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Prenez votre Bible et examinons le deuxième chapitre de Matthieu, Matthieu chapitre 2. Quel moment merveilleux nous sommes en train de vivre dans le livre de Matthieu! Le message que véhicule votre présence ici avec une telle attente est vraiment une joie pour mon cœur. C'est juste - en fait, ce livre va continuer de s'améliorer et de s'améliorer tandis que nous avançons parce que nous allons construire un carnet de compréhension de plus en plus profond qui enrichira chaque passage.

C'est tout simplement un formidable, formidable livre. C'est véritablement le coup d'envoi de l'intégralité du Nouveau Testament avec l'application placée par le Saint Esprit au tout début du Nouveau Testament.

Comme vous le savez tous, le thème du Nouveau Testament c'est Jésus-Christ. Il constitue le thème du Nouveau Testament. Il est plus particulièrement le sujet des quatre Evangiles, tels qu'ils sont connus, qui commencent le Nouveau Testament: Matthieu, Marc, Luc et Jean. Chacun de ces Evangiles, chacun de ces auteurs des Evangiles présente Jésus-Christ d'une manière unique. Bien que les quatre couvrent Sa vie, ils le font dans des styles très très particuliers et à partir d'une perspective très très singulière. Dans Matthieu, Il est le souverain qui vient régner et gouverner. Dans Marc, Il est le serviteur qui vient servir et souffrir. Dans Luc, Il est le Fils de l'homme qui vient partager et sympathiser. Dans Jean, Il est le Fils de Dieu qui vient révéler et racheter. Et chacun des évangélistes aborde la personne de Jésus-Christ d'une manière très spéciale. Et il y a un merveilleux mélange, comme vous l'avez remarqué quand je l'ai parcouru. Dans Matthieu Il est le souverain. Dans Marc, Il est le serviteur. Remarquez le contraste ultime. Il est le souverain; Il est le serviteur. Deux extrêmes. Et vous parvenez ensuite à ce même genre de contraste extrême dans les deux derniers. Dans Luc, Il est le Fils de l'homme et dans Jean, le Fils de Dieu. Deux opposés absolus; homme et Dieu, souverain et serviteur. Les dimensions de Jésus-Christ remplissent donc tout l'espace entre les deux extrêmes, dans les deux cas. Le Dieu souverain et le serviteur humain et tout ce qui est entre les deux qui remplit tout ce qu'Il est. C'est le principe derrière la diversité des quatre Evangiles.

Nous savons que Matthieu présente Jésus-Christ comme roi, comme souverain. Tout dans Matthieu se concentre sur Sa majesté, Sa souveraineté, Sa grande personnalité en tant que dirigeant, Celui qui a le droit de régner, le Messie, Celui qui est oint, le roi promis. En fait, la phrase d'ouverture de Matthieu vous donne la clé. Rappelez-vous dans 1:1, le livre de la généalogie de Jésus-Christ, le fils de David, le fils d'Abraham. Le livre de la génération de Jésus-Christ, fils de David, fils d'Abraham. Et naturellement, David était le grand roi. David est celui qui a initié la lignée royale. Ainsi donc, Matthieu dés le départ met l'accent sur le fait que Jésus-Christ était issu de David. Il prend Son origine en Abraham pour ce qui est de la race juive et passe à travers la lignée de David, ce qui constitue Son droit à régner et à diriger. Le début de cet Evangile est donc unique à Matthieu. Aucun autre Evangile ne commence de cette manière. Matthieu débute de cette manière parce qu'il Le présente comme roi. Matthieu suit donc la lignée du Seigneur depuis Abraham en passant par la ligne royale de David.

Comme je viens juste de vous le dire, Marc Le présente comme serviteur, et parce que Marc Le présente comme serviteur, le livre de Marc ne comporte absolument aucune généalogie étant donné que la lignée d'un serviteur est sans importance. Il n'y a par conséquent aucune généalogie dans Marc.

Et Luc Le présente comme Fils de l'homme. Et puisque Luc Le présente comme étant le Fils de l'homme, le livre de Luc remonte Sa généalogie au tout début et commence avec Adam. Luc voudrait en effet que nous sachions qu'Il est un homme tiré des reins du premier homme, Adam.

Et Jean, le quatrième Evangile qui présente Christ comme le Fils de Dieu, ignore/contourne toute généalogie humaine et déclare tout simplement: “Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.” Et il retourne donc immédiatement dans l'éternité passé et établit l'essence éternelle du Christ.

Vous voyez donc que chacun des Evangiles, selon l'emphase visée, ajuste sa généalogie. Nous voyons ainsi dans Matthieu qu'Il est le Messie roi. Il est le souverain oint et pour cela, Il nous est parvenu à travers la lignée de David.

Nous avons suivi le chapitre 1 et avons vu que la ligne royale passe par David et descend jusqu'à Joseph et Marie, et Jésus est né, et Il est né avec le droit de régner. Si les juifs de cette époque avaient eu un roi, Jésus-Christ aurait été roi d'Israël de par Sa naissance. Il était de cette lignée et c'est ce sur quoi le chapitre 1 met l'accent, Matthieu établissant qu'Il est roi. Et nous avons ressorti tous les détails jusqu'à la naissance virginale. Dans chaque petit détail, il y a cette idée qu'Il a le droit de régner sur le trône de David.

A présent que nous avons établi qu'Il est roi par Sa lignée, Matthieu insiste à nouveau au chapitre 2 qu'Il est roi du fait qu'un certain peuple Lui a rendu un hommage royal. S'Il est roi, nous dit Matthieu, cela devrait se voir dans Sa généalogie. Il devrait être un enfant de rois. S'Il est roi, alors cela devrait se voir par la manière dont les gens Lui répondent. Et ainsi au chapitre 2, Matthieu nous raconte l'histoire de certains sages qui sont venus proclamer que Jésus était en effet roi et qui se sont prosternés à Ses pieds et L'ont adoré en tant que roi. Cela aussi fait partie de l'emphase de Matthieu. Il est roi en vertu de Sa généalogie. Il est roi en vertu de la majesté royale qui a été démontrée, et acceptée et honorée et révélée par l'oeuvre et l'effort de ces sages qui sont venus et ont apporté certains présents.

A présent, qu'avons-nous appris au sujet des sages? Il y a des choses fascinantes que nous nous devons de savoir à leur sujet, et nous les avons déjà couvertes; nous n'allons pas y retourner. Je vais juste très brièvement vous rappeler certaines choses. Vous remarquerez qu'il est dit au verset 1 du chapitre 2: “Voici des mages d'Orient arrivèrent à Jérusalem”. Le terme rendu par sage constitue un mot intraduisible. C'est le mot Mage, M-A-G-E. C'est tout simplement la désignation d'une tribu de sacerdoce héréditaire parmi les gens que l'on connaissait comme les Mèdes. Les Mèdes étaient un grand groupe de de peuples. Il existait plusieurs tribus parmi eux et l'une d'entre elles était la tribu Mage et il s'agissait d'un sacerdoce héréditaire. C'étaient de très hauts fonctionnaires qui possédaient le statut de prêtres parmi les Mèdes, tout comme les Lévites étaient sacrificateurs parmi les juifs. Ils se sont élevés grâce à leur sagesse, en vertu de certains pouvoirs occultes, grâce à certaines capacités astrologiques et astronomiques qu'ils avaient. Ils ont été promus à des positions de conseillers de rois et des cours de Babylone, de la Perse et du pays Mède. Ils appartenaient à une classe sociale élevée.

Ils ont occupé des positions si privilégiées qu'aucun roi n'a jamais accédé au trône de l'empire perse ou parthe sans avoir été formé dans leurs lois connues comme les lois des Mèdes et des Perses et aucun roi n'a jamais été couronné sans leur approbation. Ils étaient donc, comme nous l'avons vu, les faiseurs de monarques officiels du grand empire de l'Est d'Israël. Identifier et couronner les rois était leur spécialité. Ils étaient présents dans les cours royales depuis des années et des années et des années. Ils étaient dans les cours royales depuis des années et des années, voire des siècles. Et ils étaient les faiseurs de monarques officiels de l'Orient. Et c'est si important que ces faiseurs de rois orientaux et reconnus se soient effectivement rendus à Bethléem pour honorer Celui qui est né, le Seigneur Jésus-Christ, et L'honorer en tant que Roi.

Matthieu exprime donc encore son point de vue: Il est roi de par Sa lignée. Il est roi en vertu de la reconnaissance. Et ce qui est très intéressant, c'est qu'il s'agit d'une reconnaissance venant des païens plutôt que des juifs: des faiseurs de rois officiels issus de l'Orient. Et je pourrais ajouter cette note pour vous rappeler, vous vous dites mais où ont-ils bien pu trouver l'information au sujet de Jésus? Et je vous ai dit qu'en 586 av. J.-C., plus de 500 ans avant la naissance du Christ, Israël avait été en captivité à Babylone, souvenez-vous. Israël a été conduite en captivité à Babylone, dans cette partie du monde. Et pendant qu'ils y étaient, les juifs ont dit à ces gens, ces babyloniens, ces Mèdes et ces Perses qui étaient tous mélangés dans cette région, ils leur ont parlé du roi qui allait naître. Et en fait, un de ces juifs a été promu à une position de grande notoriété. De qui s'agissait-il? Daniel.

Et Daniel, est-il dit dans Daniel 5:11, est devenu le chef des Mages. Et assurément, ce grand prophète de Dieu leur parlé du roi à venir. Ils étaient donc préparés. Ils cherchaient. Et pendant des siècles, ils ont attendu que ce grand personnage monte sur scène. Et ils avaient transmis l'information. Et quand le moment est venu, ils étaient prêts à Le voir comme roi et à Le reconnaître.

