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Prenez vos Bibles et lisez Matthieu, chapitre 6. Nous poursuivons un examen des versets 25-34, un chapitre et un passage merveilleux, familier, riche de la Parole de Dieu. Ce passage, 6 :25-34, est une portion d’un plus grand texte, chapitres 5, 6 et 7 qui constituent le sermon sur la montagne prêché par le Seigneur Jésus lui-même et donc c’est une instruction qui provient directement de la bouche de Christ, et il est vraiment pratique. Il nous touche là même où nous vivons.

Si vous étiez ici avec nous la semaine dernière, vous sauriez que nous avons commencé à étudier le passage et nous allons poursuivre ce matin, espérant faire un petit rappel afin que ceux qui n’étaient pas ici, se retrouvent.

Le cœur de ce sujet dont Jésus parle est le matérialisme : le fait de nous inquiéter de nos finances, nous inquiéter de notre vie, nous inquiéter de notre existence terrestre, nous inquiéter parce que nous ne savons pas si nous aurons assez du nécessaire pour survivre. L’injonction que le Seigneur donne trois fois dans ce passage est que nous ne devons pas nous inquiéter, qu’une telle anxiété ou préoccupation, une telle peur, une telle inquiétude, un tel souci n’a absolument aucune place dans la vie d’un chrétien.

Et bien sûr c’est nettement une antithèse de tout ce que nous connaissons dans notre monde. Le monde dans lequel nous vivons est littéralement préoccupé par les choses matérielles. Nous vivons dans un monde totalement matérialiste. La vie des gens commence et s’achève avec les choses qu’ils possèdent et c’est l’opposé exact de ce que les Écritures enseignent quand elles disent : « La vie d’un homme ne consiste pas dans l’abondance de choses qu’il possède. » Et pourtant si vous devez aller au cœur de la chose et aux vraies questions de la vie humaine, même ici dans notre pays, vous vous rendrez compte que la plupart des gens ne vivent pour rien de plus et rien de moins que toutes les possessions qu’ils peuvent acquérir pour nourrir leur style de vie souhaité.

Dans le dernier numéro du magazine Fortune, il y a un article intitulé : « Courir en Vitesse vers la Bonne Vie. » Ce magazine avait envoyé ses rédacteurs faire un sondage. Ils ont sondé dans toute l’Amérique les jeunes hommes et femmes âgés de 25 ans qui sont sur l’échelle administrative dans le monde des affaires. Ils avaient mené une étude similaire il y a 25 ans. Et ils voulaient savoir ce que le leader de 25 ans, un homme d’affaires qui gravit l’échelle de la réussite dans une entreprise recherche dans la vie, ce qu’il attend de la vie, ce qu’il recherche véritablement, ce que sont ses buts et objectifs. Et donc, l’auteur, Gwen Kinkead a écrit l’article à la fin de ce sondage. Je suppose que cela ne devrait pas nous choquer mais c’est choquant et je suis content d’avoir encore un reste de capacité à être choqué en moi. Mais je voudrais partager avec vous quelques extraits de cet article pour que vous puissiez savoir ce qu’attend la jeune génération en Amérique.

L’article rapporte que, de nos jours, les débutants en affaires de 25 ans savent ce qu’ils veulent et l’exigent sans complexe. « Ils planifient » dit l’auteur « pour avoir ce qu’ils veulent. Et que veulent-ils ? Quel est leur objectif ? Que recherchent-ils à accomplir ? Simplement dit, ils mettent leur travail avant tout autre engagement, y compris le mariage et les enfants que certains prétendent qu’ils ne voudront jamais. »

Bien, pourquoi ? Pourquoi avons-nous une génération de personnes qui ne chérissent pas les relations, qui ne veulent pas du tout s’engager au mariage ou à avoir des enfants, mais qui ne sont qu’à la poursuite de l’emploi ? Et la réponse obtenue lors du sondage est que les relations ne sont pas ce qu’ils veulent. C’est l’argent qu’ils veulent et ils voient le travail comme le moyen de l’acquérir. Ils désirent une plus grande sécurité économique. Ils sont attirés, dit l’auteur, vers de grandes affaires pour de l’argent, et avec l’argent, vient le prestige, l’autorité et la réputation. L’auteur dit qu’ils sont guidés par « des exigences hautement matérialistes. Ils défendent le succès et veulent l’avoir à l’immédiat. »

Elle continue en disant qu’ils sont confiants. Ils sont sûrs d’eux-mêmes. Ils ne pensent pas qu’ils sont chanceux. Ils pensent qu’ils sont bons. La majorité d’entre eux pensent qu’ils sont un matériau vedette et ont hâte de dégager quiconque se tient devant eux. L’auteur dit : « Leur ambition est dévorante. Ils sont arrogants. Ils redoutent l’anonymat. Ils ont peur de se perdre dans la mêlée et ils ont peur d’être inaperçus dans des entreprises anonymes. Ils veulent être quelqu’un. Ils veulent l’être dans l’immédiat. Ils veulent réussir au dépens de n’importe qui d’autre. Ils veulent l’argent et tout ce qui va avec. »

