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(Citations bibliques: Version Segond 21, sauf autre mention)

A L’Eglise de la Grâce, nous recevons beaucoup de courrier de personnes qui écoutent nos enregistrements, les programmes radio, qui lisent des livres, rendent visite à l’Eglise et autre ; des centaines et des centaines et des centaines de lettres arrivent. De temps en temps, une lettre attire l’attention de tous. Nous avons eu une telle lettre il y n’y a que quelques semaines, et j’aimerais vous en faire part aujourd’hui, parce qu’elle correspond bien au sujet. Elle vient d’un homme qui est incarcéré dans la région de New York, dans un centre pénitencier. Il écrit pour nous remercier pour le ministère des enregistrements qu’il a reçus. Il les a étudiés très assidûment, et il exprime sa gratitude. Voici, en partie ce qu’il dit :  

« Mon Frère, j’ai reçu votre beau cadeau d’une série de cassettes de John MacArthur, votre pasteur. Je suis encore en train de les écouter, et de les partager avec quelques-uns des frères, selon la conduite du Seigneur. Je prends des notes de chaque cassette, en l’écoutant, Dieu soit loué ! Je peux ainsi non seulement mieux comprendre Sa Parole, mais je peux aussi enseigner et conduire ceux qu’Il a pu mettre sur mon chemin pour que je m’en occupe. » [J’ajoute juste une parenthèse : apparemment cet homme est devenu le pasteur de ce qu’il appelle L’Eglise de la Prison de Green Haven.] Il dit : « Je veux vous dire merci pour votre beau cadeau et partager un peu de ce que le Seigneur fait dans ma vie, comme je l’ai promis dans ma lettre précédente. Mon frère, le Seigneur m’a sauvé il y a sept ans. A ce moment-là, j’étais dans la cellule d’une prison de district, sale et sombre, en attendant l’occasion de terminer ce que j’avais commencé quelques jours auparavant dans ma vie sans valeur et misérable. »

« Ma famille arriva aux Etats-Unis de Porto-Rico quand j’avais neuf ans. Mon père a été tué dans un accident de voiture lorsque j’avais 12 ans. Nous avions déménagé dans la campagne autour de New York à ce moment-là ce qui m’a épargné de grandir dans la grande ville. Ma mère était enceinte lorsque notre père est mort, et elle est restée avec moi, mon frère Tony, puis ma sœur est née. Nous étions pauvres, d’un groupe minoritaire, et vivions dans un petit bourg où peu de personnes nous connaissaient. Mais aucune de ces choses ne m’ont retenu, ni ne constituaient une excuse. J’ai grandi dans le Comté de Rockland, dans la ville de Haverstraw, New York. Je suis allé à l’école là-bas, et je participais à tous les sports. J’ai vraiment apprécié l’école et après mon diplôme, j’ai épousé la petite amie de mon enfance, que je connaissais depuis la 6ème. »

Nous avions tous les deux un bon travail et quelques années plus tard, je suis devenu officier de police à l’âge de 21 ans. Entre temps, Dieu nous avait donné deux enfants et nous étions matériellement à l’aise. J’avais été élevé comme catholique, mais n’avais jamais entendu dire qu’il fallait être né de nouveau. Je détestais le cadre de l’église sèche et morte, alors j’ai cessé d’y aller. Je suis entré dans une vie d’adultère et de fornication. Le jugement de Dieu ne s’est pas abattu brusquement sur moi, bien que j’aie eu suffisamment d’avertissements. Je croyais être quelqu’un d’important. Rien ni personne ne pouvait me toucher, et Dieu était la chose la plus éloignée de mes pensées. J’avais beaucoup d’argent maintenant que je travaillais avec le bureau du procureur de district. J’étais le seul officier de police du comté parlant espagnol, et on me sollicitait souvent pour mes capacités d’interprète. »

Ma femme gagnait bien comme secrétaire. Nous avions notre propre maison et j’étais Monsieur Citoyen Respectable en route vers l’enfer. Avec tous ces biens matériels et ces plaisirs charnels, en plus de la satisfaction d’être reconnu parmi mes amis de la communauté, j’étais vide, et la vie m’ennuyait. Je cherchais toujours une nouvelle aventure, et rien ne pouvait réellement me satisfaire dans la durée. Finalement, comme membre du Bureau des Stupéfiants, je me mis à consommer moi-même des drogues. Je commençai avec du cannabis, puis j’ai utilisé des amphétamines et du LSD. Je n’ai jamais pris de drogues par injections, parce que j’avais peur des piqûres, mais j’en ai avalées, sniffées, bues, et fumées de toutes sortes sauf les drogues dures, parce que j’avais vu ce qu’elles faisaient à d’autres. Inutile de dire que ma famille, de même que mon travail ont commencé à souffrir et à se détériorer, dès que je me suis mis à taquiner les drogues. Et comme je l’ai dit, cela n’est pas arrivé tout de suite, mais la Parole de Dieu dit que, si cela ne fait rien d’autre, nous pouvons être sûrs d’une chose, c’est que nos péchés finissent par nous rattraper. »

Cela a pris environ dix ans, mais dès que je me suis mis à tromper ma femme jusqu’à la période où j’ai fait trois choses que je ne pensais jamais pouvoir faire, mes péchés me rattrapaient, et finalement allaient prendre leur cours normal : la destruction. Tout en trompant ma femme, je prétendais toujours l’aimer, et je crois que je l’aimais. Bien entendu je ne connaissais pas l’amour de Dieu, donc c’était simplement un amour humain, qui n’est pas assez fort. Alors j’ai fait la première chose que je pensais ne jamais faire, j’ai quitté ma femme et mes enfants. Je suis parti pour la Californie avec une jeune fille et j’ai abandonné ma famille. Les drogues, ma conscience blessée et le péché me rendirent paranoïaque, et j’étais constamment en alerte à San Francisco et regardais toujours par-dessus mon épaule. Avant, comme agent de police, je partais au travail parfois avec mon revolver vide, parce que je ne me voyais pas faire du mal physiquement à quiconque. Je n’étais pas du tout un homme violent, tout en étant mauvais. Je ne crois pas avoir été impliqué dans plus de deux bagarres de toute ma vie, et pourtant je me suis retrouvé ayant assassiné quelqu’un. »

