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Matthieu chapitre 6, versets 9 à 13. Je vais lire ce passage et je veux toute votre attention, comme un cadre pour ce que l'Esprit de Dieu nous dira dans cette étude ce matin. À partir du verset 9 de Matthieu 6 : « Voici donc comment vous devez prier : Notre Père qui es aux cieux ! Que ton nom soit sanctifié ; que ton règne vienne ; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd'hui notre pain quotidien; pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés ; ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du malin. Car c'est à toi qu'appartiennent, dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire. Amen ! »

La Bible nous enseigne la puissance de la prière. Je crois fermement à cela. Je crois que la prière fait la différence ; je crois que la prière est efficace ; je crois que la prière fonctionne. Le serviteur d'Abraham a prié et Rebecca est apparue ; Jacob a lutté et a prié, et a prévalu avec le Christ ; l'esprit d'Esaü a été transformé après vingt ans de revanche. Josué a prié, et Akan a été découvert. Hannah a prié, et Samuel est né. David a prié, et Ahithophel s'est pendu. Asa a prié, et la victoire a été gagnée. Josaphat a prié, et Dieu a détourné ses ennemis. Ésaïe et Ezéchias ont prié, et dans les douze heures, cent quatre-vingt-cinq mille Assyriens furent tués. Mordecaï et Esther ont prié, et l'intrigue pour détruire les Juifs a été contrariée, et Haman a été pendu dans sa propre potence. Esdras a prié à Ahava, et Dieu a répondu. Néhémie a prié, et le cœur du roi fut adouci en un instant. Elie a prié, et il y a eu trois années de sécheresse, il a prié de nouveau et il a plu. Elisée a prié et un enfant a été ressuscité des morts. Les croyants ont prié et Pierre a été libéré de prison. Et ainsi de suite.

Je crois que la prière fonctionne. Je crois que la prière est efficace, car il existe un registre de son efficacité révélée dans l'Écriture. Mais au-delà, il y a la déclaration explicite de la Parole de Dieu elle-même que la prière est efficace. Dans Jacques, chapitre 5 et verset 16, il dit : «La prière fervente du juste a une grande efficacité.» D'ailleurs, il dit, en donnant l'illustration de la prière efficace et fervente d'un homme juste qui prévaut beaucoup, « Elie était un homme de la même nature que nous : il pria avec instance pour qu'il ne plût point, et il ne tomba point de pluie sur la terre pendant trois ans et six mois. Puis il pria de nouveau, et le ciel donna de la pluie, la terre produisit son fruit. »

Vous dites : « Ah, mais c'est Elie, il était prophète. » Et alors, Jacques lance la petite phrase : « Elie était un homme de la même nature que nous ». Si Dieu répond à la prière d'Elie, Dieu répondra à nos prières. Nous ne pourrons peut-être pas prier les mêmes choses parce que nous n'avons pas la révélation de Dieu que c'est Sa volonté. Nous avons cependant, en accord avec la volonté de Dieu, le même droit de s'attendre à ce que Dieu agisse. « La prière fervente du juste a une grande efficacité.». Nous devons prier. Jésus a dit que nous devons prier toujours sans se relâcher. Paul a déclaré que nous devons prier sans cesse, avec des prières, des supplications, des actions de grâces. Je crois que Dieu répond à la prière ; très précisément et très directement.

Maintenant, cela soulève une question très intéressante : une question très intéressante. La phrase sur laquelle nous voulons nous concentrer ce matin dans notre étude est la phrase : «Que Ta volonté soit faite sur la terre, comme au ciel.» Et en lisant simplement cette phrase, vous êtes immédiatement confronté à un dilemme. Avons-nous vraiment besoin de dire : « Dieu, que Ta volonté soit faite ? » Est-ce que Dieu n'est pas souverain de toute façon ? N'est-ce pas une chose assez inutile à dire ? N'est-il pas évident que la volonté de Dieu sera faite ? Maintenant, certaines personnes ont même pris ce concept trop au sérieux et ils s’interrogent sur la validité de la prière. La question se pose toujours, Dieu n'est-Il pas absolument Souverain ; Il sait non seulement le début et la fin mais Il détermine tout entre les deux ? Dieu n'est-Il pas responsable de tout ? Et s'Il est, et tout fonctionne selon Son plan, et tout va dans la sens dans lequel Il veut que cela aille, alors, pourquoi prions-nous, « que Ta volonté soit faite ? »

Et alors, la question se pose : «Est-ce que Dieu change d'avis ? Est-ce que nous prions réellement Dieu de faire autre chose que ce qu'Il avait prévu de faire ? Quelqu'un d'autre peut dire : «Notre volonté prévaudra-t-elle sur la volonté de Dieu ? Si la volonté de Dieu est une certaine chose, et nous prions avec persévérance, dira-t-Il ? «Si tu es si persistant à ce sujet, vas-y c’est pour toi ?» Dieu doit-il répondre à nos prières ? Comment la prière s'adapte-t-elle à qui est Dieu ? Je suppose que vous pouvez résumer tout cela en posant deux questions très simples : si Dieu est Souverain, pourquoi prier ? Ou peut-être une autre question : si la prière est commandée, comment Dieu peut-il être Souverain ?

Maintenant, je crois qu'il y a une réponse à cela, mais je ne sais pas ce que c'est, parce que je crois que c'est l'un des grands paradoxes de l'Écriture qui me raconte que l'esprit de Dieu est infiniment au-delà de mon esprit, car c'est un dilemme impossible pour moi - mais pas pour Dieu. La majesté de Dieu, l'écart incroyable entre le meilleur de la pensée humaine et la connaissance de Dieu, est illustrée par le fait que je n'ai pas la capacité de résoudre une telle contradiction apparente, ce qui n'est pas une contradiction dans l'esprit de Dieu. Et cela peut être illustré de plusieurs façons. Par exemple, si je vous dis : «Qui a écrit Matthieu ?» Je vais probablement avoir deux réponses ; certains diront : «Matthieu», et certains diront: «Le Saint-Esprit», lequel est juste ? Vous dites, c'était Matthieu et le Saint-Esprit. Que voulez-vous dire ? Est-ce que Matthieu a écrit un verset et dit : « D'accord, Esprit Saint, a ton tour », et ainsi de suite ? Non ! Ils n'ont pas alterné les versets, des chapitres ou des passages. Est-ce que Matthieu n'était qu'un robot, et le Saint-Esprit l'a dicté à travers lui ? Non, parce que ce sont le cœur et l'âme de Matthieu, ce sont les sentiments de Matthieu, c'est le vocabulaire de Matthieu, c'est Matthieu, mais c'est aussi le Saint-Esprit. Vous dites « Vous ne pouvez pas être 200% sûr de quelque chose » - pas dans votre esprit. Et c'est juste un bon rappel de la compréhension que vous avez en comparaison avec celle de Dieu.

