
Nous revenons ce matin à l’étude du 6e chapitre de Matthieu encore. Nous rappelons à ceux qui nous visitent ce matin que nous faisons une étude prolongée, longue et passionnante du sermon sur la montagne, qui est une partie de la plus grande étude de l’évangile de Matthieu. Nous apprenons directement et en profondeur, j’espère, les paroles de notre Seigneur données dans ce chef-d’œuvre de tous les sermons, du chapitre 5 au chapitre 7.
Pour cette fois, nous sommes dans Matthieu 6 : 25-34, et pour vous situer dans le contexte de ce que nous vous disons, permettez que je vous lise ce passage et suivez la lecture dans votre Bible à partir de Matthieu 6 :25.
« C’est pourquoi je vous dis : Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps de quoi vous serez vêtus. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ? Regardez les oiseaux du ciel : Ils ne sèment ni ne moissonnent, ils n’amassent rien dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux ? Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une seule coudée à la durée de sa vie ? Et pourquoi vous inquiéter au sujet du vêtement ? Observez comment croissent les lis des champs : Ils ne travaillent, ni ne filent ; cependant je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire, n’a pas été vêtu comme l’un d’eux. Si Dieu revêt ainsi l’herbe des champs qui existe aujourd’hui et demain sera jetée au four, ne vous (vêtira-t-il) pas à plus forte raison, gens de peu de foi ? »
« Ne vous inquiétez donc pas, en disant : Que mangerons-nous ? Ou : Que boirons-nous ? Ou : De quoi serons-nous vêtus ? Car cela, ce sont les païens qui le recherchent. Or votre Père céleste sait que vous en avez besoin. Cherchez premièrement son royaume et sa justice, et tout cela vous sera donné par-dessus. »
« Ne vous inquiétez donc pas du lendemain car le lendemain s’inquiétera de lui-même. À chaque jour suffit sa peine. »
Maintenant, vous remarquerez qu’une expression revient souvent dans ce passage et c’est le thème « Ne vous inquiétez de rien ». En fait, elle revient quatre fois ici. Ne vous inquiétez pas. C’est le cœur et l’âme de ce passage. Le Seigneur nous invite à arrêter de nous inquiéter. Maintenant, j’imagine que nous devons tous admettre que l’inquiétude fait partie de la vie. C’est un passe-temps pour la majorité de gens. Elle occupe leur pensée pendant une grande partie des heures qu’ils passent éveillés.
Toutefois, l’inquiétude est quelque chose de très dangereux. Elle porte un coup sévère aux gens. Mais loin de ses effets psychologiques, c’est le fait que la Bible nous dise que pour un chrétien, pour un enfant de Dieu, s’inquiéter est un péché. Parce que s’inquiéter revient à dire : « Dieu, je sais que tu penses ce que tu dis, mais je ne suis pas du tout sûr que tu peux le faire. » L’inquiétude est le péché qui dénote un manque de confiance en la promesse et la providence de Dieu, et pourtant nous le faisons tout le temps.
William Inge a dit : « L’inquiétude, c’est l’intérêt payé pour le problème avant son échéance. » Un autre auteur dit : « L’inquiétude est un fin ruisseau de peur qui coule à travers la pensée. Quand il est encouragé, il occupe un espace tellement large que les autres pensées s’y noient. » Et un autre auteur le dit de cette façon : « L’inquiétude est la foi au négatif, la confiance désagréable, l’assurance du désastre, et la croyance dans la défaite. » Un autre encore affirme : « S’inquiéter c’est gaspiller le temps d’aujourd’hui à encombrer les opportunités de demain avec les problèmes d’hier. »
Laissez-moi vous dire une chose que j’ai lue cette semaine et que j’ai trouvée intéressante. Ce n’était pas vraiment lié à l’inquiétude jusqu’au moment où j’ai trouvé une connexion intéressante, mais je lisais sur le Bureau des Normes aux États-Unis à Washington D.C. et il y avait une partie qui parlait du brouillard et des éléments qui composent le brouillard. Et j’ai trouvé cela fascinant. Un brouillard dense qui recouvre une zone urbaine de 7 blocks ou pâtés de maisons, profonde de mètres – et ils veulent parler là d’un brouillard très dense, d’une épaisseur de 7 pâtés de maisons et profonde de 30 mètres – est composé de moins d’un verre d’eau, divisé en 60 000 millions de goûtes. Il n’y vraiment pas beaucoup d’eau et pourtant il peut paralyser toute une ville. Et je crois que c’est une bonne illustration de l’inquiétude. Vous mettez tout ensemble et vous n’avez pas plus qu’un verre d’eau, mais vous pouvez à coup sûr confondre beaucoup de gens.
Maintenant, nous nous inquiétons. C’est l’expression de la nature pécheresse de l’homme. Et j’imagine que nous ne nous inquiétons pas d’autre chose autant que des choses nécessaires à la vie, et en cela nous sommes quelque peu différents de ceux à qui Jésus parlait. Parce qu’ils s’inquiétaient, et ils s’inquiétaient au sujet de – verset 25 – que mangerons-nous ? Que boirons-nous ? Et de quoi revêtirons-nous nos corps ? Ils étaient inquiets pour les choses basiques.
J’imagine que si vous devez vous inquiéter et si vous devez le légitimer, il n’y a pas meilleur moyen que d’y penser en disant : « Bon, après tout, je veux dire que c’est quand même basique. Je ne m’inquiète pas pour des choses extravagantes. Je me fais seulement du souci pour mon prochain repas, un verre d’eau, et quelque chose pour me vêtir. » Mais pour les Chrétiens, c’est interdit. Pour le Chrétien, c’est un péché. Pour le Chrétien, c’est insensé. Il n’y a pour nous aucune place pour l’inquiétude, même pas pour ces commodités basiques de la vie.
Pourquoi ? Parce que le Seigneur dit « C’est mon domaine. » Et l’une des choses que vous apprenez si vous écoutez attentivement Jésus pendant le sermon sur la montagne, et tout au long des évangiles, et si vous suivez les épîtres qui sont des commentaires des évangiles, une chose que vous apprendrez c’est que Dieu ne veut pas que ses enfants se préoccupent des choses mondaines éphémères de la terre. Il veut que nous nous affectionnions, non aux choses de la terre, mais aux choses d’en haut. Il veut que nous nous amassions un trésor au ciel. Il veut que nous cherchions premièrement le royaume de Dieu. Et pour nous libérer afin que nous le fassions, il dit : « Ne vous inquiétez de rien d’autre. Je m’en charge. » Voyez-vous ?
