. JE SUIS LA.

Je me rappelle avoir parlé à un jeune homme qui était sorti de l’occultisme, qui y avait été très impliqué, il avait atteint un niveau très élevé dans quelque chose appelé "Mark Age Society", et il avait toutes sortes d’occasions secrètes d’obtenir des informations. A un moment donné, on lui a enseigné comment le réseau démoniaque marchait et comment les démons étaient engagés dans ces choses. On lui a donné les noms de certains démons impliqués aux Nations Unies, et de certains démons qui agissaient dans les différents continents et différents pays, et il m’a dit des choses qui dépassaient largement mon entendement.

Il ne fait aucun doute que c’est une réalité factuelle, bibliquement parlant, sans parler de ce que nous entendons du témoignage de ceux qui en ont été informés de l’intérieur. Donc ce que nous disons est ceci, mes amis, c’est que nous sommes dans une lutte qui est très sophistiquée. Il existe des démons de haut rang et puissants qui sont des principautés et des pouvoirs.

Il y en a d’autres qui se sont trouvés occupant des postes de direction du monde, en habitant littéralement les dirigeants mondiaux, donc les lignes de bataille sont tracées : c’est contre cette force incroyable que nous combattons. Nous sommes retranchés contre un ennemi qui nous dépasse. Nous ne pouvons pas le voir. Nous ne pouvons pas le toucher. Nous ne pouvons le dépasser ni dans la pensée, ni dans la ruse, qui est trompeur, qui est menteur, qui est puissant, surnaturel et surhumain. Et c’est là qu’est la bataille. Et si vous ne savez pas qu’il y a une bataille, comme je l’ai dit, vous avez probablement perdu tout le long du chemin parce que vous n’avez pas réellement pris le temps d’y réfléchir à fond.

Comme je l’ai dit tout au début, la chose la plus triste qui pourrait arriver à notre église serait de penser que nous sommes arrivés – en nous installant, nous asseyant là pour dire : « Bon, vous savez, nous avons tout maintenant. Nous savons tout, nous avons plein d’activités. N’est-ce pas merveilleux ? Nous sommes tous ici et tout va bien !”

Tout à coup nous oublions qu’il y a tout un monde là-dehors qui est perdu. Quand avez-vous amené une personne ici ? Quand avez-vous la dernière fois réuni des gens pour venir un dimanche soir parce que vous saviez que la Parole de Dieu serait annoncée, parce que vous saviez que Jésus allait parler par Sa Parole. Vous dites : « Ah, vous savez, je suis un peu fatigué. J’ai eu un gros lunch et il y avait quelque chose à la télé. »

De quoi parlez-vous ? Que penseriez-vous d’un membre d’une équipe d’athlétisme qui serait absent pour des jeux parce qu’il se sentirait un petit peu comme ça ? Que penseriez-vous d’un soldat dans une troupe, qui n’apparaîtrait pas lors d’une bataille parce qu’il se trouverait si bien au lit dans sa caserne ? C’est si confortable ! « J’ai eu un si bon repas aujourd’hui. Je crois que je vais juste me mettre à plat et quelqu’un d’autre peut aller se battre à la guerre. » Cela n’a aucun sens !

Vous savez, nous essayons de fournir les ressources, mais dans l’approvisionnement même de ressources abondantes se trouve l’illusion latente que tout est là. Et tout à coup notre église devient une fin en soi au lieu d’être un moyen pour un objectif. Savez-vous pourquoi je prêche pour vous le dimanche matin et le dimanche soir ? Savez-vous pourquoi des gens vous enseignent la Parole de Dieu, c’est parce que nous voulons que vous gagniez la guerre. Nous voulons que vous ayez les principes de porter l’armure, vivre la vie et être victorieux. Nous voulons faire une percée dans le royaume de Satan qui fasse une différence. Nous voulons élever et exalter le Seigneur Jésus Christ, et si nous ne gardons pas cette vision en perspective, nous perdons tout ce que nous gagnons.

Maintenant, quel est le but de notre lutte ? Quel est notre part ? Que sommes-nous censés faire ? Verset 13 – et nous n’allons parler de cela qu’un instant : « C’est pourquoi » - et c’est le mot qu’il faut noter. Écoutez ! Si la force est dans le Seigneur, verset 10, et si nous avons toute l’armure à disposition, verset 11, et si l’ennemi est si fort, si l’ennemi est si complet, si l’ennemi est si puissant, « C’est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu … »

Je veux dire, vous feriez bien de la porter, cette armure, si c’est si grave. Si Dieu est si puissant et que l’armure est si nécessaire, et l’ennemi si redoutable, alors portez-la. C’est ce qu’il dit. Vous ne pouvez être indifférent. Vous ne pouvez pas perdre. Mettez votre armure de manière à résister dans le jour mauvais.