Et l’auteur continue en disant : « Ils sont de fins adeptes à l’art de l’autopromotion. » En fait, écrit-elle, « Ils pratiquent sans relâche une commercialisation de soi sophistiquée, espérant ne pas avoir à faire beaucoup de coups bas vers le haut. » L’article continue en disant aussi qu’ils n’ont pas d’engagement vis-à-vis de l’entreprise qui les emploie, sauf qu’ils veulent gagner autant d’argent que possible, alors, ils saisissent chaque opportunité dès que c’est possible d’avoir plus d’argent.

Et voici ce qu’ont répondu certains de ces jeunes hommes et femmes de 25 ans qui ont été interviewés. « Je veux ce que je veux quand je le veux. » On dirait un enfant d’un an et demi, n’est-ce pas ? Un autre a dit : « Je ne veux aucune limite mandataire ou monétaire. » Edward Beam, un officier de planification à Chicago Northern Trust Company a dit : « J’aime les enfants, mais je ne veux pas en avoir. Je suis trop égoïste. »

Une autre femme, Laurie Graves à Northrop ici à Hawthorn Californie dit : « Nous aurons des enfants quand nous aurons assuré une bonne sécurité financière pour pouvoir en prendre bien soin pour que je puisse continuer à travailler. » L’auteur dit qu’ils se préoccupent de « réussir dans un acte et d’être vus. Ils ne se sentent pas obligés d’aider les autres. Peu d’entre eux consacrent du temps au service public, au bénévolat, aux problèmes sociaux et la religion leur semble trop prohibitive et inactuelle. »

Ils ne s’intéressent ni à personne ni à rien d’autre qu’eux-mêmes. Terry Michelle, qui est une femme, stagiaire chez Connecticut General Life Insurance Company (Compagnie d’Assurance Vie Générale de Connecticut) dit : « Je savais que les affaires me récompenseraient en proportion directe avec mes réalisations. J’aime dépenser l’argent. Je n’ai pas eu le sentiment de perdre quelque luxe que ce soit. » Alors, l’auteur de l’article dit de tous ces gens que c’est une bande de personnes extrêmement avides.

Dwight Billingsly, Consultant Utilitaire dans une firme de Washington D.C., joue une corde ordinaire. Il dit : « J’ai l’intention de monter ma propre entreprise, d’être indépendant, et de ne rendre compte à personne. Bien que j’aie maintenant plus d’argent que je n’avais jamais pensé possible, je veux tout l’argent du monde. » Ils insistent sur la satisfaction, dit l’auteur, et elle dit que ce sont des matérialistes incorrigibles qui recherchent un travail qui leur permette d’épargner au maximum, le matériel électronique, ainsi que des divertissements fréquents et les voyages. Et dans leur aversion pour les symboles d’un statut conventionnel, ils semblent être inconscients du fait qu’ils sont en voie de créer le leur.

Une femme a dit à leur sujet : une jeune de 25 ans a dit, « Nous voulons nous assurer que ma carrière est bien établie, que nous avons toutes les choses matérielles que nous voulons, que nos factures sont couvertes afin de ne pas peiner sur le peu d’argent que nous aurons pour nous occuper d’une famille. Avec notre style de vie, nous ne pouvons pas encore nous permettre de prendre soin des enfants et d’avoir les choses que nous aimons. » Les enfants sont une intrusion dans notre ère matérialiste et quand les gens ont quand même ces enfants, ils veulent s’assurer d’avoir une personne pour s’en occuper.

Je l’ai déjà dit et je vais encore le dire. La plus grande malédiction des États-Unis est la femme professionnelle, et c’est cela qui continue d’être notre malédiction parce que cela détruit littéralement la famille. Elles sont matérialistes. Elles sont des matérialistes incorrigibles. Elles sont guidées par l’ambition, la cupidité, la motivation de réussir, le prestige et la promotion.

Pour que nous puissions voir un changement dans le monde et toucher notre société, nous devrons être des chrétiens de distinction. Et j’ose dire que quelque part nous sommes autant matérialistes que ceux qui appartiennent à notre système. Nous souffrons tous des incursions, des tentations et de la puissance du monde matérialiste dans lequel nous vivons. Nous sommes tous devenus victimes.

