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Regardez avec moi Matthieu 6 dans vos Bibles et nous allons une fois encore étudier les leçons que le Seigneur a pour nous dans cette section de l’évangile de Matthieu, qui est connue comme le sermon sur la montagne. A ce niveau je dois vous confesser une chose. Il y a longtemps que nous étudions le sermon sur la montagne et là, je suppose, il y a une raison à cela. Dès le moment où je suis entré au séminaire pour la première fois en 1961, j’ai toujours eu dans mon cœur un profond désir de comprendre le sermon sur la montagne. J’avais entendu des interprétations différentes dudit sermon, comment il s’appliquait, à quel contexte il appartenait, ce qu’était ses objectifs, et il me semblait que je n’avais jamais trouver satisfaction.

Et tout au long des jours passés au séminaire, je restais insatisfait par rapport à la compréhension de ce sermon et j’ai laissé ces années intermédiaires passer sans faire une véritable étude exhaustive du sermon sur la montagne. Cela m’a hanté pendant toutes ces années parce que je crois que c’est la déclaration la plus significative de Christ sur la substance de Son message au monde.

Cela requiert une attention prioritaire, et parce que tant d’années sont passées, je pourrais encore continuer longtemps car je remplis un vide de beaucoup d’aspiration entretenue pendant une si longue période de temps. Alors j’espère que vous me comprendrez si nous traitons le sujet de cette manière. Et même, je dois admettre que je ne vous donne qu’un dixième de ce que j’ai à dire, parce que la richesse de ce sermon est inexhaustible.

Ayant ceci en pensée, permettez-moi d’attirer votre attention sur Matthieu 6:25 et en lisant jusqu’au verset 34, vous avez le contexte du prochain passage que nous allons étudier dans ce message de notre Seigneur.

« C’est pourquoi je vous dis : Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps de quoi vous serez vêtus. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ? Regardez les oiseaux du ciel : Ils ne sèment ni ne moissonnent, ils n’amassent rien dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux ? Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une seule coudée à la durée de sa vie ? Et pourquoi vous inquiéter au sujet du vêtement ? Observez comment croissent les lis des champs : Ils ne travaillent, ni ne filent ; »

« Cependant je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire, n’a pas été vêtu comme l’un d’eux. Si Dieu revêt ainsi l’herbe des champs qui existe aujourd’hui et demain sera jetée au four, ne vous vêtira-t-il pas à plus forte raison, gens de peu de foi ? Ne vous inquiétez donc pas, en disant : Que mangerons-nous ? Ou : Que boirons-nous ? Ou : De quoi serons-nous vêtus ? Car cela, ce sont les païens qui le recherchent. Or votre Père céleste sait que vous en avez besoin. Cherchez premièrement son royaume et sa justice, et tout cela vous sera donné par-dessus. »

« Ne vous inquiétez donc pas du lendemain car le lendemain s’inquiétera de lui-même. A chaque jour suffit sa peine.”

Maintenant, c’est un important passage et il va constituer l’étude des prochaines semaines. A cause de sa profondeur et de sa richesse, nous aimerions glaner tout ce que nous pouvons de ce texte. Il est ajouté à un passage précédent que j’aimerais aussi lire pour qu’il ait tout son contexte. Vous vous souviendrez que notre Seigneur dit au verset 19 : « Ne vous amassez pas de trésors sur la terre, où les vers et la rouille détruisent et où les voleurs percent et dérobent, mais amassez des trésors dans le ciel, où ni les vers ni la rouille ne détruisent, et où les voleurs ne percent ni ne dérobent. Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur. »

« L’œil est la lampe du corps. Si ton œil est en bon état, tout ton corps sera illuminé, mais si ton œil est en mauvais état, tout ton corps sera dans les ténèbres. Si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, combien seront grandes les ténèbres ! Nul ne peut servir deux maîtres ; car ou il haïra l’un et aimera l’autre, ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon. »

Maintenant, vous remarquerez dans ces deux passages que nous avons à faire à des commodités physiques, aux possessions matérielles. Dans le premier, nous parlons d’argent, du verset 19 au 24, ou, comme nous l’avons dit du luxe, notre attitude vis-à-vis du luxe. Dans le deuxième, les versets 25-34, nous parlons de la nécessité : ce que nous mangeons, ce que nous buvons et ce que nous portons.

Vous pourriez dire que la première partie est dirigée vers les riches qui tendent à amasser leur luxe à leurs seules fins. Et le deuxième est plus orienté vers les pauvres qui, à cause de leur pauvreté et de leur manque, ont tendance à questionner ou à douter de Dieu ou à vivre dans la peur et l’inquiétude en se demandant s’ils auront assez à manger, à boire et à porter.

Maintenant, il y a des problèmes propres aux riches et des problèmes propres aux pauvres. La tentation du riche est de se confier en sa richesse et la tentation du pauvre est de douter de la provision de Dieu. Mais le Seigneur dit dans les deux cas : « J’ai une perspective pour vous. Que vous soyez riche ou pauvre, je dois être votre focus. »

Par exemple au verset 21, Il dit : « Mettez votre trésor au ciel parce que c’est là que je veux que soit votre cœur. » Au verset 33, Il dit : « Cherchez premièrement le royaume … » en d’autres termes, la même chose : « Mettez votre cœur au ciel et ne vous inquiétez pas, je vous donnerai le reste. » Le point ici c’est que je veux que vous soyez focalisés sur le ciel. 

Maintenant, la focalisation du monde, s’il est riche, c’est d’amasser les trésors sur la terre, verset 19. La focalisation du monde s’il est pauvre, au verset 32, consiste à chercher ce qu’il va manger, à chercher ce qu’il va boire et à chercher le vêtement. Mais vous, si vous êtes riches, recherchez l’investissement céleste ; si vous êtes pauvres, recherchez le royaume de Dieu. En d’autres termes, lorsqu’il s’agit d’argent et de possessions, notre focus est sur Dieu et non sur ces possessions. Nous n’obtenons pas et nous ne nous agrippons pas aux choses matérielles. Au contraire nous cherchons Dieu et lui permettons de réaliser ses promesses et sa provision pour nous.

Maintenant, ayant cet aperçu, j’aimerais vous donner une introduction de la deuxième partie qui sert de transition entre les deux. Et nous ne toucherons pas de versets particuliers avant la prochaine fois. La gestion de l’argent et des possessions est un sérieux problème pour chacun de nous, et nous en sommes tous conscients. Maintenant, nous avons tous des montants d’argent différents, et c’est selon le dessein divin. Mais nous avons tous le même problème quant à ce que nous en faisons, comment nous l’investissons, comment nous le dépensons, comment nous l’utilisons, et nous devons constamment faire face au fait que l’argent nous soumet – notez-le – à un test de vraie spiritualité.

En fait, si vous me demandez, c’est le meilleur test qui existe. Je peux mieux vous parler d’un homme ou d’une femme spirituellement si je vois comment ils gèrent leurs biens physiques qu’autre chose. C’est un grand révélateur du cœur. C’est un problème majeur dans la vie. Et quand quelqu’un réussit à le maîtriser, cela manifeste la force de sa véritable vie spirituelle.

