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Prenez votre Bible, si vous le voulez bien, et regardons ensemble Matthieu, chapitre 5, Matthieu, chapitre 5. Des fois je me dis que plus un verset est court, plus j’ai à en dire. Et généralement c’est parce que, quand vous ne développez qu’un verset, vous le traitez parce qu’il est riche de sens.

Il regorge de tant de vérités et nous allons voir ça, en parcourant les Béatitudes, et nous étudierons une Béatitude à la fois, car bien que ce ne soit qu’une simple affirmation et un seul verset, nous devons les étudier l’une après l’autre parce qu’elles sont si riches en vérités profondes.

Et ce soir, nous allons examiner le verset 3, le début des Béatitudes, l’introduction du Sermon sur la Montagne. Le verset 1 dit : « Voyant la foule, Jésus monta sur la montagne, Il s’assit, et Ses disciples s’approchèrent de Lui. Puis, Il ouvrit la bouche et Se mit à les enseigner : ‘Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux !’ »

Comme nous avons vu lors de notre dernière session, Jésus est venu apporter le bonheur à l’homme. Jésus est venu apporter la bénédiction à l’homme. Jésus est venu donner un sens à la vie. Et la clé de ce genre de bonheur, de ce genre de bénédiction dont il est question dans les Béatitudes – le mot « heureux » était le thème d’une partie de notre échange la dernière fois – la clé pour ce genre de bonheur est de suivre un nouveau standard de vie, un nouveau mode de vie. Et c’est ce que Jésus établit dans le Sermon sur la Montagne.

Dans Matthieu, chapitre 5 à 7, notre Seigneur fixe un standard de vie, contraire à tout ce que le monde connaît et pratique, une nouvelle approche de la vie qui débouche au bonheur, makarios. Et nous disons que ce makarios est un profond bonheur intérieur, un profond et authentique sentiment de bénédiction, une félicité que le monde ne peut offrir, qui n’est pas produite par le monde, par les circonstances, qui n’est soumise à aucun changement venant du monde ou des circonstances. Elle ne se produit pas extérieurement. Elle ne peut être extérieurement touchée.

La promesse de Christ, dans le Sermon sur la Montagne est donc au tout début. Il dit que si vous vivez selon ces standards, vous connaîtrez le bonheur. Ainsi donc au verset 3, heureux, au verset 4, c’est encore heureux. Au verset 5, c’est heureux. Versets 6, 7, 8, 9, 10 et 11 et finalement en conséquence de tout ce bonheur, verset 12, réjouissez-vous et soyez dans l’allégresse.

Tout le Sermon sur la Montagne commence par une promesse de bonheur, de félicité, d’une profonde satisfaction interne. Maintenant, nous avons aussi dit la dernière fois que ce bonheur, ce bien être, cette félicité, ce contentement que les chrétiens connaissent et dont ils jouissent, est réellement un don de Dieu. Car makarios ou bonheur est une caractéristique de Dieu.

On a la meilleure compréhension possible du terme “heureux” quand on comprend que Dieu est heureux. Et donc heureux le peuple dont l’Éternel est Dieu. Bienheureux le peuple dont l’Éternel est Dieu, car il est, par-dessus tout, bien heureux. La Bible dit : « béni soit Dieu ! » « Béni soit le Seigneur Jésus ! » Et s’ils sont bénis, s’ils ont ce profond bonheur interne, ce profond sentiment de contentement et de félicité, à cause de la vertu de la nature divine, alors seuls les participants à cette nature divine peuvent connaître ce même bonheur.

Ce n’est que lorsque l’on est participant de la nature divine que l’on peut être heureux, que l’on peut connaître cette béatitude. Elle n’appartient pas à ceux qui ne connaissent pas Dieu. Alors, Jésus est venu et a offert un nouveau standard de vie. Et ce n’est pas sur l’extérieur qu’était Son emphase, mais plutôt sur l’intérieur. Il ne leur disait pas une nouvelle façon de vivre chaque jour. Il leur montrait une nouvelle façon de penser d’abord qui les mènerait ensuite à un nouveau mode de vie quotidien. Il ne parlait pas que du comportement, Il parlait de l’attitude. Il disait que l’aspect interne d’une personne est la véritable clé du bonheur. La semaine dernière, nous avons dit que vous pouvez empiler tout ce que vous voulez à l’extérieur mais cela ne procurera jamais le bonheur intérieur.

Afin que vous voyiez que Jésus offre la félicité, le bonheur basé sur un nouveau standard de vie, un nouveau mode de vie, un standard juste, si vous voulez – et ce sera un mot clé – un standard altruiste. Un standard altruiste ! Ce grand sermon, le plus grand sermon, sans doute jamais prononcé, est focalisé sur le bonheur de cette nature, sur ce genre de félicité. Et la chose impressionnante, et c’est que nous avons dit la dernière fois, c’est que les seules personnes qui peuvent expérimenter cette béatitude sont celles qui savent qu’elles ne peuvent ainsi vivre par elles-mêmes, et qui dépendent donc entièrement de Jésus-Christ.

Maintenant, souvenez-vous que je vous ai dit la dernière fois que la multitude était présente, qu’elle écoutait et entendait. Mais le message était réellement pour les douze. Parce que ceux qui ne sont pas dans la foi en Jésus ne peuvent expérimenter cette béatitude. Il est impossible pour celui en qui la puissance de Dieu n’opère pas de fonctionner ainsi. Pour celui qui n’a jamais atteint ce niveau d’humilité, il est impossible d’expérimenter une de ces Béatitudes. Seuls les participants à la nature de Dieu peuvent connaître ce bonheur.

Et je crois, bien-aimés, que ce message nous concerne tous. Je sais qu’historiquement certains évangéliques se sont opposés au Sermon sur la Montagne et l’ont estimé trop dur. Matthieu 5 :48 « Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait. » C’est très dur. Ce n’est pas pour nous. Si c’est trop difficile, on considère que c’est pour le millénaire. Beaucoup de personnes ont dit que le Sermon sur la Montagne décrit la vie du royaume. Ce sont les principes du royaume. Mais il y a beaucoup de problèmes avec cette façon de voir. C’est vraiment impossible pour plusieurs raisons.

Premièrement, le texte ne dit pas que « c’est pour le millénaire. » Deuxièmement, Jésus l’a prêché à des personnes qui ne vivaient pas dans le millénaire. Pour moi, c’est le plus grand argument. Troisièmement, il perd son sens si vous le reléguez au millénaire parce qu’il dit « Heureux ceux qui sont persécutés à cause de la justice, car le royaume des cieux est à eux ! Heureux serez-vous, lorsqu’on vous insultera, qu’on vous persécutera et qu’on répandra sur vous toute sorte de mal, à cause de moi. » Maintenant, dans le royaume, les amis, personne n’échappera. Ou alors le Seigneur règnera d’une main de fer.

Matthieu 5:44, ainsi que d’autres passages perdraient leur sens. « Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent. » C’est la même idée. Il n’y aura rien de tout cela dans le royaume. Et en passant, une autre raison pour laquelle je crois que ceci concerne tous les croyants de tous les âges, c’est que chaque principe du Sermon sur la Montagne se trouve aussi ailleurs dans le Nouveau Testament.

