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(Traduction Bible Segond 21 sauf autre mention)

Je voudrais vous relire les versets du contexte de nos réflexions, les versets 1 à 12 de Matthieu chapitre 5 : « Voyant la foule, Jésus monta sur la montagne, il s’assit, et ses disciples s’approchèrent de lui. Puis il ouvrit la bouche et se mit à les enseigner: ‘Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux. Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés. Heureux les doux, car ils hériteront la terre. Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice car ils seront rassasiés. Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde. Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu.’ » (Colombe) Lorsque toutes ces autres réalités se trouvent dans la vie d’une personne, il en résulte ce qui est au verset 9, puis aux versets 10, 11 et 12.

Le premier résultat d’une vie en accord avec les Béatitudes, est en premier une chose positive. Verset 9 : « Heureux ceux qui procurent la paix, car ils seront appelés fils de Dieu. » Une telle personne, en vivant selon ces principes et modèles de vie, sera un artisan de paix dans le monde, et s’identifiera ainsi comme enfant de Dieu. Mais qu’il est étrange de voir, en opposition totale à cela, le verset 10 : « Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice car le royaume des cieux leur appartient. Heureux serez-vous lorsqu’on vous insultera, qu’on vous persécutera et qu’on dira faussement de vous toute sorte de mal à cause de moi. Réjouissez-vous et soyez dans l’allégresse, parce que votre récompense sera grande au ciel. En effet, c’est ainsi qu’on a persécuté les prophètes qui vous ont précédés.»

Je trouve fascinant le fait que le croyant qui vit les Béatitudes est à la fois un artisan de paix et quelqu’un qui provoque la persécution. Vous allez à la fois apporter la paix et produire la persécution. C’est une ambivalence redoutable. Le croyant apporte la paix, et pourtant le croyant est quelqu’un qui suscite le conflit. Vous l’entendez de la bouche du Seigneur Jésus Lui-même, qui disait qu’Il était venu comme Prince de la Paix, pour apporter la paix, puis ailleurs il dit : « Je ne suis pas venu apporte la paix, mais l’épée. » Il existe une constante ambivalence là où le croyant se trouve, dans le monde, un artisan de paix qui peut amener quelqu’un à être en paix avec Dieu par la présentation de l’Evangile. Mais d’autre part, s’il se trouve quelqu’un qui refuse de répondre à ses efforts pour apporter la paix , il est un perturbateur, et immanquablement amène la persécution.

Après avoir étudié les Béatitudes et réalisé qu’elles sont les caractéristiques de l’homme et de la femme du royaume de Dieu, on peut facilement se sentir inapte, c’est-ce pas ? Vous voyez l’immense puissance et l’impact de ces vérités. Et cette sorte de personne semble un peu trop bonne pour être réelle. Vous avez l’impression d’observer quelqu’un sur un vitrail ou de regarder à un saint en plâtre ou sculpté dans le bois ou la pierre. Certainement, personne ne vit ainsi dans la vraie vie de touts les jours, personne ne pourrait accomplir toutes ces incroyables caractéristiques. Mais Dieu ne s’occupe pas de saints sur des vitraux et Dieu ne s’occupe pas de fac-similes de plâtre. Je crois que ce que Jésus présente ici, dans cette magnifique introduction au Sermon sur la Montagne, n’est rien moins que le portrait du croyant, rien moins que l’image d’un chrétien authentique. Et bien sûr il est idéal parce que Dieu n’abaisse jamais Ses normes parce que l’homme est pécheur. Simplement Dieu donne ce Christ individuel de manière que Christ puisse mettre en œuvre les normes de Dieu dans cet individu.

Donc, comme nous l’avons vu, c’est là la personne qui est pleinement heureuse ; C’est la personne qui est vraiment bénie, c’est une personne qui est dans un état de bien-être. C’est une personne qui connaît le bonheur, la personne qui vit selon ces principes. Et chacun de nous qui appartient vraiment à Christ, chacun de nous qui est authentiquement né de nouveau, et chacun de nous qui est réellement un fils du royaume, doit être venu à Jésus-Christ avec ces attitudes, sinon nous ne sommes jamais venus du tout, nous devons avoir vu se manifester quelque chose de ces attitudes dans notre vie, et nous devrions certainement progresser et grandir pour en voir davantage chaque jour de notre vie jusqu’à ce que nous passions finalement dans la plénitude et la richesse du caractère du royaume.

Aujourd’hui, nous allons voir la dernière. Si vous êtes quelqu’un qui accomplit tous les éléments des Béatitudes, alors, à ces conditions, vous entrez dans Son royaume. Peut-être que vous ne les accomplissez qu’au minimum, mais vous avez dû venir avec un esprit brisé, vous avez dû pleurer sur vos péchés, vous avez dû venir humblement devant un Dieu saint, vous avez dû venir en ayant faim et soif de justice, vous avez dû venir en ayant besoin de miséricorde, et prêts à l’accorder à d’autres, vous avez dû venir en cherchant à être purifié dans votre cœur, et vous avez dû venir en désirant faire la paix avec Dieu. Et là où il y avait toutes ces choses, aussi minimales qu’elles aient pu être, si elles étaient réellement là, vous êtes entré dans Son royaume, et alors Dieu dit qu’elles devraient fleurir dans Son royaume, et que vous devriez progresser et croître jusqu’à ce qu’elles soient plus que simplement minimales, mais plutôt qu’elles deviennent les caractéristiques dominantes de votre vie. Et lorsque cela arrive, vous trouverez que la huitième Béatitude survient toujours. Le verset 10 dit : « Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des cieux leur appartient. »

Lorsque vous pénétrez dans les richesses et la plénitude du caractère du royaume, et lorsque vous commencez à vivre comme Dieu veut que vous viviez, lorsque vous commencez à pratiquer les principes que Dieu a commandés, vous découvrirez que cela impliquera un processus de douleur et de souffrance. Vous serez un artisan de paix, certes, mais vous provoquerez également des conflits.

Dans Jacques, par exemple – et je vais vous montrer quelques passages de l’Ecriture, pour vous faire réfléchir dans le contexte de tout le Nouveau Testament – dans Jacques chapitre 1 et verset 2, il est dit : « Mes frères et sœurs, considérez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, sachant que la mise à l’épreuve de votre foi produit la persévérance. Mais il faut que la persévérance accomplisse parfaitement sa tâche afin que vous soyez parfaitement qualifiés, sans défaut et qu’il ne vous manque rien. » Ce qu’il dit ici c’est qu’il y aura des souffrances. Il y aura des épreuves, il y aura des tests, il y aura des difficultés.

Dans 1 Pierre chapitre 5 et verset 10, il est dit: « Le Dieu de toute grâce vous a appelés en Christ Jésus à sa gloire éternelle. Après que vous aurez souffert un peu de temps, il vous rétablira, vous fortifiera, vous rendra inébranlables. » Immanquablement dans la vie du croyant qui vit avec le caractère des Béatitudes, il y aura une réaction dans le monde.