C’est là un principe basique de la vie spirituelle, et nous ne sommes pas un peuple lié à la terre. Nous cédons simplement cette partie à Dieu et nous sommes libres de vivre dans les lieux célestes. Quelle bêtise que de se soucier des choses matérielles ! Mais c’est précisément de cela que les gens s’inquiètent.
Maintenant, il pourrait s’agir des riches ici, les mêmes qui ont tout le luxe aux versets 19-24 s’inquiètent aussi des nécessités ici aux versets 25-34. C’est parce que les riches s’inquiètent des nécessités qu’ils amassent tout leur argent, pour faire face à l’avenir. Voilà pourquoi ils le cachent loin, afin de s’assurer que si tout s’effondre, qu’ils soient capables de l’avoir. Ainsi donc, les riches s’inquiètent pour les nécessités.
Il en est de même pour les pauvres. En fait, les pauvres s’inquiètent peut-être un peu différemment pour ces choses. Ils s’inquiètent mais ne peuvent rien faire pour soulager cette inquiétude. Les riches peuvent au moins empiler. Les pauvres peuvent s’inquiéter mais ne peuvent rien y faire. Le Seigneur est donc ici, je pense, peut-être le disant premièrement aux pauvres, mais cela doit englober les riches parce que tout le monde peut s’inquiéter du lendemain.
Pourquoi ? Il y a des gens dans notre société qui ont tout ce dont ils ont besoin et ils ont peur d’être à court. Ils s’inquiètent de choses qui arriveront dans le futur et pensent qu’ils n’auront pas assez de ressources, pas les vêtements, pas ce qu’il leur faut pour manger et boire, ou un abri et ainsi de suite et, poussés par cette peur, ils commencent à faire des provisions pour le futur et sans confiance ni foi, ils essaient de définir leur destinée sans Dieu, même les chrétiens. Vous pouvez donc être riche et avoir ce problème mais fondamentalement, principalement, je pense qu’il s’adresse à celui qui n’a pas de ressources pour le lendemain et qui est totalement dépendant d’aujourd’hui, ensuite de demain et du surlendemain pour sa vie.
Maintenant, cette personne doit-elle s’inquiéter ? Vous dites : « Eh bien, les pauvres doivent s’inquiéter. Comment savent-ils d’où viendra leur prochain repas ? Comment savent-ils s’ils l’auront le lendemain matin ? Comment savent-ils qu’ils auront l’abri et le vêtement ?” Mais notre Seigneur dit précisément de ne pas s’inquiéter à ce sujet. Vous ne devez pas prendre votre luxe, et vous ne devez pas cacher votre luxe en l’amassant comme protection contre l’avenir et ne pas utiliser ce que Dieu vous a donné pour accomplir ses desseins maintenant. Versets 19-24. Vous ne devez pas non plus entretenir des inquiétudes dans votre cœur au sujet des besoins de demain, même si vous n’avez rien. Alors, ici, le Seigneur parle du luxe aux versets 19-24 et des nécessités aux versets 25-31.
Maintenant, permettez que je vous situe brièvement dans le contexte. Tout au long du sermon sur la montagne, le Seigneur présente un standard qui n’était pas commun à son époque et c’était vraiment très éloigné de ce qui avait cours dans le Judaïsme. Il leur donnait un nouveau standard d’eux-mêmes. Il leur donnait un nouveau standard – pas tout à fait nouveau, mais une réitération de l’ancien standard, du standard divin. Il leur donnait le standard divin pour le monde. Il leur donnait le standard divin de la loi de Dieu. Il leur donnait un standard divin sur les questions morales, le standard divin de l’adoration religieuse. Et ici, il leur donne ce que Dieu dit de leur argent et de leurs possessions.
Et tout au long du sermon sur la montagne – et je pense que vous savez déjà ceci - ce que le Seigneur fait, c’est leur donner les catégories dans lesquelles Dieu parle du sujet. Dieu a quelque chose à dire de votre attitude, quelque chose à dire de votre engagement à la Parole de Dieu, quelque chose à dire de votre activité religieuse, de vos valeurs morales, de votre argent, de vos possessions, quelque chose à dire de votre vie de prière.
En d’autres termes, il touche toutes ces dimensions de la vie dans ce grand sermon. Alors, à ce stade, nous touchons la partie qui concerne l’argent et les possessions, et particulièrement aux versets 25-34, les nécessités. Quelqu’un pourrait répondre de cette façon et dire : « Bon, vous savez, j’ai lu les versets 19-24 et ils disent : ‘Ne vous amassez pas de trésor sur la terre. Amassez-le simplement au ciel. Et ne servez pas l’argent, servez Dieu.’ » Et quelqu’un pourrait dire : « Mais, qu’en est-il de l’avenir ? Vous savez dans ce monde changeant, si je n’empile pas beaucoup d’argent, comment saurais-je que j’aurai à manger, à boire demain ? Comment saurais-je que j’aurai le vêtement pour ma famille et moi ? Comment je sais si j’aurai un abri ? »
Je crois qu’il faut bien planifier. Mais si vous avez des problèmes avec cela, le Seigneur dit : « Ne vous inquiétez pas de cela. » C’est bien d’épargner pour le futur. C’est bien de planifier pour le futur. C’est mal de s’inquiéter de ces plans parce que Dieu s’en chargera. Et comme je vous l’ai déjà dit, si vous devez choisir entre Dieu qui vous dit : « Utilisez cet argent maintenant pour telle chose », et vous vous dites : « Bien, j’aimerais mieux l’avoir pour l’avenir qui est inconnu, » alors le garder pour l’avenir, c’est désobéir.
Maintenant, ce sont des principes généraux que vous devrez appliquer. Alors, on peut avoir un trésor. Nous devons le constituer au ciel et nous sommes libres de le faire quand nous ne nous inquiétons pas des nécessités de la vie.
Maintenant, prenons le principe général, verset 5. Nous allons parler du principe général et ensuite de quelques spécificités. Premièrement, il y a le principe général : « C’est pourquoi je vous dis, ne vous inquiétez pas. » Et cela revient au verset 31, « ne vous inquiétez pas, » verset 34 « ne vous inquiétez pas. » C’est le thème central du passage, et en grec il signifie fondamentalement : « ne vous faites pas de souci », ne vous faites pas de souci.
Et en passant, au verset 25, le temps Grec utilisé est unique et il signifie « Arrêter de vous inquiéter. » Si vous le faites déjà, arrêtez. Et au verset 31, c’est différent. Il dit : “Ne commencez pas à vous inquiéter.” Alors, vous êtes concerné, quel que soit la perspective. Si vous le faites, arrêtez; et si vous n’avez pas commencé, ne commencez pas. Ne vous inquiétez pas.