Ce n’est pas seulement pour quelques supers saints vivant dans le royaume. C’est pour nous. C’est le style de vie qui distingue un croyant de tout âge. Le Sermon nous invite à un nouveau standard de vie. C’est Jésus qui nous dit : « Écoutez, voici comment vous devez vivre si vous voulez connaître le bonheur, si vous voulez connaître la félicité. »

N’est-ce pas merveilleux de savoir que Dieu nous l’offre, de savoir que Dieu n’est pas un rabat-joie cosmique ? Que Dieu n’éprouve pas Son plus grand plaisir à être un fauteur de troubles ? Dieu vous veut heureux. Dieu veut que vous soyez bénis. Et ici Il nous donne les principes.

Et vous savez, une autre chose que nous devrions en dire c’est que c’est une vie de distinction. Vous vivez ainsi et je vous promets que vous serez différent. Vraiment ! J’imagine que l’on peut dire que les chrétiens aujourd’hui ont perdu leur distinction à plusieurs égards. Nous en avons brièvement parlé ce matin, n’est-ce pas ? Nous avons été modelés par le monde. Nous avons été moulés à l’image du monde.

Le monde et sa musique, sa morale en matière de sexe, ses mariages, ses divorces, sa moralité, ses mouvements de libération, son matérialisme, son approche de la nourriture, son approche des boissons alcoolisées, son approche de la danse, son approche du divertissement, son approche du sport, son approche de toutes sortes de choses, et nous y sommes entraînés, et il devient très facile pour nous de perdre ce qui fait notre distinction.

Et nous vivons de nos jours, sans doute, quelque chose qui avait brisé le cœur du Seigneur dès la naissance de l’église, la corruption de la vie chrétienne. Et Jésus dit ici : « Dieu veut que vous viviez différemment. Dieu ne veut pas que vous viviez comme tout le monde. Et si vous vivez ainsi, vous serez heureux. Si vous vivez ainsi, vous serez bénis. »

Et vous savez, j’ai toujours été d’avis que le fabricant d’un produit connait le produit mieux que quiconque. Et si j’ai un véhicule, si j’achète une voiture, la première chose que je fais c’est lire ce petit manuel qui m’indique que faire. Je sais comment introduire la clé et la déplacer, mais il y a d’autres choses qu’il me faut savoir. Ou si j’achète un appareil, je lis le manuel pour savoir ce qu’il dit sur le fonctionnement de cet appareil.

Et pour moi c’est impressionnant de savoir que Dieu est le fabricant de tous ceux qui vivent dans le monde, et pourtant très peu de personnes se tournent vers Lui pour savoir le meilleur moyen de connaître le bonheur. Comment puis-je mieux connaître la félicité ? Comment puis-je mieux connaître l’épanouissement ? C’est Toi qui m’as fait, c’est Toi qui me le dit. Et Jésus le fait ici.

Je le dis encore, il parle de l’intérieur. Maintenant, permettez que j’ajoute ceci : le fait que Jésus s’occupe de l’intérieur et de nos attitudes, de nos sentiments et de nos pensées ne signifie pas que l’extérieur est ignoré. Si l’intérieur est correct, l’extérieur aussi est correct. La foi sans les œuvres est quoi ? Morte ! Il y aura un extérieur. Vous avez été créés pour de bonnes œuvres en Christ Jésus. Mais le véritable aspect extérieur, le vrai aspect extérieur ne peut être produit que par le véritable aspect intérieur.

Je pense que Martyn Lloyd-Jones donne la meilleure illustration de ceci. Voici ce qu’il dit. « Prenez, par exemple, le domaine de la musique. Un homme peut jouer une partition de façon très précise. Il peut ne pas faire d’erreur ; pourtant ce sera juste si l’on disait qu’il n’a pas vraiment joué ‘Moonlight Sonata’ de Beethoven. Il a correctement joué les notes mais ce n’était pas vraiment la Sonate. Que faisait-il ? De façon mécanique il jouait les notes exactes, ratant l’âme et la réelle interprétation. Il ne reproduisait pas l’intention et la signification.

« Ceci est, je pense, la relation entre le morceau entier et les parties. L’artiste, le véritable artiste, est toujours correct. Même le plus grand artiste ne peut pas se faire le luxe de négliger le règlement mais ce n’est pas ce qui fait de lui un grand artiste. C’est un plus qu’il a, c’est l’expression. C’est l’esprit. C’est la vie. C’est l’ensemble qu’il est capable de transmettre. »

Il me semble qu’il y a la relation du particulier au général dans le Sermon sur la Montagne. Vous ne pouvez pas les diviser, vous ne pouvez pas les séparer. Pendant que le chrétien s’investit sur le spirituel, il est aussi concerné par la lettre. Mais il n’est pas seulement concerné par la lettre. Il ne doit jamais considérer la lettre en dehors de l’esprit.

D’une part, viser le spirituel quand on ne vit pas selon la loi de Dieu, c’est être menteur. D’autre part, essayer de pratiquer la loi sans l’esprit, c’est être hypocrite. Les deux vont de paire. L’esprit est la bonne attitude et la lettre est l’obéissance qui en résulte. La vraie spiritualité commence donc à l’intérieur et touche l’extérieur.

Maintenant, quand vous regardez les Béatitudes, vous verrez qu’elles sont comme des paradoxes sacrés. Elles sont presque données en contraste absolu avec ce que le monde connait. Et permettez que je dise un mot en tant que note de pied de page ici. Vous voyez, le mot « bonheur ». Le mot « bonheur » ou « heureux » a un contraire dans la Bible. Le contraire de makario est ouai et on le traduit par « malheur ». Le contraire du bonheur c’est le malheur. Le contraire de bonheur, Jésus dit dans le Sermon sur la Montagne « heureux » puis Il se tourna vers les Pharisiens plus tard et dit, « Malheur à vous ! » Ce sont des contraires.

Que je me hâte de dire ceci. Aucun des mots « bonheur » et « malheur » n’est un souhait. Ce sont des sentences juridiques. Jésus dit : « Je » - Il ne dit pas « Je vous souhaite le bonheur. » Il dit, « Heureux celui qui marche sur cette voie, qui fait ceci, qui pense ainsi. » A d’autres endroits, « Malheur à celui qui fait cela. » ce sont des sentences juridiques. Ce ne sont pas que des souhaits.

Maintenant, regardons ces heureux, ces sentences judiciaires de Dieu. « Heureux celui qui fait ceci, qui pense ainsi. » Nous voyons une séquence. Rapidement regardons ensemble le verset 3. Tout d’abord, nous voyons le pauvre en esprit. « Pauvre en esprit » est la bonne attitude face au péché, qui conduit aux lamentations, au verset 4, qui conduit, une fois que vous avez vu votre nature de péché et que vous vous êtes lamenté, à la douceur, à un sentiment d’humilité, ensuite à la quête, à la faim et à la soif de justice. Vous pouvez voir la progression.

Et ceci se manifeste dans la miséricorde – verset 7 – dans la pureté de cœur – verset 8 – à un esprit pacifiste – verset 9. Le résultat qu’il y a à être miséricordieux, pur de cœur et pacifiste, c’est que vous êtes injurié, persécuté et accusé faussement. Pourquoi ? Parce qu’une fois que vous avez été pauvre en esprit, que vous vous êtes lamenté, que vous êtes devenu humble, avez recherché la justice, vécu une vie de miséricorde, pure et pacifiste, vous avez suffisamment irrité le monde et alors ils réagissent.

