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«Heureux les doux, car ils hériteront la terre !» Matthieu 5 : 5. Je pense toujours que le livre que j'étudie à l'heure actuelle est la chose la plus merveilleuse que j'ai jamais étudiée, et je me sens vraiment ainsi à propos de Matthieu. Je ne sais pas combien de messages je vous ai donnés dans Matthieu, peut-être environ 25 ou plus et ils ont été très excitants et passionnants pour moi. Et maintenant que nous regardons le chapitre 5, le merveilleux sermon de notre Seigneur Jésus-Christ appelé «le Sermon sur la Montagne», je me trouve littéralement submergé par la vérité qui s'y trouve.

J'ai l'impression que lorsque je viens ici pour prêcher, vous ne voyez qu'une pointe de l'iceberg parce que je ne peux même pas commencer à toucher toutes les choses qui se passent dans mon cœur et mon esprit, jour après jour, alors que je m'expose à la vérité de ce formidable passage. Si je suis obéissant à Dieu, si je réponds au Saint-Esprit comme Il veut que je réponde dans cette étude, je vais être une personne différente et cela sera rafraîchissant pour moi, et j'en suis sûr, pour vous aussi.

La déclaration que notre Seigneur fait dans ce verset : «Heureux les doux, car ils hériteront la terre !», était une déclaration choquante pour le public qui l'a entendue. En fait, les trois béatitudes, comme on les appelle, sont choquantes. Les deux premières choquèrent l'auditoire assis sur la colline le jour où Jésus parla. Jésus leur a parlé de choses absolument étrangères à leurs pensées. Ils savaient être spirituellement orgueilleux. Ils savaient être autonomes. Ils savaient jouer un rôle pieux. Ils connaissaient la religion. Ils étaient vraiment bons, pour la forme. Ils pensaient qu'ils étaient le groupe « le meilleur ». Ils pensaient qu'ils pouvaient survivre par leurs propres forces, leur propre sagesse, leur propre puissance et leurs propres ressources.

Et ils attendaient que le Messie, quand Il viendrait, leur dirait : «Je suis ici pour vous féliciter pour votre grande religiosité. Je suis ici pour vous féliciter pour votre merveilleuse spiritualité. Je suis ici pour vous annoncer que Dieu a regardé du ciel et qu'Il est très content de vous. En fait, vous pouvez aller tout droit dans le royaume : juste un petit changement est nécessaire. » Mais notre Seigneur leur a ouvert son ministère et leur a dit ceci au verset 3, « Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux ! » Pas pour ceux qui pensent être justes, mais ceux qui savent qu'ils sont pécheurs.

«Heureux les affligés, car ils seront consolés !» Ce ne sont pas ceux qui sont contents d'eux-mêmes, mais ceux qui sont tristes par rapport à eux-mêmes. «Heureux les doux, car ils hériteront la terre !» Ce ne sont pas ceux qui sont orgueilleux, mais ceux qui sont humbles. Ils n'avaient pas compris cela. Ce n'est pas ce qu'ils attendaient. Ils avaient tout misé sur leur spiritualité, sur leur fierté. Et Jésus a tout brisé la toute première fois qu'Il a parlé. Il voulait un esprit brisé. Jésus voulait un cœur en deuil. Il voulait l'humilité qui était nécessaire pour entrer dans Son royaume.

Pas d'auto justice, pas de fierté spirituelle, alors quand Jésus a dit : « Heureux les doux », s'il restait encore des auditeurs encore non-choqués, cela a dû faire partir les autres. « Heureux les doux. » Je veux dire, cela serait même choquant pour notre société actuelle parce que nous ne sommes pas si différents d'eux. Nous pensons que la victoire et le butin appartiennent aux forts, vous voyez ? Foncez ! Prenez tout. Macho ! Quelle secousse à leur façon de penser.

Laissez-moi vous décrire la scène. Un peu plus d'un demi-siècle avant la naissance de Jésus, en 63 avant JC, Pompéi avait annexé la Palestine à Rome. Et donc l'indépendance juive avait pris fin. En passant, cette indépendance avait été acquise dans une révolution, un bain de sang, appelée la Révolution Maccabéenne. Ils avaient lutté pour être libérés de la Grèce mais ils n'ont pas joui longtemps de cette liberté car peu de temps après, ils ont été soumis à la servitude de la puissance impériale de Rome.

Dès lors, à partir de 63 avant Jésus-Christ, leur terre a été gouvernée en partie par les rois hérodiens. Les Hérodiens étaient une famille. C'est donc un nom de famille. Ils étaient une famille de rois nommée par César. Et en plus des rois hérodiens - et il a donné des rois au peuple Palestinien parce qu'ils en voulaient - il leur a donné des procureurs ou des gouverneurs, dont le plus célèbre pour nous est Pilate.

Ils furent pendant tout ce temps sous la domination romaine de ces rois marionnettes, de la famille d'Hérode, de ces procureurs et gouverneurs. Dans le même temps, la quasi-totalité des autres terres par lesquelles le Nouveau Testament est concerné était également sous la domination de Rome.

C'était un jour oppressif et triste pour les Juifs. Ils ont littéralement méprisé cette oppression romaine. En fait, pour être honnête avec vous, ils ne l'admettaient même pas. Quand Jésus parlait aux chefs juifs en Jean 8, ce qui a été étonnant, lorsqu’il leur dit : «Vous connaîtrez la vérité et la vérité vous rendra libres.» ils lui répondirent : «Notre père, c'est Abraham. » C’est une déclaration assez stupide. Ils n'admettaient même pas qu'ils fussent esclaves de Rome. « Nous ne sommes pas des enfants illégitimes », ont-ils dit. Ils ne le reconnaissaient même pas. Ils étaient fiers au point de mépriser le joug romain.

Alors toute l'histoire de Jésus tombe dans le cadre d'une nation en servitude de Rome. L'ombre de César étouffe littéralement toute la lumière qui se diffuse sur le Nouveau Testament. Vous voyez César à chaque page. Et en même temps - maintenant notez ceci - il y avait un mouvement dans le cœur des Juifs pour croire que le Messie allait venir. Il y avait des gens qui n'allaient pas connaître la mort avant Sa venue. Souvenez-vous de Siméon et d'Anne. Ils avaient le sentiment que quelque chose était sur le point d'arriver. Le Messie allait venir. Le royaume de Dieu serait établi et l'Ancien Testament était clair à ce sujet ; il y avait cette attente. Et puis cet individu appelé Jésus-Christ est arrivé sur scène ; Il a ouvert Sa bouche dans Marc, chapitre 1, et voici ce que Marc raconte :

Marc 1 : 14 : « Après que Jean eut été livré, Jésus alla dans la Galilée, prêchant l'Evangile de Dieu. Il disait : Regardez ! Le temps est accompli, et le royaume de Dieu est proche. Repentez-vous, et croyez à la bonne nouvelle.» Et bien sûr, ils se sont excités. Ils connaissaient cette domination et cette oppression romaine. Et tout à coup, voici un ouvrier merveilleux, un ouvrier miracle, un homme qui parlait comme jamais aucun autre homme ne parlait, un homme qui faisait des choses comme jamais aucun autre homme n’avait faites. C'est peut-être le Messie ! Et quand Il avait nourri la multitude sur le flanc de la colline, ils étaient prêts à croire ; ils voulaient Le saisir pour le faire roi et commencer une révolution politique militaire pour rejeter le joug de Rome.

Ils étaient excités à ce sujet. Ils cherchaient un Messie pour renverser Rome. Ils étaient à la recherche d'un grand général qui pourrait mettre en place une révolution juive qui entraînerait l'indépendance par l'action militaire. Regardez maintenant ! Principalement les militaires, le concept militaire du Messie appartenait à un groupe de juifs appelés les Zélotes. Il y avait quatre partis de base dans le judaïsme : les Pharisiens, les Sadducéens, les Zélotes et les Esséniens. Les Esséniens étaient les mystiques qui vivaient à Qumrân où nous avons trouvé les manuscrits de la mer Morte. Ce sont eux qui les ont copiés.

Les Zélotes étaient les militants politiques qui ne se préoccupaient pas trop de la religion. Ils étaient vraiment préoccupés par la politique. Les Pharisiens étaient les conservateurs religieux et les Sadducéens étaient les libéraux religieux. Mais les Zélotes voulaient vraiment que le Messie vienne et ils croyaient qu'Il serait un grand général qui viendrait construire une puissance militaire qui renverserait Rome. Leur royaume était donc un royaume militaire.