Quelle vision le chrétien a-t-il des choses matérielles ? Quelle vision le chrétien a-t-il de l’argent et des biens ? Où nous tenons-nous et qu’enseigne la Bible ? Quelle est ma perspective du luxe et des nécessités de la vie ? Bien, la réponse à ces questions n’est aussi bien donnée nulle part qu’ici par notre Seigneur Jésus-Christ. En effet, ce que vous avez dans Matthieu 6 :19-34 est le plus grand enseignement de Jésus sur la perception que nous devons avoir des choses matérielles.

Maintenant, nous avons déjà étudié les versets 19-24 et ils parlent de ce que le Seigneur dit du luxe. Aujourd’hui nous étudierons les versets 25-34 dans lesquels il parle de notre conception des nécessités. Le Seigneur touche donc aussi bien ce qui est au-delà de ce dont nous avons besoin que de ce dont nous avons besoin. Et il nous dit où notre engagement doit être.

Maintenant, souvenez-vous que quand nous avons étudié les versets 19-24, nous avons parlé du luxe. Quelle est notre perspective du luxe, ce qui est au-delà de ce dont nous avons besoin pour les besoins de base ? Bien, la simple affirmation de notre Seigneur est dans le verset 20. « Amassez-vous un trésor au ciel. » Nous devons investir au ciel. Qu’est-ce que cela signifie ? Nous devons nous engager à placer ce que nous possédons dans un investissement éternel. Nous ne devons pas le mettre dans les choses terrestres, verset 19, parce que les vers et la rouille et les voleurs le détruiront. Alors quand il s’agit du luxe ou de l’abondance, nous devons investir au ciel ; et nous avons amplement étudié cela.

Nous devons le faire pour trois raisons : la première raison se trouve au verset 21, parce que c’est là que doit être notre cœur. Si vous mettez tout votre trésor sur la terre, c’est aussi là que sera votre cœur. Vous vous ferez du souci pour votre compte en banque au lieu du royaume de Dieu. Mais si vous investissez tout ce que vous avez dans les choses de Dieu, aux fins de Dieu, pour la volonté de Dieu, pour les desseins de Dieu et les projets de Dieu, alors c’est là que sera votre cœur pendant que vous verrez votre investissement produire des dividendes éternels. La première raison donc pour investir notre luxe pour une portée éternelle c’est pour que notre cœur y soit. La deuxième raison se trouve aux versets 22 et 23, nos yeux spirituels sont ouverts. Et ce que le Seigneur dit dans ces versets c’est que si vous investissez sur la terre, vous diminuez votre vue spirituelle et vous devenez aveugles quant aux réalités spirituelles. Si vous investissez dans les choses éternelles, votre vue augmente et la lumière de Dieu envahit votre cœur.

La troisième raison pour laquelle nous devons investir notre luxe dans une chose aux conséquences éternelles est que cela prouve que nous servons Dieu et non l’argent. Il rend notre service à Dieu sans partage. Alors, pour ce qui est du luxe, nous devons l’investir dans l’éternité. Nous ne l’empilons pas et ne l’amassons pas ici. Et nous le faisons parce que notre cœur est là où il devrait être, notre vision spirituelle est claire et notre service sans partage.

Maintenant, je me réjouis toujours quand je vois quelqu’un qui est tellement libre dans son esprit pour faire ceci, comme une personne qui nous donne une maison, qui nous donne une importante somme d’argent ou autre chose et vous avez fait la même chose, je suis sûr, investir avec Dieu magnanimement et généreusement, parce que vous savez que ce qui est éternel est plus conséquent que ce qui est temporaire.

Maintenant, à partir de là, il passe aux besoins nécessaires de la vie. Qu’en est-il ? Et cela se trouve aux versets 25 à 34. Et j’imagine que si nous nous préoccupons d’une chose, c’est des besoins de base. En fait, la raison pour laquelle certains amassent leur luxe c’est par envie de se protéger d’un manque de choses basiques dans l’avenir. Et nous nous inquiétons de ce qui est basique. Devrions-nous ?

Le cœur de ce passage est réitéré dans trois affirmations. Le verset 25 dit : « C’est pourquoi je vous dis : Ne vous inquiétez pas. » Le verset 31 dit : « Ne vous inquiétez donc pas ». Le verset 34 dit : « Ne vous inquiétez donc pas. » Le message de ce passage est donc bâti autour de ces trois affirmations : « Ne vous inquiétez donc pas. »

Le premier en Grec signifie « cessez d’être inquiets » et les deux autres : « Ne commencez pas à être inquiets. » Alors ils vous concernent, quelle que soit votre position. Si vous n’avez pas encore commencé à vous inquiéter, ne commencez pas. Si vous avez déjà commencé à vous inquiéter, arrêtez. Et le mot « inquiet » merimnas signifie « s’inquiéter, être irritable, avoir peur, être anxieux. »

En fait, sur le manuscrit Grec du premier siècle qui avait été trouvé et qui avait une liste de noms de certains chrétiens de l’église primitive, on avait trouvé le nom d’un chrétien, un individu qui s’appelait Titedeus Amerimnos, merimnas signifie « inquiétude. » Vous mettez un ‘a’ devant et le nom signifiera « ne pas s’inquiéter ». Donc son nom était Titedeus, l’homme qui ne s’inquiète jamais. « Ne vous inquiétez donc pas » dit Jésus.