Mais quand tout est dit et fait, le verset 12 dit « Réjouissez-vous et soyez dans l’allégresse, parce que votre récompense sera grande dans les cieux. » Et quand vous vivez de la sorte, pauvre en esprit, vous pleurez, vous êtes doux, vous recherchez la justice et en résultat vous devenez miséricordieux et pur, pacifiste, et que le monde vous injurie, vous persécute et dit toutes ces choses contre vous, alors, vous pouvez être sûr que le verset 13 est vrai. Vous êtes le sel de la terre. Voici le prix à payer. Vous êtes la lumière du monde. Vous ne pouvez pas être le sel et la lumière, bien-aimé, vous ne pouvez pas sauter au verset 13 sans commencer par le verset 3.

Alors, regardons le verset 3. « Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux ! » C’est très basique, très nécessaire. Et je vais vous poser cinq questions ce soir et je souhaite que vous y répondiez avec moi pendant que nous étudions cette affirmation. Pourquoi Christ commence-t-Il par ceci ? Pourquoi commence-t-Il par les pauvres en esprit ? Quand Il parle d’un nouveau mode de vie, un nouveau standard, une nouvelle façon de vivre, pourquoi commence-t-Il ici ? Pourquoi est-ce ceci la source du bonheur ?

Bien, tout simplement parce que c’est la caractéristique fondamentale d’un chrétien. C’est la première chose qui doit se produire dans la vie de toute personne qui entre dans le royaume de Dieu. Personne n’est encore entré dans le royaume de Dieu pour avoir été orgueilleux. La pauvreté d’esprit est la seule voie d’entrée. La porte du royaume du Seigneur Jésus est très basse et réservée uniquement à ceux qui y viennent en rampant.

Jésus commence en disant : « Il y a une montagne que vous devez gravir. Il y a des hauteurs que vous devez atteindre. Il y a un standard que vous devez maintenir, mais vous êtes incapables de le faire, et plus vite vous le réalisez, plus vite vous le trouverez. » En d’autres termes, il est en train de dire, vous ne pouvez être remplis quand vous n’êtes pas vides. Vous ne pouvez pas devenir digne si vous n’êtes pas d’abord sans valeur.

Vous savez, je suis surpris de voir que dans la chrétienté moderne aujourd’hui, il existe très peu du concept de dépouillement de soi. Je vois beaucoup de livres qui parlent de comment être rempli de joie, de comment être rempli de ceci et de cela, comment être rempli de l’Esprit et ainsi de suite. Il y a beaucoup de livres sur comment être rempli, mais je ne pense pas avoir déjà vu un livre sur comment se dépouiller de son égo. Pouvez-vous imaginer un livre intitulé « Comment être une nullité » ? Ce serait vraiment bien vendu de nos jours. « Comment être une nullité. »

Vous savez, dans notre chrétienté moderne, le pharisianisme se nourrit de l’orgueil. D’autre part, la pauvreté d’esprit est le fondement de toutes grâces. Vous savez, si vous n’avez pas la pauvreté d’esprit, bien-aimés, autant vous attendre à voir des fruits pousser sans les arbres plutôt que de vous attendre à ce que les grâces de la vie chrétienne grandissent sans humilité. C’est impossible ! Aussi longtemps que nous ne sommes pas pauvres en esprit, nous ne pouvons pas recevoir la grâce. Maintenant comme au commencement, vous ne pouvez même pas devenir chrétien à moins d’être pauvre en esprit.

En tant que chrétien, jamais vous ne connaîtrez les autres grâces de la vie chrétienne tant que vous violerez le principe de la pauvreté d’esprit. Et c’est dur. Jésus dit : « commencez ici. Le bonheur est pour les humbles. » Le bonheur est pour les pauvres d’esprit. À moins d’être pauvre d’esprit, Christ ne nous sera pas précieux. Parce que nous ne pouvons pas Le voir en restant focalisés sur nous-mêmes. À moins de voir nos propres désirs, nos propres besoins, et notre propre désespoir, nous ne verrons jamais la valeur incomparable de Christ. À moins de savoir comment nous sommes maudits, nous ne pouvons pas apprécier combien glorieux Il est. Jusqu’à ce que nous comprenions le degré de notre condamnation, nous ne comprendrons pas combien merveilleux est Son amour pour nous racheter. À moins de voir notre pauvreté, nous ne pouvons pas comprendre Ses richesses.

Ainsi, de la carcasse sort le miel. C’est dans notre mort que nous avons la vie. Et personne ne vient à Christ, personne n’entre dans le royaume sans ramper avec un terrible sentiment de péché, de repentance. Proverbes 16 :5 dit : maudits soient les orgueilleux. Dieu fait grâce aux humbles. Ce doit être au tout début. C’est la raison pour laquelle c’est la première Béatitude. Écoutez, la seule façon de venir dans le royaume de Dieu est de confesser votre injustice, confesser votre incapacité à satisfaire les standards de Dieu, confesser que vous ne pouvez pas y arriver. Vous ne pouvez pas y arriver.

Paul l’a expérimenté. Nous ne prendrons pas le temps de voir Philippiens, chapitre 3 mais je pense que les hommes l’ont si bien chanté ce soir. Et dans ce passage, Paul dit « quant à la justice légale, j’étais irréprochable. » Et il dit : « Pourtant je ne me confie pas à la chair. » Aucune confiance en la chair ! Et tout cela commence ici, les amis. Vous entrez dans le royaume de Dieu avec un sentiment d’impuissance. On entre dans le royaume de Dieu avec un sentiment de désespoir. Et si vous voulez connaître le bonheur en vivant dans Son royaume, vous devez garder ce même sentiment d’impuissance et de désespoir.

L’église de Laodicée avait dit, « Je suis riche et je n’ai besoin de rien. » Les paroles de Jésus à leur endroit furent : « Tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu. Tu penses que tu es riche. Tu ne l’es pas. » Combien d’insensés trouve-t-on là dans le monde qui ne voient jamais la vérité, comme la petite servante de Seneca qui n’arrêtait pas de dire à tout le monde que, parce qu’elle était née aveugle, elle n’était pas aveugle ? Elle disait : « Je ne suis pas aveugle. Le monde est sombre » ? Insensé ! Il y a aujourd’hui des gens qui disent : « Je ne suis pas aveugle. Le monde est sombre. C’est ainsi qu’est le monde. » Des insensés qui ne voient pas la réalité. « Je suis riche et n’ai besoin de rien. » Et ils sont désespérés.

Jésus commence ici parce que c’est par là que vous devez commencer. Vous devez commencer par là pour être sauvé, pour vivre la vie chrétienne dans le bonheur. Il n’y a pas de place pour l’orgueil. Et, comme je l’ai dit, le monde chrétien de nos jours se nourrit d’orgueil. Il ne se nourrit que d’orgueil, de l’exaltation de l’individu.

Première question : pourquoi commence-t-Il ici? Parce que c’est ici qu’Il doit commencer. On ne peut venir à Dieu si on ne réalise pas qu’on est spirituellement ruiné, et c’est ainsi qu’il faut vivre sa vie chrétienne. Vous n’avez rien dans votre chair, rien.

Deuxième question : que signifie l’expression « pauvre en esprit ? » Nous savons maintenant pourquoi elle est ici, parce que c’est le commencement, mais que veut spécifiquement signifier cette Béatitude ? De quelle pauvreté parle-t-Il ? Certaines personnes disent que c’est la pauvreté matérielle. Elles prennent Luc 6 :20 qui dit, « Heureux vous les pauvres, car le royaume de Dieu est à vous ! » Et elles disent « Vous voyez, c’est la pauvreté dans son sens premier. » Non !