« J’avais commis la deuxième chose que je pensais ne jamais faire, alors j’ai voulu mourir. Je ne pouvais plus vivre avec moi-même. Durant trois jours d’horreur, j’ai essayé divers moyens pour mettre fin à ma vie dans la chambre d’un motel, mais Dieu ne l’a pas permis. J’ai essayé de prendre une overdose, seulement pour me réveiller 17 heures plus tard ayant vomi le poison, et j’étais censé m’être noyé dans mes vomissements, comme c’est généralement le cas dans les excès d’alcool et de barbituriques. Lorsque je me suis réveillé, j’ai essayé de m’électrocuter dans une baignoire, mais, alors que j’allais mettre les câbles dans l’eau, les fils se sont touchés et je me suis trouvé dans l’obscurité, puisque toutes les lumières de la pièce se sont éteintes. Mais j’étais allé trop loin. J’étais possédé. J’ai grimpé dans la baignoire et me suis lacéré avec une lame, jusqu’à ce que je m’évanouisse par la perte de sang, pour me réveiller pour un troisième jour de folie et d’horreur. Dieu avait cherché à m’atteindre depuis longtemps. Ma mère était devenue chrétienne quelques mois auparavant. D’autres personnes avaient tenté de me parler de Jésus, mais je ne voulais pas les entendre. Finalement je me suis rendu aux autorités et j’ai confessé un crime dont ils n’avaient même pas connaissance. Lorsque j’ai été emmené en prison, on m’a gardé en observation pendant quelques jours parce qu’ils savaient que j’étais suicidaire, et, mon Frère, j’avais la ferme intention de me tuer. J’ai même pris une cuillère et j’attendais le bon moment pour l’aiguiser et me l’enfoncer dans la gorge. Puis une lettre arriva. Elle me parlait de Jésus Christ. »

« Ray, » disait-elle, « Jésus est réel. Il t’aime et Il veut être ton ami. Il peut tracer un chemin là où il n’y en a pas. Fais-le pour ta famille, Ray. Viens à Jésus. » Bon, je savais que Jésus était réel dans sa vie, et qu’Il était son ami, mais qu’Il m’aime, moi – jamais ! Je ne m’appréciais même pas. Comment Jésus pouvait-Il m’aimer ? Quel chemin pouvait-il ouvrir ? J’avais essayé toutes les voies possibles. Que pouvais-je faire pour ma famille ? Je l’avais abandonnée et dispersée. La réponse est arrivée. J’avais pensé que c’était dans mon esprit, mais je sais maintenant qui avait placé ces paroles là. La meilleure chose que toi et moi faisons, c’est de nous tuer, pour sortir de la vie de tous les autres. Mais Dieu a utilisé cette lettre pour arrêter ma main d’auto destruction, et des gens sont venus me parler davantage de l’amour de Dieu pour les pécheurs, et même pour des meurtriers comme moi. Ils m’ont apporté la Bonne Nouvelle de Jésus Christ, et non seulement Il me demandait une nouvelle vie, mais Il était le seul qui pouvait me donner la force de la vivre. Je devais naître de nouveau, m’ont-ils dit, et ils disaient que si un homme est en Christ, toutes choses sont passées. J’avais besoin que cette ancienne vie soit abandonnée. J’avais besoin d’une nouvelle vie. Finalement, en désespoir de cause, je me suis mis à genoux dans ma cellule. Je considérais le suicide et vraiment me sentais oppressé par le diable. On m’avait accordé un appel téléphonique à la maison. Je me suis confié à ma mère, et lui ai dit que le diable était là, me disant de me tuer. Elle a passé le téléphone à un autre nouveau chrétien qui était avec elle, et, au lieu d’être tendre avec moi comme je m’attendais, il a dit : « Ray, tu dois te repentir devant Dieu. Tu dois lui demander de te donner une nouvelle vie et de te pardonner. »

« Eh bien, ceci m’a plutôt secoué, parce que je m’attendais à ce qu’il me traite comme un bébé. J’ai pris conscience que bien que j’aie regretté les choses que j’avais faites, je n’avais pas demandé à Dieu de me pardonner. J’avais le regret du monde qui engendre la mort, mais le regret de Dieu engendre la repentance en vue du salut. Alors à genoux, j’ai crié à Dieu et je Lui ai demandé de me pardonner, et de m’ôter tout le poids de la culpabilité qui me rendait fou. Je Lui ai demandé de me donner une nouvelle vie. Je Lui ai dit que je ne savais même pas s’Il était là ou non, mais que s’Il m’entendait, je le suppliais instamment de me pardonner et de m’aider à vivre une vie nouvelle par Lui. Eh bien, pour la première fois de ma vie j’ai su que Dieu m’entendait et que j’avais été pardonné. Je savais qu’Il m’avait pardonné parce que le poids que j’avais porté, le poids de culpabilité et de honte a été déchargé de mes épaules. Je sentais une paix que je n’avais jamais connue auparavant. Je ressentais une liberté que je n’avais jamais connue de l’autre côté de ces murs. Je pouvais vivre avec moi-même parce que je savais que ma conscience était pure. J’avais été pardonné et ma conscience avait été lavée. Je savais ce qu’étaient la vérité et la réalité. J’avais pris une vie, et je devais faire face à un procès. J’avais fait beaucoup de choses pour lesquelles j’avais honte, et il y avait des conséquences. Les hommes n’allaient pas pardonner ni oublier, mais je savais que mon Dieu l’avait fait et que pour une fois dans ma vie je pouvais être en paix avec Lui et avec moi-même. Désormais je Le servirais, et tous ceux qui avaient le même esprit comprendraient que j’avais été pardonné, que j’étais un homme nouveau. L’ancien Ray était mort. La Bible est devenue vivante pour moi. Je suis devenu fanatique. Et les gars m’ont averti de ne pas trop lire la Bible, sinon je deviendrais fou. L’ami, j’étais fou avant. La Bible est la seule chose qui m’aide à connaître la vérité. Maintenant je peux comprendre la Parole spirituelle de Dieu, et elle n’est plus le mot croisé géant qu’elle était pour moi dans le passé. J’étais né de nouveau et maintenant je pouvais voir le royaume de Dieu. J’ai été condamné à vivre 15 ans en prison. Ce qui signifie que je dois payer un minimum de 15 ans avant d’être même éligible pour la liberté conditionnelle, et même là, on n’est pas obligé de me relâcher. »

