
Quelle joie encore ce matin d’attirer votre attention sur Matthieu, chapitre 6, dans notre étude de la Parole de Dieu. Regardons la prière des disciples dans Matthieu 6, versets 9 à 13. J'aimerais lire ce merveilleux modèle de prière alors que nous commençons notre étude ce matin. Matthieu 6, commençant par le verset 9 : « Voici donc comment vous devez prier : Notre Père qui es aux cieux ! Que ton nom soit sanctifié ; que ton règne vienne; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd'hui notre pain quotidien ; pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés ; ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du malin. Car c'est à toi qu'appartiennent, dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire. Amen ! »
La plupart des gens se concentrent sur la prière uniquement en réponse ou en référence à la façon dont cela fonctionne, pas pour ce dont il s'agit. Nous avons tendance à être très pragmatiques. La prière est devenue pour nous un moyen d’atteindre un but et ce but est souvent égoïste. Une personne a déclaré : « Les hommes font généralement leurs prières comme les marins courent aux pompes lorsque le navire fuit ». C’est vrai généralement. La prière est comme un dernier effort. C'est comme un parachute spirituel. Vous êtes content qu'elle soit là ; vous espérez ne jamais avoir à l'utiliser. La prière donne, d’une certaine façon, une mauvaise perspective parce que nous voyons de notre propre manière plutôt que de la manière de Dieu. Mais, alors que nous étudions la prière des disciples donnée par notre Seigneur comme un modèle pour toutes les prières, la prière n’est pas premièrement pour nous. Elle est pour Dieu. La prière n'est pas tant de gagner pour nous ce que nous pensons avoir besoin mais elle doit donner à Dieu une occasion de manifester Sa gloire. La prière est pour Dieu. Elle est pour nous uniquement de manière secondaire.
Si nous n'avons jamais rien gagné par la prière à part la communion avec Dieu, cela suffit pour que la prière devienne constante. Imaginez la réalité lorsque vous priez d'entrer dans la salle même du trône et de communiquer avec le Dieu vivant de l'univers. Vous avez compris que c'est un cadeau si merveilleux que si c’est tout ce qu’il y avait, ce serait suffisant pour que nous priions constamment.
Chrysostome, le père de l'Église primitive, a dit : « Un monarque possédant des habillements magnifiques est beaucoup moins illustre qu'un suppliciant agenouillé, anobli et orné par la communion avec son Dieu. Considérez combien c’est un privilège majestueux quand les anges sont présents et une foule d’archanges, de chérubins et de séraphins encerclent le trône de Dieu, qu’un être mortel s’approche avec une confiance sans retenue et communiquer avec le terrifiant Souverain du paradis, quel honneur n’a jamais été conféré comme celui-ci ? »
Quel privilège inestimable d'entrer dans la salle du trône de Dieu, entouré par des multitudes d’anges célestes, dans la simplicité, en étant écouté attentivement par Celui qui nous est dévoué. Si la prière n’était pas plus que cela, ce serait suffisant pour nous motiver à prier sans cesse, mais la prière est plus que cela. La prière est plus que la communion avec Dieu. La prière est l’opportunité pour que Dieu montre Sa gloire. La prière donne à Dieu le moyen de démontrer qui Il est. Un vieux saint a dit quelque chose comme ceci et je trouve que c’est bien dit : « La vraie prière amène l'esprit à la contemplation immédiate du caractère de Dieu et le maintient là jusqu'à ce que l'âme du croyant soit correctement impressionnée ». Permettez-moi de le lire à nouveau. « La vraie prière amène l'esprit à la contemplation immédiate du caractère de Dieu et le maintient là jusqu'à ce que l'âme du croyant soit correctement impressionnée ».
La prière permet que vous soyez impressionné par Dieu, ce n’est pas que Dieu soit impressionné par vous ou par vos besoins. Vous ne priez pas parce que vous voulez que Dieu pense que vous êtes saint ; vous ne priez pas pour avoir ce dont vous voulez, ou faire en sorte que Dieu vous donne une réponse positive. Vous priez plutôt pour permettre à Dieu d'être vu. C'est pourquoi nous retournons à notre verset clé dans Jean 14 : 13. Jésus a dit : « Et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. » Pourquoi Dieu va-t-Il entendre vos prières et y répondre ? Pour que le Père soit glorifié. La prière est toujours, en premier lieu, une reconnaissance de la gloire majestueuse de Dieu et un acte de soumission. Toutes nos pétitions, toutes nos passions, toutes nos supplications, toutes nos demandes, tous nos besoins, toutes nos épreuves, tous nos problèmes sont…, regardez à nouveau la prière... en Son nom, verset 9, Son royaume, verset 10, Sa volonté, verset 10. Toute prière commence là. Ensuite, vous avez le verset 11, donne-nous, verset 12, pardonne-nous, verset 13, et conduis-nous. Mais donner, pardonner et nous conduire vient seulement quand Dieu a la première place.
Le vrai culte commence par Dieu. Le vrai culte vient quand on s’oublie pour Le glorifier. Malheureusement, la plupart des hommes pensent à la prière comme un effort pour pousser Dieu à se conformer à leurs propres désirs ; c'est un mouvement très prédominant aujourd'hui dans l'église. Les hommes exigent des choses de Dieu, en revendiquant des réponses à la prière. Ils entrent dans la présence de Dieu en affirmant ce que Dieu doit faire.
J’ai écouté deux situations, en particulier, à la télévision et il y en a beaucoup d'autres, mais ces deux semblent conduire le cortège. Ils sortent tous les deux du même moule, ils interprètent mal l'Écriture et ils disent aux gens de demander des choses à Dieu. Par leur foi, ils doivent exiger que Dieu fasse ceci et exiger que Dieu fasse cela. L'un d'eux disait l'autre soir que si vous êtes un chrétien rempli de l'Esprit, vous ne devriez jamais connaître un jour la maladie dans votre vie entière. Vous demandez à Dieu, avec foi, qu'Il vous garde en bonne santé.
Ce genre de chose est juste une extension de ce qui a été une approche commune à la prière, seulement maintenant, elle devient courante ; c'est que la prière consiste à exiger des choses de Dieu selon vos conditions. Si nous voulons l'admettre ou non, dans de nombreux cas, c'est la façon dont nous prions. Ce n'est pas quelque chose de nouveau, en passant. Je veux vous montrer une illustration dans le livre de Genèse juste pour vous montrer depuis quand existe ce type de prière. Dans Genèse 28, verset 20, « Jacob fit un vœu » c’est un patriarche maintenant « Jacob fit un vœu, en disant » et voici son vœu, il parle au Seigneur. « Si Dieu est avec moi et me garde pendant ce voyage que je fais », en d'autres termes, si Dieu traîne par ici et va dans mon sens, fais ce que je veux « s'il me donne du pain à manger et des habits pour me vêtir, et si je retourne en paix à la maison de mon père, alors l'Eternel sera mon Dieu ».
Maintenant, comment aimez-vous cela en tant que prière conditionnelle ? Dieu, tu me veux de ton côté ? Alors, réponds à ma prière. « Cette pierre, que j'ai dressée en tant que monument, sera la maison de Dieu ; et je te donnerai la dîme de tout ce que tu me donneras. » J’accepte de Te donner la dîme. Je vais même donner de l'argent si Tu fais ce que je Te demande. Ce n'était pas un vœu spirituel ; c'était un vœu charnel. Dieu, tu fais ce que je Te dis, et je Te prendrai comme mon Dieu. Ce n'est pas ainsi que vous priez. Vous n'êtes pas prioritaire pour la prière. Vous n'allez pas à Dieu dans la prière en demandant quoi que ce soit, en commandant Dieu, affirmant que tout ce que vous demandez, vous l’aurez. Ce n'est pas vrai ! J'entends les hommes promettre cela tout le temps, « Si vous croyez juste que vous l'avez, vous l'aurez! » Ce sont de balivernes. Ce n'est pas vrai. C’est jouer avec l'esprit des gens et pire que cela, c’est jouer avec la souveraineté de Dieu.