Ensuite il dit au verset 25 – notez-le – « pour votre vie ». Et le mot est psuchē. Il concerne la plénitude de la vie terrestre, physique et externe, tout ce qui fait la vie dans ce monde. Ne vous inquiétez pas de ce monde, le monde temporaire, externe, physique et terrestre ; le manger, le boire, le vêtement, la maison et tout ce que fait cette terre. Ne vous inquiétez pas de cela, et si vous avez déjà commencé, arrêtez de vous inquiéter de cela.
Maintenant, laissez-moi vous donner une petite connexion. Le verset 25 commence par l’expression « C’est pourquoi » et cette expression vise à nous ramener en arrière. Et vous vous souviendrez qu’aux versets 19-24, il nous a donné trois principes. Il dit tout d’abord que les trésors terrestres se corrompent. Les trésors terrestres se corrompent. Ensuite il dit que rechercher les trésors terrestres éteint votre vision spirituelle, verset 22-23. Troisièmement, il dit que vous devez choisir entre Dieu et l’argent.
Maintenant, laissez-moi résumer. Écoutez ceci. Puisque de toute manière les trésors terrestres vous corrompent, puisqu’ils ont tendance à éteindre votre vision spirituelle et puisqu’ils tendent à vous éloigner du service de Dieu, ne vous inquiétez donc pas de ce genre de choses. Voyez-vous ? Cela ne devrait pas être votre préoccupation, même les choses basiques de la vie.
Vous dites : « Mais, ne pouvons-nous même pas nous inquiéter des choses basiques, si on ne peut pas s’inquiéter du luxe ? » Non, non, du tout ! Si vous êtes enfants de Dieu, vous avez un seul objectif : le trésor au ciel. Vous avez une seule vision. Vous voyez les desseins de Dieu. Vous avez un seul Maître. Vous servez Dieu et non l’argent. Vous ne pouvez donc pas vous préoccuper des choses de ce monde.
Maintenant, à quoi fait-il spécifiquement référence ? Retour au verset 25. Quelles sont les choses essentielles ? « Ce que vous mangerez, » c’est la nourriture. « Ce que vous boirez, » c’est l’eau ou les liquides. « Ni pour votre corps de quoi vous serez vêtus. » c’est les vêtements. La nourriture, l’eau et le vêtement, ne vous inquiétez pas pour ces choses. Ne vous souciez pas d’elles.
Maintenant, dans notre société, on pourrait penser que c’est un peu obscur. Nous disons : « Je ne m’inquiète pas de cela. Il y a un supermarché à chaque coin de la rue et je peux entrer là et tout prendre. Nous avons tellement d’eau dans notre maison qu’on n’y pense jamais. Une maison moyenne a probablement dix robinets, vous savez, dedans et dehors et on peut avoir de l’eau courante partout et des arrosoirs. Que voulez-vous donc dire par s’inquiéter pour l’eau, qui s’inquiète de cela ? »
Ensuite un prophète de malheur arrive et dit que nous avons une carence de nourriture aux États-Unis, une carence d’eau et peut-être nous nous inquiétons. Mais si vous viviez en Palestine à l’époque de Jésus, vous vous seriez senti un peu plus concerné, parce qu’’il y avait des moments où la neige ne tombait pas sur les montagnes, et quand la neige ne tombait pas sur les montagnes, les ruisseaux ne coulaient pas et sous la chaleur brulante d’été les ruisseaux s’asséchaient et il n’y avait pas d’eau. Et il y avait des moments où les récoltes n’étaient pas bonnes parce que les sauterelles les détruisaient et quand il n’y avait pas de récolte, il n’y avait pas de nourriture et la famine sévissait dans le pays. Et quand il y avait la famine dans le pays, il n’y avait pas de revenus dans le pays, et quand il n’y avait pas de revenus dans le pays, on ne pouvait pas s’acheter des vêtements dans le pays et donc il n’y avait aucune des ressources dont les gens dépendent pour la vie.
Ces paroles de notre Seigneur sont littéralement formidables, dites dans le contexte de cette époque. Ne vous fatiguez jamais à vous inquiéter de ce que vous mangerez. Ne vous fatiguez pas à vous inquiéter de ce que vous boirez. Et ne réfléchissez pas deux fois à ce que vous allez porter ; ceci dit à ces gens au bord d’un désert aride, qui dépendaient totalement des ressources naturelles aurait dû être une affirmation choquante. « N’y pensez-même pas, » dit Jésus. Ce serait certainement une mise en accusation de nos propres préoccupations à propos de ce genre de choses.
Notre Seigneur reconnait que dans sa convoitise, l’homme a tendance à dévouer toute sa vie à s’occuper de l’extérieur. Il tend à consacrer toute sa vie à sa nourriture, à sa maison, à ses vêtements et des choses semblables. Mais ensuite, à la fin du verset 25, il dit ceci : « La vie n’est-elle pas … » psuchē, la plénitude de la vie physique « … plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ? »
Je veux dire, est-ce tout ce qu’il y a dans la vie ? Est-ce tout ce sur quoi vous allez vous focaliser ? Vous savez, franchement, que c’est ainsi dans le monde. La plupart des gens dans notre monde sont totalement consumés par le corps. Décorer le corps, arranger le corps, habiller le corps, prendre soin du corps, le mettre dans une belle voiture, l’envoyer dans une belle maison, lui donner plein de bonnes nourritures, s’asseoir dans une belle chaise confortable, accrocher quelques bijoux tout autour, le faire sortir dans un bateau, le faire nager, lui enseigner à faire du ski, l’amener en croisière. Le corps, nourrir ce corps. Voilà comment la majorité des gens vit. La vie n’est-elle pas plus que cela ? La vie n’est-elle pas plus que cela ?
Voilà ce qu’il dit. Pourquoi vous inquiétez-vous de cela ? Le corps n’est pas la fin de tout. La vie n’est pas contenue dans ce corps. La vie se trouve – écoutez ceci – dans la nature même de Dieu. Je vis, pas parce que mon corps vit, mais parce que Dieu donne la vie à mon corps, vous voyez ? La vie est plus que le corps, plus que la nourriture, plus que le vêtement. Vous ne convaincrez jamais les gens de notre société de cela, mais c’est vrai. Alors pourquoi s’inquiéter de ces choses ? Jésus donne trois raisons pour lesquelles vous ne devez pas vous inquiéter.
Premièrement ce n’est pas nécessaire, à cause de votre Père. Deuxièmement Ce n’est pas caractéristique de votre foi. Et troisièmement, ce n’est pas sage à cause de votre futur. Maintenant, nous allons étudier les deux derniers points la semaine prochaine et le premier aujourd’hui.