Toutes les vertus que nous avons vues dans ce contexte, résumées toutes ensembles, sont insupportables pour un monde mauvais. Le monde ne peut vraiment pas tolérer quelqu’un qui est pauvre en esprit, parce que le monde vit dans un état d’orgueil, où l’on se met en avant et l’on cultive son ego. Le monde ne peut tolérer ceux qui pleurent sur leur état de péché. Le monde veut totalement écarter le péché et continuer à se convaincre que tout va bien. Le monde ne peut tolérer la douceur ; il honore la fierté, et le monde ne peut tolérer quelqu’un qui sait qu’il n’est rien et qui cherche quelque chose qui ne peut être donné que comme un cadeau. Le monde dit que nous avons le droit de tout avoir parce que nous l’avons gagné. Le monde ne connaît qu’à peine la miséricorde, le monde ne connaît rien de la pureté, et le monde n’a jamais appris comment faire la paix. Et toutes ces caractéristiques, quand elles existent dans le croyant ou la croyante, quand elles se mettent à fleurir dans leur vie, vont complètement contre l’ordre établi. De manière flagrante. C’est ce qui va arriver si vous vivez les Béatitudes.

Considérons trois choses, trois traits particuliers à cette dernière Béatitude, trois choses qui ressortent dans les versets 10, 11 et 12. Tout d’abord, la persécution, deuxièmement il y a une promesse, et troisièmement, un statut, et j’expliquerai au fur et à mesure que nous avançerons.

Premièrement, la persécution. Elle saute aux yeux aux versets 10 et 11. Lisez-les : « Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des cieux leur appartient. » « Heureux serez-vous » - et ce verset 11 ne fait que personnaliser le verset 10. Le verset 10 dit : « Heureux ceux, » le verset 11 dit : « Heureux serez-vous. » C’est personnel. « Lorsqu’on vous insultera, qu’on vous persécutera et qu’on dira faussement de vous toute sorte de mal à cause de moi. » Or je crois vraiment que c’est une seule Béatitude. La raison pour laquelle je crois que c’est la même, est que le terme « persécutés » est utilisé au verset 10, et le terme « persécutera » et repris au verset 11. C’est en fait une même chose, simplement élaborée au verset 11. L’autre raison pour laquelle je crois que c’est une seule Béatitude, est qu’un seul résultat est donné. Prenez les verset 10 et 11, et l’unique résultat est à la fin du verset 10 : « Car le royaume des cieux leur appartient. » Or chaque Béatitude a une promesse liée au trait de caractère, et il n’y a qu’une promesse aux versets 10 et 11, qui est à la fin du verset 10. Vous direz : « Bon, s’il n’y a qu’une promesse, pourquoi alors mettre deux fois « heureux » ? Je crois que Dieu bénit doublement ceux qui sont souffrent. Je crois que Dieu bénit doublement ceux qui sont persécutés. C’est presque comme si nous en avions besoin dans ce cas particulier. Doublement heureux sont ceux qui sont persécutés.

Maintenant, regardons d’abord qui est impliqué. Qui est persécuté ? Eh bien, il n’en est réellement rien dit. Il est seulement dit au verset 10: « Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, » et au verset 11 : « Heureux serez-vous lorsqu’on vous insultera et qu’on vous persécutera. » Mais il est assez facile de savoir de qui il s’agit. Les heureux des versets 10 et 11 sont les mêmes heureux des versets 3 à 9. On ne change pas de personnage. Ce sont ceux qui ont mis en pratique les Béatitudes. C’est le peuple du royaume. Et plus vous vivez les Béatitudes, plus la réaction du monde est probable. Plus vous vivez pour Christ, plus certainement vous allez provoquer une réaction dans le monde. Ainsi, ce sont ceux qui accomplissent les sept premières Béatitudes, et dans la mesure où ils les accomplissent, qu’ils expérimenteront celle-ci, la huitième.

Je peux vous montrer ceci dans un autre texte, 2 Timothée, chapitre 3, verset 12. Ici vous avez une image du passé, mais c’est aussi pertinent pour nous. Il est dit au verset 11 : « … les persécutions et les souffrances que j’ai connues à Antioche, à Iconium, à Lystre. Quelles persécutions n’ai-je pas supportées ! Et le Seigneur m’a délivré de toutes. » Paul dit : « J’ai été persécuté comme quelqu’un qui a vécu une vie du royaume, comme quelqu’un qui a manifesté Jésus Christ, j’ai été persécuté. » Au verset 12 il dit : « Du reste, tous ceux qui veulent vivre avec piété en Jésus Christ seront persécutés. » Autrement dit, c’est une garantie sans faille que quiconque vit avec le caractère de Christ va souffrir. Et, en passant, c’est le caractère de Jésus Lui-même qui a démontré le mieux les Béatitudes. Il a même porté le péché pour nous. En pratiquant les caractéristiques des Béatitudes, nous allons voir que nous allons à contre courant de la société dans laquelle nous vivons, et plus cette sorte de caractère est manifeste, plus les conséquences seront inévitables. Dans Galates 4 :29, il est simplement dit : « Le fils né par la volonté humaine persécutait alors » - rien n’est différent de nos jours qu’alors - « celui qui était né grâce à l’Esprit, et il en va de même maintenant encore. » Rien n’a changé. Celui qui est né de la chair persécutera toujours celui qui est né de l’Esprit.

Je pense toujours à l’homme qui a commencé un nouveau travail parmi un groupe d’hommes débauchés et mauvais, et il avait très peur de ce qu’on pourrait lui faire parce qu’il était chrétien. Ils étaient plutôt vils, tapageurs et méchants, et il est rentré à la maison après son premier jour, et sa femme lui a dit : « Alors, comment t’en es-tu tiré ? » et il a dit : « Magnifiquement bien. Ils n’ont même pas découvert que j’étais chrétien. » Oui, vous allez toujours vous en sortir magnifiquement si personne ne découvre que vous êtes chrétien. Mais si vous vous mettez à vivre la vie de Christ et que vous commencez à manifester les Béatitudes, en participant à l’opprobre de Jésus Christ, en prenant part à la communion de Ses souffrances, en vivant dans la justice dans le monde, vous verrez que le fils de la chair persécutera toujours celui qui est né de l’Esprit. Vivre en opposition directe à Satan dans ce monde et dans son système apportera inévitablement de l’antagonisme et de la persécution de la part de ceux qui ne répondent pas à votre message. Et je l’ai déjà dit, et je le redis, si vous n’expérimentez pas la persécution, il n’est pas certain que vous soyez chrétien. Ou bien vous dites que vous êtes chrétien, mais cela ne semble pas faire une grande différence. Vous ne vivez pas une vie qui fait front, comme celle de Christ, parce que être comme Christ produit la même réaction que celle produite par Christ quand il était sur terre.