La prière a pour but l'élévation de Dieu, l'établissement de Dieu dans Sa juste place, la manifestation de Sa majesté et de Sa volonté souveraine, et tous les autres éléments doivent être en accord avec cela. La prière est pour Dieu. C'est pourquoi nous avons décrit la prière de cette façon, « Notre Père, qui est aux cieux », c'est la paternité de Dieu. « Que Ton nom soit sanctifié » c'est la priorité de Dieu. « Ton règne vienne », c'est le programme de Dieu. « Que Ta volonté soit faite », c'est le projet de Dieu. « Donne-nous en ce jour notre pain quotidien », c'est la provision de Dieu. « Pardonne-nous nos offenses », c'est le pardon de Dieu. « Ne nous soumet pas à la tentation », la protection de Dieu. « Car c’est à Toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire pour toujours. Amen, » la prééminence de Dieu. L'ensemble de la prière modèle se concentre sur Dieu. Précisément, cela traite la question que Jésus a posée. Car les pharisiens et les scribes et les Juifs qui ont suivi leur enseignement avaient détourné la prière de ce que Dieu avait voulu, un véhicule pour Se glorifier, Se montrer ; ils l'ont transformée en un exercice traditionnel perverti et artificiel par lequel ils attiraient l'attention sur eux-mêmes. Ils ont utilisé leurs prières hypocritement pour montrer combien ils étaient spirituels. Ils ont supposé que dans leurs prières ils informaient Dieu de choses qu'Il ne connaissait pas, au moins cela semble être impliqué dans le texte précédent. Et leurs prières se sont effectivement transformées en vaines répétitions comme les prières des païens, comme s'ils pouvaient s’attendre à ce que Dieu leur donne ce qu'ils exigeaient. Ils avaient créé une sorte de prière qui était illégitime, pervertie, de mauvaise qualité et non-scripturaire. Jésus, alors, en les confrontant, l’établit clairement.
Dans le chapitre 6, Jésus a dit que votre don n'est pas conforme aux normes de Dieu. Il dit que votre jeûne n'est pas conforme aux normes de Dieu. Et ici dans cette section, votre prière n'est pas conforme aux normes de Dieu. Maintenant, laissez-moi vous dire comment il faut faire. Voici comment doit être la prière. Verset 9, « Voici donc comment vous devez prier. » Pas comme vous l'avez fait. Voici la bonne façon de prier, pas avec des prières centrées sur soi pour vos besoins personnels, mais des prières qui mettent l'accent sur Dieu. Il commence par la paternité de Dieu : « Notre Père, qui est aux cieux ».
Maintenant, nous l'avons vu la semaine dernière, n'est-ce pas ? La première reconnaissance est parce que Dieu est notre Père, pater. Il est notre Père ! Le mot « papa » en araméen est Abba. Il est notre papa, un terme de grande intimité, un terme de chaleur personnelle, un terme qui montre que nous appartenons à une famille. Dieu n'est pas un ogre éloigné. Dieu n'est pas du genre cruel, capricieux et immoral qui marche sur ceux qui sont ses sujets supposés, mais Il est un père aimant, tendre et attentionné. A Sa disposition sont tous les trésors du ciel pour le compte de Ses saints, afin que Son nom soit glorifié. Notre Père signifie alors que Dieu va nous entendre parce qu'Il se soucie de nous, « Notre Père qui est aux cieux » signifie que, quand il se soucie de nous, il peut répondre aux besoins parce qu'Il a des ressources éternelles illimitées. Dieu est un père aimant et c'est là que commence la prière. Bien-aimés, toute prière commence par ça, que Dieu s'en soucie. Lorsque vous priez, vous commencez par reconnaître que Dieu se soucie vraiment de vous. Vous n'avez pas à harceler Dieu. Vous n'avez pas besoin de faire du bruit et de faire quelque chose pour qu’Il réponde. Vous n'êtes pas comme les prophètes et les prêtres de Baal qui ont été raillés par le prophète Elie. « Peut-être que votre dieu est endormi ou peut-être que votre dieu est en vacances ou peut-être que votre dieu ne s'en préoccupe pas. » Votre Dieu se soucie, ne dort pas, et Il est là à attendre que vous entriez dans Sa présence parce qu'Il est un Père aimant.
Luc 15 : 11 à 32 illustre mieux ce personnage. C’est l'histoire du fils prodigue. C'est un mauvais titre. Ce n'est pas l'histoire d'un fils prodigue. C'est une histoire de deux fils d'un père aimant. L'histoire montre un père aimant, qui pouvait pardonner un fils qui est resté à la maison et qui était juste, et pouvait aussi pardonner un fils qui est parti de la maison et qui était injuste ; qui pouvait pardonner celui qui est resté à la maison et a essayé de faire tout son possible pour gagner la faveur de son père, et en même temps il a pu pardonner celui qui s’était détruit et vivait dans l'immoralité, dans une porcherie. Le père aimant ! Et il les pardonna tous les deux ; il leur offrit à la fois tout ce qu'il possédait. Et c'est l'histoire que Dieu est le Père qui s'occupe de ses fils, qu'ils soient religieux ou non, qu'ils soient moraux ou immoraux, qu'ils soient justes ou injustes. Il se soucie de Ses enfants. C'est un père aimant.
Et afin que toute prière commence par une reconnaissance parce que Dieu se soucie de nous, c'est un modèle pour chaque prière. Ce n'est pas une prière qui se récite; C'est un modèle pour chaque prière. Vous commencez par reconnaître que Dieu ne fait pas que se soucier, mais parce qu'Il est dans les cieux, il a les ressources nécessaires pour accomplir Sa volonté.
Paul Tournier, le grand docteur chrétien raconte beaucoup d'histoires dans son livre Les Affaires du Docteur. Une petite vignette que je pensais être intéressante dit ceci. Tournier écrit : « Il y avait un patient à moi, la plus jeune fille d'une grande famille, dont le père avait du mal à supporter. Un jour, elle a entendu son père murmurer désespérément, en se référant à elle, « Nous aurions bien pu mieux faire sans celle-là ». Tournier dit : « C'est précisément ce que Dieu ne pourrait jamais dire. Il est un père qui aime chacun de ses enfants. » Par exemple, vous savez que Dieu a dit à Moïse: « Je te connais par ton nom. Je te connais par ton nom. »
Savez-vous que la Bible présente généalogie après généalogie, et les gens se demandent toujours pourquoi toutes ces listes de noms ? Noms après noms. Pourquoi Dieu s'occupe-t-Il de tous ces noms ? Quel que soit son but spécifique dans chaque généalogie, le but général, je pense, est que Dieu veut que les gens sachent qu'Il les connaît par leur nom. Plus tard, la merveilleuse déclaration a été faite : « Pas un moineau tombe sur le sol sans que votre Père le sache ».
Le docteur J.F. McFadden avait l'habitude de dire, si vous sortez cette phrase du grec pour le mettre dans l'araméen, c’est traduit : « Pas un moineau ne sautille sans que votre père ne le sache. » Il ne sait pas seulement quand un moine meurt ; Il sait où un moineau atterrit et quand il sautille. Il s'intéresse aux petites choses. Il connait votre nom. C'est un père aimant. Ainsi, le « Notre Père », montre la paternité de Dieu.