Pourquoi vous ne devez jamais vous inquiéter pour les finances, pourquoi vous ne devez jamais vous inquiéter des choses essentielles de la vie, pourquoi vous ne devez jamais vous inquiéter de ce que vous mangerez, boirez ou porterez ; ce n’est pas nécessaire à cause de votre Père. Maintenant, souvenez-vous-en. C’est une chose fabuleuse que Jésus dit ici. Je me sens comme indigne d’essayer de traiter cet énorme sujet. Mais tout d’abord, il dit qu’il n’est pas nécessaire de s’inquiéter de choses matérielles, même pas les choses basiques de la vie à cause de votre Père. Avez-vous oublié qui est votre Père ? C’est tellement insensé.
Vous savez, je peux utiliser mes propres enfants comme exemple. Mes enfants ne se demandent pas comment ils auront leur prochain repas. Ils ne s’en inquiètent pas. Ils ne se demandent pas s’ils auront des vêtements, un lit, quelque chose à boire. Cela n’effleure pas leur pensée parce qu’ils connaissent assez leur père pour savoir que leur père pourvoit à leurs besoins. Ils n’ont absolument aucun souci.
Et croyez-moi, je suis loin d’être aussi fidèle que Dieu. Et pourtant, combien de fois n’arrivons-nous pas à croire que Dieu pourvoira pour nous, et nous nous inquiétons. L’inquiétude est insensée. Et le Seigneur donne trois illustrations : Une au sujet de la nourriture, une au sujet de l’avenir et l’autre au sujet de la mode; la nourriture, le futur et la mode. Et tous lui sont liés en tant que notre Père.
Tout d’abord le point sur la nourriture, verset 26. C’est vraiment fabuleux. Je pense que le Seigneur se tient là sur le flanc de la colline, en haut en Galilée, contemplant de haut cette belle extrémité nord de la mer. La brise soufflait. Le soleil brillait dans le ciel et les gens étaient rassemblés à ses pieds. Une belle période de l’année et un bel endroit où se trouver et je m’y suis moi-même tenu plusieurs fois. Et je pense que pendant qu’il leur parlait, des oiseaux s’envolaient au-dessus d’eux.
Un auteur a dit que la région septentrionale de la Galilée est le carrefour de migration des oiseaux. C’est un lieu très spécial où les oiseaux migrent dans ce coin du monde. Et Jésus les avait probablement vus voler et il dit au verset 26 : « Regardez les oiseaux du ciel : » très ordinaire « Ils ne sèment ni ne moissonnent, ils n’amassent rien dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux ? »
Écoutez, tout oiseau qui vit dans ce monde vit parce que Dieu lui a donné la vie, n’est-ce pas ? Et si Dieu donne la vie à un oiseau, il ne dit pas : « Ok, cher oiseau, j’ai fait ma part. Je t’ai donné la vie. Maintenant, débrouille-toi pour la préserver. » Non, les oiseaux ne se rassemblent pas et ne disent pas : « Maintenant, nous devons trouver une stratégie pour nous maintenir en vie. » Les oiseaux n’ont aucune conscience de soi, pas de processus cognitif, aucune habileté à raisonner mais Dieu a mis dans les oiseaux une chose appelée l’instinct qui fait que les oiseaux sont plantés, si vous voulez, avec une capacité divine à trouver ce qui est nécessaire à leur survie. Dieu ne fait pas que créer la vie, il créé la vie et ensuite il la maintient.
Dans Job, par exemple, 38:41, la Bible dit : « Qui prépare au corbeau sa pâture, quand ses petits crient vers Dieu, errants, sans nourriture ? » En d’autres termes, quand les petits oiseaux crient à Dieu, n’est-ce pas intéressant ? Les oisillons comptent en fait sur Dieu le Créateur, dit Job. C’est Dieu le Créateur qui donne à la mère l’instinct d’apporter la nourriture. C’est Dieu le Créateur qui avait donné à la mère l’instinct de faire un nid et de migrer vers un nouvel endroit au moment exact et précis. Le Psaume 147 :9 dit : « Il donne sa nourriture aux petits du corbeau quand ils crient. » Dieu nourrit les oiseaux par un processus naturel de leur instinct et la Bible l’appelle « crier vers Dieu. » Il dit que les oiseaux crient vers Dieu.
Maintenant, si Dieu prend soin des oiseaux qui sont irrationnels qui crient vers Dieu grâce à leur instinct, Dieu ne prendra-t-il pas soin de ses enfants ? A la fin du verset 26, « Ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux ? »
Arthur Pink avait dit : « Ici nous pouvons voir comment les créatures irrationnelles, sujettes à la vanité à cause du péché de l’homme se rapprochent de leur état initial et observent mieux que l’homme, l’ordre de la nature dans leur création ; car ces créatures ne recherchent que ce que Dieu avait pourvu pour eux et quand elles le reçoivent, elles s’en contentent. Ceci démontre solennellement que l’homme est plus corrompu que toutes les autres créatures, plus vil, plus bas que même les bêtes brutes.
Les oiseaux, Dieu en prend soin. Ne pensez-vous pas qu’il prendra soin de vous ? Maintenant, en passant, ceci n’est pas une excuse pour être oisif. Il dit au verset 26 : « Ils ne sèment ni ne moissonnent, ils n’amassent rien dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. » et quelqu’un dira : « Oh, c’est donc cela. Je vais juste me tenir là sous un arbre avec la bouche ouverte. »
Écoutez maintenant. Il n’existe pas de pluie de vers, non. Les oiseaux, Dieu les nourrit par un instinct qui leur indique où trouver la nourriture et ils vont la chercher. Ils travaillent pour l’avoir. Ils s’occupent à chercher, avalant les petits insectes, les vers, à préparer leurs nids, à prendre soin de leurs petits, leur enseignent à voler, les poussent dehors au bon moment, migrent selon les saisons. Ils travaillent dur. Tout ce travail doit être fait pour qu’ils puissent manger et pourtant ils le font instinctivement, et ils n’exagèrent jamais. Ils ne disent pas : « Je vais construire de plus grands nids. Je vais garder plus de vers. Et je me dirai : ‘Oiseau, mange, bois et réjouis-toi.’ » Ils travaillent dans le cadre restreint par Dieu pour eux et ils ne se complaisent jamais.