Quand on a deux récits dans la Bible dans les évangiles, il faut les comparer. « Heureux les pauvres. » Quels pauvres ? Il y a toutes sortes de pauvreté n’est-ce pas? On peut être pauvre financièrement parlant. Vous pouvez être pauvre en matière d’éducation. Vous pouvez être pauvre en termes d’amis. Vous pouvez être pauvre par rapport à plusieurs choses. Alors quand vous lisez le récit de Luc « Heureux vous les pauvres » et vous trouvez Matthieu : « Heureux les pauvres en esprit, » vous tirez la conclusion que Matthieu nous dit à quelle pauvreté Il fait allusion. C’est tout ! Ce n’est pas une grosse histoire. On met les deux ensemble, comparant les Écritures aux Écritures.

Quel type de pauvreté ? Bien, pauvre, sans argent, et beaucoup de personnes ont écrit sur ce sujet disant que Dieu ne bénit que les pauvres et ce n’est qu’à eux seuls qu’Il donne Son royaume. Que je vous dise une chose, les amis. S’Il veut dire seulement ceux qui n’ont pas d’argent alors, la pire des choses que nous pouvons faire en tant que chrétiens est de donner de l’argent à quelqu’un. Je veux dire aider les pauvres est terrible.

Vous savez, nourrir les affamés est ridicule. Nous devons immédiatement arrêter toute aide aux pauvres. En fait, ce que nous devons faire c’est dépouiller tout le monde de leur argent autant que faire se peut pour qu’ils deviennent tous pauvres. Nous devons juste tout prendre. Seulement, en le faisant, nous qui avons cet argent perdons. C’est stupide.

Nous ne pouvons pas aller dans le monde abolir ce genre d’entreprises. Nous devrons fermer tous les orphelinats, tous les hôpitaux, toutes les missions et toute œuvre de charité. Et si la félicité spirituelle émanait de la pauvreté matérielle – non ! D’autre part, les richesses peuvent vraiment détruire les gens. Je pense que les pauvres ont une meilleure attitude vis-à-vis de la vie, que vous le croyiez ou non, parce que dans leur désespoir, ils cherchent une source au-dessus d’eux.

L’autosuffisance des riches les pousse à s’endurcir par rapport à la connaissance de Dieu, et c’est la raison pour laquelle la Bible dit qu’il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille que pour un riche d’entrer dans le royaume, parce qu’il met sa confiance dans ses richesses. Un homme pauvre n’a aucun appui. Mais il y a eu quelques justes qui étaient riches. [Rires] Pas beaucoup. Nicodème, Joseph d’Arimathée ou des personnes merveilleuses dans l’Ancien Testament. Philémon était sans doute riche. Mais vous savez, Dieu ne parle pas ici de la pauvreté matérielle. En fait, réalisez-vous que David a dit que durant toutes ses années il n’avait jamais vu le juste abandonné, ni sa descendance mendier du pain. ?

Dans la vie de Paul, il avait des moments de faim et des moments de soif mais jamais il n’était réduit à mendier. Et le Seigneur Jésus ne se déplaçait pas avec les douze en mendiant pour pouvoir manger. Ils étaient accusés d’être fous – les disciples et le Seigneur, - ils étaient accusés d’être ignorants. Ils étaient accusés d’avoir bouleversé le monde. Et croyez-moi, s’ils avaient été mendiants, ils en auraient aussi été accusés. Mais une telle accusation n’a jamais été portée contre eux.

Bien, vous dites, « De quelle pauvreté s’agit-il donc ? » Bien, Il vous le dit. Pauvre en esprit. Pauvre en esprit ! Prenons maintenant ce terme. Le mot “pauvre” ptōchos, un mot intéressant. Tiré d’un verbe – regardez ceci maintenant – le verbe Grec signifie « se cacher d’une chose ou d’une personne, se recroqueviller, se courber comme un mendiant. » En voilà la signification. Vous vous rapetissez et vous vous recroquevillez comme un mendiant.

Le Grec classique utilise le mot pour faire référence à une personne qui est réduite à la mendicité, qui se recroqueville au coin d’un mur sombre pour demander l’aumône. Et si elle se dissimule et se courbe c’est parce qu’elle ne veut pas être reconnue. Elle a tellement honte qu’elle ne veut pas faire connaître son identité. Les mendiants ont plein de choses entassées, toutes ces choses qui recouvrent leur visage, et ils se présentent ainsi de peur d’être reconnus.

En passant, le mot « pauvre » ici est aussi celui utilisé dans Luc 16 où la Bible parle « du mendiant Lazare. » C’est ce que signifie ce mot. Ce n’est pas seulement pauvre, c’est pauvre mendiant. Et en passant, il y a un autre terme dans la Bible pour designer la pauvreté normale, penēs. Penēs signifie que vous êtes – généralement et quelque fois il y a chevauchement – mais en général, penēs signifie que vous êtes tellement pauvre que vous devez travailler pour vous maintenir en vie.

Ptōchos signifie que vous êtes tellement pauvre que vous devez mendier. Vous êtes réduit à un mendiant recroquevillé et courbé. Penēs, vous pouvez gagner votre vie. Vous pouvez gagner votre subsistance. Ptōchos, vous dépendez entièrement des dons d’une autre personne. Rien ne marche en votre faveur, vous n’avez pas d’aptitude, rien. Dans plusieurs cas, vous êtes paralytique, aveugle. Vous êtes sourd. Vous êtes muet. Vous ne pouvez pas fonctionner dans la société et vous vous asseyez donc dans un coin, votre main honteuse en l’air, demandant grâce et miséricorde de la part d’une autre personne. Vous n’avez-vous-même aucune ressource pour vivre. Dépendance totale de quelqu’un d’autre.

Pas seulement pauvre, mais pauvre et mendiant. « Maintenant, » dit Jésus, comprenez-le « voilà l’homme heureux ». Vous dites « mais, c’est une blague. » Bien, Il ne parle pas de la mendicité physique, de la pauvreté physique, mais Il parle de la pauvreté d’esprit. Écoutez ! C’est le meilleur diagnostic que l’on peut trouver d’un homme. L’homme est vide, pauvre, désespéré. Peut-il œuvrer à son propre salut ? Est-il pauvre penēs au point où il ne peut faire que quelques choses et s’il se bat suffisamment et travaille dur, il peut à peine y parvenir ? Vous pensez qu’il le peut ? Non ! Il n’est pas penēs, il est ptōchos. Il est absolument incapable de tout et totalement dépendant de la grâce d’un tiers.

Alors, Il dit « heureux les mendiants démunis, ceux qui se dissimulent, qui sont recroquevillés » Quelle nouvelle, les amis ! Le monde dit « Heureux les riches, les célèbres, les orgueilleux et ceux qui se suffisent. » Bien qu’est-ce que signifie en esprit ? Permettez-moi d’en parler une minute. C’est en référence à l’esprit, la partie intérieure de l’homme, pas le corps qui est la partie extérieure. C’est tout ! Il mendie à l’intérieur, pas nécessairement à l’extérieur.