En guise de petite illustration, je le dirai de cette façon : de ces 38 versets, 16 d’entre eux parlent de la gestion de notre argent. C’est une emphase importante. Christ, par exemple, avait plus parlé d’argent et des possessions que du ciel et de l’enfer combinés. Dans ces évangiles, un verset sur 10 – un verset sur 10 – parle d’argent ou de possessions ; 288 versets dans les 4 Évangiles. Il y a dans la Bible plus de 500 références à la prière, il y a moins de 500 références à la foi et il y a plus de 2 000 références à l’argent et aux possessions. C’est une question majeure.

Et franchement, les choses ne s’améliorent pas pour nous, pas plus qu’à l’époque de la Bible. C’est même plus difficile. C’est plus difficile ! Nous vivons des jours où la technologie nous offre des ressources incroyablement illimitées, tellement que le test est plus sévère qu’il ne l’a jamais été. Par exemple il n’y a jamais eu une société dans l’histoire du monde qui ait eu autant de choses que nous. Les choses, les commodités, les produits. Et aux États-Unis, nous avons probablement plus que n’importe quelle autre partie du monde.

Nous vivons dans une affluence jamais entendue avant dans l’histoire du monde. La technologie moderne a accru notre compréhension des appareils et des designs à tel point que nous sommes maintenant à même de créer n’importe quoi, sauf la vie elle-même. Mais savez-vous ce que cela a révélé ? Notre affluence incroyable, le développement incroyable de nos commodités a révélé un énorme problème et c’est que l’homme ne peut pas gérer ce qu’il produit. Nous ne pouvons pas gérer notre argent et nous ne pouvons pas gérer nos commodités. Simplement dit, nous sommes dans un processus d’ultime autodestruction.

Maintenant, nous en sommes tous conscients. Nous entendons chaque fois parler de là où notre pays se dirige et où le monde se dirige avec tous les problèmes économiques et financiers que nous avons. Mais les problèmes ne sont pas d’ordre économique et ne sont pas d’ordre financier et c’est la raison pour laquelle personne ne propose la bonne solution.

Je veux dire, j’écoute, vous savez, Jimmy Jarvis, j’écoute Jimmy Carter qui dit à tout le monde que faire. J’écoute tous les projets de loi et tous les sénateurs et tous les conseils et tous ce qui est dit, mais personne n’a encore réussi à mettre le doigt sur le problème. Et voici le problème. Vous créez un environnement avec des ressources illimitées, vous créez un environnement avec des commodités illimitées et vous lâchez l’homme et il s’autodétruit.

Peu m’importe le type de législation que vous avez parce qu’il existe une vérité fondamentale sur l’homme que vous devez reconnaître. Il est essentiellement et totalement égoïste. Et l’égoïsme lié à la pauvreté résulte en un mot : la cupidité ! Et là où vous avez le cœur pécheur de l’homme, nourri par l’égoïsme, l’égoïsme attaché aux produits devient la cupidité. Vous avez la fin inévitable de l’autodestruction.

La Bible nous dit par exemple dans Apocalypse, chapitre 18, que le monde, tout le système économique mondial, connaîtra un effondrement total. C’est vrai. Il sera détruit d’une façon dévastatrice. L’homme est en voie d’une totale autodestruction parce que quand on continue à proliférer le potentiel de gagner de l’argent, à proliférer les produits, on met à la disposition de l’homme ce qui nourrit la pire chose en lui, qui est l’égoïsme, et il devient un monstre cupide.

Je vous ai dit avant que je suis toujours surpris de voir combien de lieux contiennent des choses que personne ne peut utiliser. C’est à poser quelque part. C’est ainsi. Nous avons un désir maniaque des choses et, bien sûr, nous sommes incités par les médias. D’une part, le Président dit : « Diminuez les dépenses, serrez la ceinture, retenez-vous » et d’autre part la télé dit « Achetez ! Achetez ! Battez-vous pour obtenir cela. Vous devez l’avoir. C’est la vie. Vous ne pouvez pas vous en passer.”

Et donc l’hypocrisie du système est incroyable et l’homme est piégé. Toute sa vie il lui a été dit qu’il ne sera heureux que lorsqu’il aura toutes les commodités qu’il peut s’offrir et maintenant on lui dit qu’il ne peut pas les avoir et il est donc forcé d’être malheureux.

Vous voyez, le problème n’est pas financier. Nous entendons parler de conditions sans précédent qui causent ce que l’on appelle un chaos global financier. En fait, nous vivons la première décennie d’une inflation mondiale à deux chiffres de toute l’histoire. Et j’ai lu dernièrement que Los Angeles est le centre mondial de l’inflation. Les derniers chiffres indiquent une inflation annuelle de 26.1 pourcent, vu le rythme du mois dernier. Et cela se poursuit partout dans le monde. On parle constamment de la dépression, de l’effondrement et du crash. Depuis la dépression, nous enregistrons le taux de chômage le plus élevé.

Et j’imagine que, peut-être nous avons entendu parlé que le Cartel Arabe, qui avait décidé d’augmenter le prix du carburant et celui du pétrole de 500 pourcent, fait partie intégrante des débuts de ceci. Et vous voyez, quand ces prix augmentent, le prix de toute autre chose augmente parce que le pétrole génère tout ce qui transporte chaque produit. Alors, tout augmente et c’est la raison pour laquelle j’ai dit dimanche dernier que cet officier de la Marine m’a raconté qu’ils croient que l’intention prochaine de la Russie est d’attaquer Israël parce qu’ils doivent bloquer la méditerranée.

Ils ont bloqué l’est de l’Afghanistan et le nord. Ils œuvrent pour bloquer l’Océan Indien et s’ils peuvent le faire pour toutes les nations arabes sur la Méditerranée, ils réussiront à les isoler et elles ne pourront pas exporter leur pétrole et eux pourront pénétrer et s’en emparer parce qu’ils voient un potentiel effondrement du monde dans la fixation indiscriminée des produits pétroliers.

Et donc, nous vivons dans cette situation d’inflation. Aux États-Unis, nous avons de monstrueux problèmes d’argent. Je vous assure qu’ils sont littéralement monstrueux. Nous avons un déficit et nous avons assez d’encre rouge aux États-Unis pour en remplir la Mer Rouge. Laissez-moi juste vous donner une idée. En 1901, la dette nationale s’élevait à moins d’un milliard. En 1978, elle s’élevait à 800 milliards. Voilà ce que nous devons aux banques. D’ici l’année prochaine, cette dette est estimée à plus d’un trillion de dollars. Voilà notre dette. L’intérêt est de 4 milliards par an.

Savez-vous que si on devait liquider les États-Unis ils ne vaudraient même pas un trillion de dollars ? Nous n’avons pas de quoi rembourser la dette. Mais cela n’empêche rien. Les prix ont flambé à plus de 100 pourcent les dix dernières années. Une famille moyenne de 4, selon le département américain du travail, a perdu son pouvoir d’achat, bien que les salaires aient été doublés parce que l’inflation et les taxes ont englouti le gain.

