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Ouvrons nos Bibles ce matin dans Matthieu, chapitre 6, Matthieu, chapitre 6. Nous allons commencer une étude dans la prochaine section dans la continuité de l’examen de l’évangile de Matthieu, du verset 19 au verset 24, des versets riches, passionnants, challengeant, convaincants. Nous allons passer plusieurs semaines dans ces versets selon la direction que l’Esprit de Dieu donnera à nos pensées. Matthieu 6 :19-24. Je vais vous les lire en guise de contexte de ce que nous allons dire.

« Ne vous amassez pas de trésors sur la terre, où les vers et la rouille détruisent et où les voleurs percent et dérobent, mais amassez des trésors dans le ciel, où ni les vers ni la rouille ne détruisent, et où les voleurs ne percent ni ne dérobent. Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur. » 

« L’œil est la lampe du corps. Si ton œil est en bon état, tout ton corps sera illuminé, mais si ton œil est en mauvais état, tout ton corps sera dans les ténèbres. Si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, combien seront grandes les ténèbres ! Nul ne peut servir deux maîtres ; car ou il haïra l’un et aimera l’autre, ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon.”

Maintenant, la question qui émane de ce texte est très simple. Où est votre cœur ? Verset 21. Il est là où est votre trésor. Maintenant, quand je demande où est votre cœur, je ne m’attends pas à ce que vous commenciez à toucher entre votre menton et votre taille, parce que je ne parle pas de physiologie. Je ne parle pas de la personne qui est assise à côté de vous et que vous aimez désespérément et à qui vous avez donné votre cœur. J’en parle en termes de votre investissement dans votre vie, de vos motivations, de vos attitudes et vos pensées.

Où sont la concentration et la préoccupation de votre vie ? À quoi pensez-vous le plus gros de votre temps ? Que planifiez-vous de faire pendant le plus gros de votre temps ? Où dépensez-vous la plus importante partie de votre énergie ? Si vous y pensez très longuement et si vous êtes comme la plupart des gens, il y a des chances que la réponse soit quelque chose, quelque chose : une maison, une voiture, une garde-robe, un compte bancaire, un compte d’épargne, une obligation, un stock, un investissement, des meubles. Un objet ! Nous sommes vraiment des créatures poussées vers des choses. Cela fait partie de la malédiction de la société dans laquelle nous vivons.

Maintenant, toutes les sociétés ne sont pas ainsi. Il y a des sociétés où les gens n’ont pas beaucoup de choses. Ils sont trop pauvres. Mais nous sommes une société matérielle. Écoutez cette analyse. M. et Mme Matériel sont un couple qui a beaucoup de succès. Au moins, c’est le verdict de la plupart de ceux qui tendent à mesurer le succès avec un ‘matériomètre’. Quand cette unité de mesure est activée dans la vie de Monsieur et Madame Matériel, le résultat est impressionnant. Le voilà assis sur une chose luxueuse et très couteuse, presque cachée par un grand nombre d’autres choses : les choses sur lesquelles s’asseoir, les choses auprès desquelles s’asseoir, les choses sur lesquelles cuisiner, les choses à partir desquelles on mange, toutes luisantes et nouvelles ; des choses, des choses, des choses ; les choses avec lesquelles faire le nettoyage, les choses avec lesquelles laver et les choses à nettoyer ; les choses à laver, les choses pour s’amuser, les choses pour procurer du plaisir, les choses à regarder, les choses pour jouer, les choses pour un été long et chaud, les choses pour le court hiver, les choses pour la grande chose dans laquelle ils vivent, les choses pour le jardin, les choses pour le salon, les choses pour la cuisine, les choses pour la chambre à coucher ; des choses à quatre roues, les choses à deux roues et des choses pour mettre au-dessus des quatre roues et les choses pour tirer derrière les quatre roues, les choses à l’intérieur des choses sur les quatre roues. Des choses, des choses, des choses !

Et là au milieu, se tiennent Monsieur et Madame Matériel tous souriants et satisfaits à souhait des choses, pensant à plus de choses à ajouter à leurs choses, à sécuriser leur château de choses. Bien, Monsieur Matériel, j’ai une mauvaise nouvelle pour vous. Ô vous dites que vous ne m’entendez pas parce que les choses vous en empêchent ? Bien, je veux juste vous faire savoir que vos choses ne peuvent pas durer. Elles passeront. Elles auront une fin. Ô, peut-être une erreur de jugement, peut-être une perte temporaire de concentration, ou peut-être que vous les transmettrez à un autre dealer de matériel à occasion. Ou peut-être finiront-elles comme une masse de métal broyé tirée vers la casse. Et qu’en est-il des choses dans ta maison ? Bien, il est temps de dormir, sortez le chat, assurez-vous de verrouiller la porte et espérez qu’un preneur de choses ne viennent pas prendre vos choses.

Et ainsi va la vie, n’est-ce pas ? Et un jour quand vous mourrez, on ne met qu’une chose dans la boîte : vous. Comme quelqu’un l’a dit, le linceul n’a pas de poches. Mais, voyez-vous, malgré la stupidité de cela – et c’est vraiment stupide à entendre – nous sommes foncièrement tournés vers l’acquisition de choses.

Assez triste, les leaders religieux de l’époque de Jésus avaient le même problème. Ils étaient totalement consumés par le désir de posséder les choses. Parmi tous les autres problèmes des Pharisiens, celui-ci devaient aussi être inclus. Ils étaient orientés vers les choses. Ils étaient cupides. Ils étaient avares. Ils étaient avides. Ils étaient manipulateurs et ils cherchaient toujours à avoir plus de choses. Ainsi donc, quand nous parvenons à cet élément du sermon sur la montagne dans Matthieu 6 :19-24, Jésus dirige certaines déclarations concernant les choses matérielles vers les Pharisiens qui en abusaient.

Maintenant, souvenez-vous, l’objectif de tout le sermon sur la montagne vise essentiellement à écarter le standard bas, inadéquat et insuffisant des Pharisiens d’une part, à réaffirmer le standard divin de la vie dans Son royaume d’autre part. Ils avaient inventé tout un système religieux qui était un sous-standard, fait par l’homme, inadéquat, inefficient et ineffectif. Et donc la clé pour tout le sermon se trouve dans Matthieu 5 :20, là où le Seigneur dit : « Car je vous le dis, si votre justice n’est pas supérieure à celle des scribes et des Pharisiens, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux. » En d’autres termes, « Pour être dans mon royaume, vous devez vous aligner à ce standard. » Et Il affirme le standard. Et Il le fait en contraste avec les Pharisiens.