Si je vous dis : «Qui vit votre vie chrétienne ?», Vous dites : «Moi-même, mais Christ vit en moi.» Et pourtant, Paul dit : «J'ai battu mon corps pour l'assujettir.» Qui le fait, vous ou Lui ? Tous les deux. Il faut que vous, - en entier, avec un engagement total - présentiez votre corps comme un sacrifice vivant - mais c'est tout Lui - pas moi, mais le Christ. Comment peut-il être tout moi et tout Lui ? Cela ne peut pas être selon notre raisonnement, mais c'est encore une fois la preuve que Dieu est infiniment au-delà de nous. Si je vous demande : « Jésus était-il Dieu ou homme », quelle est la réponse ? Oui. C'est comme l'ancienne question, fait-il plus froid dans les montagnes ou en hiver ? Oui. Encore une fois, vous avez un paradoxe. Il est Dieu, 100%. Il est homme, 100%. Vous ne pouvez pas être 200% de quelque chose - seulement dans notre esprit, en raison des limites de notre conception. C'est un paradoxe.

Comment êtes-vous devenu chrétien ? Vous dites : « Cela a été réglé avant la fondation du monde. J'ai été choisi en Lui. Il a écrit mon nom dans le livre de vie de l'agneau. Tout a été prédéterminé. » Mais comment êtes-vous devenu chrétien ? « Je le suis devenu parce que j'ai choisi Jésus-Christ. » Était-ce vous ou Lui ? Tous les deux. Vous entièrement ? Oui, avec un cœur entier. Lui entièrement ? Oui, entièrement conçu en souveraineté. Comment comprenez-vous ces deux ? Écoutez, je crois les deux et faites-moi une faveur, quand vous trouvez ce genre de paradoxe dans les Écritures, et vous les trouverez quand vous étudiez tous les points des grandes doctrines, ne proposez pas quelque chose entre les deux, comme un compromis, pour ruiner ces deux choses. C'est la tentation. C'est comme l’homme qui a déclaré : «Le salut c’est Dieu qui lance un vote pour vous, le diable lance un vote contre vous et vous lancez un vote décisif.» Ce n'est pas vrai. N'essayez pas de trouver un terrain d'entente ; laissez-les exister.

Écoutez : Dieu est souverain. Dieu a prédéterminé le flux de l'univers. Dieu connaît la fin depuis le commencement. Dieu fera ce que Dieu fera. D'autre part, la prière fonctionne. Si vous ne comprenez pas comment ces choses se rejoignent, ne laissez pas votre théologie détruire votre vie de prière ; car c’est ce qui se passe. Ce genre d'attitude qui dit : « Tout va être fait à Sa manière quand même, alors, pourquoi prier ? », nie littéralement l'Écriture.

Maintenant, en regardant l'expression « Que Ta volonté soit faite », nous avons ouvert une compréhension incroyable et vous pouvez vous détendre car nous ne pourrons même pas couvrir un si grand sujet ce matin. Il nous faudra un certain temps. « Que Ta volonté soit faite. » Maintenant, qu'en est-il de cette prière ? Regardez-la pendant une minute. Est-ce un rituel qui doit être prié chaque dimanche matin ? Non ! On pourrait le faire mais je pense que parfois la familiarité peut nous empêcher de comprendre le vrai sens. Alors qu'est-ce que c'est ? Eh bien, c'est un modèle pour chaque prière. Et la dernière chose que Dieu veut que nous fassions est simplement de la réciter par habitude. Il doit s'agir de quelque chose qui sort d'un cœur véritablement engagé. Je veux dire que cette prière doit être une définition de votre esprit, votre attitude envers Dieu, ce qui est à l'intérieur de vous, et elle doit se manifester en termes différents, en mots différents, tous centrés autour de ces mêmes pensées.

Permettez-moi de vous expliquer ce que je veux dire par là. Un auteur inconnu le dit ainsi : «Je ne peux pas dire « notre » si je vis seulement pour moi-même dans un compartiment spirituellement étanche. Je ne peux pas dire «Père» si je ne m'efforce pas chaque jour d'agir comme Son enfant. Je ne peux pas dire «qui est au cieux» si je ne pose aucun trésor là-bas. Je ne peux pas dire «Que Ton nom soit sanctifié» si je ne cherche pas la sainteté. Je ne peux pas dire « Que ton règne vienne » si je ne fais pas tout mon possible pour hâter cet événement merveilleux. Je ne peux pas dire «Que Ta volonté soit faite» si je suis désobéissant à Sa Parole. Je ne peux pas dire «sur la terre comme au ciel» si je ne vais pas Le servir ici et maintenant. Je ne peux pas dire «donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien» si je suis malhonnête, ou si je cherche des choses par subterfuge. Je ne peux pas dire «pardonne-nous nos offenses» si je renferme une rancune contre quelqu’un. Je ne peux pas dire «ne nous soumet pas à la tentation» si je me mets délibérément sur son chemin. Je ne peux pas dire «délivre-nous du mal» si je ne revêts pas toute l'armure de Dieu. Je ne peux pas dire «Car c’est à Toi qu’appartient le règne» si je ne donne pas au Roi la loyauté qui Lui est due en tant que sujet fidèle. Je ne peux pas Lui attribuer le pouvoir si je crains ce que les hommes peuvent faire. Je ne peux pas Lui attribuer la gloire si je cherche l'honneur pour moi-même. Et je ne peux pas dire «pour toujours» si l'horizon de ma vie est totalement limité par le temps ».

Que dit-il ? Il dit que c'est l’expression d'une attitude de cœur, d'une relation juste avec Dieu. Et cela devient alors un modèle de prière, qui dominera toutes nos prières. Si l'accent de notre cœur est juste, c'est comme cela que nous prierons.