D'autre part, les Pharisiens étaient également impatients de renverser Rome, seulement ils ne cherchaient pas un royaume militaire, ils cherchaient une communauté sainte. Ils cherchaient à restaurer la théocratie de l'Ancien Testament. Ils recherchaient le Messie pour régner selon la religion. Et donc vous pourriez le regarder de cette façon, les Zélotes cherchaient un Messie militaire et les pharisiens préféraient un Messie qui ferait des miracles.

Les Zélotes croyaient probablement que le Messie ferait une action militaire et les pharisiens crurent probablement que le Messie ferait quelque chose de miraculeux et rejetterait Rome par un grand miracle divin surnaturel. Tandis que les deux attendaient l'intervention catastrophique de Dieu et la venue du Messie, ils savaient ce que Daniel avait dit en Daniel 7 : 13-14. Ils savaient que le Messie viendrait dans les nuages en montrant Sa gloire ; ils ne savaient pas comment cela se produirait, mais ils avaient chacun leurs propres idées.

Et même les apôtres, les douze apôtres, L'attendaient. Dans Actes 1 : 6, ils dirent: « Seigneur, est-ce en ce temps que tu rétabliras le royaume d'Israël ? » Quand vas-Tu le faire ? Quand allons-nous voir l'armée ou le miracle ? Mais ce n'était pas la mission de Jésus. C'est pourquoi, dans Jean chapitre 18, lorsque Jésus parlait à Pilate celui-ci essayait de comprendre quel genre de roi n'a pas de royaume, quel genre de roi n'a pas de trône, quel genre de roi n'a pas une couronne. Il parlait à Jésus pour savoir s'il était roi ou non. Alors il lui dit : « Es-tu roi ? » Et Jésus répondit : « Mon royaume n'est pas de ce monde. »

«Vous ne comprenez pas quel genre de roi je suis. Ce n'est pas mon approche de fonctionner militairement. Et je ne suis même pas sur le point de faire un coup miraculeux et de renverser Rome. Ce n'est pas mon but. » Il a dit que s'il le voulait, il aurait pu appeler des légions d'anges, des légions, des milliers d'entre eux. Et, en passant, si un ange peut tuer 185 000 Assyriens en un seul coup, une légion d'anges peut s'occuper de n'importe qui.

Ainsi, vous voyez, l'espoir de la restauration religieuse politique n'était rien d'autre qu'un rêve. Israël se trouvait entre les mains de la sombre puissance de Rome et César ne leur accordait aucune indépendance. Cependant, dans leur cœur, cette espérance brûlait, elle brûlait : un Messie viendrait ! Franchement, l'espoir brûlait si fort dans leurs cœurs que cela a produit un tas de faux messies qui apparaissaient comme une éruption de boutons sur le corps. Ils étaient partout. De faux messies par cargaison.

Les Zélotes, en prévision de ce qui devait être fait, disaient simplement : «Eh bien, nous ne pouvons pas attendre le Messie.» Et avec les Sicarii qui étaient les assassins dans leurs rangs, ils frapperaient à Rome. Ils assassineraient une personne importante ou ils feraient un acte révolutionnaire, et tout ce qui a été fait provoqua des représailles romaines. Finalement, en 70 après J.-C., les Romains furent tellement fatigués des réactions des Zélotes, ils avaient tellement marre de ce genre de choses qu'ils ont envoyé Tite Vespasien et l'armée romaine, ils sont descendus et ont littéralement détruit Jérusalem. Ils ont brisé la ville, écrasé le peuple. Ils ont tué un million cent mille personnes.

Mais ce n'était pas le pire. Entre l'an 132 et l'an 135, c'était environ 60 ans plus tard, un homme nommé Hadrien est venu de Rome, il a traversé toute la terre d'Israël, a abattu tout le peuple, a détruit toutes les villes et il a littéralement effacé la nation d'Israël en termes d'existence nationale. Maintenant, je dis tout cela pour vous donner une image de ce qu'ils voulaient. Ils voulaient quelqu'un pour renverser Rome. Les Zélotes croyaient que cela pouvait être fait militairement et les Pharisiens et les autres religieux pensaient que cela pouvait être fait miraculeusement par le Messie, mais ils avaient tort.

Vous voyez, ils avaient tort. Jésus n'est pas venu avec cela en tête. Avant qu'il n'y ait eu d'indépendance juive, il devait y avoir le salut juif, et ils allaient se courber à ce moment-là. Le plan de Dieu n'était donc pas ce qu'ils pensaient. Quand Jésus a commencé à parler comme Il l'a fait dans le Sermon sur la montagne, vous pouvez imaginer leur réaction. Ils attendaient que le Messie entre sur un grand cheval blanc. Ils s'attendaient à ce que le Messie arrive avec son épée et qu'Il détruise l'ennemi, et là, Il vient et Il dit : «Heureux les pauvres d'esprit. Heureux les affligés. Heureux les doux. » Et ils se disaient : « Quel genre de Messie est-ce ? Quel genre de foule va-t-Il rassembler? Un groupe de sentimentaux ? Des gens doux ? Ils ne pourront jamais vaincre Rome. »

Il a donc déçu les activistes politiques, parce qu'Il ne voulait pas faire de révolution. Et Il a déçu les religieux, parce qu'Il ne guérissait que les gens. Il n'a pas détruit Rome avec des miracles cataclysmiques. Il ne l'a pas fait. Et c'est pourquoi, voyez-vous, quand ils ont finalement vu Jésus capturé par les Romains, quand ils ont finalement vu Jésus là-haut, et qu’ils l'ont regardé debout à côté de Barabbas, ils ont vu cette personne pathétique que Pilate avait battu, frappé et flagellé avec une couronne d'épines sur sa tête et il n'y avait aucune beauté en lui pour attirer l'homme, il n'y avait rien d'attrayant - Lisez Ésaïe 53. « Il n'avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards » - et ils ont jeté un coup d'œil et ils ont dit : « Oubliez. Ce n'est pas le Messie que nous voulons. »

Et ainsi ils criaient : «Crucifie-le ! Crucifie-le ! Nous prendrons Barabbas. Nous prendrons Barabbas. Il est plus proche du type Messie que cet homme-là. » Et ils le haïssaient pour cela. Vous le savez, ils le haïssaient parce qu'Il les décevait. Ils le haïssaient parce qu'il ne répondait pas à leurs attentes. Et une fois qu'Il est mort, ils en avaient fini avec lui et c'était vraiment la goutte qui fait déborder le vase. Quand le reste du peuple est venu autour pour leur dire, « Eh bien, Il était vraiment le Messie ! », ils ont dit : « Regardez, Il est mort sur une croix. L'Ancien Testament dit : «Maudit est tout ce qui est pendu sur un arbre.» Ne nous dites pas que notre Messie a été crucifié à cause d’une malédiction. Ne nous dites pas que le Messie est venu et qu'Il n'a pas renversé Rome. Ne nous dites pas que le Messie est venu et qu'Il n'a pas changé nos circonstances dans le monde. Ce n'est pas un Messie. » Et ils ne voulaient même pas croire en Sa résurrection, même si c'était vrai. Et bien que 500 personnes l'aient vu, ils refusèrent de le croire.

Quand les apôtres se sont levés pour prêcher, ils devaient prêcher toujours sur la résurrection et ils disaient toujours : « vous voyez, le Messie a dû souffrir. Il a dû souffrir. Il devait mourir. C'est ce que l'Ancien Testament enseignait.» Jésus, sur la route d'Emmaüs, dit : « Si vous connaissiez les Ecritures, vous sauriez que cela devait se produire de cette façon. » Mais ils étaient déçus, vraiment misérablement déçus par Jésus.

Et tout a commencé ici, parce que la première fois qu'ils L'ont entendu parler, Il a dit : «Les débonnaires hériteront la terre.» Quel accord bizarre ! Les dépouilles appartiennent aux forts, pas aux débonnaires. Cela contrecarrait toute leur philosophie de vie. Mais Il est venu comme un serviteur. Vous voyez, ils ne connaissaient pas Ésaïe 40 à 66 ; toute la section d'Ésaïe 40 à 66 présente le Messie comme un serviteur souffrant. Ils ne connaissaient même pas leur Ancien Testament. C'était pourtant un passage énorme. En fait, quand il a annoncé qui Il était vraiment, il a cité Esaïe 61. Et, vous savez, Il s'identifiait avec un groupe assez minable.