Nous avons cependant ajouté une autre note que j'aimerais juste vous rappeler. Il y avait deux grandes puissances mondiales à cette époque. La puissance orientale était cet empire perse émergeant ou empire parthe, comme on le désignait alors. Il s'agissait d'une puissance émergeante dans un sens. Bien qu'à un moment ils aient été la grande puissance du monde. Ils essayaient en quelque sorte de s'affirmer à nouveau. Et la grande puissance occidentale était qui? Rome. Et Rome dominait vraiment tout, sur tous les plans.

Ainsi à l'Ouest, l'ouest du territoire d'Israël, tout ce grand continent européen et ailleurs, Israël inclu ainsi que tout ce qui se trouvait à l'est d'Israël, les romains dominaient. Cependant, l'est conspirait sans cesse, cherchant constamment à susciter des rebellions, essayant toujours de démarrer des petites guerres ça et là. Et il y avait donc cette grande hostilité entre l'occident et l'orient.

De ce fait, l'empire oriental était à la recherche d'un roi. Ils avaient un roi du nom de Phraatès IV qui a été destitué parce qu'il était incompétent et ils étaient en quête d'un roi. Ils recherchaient un roi. Et lorsque ces sages sont arrivés, ou alors ces Mages, ils ont vraiment eu l'impression qu'ils avaient enfin trouvé le monarque qu'ils recherchaient. “Peut-être est-ce celui qui sera capable de prendre les rênes du pouvoir pour être le roi invincible dont nous avons besoin pour nous mener contre les romains et nous permettre de récupérer le monde que nous avions conquis jadis.” Il y avait eu une époque pendant laquelle les babyloniens et les médo perses avaient dirigé le monde. Et ils étaient donc à la recherche d'un roi. Par ailleurs, je crois que ces Mages recherchaient beaucoup plus qu'un roi. Je pense qu'ils craignaient vraiment Dieu et qu'ils ne se sont pas contentés de voir l'aspect politique de la chose. Je pense qu'ils y ont également vu une facette religieuse. Je pense qu'ils étaient en train de reconnaître qu'il s'agissait d'un acte inhabituel de Dieu que de faire venir le roi qu'Il avait oint, celui qui avait été annoncé dans les prophéties de l'Ancien Testament.

Je pense donc qu'ils avaient des ambitions politiques à l'esprit mais également des aspirations spirituelles. Ils sont donc arrivés quand ils ont su que le roi allait naître. Lorsque Dieu le leur a révélé à travers le merveilleux éclat de la gloire Shekinah dans le ciel oriental, ils ont évidemment relié cela aux Ecritures que Daniel et les autres juifs leur avaient enseignées et ils ont immédiatement fait leurs sacs pour se rendre à Jérusalem, en se disant qu'il s'agissait peut-être du roi politique qu'ils attendaient et assurément le leader/dirigeant spirituel dont Daniel et les autres avaient parlé pendant tant de siècles.

Et ils sont donc arrivés à Jérusalem. Un groupe de faiseurs de monarques officiels à la recherche d'un nouveau roi. Et c'est vraiment ce que Matthieu veut vous faire voir. Jésus-Christ est roi et ces faiseurs de rois orientaux dont le travail consistait à identifier les rois le savaient. Et, au sens propre, ces gens étaient les prémices des païens qui allaient venir à Christ. Et, soit dit en passant, le monde juif ne semblait pas du tout comprendre ce qui se passait; ce qui est conforme aux Ecritures parce qu'il est dit qu'Il “est venu chez les siens, et les siens” quoi? “ne l'ont point reçu”.

Maintenant, avec tout cela en place, nous examinons les cinq actes de la pièce qui se joue aux versets 1 à 12. Regardons-les. Nous avons d'abord vu, l'arrivée – et nous allons prendre une minute pour la revoir – nous avons vu l'arrivée aux versets 1 et 2. “Jésus étant né à Bethlehem en Judée, au temps du roi Hérode, voici des mages d'Orient arrivèrent à Jérusalem, et dirent : Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? car nous avons vu son étoile” et vous vous souvenez que je vous ai dit que cela signifie en réalité Son éclat, Sa shekinah, Sa gloire “en Orient, et nous sommes venus pour l'adorer.” Ils savaient donc qu'Il était roi et ils étaient venus pour L'adorer en tant que roi. Tel est le grand témoignage de Matthieu. Voici le monde des non juifs, les plus grands fonctionnaires de l'orient, les faiseurs de monarques du monde et ils L'identifient comme roi.

Pouvez-vous imaginer la dévastation que l'Evangile de Matthieu a causée dans le monde juif quand il a finalement été affiché aux alentours de l'an 50 et qu'ils ont commencé à lire ces choses? A savoir que Celui qu'ils avaient crucifié avait en fait été identifié/reconnu par les faiseurs de monarques officiels de l'orient comme roi, comme étant le roi que Dieu avait promis. Matthieu a véritablement écrit des paroles dévastatrices pour celles des personnes qui étaient encore là et qui s'étaient déjà débarrassées de Jésus-Christ au moment où il écrit cet Evangile et qu'il leur dit: “Et Il était un roi. Il était le roi”.

Et les historiens nous disent qu'à leur arrivée, ils n'étaient pas seulement trois individus qui arrivent en ville sur leurs vieux chameaux comme sur les cartes de Noël. Nous ignorons combien ils étaient. Pour certains, ils devaient être 12 et même plus mais je ne vais même pas me déranger à jouer aux devinettes parce que la Bible ne donne pas cette information. Cependant, un groupe de ces fonctionnaires faiseurs de monarques est entré dans la ville avec leurs chapeaux coniques et pointus qui s'accrochaient là-haut dans l'air, avec de larges rabats qui descendaient tout en bas, en dessous de leur menton et ils avaient de grandes robes qui traînaient. Ils montaient des chevaux persans et les historiens nous disent qu'ils étaient accompagnés par des troupes d'élite de l'armée perse. Et quand ils sont arrivés dans la petite ville de Jérusalem, croyez-moi, on a entendu parlé d'eux. Ils ont fait la une de l'actualité. C'était un formidable groupe.

Ils avaient vu le signe du Fils de l'homme et ils étaient venus pour L'adorer. Adorer signifie...littéralement proskuneō qui veut dire se baisser pour embrasser. Il s'agit d'un mot qui fait allusion à la manière dont on rendait hommage à un monarque/souverain. On se baissait pour embrasser son pied. Le terme proskuneō a fini par signifier une attitude intérieure d'adoration ou de culte à quelqu'un de plus élevé que soi. Ils sont venus adorer.

Au fait, une chose intéressante, le mot proskuneō signifie “embrasser les pieds de” ou “se baisser pour embrasser” ou encore “embrasser avec révérence”. Quand le Nouveau Testament emploie ce terme, c'est toujours pour quelque chose qui est réellement ou qui est sensé être divin. Vous vous rappelez quand Jean a essayé d'adorer l'ange dans l'Apocalypse et que l'ange lui a dit: “Lève-toi. Ne me proskuneō pas. Proskuneō Dieu. Il est le seul qui mérite une telle adoration. » Kittel qui a écrit une si merveilleuse série d'études bibliques sur le grec, une œuvre incomparable, dit ceci : «Le proskunesis, proskuneō, des sages constitue véritablement une offrande au souverain de l'univers.» C'était un terme réservé à la divinité. Et lorsqu'ils sont arrivés, je crois, qu'ils ne L'ont pas seulement vu au verset 2 comme un roi des juifs sur le plan politique mais ils L'ont également vu comme le souverain du monde, ce qui signifie qu'ils ont regardé au-delà de l'humanité, ils ont vu la divinité. Et il y avait un terme, Matthieu l'a employé ici, qui n'était employé dans les Écritures que lorsque quelque chose était offert à un dieu, que ce soit volontairement ou inconsciemment, il s'agit en fait d'un dieu, le mot est réservé aux dieux.

A vrai dire, Matthieu renforce l'usage de ce terme plus tard comme nous le verrons dans Matthieu 4 dans l'expression de Satan, parce que Satan demande au Christ s'Il veut bien se prosterner et le proskuneō et Christ refuse et dit : « Cela est réservé à Dieu et à Dieu seul. »

Je crois que les Mages ont identifié le roi, mais au-delà de l'aspect politique, il me semble concevable de dire qu'ils ont probablement reconnu Dieu et sont venus adorer beaucoup plus qu'un roi. Ils sont venus adorer l'oint que Dieu avait envoyé, Celui qui accomplit les prophéties de l'Ancien Testament, nul autre que le surnaturel Seigneur Jésus-Christ.

Telle est donc l'arrivée. Nous avons ensuite vu l'agitation au verset 3. “Le roi Hérode, ayant appris cela, fut troublé”. Eh bien, nous pouvons le comprendre. “Et tout Jérusalem avec lui”. Il était le roi en place et ces types arrivent en ville et se mettent à dire: “Où est le nouveau roi des juifs?” Et sa réaction est, “Quoi? De quel nouveau roi s'agit-il?” Et quand ils sont arrivés avec tous leurs emblèmes et il savait qu'ils étaient les faiseurs de rois officiels perses, il ne pouvait que les imaginer retrouver cet individu, le couronner roi et voir cette personne se lever pour occuper le trône de l'empire parthe et balayer ensuite l'occident pour livrer bataille là même sur le territoire d'Israël pour faire d'eux des victimes. Et Hérode, qui était Edomite et Edomien et qui avait reçu son job du gouvernement romain parce qu'il avait griffé et gratté et conspiré et tué et assassiné et abattu pour se frayer une voie vers une certaine puissance politique, était paniqué parce qu'il sentait bien qu'il irait jusqu'à perdre son poste bien qu'il ait été âgé de 70 ans et déjà presque malade à en mourir.