Personne n’était aussi aimant que Jésus Christ. Personne ne fut jamais un artisan de paix comme Jésus. Et certains ont répondu à cet amour, et certains sont entrés dans cette paix. Mais bien que Jésus ait été la personne la plus aimante, la plus magnanime, la plus remplie de grâce, bonne, et paisible qui fut jamais, partout où Il allait, Il provoquait l’antagonisme. Pourquoi ? Parce qu’Il faisait front aux controverses. Et il en va ainsi de tous les hommes droits. Si on fait une liste de la vie des justes au cours de l’histoire, on verra qu’ils ont toujours souffert pour leur piété. Toujours. Cela commence dès le début, dans le livre de la Genèse, lorsqu’un homme pieux et juste nommé Abel fut assassiné par un frère impie et injuste, qui ne pouvait simplement pas tolérer sa droiture, et c’est ainsi depuis lors. Moïse a dû choisir de souffrir l’affliction avec le peuple de Dieu plutôt que de se compromettre dans les plaisirs de la société égyptienne, nous dit Hébreux 11. Il y a toujours eu un prix à payer.

L’écrivain puritain Thomas Watson dit : « Bien qu’ils puissent être si doux, miséricordieux, d’un cœur pur, leur piété ne les mettra jamais à l’abri de la souffrance. Ils devront suspendre leurs harpes aux saules, et prendre leur croix. Le chemin du ciel passe par le chemin d’épines et de sang. Pour le mettre en maxime, » dit-il « si vous voulez suivre Christ, vous verrez les épées et les bâtons. Mettez la croix dans votre credo. » Fin de citation. En fait, si vous voulez toute la vérité, une des plus magnifiques garanties que votre salut est réel c’est la persécution. Et si vous ne la voyez pas dans votre vie, vous feriez bien de vous remettre en question.

Dans Philippiens chapitre 1 verset 29, il est dit ceci: « En effet il vous a été fait la grâce non seulement de croire en Christ, mais encore de souffrir pour lui. » Cela va ensemble. Il vous est donné, de la part de Christ non seulement de croire en Lui mais de souffrir pour Lui. Cela en fait partie. Maintenant revenons au verset 28 – c’est magnifique. Il dit: « … sans vous laisser effrayer en rien par les adversaires. Pour eux c’est une preuve de perdition. » Autrement dit, lorsque vos adversaires viennent contre vous, et qu’ils haïssent l’évangile, et qu’ils haïssent le Christ en vous, et ils n’aiment pas le caractère de la vie du royaume, lorsqu’ils font cela, c’est une marque de leur destinée de perdition. On pourrait dire aussi que c’est une preuve qu’ils vont en enfer. Mais pour vous, de quoi est-ce une marque ? Verset 28 : de salut. N’est-ce pas intéressant? Alors que la persécution prouve qu’ils vont vers la perdition, la persécution prouve que vous êtes racheté. C’est en vivant la vie du racheté, et en voyant l’antagonisme du monde impie que se démontre l’authenticité de votre salut.

Dans 1 Thessaloniciens chapitre 3 et verset 3, l’apôtre Paul dit que personne ne devrait s’émouvoir de ces afflictions. On ne devrait pas s’inquiéter si on est persécuté. On ne devrait pas craindre d’en subir quelque peu. Pourquoi ? « Car vous le savez vous-mêmes, c’est à cela que nous sommes destinés. » En d’autres termes, c’est le dessein de Dieu. Nous devons être comme Christ, destinés au relèvement et à la chute de beaucoup. Nous devrons être aimés et haïs. Nous devrons être honorés et maudits. Et il dit au verset 4: « De fait, lorsque nous étions chez vous, nous vous annoncions d’avance que nous allions connaître la persécution, et c’est ce qui est arrivé, comme vous le savez. » Vous voyez, ce qu’il dit, c’est que cela fait partie de la vie du chrétien. C’était planifié ainsi. Vous saviez que cela allait arriver. Il vous a été donné de souffrir pour Christ. Et lorsqu’ils vous persécutent, c’est une marque évidente de leur perdition. C’est aussi une marque évidente de l’authenticité de votre salut, donc je voudrais insister et dire que si vous n’avez aucune persécution dans votre vie, vous faites bien d’examiner si vous êtes chrétien. Si vous n’êtes pas l’objet de remarques désobligeantes dans le monde, si vous ne faites pas de vagues, si vous ne provoquez aucune espèce de conflit, alors peut-être que quelque chose ne va vraiment pas.

Et peu m’importe où vous habitez. Je suis certain que tous les écrivains de la Bible, inspirés par le Saint-Esprit, étaient pleinement conscients que nous vivrions dans une ère plutôt tolérante, dans un pays plutôt tolérant, du moins en ce qui concerne la persécution nationale ou gouvernementale. Mais que vous viviez dans le pays le plus tolérant, à la période la plus tolérante, la croix ne cessera jamais d’être une réalité, et là où vous vivez une vie de racheté jusqu’au bout, lorsque vous pratiquez les principes du royaume, il y aura une réaction. Toujours, ceux qui sont les fils obéissants du royaume, ceux qui vivent la justice de Christ dans ce monde seront insupportables à Satan. Ils le sont toujours. Simplement parce que nous vivons dans un pays soit disant chrétien, simplement parce que nous pensons que l’attitude du monde a changé, c’est le mensonge du diable. C’est le mensonge du diable. Les chrétiens aujourd’hui se vantent en quelque sorte du fait qu’ils sont populaires. Actuellement vous pouvez être chrétien et faire du showbiz. Vous pouvez être chrétien et faire n’importe quel métier. Et on dit : « Voilà, le monde a changé, vous voyez ! » Des chrétiens sont maintenant populaires, et des chrétiens maintenant sont célèbres et des chrétiens sont acceptés et des chrétiens maintenant sont comme baladés et intégrés à notre société sans aucun harcèlement.

Mais le problème n’est pas que le monde ait changé, mes amis. Le problème est que nous avons abaissés les normes de droiture. Et nous avons des gens se déclarant chrétiens qui ne vivent pas à un niveau de justice suffisant pour donner une définition honnête du christianisme, s’ils le faisaient, le système qui les entoure les vomirait aussitôt. Voilà le problème. La norme n’a pas changé, celle de Dieu, mais la nôtre oui, et nous pensons que le monde est simplement plus tolérant, mais le fait est que nous ne vivons plus cette sorte de vie. Oh, nous voulons être populaire, nous voulons être célèbres, nous voulons être acceptables. Mais si vous vivez la vie droite que Dieu vous demande de vivre, et si vous vivez en vrai chrétien, le monde ne peut que vous détester et vous haïr. Mais je ne dis pas que tout chrétien sera brûlé sur le bûcher, et je ne dis pas que la persécution va durer tout le temps. Mais il est dit au verset 10 : « Heureux sont ceux qui sont persécutés. » Cela ne veut pas dire que chacun de nous va connaître une persécution constante toute sa vie à un niveau intense, il dit simplement que le monde va en choisir ici et là. Et je crois que de toutes façons tous ceux parmi nous qui vivent dans la justice dans le monde, connaîtront un jour ou l’autre, l’opprobre de la croix.