Pensez-vous que cela arrête quoi que ce soit ? Non, nous achetons toujours plus. Nous nous battons pour les avoir. Et le système nous arrange en nous fournissant des cartes de crédit, afin que notre cupidité ne connaisse absolument aucune limite. Avant, votre cupidité était comme décrochée quand vous étiez à court d’argent, n’est-ce pas ? Vous pouviez dire : « Je ne suis pas cupide cette semaine. Je n’ai pas d’argent. » Maintenant, vous pouvez être cupide tout le temps parce que vous n’avez pas besoin d’argent.

Alors, que se passe-t-il quand nous sommes à court d’or ? Nous ne faisons qu’imprimer plus d’argent. Et quand finalement nous sommes à court d’argent, nous commençons à imprimer des cartes, des cartes de crédit. Et voulez-vous savoir ce qui arrivera lorsque les gens seront à court de cartes de crédit ? Ils vont voler parce que c’est cela la cupidité. Nous sommes un peuple cupide.

L’achat à crédit a dépassé l’inflation et ensuite cette malédiction de toutes les malédictions sur notre société, la femme active, crée plus de problèmes d’argent, incite la main-d’œuvre à acheter plus de produits pour confondre la question, autant que dévaster les foyers. Et en passant, les statistiques démontrent – j’ai lu cette information hier – que la famille américaine est dans des soucis financiers jusqu’au cou et maintenant, selon les statistiques, 50 pourcent de tous les divorces sont causés par ces pressions financières dans les ménages. Alors, j’ai pensé que nous pouvions peut-être ajouter une autre ligne à la cérémonie de mariage : « Jusqu’à ce que la dette nous sépare. »

Maintenant, nous sommes vraiment pris dans l’étau. Il n’y a pas moyen d’en sortir. Comme je le dis, vous pouvez liquider tous les États-Unis d’Amérique et nous ne serions toujours pas capables de payer notre dette à la banque. Nous sommes morts par rapport à cela. Nous sommes finis il y a longtemps de cela et nous avons goûté au veau gras, mais je crois que nous avançons rapidement vers l’autodestruction.

Maintenant, quelle est la réponse ? « Eh bien » les gens disent « Notre Président dit, et je sais qu’il est sincère, que tout le monde doit serrer la ceinture. » Que voulez-vous dire ? Qu’est-ce que cela veut dire ? Qu’est-ce que cela peut faire au problème réel ? J’écoute depuis toutes les solutions du monde et elles sont désespérément inefficaces. Nous sommes dans ce chaos à cause d’une société qui a produit sa potentialité et à cause du mauvais cœur de l’homme.

Maintenant, cette société nous a toujours dit à travers la télévision, la radio, les affiches et tous les autres moyens que nous serons heureux quand nous aurons des choses et voilà qu’on nous dit maintenant qu’on ne peut pas avoir ces choses. Quelle hypocrisie ! Nous sommes dans ce chaos parce qu’ils n’ont cessé de nous dire que le bonheur, la paix et la joie se trouvent dans les biens matériels.

Laissez-moi vous donner la philosophie clé de la vie dans le monde. La voici : vous ne pouvez être heureux qu’en accumulant suffisamment d’avoirs pour satisfaire votre style de vie particulier. Voilà tout le problème. Vous ne pouvez être heureux qu’en accumulant suffisamment de biens pour satisfaire votre style de vie particulier. Et donc, nous avons toute cette société de personnes qui ont déterminé ce que sont les biens qu’ils veulent et ils vont à la quête de ces choses. Nous avons des sous-cultures qui ont des choses étranges qu’ils recherchent. Mais on a dit à l’homme qu’il lui faut avoir des commodités.

J’ai vu un dessin sur la chemise d’un monsieur hier et je n’arrivais pas à croire mes yeux. « Après le sexe, j’aime surtout les Harley-Davidson. » Bien, vous savez ce que cela signifie – et il avait l’air de quelqu’un qui venait de descendre d’une moto, vous savez, gribouillé de cambouis de la tête aux pieds. Mais pour lui, tout ce qu’il voulait c’était le sexe et une Harley Davidson. C’est comme ça qu’il voyait la vie. Et s’il pouvait juste avoir assez d’argent pour séduire la bonne fille et acheter la bonne machine, il serait heureux, pensait-il. Et si seulement on pouvait avoir une voiture plus fantaisiste, avoir une nouvelle garde-robe, faire tel voyage, acquérir une plus grande maison, n’importe quoi, nous serions heureux. Voilà ce qui nous est dit. Si seulement nous pouvions acquérir plus de commodités.

Et c’est exactement ce que les médias nous pompent tout le temps. Nous restons assis là, vous savez, et nous voyons les grandes publicités et ils vont prendre le petit Casper Milk Toast (quelqu’un qui est timide et intimidé), et on le met dans cette voiture dernier cri, et il se transforme en un gros dur et toutes les filles se mettent à crier quand il marche dans la rue. Il sera vraiment heureux. Et si vous avez négligé dans la maison avec votre peignoir déchiré, vous voyez la publicité pour la mode – c’est ce que le monde n’arrête pas de dire. Et maintenant, ils nous disent : « Vous ne pouvez plus l’avoir. »

Ils sont littéralement, et c’est là la gravité de la situation dans laquelle nous nous trouvons, quelqu’un n’a fait que mentir au monde et ils essaient de nous couper l’herbe sous le pied. Ils nous ont dit que c’est là que se trouvait la vraie vie et maintenant, ils disent que nous ne pouvons plus l’avoir. Ça ne pourra pas marcher. Les gens disent : « oh, il y a tellement de cambriolages de nos jours. Il y a tellement de vol. Pourquoi ? L’homme devient pire.” Eh bien, le problème n’est pas là. Le problème c’est que vous n’arrêtez pas de lui dire qu’il doit avoir des commodités pour pouvoir être heureux, et il finit par voler pour les avoir.

Alors, les solutions du monde ne m’intéressent pas parce qu’elles sont hypocrites. Quand ils disent : « Retenez-vous. Serrez la ceinture. Faites ceci. Vous savez, renoncez à un « Big Mac » et mangez un simple cheeseburger. Vous ne pouvez pas maintenir votre standard actuel. » Quand ils me le disent, je réponds « Bien, ce n’est pas cela le problème. Vous tournez autour du pot. » Le problème c’est que vous nous avez dit que nous ne pourrons jamais être heureux à moins d’absorber toutes les possessions pour avoir le style de vie que nous recherchons. Si vous nous dites cela, alors c’est ainsi que nous vivrons et maintenant, vous nous dites de ne pas le faire. Il y a quelque chose d’hypocrite là !

Vous voyez, le problème de l’homme, c’est qu’on lui ment tout le temps. Et malheureusement, les chrétiens l’ont cru, et nous aussi, nous pensons que le bonheur se trouve dans l’achat des commodités. Le Christianisme est même devenu un grand business. Richard Kabadil dit : « Les chrétiens sont coupables d’une mobilité sociale ascendante. » Ils essaient de gravir l’échelle le plus rapidement possible pour se retrouver parmi les riches, les célèbres et les populaires.