Il a eu peur. Sa jalousie, sa suspicion et sa peur l'agitaient. Il était troublé. Le terme veut dire agité. Il était vraiment secoué. Et tout Jérusalem avec lui. Et, la dernière fois, je vous ai dit que la raison pour laquelle Jérusalem était secouée c'est parce qu'ils savaient qu'il était fou et qu'ils allaient souffrir. Vous vous souvenez que je vous ai dit ce qu'il avait prévu pour sa mort? Il a dit: “Personne ne se lamentera à ma mort alors prenez toutes les meilleures personnes du pays d'Israël, toutes les meilleures personnes qui sont issues de la ville de Jérusalem. Rassemblez-les et dès que je mourrai, tuez-les toutes afin que la ville soit en deuil à ma mort.” Voilà le genre d'individus qu'était Hérode.

Ils étaient donc paniqués parce qu'ils savaient qu'ils allaient subir les conséquences s'il était mis en colère. Et c'est effectivement ce qui est arrivé parce que peu de temps après cela, il a fait tuer tous les bébés âgés de moins de deux ans qui se trouvaient à Bethléem et la région environnante. Ils avaient des raisons d'être troublés. Et Hérode était donc agité.

Reprenons donc là où nous nous sommes arrêtés la dernière fois au verset 4. Deux semaines, trois versets. Nous ferions mieux de prendre la route parce qu'il y a 28 chapitres dans ce livre. Verset 4. Hérode devait donc faire quelque chose. Il est par conséquent dit au verset 4: “Il assembla tous les principaux sacrificateurs et les scribes du peuple, et il s'informa auprès d'eux où devait naître le Christ.” N'est-ce pas intéressant? C'est ce qu'il y a de plus intéressant. Il leur a demandé où qui devait naître? Le Christ. Vous savez, Hérode lui-même était conscient qu'il s'agissait de beaucoup plus qu'un roi humain. Il savait qu'il était question du Messie, Celui qui est oint. Il a fait le lien dans son esprit. Il vivait à une époque où l'espoir d'une délivrance à travers l'arrivée et l'oeuvre du Messie promis habitait les coeurs et était sur les lèvres de plusieurs et il savait que le roi des juifs et le Messie d'Israël étaient deux en un. Il le savait.

Il savait qu'il y avait beaucoup plus que de l'humain dans cette histoire. Il savait qu'il y avait de la divinité dans l'affaire. Lui, tout comme les sages, le savait. C'est étonnant que sa réaction ait été si différente, n'est-ce pas? L'un décide d'adorer tandis que l'autre prend la décision d'assassiner. Il panique et se met en colère. Il reste fidèle à son esprit de conspirateur et il est beaucoup trop malin pour tuer les Mages et probablement trop impuissant parce qu'il y avait probablement 1000 soldats perses tandis que sa propre armée était en déplacement sur une autre escarmouche. Il avait peu de choix, et il ne voulait pas les tuer de toutes façons, parce qu'en tuant les Mages, il aurait tué ses sources d'information au sujet de l'enfant. L'enfant qui était un potentiel roi, serait resté inconnu, sain et sauf. Et puis, de toutes manières, il s'enfichait royalement des Mages. Tout ce qu'il voulait c'était se débarrasser de l'enfant. Ceci l'amène à concocter un complot au verset 4. Et la première chose qu'il fait c'est rassembler les principaux sacrificateurs et les scribes du peuple.

Nous avons passé énormément de temps à parler des Mages, beaucoup de temps la semaine dernière sur Hérode et maintenant, j'aimerais que vous fassiez la connaissance d'autres types, les chefs des prêtres et les scribes. Il vaut peut-être mieux faire leur connaissance tout de suite parce qu'ils apparaîtrons et disparaîtrons souvent de la scène tout au long du livre de Matthieu.

Commençons tout d'abord par regarder les principaux sacrificateurs. Maintenant, dans les Evangiles – et nous allons devoir rentrer quelque peu en arrière et je vous donnerai un arrière-plan important pour que vous compreniez bien qui ils sont. Dans les Evangiles, le mot prêtre ou le terme prêtre est restreint – écoutez à présent – à la caste juive qui servait dans le temple. Les juifs avaient une espèce de système de castes dans le sens des Lévites. Il y avait parmi le peuple d'Israël une tribu qui avait un statut spécial. C'étaient les Lévites. Le sacerdoce constitué. En fait, si vous ne faisiez pas partie de cette famille, de manière héréditaire, si vous n'apparaissiez pas dans la généalogie, alors vous n'aviez aucun droit de servir dans le temple. Ils dirigeaient quasiment le pays parce que la politique et la théologie ne formaient qu'un dans la théocratie sur laquelle Dieu régnait. Théocratie signifie: dirigé par Dieu, exactement comme démocratie veut dire dirigé: par le peuple.

Et il y avait donc ces prêtres et ils dirigeaient vraiment le pays. Pourtant, parmi les prêtres, il y avait plusieurs groupes, et j'aimerais que vous compreniez qui ils étaient. Tout d'abord il y avait les souverains sacrificateurs, les grands prêtres. C'est le numéro un. Et au fait, il était prévu qu'il y en ait qu'un seul à la fois et cependant, il y en avait quelques fois un paquet d'entre eux qui traînait. Le grand prêtre était le seul prêtre habilité à faire quoi? A entrer dans le saint des saints. Une fois par an à l'occasion du Yom Kippour – les juifs commémorent encore ce jour d'expiation – le grand prêtre entre donc dans le lieu saint, à l'intérieur du temple, loin au fond dans le saint des saints et il asperge le sang sur le trône de grâce pour faire expiation pour les péchés de toute la nation pour cette année. Et seul le grand prêtre avait le droit de le faire et seuls les souverains sacrificateurs étaient habilités à le faire une seule fois par an. Et on accrochait des cloches à sa robe parce qu'ils avaient besoin d'entendre qu'il se déplaçait encore à l'intérieur. Car s'il tentait d'entrer là-bas avec le péché dans sa vie, qu'est-ce qui se passait? Il mourait sur le champ. Et quand les cloches cessaient de tinter, on savait qu'il se passait quelque chose. Ils fixaient donc de petites cloches sur sa robe pour pouvoir l'entendre se déplacer jusqu'au moment où il sortait. Et il n'y restait pas non plus longtemps et il ne le faisait qu'une fois. C'était donc le grand prêtre.

Maintenant, lui, en vertu de ce droit, était le gros bonnet d'Israël. Je veux dire qu'il était vraiment en haut là-bas. Il fonctionnait comme président du Sanhédrin et sanhédrin signifie 70. Il y avait 70 anciens en leadership, comme un congrès ou un sénat, c'était comme pour un sénat. Il y avait 70 de ces dirigeants et il en était le président. Cela constituait le sénat. C'était également la cour suprême juive. Ils établissaient les lois et les maintenaient/préservaient. Ils prenaient toutes les décisions judiciaires et établissaient également toutes les lois. Ils avaient le pouvoir judiciaire et le sénat dans une même unité: le Sanhédrin dont le souverain sacrificateur était le leader.

Le grand prêtre/souverain sacrificateur possédait un pouvoir politique et religieux immense. Il a par exemple présidé le procès de Jésus. Il a présidé les procès des premiers apôtres, Etienne et Paul. Ces hommes avaient un pouvoir énorme/grandiose. Et, à propos, c'est très intéressant que quelques fois, les souverains sacrificateurs aient été démis de leurs fonctions pour des raisons politiques. D'accord, la situation s'était détériorée. Il était ainsi possible que les romains exigent un autre grand-prêtre. D'après l'histoire, autour de l'époque du Christ, et pour une raison ou une autre, il est souvent arrivé que les souverains-sacrificateurs soient évincés de leur position et qu'un autre soit mis à leur place. Et cela est vrai au temps de Jésus. A l'époque de Jésus, le Nouveau Testament se réfère à deux personnes comme souverains-sacrificateurs. L'une d'entre elles est Anne tandis que l'autre est Caïphe. Les deux étaient grands prêtres: d'abord Anne et ensuite Caïphe. Anne a été destitué; Caïphe a pris sa place. Toutefois, Anne restait dans les parages et était appelé grand-prêtre.

Et il est possible qu'il y en ai eu plusieurs autres dans les coulisses. En fait, il pourrait y avoir eu des moments dans l'histoire d'Israël où il y en a eu plusieurs dans la nature. Et il y avait un énorme pouvoir aristocratique et un immense prestige politique rattaché à ce titre. Ils étaient donc véritablement des maîtres incontestés. Et vous verrez quelques fois les souverains-sacrificateurs, des fois c'est Caïphe et d'autres fois c'est Anne, Anne étant dans les coulisses, le pouvoir véritable derrière Caïphe.

Ensuite, il y avait un autre type de prêtre et il était appelé le capitaine du temple, le capitaine du temple. Il venait après le souverain sacrificateur en terme d'importance. Il était le chef de la police du temple. Israël avait sa propre force policière et ils étaient eux aussi des prêtres. Les prêtres étaient ceux qui exécutaient les ordres et les directives pour le pays. Le capitaine du temple était donc le chef de la police du temple et il avait le pouvoir d'arrêter les gens. Et au fait, il était désigné par le souverain sacrificateur parmi les membres de la famille de ce dernier; sa famille à lui ou une des familles proéminentes. Autrement dit, le type qui était capitaine du temple était en faite la marionnette du souverain sacrificateur. Il avait le pouvoir d'arrêter. Ainsi, quand le grand prêtre voulait faire arrêter quelqu'un, il lui suffisait de dire au capitaine: “arrête-le si tu ne veux pas perdre ton poste”. Il en faisait ce qu'il voulait.