Deuxièmement, la priorité de Dieu. C'est ce que nous voulons voir ce matin, la priorité de Dieu. C'est dans la phrase du verset 9, « Que Ton nom soit sanctifié. » Voilà la première demande que vous remarquerez. Voilà la première requête, « Que Ton nom soit sanctifié ». Et la première demande c’est, au nom de Dieu, avant de commencer à prier pour vous, commencez par prier en faveur de Dieu. Que Ton nom soit sanctifié. » C'est la première requête. La deuxième c’est : « Que Ton règne vienne. » La troisième c’est : « Que Ta volonté soit faite. » Et puis vous pouvez dire : « Donne-nous », « pardonne-nous », « mène-nous ». Et puis vous revenez : « Car c’est à Toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire pour toujours. Amen. » La prière commence toujours par la priorité de Dieu.
Arthur Pink dit : « Dans la prière, il est clair que le devoir est fondamental. Mes propres besoins doivent avoir une place secondaire et le Seigneur a librement accordé la prééminence dans nos pensées et supplications. La priorité, la chose ultime, est la gloire du grand nom de Dieu. »
« Que Ton nom soit sanctifié » met Dieu à une place prioritaire. Bien qu'il soit mon Père aimant, même s'Il s'occupe de répondre à mes besoins, et même s'il a des ressources célestes pour le faire ; ma première requête n'est pas en mon propre nom, mais en Son nom. « Que Ton nom soit sanctifié », est un avertissement contre la prière égoïste, au tout début. Dieu a la priorité.
Maintenant, je suppose que si vous êtes comme moi et que vous avez été élevé dans une église, vous avez dit : « Que ton nom soit sanctifié », beaucoup de fois dans ta vie. Vous avez répété le Notre Père encore et encore et vous avez entendu le mot « sanctifié » et le concept de « Que ton nom soit sanctifié », mais je me demande si vous savez vraiment ce que cela signifie. C'est une phrase si phénoménale, « Que Ton nom soit sanctifié. » Comprenez-vous ce que c'est ? Qu'est-ce que sa signification implique ? Est-ce une sorte de chose officielle, comme « longue vie au roi », « Que Ton nom soit sanctifié »? Je ne pense pas. Quand Jésus dit : « Que Ton nom soit sanctifié », il dit quelque chose qui est si plein et si riche qu'il est inconcevable que je traite ce sujet, que ce soit dans ce ministère ou dans un autre, car il englobe toute la nature de Dieu et toute la réponse de l'homme sur Sa nature. Ce n'est pas une coutume ou une routine religieuse. Ce n'est pas seulement réciter quelques mots qui sont de bonnes pensées à propos de Dieu. C'est bien plus que cela. Il ouvre toute une dimension de respect et de révérence et d’appréciation, d'honneur, de gloire, d'adoration et de culte pour Dieu. Le concept de nom, vous le voyez, « Ton nom ? » n'est pas limité à un titre, n’est pas restreint à un titre.
Aujourd'hui, nous pensons au nom de quelqu'un et c'est tout, c’est un nom. Et cela ne signifie vraiment pas beaucoup plus qu'un nom. Nous disons même, qu'est-ce qu'il y a dans un nom ? Mon nom est John. John signifie le cadeau gracieux de Dieu. Franchement, cela est discutable pour beaucoup de personnes. Il n'y a vraiment rien dans ce nom. Il y a beaucoup de gens nommés John qui ne se soucient pas de Dieu. Nous n'avons pas ce concept dans notre esprit, mais nous devons revenir en arrière et réfléchir au sens du nom comme un hébreu le voit.
Maintenant, les Juifs avaient attribué un caractère sacré au nom de Dieu qu'ils exagéraient, ils étaient si préoccupés à ne pas dire le nom de Dieu mais ils déshonoraient Sa Personne. N'est-ce pas incroyable ? Ils déshonoraient Sa personne, ils désobéissaient à Sa Parole, ils déformaient Ses vérités, mais ils essayaient de sanctifier Son nom, juste le nom lui-même, les lettres qui composaient le nom. Par exemple, vous vous souvenez peut-être que, dans votre Ancien Testament, vous avez lu le mot Jéhovah. Il n'y a pas de mot Jéhovah en hébreu. Bien qu'il apparaisse tout au long de l'Ancien Testament, il n'y a pas ce mot. Vous dites, d'où vient-il ?
Prenez le nom de Dieu dans l'Exode : « Je suis Celui qui suis », Yahweh. L'autre nom familier de Dieu est Adonai, qui signifie Seigneur, le Seigneur Dieu, Yahweh, Adonai. Maintenant, le Juif ne voulait pas dire cela. Il voulait garder le nom de Dieu sacré, mais il l'avait réduit à un nom ; sans tenir compte de la personne ni de la volonté de Dieu. Et donc un Juif ne dirait pas Yahvé. En fait, si vous passez dans un cercle orthodoxe aujourd'hui en hébreu et que vous dites ce mot, vous serez probablement lapidé. C'est vrai. Ils ne diront pas cela. Alors, vous savez ce qu'ils ont fait ? Ils ont pris les consonnes de Yahweh. Ils ont sorti les voyelles d'Adonai ; ils les ont rassemblés et ils ont écrit Jéhovah, qui est un non mot. Ils l'ont inventé afin qu'ils n'aient pas à dire le mot réel qui est le nom de Dieu, mais quelle superficialité ! Car alors qu'ils étaient prudents à ne pas dire le nom, ils Le blasphémaient constamment par leurs actions. Maintenant, ce que notre Seigneur nous enseigne ici en sanctifiant le nom, c'est que nous respections Dieu pour qui Il est, non seulement Son nom, en tant que nom. C'est un concept qui englobe tout.
Maintenant regardons cet aspect pour une minute. En ce qui concerne l’époque biblique, nous aborderons tout d'abord le nom, et nous allons voir ce que signifie sanctifier. Dans les temps bibliques, le nom était plus qu'un titre. Dans 1 Samuel 18, et il y a tellement d'illustrations… Je vais juste vous en donner une pour que vous puissiez avoir quelque chose qui confirme. En 1 Samuel 18, et verset 30, il dit : « Les princes des Philistins faisaient des excursions; et chaque fois qu'ils sortaient, David avait plus de succès que tous les serviteurs de Saül, et son nom devint très célèbre. » David avait une bonne réputation auprès des gens. Il se comportait plus judicieusement que Saül et ses serviteurs, « de sorte que son nom était très estimé. » Maintenant, ils n'estimaient pas les lettres en son nom. Son nom étant estimé signifiait que lui, lui-même, son nom était ce qu’il était, mais son nom étant estimé. Nous disons aujourd'hui, qu’un tel ou un tel s'est fait un nom pour lui-même. Donc, tel ou tel a un bon nom. Nous voulons dire qu'il y a quelque chose en cette personne qui est digne de nos louanges. Le nom représentait alors le caractère entier de la personne choisie. Le nom était le caractère personnel et incommunicable de l'individu.
Je vais vous donner une illustration de ceci. Si vous revenez au chapitre 34 d'Exode, vous constaterez qu'il nous est clairement indiqué. Maintenant, Moïse a une petite discussion avec Dieu sur Sa gloire. Il veut être sûr que Dieu soit avec lui. Il veut être convaincu que Dieu est là. Ainsi, dans le verset 18 du chapitre 33, il dit : « Fais-moi voir ta gloire ! » Ne me donne pas un travail que je ne peux pas faire sans Ta présence, et je veux savoir que Tu es ici visiblement en voyant Ta gloire. Le Seigneur dit d'accord. Maintenant, il lui montre Sa gloire. Ensuite, vous allez jusqu’à Exode 34 : 5. « L'Eternel descendit dans une nuée, se tint là auprès de lui, et proclama le nom de l'Eternel. » Maintenant, le Seigneur descend et proclame Son nom. Maintenant, qu'est-ce qu'il a dit ? Seigneur, encore et encore ? Que voulez-vous dire, il a proclamé Son nom ? Verset 6, « Et l'Eternel passa devant lui, et s'écria. » Maintenant, dans le verset 5, il dit qu'Il a proclamé Son nom. Au verset 6, il dit qu'il a proclamé cela. Par conséquent, tout ce qu'il dit dans le verset 6 est l'équivalent de Son nom dans le verset 5. Il proclame Son nom. Eh bien, regardez ce qu'il dit : « L'Eternel, l'Eternel, Dieu » Est-ce qu'il s'arrête là ? Non, « miséricordieux et compatissant, lent à la colère, riche en bonté et en fidélité, qui conserve son amour jusqu'à mille générations, qui pardonne l'iniquité, la rébellion et le péché, mais qui ne tient point le coupable pour innocent ». Cela signifie qu’Il est un Dieu saint et juste. « Et qui punit l'iniquité des pères sur les enfants. » Il est un Dieu de jugement et ainsi de suite.