Par exemple, au début du chapitre 5, Il dit : « Pour être dans mon royaume, il vous faut avoir une perception exacte de vous-mêmes. » Maintenant, les Pharisiens sont orgueilleux, égocentriques, auto-suffisants, mais vous devez être humbles d’esprit, pleurer pour le péché, être doux, avoir faim et soif de justice. Vous devez aussi avoir la bonne relation vis-à-vis du monde. Maintenant, les Pharisiens font partie de la corruption et font partie des ténèbres mais vous devez être le sel qui retarde la corruption et la lumière pour dissiper les ténèbres.

Vous ne devez pas seulement avoir une bonne perception de vous-même et du monde, mais vous devez aussi avoir une bonne perception de la Parole de Dieu. Et les Pharisiens ont développé leur propre système mais vous devez savoir que votre engagement doit être vis-à-vis de la Parole de Dieu et pas un iota ou un titre de cette loi ne passera jusqu’à ce qu’elle soit entièrement accomplie.

Et ensuite, vous devez avoir une bonne perception des questions morales, chapitre 5 :21-48. Les Pharisiens ne se sentent concernés que par l’extérieur. Ils se soucient seulement de ne pas tuer, de ne pas commettre d’adultère ou autre chose, mais je vous dis que les questions morales ne sont pas seulement ce que vous faites ou ne faites pas, elles sont aussi ce que vous pensez ou ne pensez pas. Et donc, il vous faut avoir une bonne perception des questions morales.

Puis, au chapitre 6, Il dit que vous devez avoir la bonne perception des questions religieuses. Parce que les Pharisiens, ils jeûnent, ils prient et ils donnent mais ce n’est que de l’hypocrisie. Vous devez jeûner, donner et prier mais pour le bon motif. En d’autres termes, tout le sermon est fait en contraste avec le système religieux de l’époque, dominé par la pensée des Pharisiens et des scribes. Et Jésus dit que le standard de Dieu excède le leur et c’est Son standard qui est requis pour être dans Son royaume.

Maintenant, au chapitre 6 : 19 et la suite, Il dit que vous devez aussi avoir une bonne perception de la richesse, du luxe, versets 19-24; et, observez ceci, des versets 25-34, vous devez avoir une bonne perception des besoins. Alors Il parle ici des choses : d’abord le luxe et ensuite des besoins.

Tout d’abord, ce sont les richesses que nous avons et ensuite, les besoins : manger, dormir, avoir un logement et des vêtements à porter. Et dans les deux cas, les pharisiens s’étaient trompés. Ils avaient une fausse perspective des richesses et une fausse perspective des choses qui sont nécessaires. Et donc dans chaque élément du message de Christ, Il se dresse Lui et Sa Parole en contraste avec les Pharisiens. Votre perception de la richesse et du luxe doit dépasser celle des Pharisiens si vous voulez faire partie de mon royaume. Ils ont une fausse perspective. Au verset 19, ils disent exactement ce qu’Il dit de ne pas faire, s’amasser des trésors sur la terre. Ils sont dévorés de cupidité et de convoitise et il ne doit pas en être ainsi.

Alors, notre texte – maintenant je veux que vous notiez ceci, les amis, les versets 19-24 traitent de la perception de notre luxe, de notre richesse, plus que de nos besoins. En passant, nous vivons dans une société où nous avons tous ce problème parce que nous sommes tous riches, en comparaison au reste du monde. Si vous ne le croyez pas, alors vous n’êtes pas encore sorti de votre petite boîte pour voir comment la majorité des gens dans ce monde vit.

Alors, notre texte parle de la gestion de notre luxe, de nos possessions, au-delà du manger, du boire, de dormir, du vêtement, le luxe de la vie. Et si nous sommes dans Son royaume, nous devons faire face à ce qu’Il dit ici. Et croyez-moi, c’est une chose très convaincante, elle me touche et je dois la prêcher deux fois tous les dimanches matin, de la même manière en espérant qu’elle vous touchera. Elle est très provocatrice, pousse à un examen de conscience et est très convaincante. Et nous allons l’introduire aujourd’hui et nous en parlerons dans les semaines à venir.

Maintenant, je veux que vous veniez tous les dimanches. Je ne veux pas que vous vous absentiez. « Bien, il va parler d’argent. Allons rendre visite à Tante Marthe. » J’aimerais que vous soyez ici, parce que ce n’est pas mon message. Je suis ici et je reçois autant que vous. C’est la Parole de Dieu pour nous et Dieu nous donne toujours une bonne parole afin de nous libérer, afin que nous connaissions Sa grande bénédiction, n’est-ce pas ? Alors, ne vous en privez pas.

Vous savez, en revenant en arrière pour une minute, les 18 premiers versets du chapitre 6 nous montrent l’hypocrisie de la religion des Pharisiens. Et je vais vous dire quelque chose qui est, c’est tout comme, c’est comme la nuit succède au jour, c’est aussi sûr qu’une prise d’écran, partout où vous avez la religion hypocrite, vous trouvez la cupidité. Il continue, après 18 versets consacrés à la religion hypocrite des Pharisiens, à parler de leur perception de l’argent, parce que de façon inévitable, là où il y a la fausse religion, il y a la cupidité. Là où il y a un faux enseignant, vous allez derrière le rideau et vous réalisez qu’il est un faux enseignant et invariablement vous verrez qu’il y est pour de l’argent.

C’est pour cela que la Bible dit que nous ne devons pas accomplir notre ministère pour un gain sordide, parce que c’est inévitable. En fait, la Bible caractérise souvent la religion hypocrite de deux façons : elle est avare d’argent et elle est immorale dans ses convoitises. Ces deux choses suivent le cours de la fausse religion et des faux leaders religieux.

Même dans l’Ancien Testament nous trouvons que c’est vrai. Là où il y avait l’hypocrisie, il y avait aussi la cupidité, dans 1 Samuel, chapitre 2, par exemple, vous trouvez le souverain sacrificateur, Eli. Eli, bien sûr, est assis au-dessus sur la pile des affaires religieuses en Israël. Il est le leader religieux clé, le souverain sacrificateur devant Dieu. Eli avait deux fils appelés Hophni et Phinées et ses fils étaient des hommes qui avaient d’importantes responsabilités en tant que fils du souverain sacrificateur dans la lignée sacerdotale. C’était des hommes qui assumaient de grandes responsabilités devant Dieu et le peuple.