« Mais, Frère, je n’échangerais jamais la liberté que Jésus Christ m’a donnée derrière ces murs de prison pour les prisons qui étaient les miennes dans ce que le monde appelle liberté. Certainement que je voudrais bien être à la maison avec ma famille un jour, mais Jésus m’a donné quelque chose dans cette prison que beaucoup dehors n’ont, ni ne connaissent. Ma famille a été dispersée au cours de ces années. Pendant deux ans j’ai crié au Seigneur, et proclamé la promesse que ma femme et mes enfants viendraient à Christ, car bien que je n’aie pas eu de nouvelles de ma femme tout ce temps, j’ai continué à Lui faire confiance et à Le servir. Il m’a donné un ministère. Pendant trois ans, je n’ai lu que la Bible ; pas de livres, pas de commentaires, pas de journaux, pas de revues, seulement la Bible et Sa Parole m’est devenue réelle. Et finalement, Dieu a atteint et sauvé ma femme, et elle est venue me voir. Plus tard elle a amené ma fille Debbie, et j’ai eu la joie de conduire ma propre fille au Seigneur, et ma fille de neuf ans, Christine, a également reçu le Seigneur. Frère, que puis-je dire ? Pardonnez-moi d’avoir été si long, mais j’aurais encore tant à dire. Dieu m’a donné un ministère pour enseigner et prêcher Sa Parole. Je veux Le servir pleinement. J’ai vu de nombreux hommes brisés et désespérés faire la connaissance du Seigneur et être transformés. Dieu soit loué ! Saluez les saints. Votre frère en Christ, Ray. »

Donc vous êtes les saints, et vous avez été salués. C’est magnifique, n’est-ce pas ? Puis-je ajouter une remarque ? Il y avait un prisonnier à la prison de Green Haven. Il nous avait écrit pour recevoir quelques messages enregistrés, et quand il est sorti, il les a laissés en demandant à Dieu de faire en sorte qu’ils tombent entre de bonnes mains. Ils sont tombés entre celles de Ray. Il fait partie de la seconde génération d’auditeurs d’enregistrements de la prison de Green Haven, et par l’étude de la Parole de Dieu, il est devenu le pasteur de l’église de cette prison. Voilà ce qu’est le pardon. Je ne sais pas ce que l’avenir a en réserve pour lui dans ce monde, mais je sais ce qu’il a pour lui dans l’Eternité, et pour cela nous pouvons être très réjouis. Revenons à notre Bible, ce matin à Matthieu 6, en continuant notre série sur la Prière des Disciples. Nous continuons aujourd’hui ce que nous avons commencé la dernière fois en regardant au verset 12, mais nous devons le voir dans son contexte, donc à nouveau je vais lire la prière et les deux versets qui suivent.

« Voici donc comment vous devez prier : Notre Père qui es aux cieux ! Que ton Nom soit sanctifié ; que ton règne vienne ; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel ; donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien ; [verset 12] remets-nous nos dettes, comme nous aussi nous les avons remises à nos débiteurs ; ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du malin. Car c’est à toi qu’appartiennent, dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire. Amen ! (Segond 1910, avec, pour le v. 12, la note donnant la version littérale, plus proche du texte de l’orateur) [NdTrad. : Nos versions françaises ont : « Pardonne-nous nos offenses comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés. Si vous pardonnez aux hommes leurs fautes, votre Père céleste vous pardonnera aussi ; mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos fautes. »

Comme vous le savez, si vous étiez ici la semaine dernière, nous avons commencé d’examiner le verset 12, la deuxième des trois demandes qui nous concernent. La première se rapporte à la nourriture physique ; la deuxième et la troisième sont de nature spirituelle. En revenant au verset 12, on nous rappelle cette demande : « pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. » Et cette demande reçoit une remarque aux versets 14 et 15. Or nous nous efforçons, en examinant cette si profonde demande, de comprendre réellement toute cette affaire du traitement du péché dans notre vie chrétienne. Bien que nous soyons croyants, nous avons encore un problème avec le péché et nous devons faire face à ce problème. La demande du verset 12 est faite par quelqu’un qui appartient déjà à Dieu. La prière qui commence par : « Notre Père, » est la prière qui affirme qu’il y a une relation vivante et vitale avec Dieu par la foi, de sorte qu’en tant que croyant nous devons prier : « Pardonne-nous nos offenses, » après avoir affirmé que c’est le nom de Dieu qui est sanctifié, et c’est le royaume de Dieu qui doit venir, et c’est la volonté de Dieu qui doit être faite. Et après avoir de nouveau reconnu que c’est Dieu qui est la source de notre nourriture physique, nous arrivons à notre problème spirituel de péché, et là nous devons de nouveau reconnaître que nous avons besoin du pardon de Dieu.

Nous parlons de chrétiens. Je sais qu’il existe des gens qui pensent que lorsque vous devenez chrétien, vous ne vous inquiétiez plus de confesser vos péchés ou de rechercher la purification ou le pardon de Dieu. Mais ce n’est pas juste, puisqu’ici nous trouvons ceux qui peuvent appeler Dieu « Notre Père, » nous devons également dire « Pardonne-nous nos offenses. » Or en comprenant la plénitude de signification dans les versets 12, comme dans 14 et 15 qui le commentent, nous avons dû découvrir qu’il y a quatre mots clés à étudier. Nous avons commencé cette étude la dernière fois. Nous ne la terminerons pas aujourd’hui, mais la prochaine fois. Et en examinant l’ensemble de ces trois mots de la Prière du Seigneur, je pense que cela nous donnera une nouvelle étude, très étendue et large de tout ce domaine du péché dans la vie du chrétien. Tout d’abord, le problème est le péché. Nous l’avons vu la dernière fois. Nous pardonner implique que nous avons fait quelque chose qui nécessite que nous soyons pardonnés. La dette, dans le verset 12 sous-entend un péché. La faute, aux versets 14 et 15, impliquent aussi le péché. Le problème ici est le péché. Le péché est une réalité dans la vie d’un chrétien. Lorsque vous devenez chrétien, vous ne cessez pas de pécher d’un seul coup. Vous ne perdez pas soudain la sensibilité au péché. En fait, ce qui est vrai, c’est que lorsque vous devenez croyant, vous devenez encore plus sensible au péché. Et en mûrissant comme chrétien, et votre expérience mûrissant, le péché devient de moins en moins fréquent, et en même temps que le péché devient moins fréquent, la sensibilité face à lui augmente lorsqu’il a lieu.