Mais ce n’est pas ce que notre Seigneur avait dit. Notre cœur devrait être au ciel parce que notre trésor y est et nous ne trouvons pas le bonheur de notre vie dans les possessions. Je ne suis pas contre les biens matériels. Seulement je ne les poursuis pas. Si Dieu choisit de nous donner des choses, cela dépendra de Sa bonne et gracieuse main, mais si nous faisons de ces choses l’amour de notre vie, nous n’avons rien compris.

Et je pense, fondamentalement, que c’est parce qu’on nous a menti au sujet de là où trouver le vrai contentement. Écoutez la Parole de Dieu. Philippiens 4 :11-12, je paraphrase. N’y allez pas. Écoutez juste la paraphrase. « Ce n’est pas dire que je manquais quelque chose… » dit Paul « … car j’ai appris à être toujours content, que j’aie beaucoup ou peu. Je sais comment vivre avec presque rien ou avec tout. J’ai appris le secret du contentement dans chaque situation, que ce soit la satiété ou la faim, que ce soit l’abondance ou le manque. » Voilà.

Paul dit : « Vous savez quoi ? J’ai un contentement qui est absolument et totalement détaché des possessions. » N’est-ce pas bien ? Voilà ce qui distingue un croyant. Il cherche le royaume et Dieu s’occupe de cela. Il met son trésor au ciel et Dieu s’occupe de ses besoins. C’est de cela que nous parlons. C’est cela que le Seigneur enseigne.

Maintenant, souvenez-vous que les Pharisiens et les scribes à qui Jésus s’adressait le plus ici étaient envieux. Ils étaient envieux. Et ils avaient la perspective blasée. Ils avaient la perspective du monde qui dit que vous ne serez heureux et satisfait que lorsque vous aurez accumulé suffisamment de richesses pour satisfaire votre style de vie souhaité. Mais la Bible dit que votre contentement ne dépend pas des biens. Il ne dépend pas des commodités. Votre contentement se trouve en Dieu, pas dans les biens.

Maintenant, laissez-moi aller dans ce sens pendant une minute, et ce n’est que l’introduction du texte que nous allons voir la prochaine fois. Notre contentement se trouve en Dieu. Laissez-moi vous dire pourquoi. Voici trois mots que j’aimerais vous donner qui sont en lien avec le sujet du contentement avec Dieu. Premièrement, le mot « propriété ». Notez-le, propriété. C’est pour dire que Dieu est propriétaire de toutes choses. La Bible dit que Dieu est l’unique propriétaire de toutes choses, n’est-ce pas ? Dieu est l’unique propriétaire de tout. De quoi ? De tout, absolument tout !

Maintenant, comprenez-vous ce que je veux dire par là ? Tout ! Tout ce qui existe, Dieu en est propriétaire : vos vêtements, vos chaussures, votre montre, votre maison, votre voiture, vos enfants, tout, votre jardin, tout, tout. Il est propriétaire de toutes ces choses. Le Psaume 24 :1 dit ceci : « A l’Éternel la terre et ce qui la remplit, le monde et ceux qui l’habitent ! » Maintenant, c’est suffisamment simple, n’est-ce pas ? Je veux dire que vous n’avez pas besoin de beaucoup d’explications. Tout ce qui est dans le monde Lui appartient.

Dans 1 Chroniques 29:11, la Bible dit : « Tout ce qui est au ciel et sur la terre est à toi, Éternel, ainsi que le règne, toi qui t’élèves souverainement au-dessus de tout ! » Sommes-nous d’accord ? Si en tant que chrétien je veux être satisfait dans la vie, alors, la première chose que je dois réaliser c’est que tout appartient à Dieu, tout ! Alors, observez ce corollaire. Je ne peux donc jamais rien gagner. Avez-vous compris cela ? Tout Lui appartient. Pour apprendre à être dans le contentement, vous devez reconnaître que Dieu est l’unique propriétaire de toutes choses.

Maintenant écoutez ceci. Si vous croyez un seul instant que vous possédez une seule chose, alors cette possession que vous pensez avoir gouvernera vos attitudes spirituelles et ça, c’est mauvais. Je vais nous faire une illustration. Nous avons un monospace parce que nous avons quatre enfants, et nous avons donc un monospace, un Ford 1977 que notre famille aime. Maintenant, je pense qu’il est important de bien s’occuper de ce véhicule parce que cela coûte cher d’acheter un autre. Maintenant, si je dis : « Super, ce monospace m’appartient, je vais en prendre soin, » mais pendant que je roule sur la route quelqu’un sort d’un carrefour et me rentre dedans.

Maintenant, si c’est mon véhicule, alors je vais me mettre très en colère contre ce conducteur. Ma réaction sera de lui dire : « Vous êtes vraiment stupide. Vous ne pouvez pas regarder où vous allez ? » Et ensuite je vais me rendre compte de l’inévitable. Il n’a pas d’assurance et ma sanctification s’envolera encore plus loin, hors de ma portée. Ensuite, je vais amener mon monospace chez le mécanicien pour la carrosserie et il va utiliser une peinture qui ne convient pas parfaitement et j’aurai un monospace avec une rayure. Ensuite, je me mettrai en colère contre lui car je vais rouler sur la route ainsi parce que la carrosserie a été tordue et il n’arrive pas à l’arranger. Et cela va user mes pneus, et cela va me coûter de l’argent et je serai très en colère.

Mais, voyez-vous ce n’est p as mon monospace. Alors, si quelqu’un me rentre dedans, je vais juste dire : « Seigneur, tu dois faire attention à ta façon de prendre soin de ton véhicule. Désolé, voici ce qui lui est arrivé. J’espère que tu as les ressources pour toutes les réparations. »

Je dois faire face aux choses dans ma vie soit de ma perspective, soit de la sienne, mais tant qu’Il en est propriétaire, je ne me fais aucun souci. Des gens sont allés un jour voir John Wesley et lui ont dit : « M. Wesley … » Wesley était en déplacement loin de chez lui « … une tragédie terrible est arrivée. Votre maison a brûlé. » Il a répondu « vous vous trompez. » Ils ont dit : « Non, non. Votre maison a brûlé. » Il a dit : « Non, ce n’est pas vrai. » Ils ont dit : « Bien, nous vous informons que votre maison a brûlé. » Il a répondu : « J’entends bien ce que vous dites, mais ce n’est pas ma maison, c’est la maison du Seigneur et franchement c’est une responsabilité en moins pour moi. » Je pense que c’est cette approche qu’il faut avoir. Mais ce n’est pas ce qui nous a été enseigné. Ce n’est pas ce qui nous a été enseigné !

L’accumulation des biens que l’on acquiert soi-même est ce que le monde nous a légué et nous devons rompre avec cette conception. Nous ne possédons rien. Je ne suis pas propriétaire de ma maison, de ma voiture, de mes enfants, je ne suis propriétaire de rien. Il y a, par conséquent, d’importants revirements. Si je perds une chose, je ne la perds pas vraiment parce qu’elle n’a jamais été mienne de toute façon. Si une autre personne en a besoin, elle en a autant droit que moi parce que cela ne m’appartient pas, cela appartient au Seigneur et si le Seigneur sait qu’elle en a besoin, cela lui revient.