Maintenant, voyez-vous l’image ? Dieu dit : Je proclamerai Mon nom. Voici mon Nom, « miséricordieux et compatissant, lent à la colère, riche en bonté et en fidélité, qui conserve son amour jusqu'à mille générations, qui pardonne l'iniquité », et cetera. En d'autres termes, le nom de Dieu regroupe tous Ses attributs, est-ce que vous voyez ? Tout ce que Dieu représente, est incarné en Son nom. Et sanctifier Son nom n'est pas une sorte de fétiche à propos du mot Dieu ou Seigneur. C’est sanctifier tout ce que Dieu est en termes de Sa nature, de Ses attributs.
Par exemple, dans Psaumes 9 : 10, la Bible dit : « Ceux qui connaissent ton nom se confient en toi.» Avez-vous entendu cela ? « Ceux qui connaissent ton nom se confient en toi. » Maintenant, si nous prenons le concept de nom juste pour signifier le mot, est-ce que tout le monde connaît le mot que Dieu confie en Lui ? Bien sûr que non. C'est absurde. Mais ceux qui connaissent Ton nom, ceux qui perçoivent la plénitude de qui Tu es, ont confiance en Toi. Écoutez, bien-aimés, quand les œillères tombent, et vous voyez Dieu pour ce qu'Il est, vous Lui ferez confiance. C'est l'essence de ce que Psaumes 9 : 10 signifie. « Ceux qui connaissent Ton Nom se confient en Toi. » Ceux qui comprennent vraiment Sa personne Lui feront confiance.
Si vous deviez voir les Psaumes, vous pouvez passer par les Psaumes et tracer tout cela. Il se répète encore et encore. Par exemple, dans Psaumes 7 : 17, « Je louerai l'Eternel à cause de Sa justice, Je chanterai le nom de l'Eternel, du Très-Haut », le nom dit tout ce qu'Il est. Dans le Psaume 102, il y a un verset, le verset 15, qui dit: « Alors les nations craindront le nom de l'Eternel, et tous les rois de la terre ta gloire. » Bien, ils ne craignent pas les lettres. Ils craignent l'incarnation de tout ce que Dieu est. Dans Psaumes 113, verset 1 et suivants, c’est un passage très utile. « Louez l'Eternel ! Serviteurs de l'Eternel, louez, louez le nom de l'Eternel ! » Maintenant, écoutez, « Que le nom de l'Eternel soit béni ». Verset 3, « Du lever du soleil jusqu'à son couchant, que le nom de l'Eternel soit célébré ! L'Eternel est élevé au-dessus de toutes les nations, Sa gloire est au-dessus des cieux. Qui est semblable à l'Eternel, notre Dieu ? »
En d'autres termes, tout ce qu'Il est cause d’éloge… Cela est vrai dans de nombreux autres passages de l'Ancien Testament. C’est caractéristique d'Esaïe dans au moins trois endroits différents pour louer le nom du Seigneur. Dans Psaumes 20, verset 7, il dit : « Ceux-ci s'appuient sur leurs chars, ceux-là sur leurs chevaux ; nous, nous invoquons le nom de l'Eternel, notre Dieu. » Mais le verset clé pour comprendre le concept de nom c’est Jean 17 : 6. Jésus a dit, écoutez : « J'ai fait connaître Ton nom aux hommes que Tu m'as donné ». Écoutez, Jésus a dit que j'ai fait connaître Ton nom. Qu'est-ce qu'il voulait dire ? J'ai révélé qui Tu es.
Jean 1 : 14 : « Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père. » En d'autres termes, il a manifesté Dieu. « Philippe ! Celui qui m'a vu a vu le Père; comment dis-tu : Montre-nous le Père ? » Jésus est l'incarnation du nom de Dieu. Il est la manifestation, la divulgation humaine de tout ce que Dieu est. C'est ce que signifie Son nom.
Donc, un nom n'est pas un titre, un nom est un tout. Un nom est une personne entière. En prononçant cela, nous pourrions commencer à prier cette prière de cette façon : « Notre Père, qui nous aime, qui prend soin de nous, et qui dans le ciel fournit tous les besoins ; que Ta personne, Ton identité, Ton caractère, Ta nature, Tes attributs, Ta réputation, Ton être Lui-même soit sanctifié. » C'est ce que cela dit. « Que Ton nom soit sanctifié », n'est pas une phrase glorieuse, lancée à Dieu périodiquement dans un rituel. C'est une façon d'approcher Dieu en continu pour comprendre la plénitude de qui Il est et Le sanctifier pour ce qu'Il est.
Maintenant, les noms même de Dieu dans la Bible, et il y en a beaucoup, nous aide à comprendre cela. Dieu est appelé tant de noms différents. Chacun de Ses noms exprime une partie de Son caractère. Par exemple, Dieu est le troisième mot dans la Bible appelé Elohim : « Au commencement Dieu. » Elohim est le Dieu créateur, dans le mot Elohim nous voyons Sa création. Il doit être sanctifié en tant que Créateur. L'auteur de la chanson l'a bien dit : « Je chante le puissant pouvoir de Dieu qui a créé les montagnes et qui a répandu les mers qui coulent, qui a construit les hauts sommets. Je chante la bonté du Seigneur qui a rempli la terre de nourriture. Il a formé les créatures avec Sa parole et a dit qu’elles étaient bonnes. Seigneur, combien Tes miracles s’affichent partout où je regarde ; si je surveille le sol où je marche ou si je regarde le ciel. Nous sommes de créatures nombreuses mais toutes soumises à Tes soins. Il n'y a pas un endroit où nous pouvons fuir, mais Dieu y est présent. » Partout ! Il est considéré comme le Créateur.
La Bible L'appelle El Elyon, Le Très-Haut. Dans Genèse, chapitre 14, verset 18 et 19, il dit : « Il bénit Abram, et dit : Béni soit Abram par le Dieu Très-Haut, Maître du ciel et de la terre ! » Il est le Dieu Créateur. Il est le Dieu qui possède tout. Il est le Souverain sur tout l'univers. L'Ancien Testament l'appelle, Jéhovah-Jireh, le Seigneur fournira, Jéhovah-Nissi, le Seigneur notre bannière, Jéhovah-Rapha, le Seigneur qui guérit, Jéhovah-Shalom, le Seigneur notre paix, Jéhovah-Tsidkenu, le Seigneur, notre justice Jéhovah-Sabaoth, Seigneur des armées, Jéhovah-Shamma, le Seigneur est proche, Il est présent, le Seigneur, l'Éternel-Mekoddishkem, qui signifie que le Seigneur vous sanctifie.