Les oiseaux ne grossissent que lorsque les hommes les mettent dans des cages. Les oiseaux ne font pas les bonnes choses avec exagération. Ce sont les hommes qui en ont assez, et recherchent plus et ils amassent et ils accumulent et ils empilent et ils ignorent les priorités de Dieu et Ses promesses et ils sacrifient un cœur insouciant. Les oiseaux ne font rien d’autre que voler, ils ne se soucient pas du lieu où ils trouveront à manger, ils continuent à voler jusqu’à ce qu’ils la trouvent et Dieu pourvoit. Et les oiseaux ne peuvent pas planifier à l’avance. Les oiseaux n’ont aucune raison de s’inquiéter. Et si les oiseaux n’ont aucune raison de s’inquiéter, pourquoi vous inquiétez-vous ? Ne valez-vous pas beaucoup plus qu’un oiseau ? Que c’est stupide ! Ne pensez-vous pas qu’il vous nourrira ?
Écoutez, aucun oiseau n’avait été créé à l’image de Dieu, aucun. Aucun oiseau n’a été fait à l’image de Dieu, aucun. Aucun oiseau n’a été destiné à être cohéritier avec Jésus-Christ pour l’éternité. Aucun oiseau n’a de place qui lui est préparée au ciel, dans la maison du Père, aucun oiseau. Et si donc Dieu préserve la vie d’un oiseau, ne pensez-vous pas qu’il prendra soin de vous ?
Pensez-y de cette façon. La vie est un don de Dieu. Ce n’est pas un débat. La vie est un don de Dieu. Dieu vous donne le plus grand cadeau qu’est la vie. Pensez-vous qu’il ne vous donnera pas le moins grand cadeau qui est le maintien de cette vie par la nourriture ? Bien sûr que si. Alors ne vous inquiétez pas pour cela. Si Dieu me met à cœur de prendre les ressources que j’ai maintenant, que j’ai gardées pour l’avenir et il me dit : « John, voici ce que je veux que tu fasses de tout cela, » je n’ai aucun droit de dire : « Mais, Seigneur, si je le fais que ferais-je demain ? Je n’aurai pas de nourriture, ni de quoi vêtir mes enfants. »
Attendez une minute, si Dieu me le demande maintenant, me nourrir demain devient sa responsabilité et il l’assumera. S’il m’a fait le plus grand don de la vie, ne me fera-t-il pas le moins grand don pour la préservation de cette vie ? Le don de la nourriture ! Et donc, tout comme l’oiseau, je dois travailler mais Dieu a prévu que l’homme mange son pain à la sueur de quoi ? De son front ! Et si je ne travaille pas, je ne mange pas, dit Paul. Alors tout comme Dieu pourvoit pour l’oiseau, mais à travers l’instinct, Dieu pourvoit pour l’homme par ses efforts. Et si Dieu me fait don de la vie, alors Dieu me préservera.
Martin Luther avait dit : « Dieu ne veut rien avoir à faire avec les ventres paresseux et gloutons … » il était plutôt direct « … qui ne s’occupent ni ne s’affairent. Ils agissent tout comme s’ils doivent juste s’asseoir et attendre qu’il leur dépose une oie grillée dans la bouche. » Ce n’est pas ce que le Seigneur dit. Il ne dit pas de ne rien faire. Il dit que Dieu pourvoira au moyen de vos efforts.
Maintenant, les gens disent : « Oh oui, mais nous sommes à court de ressources. » J’entends dire ceci tout le temps, le monde n’a pas de nourriture. Écoutez, il y a tellement de nourriture dans ce monde. Dieu est toujours dans le business de l’abondance, le saviez-vous ? L’abondance ! Ce monde n’a encore rien vu. Attendez jusqu’au millénium alors vous verrez ce qui se passera dans ce monde.
Mais juste pour vous donner une idée, pour vous éviter de vous demander si Dieu peut gérer la crise actuelle, j’ai pris un article du Département de l’Agriculture des États-Unis que j’ai trouvé potentiellement intéressant. Voici ce qu’il dit. Ils ont posé des questions. Cet article est très récent, il date de fin 1979, il y a donc quelques mois. La question est de savoir si l’approvisionnement du monde en nourriture est suffisant pour satisfaire le besoin minimal de tout le monde ? Voici la réponse du Département Américain de l’Agriculture.
« Le monde dispose de plus qu’assez de nourriture pour nourrir chaque homme, femme et enfant qu’il contient. Si la provision mondiale en nourriture était équitablement répartie et distribuée à la population mondiale au cours des dernières 18 années, chaque personne aurait reçu plus que le nombre minimum de calories. De 1960 à nos jours, la production alimentaire mondiale n’a pas été de moins de 103 pourcent du minimum requis et une moyenne de 108 pourcent. Par conséquent, s’il existait aujourd’hui un système de distribution équitable de nourriture, les quatre milliards de la population mondiale auraient environ un cinquième de nourriture de plus que les 2.7 milliards de personnes ayant vécu il y a 25 ans. »
Voici une autre question qu’ils posèrent dans la brochure. La quantité de nourriture produite par chaque personne ne se retrouve-t-elle pas dans les pays en voie de développement du monde au cours des dernières 25 années ? La réponse est non. C’est une méprise générale. La production alimentaire des pays en voie de développement est croissante. La production alimentaire mondiale n’a décliné que deux fois au cours des 25 dernières années, en fait, la production alimentaire, la nourriture principale pour la majorité des populations mondiales, est passée de 290 kilogrammes par personne au début des années cinquante à 360 kilogrammes au cours des cinq dernières années, soit une hausse d’environ 25 pourcent. Il y a plus de nourriture qu’il n’y en a jamais eu.
Et écoutez ceci. En ce qui concerne la production alimentaire potentielle, le monde pourrait nourrir chaque individu vivant selon le standard de consommation des États-Unis en utilisant moins de 10 pourcent de terres agraires disponibles sur la terre. L’avez-vous entendu ? Nous pourrions nourrir le monde entier aussi bien que nous avec moins de 10 pourcent des terres agraires disponibles dans le monde. Écoutez. Quand Dieu dit : « Je pourvoirai », il veut dire qu’il pourvoira. Vous dites : « Bon, pourquoi les gens n’ont-ils rien à manger ? » Je ne pense pas que c’est parce que Dieu ne pourvoit pas.
Je pense que c’est parce qu’ils ne sont pas ses enfants et il n’a pas d’obligations vis-à-vis d’eux. Prenons l’exemple de l’Inde. Je vous ai dit il n’y a pas longtemps que l’Inde a beaucoup de nourriture pour nourrir sa population, mais la faim y sévit. Ils laissent les bœufs sacrés manger 20 pourcent de toute leur nourriture et les rongeurs et les souris qu’ils croient être les réincarnations de leurs ancêtres mangent 15 pourcent de cette production ; soit au total 34 pourcent de leur nourriture. Ce n’est pas qu’ils n’ont pas les ressources, ils n’ont pas seulement la connexion spirituelle à Dieu qui les dispose à la bénédiction. Leur religion les détruit. Il y a beaucoup de nourriture. Dieu pourvoira si nous croyons fidèlement à sa Parole.