Mais ils étaient des charlatans. Ils étaient de vrais hypocrites. Ils étaient totalement immoraux, pleins de convoitises, lascifs et obscènes. Ils étaient méchants, des hommes vils que le Seigneur finit par frapper de mort. Mais Hophni et Phinées, parce qu’ils étaient des charlatans spirituels, étaient caractérisés par la cupidité. Et cela nous est illustré dans 1 Samuel, chapitre 2. Lévitiques 7 disait qu’une partie de l’offrande qui était apportée au Seigneur devait revenir au sacrificateur, la poitrine et la cuisse droite revenaient au sacrificateur, Lévitiques 7 :30-35. Mais Hophni et Phinées dirent : « Lorsque l’offrande viendra, nous l’examinerons et nous prendrons tout ce que nous voudrons et nous laisserons le reste à l’Éternel. »

Voyez-vous ? Je vous assure qu’ils étaient là pour obtenir tout ce qu’ils pouvaient et c’est exactement ce qu’ils faisaient. Quand les gens apportaient leur offrande et la déposaient pour l’Éternel, ils exigeaient que l’offrande leur soit d’abord donnée. Ils en sélectionnaient tout ce qu’ils voulaient pour eux et tout ce qui restait était alors pour l’Éternel et ils étaient remplis de convoitise et de cupidité. Dans 1 Samuel 2 :17 la Bible dit : « Le péché de ces jeunes gens était très grand devant l’Éternel, car on traitait avec mépris l’offrande faite à l’Éternel. » Ils foulaient aux pieds les choses qui appartenaient à Dieu.

Et les Pharisiens faisaient la même chose. Ils se servaient de leur position religieuse pour renflouer leurs poches. Le système était conçu pour servir leur cupidité. Ils se servaient de leur position de religieux pour s’enrichir. Et, bien-aimés, laissez-moi dire que rien ne sent aussi mauvais que cela pour Dieu. J’ose dire qu’il y a des gens dans notre pays, certains d’entre eux que vous connaissez assez bien parce que vous les voyez à la télévision ou ailleurs, qui font exactement la même chose. Partout où vous trouvez l’hypocrisie religieuse, vous avez inévitablement le problème de cupidité.

Maintenant, c’est ainsi que vivaient les Pharisiens. Pour eux, être riches signifiait être saint. Être riche revenait à dire : « Hé, voyez combien je possède. Dieu me bénit. Je suis riche parce que Dieu dit : ‘Tu es tellement juste que je vais les déverser sur toi.’ » C’est la raison pour laquelle quand le Seigneur a dit, voyez-vous, « Il est plus facile à un chameau de passer par le trou de l’aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu. », c’était absolument et littéralement choquant parce que pour eux la richesse était le sceau de l’approbation divine sur leur vie. Vous l’aviez parce que Dieu vous l’avait donné car vous étiez très juste. Et dire qu’un riche ne pouvait pas entrer dans le royaume, pas plus qu’un chameau ne pouvait passer par le trou d’une aiguille, était une affirmation vraiment choquante, parce qu’ils avaient mis au même niveau l’argent et la bénédiction de Dieu. Leur système était ainsi conçu.

Et donc ils amassaient avidement l’argent, et plus ils devenaient riches, plus ils faisaient croire aux gens que c’était la marque de leur spiritualité. Anne et Caïphe étaient parvenus à des concessions dans le temple qui faisaient d’eux des hommes extrêmement riches, ainsi que toute autre personne qui pouvait adhérer à l’affaire.

Maintenant, où avaient-ils pris ce concept ? Bien, j’essaie juste d’imaginer, retournez dans Deutéronome 28, et il se pourrait qu’ils aient d’abord commencé par développer ce concept de cette pensée. Quand l’Éternel délivra Israël de l’Égypte et les amena aux abords de Canaan, la terre promise, la terre où coulent le lait et le miel, la terre que Dieu avait promis de leur donner, l’Éternel fixa de merveilleuses conditions pour qu’ils entrent dans le pays et lorsque ces conditions étaient remplies, il y avait de merveilleuses promesses.

Et dans Deutéronome, chapitre 28, regardez les versets 1 et 2. L’Éternel dit au moment où ils se préparent à entrer dans le pays : « Si tu obéis bien à la voix de l’Éternel, ton Dieu, en observant et en mettant en pratique tous Ses commandements que je te prescris aujourd’hui, l’Éternel, ton Dieu, te donnera la supériorité sur toutes les nations de la terre. Voici toutes les bénédictions qui viendront sur toi et qui t’atteindront, lorsque tu obéiras à la voix de l’Éternel, ton Dieu. »

Maintenant, arrêtez-vous là une minute. Ces commandements basiques sont à voir avec l’obéissance. Si vous faites ce que je dis, je vous bénirai. Vous entrerez dans le pays, c’est une chose simple. Vous faites ce que je dis et je vous bénirai. Et comment la bénédiction viendra-t-elle ? Verset 3 : « Tu seras béni dans la ville, et tu seras béni dans la campagne. Le fruit de tes entrailles, » c’est-à-dire vos enfants « le ol, » votre récolte « le fruit de tes troupeaux, la reproduction de tes bovins et les portées de tes brebis seront bénis. Ta corbeille et ta huche seront bénies. Tu seras béni à ton arrivée, et tu seras béni à ton départ. »

Notez maintenant ceci. Toutes les bénédictions étaient des choses matérielles, physiques, tangibles, visibles et terrestres. Dieu dit : « Vous m’obéissez et je vous bénirai de façon visible, tangible, matérielle et physique. » Inversement, regardez le verset 15 et vous avez ici l’opposé. « Mais si tu n’obéis pas à la voix de l’Éternel, ton Dieu, si tu n’observes pas et ne mets pas en pratique tous Ses commandements et toutes Ses prescriptions que je te donne aujourd’hui, voici toutes les malédictions qui viendront sur toi et qui t’atteindront : Tu seras maudit dans la ville, et tu seras maudit dans la campagne. Ta corbeille et ta huche seront maudites. Le fruit de tes entrailles, le fruit de ton sol, la reproduction de tes bovins et les portées de ton petit bétail seront maudits. Tu seras maudit à ton arrivée, et tu seras maudit à ton départ. » En d’autres termes, Dieu dit que la bénédiction matérielle est un signe de votre obéissance. La pauvreté matérielle est un indicateur de votre désobéissance

Maintenant, il y a encore beaucoup plus à comprendre de ce passage pour le comprendre dans son véritable contexte. Mais les Pharisiens, je pense, avaient commencé à bâtir leur système pervers sur de telles choses ; plus vous possédez, plus c’est la preuve que Dieu bénit. Ce qui est une mauvaise interprétation de tout l’objectif de Deutéronome 28. Toutefois, de ceci, l’acquisition de la richesse matérielle est devenue le plus grand objectif afin de parader leur soi-disant justice en disant : « Voyez ce que Dieu a fait pour moi. Cela doit démontrer à quel point je suis saint. »

Et ils auraient même mal appliqué Proverbes 10:22 qui dit que « la bénédiction de l’Éternel enrichit. » Quel que soit ce qu’ils avaient pris et déformé, ils voulaient désespérément l’argent et ils se sont pervertis, sont devenus cupides et corrompus.