Tous ces noms décrivent Ses attributs. La Bible l'appelle par tant de termes, montrant la plénitude de qui Il est. Mais le plus grand nom que Dieu n’ait jamais pris, le plus grand nom par lequel Dieu a déjà été désigné dans l'histoire c’est le nom du Seigneur Jésus-Christ, qui signifie le Seigneur, le Sauveur, le Roi. C'est Son plus grand nom. Et comme le Seigneur Jésus-Christ, Il a attiré à Lui-même beaucoup d'autres noms, le Pain de Vie, l'Eau Vive, le Chemin, la Vérité, la Vie, la Résurrection, le Bon Pasteur, le Rameau, l'Étoile lumineuse et l’Etoile du Matin, l'Agneau de Dieu, et ainsi de suite. Tous les noms de Dieu indiquent les divers attributs de Sa personne majestueuse bénie, de sorte que lorsque nous parlons de Dieu et de Son nom, nous ne parlons pas d'un titre, nous parlons de la plénitude de qui Il est. Alors que vous lisez Ésaïe 9 : « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, Et la domination reposera sur son épaule ; On l'appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix. » toutes les désignations de Sa nature.
C'est pourquoi Romains 1 : 5 dit : « Nous prêchons l'évangile, afin que les nations croient, pour le bien de Son nom. » 3 Jean 1 : 7 dit : « Car c'est pour le nom de Jésus-Christ qu'ils sont partis, sans rien recevoir des païens. » Non seulement le titre mais tout ce qu'Il est ! Pas étonnant que l'auteur de l'hymne écrivît : « O pourrais-je parler de Sa valeur sans égal. O pourrais-je montrer les gloires qui brillent dans mon Sauveur. Je voudrais pouvoir voler et toucher les cordes célestes, rivaliser avec Gabriel alors qu'il chante avec des notes presque divines. Je chanterais les personnages qu'il porte et toutes les formes d'amour qu'il porte, exaltées sur son trône dans les chansons les plus élevées et avec la plus douce louange, je voudrais que les jours éternels rendent toutes ses gloires connues.
Nous comprenons donc « Ton nom », qui est aussi rempli que Dieu l’est dans Son propre être. Sanctifier Son nom, c’est de le percevoir dans la plénitude qui Il est. Mais qu'est-ce que sanctifier signifie ? En anglais on dit « hallowed » qui nous fait peut-être penser à Halloween. Nous ne savons pas comment mais il a été employé de cette façon. À quoi pensons-nous ? Nous pensons à des salles cloîtrées, des murs couverts de lierre, de longues robes, des chants sombres, des auréoles, des églises sombres, une musique morbide, lugubre et d'autres traditions épuisées. « Hallow » est un mot archaïque, je vous l'accorde. Les traducteurs des différentes versions de la Bible l'ont gardé à cause de leur familiarité avec ce mot, mais je me demande si nous savons ce que « hallowed » signifie.
Permettez-moi de vous dire ce qu’il signifie. Il vient du verbe grec hagiazō. Ce mot est un mot très important dans la Bible et il est utilisé à maintes reprises. La forme nominale du mot est hagios qui signifie saint. Que Ton nom soit Saint. C'est ce que saint signifie. Essentiellement, il a deux significations possibles. Il n'est jamais utilisé dans le grec séculaire, mais il a de nombreuses utilisations dans le grec biblique afin que nous puissions trouver sa signification très facilement. Il a deux idées fondamentales, une, hagiōsunē ou hagios qui peut signifier rendre extraordinaire une chose ordinaire ; pour faire d’une chose commune une chose peu commune en la mettant en contact avec quelque chose d'extraordinaire et peu commun.
Maintenant, c'est son usage dans 1 Pierre 1 : 16 où Pierre nous dit : « Soyez saints ». Qu'est-ce que cela signifie ? Cela signifie que nous sommes des impies pour commencer, mais en entrant en contact avec Celui qui est saint, nous pouvons être sanctifiés. Alors, hagios, c'est faire de quelque chose d'impie quelque chose de saint par contact avec ce qui est saint. C'est sa première signification. Est-ce que c'est le sens dans ce passage ? Est-ce que nous rendons Dieu saint lors de nos prières ? Maintenant, est-ce que nous disons, à Dieu, je sais que Tu n’es pas saint, je sais que Tu es commun, ordinaire, mais par cette prière, je veux que Tu sois sanctifié ? Bien sûr que non ! Ce n'est pas son utilisation ici.
Il y a une deuxième façon de l'utiliser dans la Bible, et nous le trouvons plusieurs fois, en fait, avec cette traduction. C'est-à-dire qu'il est utilisé dans cette référence pour traiter quelque chose ou quelqu'un comme sacré, tenir quelque chose ou quelqu'un comme mis à part et saint, considérer quelqu'un comme séparé des autres. En d'autres termes, dans le cas des hommes, c'est faire quelque chose de saint. Dans le cas de Dieu, c'est être considéré comme saint. Quand vous dites : « Que Ton nom soit saint », vous ne dites pas la même chose que lorsque je vous dis : « Soyez saints » n'est-ce pas ? Je vous dis alignez votre vie avec celle de Dieu, que Sa justice devienne la vôtre. Mais quand je dis à Dieu : « Que Ton nom soit saint », je dis que Ton nom doit être considéré et manifesté comme Saint et c'est ainsi qu'il est utilisé ici. Nous ne rendons pas Dieu saint. Nous demandons simplement qu'il soit vénéré et considéré comme saint.
Maintenant, l'idée de base de hagiazō ou hagios est très simple. Vous dites, qu'est-ce que cela veut dire d’être saint ? Nous disons que Ton nom soit sanctifié. Nous disons que ton nom soit saint. Quelle est la différence ? L'idée de sainteté est différente. Cela signifie être différent. Maintenant, tous ceux qui sont différents ne sont pas saints, mais tous ceux qui sont saints sont différents. Vous comprenez cela ? D'accord. Beaucoup de personnes différentes ne sont pas saintes, mais les personnes saintes sont différentes.
L'idée de base est différente. Cela signifie une sphère différente, une qualité qui permet d'être différent. C'est pourquoi Dieu est appelé Saint. Il est dans une sphère différente. Il a une qualité différente de celle de notre vie. Ce mot est utilisé, par exemple, dans Exode 20, verset 8, où il dit : « Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier. » Qu'est-ce que cela signifie ? Le jour du sabbat devrait être différent de tous les autres jours. Il devrait y avoir un jour différent des autres. Dans Lévitique 21 : 8, il nous dit que les prêtres devaient être saints. Ils devaient être différents des autres hommes. Ils ont été mis à part pour servir Dieu. Ils avaient des ressources sacrées d'être séparés, d'être différents, d'avoir une autre sphère de vie, d'exister dans une autre qualité d'être. C'est essentiellement ce que cela signifie d'être saint. Dieu vit dans une autre sphère. Dieu existe à un niveau différent. Dieu est séparé de nous. Dieu est rare, extraordinaire, surnaturel, séparé des pécheurs, saint, pure, dit la Bible. Il est saint, en dehors de nous.