Ne vous inquiétez pas de quoi ? Ne vous inquiétez pas, verset 25 : « de ce que vous mangerez, ni pour votre corps de quoi vous serez vêtus. » Les besoins de base : votre nourriture, votre boisson, vos vêtements. Ne vous inquiétez pas. Trois fois. Arrêtez de vous inquiéter et ne commencez pas à vous inquiéter si vous ne l’avez pas encore fait.

Vous dites : « Bien, il vous est facile de le dire. » Sur quelle base le dit-il ? Trois raisons, trois raisons pour ne pas s’inquiéter. Ce n’est pas nécessaire à cause de votre Père. Ce n’est pas caractéristique de votre foi. Ce n’est pas sage à cause de votre avenir. Alors le Père, la foi, l’avenir sont clés. Maintenant, je veux que vous voyez ceci. C’est une présentation autoritaire.

La semaine dernière, nous avons vu le premier point et j’aimerais juste le réitérer parce que c’est la substance des deux autres. Tout d’abord, nous ne devons pas nous inquiéter des besoins de base parce que ce n’est pas nécessaire, vu que Dieu est notre Père. Il y a deux semaines, nous avons établi une théologie substantielle au sujet de Dieu qui est le propriétaire de toutes choses, celui qui contrôle et qui pourvoit à toutes les ressources du temps et de l’éternité.

Et si votre concept de Dieu est correct, et vous voyez qu’il est le propriétaire, le contrôleur, le pourvoyeur, alors sachez en plus que non seulement il possède, contrôle et pourvoit mais aussi qu’il est votre Père, et un Père aimant, et que vous n’avez pas de raison de vous inquiéter. Parce que s’il a tout sous son contrôle et que tout ce qu’il contrôle, il le contrôle pour ses enfants et vous êtes son enfant, cela devrait mettre fin à l’inquiétude. C’est essentiellement ce que nous avons déjà vu. L’inquiétude est absolument insensée à cause de qui est notre Père.

Maintenant, regardez Matthieu, chapitre 7, pendant une minute et laissez-moi vous donner un aperçu de ce que nous verrons les semaines à venir aux versets 7-11. « Demandez et l’on vous donnera, cherchez et vous trouverez, frappez et l’on vous ouvrira. Car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l’on ouvrira à celui qui frappe. »

Maintenant, ces deux versets ont été appliqués à beaucoup de choses, et peuvent, à juste titre, s’appliquer à plusieurs choses. Mais la chose essentielle dont notre Seigneur parle ici c’est la question de la subsistance physique, parce qu’il illustre ce principe dans les versets 9 et 10. « Quel homme parmi vous donnera une pierre à son fils, s’il lui demande du pain ? Ou, s’il demande un poisson, lui donnera-t-il un serpent ? »

En d’autres mots, en termes humains, vous savez qu’un homme ne donnera jamais une pierre à manger à son fils si ce dernier lui demande du pain et il ne donnera pas un serpent à son fils qui lui demande un poisson. Autrement dit, les pères humains donnent à leurs enfants ce que ces derniers veulent, si ce qu’ils veulent est ce dont ils ont besoin. Ensuite le verset 11 : « Si donc, vous qui êtes mauvais, » les hommes sont naturellement mauvais, nous sommes pécheurs, mais si nous qui sommes mauvais « vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison votre Père qui est dans les cieux … » ce qui veut dire qu’il n’est pas mauvais, mais il est absolument bon, juste, saint, parfait et excellent « …en donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent. »

Et les bonnes choses, encore une fois, il s’agit principalement des choses nécessaires à la vie. Si un père mauvais, un père pécheur – et nous sommes tous pécheurs – si nous savons donner de bonnes choses à nos enfants, un Dieu absolument saint ne saurait-il pas donner de bonnes choses à ses enfants ? Alors, de quoi nous inquiétons-nous ?

Que ce soit la nourriture, Matthieu 6:26 « Regardez les oiseaux du ciel … votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux ? » Il est votre Père céleste et s’il peut prendre soin des oiseaux, ne pensez-vous pas qu’il prendra soin de vous ? Et c’est une illustration de la nourriture. Il pourvoira votre nourriture.