Il dit - Luc 4 : 18 - «L'Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu'il m'a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres - Il m'a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la délivrance, et aux aveugles le recouvrement de la vue, pour renvoyer libres les opprimés». Voilà un groupe assez triste : les aveugles, les meurtriers, les pauvres et les mutilés. Qu'est-ce que c'est que ce groupe ?

L'apôtre Paul l'a dit dans 1 Corinthiens, « pas beaucoup de nobles, pas beaucoup de sages, pas beaucoup de puissants...» Il a choisi les plus minables du monde. C'était un serviteur. Il n'est pas venu pour renverser Rome. Il est venu pour laver les pieds des disciples mal aimés. Toute sa vie fut une illustration d'humilité et de service. Il a dit : «Le Fils de l'homme n'est pas venu pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour beaucoup.» Ils n'ont pas compris. Ils ne savaient même pas ce qu'Il venait chercher : l’humilité, l’abnégation.

Maintenant, cela ouvre la voie à ce sermon. En fait, Il a dit ceci - «Ce n'est pas pour les auto-suffisants. Ce n'est pas pour ceux qui se justifient eux-mêmes. Ce n'est pas pour les orgueilleux, les forts, les arrogants, les confiants et les satisfaits. Ce ne sont pas les religieux qui entreront dans mon royaume. Ce sont les brisés, les affligés, les débonnaires, les affamés, les assoiffés, les miséricordieux, les purs, les pacifiques, les persécutés, les injuriés et les calomniés qui ne font jamais de représailles. Ils sont les citoyens de mon royaume. » Il les a complètement renversés.

Ils ne pouvaient le croire. Cet homme ne pouvait pas être le Messie. «Les vrais citoyens du royaume », dit-Il, « sont ceux-là.» Quel message révolutionnaire ! Nous ne pouvons croire cela. Nous pensons que Dieu a besoin de superstars. Nous pensons que Dieu a besoin d’hommes puissants. Ça n'a jamais été le cas. Jamais ! Les riches et les personnes connues… cela n'a jamais été comme ça. Notre Seigneur est venu et les a frappés là où ça faisait mal. Il a dit, « regardez, vous voulez être dans mon royaume ? Ceux qui sont dans mon royaume sont spirituellement ruinés » verset 3, « ce sont les affligés » verset 4, «  les débonnaires », verset 5.

Maintenant parlons de la douceur ! C'est différent de l'esprit brisé. Laissez-moi vous montrer comment. La racine du mot donne la même idée - le mot est différent, mais l'idée est la même. Mais laissez-moi vous montrer. En fait, dans certains endroits de la Bible ces deux mots pourraient être utilisés de façon interchangeable, mais il y a une belle distinction faite ici. Regardez ! Le verset 3, qui parle des « pauvres en esprit » se concentre sur mon péché, d’accord ? La « douceur » se concentre sur la sainteté de Dieu. Deux côtés de la même chose. Brisé en esprit parce que je suis pécheur et doux parce que Dieu est si saint en comparaison. Deux façons de voir pour la même chose.

Regardez-le d'une autre façon. Un esprit brisé est négatif et cela se traduit par le deuil. La douceur est positive et cela se traduit par la recherche de la droiture. Vous voyez ? C'est juste l'autre côté de la médaille. C'est la beauté de la séquence. Il y a une progression. Tout d'abord, il y a ce brisement, ce sentiment énorme de péché et c’est négatif et cela se traduit par le deuil. Et puis, tout d'un coup, vous commencez à voir l'autre côté de celui-ci. Vous commencez à voir un Dieu saint, et c'est la douceur. Et puis vous commencez à avoir faim de Sa sainteté. Vous voyez ?

«Le bonheur», dit Jésus, «Le bonheur, la bénédiction. Oh, c'est pour des gens comme ceux-ci, des gens qui sont réalistes sur leur péché, qui se repentent de leur péché, qui sont sensibles à Dieu. » Les non-bénis, les malheureux et ceux qui sont exclus du royaume sont les arrogants, les auto-suffisants, les auto-justifiés, les impénitents, les cols raides, les orgueilleux. C'était dévastateur !

Les Zélotes disaient : «Nous voulons un Messie militaire. Nous voulons un royaume militaire. » Les pharisiens disaient : « Nous voulons un Messie miraculeux. Nous voulons un royaume miraculeux. » En passant, les Sadducéens disaient : « Nous voulons un matérialiste. » Ils étaient des matérialistes. Je suppose que les Esséniens étaient dans leur coin et disaient : «Nous voulons un monastique.» Mais Jésus a dit : «Je vais vous donner un homme doux.» Le royaume ne va pas être matérialiste, il ne sera pas un monastique, ce ne sera pas un militarisme, et ce ne sera pas uniquement des miracles. Ce sera pour les humbles.

Et, vous savez, notre monde a encore du mal avec cela. Notre monde associe le bonheur et le succès avec la force, la confiance, l'assurance de soi, la survie du plus apte, la conquête, et le pouvoir. Ce n'était pas le chemin enseigné par Jésus. Son royaume est pour les gens doux.

Dans Éphésiens 4 - rappelez-vous ce que nous avons étudié ? Nous allons parler de beaucoup de parallèles ce soir. Éphésiens 4 : 1. «Je vous exhorte donc, moi, le prisonnier dans le Seigneur, à marcher d'une manière digne de la vocation qui vous a été adressée.» Comment dois-je marcher, Paul ? «En toute humilité et douceur. » C'est tout! Le royaume de Dieu est pour les doux. Tite 3 : 2 : Rappelle-leur... de ne médire de personne, d'être pacifiques, modérés, pleins de douceur envers tous les hommes. » Assez simple ! Soyez doux avec tout le monde. Colossiens 3 : 12. «Ainsi donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, revêtez-vous d'entrailles de miséricorde, de bonté, d'humilité, de douceur, de patience.»

Vous voyez, encore et encore dans la Bible, il est dit que les gens dans le royaume de Dieu sont doux. Et en passant, mes amis, ce n'est pas nouveau. La norme de Dieu a toujours été la même. Retourner à l'Ancien Testament, c'est la même chose, vous voyez la douceur là-bas comme étant la norme de Dieu.

Au Psaume 22 : 26, écoutez : «Tu seras dans la grande assemblée l'objet de mes louanges ; j'accomplirai mes vœux en présence de ceux qui te craignent. Les malheureux mangeront et se rassasieront, ceux qui cherchent l'Eternel le célébreront. Que votre cœur vive à toujours ! » La vie éternelle, vous voyez, appartient aux doux, aux humbles, pas aux fiers. Psaumes 25 : 9 ! «Il conduit les humbles dans la justice, Il enseigne aux humbles sa voie.» Regardez ceci. Dieu s'identifie aux doux et à la fin des Psaumes, Psaume 147 : 6, «L'Eternel soutient les malheureux ; Il abaisse les méchants jusqu'à terre.»

Dieu s'est toujours identifié avec ceux-là. C'est une priorité pour Lui. Ce sont Ses gens. Ésaïe 29 : 19. «Les malheureux se réjouiront de plus en plus en l'Eternel, Et les pauvres feront du Saint d'Israël le sujet de leur allégresse.» Vous voyez, le salut, l'enseignement, la bénédiction et la joie sont pour les humbles.

D'accord, je vous ai souligné que Jésus est venu et a prêché que son royaume devait être habité par des personnes qui se caractérisent par la douceur. Maintenant, je veux vous poser trois questions ce soir et voir si elles ont suffisamment répondues pour nous aider à comprendre ce que cela signifie. Premièrement : Que signifie la douceur ? Que signifie être doux ? Qu'est-ce que la douceur ? Et nous devons répondre à cela. Si seuls les gens heureux sont des gens doux, nous aimerions être heureux, nous ferions bien de savoir ce qu’est la douceur. Qu'est-ce que c'est ?