On dira : « Mais ce n’est pas comme à l’époque où on les brûlait aux bûchers ! » et j’ai souvent pensé : « Qu’est-ce qui est pire, être brûlé vif ou vivre votre vie entière, disons, dans une entreprise où vous ne pourrez jamais avoir la promotion que vous méritez parce que vous savez que votre christianisme déplaît ? Ou bien d’être constamment rejeté par votre entourage, votre communauté ou autre, parce que vous vivez pour Jésus Christ ? Ou bien là où vos voisins ne vous parlent plus parce que lorsque vous leur parlez, vous ne vous prêtez pas à leurs vilenies, mais vous les contestez ? » Vous voyez, il existe de multiples manières par lesquelles le croyant souffre des réactions du monde. Et je ne dis pas que chaque croyant est constamment persécuté dans une mesure immense et intense. Mais le monde se dresse contre les choses de Dieu, et lorsque vous les mettez en pratique, vous allez expérimenter quelque chose de l’opprobre de Christ, certains plus que d’autres, n’est-ce pas ?

Mais, si vous voulez, vous pouvez y échapper. Vous pouvez traverser toute votre vie sans jamais être persécuté. En fait, c’est très facile. Je vous dis comment faire. Tout d’abord approuvez toutes les normes du monde. Approuvez les normes du monde. Conformez-vous. Ensuite, acceptez la morale du monde et son éthique. Participez à tout. Vivez comme le monde vit. Ne dites à personne qu’ils sont pécheurs. Ne leur dites pas qu’ils sont perdus sans Jésus Christ. Ne dites pas aux gens qu’ils sont voués à la mort, et ne parlez jamais, au grand jamais, de l’enfer. Ne prêchez pas et n’enseignez pas que Jésus Christ est le seul chemin et que tout autre système de religion est un mensonge. Ne vous séparez pas du monde et de toutes ses activités et toutes ses entreprises. Accompagnez le monde, riez à ses blagues, prenez plaisir à ses divertissements, souriez quand il se moque de Dieu, laissez le prendre Son nom en vain, et ayez simplement honte de prendre position pour Christ, et je vous promets que vous ne serez jamais persécuté. Puis quand vous aurez fait tout cela, examinez-vous vous-même pour voir si vous êtes ou non dans la foi, car on pourrait bien se demander si vous y êtes réellement. Mais vous pouvez être chrétien, tout en vivant dans la désobéissance.

Et puis-je ajouter ceci ? Si vous décidez de vivre ainsi, souvenez-vous de Luc 9 :26, où Jésus dit ceci : « Celui qui aura honte de moi et de mes paroles, le Fils de l’homme aura » - quoi ? – « honte de lui. » Jésus dit : « Si vous avez honte de moi, j’aurai honte de vous. » La dernière chose que je souhaite, et je pense que la dernière chose que vous souhaitez, chers amis, c’est que Jésus Christ ait honte de vous. Mais cela peut arriver. Ça peut arriver. Dans Luc 6:26, notre Seigneur dit ceci: « Malheur lorsque tous les hommes diront du bien de vous. » N’oubliez jamais cela. Lorsque vous êtes populaire pour tout le monde, alors ils ne connaissent pas la vérité à votre sujet. Vous avez masqué votre christianisme, ou bien vous n’êtes pas du tout chrétien.

Eh bien voilà, mes amis. Si nous mettons en pratique la vie des Béatitudes, nous devons nous préparer à une réaction, c’est ainsi. Il en a toujours été ainsi, et cela va toujours continuer. Il n’y a pas moyen d’y échapper. Vous ne pouvez vivre une vie de justice face à une société injuste et le faire sans provoquer de réaction. Vous savez quoi ? Lorsque notre cher Seigneur Jésus a prononcé ces Béatitudes, lorsqu’Il les a données au début de Son ministère, on le haïssait déjà. Même avant le moment où Il a donné les Béatitudes, ou tout près de cette période, il est dit dans Marc 3 que « les Pharisiens  sortirent et tinrent aussitôt conseil avec les Hérodiens sur les moyens de le faire mourir. » Ils pensaient déjà à détruire Jésus Christ avant qu’Il ait vraiment avancé dans Son ministère.

Cela m’a toujours intrigué que dans Luc chapitre 6 verset 20 vous trouvez les Béatitudes. Dans Luc 6 :20, le passage parallèle. Mais en Luc 6:7, juste quelques versets avant, « Les spécialistes de la loi et les Pharisiens observaient Jésus … afin d’avoir un motif pour l’accuser. » Verset 11 : « Ils furent remplis de fureur et se consultèrent pour savoir ce qu’ils feraient à Jésus. » Cela n’a pas pris bien longtemps, vous voyez ? Il avait à peine articulé les principes de Son royaume que la haine s’est mise à monter. Et Jésus disait aux Pharisiens et au peuple qui écoutait dans la foule de ce jour-là sur la rive de la Mer de Galilée, et Il disait aux disciples et à tous ceux à portée de voix : « Voyez, je vous le dis » - en face, dès le début – « il y a un prix à payer pour vivre dans Mon royaume. Il n’y aura pas que trônes, gloire, et couronnes, célébrité et prestige, acceptation et amour de tout le monde, et exaltation et élévation. Si vous entrez dans Mon royaume, vous allez souffrir, sachez-le. Sachez-le. » Vous voyez, c’est cette sorte d’honnêteté qui sépare le blé de la balle dès le tout début, vous voyez. Personne n’entre avec des illusions.

Mes amis, nous avons besoin de davantage de prédication de ce genre; nous devons plus souvent dire aux gens : si vous devenez chrétien, Dieu vous appelle à vivre une vie à l’opposé du système du monde et cela va vous coûter quelque chose. Vous savez, pour ces gens qui L’ont entendu ce jour-là sur une rive de Galilée, Le suivre pouvait tout d’abord affecter leur travail. Pensez à ce que cela pouvait signifier pour un maçon. En tes temps-là, si on était maçon, on pouvait peut-être avoir un contrat pour bâtir une sorte de temple païen. Et tandis que les non juifs, plus tard devenus chrétiens, étudiaient les choses que Jésus avait dites, ils pouvaient se dire : « Oh là, je suis maçon et je travaille à la construction d’un temple païen. Qu’est-ce que je vais faire maintenant ? Comment m’en sortir ? Je vais perdre mon boulot si j’arrête de construire ce temple païen, si je commence à mettre en pratique ces principes. Je n’aurai plus de moyens de gagner ma vie ! »

Ou bien, si vous étiez tailleur, et que vous deviez faire les vêtements des prêtres de faux dieux ? Et que tout à coup vous deveniez croyant, et vous désiriez mettre en pratique les principes du royaume, et que vous disiez à quelqu’un : « Si je vis selon ce que Dieu désire de moi, alors je ne peux plus travailler comme tailleur, » donc cela pouvait vous atteindre dans votre travail.