Ésaïe le dit ainsi. Ésaïe 66 :2 « Voici sur qui je porterai mes regards : » C’est Dieu qui parle. Maintenant, écoutez : « Voici sur qui je porterai mes regards : Sur le malheureux qui a l’esprit abattu, qui tremble à ma parole. » C’est l’homme qui tremble à l’intérieur à cause de son indigence. Le Psaume 34 :18 l’exprime de cette façon : « L’Éternel est près de ceux qui ont le cœur brisé et Il sauve ceux qui ont l’esprit dans l’abattement. » Psaume 51 :17 : « Les sacrifices agréables à Dieu, c’est un esprit brisé : un cœur brisé et contrit ; O Dieu, Tu ne le dédaignes pas. »

Ésaïe 57:15 ajoute : « Car ainsi parle le Très-Haut dont la demeure est éternelle et dont le nom est saint : ‘Je demeure dans les lieux élevés et dans la sainteté, mais aussi avec l’opprimé et celui qui est humilié dans son esprit afin de ranimer les esprits humiliés, afin de ranimer les cœurs opprimés. » Écoutez, les amis ! Dieu s’identifie à ceux qui mendient à l’intérieur, non ceux qui se suffisent, pas ceux qui peuvent produire eux-mêmes leur salut, pas ceux qui ont foi en leurs ressources, mais ceux qui sont indigents et mendiants.

Cela ne signifie pas être pauvre en esprit dans le sens de manquer d’enthousiasme. Cela ne signifie pas être paresseux, timide, indifférent ou passif. Cela ne signifie rien de tout ça. Un individu pauvre d’esprit est celui qui ne se sent pas autosuffisant. Il est ruiné.

Laissez-moi vous donner une illustration. Lisons ensemble Luc 18. Dans Luc 18 :9, nous lisons une histoire. « Il dit encore cette parabole pour certaines personnes qui se persuadaient d’être justes et qui méprisaient les autres : » C’est l’opposé. Voici le contraire des pauvres en esprit. Voici les orgueilleux en esprit. « …qui se persuadaient d’être justes et qui méprisaient les autres : » Nous le ferons de nous-mêmes. Nous avons toutes les ressources et cetera.

« Deux hommes montèrent au temple pour prier ; l’un était Pharisien et l’autre péager. Le Pharisien, debout, priait ainsi en lui-même : ‘O Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes, qui sont accapareurs, injustes, adultères, ou même comme ce péager : je jeûne deux fois la semaine, je donne la dîme de tous mes revenus.’ Le péager se tenait à distance, n’osait même pas lever les yeux au ciel, » Oh il est comme un mendiant. Il est courbé. Il n’ose pas lever les yeux au ciel. Il n’ose pas lever les yeux vers Dieu.

Et il se courbe « …mais se frappait la poitrine et disait : ‘O Dieu, sois apaisé envers moi, pécheur.’ » Vous voulez entendre la conclusion de Jésus ? « Je vous le dis, celui-ci descendit justifié dans sa maison, plutôt que l’autre. Car quiconque s’élève sera abaissé, et celui qui s’abaisse sera élevé. »

Écoutez, c’est on ne peut plus clair. Il s’agit de ceux qui sont brisés et contrits. « Heureux les mendiants, » dit Jésus. Heureux ceux dont l’esprit est indigent. Heureux ceux qui sont pauvres en esprit, spirituellement vides, spirituellement ruinés, ceux qui se recroquevillent dans un coin et implorent la miséricorde de Dieu. Voilà ceux qui sont heureux. Pourquoi ? Parce que ce sont eux qui ont puisé dans la vraie source du bonheur. Ce sont les seuls qui connaissent Dieu. Ce sont les seuls qui connaissent le bonheur de Dieu. Et c’est à eux qu’appartient le royaume.

Jacques le dit ainsi. Ce n’est pas seulement le Sermon sur la Montagne, Jacques en a parlé aussi. Il dit dans Jacques 4 :10, « Humiliez-vous devant le Seigneur, et » quoi ? « Il vous élèvera. » Cette pauvreté n’est pas celle contre laquelle la volonté se rebelle, mais celle à laquelle la volonté se soumet dans une dépendance et une soumission profondes. Je crains que ce soit une doctrine impopulaire dans l’église aujourd’hui. Nous mettons l’accent sur les célébrités, les experts, les superstars, les riches et les chrétiens réputés. Mais le bonheur est pour les humbles.

Puis-je vous l’illustrer? Écoutez juste ! Jacob, Jacob devait devenir pauvre en esprit pour que Dieu l’utilise. Dans Genèse 32, il s’est battu contre Dieu toute la nuit, finalement Dieu a disloqué la hanche de Jacob. Vous en souvenez-vous ? Il a disloqué sa hanche. Il l’a couché sur le dos et il a dû lui dire, « Je me rends. Je ne peux pas y arriver seul. » Et la Bible dit dans Genèse 32 :29 – J’aime ça – « Et Dieu le bénit là. » Dieu le rendit heureux.

Oh, je pense à Ésaïe, merveilleusement utilisé par Dieu, mais qui ne pouvait pas être utilisé avant d’être devenu pauvre en esprit. Sa profonde lamentation à la mort du roi Ozias, le roi Ozias mourut et il fut dans la colère et ne pensait plus qu’à sa perte et à ce que serait sa vie sans le roi Ozias. Dieu envahit gracieusement sa vie, lui montrant qui comptait vraiment, et ce n’était pas Ozias. Dieu lui apparut dans une vision, assis sur un trône très élevé. En résultat, Ésaïe dit dans Ésaïe 6, « Malheur à moi ! Je suis perdu, car je suis un homme dont les lèvres sont impures, j’habite au milieu d’un peuple dont les lèvres sont impures, et mes yeux ont vu le Roi. » Et à ce moment, Dieu le bénit.

Et Gédéon. Gédéon, Juges 6:15 devint conscient de son inadéquation et dit, « Ah ! Mon Seigneur, avec quoi sauverai-je Israël ? Voici que ma parenté est la plus pauvre en Manassé, et je suis le plus petit dans la maison de mon père. Il se pourrait que Tu aies la mauvaise adresse. » Et l’Éternel dit, « L’Éternel est avec toi, vaillant héros ! » Savez-vous qui est le plus vaillant héros ? Celui qui reconnaît son impuissance en lui-même. C’était l’esprit de Moïse. Dieu dit : « Moïse, je veux que tu conduises mon peuple. » Et il se sentait tellement indigne de la tâche. Il avait une conscience tellement horrible, effroyable de son inadéquation et de son insuffisance que Dieu l’a utilisé.

C’était le cœur de David quand il a dit, « Qui suis-je Éternel, pour que Tu viennes à moi ? » Nous le voyons avec Pierre, agressif, sûr de lui, confiant de nature, mais pourtant il dit : « Éloigne-toi de moi Seigneur, car je suis un pécheur. » Le commencement du commencement pour Pierre. L’apôtre Paul avait reconnu qu’il n’y avait rien de bon dans sa chair. Il était le premier des pécheurs, un blasphémateur, un persécuteur, tout ce qu’il avait était sans valeur, déchet, il considérait tout comme une perte, n’avait aucune confiance en la chair. Il ne se suffisait en rien. C’est dans sa faiblesse que ses forces étaient rendues parfaites.

Écoutez ! Quand vous admettez vos faiblesses, quand vous admettez votre nullité, ce n’est pas la fin. C’est le début. Mais alors, écoutez, c’est la chose la plus difficile à faire. C’est la chose la plus difficile à faire ! Jésus dit que la première chose que vous devez dire c’est « Je ne peux pas. Je ne peux pas y arriver. Je ne peux pas. » C’est cela la pauvreté d’esprit.

