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(Citations bibliques : Version Segond 21, sauf autre mention.)

Je vous invite à vous incliner dans la prière pour demander au Seigneur à spécialement bénir notre étude.

Père, nous venons à toi maintenant car nous ne voudrions pas nous rassembler pour entendre la sagesse d’un homme. Nous ne voudrions pas nous rassembler pour qu’on nous chatouille les oreilles avec ce qui nous ferait plaisir, mais nous voudrions que tu nous parles. Ouvre ta Parole pour nous la faire comprendre. Enrichis nos cœurs. Remplis-nous de la vérité qui peut pourvoir à tout besoin. Que par ton Esprit ce que nous apprendrons ce soir nous enrichisse. Je prie que nous n’entendions pas la voix d’un homme, mais que nous t’entendions parler, toi, et nous t’en remercions, au nom du Christ. Amen.

Dans notre étude, nous sommes au chapitre 5 de Matthieu. Ce soir, nous regarderons le passage des versets 27 à 30, Matthieu 5 :27-30. Pendant que vous le cherchez et que vous vous préparez, que je vous dise que dans le 5ème chapitre de Matthieu, notre Seigneur répond à la question qui monte en premier à l’esprit de ceux qui avaient vu ses miracles, ceux qui avaient entendu certaines des choses qu’Il avait dites, et qui se demandaient vraiment s’Il était le Messie. Ils étaient curieux de savoir si ce faiseur de miracles était en fait Celui qui amènerait le royaume de Dieu.

Il y avait certains facteurs dans l’enseignement, dans la vie et le ministère de Jésus qui leur faisaient penser qu’Il pourrait être le Messie, alors ils étaient perplexes. Ils voulaient savoir qui Il était. Ils voulaient aussi savoir quels étaient ses critères pour son royaume. Ils étaient curieux de savoir si, au cas où Il était le Messie, Il cadrerait assez bien avec ce que Moïse avait dit. Alors ils étaient curieux de voir comment lui considérait ce qui touchait à la loi de Dieu, ce qui touchait à Moïse.

Or Jésus leur a résumé son message dans 5 :17-20. Il a dit, « Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes ; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir. En effet, je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre n’auront pas disparu, pas une seule lettre ni un seul trait de lettre ne disparaîtra de la loi avant que tout ne soit arrivé. Celui donc qui violera l’un de ces plus petits commandements et qui enseignera aux hommes à faire de même sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux ; mais celui qui les mettra en pratique et les enseignera aux autres, celui-là sera appelé grand dans le royaume des cieux. »

Autrement dit, voici ce qu’Il a dit : « Je suis le Messie, et mon message est le même que celui que Moïse vous a donné, pas différent. Je n’y changerais rien. Je ne voudrais pas l’abolir. Je ne le modifierais pas. Je suis venu pour l’accomplir.

Ensuite Il a fait un pas de plus. Il a dit, les normes de mon royaume doivent dépasser celle que vous suivez actuellement, verset 20. « Je vous le dis, si votre justice ne dépasse pas celle des spécialistes de la loi et des pharisiens, vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux. »

Or, c’était là la norme de base que Jésus a donnée, ce qu’Il exigeait pour son royaume, c’était une justice dépassant celle des scribes et des pharisiens. Et, soit dit en passant, ils étaient les plus justes de la société juive. Alors Il dit, « Ce que je demande, c’est plus qu’eux, mais pas plus que ce que demandait Moïse, et pas différent de Moïse. Je ne suis pas venu modifier la loi, ni changer la loi, mais pour l’accomplir, et la loi elle-même exige davantage que ce que vous donnez maintenant. C’est une norme plus élevée. »

Pour autant qu’on en savait en général, les scribes et les pharisiens étaient les gens les plus justes, donc ceci était très difficile à comprendre. Ils ne comprenaient pas comment Il pouvait exiger une justice plus grande que celle des scribes et des pharisiens, tout en acceptant la loi de Moïse. Car ils pensaient que les scribes et les pharisiens vivaient purement la loi de Moïse. Alors leur question est, si tu crois en Moïse – la question qu’ils avaient en tête – et que tu crois en la loi de Moïse, comment peux-tu exiger une norme plus élevée que celle des scribes et des pharisiens, qui nous enseignent la loi de Moïse ?

Et, comme nous l’avons appris ces dernières semaines, le fait est que, bien que les scribes et les pharisiens aient été assis dans la chaire de Moïse, et bien qu’ils aient prétendu être les promoteurs de la loi de Moïse, la vérité était qu’ils avaient atténué la loi de Moïse à leur propre convenance et n’observaient même pas ce que Dieu voulait à l’origine. Alors Jésus vient relever la norme là où elle était au commencement.

Or, le peuple a de la peine à le comprendre, donc point par point le Seigneur leur donne des illustrations, des versets 21 à 48, pour montrer en quoi les scribes et les pharisiens, comme le peuple, étaient en deçà de chaque aspect des normes absolues de Dieu. Il veut qu’ils voient que le peuple ne vivait pas selon les normes de Dieu. Ils les avaient diminuées, et Jésus veut les rétablir là où elles devraient véritablement être.

Et effectivement, comme vous le savez si vous avez été présents, ce qu’Il fait ici c’est détruire tout système de propre justice. Voyez-vous, ce que l’homme tend à faire, s’il ne veut pas suivre la voie de Dieu, c’est de créer son propre dieu. Il crée son propre système religieux. Il dit, « Voilà ce qui est exigé. Voilà ce que je vais faire, donc je suis justifié si je le fais. » Il fait dégringoler la loi de Dieu jusqu’au niveau qu’il peut exécuter, le fait, puis se convainc lui-même qu’il est en règle.

En général, de nos jours, une situation pourrait être, par exemple, si vous confrontez un homme avec la question : « hé, qu’allez-vous faire quand vous mourrez ? - Eh bien, j’espère aller au ciel. » « Bon, sur quelle base irez-vous au ciel ? » « - Oh, je suis un type assez bien, et après tout, si j’ai été assez bien toute ma vie, Dieu me prendra certainement au ciel. »

Autrement dit, vous inventez le genre de dieu que vous voulez, avec le genre d’exigences que vous pouvez observer, vous les exécutez, et vous vous justifiez. Et ce que nous disons à une telle personne aujourd’hui c’est, « Mais vous savez, les choses ne vont pas du tout comme ça. L’exigence de Dieu va trop haut. Vous ne pouvez pas l’accomplir. Et c’est exactement ce que Jésus est en train de dire. » Les scribes et les pharisiens inventaient une norme plus basse que la divine, cherchaient comment ils pouvaient la suivre, l’observaient au mieux, et par conséquent se convainquaient qu’ils étaient justes. Et Jésus dit, « Jamais de la vie ! Si votre justice ne dépasse pas celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez jamais dans mon royaume. » Et ce n’est pas une violation de Moïse. Ce n’est pas ajouter aux lois de Moïse. Ce n’est pas changer la loi de Moïse. Ce n’est que la remettre là où Moïse l’avait mise au début. Remettons-la à sa place légitime. Et en réalité, c’est ce qu’Il fait dans tout le 5ème chapitre.

Et en arrivant aux versets 27 à 30, Il donne une autre illustration sur la manière dont le peuple avait réduit la loi de Moïse, et comment Il doit la faire remonter afin d’anéantir leur propre justice. Et ce qu’Il fait dans tout ce chapitre c’est de contraster la justice qu’ils pensaient avoir avec la vraie norme divine. Ainsi, Il met quasiment tous les hommes et les femmes à nu devant Dieu, spirituellement parlant. Il ne leur reste aucune propre justice à faire valoir.

Maintenant regardons l’illustration des versets 27 à 30. Nous avons déjà vu celle du meurtre. Voici celle de l’adultère. Verset 27. « Vous avez appris qu’il a été dit » - la phrase ici « par les anciens, » qui est dans certaines de nos versions, n’est pas dans tous les manuscrits. Mais elle a probablement été prise parce qu’elle est utilisée fréquemment dans le chapitre. En réalité c’est, « Vous avez appris qu’il a été dit. » Mais bien entendu, Il fait allusion à leurs maîtres traditionnels, « les anciens, » les anciens qui les avaient enseignés. Donc vous pouvez le mettre en italique, je suppose, car Il fait référence à cela.

Mais Il dit, « Vous avez appris qu’il a été dit, ‘Tu ne commettras pas d’adultère.’ » Voilà ce que votre tradition vous a enseigné. Voilà ce que les rabbins ont dit. C’est ce que les scribes et les pharisiens ont dit. Et on vous a dit que c’est la norme de Dieu. Si vous ne commettez pas d’adultère tout simplement, vous êtes justes.

« Mais » - verset 28 – « moi je vous dis : Tout homme qui regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans son cœur. » En d’autres termes, Jésus dit que leur norme est trop basse. Remettez-là où Dieu voulait qu’elle soit. Jamais Dieu ne s’est vraiment intéressé qu’à l’acte, mais beaucoup plus à l’attitude derrière l’acte.

Et au verset 29, Il leur donne une solution, « Si ton œil droit te pousse à mal agir, arrache-le et jette-le loin de toi, car il vaut mieux pour toi subir la perte d’un seul de tes membres que de voir ton corps entier jeté en enfer. Et si ta main droite te pousse à mal agir, coupe-la et jette-la loin de toi, car il vaut mieux pour toi subir la perte d’un seul de tes membres que de voir ton corps entier jeté en enfer. »

Autrement dit, il vaut beaucoup mieux te couper un bras ou t’arracher un œil s’ils te poussent à pécher. Et le péché n’est pas seulement ce que tu fais, c’est ce que tu sens et que tu penses dans ton cœur. Ainsi le deuxième exemple que le Seigneur utilise est l’exemple de l’adultère. Et il dit en réalité à quelqu’un de propre juste, tu ne peux pas dire que, parce que tu ne le fais pas, tu es en ordre. Si tu l’as pensé, tu as tort. Si tu as des envies de luxure, si tu as désiré commettre ce péché, tu es pécheur, tu n’es pas juste, et tu ne peux pas prétendre être dans la justice.