Maintenant, qu'avons-nous déjà vu ? La prière a commencé par la paternité de Dieu : «Notre Père qui est aux cieux», et ensuite la priorité de Dieu, «Que Ton nom soit sanctifié». Puis le programme de Dieu, «Que Ton règne vienne.» Maintenant, le plan de Dieu, «Ta volonté soit faite sur la terre, comme au ciel. » Et encore nous nous concentrons sur Dieu. Nous avons vu la paternité de Dieu. Lorsque nous prions, nous reconnaissons au début de notre prière que Dieu est un Père aimant, que nous n'allons pas vers un dragon effrayant, que nous n'allons pas vers une divinité maléfique ; nous n'allons pas fuir par peur de ce qu'Il va nous faire, mais Dieu est notre père aimant, Il souhaite le meilleur pour nous, Il cherche le meilleur pour nous. Non seulement cela, il est dit qu’Il est dans les cieux, ce qui signifie qu'Il a à sa disposition toutes les ressources de l'éternité pour satisfaire les désirs de Son cœur envers Ses enfants bien-aimés. Nous venons donc à « Notre Père qui est aux cieux ».

La première requête que nous avons est «Que Ton nom soit sanctifié». C'est la priorité de Dieu. Nous cherchons pour qu’en nous et à travers nous, Son nom soit saint, sanctifié. Et alors, nous voyons le programme de Dieu : «Que Ton règne vienne.» Notre désir est pour la manifestation de Son royaume sur la terre, notre désir est que Son règne soit établi ici, et nous vous avons montré que cela se déroule de trois façons. Premièrement, par notre conversion : le royaume vient à celui qui croit, alors Christ devient le Souverain de Sa vie. Deuxièmement, par l'engagement : quand le croyant vit dans la justice, la joie et la paix dans l'Esprit Saint, Romains 14, le royaume de Dieu est manifesté dans sa vie ; et troisièmement, par l’attente de Son retour, alors qu’Il revient pour mettre en place Son royaume terrestre et millénaire.

Et maintenant, nous arrivons à cette grande pensée du plan de Dieu : « Que Ta volonté soit faite ». Chaque fois que nous prions, nous devons prier en accord avec la volonté de Dieu. Maintenant, je veux que vous y pensiez, car c'est une déclaration très importante. Toutes nos prières, je suppose, suivent cette ligne importante : « Dieu, que Ta volonté soit faite ». Maintenant, si nous prenons le grec littéral de cette simple déclaration, il dit quelque chose comme ceci : « Que Ta volonté, que tout ce que Tu voudras, se produise immédiatement. » Et le Grec dit : « au ciel », il met le ciel d'abord, « et sur la terre ». En d'autres termes, «Dieu, fais ce que tu veux». C'est le fond de la prière. « Fait ce que Tu désires, fait ce que Ton cœur Te dit de faire ». C'est la requête.

Je pense que David a prié de cette façon dans Psaumes 40, verset 8, quand il a dit: «Je veux faire ta volonté, mon Dieu !» J’aime beaucoup cela. «Je veux faire ta volonté, mon Dieu !» Il voulait savoir ce que c’est et il voulait le faire ; C'était son cœur. Vous le voyez avec le Christ, n'est-ce pas ? Dans Jean 4 : 34, il a dit : « Ma nourriture est de faire la volonté de Celui qui m'a envoyé et d'accomplir Son œuvre. » Dans Jean 6 : 38, il a dit : « car je suis descendu du ciel pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé. » En Marc 3 : 35, il dit : « Car, quiconque fait la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, ma sœur, et ma mère. » Et plusieurs des Évangiles l'inscrivent dans le jardin, priant en agonie, et en disant : « Néanmoins, pas ma volonté, mais la tienne. » Jésus a toujours prié que la volonté de Dieu soit faite. « Que Ta volonté soit faite. »

Maintenant, écoutez, qu'est-ce que cela signifie ? Que disons-nous réellement ? Aujourd'hui, je veux parler du négatif, et la semaine prochaine, du positif. Et je veux que vous écoutiez, car je pense que cela vous aidera à mieux comprendre la prière. Il y a des gens qui prient, « Que Ta volonté soit faite », mais elles prient avec une mauvaise compréhension. Premièrement, il y a des gens qui disent : « Que Ta volonté soit faite » avec une mauvaise attitude ou un ressentiment amer. En d'autres termes, c'est une déclaration de quelqu'un qui croit qu'il ne peut pas échapper à l'inévitable, et il est en colère à propos de cela. Maintenant, je crois que cela est construit sur un manque de connaissance de Dieu. Il pense que Dieu est un individu oppressif, dictatorial, dominateur, égoïste et cruel, et dire «Que Ta volonté soit faite» vient d’un ressentiment amer.

Je cite William Barclay : « Certaines personnes disent : « Que Ta volonté soit faite » non pas parce qu'elles souhaitent le dire, mais parce qu'elles ont accepté le fait qu'elles ne peuvent pas dire autre chose. Ils ont accepté le fait que Dieu soit trop fort pour eux, et qu'il est inutile de se battre contre les murs de l'univers. » Vous avez peut-être traversé cela dans votre vie. Vous avez peut-être vécu une situation dans votre vie où vous dites « Que Ta volonté soit faite », presque avec des dents serrées. Peut-être dans la perte d'un enfant cher précieux, quelqu'un que vous avez aimé, un amour brisé, une souffrance physique, et vous avez dit : « Dieu, que Ta volonté soit faite », amèrement. Omar Khayyam avait une vision étonnante de Dieu ; écoutez ce qu'il a écrit. « Mais des pièces impuissantes du jeu qu'Il joue sur ce damier de nuits et jours ; à droite et à gauche, il se déplace, vérifie et tue, et les pose l'un après l'autre dans le placard. » Il a vu Dieu en tant qu’un joueur de dames, avec un pouvoir total sur les pièces, les déplaçant selon Ses caprices, et quand Il a fini, Il les met au placard. Il a écrit une autre strophe où il voit Dieu comme un joueur de cricket avec une batte, et l'homme est la balle, qui n'a absolument aucun choix quant à l'endroit où il va, et il écrit : « La balle, sans aucun doute, n’a pas le choix sur l’endroit où elle va atterrir, mais tombe ici ou là alors que le joueur frappe ; et Celui qui vous a fait tomber dans le champ, Il sait tout cela - Il sait - IL sait ! » Il avait un ressentiment amer envers l'inévitable « Que Ta volonté soit faite ».