Je pense à la parabole du serviteur méchant de Matthieu 18. Belle vérité ! Le serviteur méchant devait une fortune qu’il ne pouvait pas rembourser, pas du tout. Je dis que c’était une somme d’argent astronomique. Verset 26: « Le serviteur se jeta à terre, se prosterna devant lui et dit : ‘Seigneur, prends patience envers moi et je te paierai tout.’ » En fait il disait : « S’il vous plaît, patientez, j’ai de quoi vous payer. »  Insensé ! Il n’était pas possible de rembourser cette dette. Et Jésus disait dans cette parabole : « Quel insensé, pour dire au Seigneur, ‘sois seulement patient. Je paierai.’ »

Pauvre en esprit, absence d’orgueil, absence d’assurance, absence d’indépendance. Il faut se vider pour pouvoir être rempli. C’est nécessaire. Et c’est comme cela qu’il faut vivre, les amis, pas seulement être sauvé, mais c’est ainsi qu’il faut vivre. Vous savez, toutes les fois que je dois monter sur la chaire vous prêcher, dans ma pensée et à travers ma pensée je me dis « Seigneur, il faut que tu le fasses. Il faut que tu le fasses. Je connais les mécanismes, Seigneur, mais c’est exactement ce que je ne veux pas, le mécanisme. Il faut que tu le fasses. Il faut que tu le fasses. »

Avant sa conversion, Saint Augustin était fier de son intellect. Il était fier de sa connaissance. Et il dit que cela l’empêchait de croire. Ce n’est que lorsqu’il s’est vidé de son orgueil qu’il a pu connaître Dieu. Luther, le grand Martin Luther est entré dans le monastère alors qu’il n’était encore qu’un jeune homme. Et il y était allé pour mériter son salut par la piété. Mais y parvenir n’a pas été facile. Un jour de sa vie de prêtre, il s’est réveillé et a ressenti un profond sentiment d’échec qui lui pesait. Toutes ces années et il n’avait même pas encore fini. Il a reconnu son incapacité à plaire à Dieu. Il s’est vidé de lui-même. Il a tout basé sur le salut pourvu par Dieu par la foi et ce fut le début de la réforme.

Quelqu’un a merveilleusement écrit: « Même si je ne peux pas chanter, dire ou connaître la plénitude de ton amour pendant que je suis ici sur terre, je peux apporter mon vase vide, à Toi, qui es amour. La fontaine vive, remplis mon vase. Je suis un vase vide. Je ne t’ai jamais apporté une pensée ou un regard d’amour. Pourtant je peux venir et revenir à toi, le seul argument d’un pécheur vide, tu m’aimes. »

La somme de la grande vérité est simplement stipulée. Le premier principe du Sermon sur la Montagne est que vous ne pouvez pas y arriver tout seul. Il y a un nouveau style de vie à mener et ce nouveau style de vie vous promet le bonheur éternel, mais vous ne pouvez pas le faire de vous-même et donc le seul standard de vie est pour ceux qui se savent incapables.

Ce concept se voit, je pense, la première fois que la loi est donnée au Sinaï. Quand Dieu donnait Sa loi – réfléchissez avec moi – Dieu a donné Sa loi sur le Mont Sinaï, il n’y avait pas – il n’y aurait pas d’idole, pas d’adultère, pas de vol, pas de meurtre, vous savez et ainsi de suite, les faux témoignages. Et même pendant que Dieu la donnait, les gens au bas de la montagne la violaient, n’est-ce pas ? Dieu la donnait à Moïse et Aaron les conduisait dans les orgies. Ainsi donc, dès le commencement, vous voyez que les standards de Dieu ne relèvent pas du domaine des possibilités de l’homme.

Certains Israélites l’ont reconnu. Ils ont reconnu qu’ils ne suivaient pas le standard de Dieu. Alors ils ont offert des sacrifices et confessé et ils sont humblement venus et dans Sa grâce, Dieu leur a pardonné. Mais il y en a qui ont pensé qu’ils pouvaient le faire, et ils se sont vantés de leur propre justice ; ils ont commencé à essayer de respecter la loi, bien ils ne le pouvaient pas non plus. Aussi ils ont adapté la loi et c’est pourquoi les rabbins ont commencé à ajouter des traditions. Ils ont amassé des traditions parce qu’elles étaient plus faciles à respecter que la loi de Dieu.

Écoutez, la loi qui s’est développée autour de la Torah, la loi Talmudique, la loi juive qui s’est développée autour de la Torah, la vraie loi de Dieu, n’est rien d’autre qu’un standard inférieur pour que les hommes aient au moins un sentiment de satisfaction. Maintenant, les rabbins disaient qu’ils essayaient de protéger la loi de Dieu, mais en fait ils baissaient le standard et ainsi lorsque Jésus allait arriver sur la scène, ils seraient en règle avec les choses périphériques mais en violation quotidienne de la vraie loi de Dieu.

Vous voyez, il y avait des personnes qui pensaient pouvoir le faire. Mais elles ne pouvaient pas et celles qui connaissaient Dieu étaient celles qui disaient, « nous ne pouvons pas, Seigneur. » Humblement et de façon pénitentielle, elles offraient des sacrifices de confession et Dieu leur pardonnait. C’est pareil pour le Sermon sur la Montagne. C’est la loi. C’est ainsi qu’il faut vivre, mais vous en êtes incapables, et vous devez le reconnaître. Par la puissance du Saint Esprit et la dépendance de Jésus Christ, vous devez le désirer. Et ensuite vous devez affronter vos échecs dans le brisement et la confession.

Jésus a levé le standard en disant, « soyez parfaits, comme mon père dans le ciel est parfait. » Il dit, « Si votre justice n’est pas supérieure à celle diluée des scribes et des Pharisiens, vous n’entrerez point dans Mon royaume. » Matthieu 15 :9 dit : « Vous avez annulé la parole de Dieu au profit de votre tradition. » Cela ne fera pas l’affaire.

Tout l’objectif de la loi – observez – l’objectif du Sermon sur la Montagne est le même que celui du Sinaï. C’est pour vous montrer que vous en êtes incapables. Le Sermon sur la Montagne visait à leur montrer qu’ils ne pouvaient pas s’en sortir et il fallait qu’ils deviennent pauvres d’esprit et entièrement dépendant de Dieu. Vous ne pouvez pas présenter ces standards à un homme non régénéré et vous attendre à ce qu’il les respecte. Savez-vous ce que ce serait ? Vous vous dites, je pense que James Boyce donne cette illustration, dans le royaume, le lion paîtra avec l’agneau, n’est-ce pas ? Le lion paîtra avec l’agneau. N’est-ce pas merveilleux ?

Si vous voulez essayer quelque chose, allez au zoo, à la cage du lion et enseignez-lui des vérités du millénaire. Enseignez à ce lion qu’il paîtra avec l’agneau et assurez-vous qu’il le comprenne. Ensuite, prenez-le et mettez-le avec l’agneau. Savez-vous ce qui se passera ? Il n’y aura plus d’agneau. Savez-vous pourquoi ? Ce lion ne coopérera pas sur la base du sermon. Il faut que le lion ait une nouvelle nature. Voyez-vous ? Vous ne pouvez pas prêcher le Sermon sur la Montagne à une personne non régénérée et vous attendre à ce qu’elle le respecte. Il faut qu’elle ait au préalable une nouvelle nature. Et tout commence par la pauvreté d’esprit.

Alors, nous posons deux questions. Pourquoi Christ commence-t-Il ici ? Parce que c’est le début. Qu’est-ce que cela veut dire ? Humilité. Pauvreté d’esprit. Quel est le résultat? Et ce sont de brèves questions pour vous détendre. Quel est le résultat? Bien regardez et voyez. « Le royaume des cieux est à eux ! » Prononciation fantastique ! « Car le royaume des cieux est à eux ! » C’est une annonce, les amis, pas un souhait. C’est bien cela. C’est à eux et à eux seuls, l’héritage. Uniquement à eux.