Le prochain point est l’illustration de l’avenir. « Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une seule coudée à la durée de sa vie ? » Vous savez, il y a des gens qui se soucient et se soucient et se soucient de la durée de leur vie. Ils se soucient de la mort. Ils ont peur de la mort. Certaines personnes ne veulent pas entrer dans l’avion. Certaines personnes ont peur des maladies. Ils vont d’un médecin à un autre et à un autre, d’un programme de santé à un autre et à un autre encore, d’un flacon à un autre et à un autre encore, prenant des vitamines, des pilules et ils vivent dans une peur constante pour leur vie. Quel bien cela fait-il ? Votre Père s’en occupe et toutes les inquiétudes du monde n’ajouteront rien à votre vie. Au contraire elles soustrairont de votre vie.

Troisièmement, nous voyons non seulement une illustration de la nourriture, de l’avenir, mais aussi de la mode. Il dit, et certains parmi vous s’inquiètent pour leurs vêtements, si vous avez assez de vêtements ou si vous avez les vêtements en phase avec la mode actuelle. Et je vous assure, quand vous aurez fini de vous habiller, vous ne pourrez pas être aussi bien habillé que le beau lis des champs; alors pourquoi ne laissez-vous pas Dieu s’occuper du vêtement ? Il habille les lis. Salomon, le plus riche de tous les hommes à avoir vécu, ne pouvait avoir de vêtements aussi beaux que les pétales d’une fleur.

En d’autres termes, Dieu s’occupe de la nourriture, il s’occupe de la durée de vie et il s’occupe du vêtement. Il fait toutes ces choses qui participent à la subsistance. En passant, les gens disent toujours : « Bien, vous savez, Dieu nous a créés nus, et c’est ainsi que nous devons être. » Écoutez, Dieu veut pourvoir des vêtements. Je veux que vous le sachiez. Depuis la chute de l’homme, les gens s’habillent. Vous savez, les nudistes, veulent faire croire que Dieu voulait que les gens soient nus. Il ne l’a jamais voulu. C’est la raison pour laquelle il les a habillés dans le jardin.

J’ai lu dans le magazine Times cette semaine l’histoire de deux femmes qui croyaient que si elles avaient la foi de la graine de moutarde, elles pourraient être guéries de leurs infirmités, alors elles ont pris tous leurs vêtements, elles se sont peintes avec la moutarde jaune française et elles couraient dans toute la ville, et elles brandissaient la promesse de Dieu quand elles se sont fait arrêter. Bien, elles devaient être arrêtées. Je veux dire, ce n’est pas comme si Dieu n’avait pas pourvu les vêtements pour elles, il a pourvu la moutarde. Elles ont seulement préféré la moutarde aux vêtements. Il leur a donné la moutarde comme nourriture et les vêtements pour porter.

Mais Dieu pourvoit les choses essentielles de la vie. C’est cela la promesse. Et la promesse est basée sur le fait que Dieu est notre Père. C’est cela la substance du premier point. Et la dernière fois nous l’avons amplement parcouru. Dieu est un Père d’amour qui pourvoit pour ses enfants.

Dans le Psaume 34:11 « Les lionceaux éprouvent la disette et la faim, » Si vous regardez dans le royaume des animaux, vous verrez qu’il y a des moments où les lionceaux ont faim. La mère n’est pas disponible. La mère ne pourvoit pas la nourriture ou elle n’est simplement pas là. Et pourtant il dit : « Mais ceux qui cherchent l’Éternel ne manquent d’aucun bien. » Je veux dire que les animaux pourraient être dans le manque, mais le peuple de Dieu ne le sera pas.

Dieu soutient les siens. C’est une vérité biblique répétée et tout comme moi, vous pouvez la trouver partout dans les pages de la Bible. Dieu soutient son peuple. « Mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon » quoi ? « Sa richesse en gloire en Christ-Jésus. » Il n’y a aucune raison de s’inquiéter. Pourquoi devez-vous vous inquiéter de la vie et de la durée de votre vie ? Ou alors si vous êtes une mère ou un père, vous avez cette préoccupation pour vos enfants. Pourquoi devriez-vous vous en inquiéter alors que toutes vos inquiétudes ne peuvent ajouter un jour à votre vie.

Pourquoi devriez-vous être dans la détresse à vous demander si vous aurez assez de nourriture alors que le Dieu qui vous a donné la vie vous donnera le don inférieur qui soutient la vie ? Pourquoi vous inquiéter du vêtement alors que Dieu a conçu le vêtement pour l’être humain et vous êtes ses enfants et il vous donnera de quoi vous vêtir ?