Nous connaissons notre péché. C’est le problème. Le premier principe est que le péché nous rend coupable et amène le jugement. Le péché nous rend coupable et amène le jugement. Dans notre vie, là où il y a péché il y a jugement. Celui que le Seigneur aime, Il le – quoi ? – Il le châtie. Et il châtie tout fils. Et en partie c’est qu’Il châtie le fait que nous soyons pécheurs. Nous avons parlé la dernière fois de cinq mots utilisés dans le Nouveau Testament pour le péché, hamartia, qui veut dire rater la cible. Nous n’arrivons pas au but, nous sommes privés de la gloire de Dieu. Parabasis, veut dire dépasser la ligne. Dieu tire une ligne en disant : « Arrêtez ici ! » et nous traversons. Anomia signifie l’irrespect des lois. Nous les enfreignons. Paraptōma, qui est ‘faute’ aux versets 14 et 15, signifie glisser ou tomber. Nous ne pouvons pas rester sur le chemin droit et étroit. Nous tombons. Nous n’arrivons pas à rester droits dans la justice. Le cinquième mot est opheilēma. C’est le mot ‘dette’. A cause de toutes ces choses, nous avons violé la sainteté de Dieu et nous sommes endettés envers Lui et nous devons traiter cette dette en recherchant Son pardon. Donc le problème est le péché, et si vous le niez, c’est le plus gros problème de tous, parce que si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous faisons de Dieu un menteur, et la vérité n’est pas en nous. 1 Jean 1 :10.

Deuxièmement, la dernière fois nous avons vu la provision, une solution - le pardon. Il se trouve six fois dans le passage, deux fois au verset 12, deux fois au verset 14, et deux fois au verset 15. Six fois le mot ‘pardonner’. Le deuxième principe est : « Le pardon est offert par Dieu sur la base de la mort de Christ. » Notre problème peut être réglé parce qu’il y a le pardon. Nous devons reconnaître le problème et ensuite chercher le pardon. Un chrétien qui dit qu’il ne pèche pas est dans une situation désespérée, parce qu’il ne cherche pas la solution. Certains enseignent qu’un chrétien peut atteindre un certain niveau dans sa vie où il ne pèche plus. Ce n’est pas vrai. Il va continuer de pécher, mais il ne cherchera pas le pardon, et il perdra le sens de sa relation avec Dieu. Or, comment est-il possible que Dieu puisse nous pardonner, et comment ce pardon fonctionne-t-il ? Eh bien il est possible à cause de la mort de Christ, donc sur la base de la mort de Christ, le pardon est disponible parce que le prix est déjà payé. Or c’est là que nous nous sommes arrêtés la dernière fois. Je vous ai suggéré qu’il y avait encore deux aspects du pardon, et c’est ce que je veux voir encore avec vous aujourd’hui. Le pardon a deux aspects. Cela me réjouit. Le premier était le pardon judiciaire, et nous en avons parlé. Le pardon judiciaire. C’est un pardon plein, complet, statutaire, accordé par Dieu en tant que juge moral de l’univers, et par lui nos péchés passés, présents et futurs sont totalement, complètement pardonnés pour toujours. Nous sommes justifiés, déclarés justes éternellement. Cela se passe lorsque vous êtes sauvé. Lorsque vous mettez votre foi en Jésus Christ, à ce moment-là, la justice de Christ vous est imputée et vous, qui avez péché et qui étiez privé de la gloire de Dieu, êtes instantanément rendu juste en Christ, Romains chapitre 3.

La justice de Christ vous est imputée. Dieu abat le marteau de Sa souveraineté. Il en frappe la table, et dit : « déclaré juste en Christ ! » C’est une vérité absolue, statutaire, qui est aussi éternelle que Dieu est éternel. C’est irrévocable, immuable et pour toujours. Du moment que je mets ma foi en Christ, la justice de Dieu m’est imputée. Elle m’est donnée. Elle est placée sur moi. Elle est mise à mon crédit.

Elle est éternelle. Dieu est satisfait. C’est réglé ! C’est pour cela que Romains 8 dit : « Rien ne peut nous séparer de l’amour de Christ. » C’est aussi pour cela que Romains 8 dit que « personne ne peut accuser les élus de Dieu. » C’est réglé. Nous avons vu, n’est-ce pas, lorsque nous avons examiné le pardon judiciaire, qu’il y avait de nombreux mots pour le décrire. Nous avons dit que cela voulait dire que Dieu ôtait notre péché, couvrait notre péché, Dieu effaçait notre péché, et Dieu oubliait notre péché. C’est fini ; c’est judiciairement terminé pour de bon. Or, si nous avons alors des chrétiens qui prient cette prière, « Notre Père, » et que tous leurs péchés sont pardonnés pour toujours et que Dieu a abaissé son marteau et qu’Il nous a déclarés justes, alors pourquoi disons-nous : « Pardonne-nous nos offenses ? » Pourquoi demandons-nous pardon à Dieu ? Si tout cela est une affaire réglée, quel est le sens de prier cette sorte de prière ? Ce point trouve sa réponse dans une seconde sorte de pardon. Il n’y a pas que le pardon judiciaire. Il y a un pardon parental. Et peut-être que vous pouvez trouver un meilleur terme que parental, mais c’est celui qui a surgi à mon esprit, basé sur le fait que la prière commence par « Notre Père. » Le pardon parental.

Ici nous n’avons pas affaire à Dieu comme un juste Juge, nous avons affaire à Dieu en tant qu’un Père aimant. Donc écoutez, bien que nous ayons été pardonnés judiciairement et que pour toujours c’est réglé et que rien ne peut changer, nous péchons encore, n’est-ce pas ? Et lorsque nous péchons, quelque chose se passe dans notre relation avec Dieu. La relation ne cesse pas, mais quelque chose est perdu dans son intimité, n’est-ce pas ? Si mes enfants, garçons ou filles, pèchent contre moi en me désobéissant, la relation ne cesse pas. Ils sont toujours mes enfants. Je suis toujours leur père. Et il y a un certain pardon dans mon cœur qui est automatique parce qu’ils font partie de ma famille. Mais il y a quelque chose dans la relation qui se perd en intimité jusqu’à ce qu’ils viennent et disent : « Papa, je suis désolé, » et alors l’intimité est restaurée. Je suis heureux dans mon mariage avec mon épouse. Je ne voudrais rien d’autre ; et ça va en s’améliorant encore. Et si je péchais contre ma femme par un acte irréfléchi, ou une parole ou quelque chose qui manquerait de bonté, cela ne changerait rien à notre relation. Et dans un sens, je suis pardonné, seulement du fait que je suis sous le couvert de son amour constant. Mais il y a quelque chose qui est perdu dans l’intimité jusqu’à ce que je lui demande pardon, et c’est retrouvé dès que je le fais. C’est de cela qu’Il parle ici. Ce n’est pas un incroyant priant pour le salut. Ce n’est pas un chrétien plaidant que Dieu veuille bien pardonner ses péchés. Comme le gars que j’ai entendu à la télévision, des gens lui posaient des questions, et une personne demandait : « Si je pèche et que je meurs avant d’avoir pu le confesser, est-ce que j’irai au ciel ? » A quoi l’homme a répondu : « Non, vous irez en enfer. » Quel terrible, terrible mensonge que voilà, de mettre quelqu’un sous cette sorte de peur ! Nous ne parlons pas de cela. Nous parlons ici du pardon qui nous donne la plénitude de joie dans l’intimité avec Dieu. C’est tout ce que la relation peut être. Il parle de cela ici.