Eh bien, remarquez au verset 5 qu'il y a une suite : les pauvres en esprit et le deuil. Ainsi, la douceur suit ces deux choses. La mansuétude vient de ces cœurs qui sont brisés en esprit et qui sont en deuil. Le dictionnaire montre une chose intéressante. J'ai regardé le mot « douceur » dans le dictionnaire et j'ai trouvé : « pauvre en courage. » Heureux sont les lâches ? C'est faux ! Ce n'est pas la définition biblique de la douceur. La douceur n'est pas cela.

Regardez plus loin. «Le doux» vient d'un mot grec. La racine est praus. Et cela signifie, voici la racine, « doux, gentil et tendre. » doux, gentil et tendre. Donc l'idée, c’est une personne qui est douce, gentille et tendre. Quelqu'un qui est patient. Quelqu'un qui est soumis et ainsi de suite. Maintenant, c'est le concept de la racine : Doux, patient, gentil, calme, prêt, soumis.

Permettez-moi de l'illustrer à partir de certaines de ses utilisations. Il a souvent été utilisé comme un mot pour décrire un médicament apaisant. D'autres fois, il a été utilisé pour décrire une brise douce. Et d'autres fois, il a été employé pour décrire un poulain qui avait été brisé et domestiqué et pouvait alors être utilisé pour de bonnes fins. Donc, c'était apaisant, quelque chose de doux, ou quelque chose de très réconfortant. En outre, il est dit que c'était un attribut de Jésus. Dans 2 Corinthiens 10 : 1, il parle de la douceur du Christ. Dans Matthieu 21 : 5, il parle de la douceur du Christ. Il dit : «Voici, ton roi vient à toi, plein de douceur et monté sur un âne, sur un ânon, le petit d'une ânesse. »

Quand Jésus est entré dans la ville, Il n'est pas venu sur un cheval blanc pour conquérir. Il est venu monter sur un ânon, le petit d'une ânesse. C'était vraiment le transport de la classe inférieure. Il était doux. En outre, permettez-moi de vous dire quelque chose d'autre à ce sujet, il y avait une douceur, une tendresse et un caractère subjugué - regardez cela - ce n'est pas une faiblesse. C'est le pouvoir sous contrôle. Retenez cette définition. Nous avons partagé cela avec vous dans notre étude des Éphésiens. C'est le pouvoir sous contrôle. D'accord ? La puissance contrôlée !

C'est un produit qui vient d'une auto-vidange, d'une auto-humiliation. C'est une attitude brisée devant Dieu. C'est l'apprivoisement du lion. Vous vous souvenez quand je vous ai dit cela ? Ce n'est pas le meurtre du lion. C'est le pouvoir sous contrôle. C'est Éphésiens 4 : 26. C’est normal d'être en colère, mais ne péchez pas. En d'autres termes, que ce soit une colère juste, une colère contrôlée pour les fins de Dieu. Ne soyez pas en colère parce que vous avez été offensé, soyez en colère parce que c'est Dieu qui l'a été, vous voyez ? C'est la colère pour la bonne raison au bon moment.

La douceur ne signifie pas l'impuissance. C'est le pouvoir sous contrôle. Et si vous examinez Proverbes 25 : 28, il est dit, « Comme une ville forcée et sans murailles, ainsi est l'homme qui n'est pas maître de lui-même. » C'est le pouvoir hors de contrôle. Vous avez le pouvoir, mais il n'y a rien pour le contenir, et c'est comme une ville détruite. D'autre part, Proverbes 16 : 32 dit : «Celui qui est lent à la colère vaut mieux qu'un héros, et celui qui est maître de lui-même, que celui qui prend des villes. » En d'autres termes, si l'esprit règne, c’est la douceur. C'est le pouvoir contrôlé. Être hors de contrôle, c’est le manque de douceur.

Prenons le point de vue de l'utilisation des Grecs. Je vous ai dit qu'ils l'utilisent pour parler d'un médicament apaisant. La médecine sous contrôle est utile. Hors de contrôle, elle tue. Ils l'utilisaient pour parler d'un animal brisé et utile. Un poulain qui n'a pas été dressé, un cheval qui n'a pas été dompté, détruit. Un cheval brisé est utile. Ils utilisaient le mot pour parler d'une douce brise. Une douce brise rafraîchie et apaise. Un ouragan tue, hors de contrôle. Le pouvoir sous contrôle donne la douceur.

Un écrivain l'a décrite admirablement. «La douceur est le fruit de l'esprit. » Elle est énumérée dans Galates 5. «La douceur est un fruit de l'esprit, qui se trouve sur le seuil de la pauvreté spirituelle, de la contrition et du deuil. C'est une fleur noble qui pousse dans les cendres de l'amour-propre, sur la tombe de l'orgueil. D'une part, l'homme voit sa ruine complète, son indignité et sa misère. De l'autre, il contemple la bonté et la bénignité de Dieu et de Jésus-Christ. La caractéristique interne est une disposition de cœur qui, par la perception aiguë de sa misère et de la miséricorde de Dieu, est devenue si souple, douce, et traitable, qu'aucune trace de sa robustesse originelle, que même la nature indomptable, ne reste. »

C'est le contraire de la violence et le contraire de la vengeance. L'homme doux a appris comme Hébreux 10 : 34, « En effet, vous avez eu de la compassion pour les prisonniers et vous avez accepté avec joie l'enlèvement de vos biens, sachant que vous avez des biens meilleurs et qui dureront pour toujours. » La personne douce meurt à soi-même. Maintenant, cela va se cristalliser pour vous dans une minute. Elle ne s'inquiète jamais de ses propres blessures. Elle n'est pas rancunière. Vous vous souvenez de ce que John Bunyan a dit ? «Celui qui est déjà tombé ne peut plus tomber.» Il n'y a rien à perdre. Une personne douce ne se défend jamais parce qu'elle sait qu'elle ne mérite rien. Elle ne se fâche jamais de ce qui lui est fait, parce qu'elle ne mérite rien.

La douceur ! C'est ce que le Christ dit qui caractérise les gens dans Son royaume. Ils ne se défendent pas. Ils ne tournent pas en rond pour essayer d'obtenir leur dû. Ils savent qu'ils n'ont rien. Ils sont déjà brisés en esprit sur le péché. Ils sont déjà en deuil et pleurent sur les conséquences. Et dans l'humilité ils se tiennent devant un Dieu saint car ils n'ont à se vanter de rien.

La puissance sous contrôle. Ils ont confiance en Dieu. Ils s'en réjouissent. Et Dieu promet de leur donner la terre. Ce n'est pas de la lâcheté. Ce n'est pas de l’indolence. Ce n'est pas un manque de conviction. Ce n'est pas seulement de la gentillesse humaine. La douceur dit : «En moi-même, rien n'est possible. Mais en Dieu, tout est possible. » La douceur dit : « Pour moi, je n'offre aucune défense. Pour Dieu, je donnerais ma vie. Pour Dieu je mourrais. » Ce n'est pas une acceptation passive du péché, mais c'est une colère sous contrôle. C'est une sainte indignation.

Illustration de 1 Pierre 2:21 : « Car même à ce moment-là vous avez été appelés, parce que Christ a aussi souffert pour nous, en nous laissant un exemple pour que vous suiviez ses pas. » Voici la vraie douceur. Il n'a pas commis de péché. On ne trouva pas non plus de malice dans Sa bouche. Maintenant, commencez là. Il n'a jamais rien fait de mal. Donc quand quiconque L'accusait, c'était une fausse accusation. Si quelqu'un le punissait c'était erroné. Lorsqu'ils L'abusaient, ils avaient tort. Quand ils Le calomniaient, ils se trompaient. Chaque fois qu'ils se moquaient de Lui, c'était un mensonge parce qu'Il n'a jamais rien fait de mal. Il n'a jamais péché. Il n'a jamais trompé qui que ce soit. Il n'a jamais rien fait de mal.

Et même s'il n'a jamais mérité de critique, quand les gens Le critiquaient - au verset 23 - "et quand il a été injurié, il n'a pas injurié en retour". Et quand Il souffrait, il ne menaçait pas. Il a mis Sa confiance en Celui qui juge avec droiture.