Pierre était un homme qui savait s’inquiéter. Oh, il s’inquiétait des choses tout le temps. Il avait peur de se noyer quand il marchait sur l’eau, alors que le Seigneur était avec lui. Il s’inquiétait de ce qui devait arriver à Jésus dans je jardin, il a sorti une épée et a essayé de combattre les Romains. Il s’inquiétait de ce que Jésus allait être crucifié et lui a dit de ne pas le faire. Il savait vraiment s’inquiéter. Il était très anxieux, mais finalement il comprit le message et écrivit une profonde vérité dans 1 Pierre 5 :7. Il dit : « Déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, » pourquoi ? « Car il prend soin de vous. » Il lui avait fallu du temps pour l’apprendre, mais il finit par l’apprendre.

Et donc, notre Seigneur dit premièrement de ne pas s’inquiéter. Ce n’est pas nécessaire à cause de votre Père. Et si vous vous inquiétez, il clôture le verset 30 avec cette déclaration : « Gens de peu de foi. » Si vous vous inquiétez, quelle foi manifestez-vous ? Peu de foi, une foi malingre, inadéquate, infime, une petite foi. Le résumé d’une vie qui s’inquiète pour la nourriture, le vêtement et la durée de vie est que vous avez peu de foi en Dieu.

Maintenant, cette expression « gens de peu de foi » est utilisée quatre autres fois dans les évangiles et son usage est des plus fascinants. Elle est utilisée, par exemple, dans Luc 12 :28 quand les gens s’inquiètent du vêtement. Elle est utilisée dans Matthieu 8 :26 quand les disciples avaient peur de se noyer. Ils se souciaient de la durée de leur vie. Ils avaient peur de la mort, ils avaient peur de se noyer, le Seigneur allait les abandonner. Ils lui dirent : « Comment peux-tu dormir alors que la tempête menace de nous noyer ? » Dans Matthieu 14, encore une fois, c’est Pierre qui avait peur de se noyer, peur de perdre la vie. Et l’expression est encore utilisée dans Matthieu 16 :8 quand ils s’inquiétaient pour la nourriture.

Chaque fois que cette expression est utilisée, « gens de peu de foi », elle est au sujet d’une personne qui s’inquiétait pour la nourriture, le vêtement ou la durée de sa vie ; les mêmes trois choses dont Jésus parle dans ce premier point. Alors cette expression devrait résumer ce point. Et à chaque fois, il s’agissait des disciples. Cinq fois où cette expression est utilisée, Jésus s’adressait aux disciples. - Vous qui devriez mieux savoir. Je n’attendrais pas cela des gens du monde, mais vous qui avez eu la foi salvatrice, ô gens de peu de foi ! Vous croyez que Dieu peut vous racheter, que Dieu peut vous sauver du péché, briser les chaines de Satan, vous amener de l’enfer au ciel, vous mettre dans son royaume, vous donner la vie éternelle, mais vous ne croyez pas du tout qu’il peut vous obtenir de quoi porter et de quoi manger pour les quelques jours à venir. Ridicule !

Vous voyez, nous pouvons avoir la foi en Dieu pour un plus grand don mais nous trébuchons, murmurons et nous n’arrivons pas à avoir foi en lui pour des dons de moindre importance. Nous croyons que Dieu nous prendra au ciel quand nous mourons, mais nous ne croyons pas que Dieu pourvoira à un repas pour nous, ou même qu’il assurera la durée de notre vie. Comme c’est insensé, comme c’est insensé ! Vous voyez, dans chacun de ces cas où cette expression est utilisée, Jésus parle à ses disciples, ce qui pour moi signifie que ce passage concerne les croyants. Il n’aurait jamais dit aux non croyants : « Gens de peu de foi. » Que leur aurait-il dit ? « Gens sans foi. » Nous avons la foi. Seulement, nous ne nous en servons pas, nous ne l’appliquons pas.

Et écoutez, quelqu’un pourrait dire : « Bon, l’inquiétude c’est juste – vous savez, c’est un péché mignon, trivial. » Non, ce n’est pas le cas. Non, ce n’est pas un péché trivial. Je pense que probablement 100 pourcent de toutes les maladies mentales sont directement liées à l’inquiétude, et la plupart des maladies physiques. L’inquiétude est dévastatrice, mais plus que cela, ce n’est pas ce que l’inquiétude vous fait, il s’agit de ce que l’inquiétude fait à Dieu parce que quand vous vous inquiétez, vous dites en effet : « Dieu, je sais que tu n’arrêtes pas de le dire, mais je ne suis pas sûr de pouvoir te faire confiance. » et ainsi l’inquiétude donne une gifle à la parole et à la personne de Dieu. Voyez-vous ?

À mes yeux, l’inquiétude est un péché monumental. Vous voyez, l’inquiétude réfute les Écritures. Et vous pouvez passer toute votre vie à dire : « Je crois au caractère inhérent de la Bible. Je crois en l’autorité absolue de la Bible. Je crois en l’inspiration verbale plénière de chaque parole. » Mais ensuite vous passez votre vie à vous inquiéter et d’un côté de votre bouche vous dites une chose, et de l’autre côté vous dites une toute autre. Autrement comment pouvez-vous dire à quel point vous croyez en la Bible et ensuite vous vous demandez si Dieu va faire ce qu’il dit dans cette Bible ?