Laissez-moi vous l’illustrer par le Psaume 51. Allez au Psaume 51. Voici David. Or, David avait été racheté. Notez-le. David était sauvé. David avait reçu le salut de l’Ancien Testament. La justice avait été imputée à David. Il croyait Dieu. Il aimait Dieu. Il avait confiance en Dieu. Sa foi était en Dieu. Il avait reçu la rédemption. La justice de Christ, encore future, avait déjà été imputée à son crédit par sa foi. Il était un homme régénéré, racheté mais il est tombé dans le péché. Un péché terrible, un péché pas si différent de celui de Ray, dont nous avons lu l’histoire aujourd’hui, car il avait commis un adultère et ensuite il a commis un meurtre, et s’il n’avait pas été le roi, il aurait probablement perdu la vie. Mais il était quelque chose de différent de la loi; quelque chose au-dessus de la loi et bien que les péchés soient haïssables, il fut épargné à cause de sa position. Je veux vous faire remarquer la nature de sa prière au Psaume 51, parce que c’est la prière qui vient de son cœur ravagé par la culpabilité, et taché de sang, en réfléchissant à son péché. Et tout d’abord je veux que vous sachiez ceci, verset 16 - ici attention –: « O Dieu, Dieu de mon salut, délivre-moi du sang versé. » Ecoutez : David affirme son salut. David affirme que Dieu est toujours le Dieu de son salut. Il crie à un Dieu dont la présence est là, dont l’Esprit est là, dont le salut est encore le sien. Je crois que David était véritablement racheté. Il était racheté et Dieu était encore là, dans Sa présence et dans Son Esprit, et Il était encore le Dieu de mon salut. Mais même en affirmant que le pardon judiciaire était là, Dieu ne peut s’empêcher de ressentir la perte de quelque chose d’intime dans la relation et c’est ce qu’il veut dire lorsqu’il crie, au verset 4 : « Lave-moi complètement de ma faute, et purifie-moi de mon péché, car je reconnais mes transgressions et mon péché est constamment devant moi. » Je ne peux pas l’oublier. « J’ai péché contre toi seul et, j’ai fait ce qui est mal à tes yeux. » Verset 9 : « Purifie-moi avec l’hysope, et je serai pur, lave-moi et je serai plus blanc que la neige. »

Voyez-vous, il y a un sens dans lequel le pardon judiciaire et, si vous voulez, le pardon parental, sont si différents. David était sauvé mais il y avait quelque chose entre lui et Dieu qui lui a fait perdre le sens de ce salut. C’est pourquoi il dit, au verset 10 : « Fais-moi entendre des chants d’allégresse et de joie, et les os que tu as brisés se réjouiront. » Il voulait retrouver la joie, n’est-ce pas ? C’est ce qu’il voulait. « O Dieu, crée en moi un cœur pur, » - verset 12 – « renouvelle en moi un esprit bien disposé. » L’apogée est au verset 14 : « Rends-moi » - quoi ? – « la joie de ton salut. » Il ne dit pas : rends-moi Ton salut. Il dit « Rends-moi » - quoi ? « la joie. » Voilà, c’est ça, les amis. Le pardon judiciaire s’occupe du fait du salut. Le pardon parental s’occupe de la joie qu’il donne. Vous voyez ? Je peux être pardonné, mais si je suis dans le péché, et sans confession, et sans repentance dans ce péché, je perds la joie de la plénitude de cette relation. C’est ce problème-là. Regardez avec moi un instant à 1 Jean 1. 1 Jean 1. Jean débute cette merveilleuse épître en disant qu’il prêche Christ, la Parole de vie, par expérience directe. « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché concernant la parole de la vie… » Il dit : « Nous avons eu une expérience personnelle avec Christ », au verset 1 : « … la parole de la vie, nous vous l’annonçons. La vie, en effet, s’est manifestée, nous l’avons vue, nous en sommes témoins et nous vous l’annonçons, cette vie éternelle qui était auprès du Père et qui s’est manifestée à nous. » Autrement dit, nous prêchons Christ. Nous prêchons l’Evangile. Pourquoi ?

Verset 3 : « Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, (à vous aussi,) afin que » - voilà le pourquoi – « vous aussi, vous soyez » - attention – « en communion avec nous. Or, c’est avec le Père et avec son Fils Jésus-Christ que nous sommes en communion. » Jean dit que nous prêchons pour vous amener dans la communion, vous voyez ? Nous voulons vous faire entrer dans la communion. Nous voulons vous relier avec Dieu et Christ et avec tous les autres qui croient en Dieu et en Christ. Nous voulons vous faire entrer dans la famille. C’est le pardon judiciaire. Nous voulons vous faire venir dans la communion, pour que vous participiez à la vie éternelle commune, pour être un dans la koinonia. C’est pour cela que nous prêchons Christ. Puis il fait un pas de plus au verset 4, « Et nous vous écrivons cela… » Quoi ? ‘Cela’ ? Ces choses que nous vous écrivons, c’est-à-dire la lettre que nous vous écrivons est « afin que » quoi ? « Que votre joie soit parfaite. » Or d’une part, nous prêchons l’Évangile pour que vous entriez dans la communion, et d’autre part nous écrivons l’épitre de manière que, dans la communion, vous connaissiez la plénitude de la joie. Être sauvé vous introduit dans la communion. L’obéissance aux normes et aux principes que nous établissons vous fait connaître la joie de cette communion.

Vous voyez ? D’une part il y a le pardon judiciaire qui vous fait entrer dans la communion, et d’autre part le pardon parental qui vous fait connaître la plénitude de la joie d’être dans cette communion. Et toute de suite il dit que si vous êtes dans la communion, verset 9, vous allez confesser votre péché, et Il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier continuellement de toute injustice. Maintenant regardez, il dit : « je vous écris ceci afin que votre joie soit complète. » La première chose qu’il dit est que si vous voulez une joie complète, si vous voulez une joie complète, alors confessez continuellement quoi ? Des péchés. C’est un point important. L’Evangile apporte la justice judiciaire, le pardon judiciaire amène l’obéissance. Et l’obéissance de la confession, pour commencer, vous apporte la plénitude de joie qui vient du pardon parental. Regardez à Jean 13. J’espère que vous saisissez cela. Jean 13, un de mes chapitres préférés. Je l’ai partagé avec vous de nombreuses fois, mais je vais en extraire une pensée que nous n’avons peut-être pas encore traitée.