Tout comme aux versets 21 et 22 ils disaient, « Tu ne commettras pas de meurtre ». Mais Jésus disait, « Celui qui est en colère avec son frère risque l’enfer. » Je te dis que ce n’est pas qu’une affaire de commettre le meurtre, ce qui importe est ce que tu sens dans ton cœur. Et ici il dit exactement la même chose, seulement il utilise un autre exemple.

Aux versets 21 et 22, son illustration portait sur le 6ème commandement. Et ici dans les versets 27 et 28, son illustration porte sur le 7ème commandement. Or, le principe sous le 6ème commandement, « Tu ne tueras point, » est la sainteté de la vie. Le principe sous le 7ème commandement, « Tu ne commettras point d’adultère, » est la sainteté de l’unité de base de la vie, le mariage. Ainsi Il choisit ces deux illustrations : « Tu ne tueras point, » qui parle de la sainteté de la vie ; « Tu ne commettras point d’adultère », qui parle de la sainteté du mariage.

Et Il dit que tu n’es pas juste devant Dieu si tu as été en colère ou si tu as eu une pensée d’adultère. Et ce qu’Il essaie de faire, c’est leur montrer combien ils étaient pécheurs, même si ce qui se voyait extérieurement était bien. Donc sa préoccupation ici est la sainteté du mariage.

Dans les versets 27 à 30, il traite de l’esprit du mariage, et dans les versets 31 et 32, de la loi du mariage. L’esprit du mariage et la loi du mariage. Et aujourd’hui nous allons commencer par examiner l’esprit du mariage en regardant ses commentaires sur le péché de la luxure et de l’adultère commis dans votre cœur.

Permettez-moi de dire encore un mot à propos des deux illustrations par lesquelles Il commence. La colère et le sexe sont deux choses très puissantes. Elles plongent très profondément dans l’expérience humaine. Elles illustrent très justement l’état pécheur de l’homme. En fait, je doute qu’il existe deux illustrations plus à même de vraiment nous percer jusqu’à la moelle. Nous avons tous fait l’expérience de tentations de colère et de luxure, très communes, et elles touchent à l’état fondamentalement pécheur de l’homme.

Et ces Juifs qui étaient assis sur la colline de Galilée, tout comme nous sommes rassemblés ce soir, écoutant le Seigneur Jésus-Christ les confronter à leur colère et à la luxure qu’ils ont dans le cœur, ces Juifs auraient dû admettre, selon leur propre conscience, qu’en effet, ils étaient pécheurs, et le fait qu’ils n’avaient jamais tué personne, et le fait qu’ils n’avaient jamais effectivement commis un adultère ne les exemptait pas de la perversité du péché qui régnait dans leur cœur.

Jésus veut aller directement au cœur des hommes pour leur montrer que peu importe ce qu’ils ont fait, ils ne sont pas aptes à entrer dans son royaume. Alors Jésus fixe une norme élevée. Simplement le fait qu’Il dise que quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans son cœur est une déclaration terrible pour quelqu’un qui vit dans notre société actuelle, où les tentations sont si multiples.

La tentation a toujours existé, que la femme ait été couverte de la tête aux pieds d’une longue robe comme dans l’Orient de cette époque, et qu’un voile recouvrait son visage. La tentation était toujours là puisque Satan pouvait intervenir. Et il y aura toujours ces choses que le diable utilisera pour provoquer l’envie, et sur lesquelles la chair se précipitera pour initier la tentation. Mais il me semble que dans la société où nous vivons, les tentations sont beaucoup plus endémiques, beaucoup plus visibles et tellement plus courantes autour de nous, du fait que notre société est sans vertu.

Et cela m’atterre de voir que même l’Église qui se nomme Église de Jésus-Christ se plie aux exigences des gens dans le domaine du sexe. J’ai lu aujourd’hui dans le Los Angeles Times un article de deux pages sur le nouvel effort de l’Église Méthodiste d’enseigner la sexualité. Et il élaborait en parlant de ce quelque chose sexuel, - ce qu’ils appellent sexe, je crois qu’ils l’appelaient « Classe d’activité sexuelle » ou quelque chose comme ça - où tout le monde était nu et se roulait sur un lit, tout cela sous couvert d’instruire les gens à ce sujet.

L’article poursuivait en disant comment l’Église Méthodiste avait décidé qu’on devrait changer certaines de ces choses, alors ils avaient nommé certains maîtres de sexe, qui donnaient à chacun une instruction sur le sexe. Franchement, les amis, c’est ridicule.

Je crois que le sexe dans le mariage, dans la beauté dont Dieu l’a prévu, était destiné à être une découverte très personnelle, pas quelque chose collé sur des affiches, et enseigné dans des classes ou présenté dans des livres. Je crois que c’est quelque chose de très intime, quelque chose de très spécial, quelque chose de tout à fait unique, et je pense que le fait qu’on le divulgue, qu’on le propage, qu’on le vende ou qu’on l’enseigne, et qu’on en parle sans cesse et partout, tout cela ne fait que susciter de mauvaises réactions sortant du cœur de méchants hommes et de méchantes femmes. Cela ne fait rien pour aider la situation.

Nous trouvons des séminaires sur le sexe et des livres explicites qui passent par toute la gamme. À tout bout de champ des gens prêchent sur le sujet, en parlent, plaident pour ci et pour ça, et j’ai entendu les espèces de conseils les plus bizarres, venant de soi-disant hommes de Dieu, qui simplement m’effarent.

J’ai entendu un homme, qui est pasteur et qui représente une communauté chrétienne, qui parle ici et là, dire que les couples devraient prendre une douche ensemble avant de se marier, afin de savoir à quoi ils s’engagent. Cette sorte de conseil est précisément ce que Jésus dit ici même être tout faux, et rien moins qu’une manifestation d’une condition de péché. Celui qui donne cette sorte de conseil a un problème, et il n’est pas trop difficile de trouver ce que c’est.

Je crois que jamais, dans l’histoire du monde occidental depuis la fin des paganismes grec et romain, on n’a vu la complaisance débridée de la passion sexuelle aussi encouragée, étalée en plein jour, et aussi portée aux nues qu’actuellement. Cela peut vous intéresser de savoir que cette semaine, l’Union Américaine des Libertés Civiles, qui soutient toutes sortes de causes sur les droits civils, dépose une plainte afin de retirer les restrictions sur les films X, le but étant que les enfants puissent les voir, parce qu’ils pensent que c’est l’Année de l’Enfant, et que les enfants ont des droits comme tout le monde.

Vous devrez très bientôt flanquer un bon coup de pied dans votre poste de télévision, franchement ! Les médias séduisent avec le sexe pour vendre, et glorifient le plaisir illicite. Les crimes sexuels sont plus nombreux que jamais. On glorifie le divorce, l’infidélité et la perversion. Ils sont des sujets de plaisanteries dans notre société. Une philosophie du ‘plaisir d’abord’ est partout. L’hédonisme est au maximum. Le mariage monogame est menacé. On rit de la fidélité, on la ridiculise et on s’en moque.

Et on pourrait passer des heures à donner des exemples là-dessus, mais ce n’est pas nécessaire. Vous savez bien que c’est partout autour de vous. Je dois même éviter de regarder un stand de revues, je ne voudrais pas – je ne vais même plus acheter de magazines, car je ne veux pas bombarder ma pensée avec ce qui se trouve déjà sur la couverture, sans parler de l’intérieur.

Une nouvelle morale a été adoptée avec l’Éthique de Situation, qui dit que le bien est relatif et qu’il faut faire tout ce qui vous semble bien, tant que cela ne fait pas de tort à autrui. Et toute notre société est carrément folle de sexe. Nous sommes si absorbés par le sexe que c’en dépasse l’entendement.

C. S. Lewis donne une illustration excellente. Il dit que vous pouvez rassembler un grand auditoire pour une séance de striptease, pour regarder une fille se déshabiller sur scène. Et il dit, si cela n’indique pas à quel point notre vision du sexe est tordue, tout comme notre vision de la femme, imaginez-la de cette manière. Imaginez que vous allez dans un pays où vous pourriez remplir tout un théâtre en apportant sur scène un grand plat couvert, puis vous soulèveriez lentement le couvercle de façon que tous puissent voir, et juste avant que les lumières s’éteignent, voilà qu’il contiendrait une côte de mouton, ou un morceau de lard. Ne penseriez-vous pas que quelque chose cloche avec leur appétit ? Maintenant, pourquoi devrions-nous penser que c’est différent dans notre société si nous devenons tout excités parce que quelqu’un retire ses vêtements ? La philosophie du Playboy n’est rien d’autre qu’une mentalité de côte de mouton. C’est une perversion.

Quelque chose cloche avec nous. Il y a quelque chose de très profond en nous qui est faux, et on lui cède et on s’en amuse dans notre société. Hugh Hefner vient dire, « Pourquoi être troublé par le sexe ? Ce n’est qu’un besoin biologique comme manger, boire et dormir. » Ce n’est pas nouveau. Ce genre de philosophie vient tout droit du passé, tout droit du paganisme grec et romain.