Le premier hymne que vous avez chanté ce matin était «Joyeux, joyeux, nous T’adorons ». La mélodie a été écrite par Ludwig van Beethoven, mais Beethoven ne comprenait pas l’anglais. En passant, j’ai entendu que la traduction anglaise était bien plus favorable que l'allemand original, qui n'a pas exprimé du tout la même pensée. En fait, au lieu de l'amour de Dieu, l'original parle de la magie de Dieu. L'idée était l’humanité et la fraternité de l'homme. La traduction anglaise a un sens chrétien. Beethoven a écrit une belle musique, mais je suis sûr qu'il ne s'identifiait pas aux mots chrétiens en anglais, car la vie était très difficile pour lui. Pour un homme dont l'âme entière était attachée à la musique, cela devait être un destin incroyable de devenir sourd comme un pot. Les biographes nous disent que lorsque Beethoven est mort, ils ont trouvé son corps, ses poings serrés, les ongles creusant littéralement dans ses paumes, comme s'il voulait frapper Dieu ; et ses lèvres ont été tirées en arrière dans un grognement, comme pour cracher son défi et son amertume au Dieu qui l'avait rendu sourd. Vous voyez, certaines personnes abordent la vie de cette façon ; ils deviennent amers et se mettent en colère contre Dieu. « Que Ta volonté soit faite », elle devient la déclaration de l'inévitable, d'un Dieu cruel et indifférent.

Il y a d'autres personnes qui disent : « Que Ta volonté soit faite », et elles ne veulent pas nécessairement exprimer un ressentiment amer ; elles veulent dire ce que j'appellerai une démission passive. « Ta volonté soit faite. Quoi que Tu veux faire, Seigneur ; je ne peux rien faire de toute façon. Que Ta volonté soit faite. » Ce n'est pas tant un manque de connaissance de Dieu. Je vois comme un manque de compréhension que Dieu est un Père aimant, que Dieu se soucie, que le cœur de Dieu se brise en voyant la douleur de l'homme, que Dieu aime tant qu’Il est mort pour montrer Son amour. Il y a un manque de compréhension dans la perspective du ressentiment amer, mais ici, c'est un manque de foi - la résignation passive qui se dit essentiellement : «Vous savez, je ne m'inquiète pas du tout, parce que la prière ne fait pas beaucoup de toute manière. Résignez-vous car c'est la volonté de Dieu. » C'est comme admettre la défaite, une sorte de passivité.

Je pense que je peux personnellement m'identifier à cela dans ma propre vie. Après ma première année de collège, lorsque certains d'entre vous savent que j'ai eu un accident de voiture où j’ai presque perdu la vie - j'ai été expulsé d'une voiture qui roulait à plus de 120 kilomètres à l'heure, j’ai glissé sur environ 100 mètres sur l’autoroute et j'ai été brûlé au 3ème degré au niveau du dos à cause du frottement, puis des déchirures, et tout ce qui se passe lorsque vous glissez sur une route - je ne le conseille pas. C'était une expérience ahurissante. J'étais tout à fait éveillé tout le temps, je n’ai jamais perdu conscience. Mes yeux étaient ouverts = j'étais même resté sur ma propre voie. Mais quand tout était fini, je me souviens très vivement, j'étais toujours conscient et je n'avais pas d'os cassés à cause de la façon dont j'avais glissé au lieu de rouler ou de tomber.

Je me suis mis debout et j’ai marché jusqu’au bord de l’autoroute et je me souviens très vivement que plusieurs pensées ont traversé mon esprit. « D'accord, Dieu, si Tu veux Te battre de cette façon, j’abandonne. Je veux dire que je ne peux pas gérer cela. » Je savais que Dieu m'avait appelé au ministère, mais j'essayais de mener ma vie dans une autre direction, et je pense que Dieu m'a saisi par la nuque et m'a frappé contre le trottoir à quelques reprises, et a déclaré : « Maintenant, es-tu prêt à écouter? » A ce moment-là, j'ai réalisé que je ne pouvais pas me battre, n'est-ce pas ? Et j'avais une résignation passive. J'ai dit : « D'accord, Seigneur, si c'est si important, si Tu es tellement convaincu, si Tu a décidé de renverser cette voiture avec six jeunes dedans, et me chasser à travers la moitié de l'état de l'Alabama sur le dos, si c'est si important pour Toi, d'accord, d'accord. » Et c'est à ce moment-là que je me suis résolument résigné du fait que mes projets personnels étaient terminés. Pendant une période de trois mois, la résignation passive est devenue un engagement actif, alors que Dieu commençait à affiner ma vie et à me conduire à Lui-même.

Mais je sais aussi qu'il y a des gens qui disent simplement : « Que Ta volonté soit faite » à la fin d'une prière, et ce qu'ils disent vraiment, c'est « Dieu, je n'ai aucune foi, ma prière va faire un peu de bien, et je vais juste dire cela parce que je sais que cela couvrira tout. » C'est ainsi que vous priez ? « Que Ta volonté soit faite ! » Juste une petite chose que vous attachez à la fin pour parler de l'inévitable, car vous ne croyez vraiment pas que votre prière va faire une différence de toute façon. Vous acceptez le fait que tout va se dérouler comme Dieu veut que cela se déroule, sans joie, d'une manière assez épuisée, vaincue et résolue sans excitation. C'est ce que Barclay appelle, et je pense que c'est une excellente phrase, La « Prière avec une acceptation grise ».

Vous voyez, pour les chrétiens la perspective est très, très souvent vraie. Nous le manifestons encore et encore. La raison principale - je crois vraiment tout ce que je dis, je pensais juste que je pourrais ajouter cela. La principale raison pour laquelle je crois que notre vie de prière est si faible est que nous ne croyons pas vraiment que cela fait quelque chose de toute façon. Nous renflouons tout simplement avec une démission passive. Nous parlons au Seigneur de quelque chose, puis nous Le laissons tout simplement et continuons, car nous ne pensons vraiment pas que cela va changer quelque chose. Nous disons : « Que Ta volonté soit faite », comme si nous savons déjà à l'avance que ce que nous demandons ne se produira probablement pas.