Je veux dire que si tout ce que j’ai est donné à quelqu’un d’autre, ce n’est pas mon affaire. Le Seigneur devra prendre chez une autre personne pour combler mon besoin. Mais je dois commencer avec la compréhension que Dieu possède tout. C’est un problème pour nous aux États-Unis d’Amérique parce que nous avons reçu tout ce concept du capitalisme qui est devenu un lègue Américain pour nous, et nous sommes prêts à nous lever et le défendre à tel point que nous oublions que ce n’est pas du tout un principe chrétien.

Écoutez maintenant. En 1914 un homme appelé Harvey Calkins a écrit un livre intitulé The Elements of Stewardship (Les Éléments de L’intendance). Il a dit des choses très, très saillantes dans ce livre qui, je crois, vous aideront à réaliser ce que je veux dire. Il dit que nous avons reçu un héritage de propriété de notre société et non de la Bible. Voici une citation.

Il le dit de cette façon : « Il y a eu une seule nation dont le concept de propriété était basé sur la possession par Dieu, et c’était la nation d’Israël. Toutes les autres nations que nous connaissons : les Égyptiens, les Grecs, les Romains ; leur philosophie de la possession des biens et leurs lois concernant la pauvreté étaient basée sur le concept de possession par l’individu de ce qu’il avait. D’où tenons-nous notre standard de possessions et de biens ? Il est enraciné dans la loi de l’Empire Romain. La philosophie de vie des Romains cristallisée dans la loi romaine et par cette loi devenue standard dans la civilisation chrétienne n’était pas basée sur la loi du Seigneur, soit la propriété par Dieu mais plutôt sur la loi de l’homme, soit la propriété par l’homme. »

Calkins affirme que : « L’homme moyen, à moins de se défaire et de se libérer des traditions héritées, reste pris dans un faux concept de possession de biens. Son instinct chrétien est en lutte avec la croyance honnête qu’il est le propriétaire de ce qui lui a juste été donné comme possession. Toute son histoire et toute sa culture l’obligent à croire qu’il est le propriétaire de ses possessions. »

Et ce n’est pas vrai. Oh, dans un sens légal aux États-Unis, parce que c’est notre philosophie, c’est vrai. Mais dans un sens réel, vous ne possédez rien et moi non plus. Et si je ne le possède pas, alors je ne me soucie pas si je le perds et je ne me prends pas la tête si je l’obtiens parce que ce n’est jamais mien, de toute façon.

Le premier mot donc est « propriété ». Pour comprendre le contentement avec Dieu, il y a un deuxième mot : « contrôle ». La première chose que vous devez comprendre c’est que Dieu est le propriétaire de tout. La deuxième chose, c’est qu’Il contrôle toute chose. Il contrôle tout. Il est le propriétaire et le contrôleur. Par exemple, l’Ancien Testament accorde une attention spéciale sur le fait que Dieu contrôle toutes les circonstances à Ses propres fins.

Écoutez 1 Chroniques 29 – encore une fois je paraphrase. « Nous t’adorons, toi qui es au contrôle de toutes choses. » J’aime cela. « Nous t’adorons, toi qui es au contrôle de toutes choses. Les richesses et l’honneur viennent de toi seul, et tu règnes sur toute l’humanité. Ta main contrôle pouvoir et puissance et c’est à ta seule discrétion que les hommes sont élevés et reçoivent la force. » En d’autres termes : Dieu, tu contrôles tout. Tu contrôles les richesses. Tu contrôles l’honneur. Tu contrôles la puissance et la force, la grandeur, le pouvoir. Tu fais la loi. Tu déplaces toutes les commodités.

Daniel au chapitre 2 – si vous étiez avec nous, vous vous en souviendrez – louait Dieu, et voici ce qu’il dit. J’aime ceci. Dans Daniel 2 :20, Daniel prit la parole et dit : « Béni soit le nom de Dieu, d’éternité en éternité ! A lui appartiennent la sagesse et la force. » Écoutez ceci maintenant : « Les évènements du monde sont sous son contrôle ».

En d’autres termes, Daniel dit : « Dieu, tu contrôles toutes choses. » Et plus tard, dans le livre de Daniel, quand Daniel est jeté dans la fosse aux lions, ce type de théologie le maintint en bonne posture, n’est-ce pas ? Il descendit dans la fosse aux lions et il était dans des circonstances terribles. On ne peut rien imaginer de pire qu’être jeté dans une fosse avec quelques lions affamés. Et il y avait plusieurs de ces lions, en passant, assez pour dévorer toute une famille qui y était jetée, ils auraient tous été mangés avant même de toucher le sol, ce qui veut dire que ces lions étaient nombreux. Bien, on a jeté Daniel dans cette fosse et il y a passé de bons moments. Il était à l’aise. Il était détendu. Il s’était probablement couché sur un beau, grand et poilu lion pour s’endormir.

Et le roi, le roi qui était dans des circonstances parfaites, qui vivait dans le palais de Babylone avec des jardins suspendus et toute la merveille et l’apparat qui pouvait être le sien en tant que plus grand monarque du monde ; au même moment où Daniel passait une merveilleuse soirée avec les lions, le roi ne pouvait pas manger, ne pouvait pas dormir, ne pouvait pas boire, ne voulait pas qu’on le distraie. Pourquoi ? Quelle est la différence ? Daniel savait que Dieu contrôlait toutes choses. L’autre gars était une épave parce qu’il n’avait aucun sens d’un contrôleur divin. Les circonstances étaient au-delà de son contrôle. Voilà la différence. Daniel savait que Dieu était aux contrôles.

Maintenant, écoutez, si vous savez que Dieu possède tout et contrôle tout, alors vous ne mettrez pas votre espérance dans le luxe et vous n’aurez pas peur si vous n’avez pas assez de nécessités. Dieu sait ce dont vous avez besoin. Dieu dit qu’il pourvoira à tous vos besoins selon sa richesse en Christ Jésus. Il vous donnera tout ce dont vous avez besoin. Il prendra soin de tout ce qui est nécessaire pour votre vie. Dieu vous dispensera ce qu’il sait que vous devez avoir pour investir dans son royaume. Dieu prend soin de tout cela. Ce n’est pas un souci que vous devez vous faire. C’est la raison pour laquelle il dit trois fois dans ce passage : « Ne vous inquiétez pas. Ne vous inquiétez pas. »

Maintenant, il y a un troisième mot que je veux que vous voyez. C’est le mot « provision ». Propriété, contrôle et provision. Dieu est propriétaire de tout. Maintenant observez ceci. Il possède tout et contrôle tout pour pourvoir pour ses enfants. L’avez-vous compris ? Il possède tout et contrôle tout pour assurer la provision.

L’Ancien Testament lui donne beaucoup de noms mais un des noms les plus beaux de Dieu c’est Jéhovah-Jireh. « Jéhovah-Jireh » signifie « L’Eternel qui pourvoit », l’Eternel qui pourvoit. C’est tellement une caractéristique de Dieu que c’est son nom. Maintenant, nous ne nierons jamais que Dieu est amour, et nous ne nierons jamais que Dieu est glorieux, qu’il est grand, puissant, saint, et nous ne nierons jamais que Dieu pourvoit mais certains pourraient questionner, douter et avoir peur que Dieu ne pourvoira pas à leurs besoins.