Maintenant, l’Ancien Testament avertissait contre ceci. Salomon dit qu’il était riche et pourtant ce n’était que vanité, vanité et tout est vanité. Dans le décalogue dans Exode, chapitre 20 :17, Dieu dit : « Tu ne convoiteras pas. » Les avertissements contre la richesse sont rampants dans l’Ancien Testament. Dans Proverbes 23 :3, il est dit : « Ne convoite pas. » Dans Proverbes 28 :20, il est dit : « Mais celui qui se hâte de s’enrichir ne sera pas tenu pour innocent. »

Autrement dit, la Bible avertit contre la cupidité, la convoitise, la précipitation et la richesse. Mais en dépit de tous ces avertissements, Luc 16 :14 dit que « les Pharisiens aimaient l’argent ». Ils étaient avares, ils aimaient l’argent. Ils aimaient les richesses et les possessions matérielles. C’est vraiment tout ce qu’ils faisaient parce qu’ils étaient terrestres. Ils étaient rattachés à la terre parce que leur religion était fausse.

Alors c’est en toile de fond de la cupidité des Pharisiens que notre Seigneur parle, et ce qu’Il dit ici c’est que nous devons avoir une bonne perception de l’argent, de la richesse et des biens. Maintenant, écoutez, les amis, nous vivons aux États-Unis à un moment de grande inflation, n’est-ce pas ? Et tout le monde ne parle que de récession, de dépression, de ce qui va arriver, de la faillite, nous entendons ceci tout le temps.

Écoutez maintenant, je ne suis pas un économiste et je suis encore moins un politicien. Mais je peux vous dire qu’il y a une explication simple à l’inflation et c’est la cupidité, purement et simplement. La cupidité, c’est tout. Et vous pouvez jouer avec toute la périphérie mais à moins de traiter le cœur de l’homme, vous ne pourrez jamais résoudre le problème d’inflation dans une société libre, parce que la cupidité domine le fonctionnement de la liberté.

Et aussi longtemps que les gens veulent plus, et veulent plus et veulent plus, ils trouveront plus de moyens d’y parvenir et plus de personnes à qui le vendre et plus de personnes l’achèteront ; et afin de pourvoir l’acheter une fois que ce sera perforé, il faudra imprimer plus d’argent, et plus d’argent et encore plus d’argent jusqu’au point de se retrouver dans un cycle où tout est généré par la cupidité. Je continue de le dire mais très peu de personnes écoutent. Le problème, c’est le cœur de l’homme, pas tout ce qui l’entoure. L’homme est cupide et il faut détourner son cœur de la convoitise et c’est aussi ce que notre Seigneur essaie de faire dans ce texte, nous détourner de la convoitise.

Vous voyez, nous devons gérer nos possessions, notre argent, et nos richesses, et notre luxe comme nous gérons toute autre chose. 1 Corinthiens 10 :31 « Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu. » Mais nous faisons plus ces choses pour satisfaire l’égo. C’est cela le problème.

Maintenant, pour savoir comment gérer notre luxe, nous avons trois alternatives dans ce texte. Il y a deux trésors. Il y a deux visions. Et il y a deux maîtres mentionnés dans ce texte. Et dans chacune de ces trois alternatives, le même principe est traité d’un angle différent ; et ensuite vous avez des raisons subordonnées pour lesquelles ce principe doit être suivi. Le principe est donné, puis, dans chaque cas, les raisons sont énumérées.

Et nous devons donc faire un choix. Nous faisons le choix, tout d’abord aux versets 19 et 20 d’amasser notre trésor sur la terre ou au ciel. Nous faisons le choix, deuxièmement, aux versets 22 et 23 de notre existence dans la lumière ou dans les ténèbres. Nous faisons un autre choix au verset 24 d’avoir Dieu ou l’argent pour maître, parce qu’on ne peut pas servir les deux. Alors, le Seigneur nous donne vraiment trois choix, qui en réalité sont un seul choix, c’est-à-dire un choix convenable de la gestion de notre richesse.

Maintenant, c’est un message dur, les amis, et il est aussi dur pour moi parce que je suis une créature de mon temps. Je suis aussi victime d’une façon, de l’impression de la culture sur moi. Et comme John Stott dit : « L’ambition mondaine nous fascine fortement, et le sortilège du matérialisme est très difficile à briser. » Et il a raison. C’est difficile de résoudre ce problème et donc j’aimerais que vous soyez très consciencieux pendant que nous permettons à l’Esprit de Dieu de parler de ce sujet à nos cœurs.

Je voudrais juste dire une autre chose. Ce serait parfois plus facile si le Seigneur disait : « Hé, il faut que je résolve cette histoire. Prenez 50 pour cent de tout ce que vous avez et donnez-le-moi. » Ne sera-ce pas facile ? Très simple. Et nous pourrions tous dire : « Hé, j’ai donné mes 50% et vous ? » Et nous pourrions les discipliner en dehors même de l’église s’ils ne s’exécutaient pas rapidement, parce que nous aurions le standard. Autrement dit, si la solution était juste coupée et séchée, absolue, formulée, tabulée, apprise et toute faite.

Mais le problème avec cela serait qu’on ne pourrait pas toucher le vrai problème qui est l’attitude du cœur, n’est-ce pas ? Dieu ne veut rien si vous donnez parce que vous avez peur de Lui. Il veut recevoir quelque chose que vous Lui donnez parce que vous L’aimez. Alors, le Seigneur ne nous donne pas un standard absolu, légaliste ici. Il ne fait que nous donner un principe. Et quand vous entendez le principe qui dit : « Amassez-vous un trésor au ciel », ou « servez Dieu et non l’argent », à priori vous pouvez dire : « c’est bien vague, ça ». Mais ce ne sera pas le cas lorsqu’on aura fini, je vous le promets. Mais c’est assez vague pour corriger votre attitude et non seulement par des formules externes. Alors, tenez-vous prêts à laisser Dieu changer votre cœur.

Maintenant, certaines personnes vont à l’église et disent : « Mince, vous savez, les prédicateurs parlent toujours d’argent. » Bien, je suis désolé si vous êtes là pour la première fois mais c’est ce que vous allez écouter ce matin, mais ce n’est pas ce que nous faisons chaque dimanche. Nous parlons d’argent seulement quand le Seigneur parle d’argent. En parcourant la Bible, quand Il aborde ce sujet, nous l’abordons aussi. Mais cela ne me gêne pas.

Oh, en passant, je pensais que je devrais aussi mentionner ceci. Dans le livre de Matthieu, le Seigneur parle d’argent 109 fois, alors soyez prêts, les amis. Dans le livre de Marc, Il en parle 57 fois, dans le livre de Luc, Il en parle 94 fois et dans le livre de Jean, Il en parle 88 fois. Et en passant, le Seigneur parle de l’argent 5 fois plus que de tout autre sujet dans la Bible. J’imagine qu’Il trouve que nous sommes un peu durs d’oreille quand il s’agit de ce thème.