Alors, la pensée est simple. Ne vous inquiétez pas pour votre nourriture parce que ce n’est pas nécessaire, à cause de votre Père. Il pourvoit la nourriture.
Alors, il prend une deuxième illustration, je l’appelle le futur, verset 27. Je pense que c’est en quelque sorte graphique. « Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une seule coudée à la durée de sa vie ? » Maintenant, une coudée était la distance entre votre coude et le bout de votre doigt. Voilà une coudée et c’est approximativement 45,72 centimètres dépendamment de chaque individu mais environ 45,72 centimètres, une coudée. Maintenant, le verset dit : « Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une seule coudée ? » Et la version King James dit « à sa stature. » Bien, franchement, les amis, personne n’aimerait ajouter dix-huit centimètres à sa stature. Je mesurerais 2m16 et ce ne serait pas nécessaire. Il y a donc une meilleure façon de traduire le mot ‘‘stature,” hēlikia et c’est le mot qui est souvent utilisé pour parler de la « durée de vie ». Et ce que Jésus dit en essence, c’est « Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une seule coudée à la durée de sa vie ? »
Écoutez ! Non seulement vous ne prolongerez pas votre vie en vous inquiétant, mais vous la raccourcirez probablement. Vous ne pouvez pas prolonger votre vie, vous savez. Mais nous vivons dans une époque où tout le monde veut le faire. Les gens cherchent frénétiquement à prolonger leur vie. Nous nous investissons dans les vitamines, les spas et le sport. Nous faisons le culte de la beauté du corps.
Nous venions à l’église ce matin et j’ai regardé par la fenêtre de la voiture et il y avait cette petite grand-mère. Elle devait avoir la soixantaine, et elle avait sa petite culotte de jogging, de petites chaussures de jogging et ce qui semblait être une carte géographique tout le long de ses deux jambes, vous savez ? Elle était vieille. Et elle portait une petite visière et elle haletait dans la rue. Elle cherchait à prolonger ses années. Il aurait été mieux pour elle d’entrer dans sa voiture et de venir à Grace Church, parce que c’est le spirituel qui est important.
Maintenant, je crois que Dieu a déterminé les temps des nations et a lié la vie d’un homme, et je crois que Dieu a prévu la durée de notre vie. Vous demandez, voulez-vous dire que le sport est inutile ? Non, aussi longtemps que je vivrai, j’aimerais améliorer ma qualité de vie. Et je fonctionne mieux quand je fais du sport, mon cerveau fonctionne mieux et je suis plus heureux et au contrôle de choses. Mais je ne vais pas me laisser croire qu’en courant tous les jours je vais forcer Dieu à me laisser vivre plus longtemps. Je veux dire, lorsque le plan dit : « MacArthur, tu t’en vas et une autre personne arrive, » je m’en irai.
Et donc notre monde est passé à côté. Nous dépensons littéralement une fortune sur les spas, à acheter des vitamines en tonnes, incroyable, visitant chaque médecin en vue d’avoir une diète physique, spécialement concevable. Et tout ce que nous voulons faire c’est prolonger notre vie. La peur de la mort – nous ne voulons pas mourir. Nous voulons vivre plus longtemps, plus longtemps, plus longtemps et vous vous inquiétez, vous vous inquiétez et au lieu d’aller dans un sens, vous allez dans l’autre. Et le faisant, vous vous rendez misérable.
Charles Mayo de la Clinique Mayo a dit : « L’inquiétude affecte la circulation, le cœur, les glandes, et tout le système nerveux et je n’ai jamais rencontré ni connu un homme qui est mort de surmenage mais j’ai assurément vu plusieurs mourir d’inquiétudes. » Vous pouvez vous inquiéter à mort, mais vous n’aurez jamais la vie en vous inquiétant. Et c’est pourtant ce que les gens font. Et quand vous vous inquiétez de la durée de votre vie, et quand vous vous plaignez et vous vous énervez sur la longueur de votre vie, et vous vous inquiétez des moyens d’ajouter quelques années à votre vie, vous manquez de confiance en Dieu et c’est insensé parce que Dieu, si vous lui donnez votre vie et lui êtes obéissant, vous donnera la plénitude des jours. Je crois que le don de vie est un don qu’on reçoit parce que Dieu veut que vos raisons de vivre soient spirituelles.
Dans l’Ancien Testament, c’est l’obéissance qui prolongeait la vie. Dieu promettait de donner une longue vie en cas d’obéissance. Alors quand on vit une vie juste, il y a des raisons pour que nous restions en vie. Alors Dieu nous donne la vie. Alors Dieu nous donne la vie et nous sommes ses enfants, et il lie nos vies par un décret souverain et il veut que nous vivions cette vie au maximum. Et bien entendu l’exercice aide, la santé aide parce qu’elle maintient en alerte et vivant dans les limites de nos capacités pendant que nous vivons. Mais nous ne pouvons pas nous inquiéter pour une plus longue vie. De quoi vous inquiétez-vous ? Vous aurez la plénitude de la vie si vous êtes obéissant à Dieu. Il vous donnera tous vos jours, tous vos jours.
La troisième chose, une troisième illustration du premier point, le premier point c’est que ce n’est pas nécessaire à cause de qui est votre Père. La première illustration est la nourriture, la deuxième est le futur ou la durée de votre vie, et la troisième est la mode. Et ceci est très représentatif et nous concerne tous. Il y a des gens qui vivent pour leurs vêtements. Le lieu le plus important de tout leur monde est la garde-robe. C’est vrai, la garde-robe. Ils y vont, ouvrent la porte et vous savez, et c’est tellement rempli au point où vous ne pouvez les empêcher de se froisser. La garde-robe, ils vivent pour les vêtements. Verset 28 : « Et pourquoi vous inquiéter au sujet du vêtement ? »
Maintenant, à cette époque-là, si vous étiez vraiment pauvres et que vous n’aviez pas de ressources, et si les ruisseaux s’asséchaient et les plantes ne poussaient pas et que vous n’aviez pas d’argent, vous ne pouviez rien acheter. Et de nos jours, il ne s’agit peut-être pas de l’inquiétude de ne rien avoir, mais dans notre société, nous nous soucions de ce que ce que nous portons n’est peut-être pas ce qui est en vogue. Je veux dire que vous entendez dire : « Je ne peux pas porter ça, maman. On ne porte plus de pantalon de cette coupe. » Ou « Je ne peux pas porter ça. Je l’ai porté mardi dernier. »
Les gens vivent pour les vêtements. Ils manifestent une attention charnelle, égoïste, mondaine et matérialiste aux habits. Ce n’est pas tellement qu’ils craignent de ne pas avoir de quoi se vêtir, mais ils ont peur de ne pas pouvoir se tenir et être sur leur trente-un et ainsi nourrir leur égo. La convoitise des vêtements coûteux est un péché et c’est un péché dans notre société. Tout ce que vous devez faire, c’est entrer dans un centre commercial. C’est incroyable de voir le volume de choses accrochées sur ces étagères, incroyable. Je ne sais pas comment ces boutiques arrivent à faire l’inventaire.