Vous voyez, s’inquiéter signifie que vous êtes assujettis par vos circonstances et non par la vérité de Dieu. Vous voyez, l’inquiétude confond votre position d’enfant de Dieu. L’inquiétude est un péché dévastateur. L’inquiétude est une anxiété meurtrière, débilitante, complaisante et possessive qui dit : « Dieu ne peut pas s’occuper de moi et je dois moi-même faire le nécessaire. » C’est cela le péché. Cela fait de Dieu un menteur. Cela fait fi de son amour, cela fait fi de sa puissance.

Je ne comprends pas comment les gens peuvent amplifier les vicissitudes, les épreuves et les circonstances de la vie plus que leur salut. Ils peuvent croire que Dieu les sauvera de l’enfer éternel. Ils n’arrivent pas du tout à croire qu’il peut les aider dans ce monde. Cela n’a aucun sens. Je vous assure, vous devriez retourner lire encore Éphésiens, chapitre 1 et réitérer ce que Dieu vous a donné. Paul dit, je prie : « Qu’il illumine les yeux de votre cœur, » que vous ayez les yeux ouverts « afin que vous sachiez quelle est l’espérance qui s’attache à son appel, quelle est la glorieuse richesse de son héritage au milieu des saints, » et que vous sachiez « quelle est la grandeur surabondante de sa puissance envers nous qui croyons. » Vous feriez mieux de retourner dans les Écritures et ouvrir à nouveau vos yeux.

Essentiellement donc, si vous vous inquiétez, c’est parce que vous n’avez pas confiance en votre Père céleste. Et si vous ne faites pas confiance à votre Père céleste, ce sera premièrement parce que vous ne le connaissez pas suffisamment bien. En effet, si vous le connaissiez, vous lui feriez confiance, pas vrai ? Vous feriez mieux de vous plonger dans la Parole de Dieu et savoir qui il est réellement et comment il a par le passé pourvu aux besoins de son peuple. Et cela bâtira la confiance pour le futur. Et je vais ajouter que même ceux d’entre nous qui connaissons Dieu, qui étudions la Parole et qui sommes remplis de cette connaissance de Dieu, nous pouvons aussi nous soucier de temps à autre.

Mais savez-vous quand cela arrive ? Quand vous n’êtes pas frais dans la Parole, chaque jour, chaque jour, chaque jour, à tel point que Dieu est dans votre pensée, et ensuite Satan entre dans ce vide où vous ne pensez pas à Dieu et commence à vous pousser à l’inquiétude pour quelque chose. C’est un péché. « Gens de peu de foi. » Dieu est digne d’une plus grande foi que celle que vous lui accordez.

Maintenant, passons au deuxième point. La deuxième raison pour laquelle l’inquiétude est un péché est qu’elle n’est pas caractéristique de notre foi. Elle n’est pas nécessaire à cause de notre Père. Elle n’est pas caractéristique de notre foi. Verset 31, il revient encore une fois sur le principe. Voici la deuxième affirmation à ce sujet. Arrêtez de vous inquiéter, ou dans le cas d’espèce, ne commencez pas à vous inquiéter.

« Que mangerons-nous ? Que boirons-nous ? De quoi nous vêtirons-nous ? » Les mêmes trois choses. Écoutez, voici une autre déclaration du même principe tel que donné au verset 25. Ne vous inquiétez pas pour les choses essentielles. Pourquoi ? Verset 32 : « Car cela, ce sont les païens » ou les Gentils « qui le recherchent. »

Maintenant, que dit-il ? Il dit que ce n’est pas caractéristique de notre foi d’agir comme les païens. Cela est pour les mondains. C’est pour les surdoués de 25 ans du monde des affaires, pas pour les chrétiens. Pour nous, l’inquiétude n’est pas nécessaire à cause de la générosité de Dieu. Cela n’a pas de sens quand on considère la promesse de Dieu. C’est inutile à cause de notre incapacité à faire quoi que ce soit, de toute façon. Et c’est un manque de foi parce qu’en effet, cela nous met dans la catégorie du non croyant.

Les païens, ceux qui n’ont pas Dieu, et les mots Gentils, païens, barbares signifient la même chose. Ils veulent dire « gens sans Dieu, sans Christ. » Ces gens s’inquiètent de ces choses. Bien, pourquoi pas ? C’est tout ce qui marche pour eux. Ils vivent pour ce monde. Ils vivent pour saisir, attraper et posséder. Et donc ils doivent l’obtenir eux-mêmes. Ils n’ont pas un Dieu qui pourvoit pour eux. Ils n’ont pas un Dieu qui leur fait des promesses. Ils n’ont aucune ressource humaine pour leur venir en aide. Alors ce qui se passe, c’est qu’ils doivent saisir, ils doivent le faire tout seuls, parce qu’ils sont tout seuls. Ils ignorent la provision de Dieu et n’y ont aucun droit de toute manière.