Maintenant, regardons le choix numéro un, versets 19-21. Deux trésors, deux trésors. Et je vais juste lire la première partie du verset 19 et la première partie du verset 20 et ce matin nous allons parler des principes et la fois prochaine des raisons.

« Ne vous amassez pas de trésors sur la terre … » « mais amassez des trésors dans le ciel. » Maintenant, c’est une déclaration très simple. Vous avez le choix entre deux options de trésors. Vous avez un trésor sur la terre et vous avez un trésor au ciel. Et Jésus dit : « Mettez-le au ciel, pas sur la terre. » Que faites-vous de votre richesse ? Ne l’investissez pas ici, investissez-le au ciel. « Car là où est ton trésor, là aussi sera » quoi « ton cœur. »

Maintenant, ceci nous introduit à notre concept d’argent. Vous savez, l’Apôtre Paul dit à Timothée : « L’amour de l’argent est la racine de » quoi « tous les maux. » Ce n’est pas l’argent qui est la racine de tous les maux, mais l’amour de l’argent. Vous pouvez ne pas en avoir et pourtant l’aimer comme un fou. Vous n’arrivez pas à le saisir. C’est l’amour de l’argent qui corrompt.

Regardez Achan, par exemple. Au lieu d’hériter de la Terre Promise, il est mort avec toute sa famille parce qu’il décida de prendre ce que Dieu avait dit de ne pas prendre. Dans son amour, il a vu un bon vêtement, il a vu des pièces d’argent et il les a cachés sous terre dans sa tente ; le Seigneur le confronta par Josué qui lui dit, tu ferais mieux de confesser ton péché parce que tu vas mourir. Et il le fit et il mourut ainsi que tous les membres de sa famille. C’était l’amour de l’argent !

Et après, vous vous souvenez de l’histoire de Salomon, qui amassait fortune sur fortune sur fortune jusqu’à ce qu’il devint l’homme le plus riche du monde et quand tout était fini, il dit : « vanité des vanités, tout est vanité. » Vide, inutile, dépourvu de sens, vide.

Et il y avait Ananias et Saphira qui avaient décidé de garder une partie de l’argent qu’ils avaient promis au Seigneur et Dieu les frappa de mort. Il y avait aussi Judas qui vendit le Fils de Dieu pour une pitance et alla se pendre et son corps éclata, ses boyaux se répandirent quand il tomba sur les roches en bas. Il y avait encore Démas dont Paul dit : « Il m’a abandonné parce qu’il aime le système. »

Et vous pourriez voir plusieurs autres illustrations des gens qui, à cause de leur amour pour l’argent, furent dévastés, détruits à un degré ou à un autre. Et donc nous devons tous en tirer des leçons parce que c’est destructeur pour soi et pour les autres autour de soi, si non. Alors, nous devons comprendre ce qu’il dit.

Allons au verset 19 : « Ne vous amassez pas de trésors sur la terre. » Qu’est-ce que cela signifie ? Bien, je vais vous faire une petite étude du mot dessus, le mot c’est thēsaurizete. Nous avons le mot « thesarus » qui signifie « un trésor de mots » dont il dérive. Mais thēsaurizete est un jeu de mots en anglais. Il signifie « ne chérissez pas des trésors ». N’empilez pas, si vous le voulez en termes simples. L’idée conviée par le mot “trésor” est de placer quelque chose quelque part, le coller quelque part, le planquer quelque part.

Et donc, les amis, saisissez ceci, ce dont le Seigneur parle ici n’est pas ce que nous utilisons pour notre quotidien, mais ce que nous empilons. Ce n’est pas pour nos besoins. Ce n’est pas ce que nous utilisons pour combler les besoins de notre vie, de notre famille, des pauvres, du Seigneur, mettre de côté de l’argent pour l’avenir ou pour faire des investissements sages afin d’être de meilleurs administrateurs de l’argent de Dieu dans les jours à venir. Il ne s’agit pas de ce qui est actif, mais de ce qui est tout juste empilé pour nous. Voilà ce dont il parle.

Il parle de luxe. Il parle de ce qui est au-delà de ce que nous pouvons utiliser. Il s’agit de toutes ces choses que vous n’utilisez pas, vous les planquez juste quelque part et vous ne cessez de dire combien elles ont de la valeur et donc vous les gardez. L’implication c’est qu’il y a une très grande abondance pour l’usage et donc vous l’amassez.

Maintenant, que voulons-nous dire ici ? Qu’est-ce qu’Il interdit ? Est-ce qu’il interdit d’avoir un compte en banque, un compte d’épargne, une police d’assurance vie, un bon investissement ? Dit-Il que nous ne devons rien posséder ? « Ne vous amassez pas de trésors sur la terre ». Certains disent : « Oh, cela signifie qu’il ne faut rien posséder. Il ne faut pas avoir de trésors terrestres. Ce qu’il faut faire c’est tout vendre, aller dans les rues, prendre un sac en papier et devenir un vagabond. » Est-ce ce qu’Il veut dire ?

Pourquoi dit-on : « Ah, l’homme riche, le jeune riche dirigeant, Jésus lui avait dit : ‘vends tout ce que tu possèdes et donne aux pauvres’ ». Avez-vous déjà remarqué que c’est la seule personne à qui Il le dit ? Avez-vous remarqué qu’Il ne l’a pas dit à Marie et Marthe ? Parce qu’Il aimait aller chez elles. Et quand Il y arrivait, j’imagine qu’Il aimait leur cuisine aussi. Et Il dit aussi : « Il n’y a rien que vous abandonnerez pour devenir mes disciples et que le Seigneur ne vous rendra pas, que ce soit des maisons, des terres, des familles, les frères et sœurs, les pères et les mères dans cette vie. »

Alors, le Seigneur ne condamne pas les possessions. La raison pour laquelle Il avait demandé au jeune dirigeant riche de vendre tout ce qu’il possédait c’est parce que tout ce qu’il avait se tenait entre Dieu et lui et à moins de s’en débarrasser, il n’y avait pas de connexion avec Dieu. Non le Seigneur ne méprise pas les possessions. Nous venons de lire Deutéronome 28 où Dieu dit : « Je vous ferai entrer dans le pays, je multiplierai vos familles, vos troupeaux, vos brebis et vos récoltes » et Il a encore et encore continué avec cela. Non, le Seigneur ne dit pas que nous ne devons rien posséder. En fait, savez-vous que la Bible dit dans Exode 20 :15 : « Tu ne voleras pas. » et la même ordonnance de Dieu dans le décalogue, « Tu ne voleras pas » suppose que vous pouvez prendre quelque chose qui est mien. C’est vrai. Nous avons le droit de posséder.