Et puis le troisième type de prêtre que nous appellerons les chefs des prêtres. Ecoutez, chef de prêtres n'est pas un titre officiel. Les chefs de prêtres ou principaux sacrificateurs sont constitués de ceci: le souverain sacrificateur et tous les anciens grands prêtres qui traînent dans les parages. D'accord? Le capitaine du temple et d'autres prêtres que vous pourriez appeler l'aristocratie. Tel était le groupe sélectionné des superviseurs du temple, les trésoriers de tout le temple et il est possible qu'il y en ait eu plusieurs parmi eux, les administrateurs du temple et tous les membres du Sanhédrin qui étaient au nombre de 70. Voici donc ceux qui constituent les chefs des prêtres/principaux sacrificateurs: le Sanhédrin, les trésoriers, ceux qui récupéraient l'argent des 13 réceptacles en forme de cloches qui se trouvaient dans la cour des femmes où les gens mettaient tout leur argent, les administrateurs, ainsi que les souverains-sacrificateurs et le capitaine du temple. Ce qui fait qu'on compte véritablement parmi les chefs des prêtres l'aristocratie et le groupe des experts et le pouvoir politique et les virtuoses d'Israël. Ils y sont tous.

Cependant, derrière eux, il y avait tout un tas de ceux que nous pourrions appeler des prêtres ordinaires. Des sacrificateurs, tout simplement. Et soit dit en passant, ils étaient différents de l'aristocratie. Il n'y avait pas de place pour eux dans les machinations politiques et tout le reste. Il existait 24, 24 cours, 24 groupes d'entre eux, 24 groupes de prêtres. Et pour cette raison, ils se contentaient de servir, ils servaient dans le temple par intervalles dans l'année. Ils venaient au temple pour une semaine deux fois dans l'année. Si vous étiez un prêtre – normal, vous faisiez partie de ceux qui étaient ordinaires – alors vous viviez quelque part à l'extérieur ou peut-être même à Jérusalem, vous aviez un emploi, vous étiez peut-être charpentier ou maçon. Vous travailliez avec des briques. Vous étiez peut-être berger. Vous exerciez peut-être un autre métier. J'ignore lequel mais vous aviez un boulot. Et puis, une semaine, deux fois par an, vous alliez au temple et fonctionniez comme prêtre. Ce sont des prêtres ordinaires. A ce sujet, les historiens estiment qu'il y en avait probablement 18000 à l'époque de Jésus-Christ et ils se sont tenus derrière l'aristocratie.

Et lorsqu'il est dit dans Actes chapitre 6 au verset 7, je pense que c'est: “La parole de Dieu se répandait de plus en plus, le nombre des disciples augmentait beaucoup à Jérusalem, et une grande foule de sacrificateurs obéissaient à la foi”, je suis certain que c'est parmi ce groupe de 18000 sacrificateurs ordinaires qu'il y a eu ces saluts. Ils ne sont appelés ni chefs de prêtres ni rien d'autre mais tout simplement des sacrificateurs. Ainsi donc et à plusieurs égards, il y avait des gens de bien dans le sacerdoce.

Maintenant, tout en bas de l'échelle et même en dessous des prêtres ordinaires, il y avait tout le reste des Lévites, ceux qui tiraient leur héritage de Lévi. La base de la hiérarchie. Il y en avait également 24 groupes. Seulement, ils ne servaient pas officiellement dans le temple. Ecoutez ceci, leur ministère c'était la musique. La musique et ce qu'on appelait le service. Quel genre de service? Voici une bonne illustration. Le Michna juif qui nous apprend beaucoup sur l'histoire juive dit qu'ils constituaient les policiers du temple. C'est ça. Ce qui fait qu'ils ne fonctionnaient pas vraiment dans un ministère spirituel. Ils, ils étaient policiers. Et pourtant ils avaient un merveilleux ministère spirituel dans le domaine de la musique qui n'était pourtant qu'un complément au principal ministère du sacrificateur qui consistait à offrir des sacrifices sur les autels et tout.

Voilà donc tout ce qui concerne les prêtres. Au sommet de l'échelle il y a le souverain sacrificateur et le capitaine du temple, ensuite les chefs des prêtres de l'aristocratie, puis viennent les prêtres ordinaires et tout en bas il y a les Lévites qui aidaient dans le temple et qui constituaient la police du temple. Et comme vous le savez bien, il est question d'eux plusieurs fois dans le Nouveau Testament dans le livre des Actes mais aussi dans les Evangiles et nous le verrons en progressant.

Ces gens forment l'aristocratie et les personnes ordinaires. Ce sont les agents/fonctionnaires de tout le territoire juif. Et bien entendu, au-dessus de toute cette structure, il y avait le gouvernement romain qui s'était approprié Israël. Pourtant, quand on arrive au temps de Jésus – et c'est ce dont je veux que vous vous souveniez – au moment où vous parvenez à l'époque de Jésus, les chefs des prêtres ne sont plus qu'une bande de politiciens corrompus qui recherchent leurs propres intérêts. D'accord? Les intrigues du temple sont incroyables. Ce sont des politiciens corrompus, et dès le départ – écoutez-moi, braves gens – dés le départ, ils sont présentés dans Matthieu 2 dans le Nouveau Testament et ils sont en conflit avec Jésus-Christ du début à la fin au moment de Sa mort sur la croix, victime de leurs mensonges et de leurs complots, de leur subterfuge et de leur politique.

De toute évidence, la toute première chose que Jésus a faite c'était tout simplement, lorsqu'Il a commencé Son ministère, Il s'est rendu à Jérusalem, est entré dans le temple, a fabriqué un fouet et a nettoyé les lieux. Et cela a mis les choses en route. Je veux dire qu'Il frappait le noyau de ce qui se passait en Israël et c'était la perversion de la vérité de Dieu. Il a évacué leurs saletés du temple.

Mais ces types, ces chefs des prêtres étaient ceux qui prenaient les décisions dans le pays. Remarquez également au verset 4, on rassemble tous les chefs des prêtres et les scribes. Maintenant, c'est quoi les scribes? Les scribes étaient tout simplement des gens d'autres tribus, aucune en particulier, qui étaient des savants et des spécialistes de la loi. Ces gens avaient passé toute leur vie à étudier la loi. C'était des érudits de la Bible, et j'entends bien sûr par là l'Ancien Testament. Ils n'étaient pas en possession du Nouveau Testament. Ils étaient donc spécialistes de l'Ancien Testament. Ils connaissaient les moindres détails de l'Ancien Testament. Vous savez qu'Esdras était un scribe et il paraît qu'Esdras avait mémorisé tout l'Ancien Testament ce qui fait qu'il était capable de s'asseoir et de rédiger un manuscrit, un parchemin de l'Ancien Testament depuis la Genèse jusqu'à la fin en puisant tout simplement dans sa mémoire. Ces gars étaient donc à fond dans le truc. Ils étaient bons en lettres et apprenaient l'Ancien Testament. C'étaient les scribes et les érudits.

Remarquez à présent que certains d'entre eux ont rejoint le parti des pharisiens parce qu'ils étaient littéralistes. Ils étaient fondamentalistes. Ils étaient légalistes. Ils croyaient en tout ce qui était dit au pied de la lettre. Par ailleurs, certains d'entre eux ont rejoint les sadducéens qui étaient des libéraux qui voulaient se débarrasser de plusieurs portions des Ecritures. Ils réfutaient certaines choses dans les Ecritures comme la résurrection ou les anges.

Il existait donc deux courants théologiques à cette époque: les fondamentalistes et les libéralistes. Cependant, les deux groupes comportaient leurs scribes et leurs érudits. Et que ce soit les scribes des pharisiens ou ceux des sadducéens, ils n'ont jamais cessé de défier Jésus. N'est-ce pas? Ils venaient et tentaient de Le prendre au piège de Ses propres paroles. Ainsi donc, dans Matthieu 2 et pour démarrer, nous avons les roues politiques et les cerveaux d'Israël rangés contre le Christ. Au fait, les scribes ont été appelés rabbins plus tard et c'est la racine de ce que nous connaissons aujourd'hui comme rabbins. C'étaient des érudits de la loi. De nos jours, un rabbin ne constitue pas un descendant de la lignée de sacerdoce lévitique. Nous ne savons même pas qui sont ces gens. Un rabbin est un scribe moderne.

Hérode a donc appelé les politiciens et les théologiens. Ils ont dû trouver cela troublant. Ici, les dirigeants politiques n'avaient encore jamais entendu parler de ce nouveau roi et dans ce passage, les dirigeants théologiques ignoraient eux aussi tout à Son sujet. Etonnant. Ils n'étaient pas tout à fait à la hauteur. En fait, ils ont été devancés par une bande de perses arrivés des centaines et des centaines de miles de là pour venir là, sous leurs nez ignorants leur annoncer qu'un roi était né qui n'était autre que leur Messie. J'ai des informations pour vous, braves gens qui devriez le savoir. Ils ont été éclipsés par des païens. Ils étaient impliqués dans l'événement le plus important de tous les temps et ne le savaient même pas.