Une illustration classique, dans Actes chapitre 12 : Pierre est en prison et l'église est concernée, pourquoi ? Vous dites, « Pierre a été en prison auparavant. Pourquoi sont-ils tellement bouleversés ? C'est un nouveau ministère pour lui. » Ils étaient en souci parce qu'il y avait eu un autre de leur membres emprisonné juste avant Pierre, sous l’ordre d’Hérode, et il a été décapité. Son nom était Jacques, le frère de Jean. Ils ont constaté donc une nouvelle vague de colère, et alors, quand Pierre était en prison, ils craignaient que la même chose lui arrive, qu’il serait décapité ou tué d’une autre façon.

Ils sont arrivés à la maison de Marie, la mère de Jean, surnommé Marc, et ils ont commencé cette réunion de prière dans Actes 12, et ils ont commencé à prier : « Oh Dieu, libère Pierre, oh Seigneur, relâche Pierre », et ils ont eu leur petite réunion de prière, et l'ange du Seigneur est entré et l'a fait sortir de prison. Et Pierre a pensé qu'il devait traverser la ville pour la réunion de prière et pour voir les hommes ; alors il s'est approché et il a frappé à la porte et Rhoda, la petite servante, est arrivée à la porte et elle n'a même pas ouvert la porte. Elle a simplement demandé de qui il s'agissait, elle a reconnu sa voix et elle a couru en parler aux autres. C’était une réponse rapide. Ils n'avaient même pas fini la réunion de prière et Pierre frappe à la porte. Elle est retourné vers eux et elle leur a dit : « C'est Pierre à la porte, c'est Pierre à la porte ! » Ils ont dit : « Oh, Rhoda. Ne sais-tu pas qu'il est en prison ? C'est pourquoi nous prions ici. Nous avons cette réunion de prière parce qu'il est en prison. Maintenant, revenez prier avec nous. » Et elle a persisté ; elle a dit : « Non, c'est Pierre ! »

Un théologien astucieux a dit : «Peut-être que c'est son ange.» Quelle déclaration stupide ! Si c'est l'ange de Pierre, Pierre n’avait-il pas plus besoin de son ange lorsqu'il était en prison ? Pourquoi son ange essayerait d'entrer dans une réunion de prière ? Et enfin, elle a persisté, et ils sont sortis et ils ont fait rentrer Pierre, et la Bible dit : « Ils étaient tous étonnés. » Pourquoi ? Parce que je pense qu'ils étaient comme tant d'autres évangéliques ; même à cette époque, lorsqu'ils avaient vu la main de Dieu, ils s'interrogeaient sur le fait que leurs prières fassent du bien. Il est facile pour nous de tomber dans cette résignation passive qui rend nos prières insipides.

Et laissez-moi prendre cela d'un autre angle qui me dérange -

Nous voulons tout classer. C'est Ta volonté, c'est la volonté du Seigneur, c'est le Seigneur - maintenant, cela peut vous choquer, mais la déclaration même, « Que Ta volonté soit faite sur la terre », suppose que ce n’est pas toujours le cas. C’est vrai. Est-ce que vous avez compris ? C'est tellement évident que c'est ridicule, mais c'est profond. Dire : « Que Ta volonté soit faite sur la terre », suppose que ce n’est pas toujours le cas. Nous avons dit : « Que Ton nom soit sanctifié. » Y a-t-il des moments et des lieux où Son nom n'est pas sanctifié ? Oui ! « Que Ton règne vienne. » Y a-t-il des cœurs qui rejettent le règne ? Certainement. Et alors, quand nous disons : « Que Ta volonté soit faite sur la terre, comme au ciel. » Nous devons dire la même chose, ce n'est pas toujours Sa volonté. Écoutez, tout ce qui se passe dans le monde n'est pas Sa volonté dans ce sens. Maintenant, vous devez comprendre cela ; sinon, la requête est inutile, et le Seigneur nous demande de murmurer des choses sans signification.

Vous dites : «Qu'entendez-vous par là ?» Très souvent, vous savez, vous entendez parler de quelqu’un qui entre dans une maison, et il y a un terrible chagrin dans la maison parce qu'un enfant est mort. Peut-être que l'enfant est mort d'une maladie mortelle, ou peut-être que l'enfant a été tué par une automobile ou dans un terrible accident, et quelqu'un dit : «C'est la volonté du Seigneur. » Ou vous entrez dans une maison où une mère, si indispensable pour le mari et les enfants, est atteinte de cancer, et sa santé se dégrade rapidement dans cette vie, et quelqu'un dit : « C'est le Seigneur qui décide ! » Ou vous entendez parler d'un sinistre, d'une inondation, d'un tremblement de terre, d'un incendie ou d'un accident de train, d'un accident d'avion, d'une famine et des milliers de réfugiés dans des bateaux affamés, et vous dites : « C'est la volonté du Seigneur. » Et vous savez quoi ? Si vous commencez à regarder des choses comme cela, cela va littéralement aspirer l'énergie directement de votre vie de prière. Cela vous rendra impuissant très vite, si c'est ainsi que vous percevez le monde. Maintenant, cela peut sembler hérétique, mais dans ce contexte, ce n'est pas la volonté de Dieu. C'est le genre de choses que Jésus est venu arrêter dans le monde. Parce que « Dieu ne veut pas que le monde périsse », et croyez-moi, il y a des gens qui périssent partout. Dieu voudrait sauver tous les hommes pour qu’ils connaissent la vérité, mais pas tous les hommes ne l’acceptent. La volonté de Dieu est faite au paradis, mais ce n'est pas toujours fait sur la terre.