Et qu’adviendrait-il si vous travailliez pour quelqu’un d’impie, de malhonnête, de cruel et vil, et que vous deveniez croyant, et que vous aviez un nouveau principe de vie, et que vous ne vouliez plus travailler pour cette personne, et que vous deviez quitter l’unique métier et le seul travail que vous connaissiez ? Vous voyez ? Vous saisissez cela ? C’est aussi vrai aujourd’hui. Des gens ont aujourd’hui un travail, et si ils se mettent à vivre la vie du royaume comme citoyens du royaume, peut-être que cela va toucher ce qu’ils font. Peut-être que cela touchera leur manière de gagner de l’argent. Peut-être que cela affectera leur manière de gagner leur vie. Peut-être qu’ils devront croire que Dieu va pourvoir à ces choses dont ils ne connaîtront pas la source, si ils tournent le dos à ce qu’ils ont connu dans le passé. Ainsi leur travail séculier peut être affecté, et cela peut encore arriver de nos jours.

Plus de cent ans après cela, un homme vint vers Tertullien et lui dit : « Je suis venu à Christ, mais je ne sais pas que faire. Je ne sais pas que faire au sujet de mon travail. Je fais un travail que je pense inapproprié, mais je ne sais que faire à ce sujet. » Puis il dit : « Que puis-je faire ? Je dois vivre! » A quoi Tertullien répondit : « Le dois-tu ? » Vous voyez, le seul choix est d’être loyal à Christ, même si cela veut dire mourir. La loyauté à Christ est le seul choix. Et la loyauté à Christ ne ferait pas que bouleverser leur vie professionnelle, mais vous pouvez imaginer ce que la loyauté à Christ ferait à leur vie sociale. Oui, vous savez ce qu’elle fait à votre vie sociale. Vous êtes en marche, faisant tout ce que vos amis font, vivant à la manière de tous vos amis, et vous divertissez comme tous vos amis, et faisant tout comme tout le monde, vous venez à Jésus Christ, et tout à coup, vous devez prendre une décision. « Est-ce que je sors avec les garçons et continue ce que je faisais ? Est-ce que je sors encore avec ces gens et je fais les trips et toutes ces choses, et m’investis dans leurs activités ? Qu’est-ce que je fais ? Toute ma vie sociale est bouleversée ! »

Et dans l’Antiquité, les fêtes se tenaient dans les temples de différents dieux. C’était de grands évènements sociaux. C’est là que se faisaient la musique, la danse et les divertissements. Et c’est là qu’on faisait les sacrifices, et très souvent on mangeait la viande qui était offerte dans le sacrifice. En fait, cela devint ridicule au point que ceux qui apportaient les sacrifices aux dieux, ne voulant gaspiller aucune viande, ne faisaient que brandir le sacrifice au dessus du feu et faisaient brûler les poils de la partie extérieure. Ensuite, ils en flanquaient un morceau pour les prêtres, et gardaient le reste pour fêter frénétiquement avec leurs amis, et lorsqu’ils devenaient chrétiens, ils se demandaient : « Qu’est-ce que je vais faire de mes amis ? Est-ce que je vais manger la viande offerte aux idoles ? Est-ce que je vais au temple païen pour les divertissements, et tout ça ? Cela peut toucher toute ma vie sociale ! » Et pour un Juif, il pouvait être excommunié, jeté hors de la synagogue, chassé de sa famille, il perdait tout ce qu’il avait connu.

Que je vous dise quelque chose. Si vous allez vivre une vie du royaume, vous devrez vous préparer à être solitaire dans certaines foules, très solitaire. Et c’est à cause de cela que nous avons tant besoin les uns des autres, n’est-ce pas ? La foi chrétienne peut perturber votre vie familiale. Lorsqu’un membre d’une famille recevait Jésus Christ, c’était le chaos à la maison. Toutes sortes de problèmes surgissaient. Souvent ils devaient choisir entre Jésus Christ et quelqu’un qu’ils aimaient tendrement. Et en ces temps-là aussi les chrétiens devaient payer une peine. Certains chrétiens ont été jetés aux lions. D’autres sont morts brûlés vifs. En fait Néron illuminait ses garden-parties avec des chrétiens enflammés. Il les couvrait de poix et y mettait le feu, et puis il cousait des chrétiens dans des peaux d’animaux sauvages, et lâchait ses chiens de chasse pour les mettre en pièces. Ils étaient torturés sur la roue, ils étaient écorchés vifs, on versait sur eux du plomb fondu qui crépitait sur eux, des plaques de cuivre chauffées au rouge étaient appliquées sur les parties les plus sensibles de leur corps, leurs yeux arrachés, des parties de leurs corps étaient coupées et rôties devant leurs yeux, leurs mains et pieds étaient brûlés tandis qu’on versait de l’eau froide sur eux pour prolonger leur agonie, et plus encore.

Vous savez, les Romains publiaient même des accusations comme quoi les chrétiens étaient coupables de toutes sortes de choses. Ils disaient : « Ce sont des cannibales, » prenant ceci des paroles de Jésus : « mangez ma chair et buvez mon sang,  » et ils accusaient les chrétiens de cannibalisme dans leurs services de communion. Ils disaient même qu’ils se mangeaient les uns les autres. Ils les accusaient d’immoralité. Ils disaient que leurs agapes étaient des orgies de débauche. Et ils les accusaient même de pratiquer, par le baiser de paix, un acte illicite. Ils les accusaient faussement d’allumer des incendies. Ils furent blâmés pour l’incendie de Rome. On les a taxés de révolutionnaires, la raison étant parce que les chrétiens disaient toujours que Dieu allait finalement détruire la terre par le feu. Ils répétaient le message de Pierre, donc lorsque le feu a commencé, il était facile de blâmer les chrétiens. On les accusait de détruire les familles ; on les blâmait d’être des rebelles politiques.

L’Empire Romain était un vaste empire. Savez-vous qu’après Jésus Christ, l’Empire Romain s’étendait aussi loin que de l’Angleterre, des Iles Britanniques à l’Euphrate, et de tout au nord de l’Allemagne jusqu’en Afrique du Nord. C’était un empire énorme, tout le monde connu d’alors. Et les Romains étaient terriblement préoccupés par le moyen d’assurer l’unité de cette partie du monde, d’unifier l’empire. Et ils étaient conscients qu’il n’existait qu’un homme qui personnifiait l’empire, il y avait un homme qui était la personnification de tout l’Empire Romain, et c’était l’empereur, César. Donc, « César », disaient-ils, « est l’élément de cohésion. Nous devons faire de César un dieu, et si nous arrivons à faire que tout le monde adore César, et que nous lui vouons l’honneur divin, et que nous bâtissons des temples à sa divinité partout dans l’empire, alors nous obtiendrons notre unité soudée. » Cela a commencé tout doucement, mais après quelques années, s’est développé un vrai culte d’adoration de l’empereur. C’est devenu LA chose qui unifia l’Empire Romain. Et, à propos, il était obligatoire, une fois par an, pour chaque personne de l’Empire Romain, d’aller brûler une pincée d’encens pour César, en disant : « César est seigneur. »

Or cela créait un problème pour les chrétiens car ils disaient que seul Jésus est Seigneur, et les chrétiens refusaient d’obéir. Mais lorsqu’un homme brûlait son encens, on lui donnait un certificat appelé libellus. Une fois qu’il avait obtenu son certificat appelé libellus, il pouvait ensuite aller adorer n’importe quel dieu de son choix. Il fallait juste « se brancher », à un moment donné, à César. Les chrétiens ne voulaient pas le faire. Ils n’obtenaient jamais leur libellus ; c’est pourquoi ils adoraient constamment illégalement. Ayant choisi Christ, ils refusèrent de se compromettre, devinrent dissidents, des rebelles, des foyers d’infidélité, une menace pour la cohésion de l’empire, et un poète parlait d’eux comme « le troupeau serré, haletant dont le seul crime était Christ. » Donc ils faisaient face à la torture pour leur prise de position. Ils rencontraient l’ostracisme pour leur position. Et vous savez quoi, mes amis ? Je crois que peut-être la raison pour laquelle notre christianisme est si acceptable dans notre société, c’est que nos normes sont si basses.