Et c’est exactement ce que le Seigneur dit dans les versets 25 à 34 quand il dit : « Ne vous inquiétez donc pas, en disant : Que mangerons-nous ? Ou : Que boirons-nous ? Ou : De quoi serons-nous vêtus ? Le Seigneur est toujours Jéhovah-Jireh. » Dieu est un Dieu qui pourvoit, et voilà pourquoi David dit : « Je n’ai jamais vu le peuple de Dieu mendier… » quoi ? « …le pain » parce que Dieu est Jéhovah-Jireh.

Dans Luc 12:30-31, encore une paraphrase du texte : « L’humanité entière peine pour son pain quotidien. » Les amis, le monde creuse, gratte, racle, amasse et s’assure d’avoir assez. Mais par opposition à cela, votre Père sait ce dont vous avez besoin et il vous donnera jour après jour ce qu’il vous faut. Quelle promesse ! Quelle merveilleuse et incroyable promesse. Il connait vos besoins.

Écoutez, je n’ai pas besoin de tout posséder afin de combler mes besoins. Je n’ai pas besoin de tout contrôler pour combler mes besoins. Je peux recevoir ce que Dieu me donne. Je peux l’investir dans son royaume éternel. Je peux écarter toute inquiétude de mes faits et je peux adorer Dieu avec ma vie, et avoir la promesse absolue qu’il pourvoira à tous mes besoins et même au-delà. Pour moi, c’est quelque chose de fantastique. Dans 1 Timothée 6, la Bible dit que « Si nous avons le manger et le vêtir, soyons-en satisfaits. » Êtes-vous satisfait ? L’êtes-vous ? Ou désirez-vous plus tout en reniant Dieu dans le processus ?

Lors de la deuxième guerre mondiale, beaucoup de personnes avaient été tuées, comme vous le savez, et le meurtre de plusieurs adultes avaient fait beaucoup d’orphelins. Les alliés de la guerre voulaient faire quelque chose pour aider les petits orphelins et dans ce cadre, ils ont créé des camps où ils rassemblaient les orphelins, ils les nourrissaient dans ces camps et essayaient de trouver un moyen de les placer. Et quand ils commençaient à les nourrir de leur malnutrition, les enfants commençaient à se développer et à grandir et ils étaient de plus en plus capables de consommer plus de nourriture, ils recevaient les meilleurs soins et la meilleure nourriture. Mais dans l’un de ces camps particuliers, il y eu une préoccupation extrême parce que les enfants n’arrivaient pas à dormir.

Ils prenaient trois bons repas, mais dans la nuit, ils restaient éveillés et ne trouvaient pas le sommeil. Ils n’arrivaient pas à comprendre ce que c’était, si c’était un problème physique ou d’une autre nature. Quand ils avaient fini les recherches sur le plan physique, ils amenèrent des psychologues pour faire une étude de ces orphelins afin de savoir pourquoi, malgré toute cette nourriture et la sollicitude, ils n’arrivaient toujours pas à dormir. Les psychologues trouvèrent une solution. Chaque nuit quand on mettait les petits enfants au lit, une personne devait passer à travers les lits et mettre dans chaque petite main un gros morceau de pain.

Et ainsi la dernière chose que ces enfants devaient expérimenter la nuit était de fermer la petite main autour du pain, le serrer et invariablement, en quelques jours, ils dormaient tous toute la nuit. Pourquoi ? Même s’ils étaient suffisamment nourris en journée, leur expérience leur avait enseigné qu’il n’y avait aucun espoir pour l’avenir, et inquiets de ce qui pourrait arriver le jour suivant, ils n’arrivaient pas à dormir. Ils n’arrivaient pas à profiter de ce qu’ils avaient parce qu’ils avaient peur du futur.

Oh, je connais beaucoup de personnes qui sont dans cette situation. Les petits enfants n’arrivaient pas à dormir parce qu’ils avaient passé de nombreux jours sans manger et quand ils avaient une miche de pain resserrée dans leur main et qu’ils étaient surs d’avoir au moins le petit déjeuner le lendemain, alors ils s’endormaient. Savez-vous ce que Dieu a fait pour nous ? Je crois que Dieu nous a donné un morceau de pain dans notre main, et je ne vais jamais au lit la nuit sans ce petit bout de pain.

Et savez-vous ce qu’est ce petit bout de pain ? Voici ce que c’est : « Mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon sa richesse en Christ Jésus. » Et si j’ai ce petit bout de pain dans ma main, je peux dormir. Je n’ai pas besoin d’amasser pour le futur. Dieu est propriétaire de tout ce qu’il y a dans le monde, et Dieu contrôle toutes ces choses et Il le fait pour pourvoir pour moi. Pourquoi ? Parce que je suis son enfant.

Et c’est la raison pour laquelle le Seigneur dit : « Ne savez-vous pas que votre Père céleste les nourrit … » verset 26, « …les oiseaux « … et ne valez-vous pas mieux qu’eux ? » Je veux dire que, s’il nourrit les oiseaux, ne va-t-il pas nourrir ses propres enfants ? Quelle profonde vérité ! Il est le propriétaire, le contrôleur et le pourvoyeur.

Alors, la vie pour moi en tant que chrétien ne consiste pas en l’abondance de choses que je possède, Luc 12 :15. Ce n’est pas ça la vie pour moi. La vie pour moi consiste à me contenter de ce que j’ai, Hébreux 13 :5. Maintenant, si le Seigneur décide de me donner plus, c’est bon. Je dois me souvenir de toute façon que tout lui appartient et doit être utilisé pour sa gloire et pour son royaume.

Et parfois cela se résume à ceci : « Bien, il y a un besoin ici. Un tel a un besoin. » Et puis, quelque chose me dit : « Oui, mais qu’en est-il de l’avenir ? Pourquoi ? Vous pourriez manquer à manger, ou vous ne savez pas ce qui va arriver, ou encore vos enfants pourraient tomber malades, ou quelque chose peut arriver mais un tel a un besoin. J’ai cette chose dont ce dernier a urgemment besoin, et je contemple l’avenir, ce n’est pas une décision pour moi. Je vais prendre cette ressource qui appartient à Dieu et je vais m’en servir à la façon de Dieu pour pourvoir et dans l’avenir, Dieu devra pourvoir autrement. »

Quand on en arrive là, certaines personnes n’arrivent pas du tout à prendre la décision. Et ainsi nous tendons à amasser et empiler des montants excessifs. Je ne veux pas dire que c’est mal de planifier pour l’avenir. Je pense que Dieu s’attend à ce que nous le fassions. Le livre des Proverbes nous enseigne de le faire. Mais je parle du cas où vous vous y accrochez et quand vous placez en cela votre espoir, votre foi, et vous vivez dans la peur et vous ne parvenez pas à la relâcher et vous avez le sentiment que cela vous appartient.

Vous savez, je dois vous avouer que quand je vois un besoin et quelqu’un lance un appel pour combler ce besoin, il y a quelque chose en moi qui veut tout déverser dans cette direction. Cela vous arrive-t-il ? C’est la réaction de mon cœur et je ne pense pas toujours à l’avenir. Au risque d’être insensé, je pense que c’est ainsi que nous devons apprendre à vivre. Amasser l’argent et les possessions n’apporte aucune satisfaction. Être satisfait revient à verser votre trésor dans la voûte céleste où il produira des dividendes éternels.