Jean 13, notre cher Seigneur parle dans ce chapitre de Son amour pour Ses disciples malgré leur égarement et leur état de péché, malgré le fait qu’ils discutaient, assis en rond, pour savoir qui serait le plus grand dans le royaume. Ils étaient égocentriques, égoïstes, possessifs, indifférents vis-à-vis de Christ, insouciants quant à Sa mort prochaine, discutant, fiers, centrés sur eux-mêmes. Ils étaient très laids à ce moment-là. Au milieu de tout cela, le Seigneur bien-aimé a retiré son vêtement extérieur, a noué un linge autour de sa taille, et s’est mis à laver leurs pieds ; s’humiliant Lui-même et pour eux, car ce sont eux qui auraient dû le faire pour Lui. Il n’aurait pas dû être nécessaire qu’Il le fasse pour eux.

Il vient vers Pierre, au verset 8, et Pierre dit : « Tu ne me laveras jamais les pieds ! Cela n’arrivera pas ! Je ne le permettrai pas. Je crois que Pierre est convaincu de péché. Je crois qu’il ne voulait pas que le Seigneur se lève pour faire cela. Je crois qu’il fait face à son propre péché. Le fait est qu’il avait discuté à propos de qui est le plus grand dans le royaume, qu’il avait été égoïste, égocentrique, insensible vis-à-vis de Christ, et il ne voulait tout simplement pas le laisser faire. « Tu ne me laveras pas les pieds ». Jésus lui a répondu : « Si je ne te lave pas, tu n’auras aucune part avec moi. » Et Il prend toute cette scène pratique et la retourne en une impressionnante vérité spirituelle. Il dit à Pierre : « Si tu veux réellement savoir ce qu’est la communion avec moi, si tu veux savoir ce que signifie faire partie de ce que je suis, si tu veux la plénitude d’une relation, alors tu ferais mieux de me laisser te laver. » Pierre dit : « Seigneur, non seulement les pieds mais encore les mains et la tête ! » Lave le tout. De nouveau une déclaration stupide ! Jésus lui dit : « Celui qui s’est lavé, ou baigné n’a pas besoin de se laver sauf les pieds. Il est déjà tout à fait propre, et tu es propre. Pierre, je ne veux que laver tes pieds. Tout d’abord Il lui dit ce qu’il ne faut pas faire, puis Il lui dit ce qu’il faut faire. Pierre, tais-toi, Je ne suis intéressé que par tes pieds parce qu’il y a là une profonde vérité spirituelle. Vous êtes tous assis à cette table en péchant. Vous êtes déjà purs, dit le verset 10, sauf Judas. Vous n’êtes pas tous purs ; l’un de vous ne l’est pas. L’un de vous n’est pas racheté. Mais le reste d’entre vous est déjà pur. Vous avez déjà été rachetés. Vous avez déjà été rendus justes par la foi. Je ne parle pas de vous baigner entièrement à nouveau. Combien de fois devez-vous être rendus justes ? Une seule. Vous n’avez plus besoin de cela.

Ce qui m’intéresse, c’est d’ôter la poussière de vos pieds. Or en ces temps-là, bien entendu, vous preniez un bain le matin en vous levant, et baigniez tout votre corps, puis vous vous mettiez en route pour la journée, et, portant des sandales dans cette partie du monde, les routes étaient soit boueuses soit poussiéreuses ; boueuses lorsqu’il pleuvait. Vous pouvez imaginer la saleté. Et lorsqu’il faisait sec, il y avait de la poussière partout, et vos pieds se salissaient. Et chaque fois que vous entriez dans un foyer, ou un lieu de travail, ou que vous partagiez un moment avec des gens ou mangiez un repas, il était alors nécessaire de vous laver les pieds, comme simple acte de propreté tout à fait évident. Et le Seigneur donne à Pierre une très grande vérité spirituelle. Il lui dit simplement ceci : Tu as déjà reçu le pardon judiciaire. Tu as eu ton bain spirituel lorsque tu as cru. Tout ce qu’il est nécessaire que je fasse pour maintenir ouverte la plénitude de notre relation est de te laver les pieds. C’est le pardon parental, voyez-vous. Et quotidiennement, alors que nous marchons dans le monde, nous récoltons la poussière du monde. Ce sont les péchés que nous commettons, et en confessant ces choses elles sont lavées. Et en confessant, 1 Jean 1 9 : « Il est fidèle et encore juste pour continuer de nous pardonner et pour continuer de purifier. » Quelle vérité glorieuse ! Il dit simplement qu’une fois que vous avez été purifié, lavé dans le sang salvateur de Jésus Christ, vous avez reçu le pardon judiciaire. Cela n’a pas besoin d’être refait, mais le pardon parental est quelque chose qui continue chaque jour, gardant ouverte la plénitude de la communion. La purification statutaire ne demande aucune répétition, mais la purification pratique doit être répétée chaque jour. Ecoutez, mes amis, lorsque vous priez, mieux vaut que vous priiez selon Matthieu 6. Quelque part dans vos prières, après avoir reconnu Son nom comme sanctifié et Son règne qui vient, et que Sa volonté doit être faite, et après avoir reconnu que Dieu est la source de votre nourriture physique et quotidienne, vous devez faire face au fait que vos pieds sont sales, vous devez reconnaître le fait que tant qu’ils sont sales, et que vous ne confessez pas, ni ne vous repentez de ce péché, il y a une perte dans la plénitude de joie et dans l’intimité de la communion que vous pouvez avoir avec Dieu. Les croyants doivent ouvrir leur cœur quotidiennement pour recevoir ce pardon-là qui maintient les pieds propres.