Arrêtons-nous là ! C'est ça, la douceur ! Jésus ne s'est jamais défendu, jamais ! Mais quand ils ont profané le temple de son Père, Il a pris un fouet et Il a commencé à les battre, n'est-ce pas ? La douceur dit : «Je ne me défendrai jamais, mais je mourrai en défendant Dieu.» C'est la douceur. «Je ne me défendrai jamais. Je mourrai en défendant Dieu. »

Deux fois Jésus a balayé le temple. Il a crié aux hypocrites. Il a condamné les faux dirigeants d'Israël. Il a sans crainte prononcé le jugement divin sur les gens et pourtant la Bible dit qu'Il était doux. La douceur n'est pas l'impuissance. La douceur est la puissance utilisée seulement dans la défense de Dieu, jamais dans la défense de soi-même.

Il ne l'a jamais utilisé pour Lui-même. Il aurait pu appeler des légions d'anges, mais Il ne l'a pas fait parce qu'il n'a jamais rien fait pour se défendre. Il aurait pu avoir 12 légions d'anges. Que signifie être doux ? Que signifie ce concept ? Cela signifie le pouvoir sous contrôle. Vous vous regardez et vous êtes brisé par l’esprit parce que vous voyez votre péché. Et vous pleurez sur votre péché et vous savez que vous ne méritez rien, alors il n'y a rien à défendre. Mais vous voyez la sainteté de Dieu, et comme vous voyez la sainteté de Dieu, vous mourrez en défendant Son saint nom. Vous voyez ?

Oh mon Dieu, c'était un choc pour ces Juifs. Ces Juifs passaient tout leur temps à défendre leur propre sainteté et ils étaient des hypocrites. Ils ne sont jamais entrés dans Son royaume, parce qu'ils ne connaissaient pas le sens de la douceur. Leur puissance n'était pas contrôlée. Ils explosaient et fouettaient ceux qui les offensaient. Ce n'est pas la douceur.

Deuxième question : Comment se manifeste la douceur ? Nous pouvons mieux la gérer si nous la voyons en action, alors laissez-moi vous donner quelques illustrations. Nous avons partagé certaines d'entre elles dans la série des Éphésiens, mais je vais juste les lister à nouveau. Maintenant écoutez ! Comment fonctionne la douceur ? ...pour que vous puissiez avoir une idée d'où vous en êtes.

Tout d'abord, laissez-moi vous dire d’aller à Genèse 13 – oui, à Genèse, une histoire fabuleuse. Il s'agit d'Abraham. J'aime beaucoup cette histoire. Abraham vivait dans Ur des Chaldéens. Ur était une ville laïque et Dieu dit à Abraham, « Abraham, tu es mon homme. Abraham, lève-toi, sort de cette ville, va dans le pays que je vais te montrer. »

Et au chapitre 12, Dieu a donné à Abraham cette alliance fabuleuse. Dieu a dit : «Je vais te donner une alliance, que tu ne croirais pas. Tu vas avoir une descendance comme les étoiles du ciel et le sable de la mer. Abraham, je vais te donner un terrain. Abraham, je vais te donner une alliance qui n'est comme aucune autre alliance jamais donnée. Tu es mon homme, Abraham. De tes reins va venir une nation. » La fabuleuse alliance d'Abraham ! Abraham était l'homme de choix de Dieu.

Abraham avait un neveu avec lui. Son neveu s'appelait Lot. Regardez le verset 7. Il y eut une querelle entre les bergers du bétail d'Abraham et les bergers du bétail de Lot. Arrêtez-vous là ! Il y avait une grande dispute sur les pâturages. Vous voyez ? Et, normalement, vous savez, en y réfléchissant nous-mêmes, nous penserions qu'Abraham aurait dit : «Regarde, qui a reçu l'alliance, toi ou moi ?» «Eh bien, c'est toi, oncle Abraham. » - « Ne l'oublie jamais, mon petit. J'ai eu l'alliance. » Vous voyez, il aurait pu montrer son rang, n'est-ce pas ? Facilement ! Abraham avait le droit. Il était l'homme de Dieu. Abraham avait le choix. Il avait reçu l'alliance. Lot n'était qu'un parent qui squattait. Vous dites : « Alors qu'a-t-il fait, Abraham ? »

Regardez le verset 8. « Abraham lui dit : « Qu'il n'y ait point, je te prie, de dispute entre moi et toi, ni entre mes bergers et tes bergers; car nous sommes frères. Tout le pays n'est-il pas devant toi ? Sépare-toi donc de moi : si tu vas à gauche, j'irai à droite; si tu vas à droite, j'irai à gauche. »

Génial ! Il dit : « Lot, je ne veux pas avoir ce genre de choses. prend la part que tu veux. Je prendrai ce qui reste. » Abraham, tu es fou ! Tu vas abandonner les meilleures terres. C'est de la douceur ! Abraham avait-il le pouvoir de prendre la terre qu'il voulait ? Abraham avait le pouvoir de chasser Lot. Il avait le pouvoir, mais il ne l'a jamais utilisé pour se défendre. C'est une belle soumission à Dieu.

Et il savait dans son cœur que Dieu contrôlait la situation, et si Lot a pris le côté gauche, Dieu s'en occuperait. Si Lot prenait le côté droit, Dieu s'en occuperait aussi. La douceur ! Abraham avait le droit et le pouvoir, mais il ne l'a jamais utilisé pour son propre bénéfice. Bien-aimés, nous devons apprendre cette leçon. C'est la douceur ! Après tout, quand vous voyez que vous n'êtes rien de plus qu'un pécheur, vous apprendrez le sens de Romains 12 : 10, « par honneur, usez de prévenances réciproques. » Tout comme Abraham l’a fait.

Ensuite il y eut Joseph. Joseph, vous savez..., ils ont vendu Joseph. Ses frères l'ont vendu en esclavage, vous vous souvenez ? Et il fut emmené en Egypte. Ils ont pensé, « Nous nous sommes débarrassés de ce gamin. » Le préféré du père ! Ils ne supportaient pas le gosse, l’enfant préféré ! Le père l'aimait beaucoup, alors ils l'ont vendu. Et puis un peu plus tard, il y eut une famine, et ils étaient désespérés, et ils ont dû aller en Egypte pour obtenir du grain. Et devinez qui était le gros manitou en Egypte ? Joseph ! Il avait été élevé au rang des dirigeants de l'Égypte, de sorte qu'il était le Premier ministre d'Égypte à côté du Pharaon.

Et voici ses frères qui le supplient pour avoir du grain. Il aurait pu dire : «Laissez-moi vous raconter une histoire avant de dire non.» Mais il ne l'a pas fait. Il avait le pouvoir, mais il était sous contrôle. Vous savez ce qu'il a fait ? Il n'était pas vengeur pour un sou. Il n'avait pas d'antagonisme, ni d'amertume. Il les regardait et il les aimait. Et il leur donna tout ce dont ils avaient besoin. En fait, il remarqua que Benjamin n'était pas là et il avait envie de voir Benjamin. La douceur ! Joseph n'était pas lâche. Il était un homme puissant, mais la douceur n'est pas une lâcheté. C'est le pouvoir sous contrôle. Je ne ferai jamais quelque chose pour me défendre. Je ferai tout pour défendre Dieu.

Puis il y eut David. Dans 1 Samuel, chapitre 24, David a retrouvé Saül, souvenez-vous, et Saül le pourchassait. Saül essayait de le tuer. Saül lui jetait des épées. Saül pourchassait David. Saül savait que David allait être le prochain roi et que Dieu l'avait oint et Saül le haïssait et le méprisait. Et ce qui était pire, c'est que le propre fils de Saül, Jonathan, aimait profondément David.

Saül chassait David partout, et Jonathan tirait des flèches pour lui dire quand son père allait venir. Et finalement, David, tout d'un coup, trouve Saül endormi. C'est maintenant une opportunité pour David. Il suffit de prendre un couteau, de le planter dans le cœur de Saül et c'est fini. D'un coup de lame, il aurait pu mettre fin à la révolution qui se passait entre Saül et lui. Il aurait pu prendre son trône. Et vous savez ce que les hommes de David lui ont dit ? «Fais-le, David, fais-le, prends-le. c’est maintenant ou jamais ! Vous voyez ? Fais-le ! Ne t'en prive pas, David. Tu le laisses partir, et c'est toi qui va mourir. »

Vous savez ce que David a fait ? Il a pris son couteau et il est allé là-bas, il a soulevé son couteau et il a coupé un coin de la robe de Saül, et il l'a pris avec lui, juste pour que Saül sache qu'il était à proximité mais qu'il ne l'a pas tué. Vous voyez, David n'utilisait pas son pouvoir. Il l'avait. Il avait le droit. Il était le roi oint. Il avait l’occasion. Il avait le couteau et Saül dormait. Mais il ne l'a pas fait. Il ne voulait pas agir en son nom, mais il agirait au nom de Dieu.