Hérode demande donc à cette aristocratie, les experts parmi les théologiens en disant: “Maintenant, où doit naître le Christ? Où est-Il supposé naître?” Il y a une note très intéressante ici qui n'apparaît vraiment pas dans le texte mais je n'ai pas pu m'empêcher d'y penser. Je suis impressionné qu'Hérode ait posé cette question non pas parce qu'il souhaitait réellement savoir où allait naître le Christ pour prendre la connaissance de cette vérité et l'utiliser correctement mais plutôt pour se saisir de cette information et s'en servir à ses propres fins. Et je n'ai jamais cessé d'être étonné par la manière dont plusieurs personnes recherchent certaines informations dans la Bible pour les utiliser à leurs propres fins et non de la manière dont Dieu l'a conçu. Ce n'est pas bien. Hérode s'est renseigné sur la Parole de Dieu pour s'en servir d'une manière pécheresse contre la volonté de Dieu. La Bible ne devrait pas être approchée dans cette optique. Elle devrait être abordée avec un certain sens de Son caractère sacré, une certaine crainte et avec une réponse d'obéissance. Cependant, il voulait savoir, mais pas pour de bonnes raisons.

Pourtant, il aurait dû savoir sans rien demander. Saviez-vous que le lieu de naissance du Messie était un secret de polichinelle? Tout le monde le savait. Il n'y avait même pas besoin de poser de question à ce sujet. “Des gens de la foule,” dit Jean 7:40, “ayant entendu ces paroles, disaient : Celui-ci est vraiment le prophète. D'autres disaient : C'est le Christ. Et d'autres disaient : Est-ce bien de la Galilée que doit venir le Christ ? L'Ecriture ne dit-elle pas que c'est de la postérité de David, et du village de Bethlehem, où était David, que le Christ doit venir ?” Et quelqu'un a dit, “ça ne peut pas être le Christ car nous savons tous que le Christ n'est pas supposé venir de Galilée. Il vient de Bethléem” C'était une information répandue. Hérode aurait dû le savoir. Et il est possible, peut-être qu'il l'ait su et ait seulement voulu en avoir le coeur net. Il ne voulait pas perdre de temps. Il n'était pas vraiment sûr de lui. Il voulait une déclaration officielle du groupe des experts. C'est tellement incroyable. C'est tellement surprenant qu'ils lui aient communiqué cette information.

Verset 5, ils lui dirent: “A Bethlehem en Judée; car voici ce qui a été écrit par le prophète : Et toi, Bethlehem, terre de Juda, tu n'es certes pas la moindre entre les principales villes de Juda, car de toi sortira un chef qui paîtra Israël, mon peuple.” Ils lui ont cité les Ecritures. Ils ont cité Michée chapitre 5 et verset 2. Et ils lui ont dit qu'Il devait naître à Bethléem. C'est la parole officielle du Prophète Michée. Etonnant. Ils le savaient et cependant ils n'ont accordé aucune attention à ce qui s'était passé à Bethléem, des événements qui au moment où ceci se passe, s'étaient déroulés depuis plusieurs mois et que certainement les bergers avaient dû raconter. Qui était Michée? Michée était prophète. Prenez quelque temps pour lire ce petit livre. Il s'agit d'un livre fantastique.

Michée – laissez-moi vous parler de lui. Michée était un prophète qui a fait résonner les dénonciations comme un tonnerre. Michée était un, un torrent de choses jaillissait de lui. Michée n'était pas l'un de ces gars qui apparaissent et racontent à tout le monde combien ils sont gentils. Michée n'était pas une personne qui affirme mais plutôt quelqu'un qui dénonce. Michée a tonné contre les mauvais dirigeants de cette époque. Et après avoir pulvérisé les les faux dirigeants, il a regardé en bas à travers les âges et il a dit: “Un de ces jours, il viendra un véritable dirigeant. Un de ces jours, il y aura un dirigeant puissant. Un de ces jours le Roi, le Messie et vous le saurez parce qu'Il naîtra dans une petite ville, la ville de Bethléem, jadis appelée le pays où David a fait sa demeure.” La voix de Michée est la voix d'un prophète. La voix d'un prophète qui a exprimé le sanglot d'une nation, une nation qui pleurait et gémissait dans l'attente de son roi. Et Michée a dit, “Il viendra. Il viendra et tous les faux dirigeants seront mis de côté et Il sera le dirigeant véritable et Il viendra à Bethléem.”

Et Matthieu rapporte que les chefs des prêtres et les scribes ont dit: “A Bethlehem en Judée; car voici ce qui a été écrit par le prophète” et ils poursuivent en le citant. J'aime ce que fait Matthieu. Il ajoute une petite touche à la fin du verset. “Et toi, Bethlehem,” et il se pourrait bien, je n'en suis pas très sûr et vais donc éviter d'être dogmatique, mais il se pourrait bien que les spécialistes de la loi, ou bien les chefs des prêtres et les scribes se soient contentés de dire le verset 5 et que Matthieu ait ajouté le verset 6. C'est peut-être Matthieu qui a introduit Michée 5 et je le dis parce qu'il y a un supplément à la fin du verset qu'on ne retrouve pas dans Michée 5 et qui n'aurait certainement pas pu venir des principaux sacrificateurs et des scribes mais plutôt de Matthieu, “ Et toi, Bethléhem, terre de Juda, tu n'es certes pas la moindre entre les principales villes de Juda, car de toi sortira” et puis Matthieu introduit, un, c'est beau, “un chef qui paîtra Israël, mon peuple.” Le mot diriger qui se trouve dans ce passage est un terme grec qui signifie berger. Ce n'est pas dans Michée.

Et vous savez ce qui est si magnifique, les écrivains du Nouveau Testament – écoutez-moi à présent – chaque fois qu'ils citaient l'Ancien Testament, les auteurs du Nouveau Testament n'avaient pas l'habitude de le faire textuellement. Vous savez pourquoi? Parce que les écrivains du Nouveau Testament étaient également inspirés par Dieu et avaient le droit de modifier/d'amender ces choses conformément à ce que l'Esprit de Dieu leur révélait à ce moment-là afin de prendre une portion de cette vérité de l'Ancien Testament et de l'ajouter à cette chose spéciale que l'Esprit de Dieu voulait pour cette époque du Nouveau Testament. Et il y avait un merveilleux message dans ce que Matthieu a dit. Ce que Matthieu impliquait réellement est ceci: “Il vient un dirigeant, un gouverneur, qui paîtra mon peuple Israël.” Ce qu'il disait véritablement c'était: comment voulez-vous échanger un Hérode contre un berger? Comment voulez-vous échanger un démagogue? Comment voulez-vous échanger un assassin? Comment voulez-vous échanger un conspirateur? Comment voudriez-vous échanger un type qui est plein de haine et qui tue contre un berger qui aimera et prendra soin de son troupeau? Voyez. Une belle chose.

Ils connaissaient la différence. Ainsi, Matthieu est en train de citer, je pense que c'est Matthieu au verset 6. Je pense que les principaux sacrificateurs et les scribes ont dit: “A Bethléem en Judée car c'est ce qui est écrit par le prophète,” et puis Matthieu ajoute la suite. C'est fabuleux. C'est fabuleux. Vous dites: que voulez-vous dire par là? Ecoutez. Chaque, chaque hébreu du monde, chaque juif du monde – et permettez-moi de tirer ceci au clair dès le départ. J'ai un grand amour pour Israël. Croyez-moi. J'y ai été plusieurs fois et il y a quelque chose au sujet de cet endroit qui attire mon coeur même quand je n'y suis pas. Et j'ai beaucoup d'amour pour les juifs. Vous savez que tous les meilleurs amis que j'ai à travers le monde sont juifs. C'est vrai. Jésus. Paul. Pierre. David. Moïse. Mince, tous. Absolument tous. Je passe beaucoup plus de temps avec les juifs qu'avec un quelconque autre peuple. Je passe six heures chaque jour dans mon bureau et lis tout simplement les écrits de ces juifs encore et encore. Matthieu, juif. Oh, je suis également en train de développer de l'amour pour lui.

Voyez-vous, je n'ai aucun problème avec ça. J'essaie seulement de vous dire ce que dit la Parole de Dieu. Et chaque juif de l'histoire est confronté à Michée 5:2. Hey, le prophète a dit qu'il allait naître à Bethléem. Jésus est né à Bethléem. Qu'allez-vous faire de ça ? Vous voulez entendre autre chose ? Même les principaux sacrificateurs et les spécialistes de la loi/(scribes), les principaux politiciens, et les principaux théologiens ont dit qu'Il devait naître à Bethléem comme l'a déclaré Michée. Ecoutez-moi à présent, quand certains juifs s'amènent aujourd'hui et disent: eh bien, le Messie n'est pas une personne mais plutôt une attitude. Je vous dis, eh bien ce n'est pas ce qu'on pensait à l'époque de Jésus. Les rabbins anciens ne voyaient pas les choses de cette manière. Ils avaient dit qu'il s'agissait d'une personne parce qu'une attitude ne peut pas naître à Bethléem mais une personne si. Ou alors ils disent que l'idée du Messie est l'idée de la perfection du règne juif. La perfection du royaume juif ne peut pas non plus naître un jour donné à Bethléem. Le Messie est une personne, un individu et non une nation ou une attitude et sa naissance devait avoir lieu à Bethléem.