Maintenant, de là vient l'idée du respect. Lorsque nous prions, cette première pétition dit : nous devons parler à Dieu en utilisant des termes de révérence. Que votre personne soit respectée c’est ce que nous disons. Permettez-moi de vous donner une illustration. Tournez dans votre Bible à Nombres, le quatrième livre dans la Bible, Nombres chapitre 20. Ceci est une illustration très, très utile pour que vous puissiez mieux comprendre. Dans Nombres, chapitre 20, nous trouvons que les enfants d'Israël sont dans le désert ; ils ont très soif et il n'y a pas d'eau. Verset 2, « Il n'y avait point d'eau pour l'assemblée; et l'on se souleva contre Moïse et Aaron. » Notez qu'ils étaient immédiatement contre leurs chefs. Ils leur ont reproché leur manque d'eau. « Le peuple chercha querelle à Moïse. Ils dirent : Que n'avons-nous expiré, quand nos frères expirèrent devant l'Eternel ? « Qui veut mourir de soif maintenant ? « Pourquoi avez-vous fait venir l'assemblée de l'Eternel dans ce désert, pour que nous y mourions, nous et notre bétail ? Pourquoi nous avez-vous fait monter hors d'Egypte, pour nous amener dans ce méchant lieu ? » C'est le plan ? « Ce n'est pas un lieu où l'on puisse semer, et il n'y a ni figuier, ni vigne, ni grenadier, ni d'eau à boire. Moïse et Aaron s'éloignèrent de l'assemblée pour aller à l'entrée de la tente d'assignation. Ils tombèrent sur leur visage ; et la gloire de l'Eternel leur apparut. L'Eternel parla à Moïse, et dit : Prends la verge, et convoque l'assemblée, toi et ton frère Aaron. Vous parlerez en leur présence au rocher, et il donnera ses eaux ; tu feras sortir pour eux de l'eau du rocher, et tu abreuveras l'assemblée et leur bétail. »
Maintenant, Dieu a dit, Moïse, va jusqu’à ce rocher, passe à côté de ce rocher et parle, et je vais apporter de l'eau. Eh bien, verset 9, « Moïse prit la verge qui était devant l'Eternel, comme l'Eternel le lui avait ordonné. Moïse et Aaron convoquèrent l'assemblée en face du rocher. Et Moïse leur dit : Ecoutez donc, rebelles ! Est-ce de ce rocher que nous vous ferons sortir de l'eau ? Puis Moïse leva la main et frappa deux fois le rocher avec sa verge. » Qu'est-ce que Dieu lui a dit de faire ? De parler. Qu'est-ce qu'il fait ? Il a frappé deux fois le rocher. Soit dit en passant, Dieu n'a pas fait payer à toute la congrégation pour le péché de Moïse, alors « Il sortit de l'eau en abondance. L'assemblée but, et le bétail aussi. Alors l'Eternel dit à Moïse et à Aaron ». Écoutez ceci. « Parce que vous n'avez pas cru en moi, pour me sanctifier », c'est le même mot dans la Sépulture, hagiazō, pour me voir comme un homme qui doit être révéré, honoré, glorifié, mis à l’écart, obéi, parce que vous n'avez pas fait cela, « aux yeux des enfants d'Israël, vous ne ferez point entrer cette assemblée dans le pays que je lui donne. » Et vous savez qu'il n'est jamais entré dans la Terre promise parce qu'il a frappé ce rocher.
Écoutez, Moïse a dit, je ne sais pas… « la dernière fois que c’est arrivé, j'ai frappé le rocher ». Je ne sais pas si Dieu peut agir si je ne le frappe pas. Moïse voulait aussi affirmer dans l'esprit des hommes qu'il était le héros. Et donc, juste parler au rocher, glorifierait tant Dieu, Moïse pensait qu'il l'aurait frappé quelques fois pour associer le pouvoir de sa verge et de son bras droit. Il volait la gloire de Dieu. Il désobéissait au commandement de Dieu. Il ne révérait pas Dieu. Il n'a pas, dit-il au verset 12, sanctifié Dieu. Il n'a pas sanctifié Dieu. Il n'a pas respecté Dieu. Il n'a pas honoré Dieu par son incrédulité, par sa désobéissance et son irrévérence. Qu’est-ce que signifie sanctifier le nom de Dieu ? Tenir Son Être incomparable en révérence afin que vous croyiez ce qu'Il dit, afin que vous obéissez à ce qu'Il dit.
Chrysostome a déclaré que le mot sanctifier équivaut à doxazein, ce qui signifie glorifier et honorer. Origen a déclaré que cela équivaut à hupsoō, ce qui signifie exalter ou élever. D'autres ont déclaré que cela équivaut à eulogein, ce qui veut dire bénir ou louer. En d'autres termes, c'est exalter Dieu. John Calvin l'a dit de cette façon : « Que le nom de Dieu soit sanctifié, c'est dire que Dieu devrait avoir Son propre honneur dont Il est si digne, afin que les hommes ne pensent jamais de Lui, qu’ils ne parlent jamais de Lui sans la plus grande vénération ».
Maintenant, voyez-vous l’image ? Sanctifier le nom de Dieu, voir Son nom comme tout ce qu'Il est, être courtois en Sa présence. Maintenant, je pense que « Notre Père » vient après, parce que c'est une protection contre quelque chose. Trop de « Notre Père », trop d’Abba, trop de papa se transforment en sentimentalisme. Et nous traînons Dieu vers le bas, nous faisons de Dieu un gentil copain, et nous le faisons, dans le christianisme américain au point où il s'agit d'un véritable problème. Les personnes parlent à Dieu dans des concepts et des termes de niveau inférieur qu'elles ne rendent pas vraiment la justice que Son nom sanctifié mérite. Nous avons réduit la part de Père. Nous pensons que Dieu est le grand papa que nous devrions aborder, et il va tout nous donner.
Écoutez, les Juifs étaient très conscients de cela et notre Seigneur aussi, c'est pourquoi, après « Notre Père », Abba, Il dit, que Ton nom soit sanctifié, saint, révéré. Les Juifs étaient conscients de cela et quand un Juif appelait Dieu le Père, il a presque toujours ajouté immédiatement un autre titre après pour équilibrer sa pensée. J'ai lu certaines des prières juives cette semaine et, encore une fois, j'ai trouvé ceci : « Seigneur, Père et Maître de ma vie. O Seigneur, Père et Dieu de ma vie. Ô Père, Roi de grande puissance, Dieu Très-Haut et Tout-Puissant. » Dans le Shemoneh Esrai qui est les dix-huit prières qu’un Juif doit prier tous les jours, c'est ainsi qu'ils ont commencé chacune de ces prières : « O Père, O Roi, O Seigneur ». Dans les dix jours pénitentiels au moment du jour de l'exil, les Juifs prièrent une chose appelée Abinu Malkenu et, lorsqu'ils l’ont prié 44 fois, ils ont dit ceci : « Notre Père, Notre Roi, Notre Père, Notre Roi, Notre Père, Notre Roi » parce qu'ils ne voulaient jamais que le concept de Dieu soit aussi limité que le leur était de Dieu en tant que Père pour les rendre sensibles à l'égard de Dieu qui était aussi un Roi souverain majestueux. Et ils surveillaient attentivement la question de sentimentaliser Dieu.
En 1 Pierre 3 : 15, Pierre dit : « Mais sanctifiez dans vos cœurs Christ le Seigneur». Il utilise le même mot hagiazō, qui révère Dieu. Traitez Dieu comme saint, traitez Dieu comme mis à part, extraordinaire, rare, digne d'être adoré, loué et glorifié. Qu'est-ce que sanctifier ? Il faut se séparer de tout ce qui est commun et profane ; estimer, honorer, respecter, adorer comme divin et infiniment béni le vrai et le seul Dieu. Et vous ne pouvez pas parler de Dieu en termes terrestres. Vous ne pouvez pas traîner Dieu avec le discours de la rue. Dieu doit avoir des titres adaptés à Sa puissance et à Sa sainteté. Dans nos vies, il est facile de dire : « Que Ton nom soit sanctifié, que Ton nom soit sanctifié », sans aucune idée de ce que nous disons nous-même.
La vérité d'une telle requête c’est que Dieu doit avoir la place prioritaire. Mon cœur cherche vivement à Le glorifier, à L’honorer dans chaque situation, chaque circonstance et chaque relation. Jésus a dit : « Père, honore Ton nom en moi. » Dans Jean 12, c'était Son but.