Nous avons fait de la mode un dieu. Nous nous complaisons à dépenser de l’argent pour nous acheter des choses qui enveloppent ce corps mais qui n’ont rien à voir avec la beauté du caractère. C’est la raison pour laquelle 1 Pierre, chapitre 3 dit que nous devons non parer l’extérieur avec des choses, d’or, de tresses, de nattes et de vêtements somptueux, mais nous devons parer le cœur. Et nous nous inquiétons de ne pas avoir assez, nous ne sommes pas assez bien mis. Alors que le Seigneur Jésus qui ne possédait que ce qu’il avait sur le dos était la plus aimable personne à avoir vécu.
Et il parle de ce sujet, regardez ce qu’il dit au verset 28 « Observez comment croissent les lis des champs : » Jetez un regard sur les lis des champs, observez-les. Maintenant, si vous deviez regarder les lis des champs, vous diriez : « Mais, qu’est-ce que c’est ? » Bien il y a des avis divergents sur la question mais la meilleure chose c’est que ce ne sont pas des fleurs particulières. « Lis des champs » n’est qu’un terme générique pour désigner toutes les fleurs sauvages qui embellissaient les collines de la Galilée et il y en avait en grand nombre. Il y avait les anémones, et il y avait les glaïeuls, les iris et les narcisses et ce qu’on appelait les petits lys du cap. C’était de très jolies petites plantes. Et toutes ces fleurs étaient sur tous ces versants. Ils avaient même, ce que je trouve plus beau encore de petits coquelicots écarlates qui poussaient pendant une très brève saison. Mais les versants de la Galilée à un moment de l’année étaient recouverts de tout l’éclat de ces jolies fleurs.
Et la fleur a une telle merveilleuse beauté. Il dit : « Observez comment croissent les lis des champs. » Je suis sûr qu’il avait juste tendu la main, pendant qu’ils s’asseyaient là sur l’herbe, sur l’herbe, sur la colline et Il disait : « Observez comment croissent les lis des champs. Observez-les. Ils ne travaillent, ni ne filent. Ils ne tissent pas de choses fantaisistes qu’ils mettent sur eux. Ils ne disent pas cela fait deux jours que je suis écarlate je pense que j’aimerais être bleu demain. »
Vous savez, j’ai appris dernièrement un business que les gens font, vous y allez en consultation et ils vous disent quelles couleurs vous devez porter. L’avez-vous lu ? Oui, ils vous donnent un schéma. Vous êtes cette chose entre parenthèse et vous sortez, vous achetez toutes ces couleurs et cela fait ressortir vos lèvres et vos yeux et vos cheveux et tout ce que vous savez. « Observez les petites fleurs, » dit-il « elles ne se gênent pas pour tisser, elles ne se font pas la peine de travailler dur pour cela. » Il y a une beauté libre et facile.
Et je vais vous dire, vous pouvez prendre le plus glorieux matériel, la plus belle chose jamais faite pour le plus puissant monarque comme Salomon, le faire passer sous un microscope et il sera comme un sac. Vous prenez ensuite les pétales d’une fleur et vous les scrutez à l’aide d’un microscope et vous verrez la différence. J’ai vu des fleurs en plastique. J’ai vu des fleurs en soie. J’ai vu des fleurs en papier. Je n’ai jamais rien vu qui soit pareil à la beauté du pétale d’une fleur. Rien. Vraiment rien ! Il y a une texture, une forme, un design, une substance et une couleur que l’homme avec toute son ingénuité ne peut reproduire.
« Comment poussent-ils ? » dit-il. Comment poussent-ils ? Facilement, librement, magnifiquement, sans effort ils fleurissent. Oh, la stupidité de l’orgueil dans votre vêtement. C’est un fait de nos jours sur lequel nous investissons beaucoup de temps et d’effort. Et la mode conçue pour nous n’arrête pas de changer, le savez-vous ? Vous savez que ceci est démodé et cela est en vogue et cela va si vite que vous ne pouvez pas suivre.
Vous savez, ils disent : « Oh, vous ne pouvez pas porter cette cravate. Elle est épaisse, comme cravate. Ce sont les cravates fines qui sont à la mode maintenant. » Je porte les mêmes cravates que j’ai depuis quinze ans. J’observe ce qui se passe et je sors l’ancien, n’est-ce pas ? Ils n’arrêtent pas de nous les changer pour nous obliger à être préoccupés. Et vous allez dans une boutique, vous allez dans une boutique, une boutique de vêtements, une boutique de département, et vous êtes littéralement agressé dans votre pensée et dans vos yeux, n’est-ce pas ? Et regarde celui-là. Alors, là, il y en a partout. Ils mettent un tapis épais en plus et la musique joue et il y a le jeu de lumières. Ici, ils ont quelques vieux T-shirts pourris posés là, essentiellement et ils mettent les projecteurs sur eux comme s’ils étaient tellement fabuleux. C’est une façon d’inciter à avoir et à posséder, et une fois que vous l’avez, les amis, une fois que vous vous êtes emmitouflés et avez fait de votre mieux avec ce que vous avez, vous n’êtes même pas près d’atteindre une fleur.
Maintenant, je ne suis pas en train de dire que vous devez être mal mis. C’est une distraction négative qui fait que les gens pensent que vous ne vous préoccupez pas de vous. Mais je dis que vous pouvez perdre votre sens de perspective et une fois que tout sera fini, vous serez en deçà de la beauté véritable que seul Dieu peut donner.
Au verset 29, il dit : écoutez « même Salomon, » et Salomon était le plus puissant, le plus riche et le plus sage, « dans toute sa gloire, n’a pas été vêtu comme une fleur sauvage. » Il n’avait aucun moyen d’être approximatif à la beauté fragile et incroyable d’une fleur.