Dans 1 Corinthiens 6 :13, l’apôtre Paul reprend cette philosophie en confrontant les Corinthiens sur leur préoccupation de cette mauvaise affaire du sexe. Et voici ce qu’ils disaient. 1 Corinthiens 6 :13, « Les aliments sont pour le ventre et le ventre pour les aliments. » C’était une petite phrase qu’on disait. Quelqu’un arriverait en disant, « Voilà, vous savez, vous ne devriez pas faire cela. C’est mal. » Et ils répondaient, « Eh bien, les aliments sont pour le ventre et le ventre est pour les aliments. » Ce qu’ils veulent dire c’est que ce n’est que de la biologie. C’est une sorte de petit proverbe qu’ils utilisaient.

Eh bien, le sexe n’est que quelque chose de biologique, c’est tout. « Les aliments pour le corps, et le corps pour les aliments. » Que de la biologie, c’est tout, comme manger, dormir et boire. Eh bien, il est dit, « Dieu détruira l’un comme les autres. Mais le corps n’est pas pour l’immoralité sexuelle, il est pour le Seigneur, et le Seigneur est pour le corps. » Le corps n’est pas que biologique. Il est spirituel et il appartient à Dieu, dit Paul aux Corinthiens. Vous ne pouvez pas livrer votre corps en disant « ce n’est que de la biologie ! »

C’est la philosophie de la côte de mouton. C’est la philosophie de Playboy. Vous ne devez pas la suivre. « Le corps n’est pas pour l’immoralité sexuelle, le corps est pour le Seigneur et le Seigneur est pour le corps. Ne savez-vous pas » - dit le verset 15, - « que vos corps sont les membres de Christ ? Prendrais-je les membres de Christ pour en faire les membres d’une prostituée ? » - Donc quelqu’un qui pratiquerait le sexe de manière illicite – ferais-je cela ?

« Ne savez-vous pas que celui qui s’unit à la prostituée est un seul corps avec elle ? … « Mais celui qui s’unit au Seigneur est un seul esprit avec lui. » Donc si vous allez avec une prostituée, vous entrez dans une situation d’adultère, vous unissez le Seigneur à ce péché.

Il ne s’agit pas seulement « des aliments pour le corps, et le corps pour des aliments, » et il dit au verset 18, « Fuyez l’immoralité sexuelle. » Porneia, un comportement sexuel mauvais. La vue que le sexe n’est qu’une impulsion biologique, et que vous devez la vivre et en jouir, l’Éthique de Situation, ne vous retenez pas, ne soyez pas inhibés, vivez-le avec qui vous voulez, ce n’est rien que de la biologie de toute manière : toute cette philosophie noie complètement notre société dans une mer de perversion sexuelle.

Elle nous a bombardé par un tir de barrage de propagande qui ébranle les foyers, détruit les familles, démolit des vies individuelles, rend l’individu incapable de faire ce qui est juste, - sauf s’il s’est entièrement consacré à Jésus-Christ, - ce qui corrompt la société à toute vitesse. Les relations ont été remplacées par des perversions. La concupiscence a remplacé la sollicitude. La lascivité a remplacé l’amour. Il en va ainsi dans notre société.

Et d’un autre côté, chaque fois que l’on parle de sexe, vous n’avez pas seulement ceux qui se dressent sur leur chaise parce que c’est leur sujet favori, mais vous avez aussi ceux qui empoignent leur Bible et quittent la salle. Ils sont plutôt pudibonds là-dessus et c’est la vue victorienne. Vous savez, ils veulent prendre un tel contrepied qu’ils disent que c’est honteux, dépravé, et c’est tout sauf saint.

Et, soit dit en passant, on le fait aujourd’hui et on l’a fait dans le passé. Mais ce n’est pas une réponse. Vous ne pouvez pas aller à l’extrême qui dit que c’est biologique. Vous ne pouvez pas non plus aller à l’autre extrême pour dire que la castration, ou toute autre mutilation va résoudre le problème. Ça ne marchera pas. Et l’un est tout aussi pervers que l’autre, car Dieu l’a merveilleusement prévu pour faire partie de la vie humaine.

Dans 1 Corinthiens 7 :3 l’apôtre Paul en parle un peu. Il dit, « Que le mari rende à sa femme l’affection qu’il lui doit ; » - et il parle de la relation physique, - « et que la femme agisse de même avec son mari. Ce n’est pas la femme qui est maîtresse de son corps, mais son mari. De même ce n’est pas le mari qui qui est maître de son corps mais sa femme. Ne vous privez pas l’un de l’autre, si ce n’est d’un commun accord pour un temps, afin de vous consacrer à la prière ; puis retournez ensemble, de peur que Satan ne vous tente à cause de votre manque de maîtrise. » 

En d’autres termes, il dit que vous avez absolument le droit et la responsabilité de donner votre corps l’un à l’autre pour accomplir un désir sexuel. C’est dans le cadre du mariage, dans le plan de Dieu.

Dans le livre des Proverbes, Dieu traite le même sujet, 5 :15, « Bois l’eau de ta citerne, l’eau qui sort de ton puits. » Autrement dit, jouis de ton état d’homme marié. Tiens-toi loin de la prostituée, de la femme étrangère dont il a parlé plus haut dans le chapitre 5, qui te détruira. « Bois de ta propre citerne, des eaux vives de ton propre puits. Tes sources doivent-elles se déverser à l’extérieur ? Tes ruisseaux doivent-ils couler sur les places publiques ? Qu’ils soient pour toi seul, et non pour des étrangers avec toi. » Ne donne pas ta semence à un étranger. « Que ta source soit bénie, fais ta joie de la femme de ta jeunesse, biche des amours, gazelle pleine de grâce ! Que ses seins te rassasient constamment, enivre-toi sans cesse de son amour. » Or Dieu a prévu ceci, une relation physique, et Il l’a sanctifiée et bénie.

Dans le Cantique des Cantiques, Dieu développe longuement ce sujet dans cette merveilleuse lettre, et de cette manière inspirée pour nous parler de la beauté de l’amour humain dans la situation d’un couple marié. Et c’est ainsi que c’est pur et juste, mais notre monde en a fait une côte de mouton. Nous sommes partis dans une sorte de perversion tordue, blasée et lubrique.

Cela, évidemment, attire le cœur d’hommes pécheurs et dépravés. Alors, en arrivant à ce passage des versets 27 et suivants, c’est une parole tout à fait appropriée pour la société dans laquelle nous vivons et nous avons besoin de voir ce que Jésus dit.

Or, les Pharisiens avaient leur propre point de vue, verset 27, « Tu ne commettras pas d’adultère. » et parce qu’ils ne le commettaient pas, ils croyaient qu’ils étaient justes. Ils pensaient qu’ils iraient tout droit dans le royaume et qu’ils recevraient les meilleurs sièges. Peut-être que vous êtes comme eux. Peut-être que vous vous dites, « Je ne suis pas si mauvais. Je n’ai jamais vraiment trompé ma femme. Je n’ai jamais commis d’adultère. Je n’ai jamais fait ce genre de chose. »

Mais Jésus dit que si vous avez une fois regardé une femme pour la convoiter, vous l’avez commis dans votre cœur, et c’est suffisant pour vous condamner à l’enfer pour l’éternité. C’est ce qu’impliquent les versets 29 et 30. Donc votre confiance est ébranlée, n’est-ce pas ? Le système extérieur de la loi ne suffira pas, car Dieu recherche l’attitude. Et vous voyez, ce que Jésus cherche à faire, c’est leur montrer qu’ils ne peuvent s’aider. Vous voyez, ils pouvaient traiter l’extérieur, c’est certain. Ils pouvaient ne pas commettre d’adultères, mais ils ne pouvaient rien faire au sujet de l’intérieur. Alors Jésus les frappe là où ils ne peuvent rien, où ils sont sans espérance, sans force, ce qui pourrait les conduire, désespérés, vers Dieu, qui seul peut changer les cœurs. Ils souhaitaient désespérément croire qu’ils étaient OK. Jésus leur montre qu’ils ne l’étaient pas.

Maintenant, gardant ceci à l’esprit, je voudrais faire une petite digression, et parler de certaines choses, et la prochaine fois, nous reviendrons à ce qui est spécifique au passage. Mais remarquez le début des versets 27 et 28. Le début m’a de nouveau rappelé ce sujet et je pense que vous trouverez ceci utile. Jésus débute par « Vous avez appris. » [ou bien : « entendu » dans la Colombe, NdlTrad] Puis, au verset 28, « Mais moi je vous dis. » Or ce contraste est terriblement important, et je vais vous donner une leçon comme une sorte de théologie biblique générale ce soir, et je voudrais la donner car je pense qu’elle répondra à beaucoup de vos questions.

« Vous avez appris – mais moi je dis. » C’est la même formule au verset 21, « Vous avez appris, » verset 22, « Mais moi je vous dis. » Verset 31, « Il a été dit, » verset 32, « Mais moi, je vous dis. » Verset 33, « Vous avez appris, » verset 34, « Mais moi, je vous dis. » On le rencontre tout le long jusqu’ici. Cela vise leur incompréhension de la loi de Dieu. « Vous avez appris » - des rabbins, des traditionnalistes, des scribes et des pharisiens, de ceux qui interprétaient la loi. « Mais moi je vous dis » - la vérité de la loi. Ce que vous avez n’est pas juste. Ce n’est pas suffisant. Ils ont réduit la loi de Dieu à quelque chose de simplement externe, et ils ne vous ont pas donné toute l’histoire. Ils vous ont dit que vous ne deviez pas commettre d’adultère, que c’est tout, et vous êtes OK. Mais moi je vous dis qu’il y a bien plus que seulement ça.