Et écoutez, si Jésus n'est pas le Messie, alors de quoi parle Michée? De quoi est-ce que les spécialistes de la loi et les chefs des prêtres parlent et de quoi est-ce que Matthieu qui était un juif dévoué parle? Le Sanhédrin a dit que c'était Bethléem. Le prophète Michée a dit que c'était Bethléem. Matthieu a dit que c'était Bethléem. C'était Bethléem. Et l'histoire toute entière s'accorde à reconnaître que le Messie devait naître à Bethléem exactement là où est né Jésus. Et ce qui est assez intéressant c'est que les romains ont dû publier un décret pour amener Joseph et Marie à s'y rendre pour que Jésus puisse y naître. Il a mobilisé tout le monde pour accomplir Sa volonté. C'est impressionnant. Ces orthodoxes légalistes dotés d'une connaissance intellectuelle parfaite n'ont jamais été touchés dans leurs âmes. Si seulement je pouvais vous parler du coup fatal du légalisme! Ils sont donc indifférents, aussi bien les chefs des prêtres que les scribes. Au fait, ils ne sont pas restés indifférents bien longtemps. Plus tard, ils sont devenus des conspirateurs meurtriers pleins de haine et de venin. Et pendant tout ce temps, depuis l'indifférence de Matthieu 2 jusqu'aux complots et aux meurtres de la fin de l'Evangile selon Matthieu, pendant tout ce temps ils connaissaient parfaitement bien toutes les prophéties que Jésus-Christ était en train d'accomplir et pourtant, ils ont tout rejeté en connaissance de cause.

Et Jésus leur a même rappelé que tout ce qu'ils avaient à faire c'était examiner les Ecritures dont ils étaient supposés être des spécialistes. Dans Jean 5:39, Il dit: “Sondez les écritures; et ce sont elles qui rendent témoignage de moi” (Darby) Vous êtes des experts.

Nous voyons donc immédiatement – observez à présent ceci – nous voyons immédiatement qu'ils sont divisés en trois groupes. Groupe numéro un, suivant leur réaction à l'égard de Jésus-Christ, c'est le groupe qui pouvait être identifié comme haine et hostilité; la haine et l'hostilité. Hérode craignait que ce petit bébé ne vienne interférer avec sa vie. Il était jaloux et apeuré. Il ne voulait pas que ce petit bébé s'introduise dans sa vie, en bouleversant la hiérarchie et en changeant les choses. Par conséquent, il a cherché à l'éliminer. Et certaines personnes ont continué de voir les choses de cette manière 33 ans après cela et ils l'ont tué. Et vous voulez savoir quelque chose? Certaines personnes éprouvent ces mêmes sentiments aujourd'hui. Jésus constitue une interférence dans leur vie. Il les gêne. Il frustre leurs plans. Et s'ils le pouvaient, ils L'élimineraient. Et Jésus a dit à Ses disciples dans Jean 15, si le monde m'a haï, alors ne soyez pas surpris qu'il ait de la haine pour vous. Et quand vous sortirez, ils vous haïront et vous mettront en prison et ils vous tueront en pensant servir Dieu. Il y a donc la haine et l'hostilité.

Deuxième catégorie – et la haine et l'hostilité sont représentées par Hérode. La seconde catégorie est ce que j'appelle les indifférents, les indifférents. Et les indifférents sont représentés par les chefs des prêtres et les scribes. Ils étaient tellement préoccupés par leurs apparences de piété, ils étaient tellement absorbés dans leurs intrigues politiques et leurs jeux de pouvoir, ils étaient tellement occupés à se faire de l'argent au temple et à tirer profit aussi vite qu'ils le pouvaient aux dépens du peuple, ils étaient tellement perdus dans toute leur religion que cela leur importait peu qu'Il soit né. Ils étaient tout simplement indifférents. Et il y en a plusieurs comme ça aujourd'hui, et je pense toujours au livre des Lamentations où Jérémie, Dieu le bénisse, crie à Israël et dit: “N'êtes-vous pas touchés, ô vous tous qui passez ?” (Semeur) Je veux dire, comment parvenez-vous à être indifférents à ceci? C'est peut-être le pire. Je pense toujours au poème de Studder Kennedy. Il dit: “Quand Jésus est arrivé à Golgotha, ils L'ont suspendu à un arbre, ils ont enfoncé de grands clous, ils ont enfoncé de gros clous dans Ses mains et Ses pieds et fabriqué le calvaire; Ils L'ont couronné avec une couronne d'épines, rouges et profondes étaient Ses blessures, car c'étaient des jours cruels et impitoyables et la chair humaine ne valait rien. Lorsque Jésus est arrivé chez-nous à Birmingham, ils L'ont tout simplement ignoré, ils n'ont jamais touché à un seul de Ses cheveux, ils se sont contentés de Le laisser mourir; car les humains se sont adoucis, ils ne voulaient pas Le faire souffrir, ils se sont contentés de descendre la rue et de Le laisser sous la pluie. Et pourtant, Jésus a crié: “Pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font” et malgré tout, la pluie d'hiver est tombée et L'a trempé jusqu'aux os; les foules s'en sont allées, laissant les rues désertes et Jésus S'est effondré contre un mur et a réclamé le calvaire en criant”. Studder Kennedy est en train de dire qu'il préférerait la haine à l'indifférence.

Et troisièmement, il y avait le culte d'adoration représenté par qui? Les Mages. Et c'est toujours ainsi avec Jésus. Certains sont hostiles, d'autres sont indifférents et d'autres encore adorent et rendent un culte.

Telles sont l'arrivée et l'agitation. Regardons à la scène du verset 7. “Alors Hérode fit appeler en secret les mages”. Cette fois, il s'est dit qu'il valait mieux tenir une réunion secrète, s'il tentait d'avoir une autre rencontre officielle avec ces types, tout le monde allait se douter qu'il se passait vraiment quelque chose, alors il a tenu une réunion privée. Et il “s'enquit soigneusement auprès d'eux depuis combien de temps l'étoile brillait.” Ici, braves gens, j'appelle ceci de la comédie parce que ceci doit être l'une des plus grandes scènes d'hypocrisie de toute la Bible. Ce type est tellement faux, et les Mages ne s'en doutent pas. Ils viennent de l'Est et ne savent pas ce qui est en train de se passer. La première réunion était publique, mais cette rencontre va être secrète parce que l'esprit d'Hérode s'est éveillé: il a un plan sournois. Le gros mensonge. Et les principaux sacrificateurs tout comme les spécialistes de la loi le sauraient; les Mages n'en sauraient rien et ce serait vraiment subtil.

Il n'a pas dit: quel âge a l'enfant mais plutôt, “quand est-ce que l'éclat est apparu?” Et je pense qu'il a agi ainsi pour faire semblant de s'intéresser à l'astrologie et leur intérêt pour l'astronomie. Parlez-moi de l'étoile. Vous connaissez bien les étoiles, parlez m'en. Quand est-ce qu'elle est apparue? Comme si c'était l'astronomie qui l'intéressait. Ce qui l'intéressait vraiment c'était de tuer le petit bébé. Et au fait, c'est intéressant que l'étoile ne soit plus du tout visible à ce moment-là. Ils l'avaient vue dans l'est, elle a disparu et ils sont partis et sont arrivés à Jérusalem et ils ne l'ont plus vue. Quand est-ce que l'étoile est apparue?

Il est dit qu'il s'est enquis diligemment auprès d'eux. Et le terme en grec est exactement, je veux dire: “donnez-moi le jour, les gars, vous voulez bien?” Je veux savoir quand ce bébé est né. Et nous ignorons ce qu'ils ont répondu mais de toute évidence, Hérode s'est dit qu'en tuant tous ceux qui avaient moins de deux ans il L'aurait à coup sûr. Ils lui avaient peut-être dit que cela remontait à six mois, et il s'est dit, bon par mesure de sécurité , je vais éliminer tous ceux qui ont deux ans et moins, des fois que l'étoile se serait montrée avec un petit retard.

Et en allant au chapitre 2 verset 16, il est dit qu'il les a tous abattus. Sur quelle base, à partir de deux ans et en dessous, verset 16, “selon la date dont il s'était soigneusement enquis auprès des mages.” Il avait voulu savoir. Quel hypocrite. Verset 8. “Puis il les envoya à Bethléhem, en disant”, une fois qu'il a eu l'information qu'il voulait, “Allez, et prenez des informations exactes sur le petit enfant; quand vous l'aurez trouvé, faites-le-moi savoir, afin que j'aille aussi moi-même l'adorer.” C'est très moche, n'est-ce pas? Il s'agissait du Fils béni, glorieux et majestueux de Dieu. Et voici le, il s'agit du plus fou de tous les fous. Au lieu de se jeter à Ses pieds, il veut Lui ôter la vie. Quel imbécile! Il allait tuer le Sauveur, l'unique Sauveur. C'est ainsi que les Mages sont inconsciemment devenus des outils de destruction du Messie, en pensant se rendre utiles.

J'aime la subtilité de Matthieu – je viens juste d'y penser – la subtilité de Matthieu. Il met à nouveau l'accent sur le fait que Christ est le Roi, non seulement par Sa lignée, non pas uniquement par les hommages mais également par Son rejet. S'Il n'avait pas été roi, pensez-vous que Sa naissance aurait mis ce roi en colère? Non. Il est roi et Matthieu insiste là dessus par tous les moyens possibles. Ainsi donc, l'arrivée, l'agitation, la comédie et à présent l'adoration. Le voyage des Mages arrive à son terme au verset 9 et cela se verra très vite, vous vous souvenez de ceci, c'est tellement beau: “Après avoir entendu le roi, ils partirent. Et voici, l'étoile qu'ils avaient vue en Orient marchait devant eux jusqu'à ce qu'étant arrivée au-dessus du lieu où était le petit enfant, elle s'arrêta.” Et voici leur vieille amie, l'étoile. Quelle journée, quelle journée de joie. L'étoile est là. Verset 10: “Quand ils aperçurent l'étoile,” - ils quoi? - “ils furent saisis d'une très grande joie.” Ils avaient vu cette chose lorsqu'ils étaient à l'est. Elle avait disparu. Ils étaient venus jusqu'à Jérusalem et ils n'avaient pas su avec précision où aller ni quoi faire ensuite et voilà que la Shekinah de Dieu était à nouveau là et ils savaient qu'ils étaient sur la bonne voie.