Vous dites : « Quand vient le jour mauvais ? « Aujourd’hui est le jour mauvais. C’est cela. Aujourd’hui est le jour mauvais ! Comme sera demain. Ainsi chaque jour l’a été depuis que Satan a usurpé le trône du monde. C’est le mauvais jour, et le mal assaillit le royaume de Dieu, et il dit que vous pourriez résister. Vous devez porter l’armure et après avoir tout surmonté, tenir ferme. Oh, j’aime cela – tenir ferme ! Eh bien, vous savez, j’aime voir, lorsque le choc de la bataille est passé, et que la poussière redescend, et que la fumée se dissipe, que quelqu’un tient ferme.

J’étais en Ecosse, un homme est venu vers moi à Fraserburgh, il portait le col ecclésiastique comme le font certains pasteurs dans l’église là-bas, et il s’est présenté. Il a dit : « Mon nom est Monsieur le Révérend Cecil Mills. Je suis pasteur et je le suis depuis bien des années. » Il a dit : « Votre père est-il Jack MacArthur ? » Et j’ai répondu : « Oui. »

Il a dit : « Votre père est venu en Irlande il y a au moins 30 ans, » et il a dit qu’il était venu avec deux autres hommes pour des rencontres de réveil en Irlande, à Belfast et dans toute l’Irlande. Puis il a dit : « Lors de cette réunion, je suis allé entendre votre père, j’ai reçu Jésus Christ et j’ai consacré ma vie au ministère pastoral. » Puis il a dit : « Je suis pasteur maintenant parce que le Seigneur a utilisé votre père, et je me suis demandé si vraiment c’était votre père. Et voulez-vous me rendre service et le lui dire quand vous le verrez ? »

Alors j’ai dit : « Je le ferai. » Puis il a dit : « Permettez que je vous pose une question : » Et il dit : « Où est votre père maintenant ? » J’ai dit : « Il est pasteur, il a un ministère, enseignant la Parole comme il l’a toujours fait. » Il a dit : « Est-il toujours fidèle à l’Ecriture ? » Et j’ai dit : « Oui, il est toujours fidèle à la Parole, il continue, il tient ferme. » Il a dit : « Bien ! »

Il a dit : « Qu’est-il arrivé à Chuck ? » J’ai dit : « Oh, il est devenu un apostat, il a renié la foi, abandonné la vérité, et renié la Parole de Dieu. » Il a dit : « Oh, oh, » et encore : « C’est si triste. Il avait un tel potentiel. » Qu’est-il arrivé à Jack ? » J’ai dit : « Il est mort alcoolique. » Il a dit : « Oh, non ! » Et j’ai dit : « Oui, c’est bien cela. »

Cela ne me fait pas plaisir de vous raconter cela, mais vous voulez savoir quelque chose ? Trois hommes sont partis en Irlande il y a 30 ans, et ils ont tout surmonté. Et bien des gens l’ont fait aussi, mais lorsque la bataille est passée, et que la poussière se dissipe, tous ne sont pas debout, vous voyez ? Ils ne sont pas tous debout.

Or, il existe des gens qui font tout. J’ai reçu une lettre cette semaine d’une dame. Elle dit : « Vous savez, cela fait plusieurs années que je suis à Grace Community Church et j’y étais très active, » mais elle dit « je vais la quitter parce que j’ai décidé d’épouser un non chrétien. » Ayant tout fait, elle ne tient plus ferme.

Paul dit : « Vous savez, je veux prêcher. Je veux combattre. Je veux courir pour gagner cette course... » 1 Corinthiens 9. Je veux faire tout mon possible pour la cause de Jésus Christ, mais au fond de mon cœur, j’ai une crainte qui ronge – c’est qu’en prêchant, je puisse moi-même devenir – quoi ? – « un naufragé. »

Écoutez ! Il existe beaucoup de gens qui ont tout fait – tout fait – été pasteur d’une église, enseigné une classe biblique, donné une étude biblique, conduit des gens à Jésus Christ, mais lorsque la bataille est devenue féroce et que la fumée s’est envolée, ils étaient par terre. Savez-vous pourquoi ? Ils n’avaient pas mis leur armure – ils n’avaient pas mis leur armure.