Maintenant vous le voyez de nouveau, je dis ce que je disais au début. Vous pouvez toujours inventer un système auquel vous pouvez obéir, puis vous convaincre que vous êtes justes. Ils pouvaient éviter de commettre des adultères, mais ils ne pouvaient rien faire au sujet de leur vie secrète. De cette manière, ils rataient tout l’objectif de l’Ancien Testament. Quand Dieu disait « Tu ne tueras point, » quand Dieu disait « Tu ne commettras point d’adultère, » quand Dieu donnait n’importe quel autre précepte de l’Ancien Testament, Il parlait de beaucoup plus que du simple fait, et c’est cela que Jésus veut leur faire comprendre.

Maintenant, que je vous montre ce que je veux dire. Suivez-moi bien. La révélation fondamentale du message de Dieu à l’homme est venue par Moïse, exact ? En fait, le Pentateuque, les cinq livres de Moïse, sont fondamentalement le cœur, le centre, le noyau de l’Ancien Testament. Les prophètes et les écrits qui suivent les écrits mosaïques sont simplement des explications, des commentaires, des élaborations de ce qui est contenu dans la loi de Moïse.

Très souvent, en lisant les prophètes, vous verrez les prophètes accuser le peuple de ne pas observer la loi de Moïse. Nous trouvons que les prophètes reviennent là en disant, « Moïse vous a dit. » Ou bien, « Avez-vous oublié ce que Moïse a dit ? Avez-vous oublié ce que Dieu a fait au temps de Moïse ? » Autrement dit, le Pentateuque donne le ton. Vous trouvez là l’évangile de Moïse, l’évangile de Dieu donné par Moïse. Le reste de l’Ancien Testament développe le Pentateuque. Il développe la loi de Dieu, qui donne les normes que Dieu a établies par Moïse.

Alors, tout fonctionne de cette manière. Dieu donne les définitions de base de ce qu’Il exige par Moïse. Il les commente dans la loi et les prophètes. Il l’accomplit en Jésus-Christ, de sorte que Christ ne vient pas pour tout changer, mais pour clarifier le fait que la loi, l’évangile de Moïse, n’a pas changé.

Or, l’essence, ou le cœur de l’évangile de Moïse se trouve dans le livre du Deutéronome. Maintenant jetons-y un coup d’œil ensemble. Deutéronome est le 5ème et dernier des cinq livres de Moïse, et dans ce livre, nous avons un résumé de la loi de Dieu. Je crois – je ne sais pas si vous êtes d’accord avec moi sur ce point, mais restez avec moi et peut-être alors que oui – je crois que le Deutéronome est le livre le plus important de l’Ancien Testament.

« Deutéronome » vient de deux mots grecs, deutero signifiant « second » et nomos, qui signifie « loi ». C’est la « seconde loi ». C’est la réitération de la loi donnée par Dieu. C’en est la récapitulation. Au moment où s’ouvre le Deutéronome, le peuple est prêt à entrer dans le pays promis. Ils s’apprêtent à entrer en Canaan. Ils ont été délivrés de l’esclavage de l’Égypte. Ils sont le peuple de Dieu. Ils ont été identifiés comme le peuple de Dieu, et maintenant ils vont prendre leur pays. Ils vont prendre possession du pays que Dieu leur a donné.

Au moment où ils entrent dans le pays, Dieu leur rappelle tout ce qu’ils ont besoin de savoir. Alors nous avons ici le résumé de tout l’évangile de Moïse, de toutes les normes pour vivre dans le royaume de Dieu. Elles sont là, dans le livre du Deutéronome. En fait, même les dix commandements sont répétés au 5ème chapitre du Deutéronome.

Le saviez-vous ? Saviez-vous que Jésus a plus cité le Deutéronome qu’Il n’a cité tout autre livre de l’Ancien Testament ? Et saviez-vous ceci ? Les auteurs du Nouveau Testament citent plus le Deutéronome qu’ils ne citent tous les autres livres de l’Ancien Testament. Donc c’est un livre crucial. C’est le résumé de tout l’Ancien Testament, car tout ce qui vient après le Deutéronome commente le Pentateuque, et le Deutéronome est le résumé du Pentateuque. Donc il est vraiment la clé, le sommet de l’Ancien Testament.

Or, à propos, je crois que le résumé de tout l’Ancien Testament, en fait je crois que le résumé de la Bible entière est dans Deutéronome 6 :5, « Tu aimeras l’Éternel ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force. » C’est le sommet de toute la Bible. Quelque part ailleurs dans le Deutéronome, il est dit, « Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » Or c’est là que vous avez le couronnement de toute la vérité de Dieu.

En fait Jésus a dit, « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée et de toute ta force. Et ton prochain comme toi-même. De ces deux dépendent toute la loi et les prophètes. » La loi est ce qui précède le Deutéronome, les prophètes sont ce qui vient après, et tout tourne autour de ce pivot, juste là.

Donc écoutez bien. Je veux que vous écoutiez ceci qui est crucial. En allant dans l’Ancien Testament, nous trouvons que la clé est le Pentateuque. En regardant au Pentateuque, la clé est dans le Deutéronome. En regardant le Deutéronome, la clé est à 6 :5, « Tu aimeras le Seigneur. » Maintenant écoutez-moi. L’Ancien Testament ne construit pas une relation sur la loi. Il construit une relation sur quoi ? Sur l’amour.

Les gens ne le comprennent pas. Ils pensent que le régime de l’Ancien Testament était un régime de la loi. Ce n’est pas vrai. C’est un régime d’amour. C’est une relation que Dieu recherche. L’amour est la clé d’une relation avec Dieu, et dans tout le Deutéronome, Dieu continue de dire « Je veux que tu m’aimes. Je veux que tu m’aimes. Je veux que tu m’aimes. Je veux un engagement du cœur. Je veux une dévotion du cœur. Je veux une affection sincère et du fond du cœur pour moi. »

Maintenant écoutez. Moïse, dans tout le Deutéronome – et si nous avions le temps nous lirions le livre entier, mais vous pouvez le faire vous-mêmes – répète et redis encore et encore au peuple, alors qu’il entre dans le pays, « Tu dois aimer le Seigneur, tu dois aimer le Seigneur, tu dois aimer le Seigneur. » Pourquoi ? Parce que c’est une relation d’amour que Dieu a toujours voulue avec les hommes. Toujours.

Maintenant laissez-moi vous dire quelque chose qui vous aidera. Avant que Dieu donne la loi comme nous la connaissons, les dix commandements, le décalogue, et tous les autres préceptes et commandements – écoutez ça – avant de le faire, Dieu a établi une relation avec Israël. Il a d'abord aimé Israël. Nous le verrons plus loin au chapitre 10, mais Il a d’abord aimé Israël.

Et parce qu’Il aimait Israël, Il a appelé Israël hors d’Égypte. Il a sauvé Israël. Il a racheté Israël. Et ce ne fut qu’après la relation d’amour et la rédemption qu’Il leur a donné la loi. Vous comprenez ? La loi n’a pas été la cause de la relation. Elle en fut le résultat. C’est la relation que Dieu recherchait. Vous devez le comprendre, et je le développerai, donc j’espère que vous saisissez.

L’amour de Dieu s’est montré aux précédentes générations lorsqu’elles ont été libérées d’Égypte, et quand elles ont été libérées d’Égypte, Dieu les avait rachetées. Dieu les avait sauvées, pour ainsi dire. Dieu en avait fait son peuple. Et parce qu’Il avait une relation, Il a dit alors, « Voilà comment vous vivrez. »

Donc le Nouveau Testament dit la même chose, l’évangile de Moïse, l’évangile de Jésus, l’évangile de Paul, l’évangile de Pierre, l’évangile de Jacques, et l’évangile de Jean sont tous identiques. Nous l’aimons car quoi ? – Il nous a aimés le premier. Dieu aimait Israël. C’est ainsi que tout a commencé. Dieu nous a aimés. Voilà comment tout a commencé. Nous avons d’abord eu une relation d’amour, ensuite nous avons répondu par l’obéissance à sa loi.

Regardez maintenant avec moi au 10ème chapitre de Deutéronome, et je vais vous le montrer. Je l’ai lu au culte ce matin. Je vais le relire. Et ce que Moïse dit, c’est, « Très bien, vous autres, vous entrez dans le pays. Vous allez entrer dans le pays et je veux que vous vous souveniez de cette seule chose, ‘Aimez le Seigneur, votre Dieu, de tout votre cœur, de toute votre âme, de tout votre esprit et de toute votre force.’ »

Or ce que je vous dis, les amis, c’est que c’est l’attitude que Dieu a toujours recherchée. Écoutez-moi. Dieu ne voulait pas d’abord qu’ils observent une foule de lois extérieures. Dieu voulait essentiellement qu’ils l’aiment du dedans. Et c’est ce que Jésus dit ; la question n’est pas que vous ne tuiez pas, et la question n’est pas que vous ne commettiez pas d’adultères. Ce qui importe c’est ce qu’il y a dans votre cœur, vous voyez ?

Il en a toujours été ainsi. Ce n’est pas que dans le Nouveau Testament. Regardez à 10 :12, « Maintenant, Israël, que demande de toi l’Éternel ton Dieu ? » Qu’est-ce que Dieu veut de toi ? Et vous pourriez dire, « Eh bien, mieux vaudrait que nous filions droit selon ces dix commandements. » Eh bien, ce n’est pas par là qu’il commence. « N’est-ce pas que tu craignes l’Éternel, ton Dieu, afin de marcher dans toutes ses voies, que tu aimes et serves l’Éternel, ton Dieu, de tout ton cœur et de toute ton âme, » et ensuite, « que tu respectes les commandements de l’Éternel et ses prescriptions que je te donne aujourd’hui afin d’être heureux ? »

Ce n’est pas différent des évangiles. Ce n’est pas différent de Paul. C’est exactement ce que dit le Nouveau Testament. Aime Dieu et fais ce qu’Il dit. Aussi, 1 Jean nous dit même que si vous dites que vous aimez Dieu et que vous n’observez pas ses commandements vous êtes un menteur, pas vrai ? Mais l’amour vient d’abord, ensuite l’obéissance. C’est une relation, et c’est ce dont Il parle dans tout ce passage.