Maintenant, c'est ce que signifie sanctifier Son nom. Mais comment faites-vous cela ? La partie la plus importante de ce que nous voulons dire vient maintenant, alors écoutez bien. C'est pratique. Comment sanctifier Son nom ? Qu'est-ce que cette prière dit vraiment ? Que demandons-nous vraiment lorsque nous disons : « Que Ton nom soit sanctifié » ? Comment puis-je savoir si ma prière est exaucée ? Comment le nom de Dieu peut-il vraiment être sanctifié ? Parce que c'est une requête que je lui demande. « Dieu que Ton nom soit sanctifié », et l'implication est à travers moi. « Que Ton nom soit sanctifié dans ma vie. Que Ton nom soit sanctifié dans ma vie, en ma présence. » Comment ?
Est-ce que nous disons simplement qu’il ne faut pas utiliser Son nom en vain ? Non, pas seulement cela. Est-ce que nous disons, assurez-vous que vous dites dans votre liturgie, votre prière et vos actes de culte : « Que ton nom soit sanctifié » ? Non ! Bien qu'il ne soit pas faux de le dire. Ce n'est pas le problème. Comment reconnaissez-vous vraiment Dieu ? Comment Dieu peut-Il être sanctifié dans ma vie ? Je vais vous donner quatre points, et je veux que vous suiviez la progression.
Premièrement, nous sanctifions Son nom quand nous croyons qu'Il existe. Hébreux 11 : 6 dit : « car il faut que celui qui s'approche de Dieu croie que Dieu existe ». Vous ne pouvez jamais honorer Dieu ; vous ne pouvez exalter Dieu que si vous croyez que Dieu existe. C'est là que tout commence. Et en passant, les Écritures ne tentent jamais de prouver cela. Est-ce que vous savez pourquoi ? Parce que l’existence de Dieu est évidente. Dieu est certain. Un axiome c’est quelque chose qui n'a pas besoin d'être prouvé. Un axiome est ce qui résiste à la probabilité d'autres choses. Dieu est un axiome dans la Bible. Dieu n'est jamais prouvé. Tout le monde est légitimé en ce qui concerne Dieu. Dieu est l'axiome. Dieu est évident. Les écrivains de la Bible ne cherchent jamais à prouver ce qu'ils croient juste, et vous ne pourrez jamais sanctifier Dieu si vous croyez qu’Il n’existe pas.
Sir James Jeans, l'astronome, a déclaré : « Aucun astronome ne pourrait être athée ». Kant, le philosophe qui avait beaucoup d’idées étranges, au moins avait ce droit. Il dit : « La loi en nous et les cieux étoilés au-dessus de nous nous conduisent à Dieu ». Dieu est évident avec l'homme et autour de l'homme, et nous commençons à sanctifier Dieu quand nous croyons qu'Il existe. Mais cela ne s'arrête pas là. Vous pouvez croire que Dieu existe et ne pas encore sanctifier Son nom.
Deuxièmement, vous devez sanctifier Son nom en sachant non seulement qui Il est, mais en connaissant le genre de Dieu qu'Il est. Avez-vous compris cela? Oh, il y a beaucoup de gens qui disent : « Je crois en Dieu », mais ils ne le montrent pas parce qu’ils ne croient pas au vrai Dieu, Celui qu’Il est vraiment. La vraie doctrine de Dieu et l'enseignement véritable de Dieu sont révélateurs de Dieu. La fausse doctrine de Dieu et l'enseignement faux de Dieu sont irrévérence. Nous pensons que vous prenez le nom du Seigneur en vain lorsque vous dites « doux Jésus » ou « mon Dieu » ou quelque chose comme cela. Vous savez que vous prenez le nom du Seigneur en vain chaque fois que vous avez une pensée à propos de Dieu qui n'est pas vraie. Avez-vous compris cela ? Quand vous doutez de Dieu, lorsque vous ne croyez pas en Dieu, lorsque vous interrogez Dieu, et pourquoi Il a fait quelque chose, vous prenez Son nom en vain, parce que ce n'est pas Son vrai caractère, Son vrai nom. Vous pouvez sanctifier le nom de Dieu lorsque vous croyez qu'Il existe et si vous croyez qu'Il est ce qu'Il est vraiment. Les mauvaises pensées illicites à propos de Dieu ne sanctifient pas Son nom.
Origène, le père de l'Église primitive a déclaré : « L'homme qui introduit dans son concept de Dieu des idées qui n'ont pas leur place prend le nom du Seigneur Dieu en vain. » Maintenant, j'imagine que dans la période grecque ils avaient tous ces dieux et ils étaient vraiment loin du champ d’un vrai Dieu. Ils avaient inventé des dieux et, bien sûr, leurs dieux avaient des batailles, leurs dieux se sont battus dans des guerres, ils ont eu des querelles et ils ont eu des amants qui allaient et venaient tout le temps. Ils avaient de la haine. Ils se séduisaient entre eux. Ils ont commis des adultères, des immoralités, des perversions et des atrocités. Tous les dieux que l’homme a capricieusement créés ont eu ces problèmes parce que chaque fois que les hommes inventent des dieux, leurs dieux se produisent comme eux, voyez-vous ? Et pour dire à un Grec, vous devez sanctifier vos dieux, vous devez exalter vos dieux, vous devez respecter vos dieux serait ridicule. Leurs dieux étaient aussi infâmes qu'ils étaient, eux, mais pas le vrai Dieu.
Certains ont essayé de faire la même chose avec le vrai Dieu. Certains qui ont pris leurs indices de sources païennes ont essayé de dire que Dieu est cruel, que lorsque Dieu a noyé l'armée de Pharaon, Il était un Dieu sauvage, que, lorsque Dieu a fait ce qu'Il a fait aux Cananéens, Il était un Dieu sauvage, que lorsque Dieu punissait certaines nations, Il était très cruel, vindicatif et sévère. Pourtant même Job est tombé dans ce péché dans le chapitre 30 et le 21ème verset quand il a essayé de comprendre son dilemme. Il a dit ces mots : « Tu es cruel envers moi », à Dieu.
Dieu est accusé d'être méchant. On l’accuse de bannir indifféremment les gens à un enfer éternel. Dieu est considéré comme un allié national d'Israël qui se déchaîne et abat d'autres personnes. Écoutez, quand vous avez de mauvaises pensées comme cela à propos de Dieu, lorsque vous ne comprenez pas vraiment qui est Dieu, vous ne sanctifiez pas Son nom. En fait, John Wesley a écouté beaucoup de ces critiques un jour et a finalement dit : « Votre dieu est mon diable. Je pense que vous les avez inversés. » Pour permettre dans votre conception de Dieu des choses qui sont fausses et indignes de Dieu est l'irrévérence de Son saint nom. Et vous connaissez les chrétiens, vous pouvez le faire non seulement en ayant de mauvaises pensées à propos de Dieu, mais en ignorant les bonnes pensées. Parce que si vous ignorez ce à quoi Dieu ressemble, alors vous allez douter quand Il fera certaines choses. Vous allez Le questionner quand Il fera certaines choses. Vous n'allez pas Lui faire confiance. Vous allez être désobéissant, et vous allez faire en sorte que les autres repoussent Dieu, et dans tout cela vous montre votre irrévérence.
Pour sanctifier Son nom, il faut croire que Dieu existe. Vous devez admettre qu'Il est ce qu'Il est, mais vous voulez savoir quelque chose ? Même si vous croyez que Dieu existe, et même si vous croyez qu'Il est ce qu'Il est, vous ne pourriez pas encore respecter Dieu. Parce qu'il y a beaucoup de personnes qui croient, et beaucoup de personnes ont une bonne théologie, mais ils ne sanctifient pas Dieu.
Troisièmement, nous sollicitons Son nom, quand nous sommes constamment conscients de Sa présence. Sachant qu'Il est, sachant qui Il est, cela nous amène à prendre conscience que, chaque jour de nos vies, nous donnons une place à Dieu, c’est sanctifier Son nom. Dans Psaumes 16 : 8, David l'a dit : « J'ai constamment l'Eternel sous mes yeux ». Je vois tout par Dieu. Dieu est ma vision. C'est la clé.