La Bible dit de ne pas voler parce que les gens ont le droit à leurs possessions. Non seulement vous n’avez aucun droit de voler ce qui m’appartient, mais vous n’avez même pas le droit de vouloir ce qui m’appartient parce qu’Exode 20 :17 dit : « Tu ne convoiteras pas. » Alors, le Seigneur reconnaît le droit à la propriété, le droit à la propriété personnelle.

Une autre illustration dans Actes 5, Ananias et Saphira avaient une propriété et ils dirent : « Hé, vendons notre propriété et nous donnerons tout l’argent au Seigneur. » Ils l’annoncèrent haut et fort : « Nous allons vendre notre propriété et donner tout l’argent au Seigneur. » Vous savez, la Bible ne leur demandait pas de le faire. Dieu ne leur avait pas dit de le faire. Ils ont dit qu’ils voulaient le faire délibérément. Ils vendirent la propriété, virent l’argent et dirent : « Oh, nous avons dit que nous allions tout donner au Seigneur. Mais gardons-en une partie. » Le Seigneur les frappa raides morts devant toute l’église, morts. Mais avant de les frapper, Il leur donna un message par la bouche de Pierre.

Actes 5:4 « Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point de mentir à l’Esprit Saint et de retenir une partie du prix du champ ? » Maintenant écoutez : « Lorsque tu l’avais, ne demeurait-il pas à toi ? Et, après la vente le prix n’était-il pas à ta disposition? » En d’autres termes, il t’appartenait. Tu en disposais. Tu en avais le contrôle. Tu n’étais pas obligé de le vendre. Tu n’étais pas obligé de le promettre. Le problème c’est que tu as menti à Dieu. Mais le point que j’aimerais ressortir c’est que c’était leur propriété. Mais une fois qu’ils avaient fait la promesse de la donner, ils devaient s’en tenir à leur promesse.

Les amis, le Seigneur vous teste là-dessus. L’autre jour j’ai demandé à Paul Wright de m’aider à faire une petite chose et j’ai dit : « Paul, pourrais-tu me donner un petit coup de main ? Je suis à la bourre. Il a dit : « bien sûr. » J’ai dit : « Je pense que les gens qui m’ont demandé de faire ceci, » (c’était une organisation chrétienne qui me demandait de faire une petite étude) « vont m’envoyer une petite rémunération pour le temps et quel que soit le montant, je te le transfèrerai. » « Bien, » dit-il « mais ce n’est pas nécessaire. » J’ai dit : « non, non, je tiens à le faire. »

Et vous savez, je pensais que ce serait 25$ ou 30$ juste un petit geste sympa. Alors, il a fait le travail, je l’ai remercié et ensuite j’ai reçu un chèque de 500$. Une chose que je ne devais pas faire c’est dire à ma femme que j’ai fait cette promesse, n’est-ce pas ? Je suis donc allé et j’ai dit : « Hey, Paul. Tu seras vraiment content d’entendre ce que j’ai à te dire. » Je lui ai donné 500$. Il dit : « Waouh ! » Vous savez, il était ému et il voulait m’en rendre une partie. J’ai dit : “Absolument pas. Je veux bien en parler lors du culte dimanche prochain, tu sais ? »

Mais, voyez-vous, quelques fois le Seigneur nous teste sur nos promesses. Le Seigneur nous a donné – et ce que je dis c’est – nous avons le droit de posséder des choses. Tout ce qu’Il veut c’est être sûr que notre attitude est correcte quant à notre manière de les posséder.

Deutéronome 8:18 par exemple dit : « Tu te souviendras de l’Éternel, ton Dieu, car c’est Lui qui te donne de la force pour acquérir ces richesses. » Dieu nous a donné la force d’acquérir les richesses. Dieu nous a donné les ressources, les capacités. Dans 1 Corinthiens 4 :7 la Bible dit : « Qu’as-tu que tu n’aies reçu ? » Implicitement, de Dieu. Je veux dire que Dieu veut que nous connaissions ces choses et que nous les possédions.

En fait, 1 Timothée 6 :17 dit que « Dieu nous donne tout avec abondance pour que nous en jouissions. » N’est-ce pas merveilleux ? Et c’est une section qui parle d’argent. Et Il nous l’a donné pour que nous en jouissions. Nous n’avons pas à vivre une vie monastique. À l’occasion de mon anniversaire, mon épouse m’a acheté un doux fauteuil qui bascule et je l’aime et je peux m’asseoir dans ce fauteuil sans dire : « charnel, charnel, charnel » pendant tout le temps où je suis assis dans ce fauteuil. Je vous assure, j’aime tellement ce fauteuil. Et de temps à autre, je laisse quelqu’un d’autre s’asseoir dessus aussi juste pour rester focalisé. Mais je jouis de cela. Dieu nous a tout donné en abondance pour que nous en jouissions.

Dieu ne nous refuse rien, et Dieu est un Dieu d’une grande générosité. En fait, je pense que si vous étudiez l’histoire du monde vous verrez que les nations les plus pieuses ont été les plus prospères. C’est vrai en règle générale. Dieu est un Dieu généreux. Savez-vous que notre Seigneur encourage les bonnes affaires par exemple et les bons principes bancaires dans Ses paraboles de Matthieu 25 et Luc 19 ? Savez-vous que le richissime Abraham était appelé « ami de Dieu » ? Savez-vous que Dieu rendit Job plus prospère qu’il ne l’était avant et qu’il était tellement riche que sa richesse était innombrable ?

Et savez-vous que Zachée était riche et pourtant on le comptait parmi les fils d’Abraham ? Et vous savez, si vous étudiez le livre des proverbes, encore, encore et encore, que la Bible nous interpelle à faire attention à la gestion de nos fonds afin de faire de bons investissements ?

Dans Proverbes chapitre 6, la Bible dit d’aller vers la fourmi et de voir comment elle travaille. Elle pourvoit à manger pendant l’été et amasse la nourriture pendant la moisson. Une fourmi est suffisamment sage pour planifier l’avenir. Une fourmi sait épargner. Les bons investissements sont très importants. Vous allez dans Proverbes 14: 23 et vous lirez ceci : « En tout travail se trouve du profit, mais les paroles toutes seules ne mènent qu’à la disette. » Autrement dit, si vous voulez être riche, travaillez ; si vous voulez être pauvre, bavardez. Maintenant, cela ne s’applique pas au cas où vous êtes prédicateur, mais aux autres.