Donc Jésus ajoute à la liste des Béatitudes l’inévitabilité de la persécution. Qui ? Quiconque met en pratique les Béatitudes. Comment? Comment serons-nous persécutés? Regardons cela. Comment? Verset 11. « Heureux serez-vous lorsqu’on vous insultera, qu’on vous persécutera et qu’on dira faussement contre vous toutes sortes de mal à cause de moi. » Vous avez là les trois façons : persécutés, insultés et toutes sortes de mal dit faussement contre vous. Tout d’abord, persécutés. Il dit que vous allez être persécutés. Cela vient de dioko dans le grec. C’est un mot intéressant. Il veut dire poursuivre, ou faire partir ou chasser. C’est l’idée de courir après. Finalement il s’est mis à signifier persécuter ou harceler, ou maltraiter. Et il dit simplement - c’est ce qu’Il dit : « Heureux sont les harcelés ; heureux sont les harcelés. Heureux sont ceux qui sont persécutés pour la justice. »

Maintenant, écoutez: Je voudrais vous montrer quelque chose de fascinant ici. Etant donné que toutes les autres Béatitudes précédentes sont des attitudes intérieures, elles sont toutes des attitudes internes – les Juifs avaient une religion extérieure, et Christ leur en donnait une intérieure. Ce sont toutes des attitudes. Celle-ci est aussi une attitude, c’est une attitude. C’est l’attitude d’être prêt à être persécuté. C’est cela qu’Il veut dire. C’est l’absence de crainte, l’absence de honte, la présence d’audace qui dit: “Je serai dans ce monde ce que Christ veut que je sois. Je dirai dans ce monde ce que Christ voudra que je dise. Et si le résultat est la persécution, qu’il en soit ainsi. » C’est cette attitude-là. C’est un participe passé dans le grec ce qui indique une permission. Ceux qui permettent qu’on les persécute. Heureux sont ceux qui permettent qu’on les persécute. Heureux sont ceux dont l’attitude est: « Je ne la fuirai jamais. J’y ferai face, si il le faut, pour vivre les principes de Christ. » Et puisque c’est un participe passé passif, ce temps passé signifie que l’action continue et dure, cela donne l’idée d’une attitude constante où le croyant est prêt en permanence d’accepter tout ce qui arrive comme conséquence de sa vie dans l’esprit des Béatitudes. Vous pourriez le traduire ainsi ! « Ils ont été, et continuent d’être disposés à être persécutés. Ceux-là sont les heureux. »

Je pense que c’est là que certains d’entre nous lâchent, n’est-ce pas ? Nous ne sommes pas prêts. Nous ne voulons pas. Je lutte avec cela moi-même. Je ne suis pas prêt à recevoir ce qui m’arrivera si je dis ce que je devrais dire. Avez-vous ce problème ? Je ne veux pas être courageux et faire simplement face à la situation, parfois, en disant ce qui devrait être dit. Je ne suis pas prêt à vivre la vie de Christ au sein d’une situation sans Christ, de façon à être lumière et sel dans le monde, et laisser quoi que ce soit m’arriver. Je tends à vouloir m’arranger pour que le monde m’aime. Immanquablement, je me justifie en disant : « Je suis populaire parmi eux, et ils m’aiment beaucoup, je peux y glisser l’évangile. » Eh bien, laissez-moi vous dire une chose : Dieu n’a jamais eu besoin de prédicateurs sournois. Il n’a que faire de prophètes sournois, et Il n’a que faire de témoins ou d’évangélistes sournois ; Il a besoin de ceux qui sont prêts à la confrontation.

Donc, tout d’abord ils allaient être pourchassés, poursuivis et harcelés. Ils allaient y être prêts. Il y a donc cette idée de poursuivre et de chasser, et évidemment, au final le résultat était la prison. Pour certains le résultat était la mort. Pour d’autres, ce n’était qu’être chassé. Autrement dit, si vous vivez une vraie vie de Christ dans cette société, vous ne pouvez pas vous y mélanger, ou bien ? Vous ne pouvez pas aller aux fêtes avec les garçons, vous ne pouvez pas faire ce que font toutes les filles dans le quartier, vous ne pouvez pas partir avec les couples comme vous le faisiez avant, ni faire ce qu’ils font. Vous ne pouvez tout simplement plus le faire. Il y a quelque chose dans la vie avec Christ qui fait qu’ils vous chassent hors du groupe. Vous n’êtes plus au diapason. Et il faut qu’il en soit ainsi.

Il y a un second facteur. Il dit au verset 11 qu’on vous insultera. Oneidizo. Littéralement cela signifie lancer des insultes à quelqu’un. Lancer des insultes à quelqu’un. Le mot est utilisé lors de la crucifixion de Christ dans Matthieu 27:44: Ils Lui lançaient des insultes. Ils se moquaient de Lui. Ils Le raillaient, ils L’insultaient, ils Le ridiculisaient. C’est jeter violemment quelque chose au visage de quelqu’un, c’est cela. C’est attaquer quelqu’un par un langage vil, vicieux et moqueur. C’est essentiellement cela. Donc non seulement nous serons expulsés des groupes que nous fréquentions, nous serons ostracisés des activités auxquelles nous participions. Non seulement cela, mais des gens diront du mal de nous, diront des choses par des mots méchants lorsque nos noms seront mentionnés. Ils ont fait cela avec Jésus. Ils disaient : « Ah ! Il fréquente les prostituées et les ivrognes! », et d’autres choses. Donc si vous vivez la vie des Béatitudes, il vous faudra être disposés à être persécutés et insultés, et il y aura des gens pour dire des choses déplaisantes à votre sujet. Et cela peut aussi venir de personnes qui vous sont chères.