À qui appartient le royaume des cieux ? Uniquement aux pauvres en esprit. Je suis de ce groupe. Je suis venu à Christ, ruiné dans ma vie, et j’ai demandé à Dieu encore et encore de m’aider à vivre chaque jour de ma vie dans ce même sens d’humilité et de dépendance. J’espère que j’y suis chaque jour. Je sais que je suis venu ainsi et mon salut est éternel. J’y suis. Alors savez-vous ce que cela signifie pour moi ? Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à toi. À moi. Juste moi. J’y suis. C’est fabuleux !

Et en passant, ce verbe est conjugué au présent. Le royaume est à eux, à moi, à nous. Nous ne parlons pas seulement du millénaire. Ce sera un jour – il est à vous maintenant. Il y a un millénaire futur dans lequel les promesses du royaume deviennent pleinement accomplies, totalement réalisées. Mais le royaume c’est maintenant. Le règne de Christ c’est maintenant. Le bonheur c’est maintenant. La félicité c’est maintenant. Le royaume du ciel c’est le règne de Christ. Il comporte un aspect Messianique futur. Il comporte un aspect du présent. Nous sommes maintenant un royaume de sacrificateurs. Nous sommes maintenant des sujets de Jésus Christ. Nous sommes maintenant vainqueurs.

Éphésiens 2 dit que nous sommes déjà assis ensemble dans les lieux célestes, bénéficiaires de toutes Ses grâces et de Sa bienveillance dès maintenant et pour l’éternité. Nous avons la grâce maintenant. Observez. Nous avons la grâce maintenant, la grâce du royaume. Nous aurons la gloire plus tard. Quelle réalité formidable ! Savez ce que cela signifie de posséder le royaume ? C’est ce que la Parole dit, posséder. Vous possédez le royaume. Il est vôtre. La domination de Christ, le règne de Christ, savez-vous ce que cela signifie? Vous êtes Son sujet, Il prend soin de vous. Il vous donne ce qu’il vous faut, Il satisfait chaque besoin de votre cœur.

Quelqu’un avait écrit: Il nous garde dans l’abondance, pleins de grâce, de miséricorde et de force. Tout ce qui est à venir dans le royaume, il pourvoit maintenant, pour nous une vaste abondance de richesses. Il nous est éternellement fidèle et nous donne une joie inexprimable de Lui appartenir. Nous sommes riches en esprit. Nous avons toutes les bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en Christ. C’est ici maintenant, et un jour, nous en aurons encore plus. 

Bien, il nous reste encore deux questions. Si – ceci est basique et très important – et si cela signifie humilité et faillite, un sentiment d’incapacité totale – et je pourrais ajouter qu’il n’y a rien, il n’y a rien d’aussi répugnant. Il n’y a rien d’aussi nauséabond que l’orgueil spirituel au cœur de Dieu. Il viole tout ceci. Penser que vous êtes parvenu à la spiritualité par vos propres moyens, c’est la pire des choses.

Deux dernières questions. Comment devient-on pauvre en esprit? Vous dites : « John, je vois le message. Être pauvre en esprit. Comment puis-je devenir pauvre en esprit ? » Bien, ne commencez pas à essayer de le faire de vous-même. C’était l’erreur du monachisme. Ils pensaient tous pouvoir devenir pauvres en esprit en s’isolant quelque part, en vendant toutes leurs possessions, en portant une soutane à capuche et en s’asseyant quelque part au monastère, sans aucune possession. Non ! C’était l’erreur de l’ascétisme, du monachisme, de l’abnégation, de la mutilation. Certains d’entre eux s’amputaient des organes. Ils pensaient qu’en le faisant, ils atteindraient la pauvreté d’esprit.

En passant, vous ne pouvez pas le faire en comptant sur vous. Et vous ne pouvez pas le faire en dépendant des autres. N’essayez pas de trouver une autre personne qui vous déterminera le standard. Vous ne devez regarder qu’à une direction si vous voulez devenir pauvre en esprit, concentrez-vous sur Dieu. C’est la première chose. Ayez vos yeux sur Dieu. Lisez Sa Parole. Découvrez Sa personne sur les pages de Sa parole. Portez vos regards sur Christ. Portez constamment vos regards sur Christ. Pendant que vous contemplez Jésus Christ, vous vous perdez. Vous vous perdez.

Deuxièmement, n’ayez pas seulement les yeux sur Dieu. Je vais vous donner trois petits principes. Si vous devez connaître la pauvreté d’esprit, regardez à Dieu et à personne d’autre. Fixez vos yeux sur Dieu. Deux, privez la chair. Vous savez, même les ministères, même les ministères de cette génération se nourrissent d’orgueil dans tant de cas. Nous devons rechercher les choses qui assujettissent la chair.

Vous savez, j’ai traversé des situations il y a moins d’un an et je pense que je suis arrivé à comprendre le sens de ce principe. Connaître ce type d’esprit est un combat pour moi, mais je pense avoir compris au point où j’ai cherché, j’ai vraiment cherché les choses qui ont assujetti ma chair. Vous voyez, parce qu’il m’est facile d’accepter les accolades.

Il m’est facile d’entendre les voix dire, « Merci, John. Votre message m’a béni. » Ou « J’ai été sauvé grâce à votre prédication. » Ou encore « Votre église est merveilleuse. » Aussi « Quel merveilleux message avez-vous prononcé ! » Et il m’est facile de l’accepter. Il devient vraiment facile d’accepter les compliments. Je n’ai à fournir aucun effort pour cela.

Mais pendant un temps, j’ai commencé à ressentir un désir de chercher dans mon cœur, et c’était, vous savez, cela peut facilement devenir quelque chose de pitoyable, de misérable mais j’avais dans mon cœur ce désir de chercher les choses qui allaient dépouiller ma chair. Je me suis presque retrouvé à vouloir faire une sottise parce que cela me poussait dans la présence de Dieu encore et encore, j’étais indigent.

Il n’y a pas longtemps j’ai fait face à des situations qui énervent gravement les gens. Ma première réaction était la douleur profonde que cela me causait parce que si j’étais dans l’erreur, ce n’était pas intentionnel. Et tout à coup Dieu a commencé à parler à mon cœur du fait que j’en avais besoin plus que toute autre chose. Je devais être confronté au fait que je n’étais rien et qu’en un clin d’œil tout ce que je rêvais ou désirais faire pour Dieu, Dieu n’avait pas besoin de moi pour le faire.

Il peut le faire Lui-même par moi – tout peut être aussi rapidement enlevé. Dans un sens, dans mon indigence, ma perte, mon échec, mon sens de folie et dans le mal que j’avais fait, j’ai gagné plus de confort que je ne gagnerai jamais pour ce pourquoi j’ai reçu des éloges.

Cela vous aide à priver la chair. Je dirai une troisième chose. Ce sont des choses que je vis personnellement. Je dois continuellement dépendre de Dieu. Deuxièmement, je dois priver ma chair. Je ne veux pas courir vers les choses qui suscitent des compliments. Mais il y a une troisième chose et je pense qu’elle est simple. Demander. Vous voulez être pauvre en esprit ? Demandez. Une chose caractérise le mendiant. Que fait-il toujours? Il demande. Vous le remarquerez toujours. Il demande toujours. « O Dieu » dit le pécheur, « sois apaisé envers moi, pécheur » Jésus dit, « Je vous le dis, celui-ci descendit dans sa maison justifiée. » Heureux le mendiant en esprit. C’est lui qui possède le royaume. Pourquoi Jésus avait-Il commencé par ce point ? Parce que c’est la base.