Des gens dans des églises m’ont dit : « Vous savez, notre pasteur tel et tel, des choses terribles sont arrivées dans sa vie. » Pourquoi ? Il n’avait pas son armure, il n’a pas réalisé à quel point l’ennemi était fort. « Mais qu’en est-il de la puissance de Dieu ? Dieu ne pouvait-Il pas le protéger ? » La puissance de Dieu pouvait le protéger, mais il ne se l’est pas appropriée. Vous voyez ?

Écoutez. Nous ne faisons pas la chasse au diable. Il n’est pas dit : « Trouvez le diable et attrapez-le. » Il n’est pas dit : « Allez chercher ces démons, et vous les appelez par leur nom et vous les chassez, envoyez-les dans l’abîme, et tout cela. » Il n’est rien dit de cela.

Ce qui est dit c’est que lorsqu’ils s’approchent de vous, vous tenez ferme, et à propos, le mot « tenir ferme » ici, est le même mot utilisé dans Jacques 4 :7, où il est dit : « Résistez au diable, et il fuira loin de vous. » Exactement le même mot utilisé dans 1 Pierre 5 :8 et 9, où il est dit que le diable rôde comme un lion rugissant, cherchant qui dévorer, et le verset 9 dit : « Résistez-lui avec une foi inébranlable … » Le même mot ! 

Tenir ferme et résister, c’est ce que nous sommes appelés à faire. Écoutez. Satan sera là constamment à lancer ses attaques, si vous vivez pour Dieu. Vous n’avez pas à le chercher. Résistez-lui seulement, avec l’armure sur vous.

Oh Dieu, aide-nous. Vous savez, je vous regarde, vous tous mes chers amis, et je prie pour vous et nous vous aimons, et un si grand nombre d’entre vous savent tant de choses, et vous avez tant de la vérité de Dieu, et il y a tant de ressources ici. Et pourtant, vous savez, si vous vivez stupidement sans votre armure, et que vous ne vivez pas le genre de vie que Dieu désire, et que vous n’êtes pas au milieu de la bataille équipé et prêt à être ce que Dieu veut que vous soyez – vous appropriant les ressources – un jour vous pourriez tomber.

Et lorsque vous tombez, c’est si triste, parce que c’est un tel écrasement, et c’est comme si le monde vous grimpait dessus et vous regardait couché là par terre, se gaussant de vos échecs. Et vous perdez votre récompense, vous savez ? 2ème épître de Jean, verset 8 : « Faites attention à vous-mêmes. Ainsi nous ne perdrons pas le fruit de notre travail mais recevrons une pleine récompense. » Savez-vous que vous pouvez récolter une récompense à recevoir au ciel, pour la placer aux pieds de Jésus Christ et que vous pouvez tout perdre par votre chute ?

Je regarde à ma propre vie, et je vois tout ce que Dieu m’a donné, un héritage divin - tous ces prédicateurs avant moi. Je suis la troisième génération de prédicateurs et je vois tout cet héritage de piété. Je vois toute l’éducation que Dieu m’a donnée, et le ministère ici, et combien Il a béni ma vie, l’a enrichie par des amis et des gens qui me soutiennent dans la prière et comment Il nous a donné du fruit au-delà de tout ce que nous pouvions imaginer et je vois tout cela.

Et pourtant je sais tout au fond de mon cœur, que tout cela vient de la grâce de Dieu, s’il m’arrivait de trébucher et de tomber, je perdrais tout cela ; je perdrais en termes de victoire dans cette vie. Oh, je serais sauvé parce que personne ne peut m’arracher de la main du Père. Je perdrais la bénédiction et les fruits et la récompense ; donc nous tenons fermes. C’est ce qu’il dit ici.

Donc, mes amis, écoutez. Si vous allez tenir ferme, vous devez porter l’armure sur vous. C’est ce qui importe dans ce que je veux que vous saisissiez. Vous devez avoir sur vous l’armure. Regardez l’armure avec moi pour un instant, voulez-vous ? Je vais lire les versets 13 à 17, ainsi vous l’aurez à l’esprit.

« C’est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour et tenir ferme après avoir tout surmonté. Tenez donc ferme : ayez à vos reins la vérité » - ou la véracité – « pour ceinture ; revêtez la cuirasse de la justice ; mettez pour chaussures à vos pieds les bonnes dispositions que donne l’Evangile de paix ; prenez en toutes circonstances le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin ; prenez aussi le casque du salut et l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu. » (Colombe)

Quelle chose immense ! Nous allons découvrir dans les semaines qui viennent ce que signifie chacune de ces choses, mais écoutez-moi maintenant, et je veux que vous sachiez ceci : Ce n’est pas facile, et je pense que plus vous tenez ferme pour Christ dans le monde, plus la bataille sera rude, plus nous allons l’aimer parce que Dieu sera toujours plus glorifié. Je pense que nous avons besoin d’être prêts.