Dans 2 Samuel 16, David et son fils Absalom sont en conflit. Absalom organise une révolution, un coup d'état, et il chasse David hors de la ville. David est à l'extérieur de la ville, dans le désert, et un des hommes de Saül arrive - l'un des anciens de Saül nommé Shimei et il commence à maudire David. David, regardes-toi, David. Ha! ha! tu es ici dans le désert et ton fils t’a chassé, David, tu es le meilleur, n'est-ce pas ? Toi, le grand roi d'Israël, David, caché dans la brousse.

Et Abischaï, le neveu de David, dit à David : « Pourquoi ce chien mort maudit-il le roi mon seigneur ? Laisse-moi, je te prie, aller lui couper la tête.» 2 Samuel 16 : 9. David regarde Abischaï et lui dit : «Non, laisse-le tranquille.» David n'agit pas pour sa propre défense : il a une belle attitude, subordonnée et confiante, avec une soumission totale à la volonté de Dieu.

Vous voyez, Dieu peut faire n'importe quoi dans le monde si les gens se soumettent à Lui. Mais Il ne peut pas fonctionner avec des gens qui ne Lui sont pas soumis. Son royaume doit être occupé par des personnes soumises. C'est ce qu'il dit. Les Juifs n'étaient pas prêts. Pensez à Moïse.

Nombres 12 : 3. Écoutez bien cette déclaration. Comprenez cette phrase « -Or, Moïse était un homme très doux, plus qu'aucun homme sur la face de la terre.» (Version Darby) Nombres 12 : 3 dit que Moïse était l'homme le plus doux sur la face de la terre. Vous dites doux ? Il était doux ? Mais c’était un homme assez fort. Je veux dire, quand il était là-bas et qu’il a vu cet Égyptien en train de zigouiller un Israélite, il a tué cet Égyptien et il l'a enterré dans le sol. Alors, c’était un gars musclé.

Puis il entra et dit à Pharaon : « Laisse partir mon peuple, Pharaon. » Pharaon commença à faire sortir ses magiciens. Ils firent quelques tours de magie et Moïse a suivi en faisant de meilleurs tours. Ensuite il a continué à parler en disant : «Je te le dirai encore, Pharaon. Laisse partir mon peuple. » Cela ne me semble pas très doux. Il est descendu du mont Sinaï, a vu Aaron, son frère, qui conduisait le peuple dans le culte du veau d'or avec une grande orgie. Il était tellement furieux qu'il a écrasé les tables de pierre et il était prêt à anéantir tout le peuple. Ce n'est pas de la douceur !

Oui, mais vous voyez, si vous pensez cela, c'est que vous ne savez pas ce qu’est la douceur. Vous voyez Moïse dans Exode 32:19-20, il est furieux. Il est fou de rage. « Et, comme il s'approchait du camp, il vit le veau et les danses. La colère de Moïse s'enflamma ; il jeta de ses mains les tables et les brisa au pied de la montagne. Il prit le veau qu'ils avaient fait et le brûla au feu; il le réduisit en poudre, répandit cette poudre à la surface de l'eau et fit boire les enfants d'Israël. » Il était fou de rage ! « Pourquoi es-tu si fâché, Moïse ? » « Je suis furieux de ce que vous avez fait à Dieu. Je suis fâché de ce que vous avez violé les paroles que Dieu a prononcées quand j'étais là-haut. «Tu n'auras pas d'autres dieux devant moi. Tu ne feras pas d'image taillée. » Il ne se défendait pas, il défendait Dieu.

En fait, quand Dieu a dit à Moïse dans Exode 3, «Moïse, je te choisis», il avait répondu, «Tu ne me veux pas Dieu, je suis nul. Je suis un incapable. Je suis un bégayeur. Je ne sais pas parler. Tu dois plaisanter. Tu veux que je conduise l’ensemble des enfants d'Israël hors d'Égypte, moi tout seul ? Écoute, j'ai tué un Egyptien et ça m'a coûté 40 ans dans le désert. Eh bien, comment vais-je réussir à sortir deux millions de Juifs hors de ce pays ? Je ne peux pas le faire. Je suis un incapable. » Vous voyez, il n'avait pas confiance en lui. Il ne pouvait pas se défendre devant Dieu, mais il défendrait Dieu devant quiconque. C'est ça, la douceur.

Paul disait la même chose. Dans Philippiens 3 : 3, il dit : « ne mettons point notre confiance en la chair. » Philippiens 4 : 13, « Je puis tout par celui qui me fortifie. » Permettez-moi de vous montrer un contraste. 2 Chroniques, chapitre 26 : C'est une histoire fantastique. Rappelez-vous qu'Esaïe a dit : «L'année où le roi Ozias mourut, je vis le Seigneur.» Ô Ésaïe, il pleura quand le roi Ozias mourut, parce que c'était une mort triste.

Ozias était vraiment un excellent général. 2 Chroniques 26 : 6 dit : « Il se mit en guerre contre les Philistins -» c'est Ozias. Il dirige les troupes contre les Philistins. « Et il abattit les murs de Gath -» maintenant ce sont des villes de Philistins « -les murs de Jabné, et les murs d'Asdod, et construisit des villes dans le territoire d'Asdod, et parmi les Philistins. » Il a littéralement dévasté la nation entière. Il a anéanti toutes ces villes et a reconstruit ses propres villes dans leur pays.

En fait, le pays des «Philistins» est l'ancien nom de la Palestine. Il les a littéralement déplacés. Et Dieu l'a aidé ! Le verset 7 dit : «Dieu l'aida contre les Philistins, contre les Arabes qui habitaient à Gur-Baal, et contre les Maonites. » et ainsi de suite. Il continue et c’était fabuleux. Il a gagné tout ce terrain. Il avait une armée incroyable. Descendez au verset 12, «Le nombre total des chefs de maisons paternelles, des vaillants guerriers, était de deux mille six cents. Ils commandaient à une armée de trois cent sept mille cinq cents soldats. » Trois cent sept mille cinq cents soldats dans son armée, près d'un tiers d'un million de soldats. Une armée incroyable !

Et ils firent la guerre avec puissance. Le verset 14 dit : «Ozias leur procura pour toute l'armée des boucliers, des lances, des casques, des cuirasses, des arcs et des frondes.» : des grandes machines de guerre. Il dit au verset 15 qu'il a fait à Jérusalem des machines, des machines de guerre inventées par des hommes habiles. Il avait des ingénieurs. Il avait littéralement une machine militaire fantastique. Et son nom s'étendit loin à l'étranger, il fut merveilleusement aidé jusqu'à ce qu'il soit très fort. Et tout d'un coup, Dieu a donné la victoire. Mais que s'est-il passé ? Verset 16, «Mais lorsqu'il fut puissant, son cœur s'éleva pour le perdre. Il pécha contre l'Eternel, son Dieu : il entra dans le temple de l'Eternel pour brûler des parfums sur l'autel des parfums. »

Écoutez, il n'y avait qu'un seul groupe de personnes autorisé à brûler de l'encens sur l'autel et qui était-ce ? Les prêtres lévites. Mais Ozias pensa qu'il était si grand, qu'il était si invincible, qu'il était supérieur, qu'il était au-dessus des prêtres. Et il dit : "Pourquoi ai-je besoin d’un humble prêtre ? Regardez-moi ! J'ai conquis le monde. » Et il a couru vers sa perte car il a commencé à faire sa propre religion. Il était tellement occupé à s'exalter lui-même qu'il souillait Dieu. Et vous savez ce qui s'est passé ? Je vais vous dire ce qui s'est passé. Il est dit au verset 21 : «Le roi Ozias fut lépreux jusqu'au jour de sa mort, et il demeura dans une maison écartée en tant que lépreux, car il fut exclu de la maison de l'Eternel. Et Jotham, son fils, a pris sa place à la tête de la maison du roi et jugeait le peuple du pays. »

Quand un homme devient orgueilleux, il va inévitablement désobéir à Dieu en se défendant. Quand un homme est doux, il défendra Dieu parce qu'il n'a pas besoin de se défendre. La douceur ! Qui était le plus grand exemple de tous ? Jésus-Christ ! Retournons à Matthieu 5 : 5. Troisième question, et nous allons nous dépêcher de conclure. Quel est le résultat ? Quel est le résultat de la douceur ?