Il y a une troisième chose, qui est réellement difficile à supporter. Vous savez, j’ai toujours trouvé que je pouvais supporter d’être mis de côté. Personne n’aime beaucoup m’avoir trop près lorsqu’ils apprennent que je suis pasteur. C’est surprenant à quelle vitesse des gens veulent s’écarter de ma présence. Quand ils découvrent que je suis assez différent d’autres pasteurs, que je suis un peu plus conflictuel. Alors ils découvrent cela quand je me mets à les confronter un peu avec les choses de Christ, et ils sont pressés de partir. Je suis rarement invité aux activités dans lesquelles ils sont engagés. Je peux m’en accommoder, et je peux aussi supporter que les gens disent des paroles déplaisantes, viles et vicieuses à mon sujet, et j’en reçois. Je reçois des trucs du genre - je viens de recevoir une lettre d’un homme de Boston qui a écouté un programme de radio ; il m’a appelé sale cochon fasciste. Je ne sais pas à combien de personnes il a dit que j’étais un sale cochon fasciste, et je regrette qu’il pense cela, et je ne sais pas pourquoi il ressent cela, mais cela va avec, vous voyez ?

Et je sais aussi ce que c’est qu’être interdit de prédication. J’ai prêché un sermon quelque part dans le Sud, et je n’étais pas parti bien loin de là lorsqu’une voiture de police m’a rattrapé, on m’a arrêté, on m’a jeté en prison, et on m’a menacé de me dépouiller de mes vêtements, de me fouetter, et tout le reste, si je continuais de faire ce que je faisais. Ceci, aux Etats-Unis d’Amérique ! Je suppose qu’on peut supporter de telles choses. Mais il y a cette troisième chose qu’il dit ici, qu’ « on dira faussement de vous toutes sortes de mal. » Et vous savez, parfois ça c’est difficile à supporter. Cela m’est égal si on n’aime pas ce que je dis, mais quand on me fait dire des choses que je n’ai pas dites, ça c’est dur. Et après vous devez essayer de vous défendre pour quelque chose que vous n’avez même pas dite.

« Ils disent des calomnies et de méchantes choses contre vous. » Ils ont essayé de dire de Jésus qu’il était le fils illégitime d’un soldat romain. Ce n’était pas vrai. Ils ont essayé de dire des choses du peuple de Dieu tout au long de l’histoire. Arthur Pink dit justement que « c’est une preuve patente de la perversion humaine que les malédictions des hommes et les bénédictions de Christ se rencontrent sur la même personne. » N’est-ce pas intéressant ? Quel tableau de perversion. Les bénédictions de Christ et les malédictions des hommes se rencontrent sur la même personne. Ce sont ceux qu’Il bénit que le monde maudit. Cela vous montre à quel point ils sont loin de Dieu. Une telle vie fait ressortir le ressentiment des hommes impies. C’est l’inimitié du serpent contre la descendance sainte.

Je vais vous dire quelque chose. J’aime l’honnêteté de notre Seigneur – je l’aime. Son premier sermon, Il le commence par : « Heureux, heureux » - vous direz : « Ouaw, pour la première fois, tu veux juste calmer le jeu, dis leur seulement que c’est chouette d’être chrétien. Dis-leur combien c’est merveilleux » - et, je vous le dis, la première choses qu’Il a jamais dite a mis le niveau si haut, qu’ils ont dû carrément tomber par terre. Et quand Il arrive au bout, Il dit : « Et, à propos, si vous voulez vivre ainsi, vous serez persécutés, et serez chassés de votre travail, de vos foyers, de votre société. Vous vous trouverez insultés, c'est-à-dire que des gens vont parler vicieusement et vilement contre vous, et inévitablement vous découvrirez qu’ils diront des choses sur vous qui sont fausses, des mensonges, des mensonges. Donc soyez prêts pour cela. C’est vrai, cela va arriver, c’est inévitable. » Pourquoi cela arrive-t-il ? Pourquoi faut-il qu’il en soit ainsi ? Pourquoi, lorsque nous vivons la vie de Dieu dans ce monde, cela doit-il arriver ? Eh bien voilà la cause. Regardez au verset 10 : « Heureux ceux qui sont persécutés pour » - quoi ? – « la justice. » Regardez à la fin du verset 11, la fin du verset : « à cause de moi. »

Vous savez pourquoi on vous persécute ? Je vais vous dire quelque chose de choquant. Ce n’est pas réellement vous qu’on hait. C’est réconfortant, n’est-ce pas? Ils ne vous haïssent pas vraiment. Qui haïssent-ils? Christ. Et réellement, ce n’est pas vous qu’ils n’aiment pas, c’est la vie que vous vivez, voyez-vous. Et notre Seigneur Jésus, dans Jean 15 et Jean 16, disait à Ses disciples : « Voyez, si ils me tuent, ils vous tueront, et s’ils me haïssent ils vous haïront, et s’ils me persécutent, ils vous persécuteront, tant qu’ils sauront que vous m’appartenez. » Jésus a révélé la sainteté en action à un monde impie. Voulez-vous savoir quelque chose ? Le monde a vécu longtemps sans voir d’homme parfait. C’est vrai. Jamais vu d’homme parfait. Et plus il avançait sans voir d’homme parfait, plus il devenait confortablement content dans son état de péché. Il n’y a jamais eu d’homme parfait.

Et lorsque Jésus est venu dans le monde, le monde a vu un homme parfait. Et tout à coup, cela a fait éclater toute son assurance. Cela a détruit la base sur laquelle il se tenait debout. Et face à cet homme parfait, les hommes se sont sentis accusés, alors ils ont tué cet homme parfait. Parce que si l’on ne peut pas appliquer les exigences, disaient-ils, débarrassez-vous de lui et qu’il disparaisse. Ce sera toujours comme cela. Et tant que vous et moi permettons à Christ de vivre par nous, nous mettrons devant eux un niveau qu’ils ne pourront pas atteindre, et parce qu’ils ne peuvent pas l’atteindre ils voudront ôter les exigences pour pouvoir rester dans le contentement de leurs illusions. C’est à cause de la justice.

Et vous savez, c’est arrivé aux disciples comme Jésus l’a dit. André a continué de prêcher et on a ordonné sa crucifixion. Selon la tradition, il a été ligoté à une croix de façon que sa mort soit lente, et il y est resté pendu jusqu’à ce qu’il meure. Selon la tradition, Pierre, après neuf mois de prison, fut crucifié la tête en bas. Paul a été décapité par Néron. Jacques, Matthieu, Matthias, Barthélémy et Thomas ont subi le martyre comme peut-être tous les disciples sauf Jean, qui est mort dans un exil solitaire sur l’île de Patmos. C’est arrivé comme Il l’avait dit. Il y a toujours un prix à payer quand on vit la vie du royaume. Mais écoutez, chers amis. Son fruit dure éternellement. Son fruit dure éternellement. Car en renonçant à cette vie, vous héritez, dit le verset 10, le royaume des cieux. Quand on vous prend tout ce que vous possédez dans ce monde, on ne pourra jamais toucher à tout ce qu’Il vous donnera dans le monde à venir, vous voyez ? Eh bien, c’est la Béatitude qui le résume ; et nous n’avons même pas commencé, nous continuerons là-dessus la prochaine fois.