Mais je veux ajouter une chose. Le Seigneur a la force, verset 10 ; verset 11, nous mettons l’armure parce que le verset 12 dit que l’ennemi est si fort. Les versets 13 à 17 décrivent l’armure, mais même lorsque nous la revêtons – maintenant attention ! – même lorsque nous sommes fin prêts et l’armure en place, au verset 18, il dit ceci : « Priez en tout temps. » Pourquoi ? Parce que même lorsque nous sommes équipés, nous dépendons de Dieu, vous voyez ?

Ainsi, mes amis, nous nous promettons mutuellement de prier les uns pour les autres. « Faites en tout temps par l'Esprit toutes sortes de prières et de supplications. Veillez à cela avec une entière persévérance… » Et pour qui prions-nous ? Pour tous les saints. Priez-vous les uns pour les autres dans la bataille ? Le faites-vous vraiment ?

Vous savez, lorsque nous nous rassemblons pour une rencontre de prière, nous parlons de la jambe cassée de quelqu’un et du traitement médical d’un autre, ces sortes de choses, et je me demande si nous prions réellement pour les choses nécessaires. Au lieu de demander à Dieu de réparer des corps, nous devrions prier Dieu de donner de la force à l’esprit et à l’âme des gens. C’est ce que notre vie de prière devrait être.

Nous devrions choisir des gens, tout d’abord dans nos propres familles. Priez-vous pour vos enfants, pour qu’ils puissent gagner la bataille ? Mari, pries-tu pour ta femme, pour qu’elle gagne la bataille, qu’elle puisse revêtir l’armure ? Epouse, pries-tu pour ton mari ? Au lieu de vous chipoter, pourquoi ne priez-vous pas l’un pour l’autre ? Je veux dire, la solution est peut-être là!

Si nous mettions en route un réseau de prière les uns pour les autres, pour que nous tenions ferme dans la force de Dieu, je crois que Dieu écouterait nos prières et y répondrait. Si nous sommes prêts à combattre dans la bataille comme Dieu veut que nous le fassions, et disposés à payer le prix, je pense que Dieu nous donnerait une victoire qui nous rendrait extatiques comme nous ne l’avons jamais été. Les plus grandes joies viennent des plus grandes victoires.

Bien, je n’ai fait que vous ouvrir en quelque sorte mon cœur aujourd’hui. J’ai ces craintes, vous savez. Je viens un dimanche soir pour prêcher, et je vois des sièges vides. Et pourtant, le dimanche matin, il n’y a pas grand monde, et je me dis : « Jusqu’où les gens sont-ils engagés ? » Je suis conscient que certains vivent loin. Vous ne venez pas – vous savez, vous avez des problèmes, mais je pense, au plus profond de mon cœur, que tant de gens ne comprennent simplement pas qu’il s’agit d’une guerre. Et vous n’avez qu’une seule chance. Il n’y a qu’une partie. Lorsque le dernier coup est tiré, c’est terminé, et ce que vous avez fait est enregistré. Donc je demande à Dieu de nous donner Sa force pour gagner. Prions.

Père, garde-nous de la bêtise de la chair, des ruses et des tromperies de Satan, de la subtilité des armées de démons, des phrases que le monde nous souffle. Dieu, aide-nous à sortir et à être séparés. Aide-nous à revêtir notre armure. Aide-nous à vivre avec courage selon Tes principes. Fais de nous une grande armée, oh Seigneur. Une grande armée ! Lève-nous pour combattre. Que le vieux cantique « Debout sainte cohorte, soldats du Roi des rois » ne soit pas qu’un vieux cantique, mais qu’il soit un ordre de marche pour maintenant, « Debout, sainte cohorte » pour aller faire face à l’ennemi.

Nous nous souvenons des paroles de l’écrivain de cantiques qui disait: « Ne vous relâchez pas, chrétiens. Allez-vous céder ? Allez-vous déserter le douloureux terrain ? Fuirez-vous à l’heure du danger ? Ne connaissez-vous pas la puissance de votre Capitaine ? » Dieu, aide-nous à nous consacrer pour vivre pour Toi quoi qu’il en coûte.

FIN

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