Au fait, il y a une note intéressante au verset 9. L'étoile qu'ils avaient aperçue dans l'est, littéralement il est dit en grec, l'étoile qu'ils avaient vu se lever. L'étoile qu'ils avaient vu se lever. Autrement dit, l'étoile, je pense, qui n'avait jamais existé et qu'ils ont vu venir à l'existence. Cela signifie beaucoup plus qu'apparaître tout simplement dans cette zone. L'étoile qui est apparu en se levant. Et voici, la Shekinah qui apparaît à nouveau. Et maintenant, ils ont vraiment compris. Ils ont reçu une révélation divine en forme de signe et ils ont reçu la Parole de Dieu, Michée 5:2 et ces deux choses ont convergé à Bethléem et se sont dirigées directement au-dessus d'une maison. C'est pour cette raison que je dis qu'il ne devait pas s'agir d'une vraie étoile parce qu'il serait vraiment difficile pour une véritable étoile de descendre au-dessus d'une maison sans consumer la terre toute entière. La shekinah de Dieu est descendue plusieurs fois dans l'Ancien Testament; elle est descendue tout à fait au-dessus de cette maison. Ils étaient tellement contents.

Verset 11, “Ils entrèrent dans la maison”, et au moment où cela se passe, ils sont dans une maison et non plus dans une étable. Le bébé est désormais âgé de quelques mois et ils ont trouvé un endroit où ils peuvent rester en attendant de reprendre des forces et de se rendre partout où Dieu allait bien vouloir leur demander d'aller parce qu'ils savent bien qu'il s'agit d'une nouvelle vie pour eux. Désormais, ils ont le Fils de Dieu. Ils ne peuvent pas se permettre de rentrer faire comme bon leur semble à moins que Dieu ne le leur dise. Et ils attendent. Ils étaient donc dans la maison. Et en entrant dans la maison, ils “virent le petit enfant avec Marie, sa mère”. Au fait, chaque fois que Marie et le bébé sont mentionnés aux verset 11, verset 13, verset 14, verset 20 et verset 21, le bébé est toujours mentionné en premier. La préoccupation porte sur l'enfant. Charles Wesley le formule ainsi, “voilé dans la chair la divinité voit, saluez le divin incarné.” C'est exact. Ils sont donc entrés. Ils “virent le petit enfant avec Marie, sa mère, se prosternèrent et l'adorèrent”. Ils ne l'adorèrent pas elle. Remarquez cela s'il vous plaît. Ils ne les ont pas adorés, eux. Ils L'ont adoré, Lui. Ils L'ont adoré. Ils L'ont honoré en tant que roi. Ils ont fait ce qu'on ne fait qu'à l'égard des dieux. Ils sont tombés sur leurs genoux et l'ont adoré, et l'adoration, bien-aimés, ne revient qu'à Jésus-Christ, elle ne sied qu'à Dieu seul et à personne d'autre parce que personne d'autre n'en est digne.

Vous souvenez-vous de ces gens qui ont essayé d'adorer les apôtres? “Non, ne m'adorez pas”, a dit Paul. Ils ont tenté d'adorer Pierre à Césarée, “Non, ne m'adorez pas.” Jean a voulu adorer un ange dans l'Apocalypse. “Non,” a-t-il dit, “Ne fais pas ça.” Ils adorent dans ce passage et il n'y a aucune réprimande, rien du tout. Vous êtes en train de faire ce qui est convenable. Personne ne leur a dit: levez-vous! Oh non. Il s'agissait de Dieu. C'était le roi. Ils ont bien agi.

Oh, je vous dis, je pense que quelque part en cours de route, nous avons perdu l'art d'adorer au sein de l'église américaine. Vous savez, ces pasteurs que je vous ai présentés ce matin qui venaient d'Afrique du Sud ? C'était intéressant. Ils ont fait plusieurs commentaires intéressants sur l'église américaine. C'est leur toute première fois de venir ici. Et l'un d'entre eux – nous étions en train de déjeuner un jour et ils m'ont dit, « Tu sais John », ont-ils dit, « il nous semble qu'il y a deux problèmes dans l'église américaine telle que nous la voyons. » Et j'ai dit, « quoi ? » Cela s'est passé avant même qu'ils n'aient pris part à nos services et ils se contentaient de partager leur cœur. Et j'ai dit, « Quels sont-ils ? » Et ils ont dit, « Premièrement, ils ne semblent pas avoir une doctrine théologique. Ils ne savent pas ce qu'ils croient. Ils font des choses. Ils ont des programmes, des sentiments et des sensations. Ils ne savent pas ce qu'ils croient. Deuxièmement, ils ne savent pas ce qu'est l'adoration. » Je me suis dit qu'il s'agissait d'une remarque très intéressante. Vous savez, nous sommes des personnes tellement affairées ! Vous savez que nous conduisons un gars au salut et immédiatement, mince, il faut l'introduire dans le ministère. Vous savez que nous entendons l'expression : sauvé pour servir. Je déteste cela. Sauvé pour servir. Lorsque vous allez à un séminaire pastoral et qu'ils prêchent en disant : nous voulons à présent vous dire qu'une fois que vous avez conduit ce gars au salut, attirez-le à l'église et une fois qu'il rejoint l'église, mettez-le au travail. Amenez-le à travailler pour le Seigneur.

C'est complètement ridicule. La seule raison qui devrait pousser à servir Dieu devrait être le débordement de votre adoration. Vous savez, je vais vous dire honnêtement, je n'applique pas ça parce que cela me gène. C'est pour cette raison que vous n'allez pas, vous viendrez à Grace et vous pourrez venir ici pendant longtemps sans que qui que ce soit vous aborde et vous dise, “Etes-vous déjà membre de l'église? Et si oui, êtes-vous impliqué dans un groupe?” Vous dites: “attendez une minute, je suis, vous savez ce sur quoi je travaille. Vous voyez, j'essaie seulement d'adorer le Seigneur. Je ne, vous savez que je ne regarde même pas mon ministère comme “sauvé pour servir”. Je ne le fais pas. Je suis sauvé pour adorer et, du débordement de mon adoration, je crois que je serai une bénédiction pour quelqu'un d'autre. Je serai – je ne suis même pas – vous savez quelque chose, cela pourrait vous choquer, je ne prépare même pas des sermons pour vous. Je ne fais pas ça. Je ne vais pas en me disant, j'ai ce texte, je crois que je vais en faire un sermon. Non, je prends un texte et l'aborde de cette manière: que puis-je apprendre sur la gloire de Dieu à partir d'ici? Et après que j'ai passé toute une semaine à l'étudier et à y voir Dieu et j'espère à me jeter à Ses pieds, à me prosterner dans la louange et à me prosterner dans l'adoration, de ce débordement, un sermon vient très facilement. Nous sommes sauvés pour adorer, c'est la première des choses. Si nous avons perdu le – vous savez, il paraît que dans certaines églises dans lesquelles la Bible est véritablement enseignée, il semble que les gens adorent l'enseignement au lieu d'adorer Christ. C'est tellement triste.

Bon, il faut que je me dépêche là. Ai-je passé une heure à parler? Lancez, ça c'est bon. De toutes façons, j'aurais terminé dans une minute.

Ils ont donc adoré. Vous savez si, sans vouloir vous ennuyer, vous savez que Dieu ne recherche pas des chantres célèbres et des ouvriers célèbres et des célébrités dans tous les domaines. Il ne recherche que des adorateurs qui Le louent et L'adorent. Je me souviens que Fred Barshaw disait, je crois, il a écrit dans notre petit manuel que nous déshonorons Dieu et essayant – j'ignore qui l'a dit en premier, c'était peut-être lui – nous déshonorons Dieu en essayant de Le servir sans véritablement Le connaître. Car alors, vous savez ce qui se passe? Eh bien notre service/ministère s'en trouve complètement endommagé. Pourtant, lorsque nous servons à partir du débordement de l'adoration, Il est au contrôle du service pour Sa gloire.

Ils ont donc adoré et ils ont adoré en donnant et c'est une merveilleuse manière d'adorer. Et vous dites, Oh, voilà qu'on va casser l'esprit d'adoration pour prélever une offrande. Cela ne casse en rien l'esprit d'adoration. Il y a longtemps de cela, je voyais les choses de cette manière. Comment pouvions-nous prélever les offrandes d'un service, parce que c'est tellement rustre? Et un jour, j'ai compris qu'ils étaient venus adorer. Comment ont-ils adoré? Ils n'ont pas ramené un gros organe pour faire Hmmmm. Ils ont fait ceci; ils n'ont pas traîné un vitrail à l'intérieur pour L'observer. Ils n'ont pas grimpé sur la colline pour le faire. Comment adorez-vous? Une manière très concrète. Ils ont adoré à travers quoi? Le don. Le don. L'expression de la louange. Qu'est-ce qu'ils ont donné? Ils ont donné de très bonnes choses – de l'or, de l'encens et de la myrrhe. Des biens fascinants. L'or, je n'ai pas besoin d'en parler. Vous savez ce qu'est l'or. L'or était quelque chose d'extrêmement, extrêmement précieux et ça l'est toujours. A ce propos, l'or était uniquement utilisé pour les meilleures choses. Il a été largement employé dans la construction du temple et tout ce qu'il contenait. Lisez 1 Rois 5 à 7, 2 Chroniques 2 à 5, l'or a été utilisé. Il était porté en bijoux. Et ceux qui étaient vraiment riches l'employaient comme ustensiles. Précieux.