Maintenant, ce qu’il veut dire c’est que lorsque vous avez tout fait pour vous-même, vous ne pouvez pas faire ce que Dieu peut faire avec une petite fine fleur. Pourquoi donc investir tant d’effort pour un tel résultat ? Ensuite, il établit le principe du plus petit au plus grand au verset 30. « Si Dieu revêt ainsi l’herbe des champs » et l’herbe ici, en passant englobe toutes les fleurs et toutes les herbes, tout ce qui pousse dans les champs sur le versant des collines, si Dieu fait une telle chose pour les fleurs et les herbes du versant de la colline, « qui existe aujourd’hui et demain sera jetée au four, ne vous vêtira-t-il pas à plus forte raison, gens de peu de foi ? »
Savez-vous ce qu’on faisait de ces herbes ? Les femmes de ce coin du monde avaient des foyers sur lesquels elles faisaient la cuisine et elles avaient un feu, elles avaient un four qui était fait d’argile épais, avec une sorte de petite porte. Et elles allumaient un feu, elles prenaient ce petit four de terre et elles le plaçaient au-dessus du feu. Et elles laissaient ce feu chauffer le four jusqu’à ce qu’il suinte et chauffe l’intérieur. Ensuite, elles ouvraient la porte et y mettaient tout ce qu’elles voulaient cuisiner.
Mais quand le feu faiblissait ou si elles étaient pressées et ne pouvaient pas attendre que toute la chaleur pénètre, elles allumaient le feu à l’intérieur de ce petit four. Et les historiens nous rapportent qu’elles avaient une façon très facile de s’y prendre. Elles allaient dans les champs et trouvaient les herbes sèches qui étaient devenues cassantes. Elles ramassaient les fleurs qui avaient séché et qui étaient tombées et elles ramassaient les petites tiges des fleurs et des herbes et elles s’en servaient, elles les mettaient dans le four et elles mettaient le feu à l’intérieur, feu qui allait sortir et rencontrer celui de l’extérieur pour convenablement chauffer le four.
C’est exactement ce que dit notre Seigneur. « Si Dieu revêt ainsi l’herbe des champs qui existe aujourd’hui et demain sera jetée au four, ne vous (vêtira-t-il) pas à plus forte raison, gens de peu de foi ? » Ne vous inquiétez pas au sujet de ce que vous porterez. Ne vous inquiétez pas au sujet de la durée de votre vie. Ne vous inquiétez pas au sujet de ce que vous mangerez et boirez. Dieu s’en charge. C’est sa prérogative. Un Dieu qui est capable de déverser une telle beauté sur une fleur qui dure un jour, ne déversera-t-il pas les vêtements nécessaires sur celui qui est son enfant éternel.
Bien-aimés, il s’agit ici de choses pratiques. Le savez-vous ? Ce sont vraiment des choses pratiques. La Bible et ce que le Seigneur dit ici ce n’est pas des chimères. Il vous donnera à manger. Il vous donnera de quoi vous vêtir. Il déterminera la durée de votre vie et la maintiendra. Ce sont des choses très tangibles. Vous n’avez pas de raison d’avoir des soucis financiers si votre cœur est droit.
La clé c’est de « Chercher premièrement, » verset 33 « son royaume et sa justice, » et toutes ces choses vous seront données par-dessus. La clé c’est mettre votre cœur et votre trésor au ciel et Dieu se chargera de toutes les choses terrestres. Vous savez, je crois dans mon cœur que je ne veux consacrer aucune minute de ma vie à penser aux choses physiques et terrestres. Dieu s’en chargera.
La fleur avait dit au moineau : « J’aimerais bien savoir pourquoi ces êtres humains sont si agités et inquiets. » « Bien, » répondit le moineau à la fleur, « Mon amie, je pense qu’ils n’ont peut-être pas un Père céleste comme celui qui prend soin de toi et de moi. » Peut-être que nous devons apprendre auprès de la fleur et du moineau comment mener cette vie. La somme en est claire. Jésus dit : « Ne vous inquiétez de rien. Ce n’est pas nécessaire à cause de votre Père. » Nous continuerons à partir d’ici la prochaine fois. Prions.
Seigneur, nous ne voulons pas être des gens de peu de foi. Nous ne voulons pas être ceux qui ne croient pas. Nous voulons être ceux qui sont libres, libres pour s’envoler à des hauteurs, prêts à marcher dans les lieux célestes, libres d’investir dans l’éternité parce que nous ne nous inquiétons pas de ce que nous mangerons, boirons ou de quoi nous serons vêtus. Cela relève de tes prérogatives. Merci pour cela.
Parle à chaque cœur et fais des ajustements, Seigneur, là où c’est nécessaire. Que chacun de nous parvienne à un moyen pratique d’implémenter ce que tu nous as enseigné aujourd’hui. Au nom de Christ, amen.
Permettez que je vous partage un témoignage personnel pendant un instant. Il y a des années quand je commençais le ministère, j’avais pris la ferme résolution de ne jamais attacher de prix à mon ministère, que je ne dirai jamais, je ne dirai jamais à personne que j’exigeais un cachet pour exercer mon ministère, je ne déterminerais jamais un montant, je ne demanderais jamais d’argent, jamais, sous aucune condition. Si c’était une église, je n’allais jamais demander un salaire. Je n’allais jamais demander une augmentation. Je ne chercherais jamais rien d’autre que le royaume et sa justice.
Et je puis vous dire de mon témoignage personnel qu’après 15 ou 16 ans d’une telle vie, cherchant le royaume et n’étant pas toujours totalement fidèle comme je l’aurais souhaité, mais pendant que je grandis en maturité dans ma quête du royaume, j’ai vu Dieu s’occuper du physique. Il le fait, et il le fait avec générosité. C’est ce qu’il promet à ses enfants. Je refuse de m’en inquiéter. Il y a beaucoup trop de preuves de sa sollicitude dans le passé. Je peux croire en lui pour l’avenir. J’espère que vous le pouvez aussi. Levons-nous pour la prière.
Merci Père de nous toucher encore une fois avec ta vérité. Puissions-nous trouver ces moyens pratiques d’implémenter ce que nous avons entendu. Seigneur, tu connais nos besoins ici à Grace Church, aussi, particulièrement dans le domaine financier en ces moments difficiles. Nous prions que tu parles à nos cœurs de certains trésors qui doivent être gardés au ciel et ensuite, puissions-nous te faire confiance pour l’avenir, pour les nécessités de la vie.
Puissions-nous réellement répondre de façon pratique, chacun de nous. Merci pour la richesse de notre adoration ce matin. Nous nous confions en toi. Maintenant que nous partons, puissions-nous toucher le monde et qu’il soit différent parce que nous avons passé ces moments avec toi. Au nom de Christ, amen.
FIN

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