Vous dites : « Attendez maintenant une minute - Dieu doit le permettre. » C'est vrai. Mais ne faites pas de cela l'expression de Sa volonté ; c'est une expression, thelēma, cela signifie un désir fort. Ce n'est pas le désir fort de Dieu que les hommes meurent, sinon pourquoi est-Il venu détruire la mort ? Ce n'est pas le désir fort de Dieu que les hommes se rendent en enfer = encore pourquoi est-ce qu'Il est mort pour sauver les hommes et les empêcher d'y aller ? D'accord, je suis confiant que Dieu a laissé à l'homme le choix de faire le bien ou le mal. Je crois que l'homme a le choix ; je crois aussi que Dieu est souverain. C'est un autre de ces paradoxes auxquels je dois faire face. Dieu a permis le péché ; Dieu a permis à la coupe de l'iniquité d'être pleine. Ce n'est pas l'expression de Sa volonté, Il le tolère. Dieu n'est pas responsable du péché et Il n'est pas responsable de ses conséquences, ce n'est pas Sa volonté. Permettez-moi de vous montrer ce que je veux dire par là. Il y a une tension - je sais qu'il y a une tension, et certains d'entre vous le combattent dans votre esprit. Dans Matthieu 10 : 28, il dit : « Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui ne peuvent tuer l'âme; craignez plutôt celui qui peut faire périr l'âme et le corps dans la géhenne. » C'est Dieu ! Dieu détruira l'âme et le corps dans l'enfer. Ce n'est pas Satan, c'est Dieu. Satan est l'un des êtres détruit, il n'est pas Celui qui le fait. Dieu détruit l'âme et le corps dans l'enfer. Vous dites : « Cela doit être la volonté de Dieu qu'ils soient détruits ». Non, 2 Pierre 3 : 9 : « Le Seigneur ne tarde pas dans l'accomplissement de la promesse, comme quelques-uns le croient; mais il use de patience envers vous, ne voulant qu'aucun périsse ». La sainteté de Dieu, la justice de Dieu doivent pourvoir pour traiter avec le péché, mais ce n'est pas la volonté de Dieu. Ce n'est pas Son désir fort ; c'est dans le cadre de Sa tolérance. Dans Jean 5 : 40, notre cher Seigneur a dit : « Et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie ! » Il a pleuré sur la ville de Jérusalem et a dit : « Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l'avez pas voulu ! »

Vous voyez la même chose, je pense, dans Jérémie 13. Dieu parle par Jérémie et dit: « Vous n'avez pas entendu ma Parole, vous n'avez pas obéi à mes commandements.  Je vous détruirai, je vous rendrais ivre, Je vous frapperai les uns contre les autres, je ferai venir sur vous les ténèbres de la mort », et tout ce jugement terrible et effrayant dans Jérémie 13, puis dans le verset suivant, il dit : « Et si vous n'obéissez pas, et si vous ne vous retournez pas, et je dois le faire, alors mon œil pleurera des larmes amères. » Pourquoi ? Parce que ce n'est jamais l'expression du grand désir de Dieu pour l'homme. « Dieu a tellement aimé le monde qu'Il a donné son Fils. » Pourquoi ? Que les hommes puissent être sauvés de ces jugements. Permettez-moi de parler un peu plus à ce sujet. Vous dites : « Alors, pourquoi Dieu a-t-il permis le péché ? » Vous savez, je suis un père, et si j'ai dit à mon fils aîné, « Tu sais, Matt, tu as quinze ans. Dans quelques années, tu vas quitter cette maison. Et ce jour viendra plus vite que je ne pense. Tu es tout seul, fils. » Et si mon fils, Dieu l'interdisant, devait sortir et entrer dans une vie de péché, est-ce ma volonté ? Non, cela me briserait le cœur. Et pourtant, il vit dans le cadre du choix. Parce que je lui ai donné la liberté, cela ne signifie pas que ce qu'il fera est ma volonté, et moi, en tant que père, je devrais faire face aux conséquences, et l’encourager à changer sa vie, si je le peux encore.

Dieu est un Père aimant. L'humanité dans un sens très général, même si vous êtes croyant, vous avez le droit d'exprimer votre volonté, n'est-ce pas ? Vous pouvez choisir de pécher ou d'être juste chaque jour. Pensez-vous que Dieu veut que vous choisissiez le péché ? Une personne est venue me dire il y a quelques années, « la volonté de Dieu est exprimée dans votre péché. » J'ai dit : « Je ne vois pas cela dans la Bible. » Il dit : « Mais c'est la conclusion logique nécessaire si Dieu est souverain. » Alors j'ai dit : « Votre logique est vraiment en difficulté. Vous feriez mieux de comprendre que votre esprit et Dieu ne fonctionnent pas de la même manière. » Dieu a un regard trop pur pour voir le mal. Dieu ne tente personne à pécher. Dieu ne vous amène jamais au péché comme une expression de Sa volonté, et pourtant Dieu a donné à l'homme la liberté.

Vous dites : « Pourquoi Dieu a-t-il permis le péché ? » Je ne sais pas. Les personnes disent toujours : «J'ai juste une question, pasteur. Pourquoi Dieu a-t-Il permis le péché ? » Je ne sais pas, mais je vais donner une réponse. Et c'est ce que les théologiens ont dit depuis longtemps. Quand Lucifer est tombé - maintenant tu vas me demander : « Comment cela s'est-il passé ? » Je ne le sais pas non plus. Les personnes disent : «L’orgueil est-il venue de son intérieur ?» Non, parce qu'Il était parfait. « Est-ce que cela venait de l'extérieur? » Non, parce que l'environnement était parfait. « D'où cela est-il venu ? » Je ne sais pas. Dieu seul le sait. Mais Lucifer a péché. D'accord, Dieu avait deux options. Option numéro une : détruire Lucifer, immédiatement sur place, la destruction. Et s'il avait fait cela, peut-être que d'autres anges auraient dit : « Vous savez, il doit y avoir quelque chose par rapport au péché qui dérange vraiment Dieu. Nous pensons qu’Il a peut-être peur du péché. Il a peut-être peur de son potentiel. Que pourrait-il y avoir à ce sujet ? » Et peut-être Dieu aurait passé toute l'histoire, et toute l'éternité, en ne faisant que détruire les anges rebelles.

D'autre part, lorsque Lucifer a péché, Dieu pourrait dire : « D'accord, je permettrai au mal de suivre son parcours complet afin qu'il se dépense littéralement, et s'il a un but à prouver, qu'il soit prouvé. » Je crois que Dieu a choisi de faire cela ; plutôt que d'avoir la possibilité constante d'une autre rébellion, il a laissé la révolte continuer jusqu’au bout, et elle finira par s'effondrer, comme une comète qui disparaît, mort pour toujours, pour ne jamais se relever, de sorte que toute l'éternité soit conservée à jamais d’une expression pécheresse. Dieu l'a laissé courir, Il l'a laissé rassembler tous les anges qu’il voulait, il l'a laissé rassembler les cœurs des hommes tout au long de l'histoire de l'humanité en fournissant, pour chaque homme qui viendrait, un moyen d'y échapper. Mais Il a permis au mal de suivre son cours, parce que Dieu voit une image complète de toute l'éternité, quand la flamme sera éteinte une fois pour toutes, pour ne jamais réapparaître. Ecoutez : pendant ce temps où le mal est toujours présent, bien- aimés, ce n'est pas par un étirement de l'imagination de la volonté de Dieu. Ce n'est pas Son désir. Il le tolère, et seulement en sachant qu’il sera détruit pour toujours. Donc, vous ne pouvez pas dire « Que Ta volonté soit faite », avec un ressentiment amer et comprendre le vrai sens. Vous ne pouvez pas dire : « Que Ta volonté soit faite », avec une résignation passive – « Tout est la volonté de Dieu. » Ce n'est pas le cas.