Et vous ? Vénérer Dieu c’est vivre dans Sa conscience. Pour la plupart d'entre nous, nos pensées de Dieu sont spasmodiques. Êtes-vous d'accord avec cela ? Parfois très intenses ; parfois totalement absentes. Certains jours, parfois comme maintenant, nous pensons beaucoup à Dieu, et vous sortirez du service et réfléchirez à Dieu pendant un certain temps. Ensuite, vous traverserez une longue période de temps, peut-être une semaine entière et vous pensez très peu à Dieu. Spasmodique. Mais pour vraiment sanctifier Son nom, il faut penser consciemment à Dieu dans chaque pensée quotidienne dans chaque mot quotidien, dans chaque action quotidienne. Voyez-vous Dieu partout ? Sanctifiez-vous Son nom dans votre vie ? Est-il manifesté constamment, tout ce que vous faites, tout ce que vous dites, partout où vous allez, est-ce que vous voyez Dieu se manifester ?
L'un des poètes dévotionnels modernes c’est Henry Ernest Hardy et il a écrit ceci appelé The Mystic Beauty (La beauté mystique). Il touche l'idée. « La ville de Londres a beaucoup d'humeurs et a mêlé 'plusieurs de ses nombreuses proies à la levée des saints. Et souvent en haut et en bas de ses rues, si on a les yeux pour voir on rencontre des choses qu'un artiste peint. J'ai vu une rue arrière baignée de bleu comme l'âme de Whistler le savait ; une tache de lumière ambrée où un poisson frit faisait son commerce, une note parfaite de couleur. Oh, c'était exquis. Une fois, j'ai traversé le parc de Saint-James entre le coucher du soleil et l'obscurité, et le mystère du gris, du vert et du violet ! Je ne voudrais jamais oublier cette harmonie du soir. Je crois qu'il est vrai que Dieu est là, si la beauté éclate partout, et Ses pieds les plus bénis, qui, a foulé une fois la route la plus dure de la vie, qui est venu comme un homme pour nous montrer, Dieu continue à traverser la rue. »
Saint James Park, une poissonnerie, une rue arrière, une lumière ambre, il voit Dieu. La conscience de Dieu, pas spasmodique mais constante. Non, sanctifier Dieu signifie que nous devons croire qu'Il est, nous devons croire qu'Il est ce qu'Il est, et qu'il faut être conscient de Sa présence. Mais, vous savez quelque chose ? Vous pourriez faire toutes ces trois choses sans révérer Dieu si vous n'avez pas fait une quatrième.
La voilà. Vous êtes prêt ? La finale. Nous annonçons le nom de Dieu quand nous vivons une vie d'obéissance à Lui. C'est la clé finale. Vous ne pouvez pas venir à la plénitude et sanctifier Son nom, sauf si vous Lui obéissez. Pour dire : « Oh, oui, je crois que Tu existes. Je crois que Tu es qui la Bible dit que Tu es. Oh oui, Dieu, je suis conscient de Ta présence dans ma vie », mais désobéir coupe la capacité d'une personne à respecter Son nom. Vous voyez que la prière n'est pas seulement que le nom de Dieu soit sanctifié dans le ciel. Ce n'est pas seulement que le nom de Dieu soit sanctifié dans le monde entier. C'est que le nom de Dieu soit sanctifié en moi. C'est cela. C'est la prière qui dit : « Dieu peut-il être un véhicule pour Ta sainteté ? » C'est là que commence la prière. Avant de commencer à demander ce que vous aimeriez obtenir, vous devez demander ce que vous devriez faire. Est-ce que vous voyez ?
Dans le catéchisme de Luther, la question a été posée, comment le nom de Dieu est-il sanctifié parmi nous ? La réponse : lorsque notre doctrine et notre vie sont vraiment chrétiennes. Lorsque nous avons les bonnes pensées de Dieu, quand nous faisons les bonnes actions de Dieu, nous sanctifions Son nom. La première partie de cette prière est : « Dieu, enseigne-moi la vérité et aide-moi à vivre. » « Que ton nom soit sanctifié » signifie « Dieu en moi ». Manifestez Ta sainteté par ma bonne connaissance de qui Tu es, et ma vie juste en réponse à cela. C'est pourquoi 1 Corinthiens 10 : 31 dit : « Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu. » C'est comme cela que nous devons vivre.
Matthieu 5 : 16. Je l'ai déjà dit : « Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu'ils voient vos bonnes œuvres, et qu'ils glorifient votre Père qui est dans les cieux. » « Que Ton nom soit sanctifié » signifie que Dieu soit exposé à travers moi. Laissez la lumière briller à travers moi afin qu'ils puissent Te glorifier. Comment faites-vous cela ? Comment obéissez-vous de cette manière ? Comment permettez-vous vraiment à Dieu de se manifester ? En vivant dans l'obéissance à Sa Parole. La Bible dit que nous glorifions Dieu en Le confessant en tant que Seigneur. Nous glorifions Dieu en confessant notre péché, nous glorifions Dieu par la foi. Nous glorifions Dieu quand nous portons Ses fruits. Nous glorifions Dieu par la louange. Nous glorifions Dieu par notre contentement. Nous Le glorifions par la proclamation de Sa vérité. Nous glorifions Dieu par l'évangélisation. Nous glorifions Dieu par la pureté physique sexuelle, 1 Corinthiens 6. Nous glorifions Dieu par l'unité. Cela se poursuit : toutes les façons dont nous pouvons démontrer la majesté et la gloire de Dieu afin que les autres qui nous voient rendent le bon jugement sur qui est Dieu et soient attirés par Lui.
Grégory De Nyssa a écrit ceci : « Un homme qui mène une telle vie s'opposera à la force envers les assauts des passions. Comme il ne prend les exigences de la vie que dans la mesure du nécessaire, il n'est nullement adouci par les luxes du corps, et est un étranger absolu à la folie et à la paresse, ainsi qu'à la vanité de la vanité. Il touche la terre mais légèrement, sur la pointe des pieds, car il n'est pas englouti par les jouissances agréables dans sa vie, car c'est avant tout la tromperie qui vient par les sens. Et même si, dans la chair, il s'efforce à vivre une vie immatérielle, il considère la possession des vertus comme la seule richesse. La connaissance de Dieu est la seule noblesse. Son seul privilège et son pouvoir est la maîtrise de soi, afin de ne pas être esclave des passions humaines. Il est attristé si sa vie dans ce monde matériel est prolongée. Comme ceux qui ont le mal de mer, il se hâte de rejoindre le port.
Et alors, Grégory de Nyssa a prié ceci : « Que je parvienne par Ton aide sans reproche, juste et sainte. Puis-je m'abstenir de tout mal ; dire la vérité et être juste. Puis-je marcher dans les chemins droits qui brillent de tempérance, ornés d'incorruption, magnifiques par la sagesse et la prudence. Puis-je méditer sur les choses qui sont au-dessus et mépriser ce qui est terrestre, car un homme ne peut glorifier Dieu qu'aucune autre manière que par sa vertu qui témoigne que la puissance divine est la cause de sa bonté.
« Que Ton nom soit sanctifié.» Son nom est-il sanctifié en vous ? C'est au début de vos demandes lorsque vous priez. Prions ensemble.
Notre Père, je me souviens des paroles de Psalmistes : « Glorifie le Seigneur avec moi, et exaltons Son nom ensemble. » Que cette assemblée, Seigneur, sanctifie Ton nom. Qu'ils vivent tellement bien que d'autres puissent voir leurs bonnes œuvres et glorifier leur Père qui est au paradis. Nous prions au nom du Seigneur Jésus-Christ. Amen.

This article is also available and sold as a booklet.