Se contenter revient à ne pas s’inquiéter de ce que vous mangerez, de ce que vous boirez ou de ce que vous porterez, mais de tenir simplement dans votre main ce petit bout de pain chaque nuit quand vous allez dormir et qui signifie que mon Dieu pourvoira à tous vos besoins. Et quelques soient les ressources que j’ai, je les mets à la disposition de quiconque en a besoin.

Alors une bonne relation avec Dieu est à la base du vrai contentement, lui faisant confiance comme au propriétaire, au contrôleur et au pourvoyeur. Cela, les amis, est la réponse de la Bible, la réponse de la Bible à l’inflation, la réponse de la Bible à la cupidité, la réponse de la Bible au vol, la réponse de la Bible à l’égocentrisme et à l’orgueil, croire que Dieu pourvoira à chacun de vos besoins. Après tout, Il est votre père. De quoi devez-vous vous soucier ? J’ose dire que ces petits orphelins avaient peur parce qu’ils étaient orphelins, huh ? Ils n’avaient pas de père pour pourvoir, mais nous, si.

Maintenant, je ne dis pas que c’est mauvais d’avoir des possessions. Je ne dis pas que c’est mauvais d’avoir de l’argent. Je dis juste que c’est mal de les convoiter, de s’accrocher à eux et de bâtir votre vie autour de ces choses. Je crois vraiment que c’est un problème majeur dans l’église de nos jours. Je pense qu’au lieu d’offrir une alternative, au lieu de se distinguer, au lieu d’être séparé du monde, le Christianisme est devenu matérialiste à plusieurs égards, complaisant. C’est une chose effroyable.

Je ne sais pas si les chrétiens sont encore désireux d’être le rebut du monde. Je parle de cette idée de gravir l’échelle. John White dit, et il a écrit un livre très utile, vous devez le lire ; il s’intitule The Golden Cow (La Vache d’Or). Et John White dit dans ce livre que nous nous sommes prosternés devant la vache d’or du matérialisme et nous avons besoin que Christ fasse un fouet pour nettoyer encore une fois le temple. Laissez-moi vous lire quelques paragraphes de son livre.

« L’église du 20e siècle a aussi oublié à quel maître elle appartient, se peignant comme une prostituée du maître Mammon. Ou pour utiliser une autre image, l’église est allée à la poursuite d’une vache d’or ; pas un veau, s’il vous plaît, mais une vache ; et je l’appelle une « vache d’or » parce que ses mamelles sont remplis d’or liquide, particulièrement en occident où elle broute dans les prairies luxuriantes avec des billets verts. Ses prêtres la calment en égorgeant des principes pieux, et elle observe le sang dans une satisfaction tranquille. Des rangées inquiètes d’adorateurs se prosternent devant leurs seaux. Bien que l’or gicle infiniment, les adorateurs tremblent de peur qu’un jour la provision des victimes à sacrifier ne s’épuise avant de l’avoir apaisée. »

Ensuite White dit : « Il m’arrivait d’être en colère contre les fondamentalistes et de me sentir outragé par certaines institutions évangéliques à cause de leurs attitudes matérialistes. Mais il y a longtemps que ma rage a baissé. Je suis même passé par une phase hautaine et condescendante, que Dieu me pardonne. Qui suis-je pour m’enrager ou pour être condescendant ? Je connais des enfants dont les mères sont des prostituées. Pouvez-vous imaginer ce que cela fait de découvrir que votre mère va avec des hommes pour avoir l’argent ? En fait, de tels enfants expérimentent une variété d’émotions qui vont de l’indifférence au rejet amer, à la honte, à la peine mêlée de compassion. C’est dur d’arrêter d’aimer sa mère, même si elle est prostituée. On n’a qu’une mère.

« Le fondamentalisme est ma mère. J’ai été nourri dans la chaleur de son sein. Elle a pris soin de moi avec amour et m’a enseigné tout ce qu’elle savait. Humainement parlant, je lui dois la vie, ma nourriture spirituelle et plusieurs de mes joies primitives. Elle m’a présenté au Sauveur et m’a enseigné à me nourrir du pain de vie. Notre relation n’était pas parfaite, mais elle était la seule mère que j’avais. Je m’accrochais déjà à elle alors et je trouve difficile de ne pas m’appuyer sur elle maintenant. Si des fois elle m’a laissé tomber, je suis suffisamment âgé pour savoir qu’aucune mère n’est parfaite ; mais découvrir qu’elle était une prostituée, qu’elle se laissait utilisée par l’argent était une autre affaire. Et alors que le mouvement évangélique, plus vaste, prenait graduellement sa place dans ma vie, c’était douloureux de faire deux fois la même découverte. »

C’est très fort et vrai. Je crois que de nos jours les églises font face à un matérialisme collectif grave de la part de leurs membres. Nous sommes comme l’homme de Luc 12 dont la Bible dit qu’il « ne faisait que construire des greniers à chaque fois plus grands. » Et ceci n’est pas pour les chrétiens. D’où tirerons-nous notre particularité dans le monde si nous devenons des proies de ce qui domine tant la pensée du monde ?

Encore une fois, je ne dis pas que nous devons être pauvres. Je vais être très personnel à ce sujet. Prenez le prédicateur, par exemple. Certaines personnes pensent que le prédicateur devrait être très pauvre, ils font de lui un homme de prière. Bon, c’est ok. D’autres personnes pensent que le prédicateur doit être très riche parce que s’il est riche, il attirera des riches et les riches couvriront le budget. Un pasteur huppé, une congrégation huppée, n’est-ce pas ?

John White en dit quelque chose que je trouve intéressant. Il dit : « Si vous voyez un problème à ce que vous devez payer à votre pasteur, quel mal y aura-t-il à lui donner 50 pourcent de plus que n’importe quelle somme raisonnable ? Avez-vous peur que cela le rende très conscient de l’argent ? Si c’est le cas, pourquoi donc l’avez-vous nommé en tant que votre pasteur ? Si vous êtes en position de choisir un pasteur, vous devez aussi savoir que Dieu s’attend à ce que vous discerniez s’il a une faiblesse avec l’argent, et s’il a une faiblesse avec l’argent, vous n’auriez jamais dû lui confier la responsabilité du pastorat parce que la Bible dit qu’il ne doit pas être avide d’un gain honteux.