Dans Proverbes 21:20, « Il y a un trésor précieux et de l’huile dans la demeure du sage ; Mais l’homme insensé les engloutit. » En d’autres termes, un homme sage sait épargner, sait planifier. Dans Proverbes 22 :7, la Bible dit : « Et celui qui emprunte est l’esclave de celui qui prête. » Il est plus sage de prêter que de devoir emprunter. Ainsi donc, les bonnes pratiques d’affaires sont indiquées tout au long des Écritures.

Dans Proverbes 24 :3, il est dit : « C’est par la sagesse qu’une maison se construit, et par l’intelligence qu’elle s’affermit ; c’est par la connaissance que les chambres se remplissent de tous les biens précieux et agréables. » En d’autres termes, une personne sage sait construire une maison et la remplir de tous les biens précieux. Dieu n’est pas contre cela. Dieu nous a gracieusement donné ces choses pour que nous en profitions.

Dans Proverbes 28:19 « Celui qui cultive son sol est rassasié de pain, mais celui qui poursuit des futilités est rassasié de pauvreté. » Autrement dit vous feriez mieux de cultiver votre sol plutôt que de poursuivre des futilités. Soyez sages. Vous avez le droit de posséder, et le droit d’ajouter à ces possessions et d’enrichir ces possessions. Dieu nous l’a donné.

Bien, ce que nous voyons, c’est donc des passages de la Bible qui nous disent qu’il n’y a pas de problèmes à s’amasser un trésor au ciel ou sur la terre. Rien ne dit que nous ne devons rien posséder, que nous ne devons jouir de rien, que nous ne devons pas accepter de la bonne main de Dieu ces choses qu’Il nous a données en abondance.

Le Nouveau Testament dit la même chose. Dans Romains 12 :11, là Paul dit : « Ayez de l’empressement. » Dans 1 Timothée 5, la Bible dit que nous devons planifier, préparer et prendre soin des nôtres, de pourvoir pour notre maisonnée dans le cas contraire, nous sommes pires que les infidèles. En d’autres termes, Dieu dit que ces choses nous appartiennent par Sa grâce.

Maintenant, que dit-Il donc ? Qu’est-ce qu’il interdit ici ? « Ne vous amassez pas de trésors sur la terre. » Qu’est-ce que cela veut dire ? Il ne parle pas de ce que nous avons. Il parle de l’attitude vis-à-vis de ce que nous avons, ok ? Maintenant, écoutez. Il est acceptable de chercher les choses dont on a besoin. Il est convenable que je pourvoie pour ma famille. Il est convenable de planifier pour l’avenir. Il est convenable de faire de bons investissements. Il est convenable d’aider les pauvres. C’est convenable d’avoir assez pour poursuivre mes affaires.

C’est mal d’être cupide. C’est mal de convoiter. Et nous revenons aux motifs, encore une fois, si je fais ceci pour l’utiliser pour la gloire de Dieu dans la vie de ceux qui m’entourent et qui sont dans le royaume, alors j’ai droit à tout cela. Mais, si je le gagne pour l’amasser, pour l’empiler, pour le garder, pour l’amonceler, pour me satisfaire alors c’est le péché. Et vous revenez à la case zéro pour traiter encore cette attitude.

John Wesley était un homme extrêmement riche. Maintenant, quand nous pensons à John Wesley, nous pensons à lui en tant qu’un homme de Dieu, un grand homme de prière et un homme dévoué à passer du temps dans la Parole de Dieu. Tôt chaque matin il se levait pour passer des heures à étudier le texte grec et nous pensons à lui comme ayant été un homme avec des moyens modestes. John Wesley était un homme extrêmement riche. Il a obtenu sa fortune des hymnes qu’il composait et des livres qu’il écrivait. À un moment donné de sa vie, il fit un don de 50 000 livres sterling ; il les distribua tout simplement aux gens, ce qui était une fortune en son temps. Il était riche et il fit don de cette fortune. Et à la mort de John Wesley, sa fortune valait 28 livres.

Maintenant, je vous promets une chose, il ne l’avait pas amassée sur la terre. Quand elle entrait, elle ressortait immédiatement dans la vie des gens. Cela ressortait immédiatement pour être investi dans le royaume. Vous voyez, le sens du mot grec ici c’est de ne pas empiler ce dont on n’a pas besoin et qu’on ne planifie pas utiliser.

Je pourrais ajouter que c’est, certains le font sous prétexte qu’ils se préparent contre un éventuel désastre dans l’avenir. C’est un problème là parce que vous ne vivez pas par la foi. Vous ne croyez pas que Dieu prendra soin de vous dans l’avenir. Amassez continuellement l’argent. J’ai eu l’occasion de rencontrer deux hommes au courant des deux dernières semaines, des hommes riches. En fait c’est un de mes amis ici dans notre église qui m’a raconté que l’un de ces hommes avait épargné 1 000 $ alors qu’il était professeur à U.S.C. pour investir dans l’achat de l’immobilier. C’était un bon investissement et il fit un autre, et un autre et un autre encore. Ensuite, il arrêta d’enseigner parce qu’il avait des centaines et des centaines et des centaines de millions de dollars. Il a récemment fait un achat à hauteur de 68 millions de dollars. C’était un homme incroyablement riche. Il ressemble maintenant à un homme qui a au moins 15 ans de plus que son âge actuel et il a perdu sa famille dans le processus. Mais il a des millions et des millions et des millions et des millions amassés tout autour de lui. À quelles fins ?

Et je pense à l’œuvre de Dieu qui peine, qui a des difficultés et pour laquelle on doit se battre pour continuer. Ce n’est pas que nous donnons tout ce que nous pouvons, n’est-ce pas ? C’est juste que nous sommes possessifs. Voilà le problème. Nous empilons.

J’ai rencontré un autre homme il y a quelques semaines, je l’ai entendu parler, le Dr. Criswell de Dallas. Certaines personnes le critiquaient parce qu’il était très riche. Quand il était plus jeune, il avait fait de très bons investissements et ensuite, un jour après 30 ans de service en tant que pasteur de l’église, il leur donna en cadeau un chèque. Le chèque correspondait à chaque centime qu’on lui avait payé pendant 30 ans, majoré des intérêts. Quelqu’un a posé la question à l’une des personnes dans le staff de l’église : « Reçoit-il un salaire ? » Ils ont répondu : « Bien, en quelque sorte. Mais chaque année il donne plus qu’il ne reçoit. »

Maintenant, vous voyez, il ne s’agit pas d’avoir, mais de ce que vous faites de ce que vous avez, n’est-ce pas ? Que ce soit pour vous ou pour le royaume de Dieu et Ses desseins. Quelqu’un avait dit : « Il n’y a pas de plus petit paquet qu’un homme emballé par lui-même. » C’est très vrai. Vous savez, Colossiens 3 :5 dit que « la convoitise est une idolâtrie. » Et c’est ce à quoi pense notre Seigneur. Vous savez, l’argent peut devenir votre dieu.