Au verset 19 il ajoute une deuxième dimension. Non seulement aimer Dieu, mais « Vous aimerez l’étranger, car vous avez été étrangers en Égypte. » Donc c’est le résumé de tout. « Aime l’Éternel ton Dieu de tout ton cœur, ton âme, ton esprit et ta force, et aime ton prochain comme toi-même. »

« Crains l’Éternel, » - au verset 20 – « sers-le, attache-toi à lui. » Cela me plaît. 11 :1, écoutez, « Tu aimeras l’Éternel ton Dieu, et tu respecteras toujours ses ordres, ses prescriptions, ses règles et ses commandements. » Vous voyez ? c’est de l’amour. C’est l’amour qu’Il veut. La clé est au verset 16 [du chapitre 10, NdlTrad] « Circoncisez donc » - quoi ? – « votre cœur. » Votre cœur ! C’est le cœur qu’Il veut. Il a toujours voulu une relation de cœur, toujours une attitude de cœur. Il ne s’est jamais satisfait de quelque chose d’extérieur. Mais de l’amour du cœur.

Donc le résumé de tout ce qui est dans les 11 premiers, ou les 10 et 11 premiers chapitres du Deutéronome, vous pourriez voir tout ce résumé dans ceci : Aime Dieu et aime ton prochain. C’est ce que Dieu demande de toi. Et c’est exactement ce que Jésus dit dans le Nouveau Testament. C’est exactement ce que disent les Épîtres, aime le Seigneur. Aime le en étant obéissant, aimez-vous les uns les autres, aimez-vous les uns les autres. C’est le même message, rien d’autre.

Ensuite, dans Deutéronome, chapitre 12 à 26, cette grande section, vous n’avez pas besoin de lire, écoutez seulement. Dans Deutéronome 12 à 26, Moïse interprète et applique ces deux principes de base. Il prend donc le principe d’aimer Dieu et le principe d’aimer son prochain pour les appliquer à chaque situation quotidienne, à chaque sujet de vie, à tout ce qui se passe dans la vie. Il fait cela tout le long, jusqu’au chapitre 26.

Or, finalement en arrivant au chapitre 26, il décide qu’ayant dit tout cela, ayant dit que la clé c’est d’aimer Dieu et d’aimer son prochain, et leur ayant donné les prescriptions qui montrent comment toutes s’appliquent dans la vie, une fois qu’il a fait ça, il décide d’avoir un grand culte de consécration.

Alors Moïse rassemble tout le monde, au chapitre 26, pour confesser leurs péchés, et ils consacrent leur vie, et confirment leur amour pour Dieu, et ils renouvellent leur engagement de cœur envers le Seigneur. Et le chapitre 26 est le moment où leur cœur est donné au Seigneur, un moment de grande louange, un moment d’adoration, un moment où ils reconnaissent que Dieu sera servi du fond de leur cœur.

Donc ils obéiront, 26 :16 – c’est là la clé. « Aujourd’hui, l’Éternel, ton Dieu, t’ordonne de mettre en pratique ces prescriptions et ces règles. Tu les respecteras et les mettras en pratique de tout ton cœur et de toute ton âme. » Vous voyez ? C’est ce cœur qu’Il voulait et cela résumait le tout.

Très bien, et au chapitre 27, savez-vous ce qui se passe ? Moïse leur dit, « Voilà, quand vous serez dans le pays, Josué vous fera entrer dans le pays, je ne peux pas le faire. » Il avait péché, alors il n’y est pas entré. Il dit, « Josué vous fera entrer dans le pays, et quand vous y serez, je veux que vous fassiez en premier ceci : En arrivant dans le pays, rassemblez-vous de nouveau et renouvelez ce même engagement, disant que vous aimerez le Seigneur et que vous vous aimerez les uns les autres. Renouvelez ceci quand vous serez dans le pays. »

Ensuite au chapitre 28, il leur dit, « Vous avez le choix entre deux choses, deux choses. Vous pouvez être bénis ou vous pouvez être maudits. Regardez à 28 :3, « Béni, » verset 4, « Béni, » verset 5, « Béni, » verset 6, « Béni. » Allez au verset 16, « maudit, » verset 17, « maudit, « verset 18, « maudit, » verset 19, « maudit. » Il leur offre deux options.

Ce qu’il dit c’est ceci. Vous entrez dans le pays. Vous choisissez d’aimer l’Éternel votre Dieu de tout votre cœur. Vous entrez dans le pays, vous choisissez d’aimer votre prochain, vous serez – quoi ? Bénis. Vous entrez dans le pays, vous choisissez de ne pas aimer l’Éternel votre Dieu, vous choisissez de ne pas aimer votre prochain, vous serez – quoi ? Maudits. Donc il leur offre ces deux possibilités. La voie de la bénédiction et la voie de la malédiction. Et cela remplit tout le 28ème chapitre.

Ensuite au 29ème chapitre, il les supplie de prendre une décision. Il les appelle à prendre une décision, à s’engager, à choisir ce qu’ils vont faire. Et cela va du chapitre 29 jusqu’au chapitre 30. Reprenons la lecture à 30 :11.

« Le commandement que je te prescris aujourd’hui n’est certainement pas au-dessus de tes forces ni hors de ta portée. Il n’est pas dans le ciel pour que tu dises : ‘qui montera pour nous au ciel et ira nous le chercher ? Qui nous le fera entendre afin que nous le mettions en pratique ?’ Il n’est pas de l’autre côté de la mer pour que tu dises : ‘Qui passera pour nous de l’autre côté de la mer et ira nous le chercher ? Qui nous le fera entendre, afin que nous le mettions en pratique ?’ C’est une parole, au contraire, qui est tout près de toi, dans ta bouche et dans ton cœur, afin que tu la mettes en pratique. »

Autrement dit, tu dois faire un choix et l’information est là. Tu en sais assez pour faire un choix. Tu peux choisir la bénédiction, tu peux choisir la malédiction. Tu peux choisir d’aimer Dieu de tout ton cœur et ton prochain comme toi-même, ou de ne pas le faire.

Mais ne te plains pas de n’avoir pas eu l’information. Ne me dis pas que tu ne l’as jamais eue à portée. Elle est là. « Regarde ! » - dit-il au verset 15 – « Je mets aujourd’hui devant toi la vie et le bien, ou la mort et le mal. » Je t’ai donné le choix. Tu entres dans le pays, fais le choix. « En effet, je te prescris aujourd’hui d’aimer l’Éternel, ton Dieu, de marcher dans ses voies et de respecter ses commandements, ses prescriptions et ses règles, afin de vivre et de te multiplier, afin que l’Éternel, ton Dieu, te bénisse dans le pays dont tu vas entrer en possession. Mais si ton cœur se détourne de lui, si tu ne lui obéis pas et si tu te laisses entraîner à te prosterner devant d’autre dieux et à les servir, je vous déclare aujourd’hui que vous périrez. Vous ne vivrez pas longtemps sur le territoire dont vous allez prendre possession une fois le Jourdain passé. »

Puis il dit, « J’en prends à témoin aujourd’hui le ciel et la terre : » - que ce soit enregistré au ciel – « j’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta descendance, ». Et quel est le choix ? « En aimant l’Éternel, ton Dieu, en lui obéissant et en t’attachant à lui. Oui, c’est de lui que dépendent ta vie et sa durée, et c’est ainsi que tu pourras rester dans le pays que l’Éternel a juré de donner à tes ancêtres Abraham, Isaac et Jacob. »

Or voilà le résumé de tout l’Ancien Testament. Aime Dieu. C’est le choix. Dieu a toujours voulu une relation de cœur. Écoutez, les amis, quiconque de l’Ancien Testament qui aurait seulement mécaniquement observé les dix commandements, n’aurait pas accompli le plan de Dieu. Les dix commandements n’ont été donnés que pour régler une relation qui était basée sur l’amour, et si la relation d’amour était absente, le règlement n’avait aucun sens. C’est le point principal. Et les derniers chapitres de Deutéronome, les chapitres 31 à 34, s’occupent du passage de la direction de Moïse à Josué.

Maintenant, ayant dit tout cela – et j’espère que vous m’avez suivi car c’est vraiment important – laissez-moi ajouter ceci. La centralité – et c’est le résumé, si vous n’avez pas ceci, vous avez tout manqué des 15 dernières minutes. Donc si vous avez décroché, raccrochez-vous, d’accord ?

Ce qui est important dans ce que nous apprenons est ceci. La centralité de la préoccupation de Dieu est le cœur, voyez-vous. Ce n’est pas ce qui est externe. Ce ne fut jamais le cas avec Moïse, et pas non plus avec nous. Mais les pharisiens se satisfaisaient de l’extérieur, alors ils étaient passés à côté de l’essentiel. C’est pourquoi Jésus a dit, « Vous avez appris qu’il a été dit – mais moi je vous dis. » Vous embrouillez les choses avec ce qui est extérieur, mais Dieu s’intéresse à l’intérieur. C’est une relation d’amour que Dieu veut, et la loi ne fait que la régir, tout comme les normes du Nouveau Testament régissent une relation de la nouvelle alliance avec le Seigneur.