« Certaines églises aiment donner des salaires élevés parce que le niveau de vie du pasteur influencera le type de personnes qui viendront à l’église. Mais Dieu s’intéresse aux motifs, pas aux montants. N’acceptez-vous pas l’idée que votre pasteur ait beaucoup d’argent ? Alors, doublez son salaire pour lui démontrer votre amour pour lui. Mais vous dites : « N’existe-il pas de meilleurs moyens de montrer l’amour ? » Bien sûr qu’il y en a. Mais pourquoi ne pas lui démontrer votre amour de cette façon aussi ? Me demandez-vous ce qui adviendra si le salaire est trop élevé pour lui ? Alors, je répondrai que c’est le problème du pasteur. Il pourrait, par exemple, donner plus d’argent, priez qu’il ait la sagesse de gérer ce dont il n’a pas besoin. »

Maintenant, écoutez, je vous l’ai lu parce que Grace Church me paie déjà beaucoup trop d’argent. Et il y a de cela plusieurs années, j’ai demandé à l’un des hommes « pourquoi me payez-vous autant d’argent ? » Il a répondu : « Parce que nous voulons voir ce que vous faites de ce dont vous n’avez pas besoin. » C’est juste. C’est juste. J’ai cette responsabilité, n’est-ce pas ? Il ne s’agit pas du montant que vous avez, il s’agit de là où se trouve votre cœur. Je peux recevoir du Seigneur.

Vous savez, dans le Christianisme aujourd’hui, il y a des gens qui veulent venir prêcher dans notre église, mais leur cachet minimal s’élève à 5 000 dollars. Il y a des gens qui veulent venir chanter et ils demandent 8 000 dollars et plus. Maintenant, tous ne sont pas ainsi. Oh, il y a beaucoup de gens qui donneraient leur témoignage pour 1 500 dollars, plusieurs même. Vous voyez, nous nous retrouvons dans une situation, j’ai parlé à un éditeur récemment qui m’a dit que pour qu’un auteur signe en promettant d’écrire un livre chrétien pour lui, l’éditeur devait lui verser une avance de 200 000 dollars.

Maintenant, les livres sont un ministère merveilleux, mais si vous écrivez un livre pour gagner de l’argent, c’est un mauvais motif. Si vous écrivez un livre pour honorer Dieu et faire avancer son royaume, et s’il choisit de vous donner l’argent par ce moyen, c’est merveilleux, et vous utilisez cet argent comme sa possession, sous son contrôle, afin de pourvoir pour son corps. Vous voyez, tout dépend de votre perspective.

Et laissez-moi vous dire ceci pendant que nous concluons notre réflexion. Tout ce que vous avez, tout votre argent et toutes vos possessions, observez ceci, plus que toute autre chose, écoutez ceci, vous n’en avez pas besoin pour combler vos besoins. Dieu le fera de toute façon, n’est-ce pas ? Alors, pourquoi l’avez-vous ? Pourquoi avez-vous votre maison, votre voiture, votre compte en banque ? Pourquoi avez-vous ces choses ? Je vais vous dire pourquoi. C’est un test de votre spiritualité. L’avez-vous compris ? Voilà ce que c’est. C’est un test de votre spiritualité. Comment agissez-vous, c’est là la question.

Vous n’en avez pas besoin parce que Dieu prendra soin de vous de toute manière. C’est un test et Dieu teste la légitimité de votre statut par ce que vous possédez. Effrayant, n’est-ce pas ? Je crois que l’argent est peut-être le meilleur révélateur de la vraie spiritualité. Et c’est ce que le Seigneur va nous montrer quand nous allons progresser dans ce texte. Comment gérer le luxe, versets 19-24. Comment gérer les nécessités, versets 25-34.

Maintenant, écoutez, je vais finir avec cette pensée. Une lecture attentive de la Bible révèle que les riches sont condamnés. C’est vrai. Les riches sont condamnés dans la Bible. Mais écoutez, ils ne sont jamais condamnés à cause de leurs richesses. Ils sont condamnés pour leur mauvais usage des richesses. L’avez-vous compris ? Le mauvais usage. Nous vivons dans une société dans laquelle nous connaissons les richesses. Que Dieu nous aide à ne pas en faire un mauvais usage.

Les pauvres sont aussi condamnés dans la Bible, non à cause de leur pauvreté, mais parce que dans leur pauvreté, ils questionnent l’équité et l’amour de Dieu. Être pauvre est un test de confiance, autant qu’être riche. Quand vous avez les biens, vous vous confiez en eux et quand vous n’en avez pas, peut-être vous ne faites pas confiance à Dieu. Peu importe comment vous le prenez, les possessions et l’argent sont un test spirituel.

Maintenant, j’espère que vous vous êtes examinés par rapport au luxe dans le dernier texte et que vous allez vous examiner par rapport aux nécessités dans le prochain texte. Voilà pourquoi Proverbes 30 :8-9 dit à l’Éternel : « Ne me donne ni pauvreté, ni richesse, » ne me donne aucun des deux à l’extrême « Accorde-moi le pain qui m’est nécessaire, de peur qu’étant rassasié, je ne te renie et ne dise : Qui est l’Éternel ? Ou qu’étant dans la pauvreté, je ne commette un vol et ne porte atteinte au nom de mon Dieu. »

Vous voyez, avoir est un test, ainsi en est-il de même pour ne pas avoir. Celui qui possède est tenté de ne pas faire confiance à Dieu, et celui qui ne possède pas est tenté de déshonorer le nom de Dieu. Nous sommes donc éprouvés. La question est de savoir comment nous faisons. Nous avons beaucoup plus, en avançant dans ce texte.

Permettez que je vous dise ce que sera la semaine prochaine : trois raisons pour lesquelles vous ne devez jamais vous inquiéter au sujet de l’argent. Trois raisons pour lesquelles vous ne devez jamais vous inquiéter. Et nous verrons cela la prochaine fois. Prions ensemble.

Notre Père, ceci a été un temps très pratique ce matin et pourtant un véritable moment d’adoration. Nous ne pouvons pas convenablement t’adorer à moins de le faire avec notre argent et nos biens. Nous t’adorons en amassant un trésor au ciel, et en cherchant premièrement le royaume et te laissant ajouter toutes ces nécessités.

Aide-nous, Seigneur, à t’adorer avec un cœur vrai et pur. Merci de ce que tu possèdes toutes choses, tu contrôles toutes choses, tu pourvois à tout pour tes enfants. Et Seigneur, je sais qu’il y en a ici parmi nous ce matin qui ne sont pas tes enfants. Tu les aimes et tu es mort pour eux mais ils n’ont jamais dit oui. Ils n’ont jamais ouvert leur cœur pour te recevoir. Ils ne font pas partie de ta famille et ils n’ont aucune garantie de ta provision.

Nous prions, Seigneur, qu’aujourd’hui soit le jour où leur cœur est ouvert par l’Esprit de Dieu, où leur cœur devient réceptif, ce jour où ils croient en Jésus-Christ qui est mort et ressuscité pour eux, et qu’ils entrent par le miracle de la naissance dans ta famille et se mettent sous la providence de ta sollicitude. Nous prions, Seigneur, que ceci se produise dans plusieurs cœurs ce matin.

Que certains qui sont venus ici n’étant pas de la famille, rentrent étant de la famille. Et certains, Père, qui sont déjà dans la famille, mais qui ont gaspillé les ressources, qui ont été possessifs et égoïstes, et cupides et cela concerne chacun de nous, y compris mon propre cœur, rentrent avec la nouvelle résolution de vivre à ton honneur, sachant que notre trésor est au ciel, et nous devons chercher ton royaume et sa justice.

Merci d’être si gracieux, Père, au point de ne pas nous donner uniquement ce que nous pensons posséder, mais de nous donner le monde et l’éternité. Au nom de Christ. Amen.

FIN

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