Père, merci pour la communion fraternelle d’aujourd’hui. Merci pour Ton message pour nous dans l’Esprit de Dieu, par la Parole de Dieu. Seigneur, enseigne-nous à vivre notre vie en conformité avec Tes principes et Tes vérités, pour que nous puissions interpeller le monde. Oh Dieu, protège-nous, garde-nous d’abaisser les normes. Que nous soyons courageux. Que nous oyons fermes. Que nous marchions dans l’Esprit de façon que Christ soit manifesté en nous, et que si nous vivons, nous vivions pour Christ, et si nous mourons, que ce soit pour Christ. Que nous vivions ou mourrions, nous sommes à Lui. Oh, Père, que nous puissions être ceux dont les vies interpellent. Que nous soyons d’une telle exigence que ceux qui nous entourent se sentent inconfortables, au point soit de chercher la paix avec Dieu, en nous rendant artisans de paix, soit qu’ils réagissent négativement. Mais, o Dieu, que nous ne nous contentions pas d’être neutres. Que nous ne nous contentions pas de ne rien faire. Que nous ne soyons pas misérablement tièdes au point que Dieu doive nous vomir de sa bouche.

Tandis que vous inclinez la tête, je voudrais simplement que vous méditiez dans la prière, et vous rappeler quelque chose. Je n’oublierai jamais, il y a quelques années de cela, lorsqu’un jeune homme parlait de Christ dans un parc, quelques hommes ont sauté sur lui et l’ont battu. Cela ne l’a pas arrêté. Il s’est remis en quelques semaines, et il était au coin de la 7ème rue et de Broadway à Los Angeles, parlant de Jésus Christ à quelques personnes, et des hommes l’ont à nouveau attaqué, et cette fois ils avaient des bâtons, et ils lui ont fracturé le crâne à quatre endroits. On a emmené ce jeune homme à l’hôpital, on a percé trois trous dans son crâne pour diminuer la pression, et trois jours plus tard il s’est réveillé dans la présence de Jésus Christ. On ne penserait pas cela possible de nos jours, n’est-ce pas ? Je remercie Dieu pour le courage et l’audace d’un tel homme.

Et vous ? Savez-vous ce que c’est de vivre une vie si sainte qu’elle devient un reproche à votre entourage ? Non que vous soyez odieux, ni que vous soyez fier, ou que vous soyez difficile, ni que vous soyez autoritaire, non parce que vous parlez trop, mais parce qu’il y a trop de Christ visible en vous. Il y a trop de cette perfection que le monde ne peut pas supporter. Êtes-vous prêts à payer le prix ? Etes-vous disposé à vivre à la manière que Dieu veut que vous viviez, de vivre la vie du royaume, d’être une image vivante des Béatitudes quelque soit le prix, et de porter l’opprobre de Jésus Christ ? Etes-vous prêts-à-porter votre croix comme Il l’a portée ? Etes-vous disposé à souffrir la perte de tout pour gagner le royaume ? Êtes-vous prêts à payer le prix ? C’est ce que Jésus demande, et ce ne sont que les personnes de cette sorte qui changent le monde pour Sa gloire.

Je vais vous demander, dans le silence de cet instant, de parler au Seigneur dans votre propre cœur. Et peut-être que certains auront besoin de dire : « Seigneur Jésus, je ne sais même pas ce que c’est que de vivre une vie qui est un reproche pour le monde. Je suis si imprégné du monde qu’il ne saurait même pas distinguer la différence. On ne saurait même pas si je suis chrétien. » Il se peut bien que tu ne soit pas chrétien, que tu le penses seulement l’être, et que tu n’aies jamais réellement donné ta vie à Christ. Peut-être est-ce le moment de le faire. Ou bien tu dis : « Eh bien, John, je sais que je suis chrétien, et j’aime le Seigneur Jésus Christ, et c’est la manière de vivre que je voudrais. Je suis comme Paul dans Romains 7, je le voudrais tant, mais je tombe à tout bout de champ. » Cela n’est pas nécessaire non plus.

Dieu vous a donné le secours de Son Saint Esprit si vous vous soumettez à Son Esprit pas à pas, de manière à pouvoir vivre cette sorte de vie à la gloire de Dieu. Voilà comment vivre. Si vous n’aviez jamais rien au monde, vous auriez la bénédiction de Dieu, et si vous avez Sa bénédiction, vous avez tout. Et c’est pour cela que Pierre dit ceci : « Si vous êtes insultés pour le nom de Christ, vous êtes heureux. » Vous êtes heureux. Vous voulez vraiment être heureux dans votre cœur ? Payez le prix en pratiquant les Béatitudes dans votre vie.

Père, alors que nous sondons tous nos coeurs, parce que cette Parole est sérieuse, alors que nous examinons notre vie pour voir si nous sommes de ceux qui sont prêts à payer le prix, si nous sommes réellement ceux qui ont hérité du royaume, alors nous sommes de ceux qui sont prêts à être persécutés dans la durée. Nous sommes de ceux qui sont prêts à être insultés, qui sont prêts à subir toutes sortes de méchancetés et de calomnies dites à notre sujet. Si c’est cela que vivre pour Toi veut dire, alors nous choisissons de t’être loyaux, quoi qu’il nous en coûte. Et, Père, nous sommes ceux qui peuvent se réjouir et être heureux parce c’est ainsi que c’était prévu. Il en a toujours été ainsi, dès le début, donc nous nous identifions avec Ton peuple qui a vécu la vie de justice.

O Dieu, je prie pour ceux qui n’ont jamais donné leur vie à Christ, que ce jour puisse être celui où ils prendront cet engagement. Pour les chrétiens qui ne savent pas ce que c’est que de sortir du lot, et d’être séparé du monde, de payer le prix, de vivre la vie que Tu nous as demandé de vivre, peut-être qu’il est temps qu’ils le fassent. Et, O Dieu, aide-nous à ne pas abaisser les niveaux d’exigences, aide-nous à ne pas nous conformer au monde, mais à transformer le monde en nous conformant à Toi.

Père, merci pour notre temps aujourd’hui, pour la communion des saints que nous aimons et dont nous jouissons. Père, combien c’est précieux pour nous. Nous ne savons pas que faire lorsque nous sommes avec d’autres personnes. Nous n’en faisons simplement pas partie, nous sommes ostracisés, nous sommes rejetés, nous ne leur correspondons pas. Et, o Seigneur, penser que Tu nous as donné cette communion fraternelle si merveilleuse, cet amour précieux des frères et sœurs, cette communion si profondément nécessaire, nous sommes si reconnaissants pour chaque chère âme présente, pour chaque merveilleuse vie, pour le potentiel que nous avons de nous aimer les uns les autres et prendre soin les uns des autres, et nous servir les uns les autres, combien nous en sommes reconnaissants. Aide-nous à ne jamais considérer cela pour acquis. Aide-nous à ne jamais devenir mesquins. Aide-nous à ne jamais nous critiquer les uns les autres, mais d’aimer chaque personne précieuse au sein de cette communion.

Et, Père, pour ceux qui ne savent pas encore ce que signifie en faire part, nous prions que Tu les appelles à Toi hors du monde, pour Ta gloire, au nom de Jésus, Amen.

FIN

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