Ainsi, en arrivant au Nouveau Testament dans le livre de Matthieu, et que vous revenez, comme je le disais, au chapitre 22 de Matthieu, vous entendez notre Seigneur répéter ce qui ressortait déjà du Deutéronome. Il dit ceci : Quel est le premier et le plus grand commandement ? « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme de toute ta pensée. C’est le premier et le plus grand commandement. » Deutéronome 6 :5. « Le second est semblable, aime ton prochain comme toi-même. » Cela aussi nous le trouvons partout dans le Deutéronome, mais plus particulièrement au chapitre 10. Et Il dit, « De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes. »

Ce qu’Il dit ici en Matthieu 22 est ceci. Peu m’importe ce que vous faites, peu m’importe vos performances, si vous n’aimez pas Dieu et n’aimez pas votre prochain, vous êtes à côté. Vous êtes à côté.

C’est pourquoi Jésus a pu dire au jeune homme riche, vous savez, « C’est merveilleux que tu aies observé tous les commandements depuis ta jeunesse, mais tu sais ce que tu n’as pas fait ? » En fait ce qu’Il lui a dit c’est « Va, vends tout ce que tu as et donne-le aux pauvres. » Pourquoi ? Parce que tu n’as pas manifesté une juste attitude de cœur, parce que tu n’as pas aimé ton – quoi ? – ton prochain. Vous voyez ? Ce qui a trahi le fait qu’il n’y avait alors qu’un comportement extérieur, il ne se passait rien au-dedans. C’était hypocrite. Alors, c’est là la norme interne divine que personne ne peut entretenir.

Et vous savez, que je vous dise comment cela marche – alors restez avec moi et vous comprendrez mieux l’Ancien Testament. Dans l’Ancien Testament, voyez-vous, Dieu a mis sa norme. « Tu aimeras l’Éternel ton Dieu de tout ton cœur, ton âme, ton esprit et ta force, et tu aimeras ton prochain comme toi-même. » Et le peuple de l’Ancien Testament disait, « C’est la norme de Dieu. Nous autres humains, nous ne pourrons observer cette norme. » Et c’est exactement ce qu’Il voulait qu’ils disent.

Vous direz, « Mais si l’on ne peut garder cette norme, qu’arrive-t-il » Vous êtes coupables, et vous êtes condamnés et vous vous sentez pécheurs. Eh bien, vous savez quoi ? Dieu ne les pas simplement abandonnés avec leur conviction de péché. Il ne les a pas laissés empêtrés dans leur péché. Il ne les a pas juste laissés frustrés de culpabilité. Il leur a donné non seulement les normes, mais Il leur a donné un système pour traiter leur incapacité de les garder.

Quel système était-ce ? Le système des sacrifices. Dieu a donné le système des sacrifices afin de donner à l’homme un moyen de traiter ses incapacités. Quand un homme ou une femme disait, « Je n’arrive pas à observer la loi de Dieu et je suis accablé par mon péché, » Dieu disait, « Alors confesse-moi ton péché, et prouve l’authenticité de cette confession par un acte de sacrifice. » Et le système des sacrifices ne réconciliait pas les hommes avec Dieu, il indiquait seulement que seul Dieu pouvait les réconcilier avec lui. Il marquait leur besoin d’un sacrifice. Il marquait leurs insuffisances.

Donc c’est ainsi que les choses fonctionnaient dans l’Ancien Testament. Dieu a donné une norme, et la norme était une relation d’amour. Les hommes ne pouvaient accomplir tout ce que cette norme exigeait, alors ils étaient coupables et convaincus de péché. Et pour traiter cela, Dieu a fourni un système de sacrifices. Et le système sacrificiel en soi est dérisoire. Le système des sacrifices ne donnait jamais de paix durable. Le système des sacrifices ne libérait jamais réellement de la culpabilité.

Et dans son insuffisance, il visait le fait qu’il devrait y avoir, un jour, quelque part, un moyen parfait et définitif, un sacrifice ultime qui ôterait une fois pour toutes ce péché. Ne le voyez-vous pas ? Tout cela annonçait qui ? Jésus-Christ ! C’est pour cela que l’évangile de Moïse était l’évangile de Christ. Moïse présente une norme de relation d’amour qu’un homme, avec son mauvais cœur, ne peut pas accomplir.

Convaincu de son incapacité à l’accomplir, il offre des sacrifices par contrition, et cela remplit son cœur. Mais même l’acte du sacrifice est futile car il ne finit jamais et il n’accomplit jamais rien, réellement, alors tout cela vise le jour où un sacrifice définitif devra être offert. C’est donc ainsi que dès le commencement tout annonce Jésus-Christ.

Jésus-Christ n’est pas un nouveau venu face aux normes d’Israël. Jésus-Christ est la concrétisation de tout ce que Moïse a toujours enseigné. Toute la suite indique un Sauveur, car Il est le seul à pouvoir traiter un homme au dedans. L’Ancien Testament tout entier devait frustrer l’homme, pour lui montrer sa désespérance, pour lui montrer qu’il ne pouvait pas se sauver lui-même, quoi qu’il fasse, quoi qu’il fasse extérieurement, si la relation de cœur n’était pas juste, il n’était pas en règle.

Mais, d’ici qu’on arrive à l’époque de Jésus, on avait réduit les normes, on avait laissé tomber tout ce qui touchait à la relation du cœur. Le fait même qu’un homme doive lui dire, « Quel est le premier et le plus grand commandement ? » montre jusqu’où on avait glissé, pas vrai ? Ils avaient oublié lequel c’était. « Écoute, Israël, l’Éternel notre Dieu est le seul Éternel. Tu aimeras l’Éternel, ton Dieu, de tout … » Ils connaissaient ces versets depuis des siècles. Ils étaient tombés dans l’oubli par leur propre choix. Ils s’étaient débarrassés de la partie qu’ils ne pouvaient pas observer et avaient gardé les gestes extérieurs.

Mais vous direz, « John, où faire entrer les dix commandements ? » C’est simple. Les dix commandements sont simplement une manière de régir l’amour. C’est tout ; c’est exact. Saviez-vous que les dix commandements ne sont qu’une définition de l’amour ? Vous direz, « Oh ? J’avais entendu dire que les dix commandements sont des lois. Tu ne feras pas ci, tu ne feras pas ça, ce ne sont que des lois. » Non, c’est de l’amour. Ils sont une manière de régir l’amour. Vous voulez que je vous le prouve ? C’est facile à faire.

Tout d’abord – écoutez ceci – la rédemption a précédé le don des dix commandements. En premier ils furent appelés hors d’Égypte. Ils furent rachetés. Ils furent déclarés peuple de Dieu. Il a posé son amour sur eux. Il a mis son affection sur eux. La relation a eu lieu d’abord, ensuite vint le code d’éthique. Une fois la relation établie, les principes de conduite ont été posés.

Mais ne l’oubliez jamais. La rédemption a précédé la loi, car Dieu s’est toujours préoccupé de relations. La relation a précédé la loi ou les dix commandements. Maintenant sachez ceci. La loi n’a pas établi l’alliance. C’est l’amour qui a établi l’alliance. La loi n’a fait que réglementer la conduite dans le cadre de cette alliance.

Pour les Israélites qui entendent Dieu parler sur le Mont Sinaï, qui entendent le tonnerre, et voient ce doigt de feu graver la loi, il y avait déjà une relation. La rédemption avait déjà eu lieu quand ils avaient été délivrés d’Égypte. Ils avaient déjà une relation avec le Seigneur. Ils avaient déjà une base rationnelle pour la foi et pour l’amour, et ceci ne faisait que codifier les principes de l’amour. Ainsi les dix commandements ne deviennent plus qu’une liste disant comment aimer Dieu et comment aimer son prochain.

Saviez-vous que les quatre premiers commandements se rapportent à Dieu et que les six derniers se rapportent à votre prochain ? Regardons-les. Exode, chapitre 20, Exode chapitre 20. Et je vais passer là-dessus assez rapidement car je voudrais terminer dans un instant.

Dans Exode, chapitre 20 – faites attention, suivez-moi – nous trouvons la liste des dix commandements. Et je veux que vous voyiez comment ils sont uniquement une expression d’amour. Ce sont les qualités de l’amour. Verset 3, le premier, « Tu n’auras pas d’autres dieux devant moi. » Vous savez ce que cela signifie ? L’amour est loyal, c’est tout. L’amour est loyal.

Si je dis à ma femme, « Chérie, je t’aime, » et puis que je lui dis, « J’en ai aussi trois ou quatre autres que j’aime également, » ce ne sera pas la sorte d’amour qui va l’intéresser. L’amour est loyal. C’est tout ce qu’Il dit ici. L’amour est loyal envers lui. On n’a pas d’autre dieu devant lui. Vous ne direz pas, « Oh, là-là, je suis vraiment dingue d’avoir seulement ce Dieu unique et tous les autres dans le monde en ont tout un tas. » Non, non !

Il y avait des gens qui adoraient un seul Dieu parce qu’ils pensaient que c’était bien de le faire. Il y en avait d’autres qui adoraient un seul Dieu parce qu’ils l’aimaient tant qu’ils étaient loyaux. Je n’adore pas le Seigneur parce que j’essaie d’accomplir une obligation légale. J’adore le seul Dieu parce qu’Il est le seul que j’aime, d’accord ? L’amour est loyal.

Deuxièmement, l’amour est fidèle. Verset 4 – et c’est jusque-là que va la loyauté. « Tu ne te feras pas de sculpture sacrée ni de représentation de ce qui est en haut dans le ciel, en bas sur la terre et dans l’eau plus bas que la terre. Tu ne te prosterneras pas devant elles et tu ne les serviras pas, car moi, l’Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux. Je punis la faute des pères sur les enfants jusqu’à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me détestent et j’agis avec bonté jusqu’à 1000 générations envers ceux qui m’aiment et qui respectent mes commandements ».