Troisièmement, et nous avons déjà mentionné brièvement cela, il y a des hommes qui disent, « Que Ta volonté soit faite », avec une réservation théologique. Pour eux, c'est la théologie ; c'est juste que Dieu fasse Sa volonté car Il conduit tout, et c’est donc tout cuit, et ne vous inquiétez pas. Aucun plaidoyer, aucune intensité, aucune passion. Je ne peux pas honnêtement dire que j'ai rencontré quelqu'un qui a vraiment pris cette ligne de route et qui avait une grande vie de prière. La réserve théologique dit : « Je n'ai pas vraiment besoin de prier, car c’est tout cuit, tout est réglé, c'est toute la volonté de Dieu, tout est la volonté de Dieu. » Vous savez, c'est « Dieu est là-haut, Il est grand, et Il dirige tout. »

C’est un peu comme June Bingham a écrit dans un livre intitulé Courage To Change (Le courage de changer), qui est une étude de Reinhold Niebuhr, un théologien libéral. Mais il raconte le fait qu'un jour Neiber a dit à une petite fille, sa petite fille, je suppose : « Allons-nous promener, chérie ?», et elle a dit : « Je ne veux pas me promener». Alors il a déclaré : «Oh, les oiseaux chanteront, et les fleurs se balanceront dans le brise, et les arbres seront là, et le soleil. Oh, ce sera si agréable ; allons faire une promenade.» Et enfin, elle est allée se promener avec lui, et après leur promenade, ils revinrent et il a dit à cette petite fille : « Maintenant, n'as-tu pas aimé cela ? » Elle a répondu : « Non, ce n’est pas moi qui voulait me promener ; c'est juste que tu es plus grand. » Je suppose que beaucoup de petits enfants font des choses parce que nous sommes plus grands, n'est-ce pas ?

Et peut-être que c’est l’image que quelqu’un à de Dieu. Dieu est L’individu global, primordial, tellement plus grand que nous, qu'il n’y a vraiment pas de choix, et nous L’acceptons tel qu’Il est. Mais je me demande dans mon cœur si cette attitude peut être celle du cœur de David, qui a dit : «Oh, combien j'aime Ta loi.» Ce genre de réserve théologique, où il s'agit simplement d'une définition théologique de Dieu, et tout s'inspire de Lui, est si impersonnel pour moi. Ceux-ci sont tous fatalistes, simplement fatalistes. Mais ce n'est pas ce dont nous parlons lorsque nous disons : « Que Ta volonté soit faite », pas du tout. Nous ne nous abandonnons pas de manière fatale à la volonté primordiale de Dieu, pour laquelle nous n'avons absolument aucun choix ou alternative.

Écoutez : il y a un choix. Permettez-moi de vous montrer une illustration, et je vais terminer avec cela, dans Luc 18. Maintenant, restez avec moi ; Je ne veux pas que vous détourniez votre attention à ce moment-ci, parce que voici la conclusion de ce que j'ai dit. « Il leur a raconté une parabole dans ce but » - « dans ce but » = quel était le but de la parabole ? Qu'est-ce qu'Il essayait d'enseigner ? Il essayait d'enseigner « que les hommes doivent toujours prier, et ne pas » - quoi – relâcher ». En d'autres termes, vous ne voulez pas simplement arrêter de prier, vous ne voulez pas vous décourager, vous ne voulez pas vous fatiguer, vous ne voulez pas la laisser tomber, vous devez toujours prier et ne jamais arrêter. Vous devez prier, et ne jamais vous lasser, ne jamais relâcher. C'est le point ici. Et alors Il raconte une histoire : «Dans une certaine ville, il y avait un juge qui ne craignait pas Dieu, ni l'homme considéré. Et il y avait une veuve dans la ville ; et elle est venue à lui en disant : « Venge-moi de mon adversaire ». Elle a dit : « On m’a trompée. Monsieur le Juge, il y a une injustice ; réglez ça. »

Il ne faisait rien pendant un certain temps,  « mais après il a dit en lui-même : « Bien que je ne crains pas Dieu, ni l'homme » - en d'autres termes, je n'ai aucune pression extérieure venant de n'importe quel endroit. « Parce que cette veuve me dérange, je la vengerai, de peur qu'elle ne vienne continuellement, car elle me fatigue. » En d'autres termes, « je suis tellement fatigué d'entendre cette femme que je vais faire ce qu'elle a demandé, parce que j'ai doit me débarrasser d'elle. » Vous le savez, vous l'avez fait avec vos enfants. Ils vous demandent, la première fois vous dites «non», après la quinzième fois, vous dites : «Oui, oui, s'il te plaît, et fais-le maintenant.» C'était ce genre de chose, et donc qu’est-ce que cela nous enseigne ? Le Seigneur dit : «Ecoutez ce que dit le juge injuste. Et Dieu ne fera-t-Il pas justice à ses élus, qui crient à Lui jour et nuit, et tardera-t-Il à leur égard? Je vous le dis, il les vengera rapidement. » En d'autres termes, écoutez, si un juge injuste rend justice à une femme qui l’embête, qu'est-ce qu'un Dieu juste, aimant, et affectueux qui est notre Père donnera à ses enfants - vous voyez, c'est fabuleux - s'ils persistent ? La parallèle que Jésus dessine n'était évidemment pas entre Dieu et le juge - il n'y a pas de parallèle, mais entre la veuve et le demandeur.