Je pense à David. Nathan a parlé à David en disant : « David, le Seigneur a ôté ton péché. » Oh, quel soulagement ! Je veux dire, David avait commis ce terrible péché avec Bathshéba et contre Urie, et le Seigneur l’avait enlevé. Il dit : « Tu as reçu le pardon judiciaire. Tu es couvert, mon ami. C’est réglé. » Peut-être qu’aujourd’hui vous pourriez trouver quelqu’un qui dirait, dans le même contexte : « J’en suis conscient, mais le Seigneur s’en est déjà occupé. Je ne vais plus m’en soucier. » Mais pas David. Ce ne fut pas bien longtemps après que Nathan lui a dit : « Le Seigneur a ôté ton péché, Dieu s’est occupé de cela. » C’est dans la rédemption que David a écrit le Psaume 32 et voici ce qu’il dit : « Je t’ai fait connaître mon péché, je n’ai pas caché ma faute. J’ai dit : ‘J’avouerai mes transgressions à l’Eternel.’ » Vous saisissez cela ? Ecoutez, lorsqu’il savait déjà que l’élément judiciaire avait été traité, il criait encore en confession pour ouvrir le canal parental pour maintenir l’intimité de la relation. Donc quel est le message dans la première partie de cette demande « Pardonne-nous nos offenses ? » C’est simplement une supplication pour que nous puissions expérimenter à tout moment la purification qui vient lorsque nous reconnaissons notre péché devant le Seigneur. C’est très élémentaire, très nécessaire, et vous savez ce qui m’émeut si fort, c’est que Dieu a tant envie de pardonner. Vous savez, vous pourriez penser, si vous étiez dans une religion païenne ou autre, et si vous croyiez que les dieux étaient comme les hommes, que Dieu en aurait tellement assez de vous entendre qu’un jour il dirait seulement : « Tu sais, c’est la dernière fois que je t’écoute, mon gars. Alors dès maintenant, tiens compte des conséquences. Je t’ai donné plus de pardon que le méritent 10 personnes ensemble. » Mais ce n’est pas comme ça avec Dieu. Je crois que c’était Néhémie qui disait : « Tu es un Dieu prêt à pardonner. » Tu es un Dieu prêt à pardonner. C’est juste. Il le désire. J’aime Michée. Il prend plaisir à la miséricorde. Vous direz : « Mais je reviens chaque jour et je continue de dire : ‘Seigneur, j’ai encore fait ça, et Seigneur j’ai de nouveau ce problème.’ » Vous y retournez chaque jour, et est-ce que Dieu en a-t-il la nausée ? Non, parce qu’Il prend plaisir dans la miséricorde, parce que la miséricorde est un acte de Sa propre nature qui Le glorifie, car nous glorifions un Dieu si miséricordieux.

C’est pourquoi il est dit en Romains 5 : « Là où le péché s’est multiplié, la grâce a » - quoi ? – « surabondé. » Dieu aime pardonner, et vous savez, vous pouvez prendre tout le pardon qu’Il a, et cela ne diminuera en rien Ses ressources. Et vous pouvez revenir autant de fois que vous voulez, et Son amour ne diminuera pas non plus. Jamais ! Il pardonnera aussi souvent que vous viendrez. Quelqu’un m’a dit la semaine dernière, « Votre sermon sur le pardon judiciaire, je crois bien qu’il a démoli mon fils. » J’ai dit : « Pourquoi ? » « Eh bien, vous avez dit qu’il pouvait juste pécher et que tout était couvert pour l’éternité, alors il est parti et il l’a fait, en disant que de toute façon tout était déjà couvert. » Eh bien, je me demande s’il connaît Christ, pour commencer, parce que si je sais que Dieu a pardonné tout mon péché, et si je sais que peu importe combien de fois je reviens demander pardon, Il a envie et Il est désireux de le faire, ce genre d’amour va me retenir de pécher plutôt que me pousser à le faire, car je ne peux marchander pour cet amour. Je ne peux pas en abuser. Le Docteur Barnhouse racontait une merveilleuse histoire pour illustrer cela. Il parlait à un professeur d’Université, et racontait une histoire à propos d’un couple. Voici ce qu’il disait : « L’homme avait vécu une vie de grand péché et d’immoralité, mais il avait été converti, et finalement avait épousé une excellente femme chrétienne. Il lui avait confié la nature de sa vie passée en quelques mots seulement. Comme il lui avait raconté ces choses, la femme a pris la tête de son mari dans ses mains, et l’a attiré vers son épaule et embrassé avec douceur en disant : ‘John, je veux que tu comprennes quelque chose très clairement. Je connais bien ma Bible, donc je connais la subtilité du péché et les voix du péché qui œuvrent dans le cœur humain. Je sais que tu es un homme tout à fait converti, John, mais je sais que tu as encore une nature de péché et que tu n’es pas encore aussi pleinement instruit dans les voies de Dieu que tu le seras. Le diable fera tout ce qu’il peut pour ruiner ta vie chrétienne. Il veillera à ce que des tentations de toutes sortes soient mises devant toi, et le jour pourrait arriver, John – Dieu, s’il Te plaît, qu’il n’arrive jamais ! – mais il pourrait arriver, où tu succomberas à la tentation et tomberas dans le péché. Et, John, immédiatement le diable te dira qu’il est vain d’essayer. Que tu pourrais aussi bien continuer dans ta voie de péché. Et par-dessus tout, il te dira de ne rien me dire, parce que cela me ferait du mal. Mais John, je veux que tu saches qu’il y a un foyer pour toi dans mes bras. Lorsque je t’ai épousé, j’ai épousé ta vieille nature comme ta nouvelle nature, et je veux que tu saches qu’il y a un plein pardon, et plein pardon à l’avance pout tout mal qui pourrait jamais entrer dans ta vie.’ »

Or c’est quelque chose comme Dieu. Lorsque Barnhouse a terminé l’histoire, le professeur d’université a respectueusement levé les yeux en disant, « Mon Dieu, si jamais quelque chose pouvait garder un homme droit, ce genre d’amour qui pardonne à l’avance le pourrait certainement. » C’est exactement et précisément de cette manière que Dieu conçoit Sa relation avec nous. Ecoutez, nous avons vu le problème du péché. Nous avons vu la provision du pardon. Je voudrais terminer avec la confession supplication, la confession supplication. Le troisième principe est simplement que nous recevons Son pardon par la confession du péché. Nous recevons Son pardon par la confession du péché. Tout ce verset implique la confession. Vous pouvez savoir des choses à propos du péché, et connaître des choses à propos du pardon, mais si vous n’avez jamais confessé votre péché, vous ne l’avez jamais reçu. Tant que je garde mon péché, et que je ne le confesse pas, et ne m’en repens pas et ne le délaisse pas pour le donner à Dieu, et être d’accord avec Lui à son sujet, je ne serai jamais libre pour connaître la joie qu’Il veut que je connaisse, parce que la barrière sera là, ruinant l’intimité de la communion. Et alors je dois confesser. Je dois ouvrir mon cœur et admettre mon péché, et c’est très dur, n’est-ce pas ? C’est dur ! Essayez seulement de l’obtenir de vos petits enfants lorsqu’ils ont fait quelque chose de mal. C’est dur. Je me souviens qu’étant petit garçon, avec un autre gamin, j’ai vandalisé l’école où mon père faisait une étude biblique dans un petit village dans l’Indiana. Au milieu de la semaine, le petit garçon et moi sommes allés là-bas, et nous avons fait quelques bêtises. Ils allaient de maison en maison dans le village, qui était si petit, et sont arrivés à la maison où nous séjournions, et mon père et l’homme qui possédait la maison sont arrivés à la porte. L’homme dit : « Nous avons subi du vandalisme à l’école, vos enfants en sauraient-ils quelque chose ? »