Qu’est-ce que cela veut dire? Cela signifie être spirituellement en faillite et en être conscient. Quel en est le résultat ? Vous devenez possesseur du royaume ici, maintenant et pour toujours. Comment devient-on pauvre en esprit ? Dépendez de Dieu, assujettissez votre chair, demandez, mendiez. Il n’en est pas du tout gêné.

Dernière question. Comment saurais-je si je le suis? Comment savoir si vous êtes pauvre en esprit ? Vous devez faire une évaluation. Comment le savez-vous vraiment ? Je vais vous donner sept principes, très rapidement. Premièrement, vous serez sevré de vous-même. Vous serez sevré de vous-même. Le Psaume 131 : 2 dit : « Mon âme est en moi comme un enfant sevré. » Oh quelle merveilleuse pensée !

Le pauvre en esprit perd le sens de soi. Le moi est parti. Il est parti. Vous ne pensez plus qu’à Dieu et Sa gloire, aux autres et à leurs besoins. Le moi est parti. Vous êtes sevré du moi. Deuxièmement, vous vous perdrez dans les merveilles de Christ. Vous vous perdrez dans les merveilles de Christ. Selon 2 Corinthiens 3 :18, vous « contemplerez Sa gloire. » Vous direz: « Montre-moi, Seigneur, » et ce sera suffisant. Vous direz « je serai satisfait à mon réveil lorsque je serai perdu à contempler les merveilles de Christ. »

Troisièmement, vous ne vous plaindrez jamais de votre situation quand vous êtes pauvre en esprit. Jamais ! Savez-vous pourquoi ? De toute façon vous ne méritez rien. N’est-ce pas? Qu’avez-vous à offrir? En fait, plus vous allez en profondeur, plus douce est la grâce. Plus vous avez des besoins, plus Il pourvoit en abondance. Quand vous manquez de tout, vous êtes en position de recevoir toutes grâces. Il n’y a pas de distraction, voyez-vous ? Vous allez souffrir sans murmurer parce que vous ne méritez rien. Cependant, en même temps vous chercherez Sa grâce.

Comment savoir que vous êtes pauvre en esprit? Vous serez sevré de vous-même, perdu dans les merveilles de Christ et vous ne vous plaindrez jamais de votre situation parce que plus vous allez en profondeur, plus douce la grâce devient.

Quatrièmement, vous ne verrez que l’excellence des autres et vos faiblesses. Le pauvre en esprit, le vrai humble, c’est la seule personne qui doit continuellement dépendre des autres.

Cinquièmement. Vous passerez beaucoup de temps à prier. Pourquoi? Parce qu’un mendiant sollicite sans cesse. Il frappe très souvent à la porte du ciel et ne s’en va pas sans avoir été béni. Vous voulez savoir si vous êtes pauvre en esprit ? Êtes-vous sevré de vous-même ? Êtes-vous perdu à contempler les merveilles de Christ ? Ne vous plaignez-vous jamais quelle que soit la situation ? Ne voyez-vous que l’excellence des autres et vos faiblesses ? Passez-vous beaucoup de temps à demander la grâce ?

Sixièmement. Si vous êtes pauvre en esprit, vous acceptez Christ selon Ses termes et non selon les vôtres. Le pécheur orgueilleux aura Christ comme un plaisir, Christ et sa convoitise, Christ et son immoralité. Le pauvre en esprit est tellement désespéré qu’il donnerait tout pour avoir Christ.

Thomas Watson dit : un château qui a été longtemps assiégé et est sur le point d’être pris ne dispose pas d’argument pour se sauver. Celui dont le cœur a été une garnison du diable et qui s’est longtemps opposé à Christ, une fois que Dieu l’amène à l’état de pauvreté spirituelle et qu’il se voit condamné sans Christ, laisse libre cours à Dieu. Et il dira simplement : « Seigneur, que veux-Tu que je fasse ? » Il a raison. Celui qui est pauvre en esprit accepte Christ selon Ses termes.

Finalement, quand vous êtes pauvre en esprit, vous louez et remerciez Dieu pour Sa grâce. La première caractéristique de celui qui est pauvre en esprit est une profonde gratitude envers Dieu. Pourquoi ? Parce que tout ce que vous avez est un don de Lui. 1 Timothée 1:14, le bien-aimé apôtre Paul dit : « Et la grâce de notre Seigneur a surabondé. » Les pauvres en esprit sont reconnaissants.

Bien, comment évaluer? Pourquoi les Béatitudes commencent-elles par celle-ci? Parce que c’est le fondement. Qu’est-ce que cela veut dire ? Un profond sentiment de désespoir spirituel ! Quel est le résultat ? La possession du royaume maintenant. Comment devenir ainsi ? Regardez à Dieu, privez la chair, priez. Comment saurais-je si j’y suis? Nous venons de vous le dire. Vous serez sevré de vous-même, perdu dans les merveilles de Christ, vous ne vous plaindrez pas de votre situation, vous ne verrez que l’excellence des autres et vos faiblesses. Vous passerez beaucoup de temps à prier. Vous prendrez Christ selon Ses termes. Et vous rendrez grâces à Dieu en toutes choses.

L’auteur de l’hymne nous le résume: je n’ai rien à apporter. Et la suite ? « Je ne m’accroche qu’à Ta croix. Prions.

O Père, nous prions qu’il n’y ait rien d’artificiel dans nos vies, que nous ne cherchions pas une pauvreté que nous aurons nous-mêmes provoquée, mais que nous expérimenterons la véritable pauvreté d’esprit. Seigneur, aide-nous à savoir que, comme le disait Paul, tout ce que nous avons, nous l’avons par Ta grâce et rien d’autre. Nous étions blasphémateurs. Nous étions sans Dieu. Nous étions et demeurons indignes. Et Dieu, aide- nous à savoir que ce n’est que par Ta grâce que nous existons dans le royaume.

S’il y en a au milieu de nous qui ne sont jamais entrés dans Ton royaume parce qu’ils ont peur de faire la chose la plus difficile de leur vie, qui n’ont jamais dit: « Je ne peux pas. Dieu, s’il Te plait, je ne peux pas. Je ne peux pas garder Tes règles. Je ne peux pas garder Tes lois. Je ne peux pas vivre cette vie. » Que ceci soit le moment où ils le diront. Et en admettant leur incapacité, qu’ils sachent que Tu es capable. Par Ta puissance, tu peux les équiper à faire par Christ ce qu’ils ne pouvaient pas faire d’eux-mêmes.

Père, merci parce que certains d’entre nous ont déjà été à ce lieu, au pied de la croix où nous avons rampé pour entrer dans Ton royaume dans l’humilité et sachant que nous étions inutiles et sans aucune valeur. Et Seigneur, après y être entré et après avoir vu ce que Tu as fait à travers nous, il devient facile d’être orgueilleux, vaniteux et nous oublions que cette félicité se maintient. Nous maintenons ce bonheur en maintenant la pauvreté d’esprit.

Sèvre-nous de nous-mêmes. Relâche-nous dans l’émerveillement de Christ afin que nous soyons pauvres en esprit, possesseurs du royaume et pour l’éclat, la félicité, le bonheur qui appartient à de telles personnes. Puissions-nous être tellement différents du monde que ce sera évident que nous T’appartenons, au nom de Christ. Amen.

FIN

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