Chuck Rogers était dans notre église, et il est récemment décédé dans un crash aérien. Mais un jour Chuck est venu me voir et il a dit : « John, j’ai un problème spirituel. » Je lui ai demandé « Lequel, Chuck ? » Il a dit : « J’ai 500 actions dans une compagnie pétrolière qui ruinent ma vie spirituelle » dit-il. Il dit : « Je n’arrête pas de regarder cela, c’est comme une idolâtrie pour moi. » Et il a dit : « J’ai des problèmes avec ma vie spirituelle et je suis venu ici pour te les donner. » J’ai dit : « Hé, hé, Chuck, je ne veux pas de tes problèmes spirituels. J’ai les miens. » Il a insisté et dit : « Non. Je pense que ce sera un test de ta spiritualité. Je vais t’observer les gérer. » Alors, il m’a donné 500 actions dans cette compagnie.

Mais, savez-vous ce que cela m’a fait ? Cela a troublé ma pensée, je devais appeler la bourse et demander : « Maintenant, quel est le montant ? » Vous savez, je pensais que je devais sortir m’acheter un costume rayé pour ressembler à un homme d’affaires riche. Je me sentais comme tel, un homme sur le marché, vous savez ? Je n’avais jamais rien eu de tel. Alors j’ai donc appelé, et je me faisais du souci pour cette bourse et je l’observais monter et descendre. Finalement je me suis dit : « Cette histoire m’embête autant qu’elle l’embêtait. » Alors j’ai tout vendu, 0.50$ par action, soit 250$. C’était tout. Mais vous savez, je n’ai même pas pensé à cela jusqu’à l’autre jour quand quelqu’un dit : « Hé, as-tu encore tes actions ? Elles valent 10 dollars l’unité maintenant. » Et puis j’y ai encore pensé. Mais je vais vous dire une chose. Je suis content de n’avoir pas eu à m’inquiéter pendant quatre ans pour ces actions.

Vous savez, les choses que nous possédons peuvent devenir les idoles de nos vies. Et le Seigneur dit : « N’amassez pas les choses. » L’accumulation égoïste des biens, le luxe extravagant, la dureté de cœur vis-à-vis de la cause de Dieu. Écoutez : regardez encore les paroles du verset 19. Je vais clôturer avec cette référence. « Ne vous amassez pas » soulignez-le vous dans votre Bible. N’est-ce pas cela la clé ?

Hé, si je veux investir, et si je veux faire une bonne affaire, si je veux être agressif et honnête dans ce que je fais, et faire de mon mieux pour les autres et pour Dieu et pour mes enfants, pour mes parents et pour les pauvres et des déprimés et les opprimés, c’est une chose. Mais quand je commence à les empiler pour moi-même dans un luxe extravagant et je deviens matérialiste, alors je viole ce principe.

Un homme riche est mort. Une de ses connaissances a dit à une autre : « J’ai appris qu’un tel est décédé. » Il a dit « C’est vrai. » Il a demandé « Qu’a-t-il laissé ? » L’autre a répondu « Tout, absolument tout. » Quel bien est-ce que cela fait ? « Éternel, » dit l’Ancien Testament « Accorde-moi le pain qui m’est nécessaire, de peur qu’étant rassasié, je ne te renie ou qu’étant dans la pauvreté, je ne doute de ta fidélité. » Voyez-vous ?

Examinez votre cœur, bien aimé, parce que Jésus dit ici: « Les gens qui sont dans mon royaume ne s’amassent pas de fortune pour eux-mêmes. Ils n’accumulent pas les choses pour eux-mêmes. » Êtes-vous en contraste avec les pharisiens où avez-vous un problème avec cela ? Vous devez examiner une chose très basique dans votre vie. Si vous êtes accroché à l’argent, il est possible que vous ne soyez même pas chrétien parce que les gens dans le royaume de Christ amassent des trésors au ciel. Ils investissent dans l’éternité. Si vous me posiez la question de savoir si je préfère dépenser 5 000 dollars pour l’achat d’une voiture ou dans la vie d’un missionnaire, il n’y a pas de choix à faire, pour moi. C’est simple parce que je préfère voir les dividendes éternels, pas vous ?

Ce choix est donc facile pour moi. Et je dois faire ce choix jour après jour, après jour, après jour. Et j’examine ma vie, si je ne vois pas dans ma vie le désir d’investir dans l’éternité, et dans les causes de Dieu, si je ne vois pas que je ne suis pas égoïste, si je ne le vois pas, si je ne me vois pas donner encore et encore pour l’œuvre de Dieu, si je ne donne pas librement avec joie dans mon cœur, alors je dois remettre en question la légitimité de ma prétention à être un croyant, parce que la caractéristique d’un croyant c’est que son trésor est au ciel.

Examinez votre cœur, êtes-vous réellement un chrétien ? Cela pourrait être un bon indicateur. Mon ami de l’Ecosse, Alistair Begg raconte une histoire d’un petit garçon qui nageait dans une rivière, s’agitant dans tous les sens et balançant les bras et frappant l’eau et sur la rive, juste devant le petit garçon, le panneau « Interdit de nager ». Le Monsieur s’avance, regarde dans la rivière et dit : « Gamin, ne pouvez-vous pas lire le panneau ? Interdit de nager. » Le garçon répondit, « S’il vous plait Monsieur, je ne nage pas, je me noie. »

Quelques fois la nage et la noyade se ressemblent énormément, n’est-ce pas ? Et je pense qu’il y a des gens dans l’église, nous pensons qu’ils nagent et pourtant ils se noient. Vous devez examiner votre cœur. Quelle est votre attitude vis-à-vis du luxe, de la richesse, de l’argent ? Que Dieu nous aide à mettre ces choses en pratique. Ce n’est que le commencement, le meilleur est encore à venir pendant que nous continuerons notre série. Prions.

Merci notre Père pour une parole claire dans ce domaine. Merci pour la promesse selon laquelle l’obéissance attire la bénédiction. Merci parce que Tu nous as dit ces choses, non pour nous priver d’argent, mais pour nous récompenser éternellement, pour nous rendre éternellement riches dans les choses qui ont de l’importance. Merci pour toute personne chère et précieuse présente ici ce matin. Et nous prions que chaque vie et chaque cœur soit touché, y compris le mien, dans ce sens afin que par un désintérêt total, nous puissions nous amasser un trésor au ciel.

Aide-nous à donner, à donner et à continuer à donner sans cesse à Celui qui nous a tout donné. Nous Te le demandons au nom de Christ, qui bien qu’étant riche, est devenu pauvre pour nous, afin que par Sa pauvreté nous devenions riches. Amen.

FIN

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