Eh bien, tout d'abord, il dit : «Bienheureux sont les doux ou les débonnaires. » Vous voulez être heureux ? « C'est ce que cela signifie. Et je ne veux pas parler du bonheur dans le sens du monde, qui varie selon les circonstances. Je veux dire "bénédiction". Le bonheur dans la terminologie de Dieu, une vraie joie permanente ! Ce qu'il dit est «Heureux sont les débonnaires !» Heureux !

La deuxième chose qui en résulte - c'est énorme ! Ils hériteront la terre. Vous savez, vous pouvez en parler partout. Je veux dire, nous pouvons passer des heures à parler de ce que signifie cette phrase : Ils hériteront la terre. Voyez, à l'origine, Dieu avait promis la terre à Israël. Mais même avant cela, Dieu avait promis à l'homme la terre, n’est-ce pas ? Ne leur a-t-Il pas demandé de dominer la terre : les poissons de la mer, les oiseaux du ciel et les animaux ? Dieu a donné à l'homme la domination sur la terre entière. Et ce qu'il dit, c'est que, quand vous devenez un croyant, et que vous êtes doux, vous entrez dans le royaume, vous recevez cet héritage originel. C'est le paradis retrouvé. Et, bien-aimés, ne finirons-nous pas par gagner la terre ? En fin de compte, ne régnerons-nous pas sur toute la terre avec le Seigneur Jésus-Christ dans le grand royaume à venir ? Oui !

Alors ce qu'il dit est ceci : Le peuple dans le royaume héritera de la terre et les seuls qui entrent dans mon royaume seront les doux, pas les fiers, ceux qui sont brisés à cause de leur péché, pas ceux qui pensent qu'ils n'ont pas de péché, ceux qui sont en deuil en sachant qu'ils sont perdus, pas ceux qui rient en pensant que tout va bien.

Voyez-vous, dans Ésaïe, ou même bien avant, dans la Genèse, Dieu leur a promis le terrain. Et ils n'ont jamais réellement tout obtenu. Ils n'ont jamais eu la terre. Ils n'avaient qu'une possession partielle. Même aujourd'hui, c'est une possession partielle. Ils n'ont pas toute la terre. Réalisez-vous que la promesse initiale de la terre à Abraham s'étendait jusqu'à la rivière Euphrate ? Ils n'y sont même pas près. Ils peuvent difficilement traverser le Jourdain jusqu'à la rive. Ils n'ont pas tout cela. Dans un sens il s'agit d'une promesse non remplie.

Ésaïe chapitre 57 et Ésaïe chapitre 60 disent qu'il va arriver un jour où le Messie reviendra et Il leur donnera tout ce pays et la terre toute entière aussi. Mais vous savez ce que pensaient ces Juifs ? Le royaume millénaire appartient aux forts, aux orgueilleux, aux défiants, à ceux qui résisteront à cette oppression. Jésus a dit : «Non ! Non ! Vous voyez, la terre appartiendra aux doux. » Et vous dites, « Comment les doux vont-ils recevoir la terre ? Comment vont-ils l’acquérir ? » Eh bien, les humbles entreront tout simplement dans le royaume du Christ et c'est Lui qui le fera.

Je veux ajouter ceci. Le pronom emphatique est ici encore comme il est dans les autres passages, et cela nous aide. Dans le grec nous lisons : «Heureux sont ceux... » «Heureux les doux... », regardez maintenant cela, « car eux seuls hériteront de la terre.» Les gens fiers ne vont pas hériter. Voyez-vous cela ? Vous souvenez-vous de ce que Jésus a dit ? « A moins qu'un homme ne devienne comme un petit... - quoi ? - ...enfant, il ne peut pas entrer dans le royaume.» À moins que vous ne vous humiliez et ne deveniez comme un petit enfant, vous ne pouvez pas entrer dans le royaume. Les gens fiers ne rentrent pas dans le royaume.

Si vous êtes fiers, il est très possible que vous ne soyez pas dans le royaume, si cela domine votre vie. Le mot «hériter», beau mot, klēronomeō. Cela signifie «recevoir une part attribuée». Dieu l'a promis. Dieu l'a tracé. Dans le Psaume 37, en passant, cette béatitude est presque une citation directe du Psaume 37 : 11. Et dans ce Psaume, vous voyez qu'il y avait une promesse très nette de la terre et les justes parmi les Juifs disaient : « Eh bien, pourquoi tous les gens méchants prospèrent-ils ? Et pourquoi tous ces autres gens prospèrent-ils ? Et pourquoi est-ce que nous obtenons que des restes ? » Et vous vous souvenez comment le psalmiste a répondu ? «Ne t'inquiète pas pour ça. Confie-toi en l'Éternel et pratique le bien. Fais-toi plaisir en Lui, et Il te donnera les désirs de ton cœur. Repose-toi en Lui. » Rappelez-vous ce grand passage dans le Psaume 37. Gardez simplement votre perspective dans le Seigneur. Ne vous inquiétez pas de ce qui se passe autour de vous. Ne vous inquiétez pas de comment les méchants prospèrent. Confiez-vous, soumettez-vous, réjouissez-vous et reposez-vous dans le Seigneur, et le jour viendra où le Seigneur vous donnera le royaume. Accrochez-vous !

«Et le jour viendra», dit le Psaume 37, quand Dieu viendra juger le mal. Donc n'essayez pas de déterminer ces choses par vous-même. « Le Seigneur rira », dit-il écrit dans le Psaume 37 : 13, « car il voit Son jour venir. » Il peut sembler que tout est à l'envers en ce moment, mais il dit : « Ces gens, ces malfaiteurs, seront abattus comme l'herbe, et ils se faneront comme l'herbe verte, mais ayez confiance dans le Seigneur, et réjouissez-vous dans le Seigneur, et confiez votre chemin à l'Éternel, et reposez-vous dans le Seigneur. » Et puis j'aime cela : «Car les méchants seront retranchés, mais ceux qui attendent le Seigneur hériteront la terre. »

Ne vous inquiétez pas. Ce monde peut appartenir aux méchants et au diable aujourd'hui, mais un jour il nous appartiendra. Un jour, cela nous appartiendra. Vous dites : «John, est-ce seulement pour le futur ?» Eh bien, dans un sens, c'est pour l'avenir. C'est un verbe futur. Je pense à Israël, quand cela leur a été initialement partagé dans le psaume 37, il parlait d'une terre future. Et je pense à nous qui sommes chrétiens, nous entrons dans le royaume, n'est-ce pas ? Nous allons y être. Youpi ! Nous allons faire partie de ce royaume. Nous allons régner avec Jésus-Christ.

Dans 1 Corinthiens 3 : 21, il est dit : « Que personne donc ne mette sa gloire dans des hommes ; car tout est à vous ». J'aime cela. «Soit Paul, soit Apollos, soit Céphas, soit le monde, soit la vie, soit la mort, soit les choses présentes, soit les choses à venir... Tout est à vous ;  et vous êtes à Christ et Christ est à Dieu.» Tout est à vous. Le royaume est à vous. L'avenir et le présent. Au chapitre 6, il dit : «Vous allez juger le monde.» Dans le royaume, vous allez littéralement juger le monde. Vous allez juger les anges.

Il y aura un jour où le chrétien participera avec Israël dans le royaume, et c'est à l'avenir. Mais il y a un temps présent ici. Tout est à nous maintenant. Vous savez, c'est comme si le royaume était déjà le nôtre, c'est juste en dépôt. Nous ne le possédons pas encore, mais c'est le nôtre. Et j'attends ce jour où il deviendra pleinement le mien. Le psaume 149 dit : «Car l'Eternel prend plaisir à son peuple, Il glorifie les débonnaires en les sauvant. » Qu'est-ce que cela signifie ? Un jour, il se vengera des nations. Il liera les rois avec des chaînes et les nobles aussi. Que veut-il dire ? Un de ces jours, il va ramasser les méchants et enlever tout ce qui n'est pas de Lui et nous le donner. Le nouveau ciel et la nouvelle terre ! Mais puis-je ajouter une note de bas de page ?