Maintenant, permettez-moi de vous dire deux choses, et c'est fabuleux, deux choses que la femme a soulevées. Premièrement, elle a refusé d'accepter une situation injuste ; elle ne l’a pas acceptée. Deuxièmement, elle a persisté dans son cas. « Je n'accepterai pas cette situation injuste, je ne tolérerai pas cette chose », et elle l'a simplement maintenue. Ecoutez maintenant, c'est un bon mot pour nous. Nous avons le droit, bien-aimés, de refuser certaines situations dans le monde. Nous avons ce droit. Nous avons le droit de refuser d'accepter la manière dont les choses sont, et de prier de façon persistante que Dieu les rende comme elles devraient être. Maintenant, qu'est-ce que vous voulez dire ? Ce que j'essaie de dire, c'est que « Que Ta volonté soit faite » n'est pas une acceptation grise. Je crois en priant « Que Ta volonté soit faite » dans de nombreux cas, que c'est rien de moins qu'une rébellion. Vous dites, « Maintenant, attendez une minute. Vous voulez dire que nos prières doivent être une rébellion ? » Ouais, je crois qu'elles sont une forme de rébellion. Vous dites : « Contre quoi nous rebellons-nous ? » Je crois que la prière de cette manière est la rébellion contre le monde dans sa détresse. C'est une rébellion contre l'acceptation normale de ce qui est omniprésent. Elle se rebelle contre l'usurpateur. Elle se révolte contre chaque ordre du jour, chaque schéma, chaque interprétation, chaque action, chaque mot et tout mouvement qui est en contradiction avec la volonté de Dieu. C’est se mettre sous l'autel dans Apocalypse 6 en train de pleurer : «Combien de temps, Seigneur, vas-Tu tolérer cela ?» C'est être avec David alors qu'il prie : «Dieu, ne laisse pas Tes ennemis prospérer, ne laisse pas les hommes injustes prospérer. »

Je crois que lorsque nous prions, « Que Ta volonté soit faite », c'est une rébellion contre le mal du monde, c'est une rébellion contre l'inévitabilité du péché, c'est une rébellion contre les conséquences du péché. Je crois que nous devons littéralement attaquer les portes du ciel, en quelque sorte, avec notre rébellion. Nous ne nous arrêterons pas et ne laisserons pas notre théologie, notre résignation passive, ou notre ressentiment amère, dire : « Oh, c'est la volonté de Dieu », parce que ce n'est pas le cas. Je pourrais dire en tant que pasteur : « Vous savez, certaines familles se sont brisées ; c'est la volonté de Dieu. » Ce n'est pas la volonté de Dieu, et je me rebelle contre cela, et je persisterai à prier à ce sujet. Ou si une certaine église s'effondre : « C'est la volonté du Seigneur » - ce n'est pas Sa volonté. Si une certaine personne tombe dans le péché, ce n'est pas la volonté de Dieu. Nous devons prier : « Ta volonté soit faite sur la terre », parce que Sa volonté ne se fait pas sur la terre, est-ce que vous voyez ? Ce n'est pas quelque chose de passif. C'est pourquoi Jésus a dit : « En tout temps, priez, et ne vous découragez pas. » Qu'entendez-vous par le découragement ? N’acceptez pas cet état de choses !

Maintenant, vous savez quelque chose ? Après avoir fait tout cela, peut-être que cela ne change pas comme vous le souhaitez. Vous savez, les chrétiens prient pour que Jésus vienne depuis longtemps, n'est-ce pas ? « Même ainsi, viens, Seigneur Jésus. Viens, Seigneur Jésus. Tu ne mérites pas ce type de traitement. Oh, Seigneur, viens et installe Ton royaume, viens et sois glorifié, viens et sois honoré. » Nous avons prié pendant deux mille ans, et nous continuerons à prier – pourquoi ? Parce que nous nous rebellons contre la déchéance du monde, nous nous rebellons contre les choses qui nuisent et blessent le Seigneur Jésus-Christ, nous nous rebellons contre ce qui va à l'encontre de Sa précieuse Parole, et nous devons avoir cela à l’esprit. Jésus, je Le vois si magnifiquement dans le jardin, et Il prie, et bien-aimés, il faut le voir. Sa prière est une prière de rébellion. Il dit dans Matthieu 26 : 39 : « Mon Père, s'il est possible, que cette coupe s'éloigne de moi ! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux. » Et Il ne s'est pas arrêté là, verset 42 : « Il s'éloigna une seconde fois, et pria ainsi : Mon Père, s'il n'est pas possible que cette coupe s'éloigne sans que je la boive, que ta volonté soit faite ! »

Et puis, il dit, plus tard : « Il revint, et trouva Ses disciples encore endormis ». Maintenant, écoutez : Durant trois fois le Seigneur a prié cette prière, et après chaque fois, il est descendu et les a trouvés en train de dormir. Vous savez quoi ? C'est triste. Jésus n'a jamais accepté le statu quo. Il n'a pas dit : "Oh, la croix, la croix, c'est Ta volonté, c'est Ta volonté. » Il a dit : « Oh, Dieu, cela doit-il être de cette façon ? Je me rebelle contre ce péché, je me rebelle contre la puissance du péché qui prend ma vie, je me rebelle contre la nécessité de porter le péché, je me rebelle contre ces choses qui violent la sanctification de Ton saint univers. » Et Il était au milieu de la rébellion contre la déchéance du monde, et les disciples dormaient. Pourquoi ? Ils dormaient simplement parce qu'ils étaient indifférents.

Que diriez-vous au sujet de votre vie de prière ? Vous priez : «Que Ta volonté soit faite sur la terre», parce que cela ne se fait pas toujours ? Et vous persistez-vous, non pour une chose privée ou personnelle à gagner, mais parce que vous criez pour que Dieu soit glorifié ? « Que Ta volonté soit faite. » Ce n'est pas ces choses. La semaine prochaine, nous verrons le côté positif. Prions.

Père, merci d’avoir touché à nouveau nos cœurs avec Ta vérité. Paul a chanté il y a quelque temps qu'il a touché le cœur de Dieu dans la prière, et certainement l'inverse est vrai. Tu nous touches par Ta Parole. Merci pour les chères personnes que Tu nous envoies chaque semaine pour étudier, adorer et louer Ton nom. Père, nous ne sommes pas dans une salle de classe, nous ne sommes pas à l’université, nous avons un appel à l'adoration, un appel à la louange, un appel pour glorifier Ton nom. Que nous l’entendions fidèlement. Amen.

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