Vous le voyez, là ? Encore une fois, c’est l’amour. Autrement dit, ce qui ressort, c’est que l’amour sera fidèle. L’amour ne fera pas de sculptures sacrées. L’amour n’ira pas faire des répliques sculptées d’un dieu qui n’en est pas un. L’amour est loyal, et sa loyauté s’étend sans fin dans l’avenir, devenant ainsi de la fidélité. Elle sera envers Dieu, si nous aimons le Seigneur notre Dieu de tout notre cœur, notre âme, notre esprit et notre force, nous n’aimerons que lui. Si nous aimons le Seigneur notre Dieu, nous l’aimerons fidèlement.

Troisièmement, le commandement suivant dit que l’amour est respectueux, verset 7. « Tu n’utiliseras pas le nom de l’Éternel, ton Dieu, à la légère, car l’Éternel ne laissera pas impuni celui qui utilisera son nom à la légère. » Écoutez. Si vous aimez le Seigneur, utiliserez-vous son nom à la légère ? Si tu aimes le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, ton âme, ton esprit et ta force, maudirais-tu son nom ? Non. Alors vous voyez, l’amour est loyal, et la loyauté de l’amour va jusqu’à la fidélité, et l’amour est respectueux. C’est tout ce qu’Il dit là, en réalité.

Ensuite, il y en a un quatrième en rapport avec Dieu, dans les versets 8 à 11. « Souviens-toi de faire du jour du repos un jour saint. Pendant 6 jours tu travailleras et tu feras tout ce que tu dois faire. Mais le septième jour est le jour du repos de l’Éternel, ton Dieu. Tu ne feras aucun travail, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton esclave, ni ta servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui habite chez toi. En effet, en 6 jours l’Éternel a fait le ciel, la terre, la mer et tout ce qui s’y trouve, et il s’est reposé le septième jour. Voilà pourquoi l’Éternel a béni le jour du repos et en a fait un jour saint. »

Vous savez ce qui est dit là ? L’amour est mis à part, séparé. Vous savez quoi ? Si j’aime quelqu’un entièrement, je suis mis à part pour cette personne seulement, d’accord ? Si je dis que j’aime le Seigneur, mon Dieu, de tout mon cœur, mon âme, mon esprit et ma force, mais que je prends le jour que je suis censé passer à l’adorer pour aller faire autre chose, ça ne dit pas grand-chose sur mon amour, ou bien ? Alors tout ce qu’Il dit ici – c’est si simple, les amis – c’est que l’amour est loyal, l’amour est fidèle, l’amour est respectueux, et l’amour est mis à part. L’amour se met tout à fait à part pour son objet.

Vous les hommes, vous savez bien, si vous aimez une fille, finalement un beau jour vous allez chez elle et vous dites, « Je voudrais que tu deviennes ma femme. » Que dites-vous en réalité ? Vous dites, « Je t’aime si fort que je veux me mettre à part pour toi. C’est tout. Je ne m’intéresse à aucune autre femme. Aucune autre relation ne m’intéresse. Il n’y a que toi qui comptes. » C’est de l’amour. Alors vous voyez, ce n’est pas un code légaliste de choses extérieures. C’est simplement une manière de définir l’amour, l’amour pour Dieu.

Or, les six derniers s’occupent de l’amour de votre prochain, c’est tout. Le verset 12, par exemple. L’amour est respectueux. « Honore ton père et ta mère, afin de vivre longtemps dans le pays que l’Éternel, ton Dieu, te donne. » Si tu aimes ton prochain, ton premier prochain, qui sera le premier prochain que tu toucheras dans ta vie ? Les parents, n’est-ce pas ? Tu viens au monde, et tes premiers prochains immédiats seront tes parents. Et la Bible dit simplement « aime-les, » et « les aimer » signifie « respecte-les et honore-les », c’est tout. L’amour est respectueux. L’amour n’est jamais anarchique, jamais désordonné, toujours respectueux. Et en tout premier, envers la première catégorie de prochains, la famille.

Ensuite envers les gens ; l’amour n’est pas seulement respectueux, mais il est plein d’humanité, verset 13, « Tu ne commettras pas de meurtre. » Écoutez, si vous aimez quelqu’un, allez-vous le tuer ? Non ! Si vous aimez quelqu’un vous ne le tuerez pas. Si vous aimez votre prochain, vous ne le tuerez pas. C’est pourquoi Paul dit, « L’amour est l’accomplissement de toute la loi. » Si vous aimez l’Éternel votre Dieu, vous devrez être loyal. Si vous aimez l’Éternel votre Dieu, vous serez fidèle. Si vous aimez l’Éternel votre Dieu, vous serez respectueux. Si vous aimez l’Éternel votre Dieu, vous serez mis à part pour lui. Si vous aimez les autres, vous devrez être respectueux. Si vous aimez les autres vous devrez être plein d’humanité, nous n’allez pas leur ôter la vie.

Ensuite Il dit « Tu ne commettras pas d’adultère. » Écoutez, si vous aimez réellement quelqu’un vous ne le commettrez pas, car l’amour est pur, c’est ce qu’Il dit là. Il est respectueux, humain et il est pur. L’amour de souille pas. Si vous aimez quelqu’un – et je l’ai vu si souvent – un type dit à une fille, « je t’aime, » et puis il essaie de la pousser au lit sans qu’elle soit sa femme. Ce n’est pas de l’amour.

L’amour recherche la pureté. Ne dites pas à votre femme que vous l’aimez pour aller ensuite coucher avec quelqu’un d’autre. Vous n’aimez pas votre femme. Vous mentez. Le fait est que l’amour est pur. Il ne souille pas. Il exalte seulement et reste pur.

De plus, dit-Il, l’amour est désintéressé. Verset 15. « Tu ne commettras pas de vol. » Qu’est-ce que cela signifie ? Si vous aimez les gens, allez-vous prendre ce qu’ils ont ? Non, nous n’allez pas prendre ce qu’ils ont. Vous ne volerez pas ceux que vous aimez. L’amour est désintéressé.

L’amour est véridique, verset 16. « Tu ne porteras pas de faux témoignage contre ton prochain. » Allez-vous dire des mensonges sur les gens, si vous les aimez ? Irez-vous calomnier méchamment les gens ? Direz-vous des choses qui ne sont pas vraies dans un tribunal ? Vous efforcerez-vous de dire des contre-vérités si vous aimez les gens ? Bien sûr que non !

Pour finir, l’amour envers les gens est non seulement respectueux, plein d’humanité, pur, désintéressé et véridique, mais il est satisfait. Si vous aimez réellement les gens, vous serez contents, donc « vous ne convoiterez pas la maison de votre prochain ; vous ne convoiterez pas la femme de votre prochain, ni son esclave, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni quoi que ce soit qui lui appartienne. » Pourquoi ? Parce que vous l’aimerez et vous serez heureux de ce qu’il a.

Maintenant vous voyez la raison d’être des dix commandements ? C’est une simple règlementation de l’amour, c’est tout. Une fois que Dieu avait établi une relation avec les gens, ils étaient sortis d’Égypte d’abord, la relation était là. La loi n’était qu’une manière de définir comment cet amour fonctionnait. Et elle était double : envers Dieu et envers votre prochain. C’est la quintessence de l’Ancien Testament dans le livre du Deutéronome. C’est l’évangile de Moïse, et ce n’est pas différent de ce que Jésus disait, et ce n’est pas différent de ce que les Épîtres du Nouveau Testament enseignent.

Vous comprenez ? Toute la loi, c’est aimer Dieu et aimer votre prochain. Et cela s’exprime envers Dieu en étant loyal, fidèle, respectueux et mis à part. Cela s’exprime envers votre prochain en respectant l’autorité établie par Dieu, en respectant la vie créée à son image, en étant pur, désintéressé, véridique et satisfait.

Et, mes amis, laissez-moi vous dire une chose. Chacun d’eux est une attitude de cœur, n’est-ce pas ? Chacun. « Tu ne tueras point, » et « Tu ne commettras pas d’adultère, » sont des déclarations beaucoup plus profondes et plus vastes que les scribes et les pharisiens ne leur permettaient de porter, voyez-vous ? C’était simplement des déclarations pour régir une attitude de cœur.

Et ce qui est lamentablement arrivé en Israël, c’est que les Israélites se sont mis à se concentrer uniquement sur l’extérieur, ne se focalisant que sur le rituel, ne se focalisant que sur leur observation religieuse, que sur ce qui est visible, de sorte que la moralité devint une affaire d’actes davantage qu’une relation d’amour. Et ils ont ainsi tout raté.

Maintenant, si vous comprenez ce que je viens de vous dire ces 30, 40, ou 50 dernières minutes, - je ne sais même pas combien de temps j’ai parlé. Mais si vous comprenez cela, vous comprenez alors l’arrière-plan du Sermon sur la Montagne, n’est-ce pas ? Vous comprenez ce que Jésus dit. Donc en Matthieu 5 :11, lorsqu’Il dit, « Vous avez appris qu’il a été dit par les anciens, « Tu ne commettras pas de meurtre ; celui qui commet un meurtre mérite de passer en jugement. » Ils s’arrêtaient là. Ils ne disaient que « Ne tue pas et tu seras en ordre. » « Mais moi je vous dis, si tu es en colère contre ton frère, tu risques l’enfer. » Pourquoi ? Parce que tu n’aimes pas ton frère, et c’est cela qui est important pour Dieu.

Et au verset 27, « Vous avez appris qu’il a été dit, ‘Tu ne commettras pas d’adultère.’ Mais moi je vous dis que si tu désires une femme, dans ton cœur tu es coupable. » Pourquoi ? Parce que ton attitude envers ton frère est fausse. Tu n’es pas pur, et tu convoites quelque chose qui ne t’appartient pas.