L'héritage de la terre du doux est un avenir, mais je pense qu'il y a un présent. Je ne sais pas pour vous, mais le fait que je sache qu'un jour je vais posséder la terre me donne un sentiment de possession en ce moment. N'est-ce pas vrai ? Vous vous souvenez de l'hymne merveilleux, «le ciel au-dessus est d'un bleu plus doux, la terre autour est d’un vert plus vert. Quelque chose vit dans toutes les teintes que les yeux sans Christ n'ont jamais vues. Les oiseaux ont des chansons plus joyeuses, les fleurs brillent avec une beauté plus éclatante, puisque je sais maintenant que je suis à Lui, et Lui à moi. Le monde comme je le connais maintenant, le monde tel que je le vois maintenant prend vie, a plus de sens, parce que c'est le mien. Il attend le royaume.

George McDonald a écrit de belles pensées. C'est ce qu'il a dit. «Nous ne pouvons pas voir le monde comme Dieu le veut dans l'avenir. Sain comme nos âmes sont caractérisées par la douceur. Dans la douceur seulement nous sommes ses héritiers. La modestie seule rend la rétine spirituelle pure pour recevoir les choses de Dieu telles qu'elles sont, ne mêlant avec elles ni imperfection ni impureté. » Eh bien, c'est beau. Vous voyez, c'est le fait que nous sommes dans Son royaume qui nous aide à le voir différent. Nous ne pourrions jamais le voir autrement que la façon dont le monde le voit en dehors du Christ. Ainsi la terre est à nous, maintenant et pour toujours.

Enfin, vous dites : «John, pourquoi est-ce nécessaire ? Pourquoi la douceur est-elle nécessaire ? » Je dois vous le dire. Elle est nécessaire parce que seuls les doux peuvent être sauvés. C'est un début. Seul le doux peut être sauvé. Psaume 149 : 4. «Il glorifie les débonnaires en les sauvant.» Pas de douceur, pas de salut ! Écoutez-moi, si vous ne venez pas à Dieu avec un esprit brisé, en pleurant votre péché et en toute humilité devant Sa sainteté, vous ne pouvez pas être sauvés. C'est pour cette raison que c’est important.

En plus, c’est ordonné. Dieu dit : « Cherchez la douceur. » Cherchez la douceur ! Vous voulez en savoir plus ? Vous savez pourquoi un chrétien doit être doux ? Vous ne pouvez même pas recevoir la parole de Dieu à moins que vous ne soyez doux. Jacques 1: 21 dit : « recevez avec douceur la parole qui a été plantée en vous ». Si vous n'êtes pas doux, si vous n'avez pas un esprit humble, vous n'écoutez même pas la parole de Dieu. Vous ne pouvez même pas la recevoir.

Vous voyez, nous avons besoin de la douceur parce que nous ne pouvons pas être sauvé sans elle parce qu'elle est commandée par Dieu et parce que nous ne pouvons pas recevoir la parole de Dieu sans elle. Je vais vous donner une autre raison. Vous avez besoin de la douceur parce que vous ne pouvez pas témoigner sans elle. Vous dites : «Que voulez-vous dire ?» Vous ne pouvez pas témoigner efficacement si vous avez une attitude de fierté. C'est pourquoi Pierre dit : «Mais sanctifiez dans vos cœurs Christ le Seigneur, étant toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect, devant quiconque vous demande la raison de l'espérance qui est en vous». 1 Pierre 3 : 15. Je vais vous dire autre chose: vous devriez non seulement être doux parce que c'est commandé par Dieu, parce que c'est nécessaire pour le salut, parce qu'il faut recevoir la Parole de Dieu pour la donner aux autres mais, vous devez être doux parce que la douceur seule glorifie Dieu.

Pierre écrit dans 1 Pierre 3 : 4 : «mais la parure intérieure et cachée dans le cœur, la pureté incorruptible d'un esprit doux et paisible, qui est d'un grand prix devant Dieu. » Qu'est-ce que cela signifie ? La puissance sous contrôle. Comment se manifeste-t-elle ? Dans toutes les vicissitudes de la vie, vous ne cherchez jamais à vous défendre vous-même, mais vous défendez Dieu. Quels en sont les résultats ? La bénédiction et l'héritage du royaume ! Pourquoi est-ce nécessaire ? C'est la seule façon d'être sauvé. C’est commandé par Dieu. Il est nécessaire de recevoir Sa parole. Il est nécessaire de donner Sa parole. Mais la raison même de notre existence est de glorifier Dieu.

Finalement, vous dites : «John, comment puis-je savoir si je suis doux ? Je veux être doux. Y a-t-il une façon d’examiner mon cœur ? » Laissez-moi conclure avec ceci. Écoutez bien maintenant ! Je vais vous poser quelques questions. Vous voulez savoir si vous êtes doux ? Répondez à ces questions. Numéro un. Est-ce que je mets en pratique la maîtrise de soi ? Est-ce que je me fâche ? Est-ce que je réagis ? Est-ce que je réplique seulement lorsque Dieu est déshonoré ?

Numéro deux. Est-ce que je réponds toujours avec humilité et obéissance à la Parole ? Parce que si je suis doux, je dois le faire. Est-ce que je reçois la parole avec douceur. Posez-vous la question. Est-ce que j'éprouve de la maîtrise de soi ? Suis-je seulement en colère quand Dieu est déshonoré ?

Numéro trois, est-ce que je réponds humblement et docilement à la parole ?

Numéro quatre, est-ce que je fais toujours la paix ? Suis-je un pacificateur ? Parce que, voyez-vous, c'est la douceur. Le miséricordieux pardonne, restaure et fait la paix. C'est pourquoi Éphésiens 4 dit que nous devons être «caractérisés avec toute humilité et douceur, en essayant de maintenir l'unité de l'esprit dans le lien de la paix». Seulement les gens doux font l'unité. Seuls les gens doux font la paix. Ou suis-je le genre de personne qui remue ?

Numéro cinq. Est-ce que j'accepte bien la critique en aimant les gens qui me corrigent ? Le doux le fait. 2 Timothée 2 : 25 dit : « Il doit redresser avec douceur les adversaires. » Et j'ajouterais celle-ci. Est-ce que je donne des instructions avec douceur ou fierté ? Que faire ? Recevez-vous la critique avec douceur et aimez-vous ceux qui la donnent ? Et partagez-vous la critique avec douceur ? Posez-vous ces questions. Voyez si vous connaissez la vraie douceur. Je vais la résumer avec ce mot. La douceur signifie avoir fini avec moi pour de bon. Prions.

Père, nous savons que si nous ne nous voyons pas de cette façon, une de deux choses est possible. Premièrement, si je regarde ma vie et je ne réussis pas l'examen et je ne vois pas la douceur, il y a une possibilité que je ne sois pas un chrétien du tout, peu importe ce qui a pu arriver dans le passé.

Deuxièmement, il y a la possibilité que je sois un chrétien, mais à ce moment-là, je suis en désobéissance. Seigneur, aide tout le monde ici à voir cela. Là où il n'y a pas de douceur, il peut y avoir une âme sur le chemin de l'enfer. Ou peut-être un croyant sur le chemin du châtiment. Dans les deux cas, Seigneur, nous savons que Tu ne veux pas qu'il en soit ainsi.

Tandis que vos têtes sont courbées, laissez-moi juste vous suggérer ceci. Vous dites : «John, je veux apprendre à être doux, que dois-je faire ?» Eh bien, laissez-moi vous donner deux choses. Voulez-vous vraiment être doux ? Voulez-vous vraiment vivre cela dans votre vie ? La première chose : Jésus a dit, « Venez à moi, vous tous qui travaillez lourdement chargés, et je vous donnerai le repos. Prenez mon joug sur vous, et apprenez de moi, car je suis doux et humble de cœur. » Si vous voulez être doux, la première chose que je vous suggère de faire est d'apprendre de Jésus. Étudiez les évangiles, apprenez chaque jour de Sa vie, regardez la beauté de Son caractère, apprenez la douceur de Jésus.

La deuxième chose, Galates 5 dit : «le fruit de l'Esprit est la douceur.» Que l'Esprit de Dieu contrôle votre vie. Si vous étudiez le Christ et vous cédez à l'Esprit, vous connaîtrez la douceur. Père, nous prions que dans chacun de nos cœurs nous nous occupions de cela au fur et à mesure que l'Esprit nous convainc. Au nom du Christ. Amen.

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