Je tenais la main de mon père et me parai du visage le plus angélique, faisant tout mon possible pour montrer que j’étais aussi spirituel que mon père évangéliste ! On ne m’attraperait jamais commettant un tel acte. Je me cramponnai. « Mon fils ne ferait jamais ça, » et il tapota ma petite tête. « Pas Johnny, allons! C’est un très sage garçon ! » L’autre homme disait : « et notre garçon est aussi un sage petit ; je ne comprends pas comment cela a pu arriver. » Ils lui firent toute cette tirade, et mon père exprimait un tel amour pour moi et une telle confiance en ma vie. Ce soir-là à la réunion, je me suis avancé lorsqu’il a lancé l’invitation. J’ai prié avec lui sur les marches de l’estrade. J’ai dit que j’avais besoin de Jésus dans mon cœur. Il n’a jamais su pourquoi. Dix ans ont passé avant que je lui en parle. Dix ans. Je n’avais pas le courage de le faire. Mais je ne suis pas seul. Adam et Eve ont péché, et ils avaient coutume de marcher et de parler avec Dieu dans la fraîcheur du soir, mais au moment où ils ont péché, la première chose qu’ils ont faite fut quoi ? De se cacher. C’est dur de confesser. Tant que vous ne le faites pas, vous vous privez de la joie. Proverbes 28 :13 dit : « Celui qui cache ses transgressions ne réussira pas, mais on aura compassion de celui qui les reconnaît et les abandonne. » Notre prospérité spirituelle est en jeu. C’est pourquoi il dit que vous feriez bien de dire « Pardonne-nous nos offenses. » La confession des péchés est vitale. Elle est vitale. David a dit à Nathan « J’ai péché contre l’Eternel, » 2 Samuel 12 :13. David a dit une nouvelle fois à Nathan dans 2 Samuel 24 :10 : « J’ai commis un grand péché en agissant de cette manière… je me suis comporté de façon stupide. » Dans 1 Chroniques 21 :7 David dit à Dieu : « J’ai commis un grand péché en agissant comme je l’ai fait, car je me suis vraiment comporté de façon stupide. » Esaïe dit : « Je suis un homme aux lèvres impures, j’habite au milieu d’un peuple aux lèvres impures. » Daniel, au chapitre 9, verset 20 : « Je parlais encore, je priais, je reconnaissais mon péché … » Pierre dit dans Luc 5 :8 : « Seigneur, éloigne-toi de moi parce que je suis un homme pécheur. » Paul dit : « Cette parole est certaine et digne d’être acceptée sans réserve. Jésus Christ est venu dans le monde pour sauver des pécheurs. Je suis moi-même » - quoi ? – « le premier d’entre eux. »

Confesser le péché n’est pas facile mais c’est nécessaire pour recevoir la joie qui y est attachée et qui vient avec le pardon parental. Ne cachez pas votre péché, confessez-le. John Stott dit, et c’est vrai, que l’un des plus sûrs antidotes à l’endurcissement moral est la pratique disciplinée de la mise à nu de nos péchés de pensée, de regard, comme ceux de parole et d’action, ainsi que l’abandon de ces péchés par le repentant. Si vous ne le faites pas, il va vous endurcir. J’ai vu des chrétiens, pardonnés judiciairement et en sécurité éternelle, qui sont si endurcis, si impénitents, ne confessant rien, si insensibles au péché et manquant si absolument de joie, qui ne connaissaient même pas le sens d’une communion aimante, intime avec Dieu. Ils lui ont fermé la porte par la barricade de leur péché non confessé. Confession! Cette semaine j’étais assis dans ma chambre en Indiana, et regardais par la fenêtre la neige tomber. Je me disais que le monde a l’air si blanc. La ville où j’étais avait trois rues et un panneau stop. C’était tout. Il n’y avait partout que des champs tout blancs. Les petits chemins où des gens marchaient et les arbres, tout était couvert de neige. J’ai pensé à nos péchés devenus blancs comme neige. Puis j’ai regardé à ma propre vie, je lisais un petit livre que j’ai, Les Prières des Puritains, dont je vous fais part parfois. Je suis tombé sur l’une d’elles qui situait ma vie en contraste frappant avec la pureté que je voyais par la fenêtre. J’ai pensé que ce serait une réflexion appropriée pour vous aujourd’hui. La confession est si nécessaire, les amis, sinon vous perdez cette pureté qui vous donne la joie. Voici ce que j’ai lu : « Dieu de grâce, tu as imputé mon péché à mon substitut, et tu as imputé Sa justice à mon âme. Tu m’as revêtu d’une robe de marié, couvert des bijoux de la sainteté. Mais dans ma marche chrétienne, je suis encore en haillons. Mes meilleures prières sont tachées de péché. Mes larmes de pénitence sont autant d’impuretés. Les confessions de mes fautes sont autant d’aggravations du péché. Le fait que je reçois l’esprit est teinté d’égoïsme. Il faut que je me repente de ma repentance. J’ai besoin de mes larmes pour être lavé. Je ne peux apporter aucune robe pour couvrir mon péché, ni de métier pour tisser ma propre justice. Je suis toujours là, vêtu de vêtements sales, et par la grâce je reçois toujours un rechange d’habits, car tu justifies toujours l’impie. Je pars toujours pour le pays éloigné, et reviens toujours à la maison comme un fils prodigue, et je redis toujours ‘Père pardonne-moi’, et tu apportes toujours la plus belle robe. Laisse-moi la porter chaque matin, la rendre chaque soir, sortir pour faire le travail en elle, en être vêtu pour être marié, en être enveloppé dans la mort ; vêtu d’elle, me tenir devant le grand trône blanc, en elle entrer dans le ciel, brillant comme le soleil. Accorde-moi de ne jamais perdre de vue l’horreur extrême du péché, l’extrême justice du salut, l’extrême gloire de Christ, l’extrême beauté de la sainteté, et l’extrême miracle de la grâce. Je suis coupable mais pardonné. Je suis perdu, mais sauvé. Je suis errant, mais retrouvé. Je pèche mais je suis purifié. Donne-moi constamment un cœur brisé. Garde-moi toujours attaché à ta croix. Fais descendre ta grâce pour me nourrir à chaque instant, et ouvre-moi les sources de la connaissance divine qui scintille comme le cristal, coulant pure et limpide dans le désert de ma vie. »

Confession; purification de l’âme. C’est la supplication de cette demande. Fait-elle partie de votre prière ?

FIN

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