Or, ceci est tout l’arrière-plan. Alors notre Seigneur les conduit tout au fond de la question du cœur en disant, « C’est cela qui est important pour moi. » Leur tradition avait obscurci le message original et l’avait corrompu. Christ voulait le redresser. Or, lorsqu’Il donne la loi ici, aux scribes et aux pharisiens, quelle va être leur réaction ? Ils diront la même chose que les Juifs d’alors auraient dit, « Nous ne pouvons pas observer la loi. C’est impossible. Nous ne pouvons pas le faire. Nous ne sommes pas assez bons. Nous ne pouvons pas aimer ainsi tout le temps. Nous avons besoin d’aide. Nous ne pouvons pas garder ta norme, Dieu ! » Et c’est exactement ce qu’Il veut qu’ils disent.

Dans l’Ancien Testament, quand ils ne pouvaient pas garder la loi, ils allaient directement dans le système sacrificiel, pas vrai ? Et tout à la fin, le système des sacrifices fut accompli en Jésus-Christ, qui fut mis à mort comme l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde, et c’est de lui que l’auteur des Hébreux dit, « par une seule offrande il a conduit à la perfection pour toujours ceux qu’il rend saints. »

L’auteur des Hébreux disait, « Il a fait ce que le sang des béliers et des boucs ne pouvait jamais faire, ôter le péché. » Et c’est pourquoi, mes amis, après que Jésus est mort sur la croix et qu’Il a payé la peine ultime, Jésus a amené le jugement sur la ville de Jérusalem. Les soldats romains sont venus environ 30 ans plus tard dans la ville de Jérusalem, et l’ont totalement détruite. Ils ont détruit le temple, dont le voile avait déjà été déchiré par le milieu puisque le système sacrificiel s’est terminé quand Jésus est mort.

Mais en 70 de notre ère, ils sont entrés et ont littéralement détruit le temple, démolissant la ville de Jérusalem. Et depuis ce moment-là jusqu’à cette heure–ci de 1979, il n’y a plus jamais eu de système de sacrifices en Israël. Pourquoi ? Parce c’est l’ultime sacrifice de Jésus-Christ qui a ôté le péché que tout le système des sacrifices ne pouvait jamais ôter, mais qu’il ne faisait qu’indiquer.

Vous direz, « Alors, comment ces gens de l’Ancien Testament pouvaient-ils être sauvés ? » C’est par l’efficacité de la mort de Christ : au moment où Il est mort, elle allait en avant vers nous et en arrière vers eux. Et s’ils croyaient Dieu de leur vivant, et qu’ils regardaient en avant vers le fait que Dieu ôterait leur péché par sa puissance, et s’ils savaient qu’ils ne pouvaient rien par eux-mêmes mais croyaient Dieu qui disait qu’un sacrifice le ferait, alors Il leur appliquait le sacrifice de Christ, bien qu’il n’ait pas même encore été donné.

Et nous ? Nous sommes de ce côté, et bien que Christ soit mort il y a 2000 ans, son sacrifice s’applique pour nous si nous croyons en lui et L’acceptons. Alors, Jésus veut nous pousser vers la frustration et l’incapacité de garder la loi de Dieu si élevée, et nous faire courir à Jésus-Christ pour implorer sa miséricorde, puisque lui seul peut nous accorder une justice que nous ne pouvons obtenir par nous-mêmes.

Dans 2 Corinthiens 5 :21, Paul le résume en ces mots, « Celui qui n’a pas connu le péché » - qui est-ce ? Christ – « il l’a fait devenir péché pour nous afin qu’en lui nous devenions justice de Dieu. » Autrement dit, nous ne pouvions être justes parce que nous étions pécheurs, mais Il est devenu péché pour que nous puissions devenir justes. Il a porté nos péchés pour nous rendre justes.

Alors, mes amis, je vous dis ceci. Les paroles de cette alliance, qui ont cimenté la relation dans l’Ancien Testament, n’étaient pas légalistes. Les dix commandements n’étaient pas non plus légalistes. Ils apportaient simplement une norme par laquelle une relation d’amour pour Dieu et votre prochain pouvait exister. Et il devait d’abord y avoir la relation, sinon tout ce qu’on faisait en observant la loi n’avait absolument aucun sens.

Vous savez quoi ? Il y a des gens de nos jours dans notre société qui suivent une éthique du Nouveau Testament, le saviez-vous ? Ce sont de bons pères, de bonnes mères, des gens gentils, de bons voisins, ils donnent aux œuvres de charité, vont à l’église, ne tuent personne, ne commettent pas d’adultère, ils observent la loi extérieure. Certains se présentent sous le nom de « Mormons. » Et il y en a bien d’autres. Mais vous savez quoi ? Ils n’ont pas la relation alors la loi ne signifie rien parce qu’elle n’est pas le résultat de l’amour.

L’attitude intérieure, je vous le dis, a toujours été le principal pour Dieu, que l’on soit dans l’Ancien ou le Nouveau Testament. Et c’est pourquoi Jésus peut dire, « Je ne suis pas venu pour abolir les prophètes. Je ne suis pas venu mettre Moïse de côté. Je ne suis rien venu changer, seulement remettre les choses à leur juste place. Et à moins que tu n’atteignes ce niveau, qui dépasse celui des scribes et des pharisiens, en aucun cas tu n’entreras dans mon royaume. »

Et bien entendu, nous nous rendons compte que nous ne pouvons pas, ce qui nous oblige à aller à Christ. Donc Moïse poussait les gens vers Jésus, tout comme Christ les poussait vers lui. En fait, dans Luc 16 :15, Jésus disait aux pharisiens qui étaient envieux dans leur cœur, « Vous, vous cherchez » écoutez ça, c’est génial, « vous cherchez à paraître justes devant les hommes, mais Dieu connaît vos cœurs. » N’est-ce pas beau ? Ensuite Il dit, « De fait, ce qui est très estimé parmi les hommes est abominable devant Dieu. » C’est une abomination devant Dieu d’observer une loi extérieure sans une relation de cœur. Dieu connaît vos cœurs. La loi et les prophètes, rien n’a changé, c’est toujours le cœur.

Donc notre Seigneur redéfinit la norme originelle, et en le faisant, Il définit la justice et le péché en des termes bibliques. Et c’est si important. Ce que Jésus fait en réalité, c’est prêcher sur le péché. Et la semaine prochaine notre étude continue de ce passage sur l’adultère en vous montrant pourquoi Jésus met l’accent sur la doctrine du péché. Je vous en donne un indice. Si vous ne comprenez pas le péché, vous ne comprendrez jamais rien d’autre dans l’Écriture. Jésus passe énormément de temps à traiter le problème du péché.

Écoutez, quand la mémoire de John Newton avait presque complétement disparu, et qu’il était un homme très âgé, ce grand et saint homme de Dieu ne pouvait plus prêcher. Il avait oublié tant de choses qu’il ne pouvait maintenir une conversation. Mais il a dit ceci, « Il semble qu’il y a deux choses dont je peux me souvenir. L’une, c’est que je suis un grand pécheur, et l’autre c’est que Jésus-Christ est un grand Sauveur. » C’est le principal. C’est ce que Jésus voulait que les pharisiens voient. C’est ce qu’Il veut que vous voyiez. Vous étiez un si grand pécheur que vous ne pouviez pas expier votre péché. Il l’a fait pour vous.

J’ai lu quelque chose cette semaine au sujet d’un enfant qui a été mordu par un serpent venimeux. Sa mère était présente quand l’enfant a été mordu, et la mère a eu un tel élan d’amour pour l’enfant qu’elle a mis ses lèvres sur la plaie pour sucer le venin. Elle a réussi à sauver la vie de l’enfant. Mais elle avait une petite coupure à sa lèvre. Le venin a pénétré en elle et elle est morte.

C’est ainsi avec Jésus-Christ, qui en quelque sorte a fait sortir de nous le venin du serpent, et en le faisant, il est mort à notre place. Nous sommes de grands pécheurs. Mais Il est un grand Sauveur, amen ? Prions.

Nous te remercions de nouveau, Père, pour la communion fraternelle dont nous avons jouie ce soir. De nous avoir encore donné de comprendre ta Parole si précieuse. Aide-nous à savoir que c’est une relation que tu veux, non un ensemble de règles. Une relation que nous ne pourrions jamais maintenir par nos propres forces, alors nous courons à Jésus-Christ pour recevoir grâce et miséricorde, le pardon et la justice que lui seul peut donner.

Merci pour une grâce qui est plus grande que tout notre péché, pour un amour qui nous dépasse, nous lave et nous purifie, qui voit du bon au-delà du mauvais, qui voit quelque chose qui peut être racheté. Nous te remercions Seigneur, pour la relation que tu as établie. Merci de nous avoir donné des normes par lesquelles cette relation d’amour doit fonctionner.

Puissions-nous marcher dans tes voies, garder tes prescriptions, obéir à tes commandements, et ainsi montrer au monde que nous t’aimons, et que nous aimons aussi nos prochains. Et Seigneur, s’il y en a quelques-uns aujourd’hui dans notre assemblée qui ne sont jamais venus à Jésus-Christ, qui se sont confiés dans leur propre justice, dans leurs propres forces, nous prions que tu veuilles les délivrer de cette illusion, que tu veuilles leur montrer que, dans leur désespoir, ils doivent courir à Jésus-Christ qui seul peut laver le péché et la culpabilité qui est trop profonde pour qu’ils puissent eux-mêmes y remédier un jour.

Alors, Père, nous te remercions pour ce que tu feras, et ce que tu as fait pour tous ceux qui croient. Au nom du Christ, amen.

FIN

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