Qu'en est-il de l'encens? De l'encens pur. Une incision a été faite accidentellement dans l'écorce d'un arbre qui pousse en Arabie. Il en est sorti de la sève et cette sève était blanche. C'était de l'encens. En fait, je pense que le terme hébreu employé à l'origine dans l'Ancien Testament constitue l'idée de cette sève planche et elle avait plusieurs usages. Elle était utilisée, évidemment c'était parfumé. Elle dégageait un parfum/(elle avait un parfum). Elle était utilisée lors de l'offrande du repas dans Lévitiques 2 tandis que l'odeur s'élevait symboliquement vers Dieu. C'était utilisé lors des mariages dans Cantique des Cantiques. Je veux dire qu'une fois que vous étiez prêts pour votre mariage, vous mettiez ce truc et sentiez vraiment bon. Vous savez, le parfum est un vieux truc. De l'encens.

Il y avait ensuite la myrrhe, un petit arbre en Arabie, un tout petit arbre. Il produisait également un beau parfum. C'était de la myrrhe. Ils l'ont utilisé dans les proverbes pour parfumer le lit, pour parfumer les vêtements. C'était la première interdiction. L'interdiction de base. C'était la myrrhe de base. La myrrhe de cinq jours. De toutes façons, d'après Esther chapitre 2, tandis qu'Ester était apprêtée pour entrer auprès du roi, elle a mis de la myrrhe pour sentir bon. Et la myrrhe était également utilisée dans la même procession nuptiale qui employait l'encens. Mélangée au vin, dans Marc 15, elle a servi comme anesthésie et elle a été utilisée dans Jean 19 pour préparer le corps de Jésus pour l'enterrement.

Il y avait donc de l'or, très précieux. Il y avait de l'encens, une belle encens qui sentait bon et il y avait de la myrrhe, un parfum et un merveilleux baume. La signification allait bien sûr au-delà de l'usage naturel de chaque présent. C'étaient tout simplement de magnifiques présents, de très très grande valeur. En fait, je crois personnellement que cette pauvre famille, Joseph et marie qui n'avaient rien d'autant plus que Joseph avait été enlevé de son travail, rappelez-vous que Dieu les a envoyés en Egypte pendant quelque temps. Ils n'avaient aucun moyen de subsistance en Egypte. Il aurait eu beaucoup de mal à s'établir dans une culture étrangère et je suis certain que l'or, l'encens et la myrrhe ont été les ressources, le compte bancaire qui a été utilisé pour soutenir la petite famille à leurs débuts et avant qu'ils ne reviennent finalement à Nazareth où il a pu reprendre son ancien travail. C'était leur gagne-pain. C'était leur source de revenus. Quelque chose de précieux.

Permettez-moi toutefois de faire un pas en avant tout simplement en concluant. L'or constitue un présent qu'on offre aux rois. L'or est associé à la royauté. Lorsque Joseph était en Egypte et qu'il était vice régent, après le roi, il est dit qu'il a reçu une chaîne en or. Daniel a également reçu de l'or tandis qu'il occupait le poste qui vient après celui du roi. Dans la Bible, les rois avaient des couronnes en or, des sceptres d'or. Salomon avait de l'or partout. Et une description de Salomon dans 1 Rois 10 mentionne de l'or dix fois. L'or était un cadeau qu'on offrait à un roi. Et qu'est-ce que Matthieu est en train de nous dire? Jésus était quoi? Roi. Il est roi. Il est roi. Et nous rencontrons Jésus dans Sa royauté.

Quand vous venez à Jésus, écoutez-moi, s'il vous plaît, quand vous venez à Jésus comme je l'ai dit la semaine dernière, vous êtes un salutiste de Seigneurie. Souvenez-vous de cette expression. Vous arrivez en tant que sujet d'un roi, d'un seigneur. Nelson, le grand amiral a toujours traité ses adversaires vaincus avec beaucoup de bienveillance et de courtoisie. Après l'une de ses victoires navales, l'amiral vaincu a été amené à bord du navire de Nelson et jusqu'au pont de Nelson. Et connaissant la réputation de Nelson au sujet de la courtoisie, cet amiral vaincu a vraiment essayé d'en profiter et il s'est avancé sur le pont, le bras tendu pour lui serrer la main comme à un égal et il est dit que Nelson a gardé sa main contre lui. Et il a dit: “D'abord votre épée, Monsieur et ensuite votre main.” Et c'est ainsi, avant de devenir les amis du Christ, nous devons d'abord être sujets de Sa seigneurie. Ils sont donc venus et ont dit qu'Il est roi. Ils l'ont dit avec un présent.

Et puis il y avait de la myrrhe. Qu'est-ce que la myrrhe? La myrrhe est un présent destiné à un mortel. C'est du parfum pour rendre la vie un peu moins odorante, pour rendre l'enterrement moins répugnant. La myrrhe était un présent qu'on offrait à un homme mortel. Et Il était humain. En fait, la myrrhe était plus spécialement le don qu'on faisait à quelqu'un qui allait mourir. Il était humain et il allait mourir. Dès le départ, c'était clair qu'Il allait mourir. Avez-vous déjà vu cette photo faite par Holman Hunt qui a peint de jolies images de Jésus? Il a une image de Jésus présenté comme un petit garçon dans l'atelier de menuiserie tandis que le soleil se couche à l'ouest, la maison faisant face à l'occident et le petit garçon Jésus se tient à la porte. Et tandis que le soleil brille à travers la porte, Il étire Ses bras comme le ferait un petit garçon après une dure journée passée à aider son père et le soleil projette sur le mur arrière de la maison une énorme croix. Et c'était sa manière à Holman Hunt d'indiquer qu'Il était né pour mourir. Il était mortel. C'était clair depuis le départ. Ainsi donc, un don pour un roi et un don pour un être humain. Il était les deux.

Et il y avait l'encens. Le grand savant ancien, un père de l'église primitive dont le nom était Origin a dit: “Il s'agit d'un présent destiné à Dieu”. L'encens fait référence à la divinité. L'encens était toujours offert à Dieu. C'était un parfum qui montait vers Dieu. Dans l'Ancien Testament, il était conservé à l'avant du temple dans une pièce spéciale et il était pris et ajouté aux offrandes. Il était aspergé pour que la bonne odeur s'élève vers Dieu. Et dans Exode 30, il est dit que l'encens est pour Dieu et non pour les humains. En fait, et j'aime cela, dans Ezéchiel 16:18, Dieu dit: “C'est Mon encens”. “C'est Mon encens.” C'était également employé dans le lieu très saint. Et ils viennent donc et avec l'or ils disent: Il est roi. A travers la myrrhe ils disent: Il est humain et avec l'encens ils disent: Il est Dieu. Maintenant, ils ne savaient peut-être pas qu'ils disaient toutes ces choses mais c'est la belle symbolisation qui en découle.

Ainsi donc, l'arrivée et l'agitation et la comédie et l'adoration et finalement, verset 12, l'évitement. Et Dieu a pris le contrôle de ces merveilleux Mages. Il voulait qu'ils rapportent le message du roi en Perse, le message du nouveau venu, le Messie, Celui qui est oint. Et Dieu les a donc avertis en songe, leur demandant de ne plus retourner auprès d'Hérode lui parler du bébé. Et ils sont rentrés dans leur pays en empruntant un autre chemin. Dieu se préoccupe donc des Mages et Dieu prend soin du Sauveur. Et nous verrons la prochaine fois comment Dieu prend soin de la petite famille tandis qu'ils se rendent en Egypte.

Laissez-moi conclure avec ceci. Ecoutez, voulez-vous? J'ignore à quel groupe vous appartenez ce soir. C'est vous-mêmes qui le savez. Etes-vous dans le groupe d'Hérode – hostile et amer et haineux à l'endroit du Christ? Etes-vous dans le groupe des principaux sacrificateurs et des scribes – non engagé et indifférent? Ou alors êtes-vous dans le groupe des Mages? Etes-vous en rang pour entrer adorer? Tenez-vous en main l'or qui convient à un roi et la myrrhe qui sied à un homme mortel et l'encens qui est indiqué pour Dieu? Le voyez-vous comme Dieu, homme et roi?

Prions. Père, nous Te remercions ce soir. Cela fait longtemps que nous sommes partis et cependant c'est allé si vite à cause de la fascination de la majesté de Jésus-Christ. Waouh! Père, se contenter de prendre quelques heures le jour du Seigneur pour plonger en profondeur dans la richesse de Ta Parole est si rafraîchissant! Au milieu de toutes nos pensées mondaines je prierai, Seigneur, pour quiconque serait présent qui pourrait se trouver dans le groupe d'Hérode, haineux et hostile. Je pleure pour ceux qui se trouvent en position d'indifférence, peut-être même davantage, parce qu'Ils n'ont pas la moindre considération pour Lui, ils n'y pensent même pas et peut-être bien que c'est ce qu'il y a de pire. Et je me réjouis tellement pour ceux parmi nous qui constituent des hommes sages, des femmes sages, des jeunes gens sages et qui se sont inclinés très bas à Ses pieds, qui ne sont plus des pieds d'un bébé mais des pieds percés et qui apportent des présents dans leurs mains, La reconnaissance qu'Il est le Dieu homme, le roi et qu'ils se soumettent à Lui. Père, puissions-nous T'adorer plus que tout et que de ce débordement découle notre service. Au nom du Christ. Amen.

FIN

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