Alors avec inquiétude et anxiété, ils se focalisent sur ces choses. Mais cela n’a pas de sens pour un chrétien. Et en passant, cela n’a pas d’excuses non plus. Ce n’est pas un péché trivial, c’est un péché grave. Juste pour vous montrer comment les païens n’ont aucune source extérieure pour ces choses, même quand ils inventent un dieu, même quand ils fabriquent une déité, inévitablement, leurs déités ne sont pas vraiment des déités sur lesquelles ils comptent avec confiance.

Chaque fois que les nations du monde font leurs propres dieux, ils sont des dieux de Satan. Ce sont des démons qui sont derrière ces dieux. Et ce sont des dieux aux promesses brisées. Ce sont des dieux qui manquent de compassion. Ce sont des dieux de peur. Ce sont des dieux de la terreur. Ce sont des dieux qu’il faut apaiser. Ce sont des dieux dont tout le monde a peur, pas des dieux sur lesquels tout le monde compte. Ce ne sont pas des dieux qui pourvoient. Les gens doivent toujours s’en sortir tous seuls, et ils doivent sans cesse caresser le dos de ce dieu par des sacrifices, ou tout ce que demande leur religion. Et parce qu’ils ont une idée très vague de la vie à venir, ils se laissent consumer par l’obsession d’obtenir et d’avoir le confort, les richesses, la sécurité, le prestige et tout cela et leur dieu ne leur est d’absolument aucune aide.

En passant, l’expression, pour toutes ces choses « Car cela, ce sont les païens qui le recherchent. » Le mot Grec pour « rechercher » confère l’idée d’une quête minutieuse. Ils les recherchent de toute leur force, totalement consumés par des gratifications matérielles. Manger, boire, se réjouir. Demain, nous mourons. C’est tout ! Empoignez tout ce que vous pouvez. Faites-le maintenant, l’ami. C’est tout ce qu’il y a dans la vie.

Maintenant, imaginez-vous un enfant de Dieu, un chrétien qui aborde la vie de cette manière. Les mondains, dit Luc, recherchent ces choses. C’est indigne pour nous. Notre foi, la foi chrétienne dit que Dieu pourvoira à tous mes besoins, et Dieu est digne de confiance. Et si je m’inquiète pour ce que je vais manger, de mon bien-être physique, ou si je m’inquiète de ce que je vais porter, cela signifie que j’ai une pensée mondaine.

Paul dit : « Ne vous inquiétez de » quoi ? « Rien ! Mais en toutes choses, par des prières et des supplications, faites connaître vos besoins à Dieu. » Ceux qui n’ont pas confiance en la bonté de Dieu et aux promesses de Dieu, ratent toute la raison d’être chrétien. Tellement de personnes sont si vides dans leur profession. Vous savez, ils disent : « Oh, nous aimons Christ et nous servons Dieu. » Mais ils n’ont foi en Dieu pour rien. Ils s’inquiètent pour tout. Ils sont dans le monde et sont comme le monde. Mais Jésus dit : « Père, je sais qu’ils seront dans le monde, mais préserve-les du malin qui est dans le monde. Garde-les séparés. »

Dans Romains 12:2, Paul dit : « Ne vous conformez pas au siècle présent. » Voici ce que Jésus est en train de dire : les fils du royaume ne se conduisent pas comme les mendiants du diable. Posez-vous la question. C’est une question pratique. Est-ce que j’affronte la vie comme un chrétien ou comme un païen ? Quand les choses sont difficiles et l’avenir incertain, comment est-ce que je réagis ? Parce que vous allez énormément découvrir si vous avez confiance en Dieu ou non. J’imagine que vous pouvez résumer la question de cette façon : ma foi chrétienne affecte-t-elle ma vision de la vie ? Est-ce que je mets toujours tout dans le contexte de ma foi, chaque épreuve, chaque anticipation, chaque réalité ?

Et il retourne à la première raison à la fin du verset 32 : « Or votre Père céleste sait que vous en avez besoin. » Savez-vous la différence fondamentale entre les dieux des païens et notre Dieu ? Les dieux des païens sont muets, ignorants, n’existent pas. Ils ne savent rien. Ils ne peuvent en rien aider leurs adorateurs parce qu’ils n’existent pas. Ils sont ignorants. Mais notre Dieu sait tout. Et si vous croyez que notre Dieu est amour, qu’il prend soin, c’est la première partie et maintenant, vous voyez que notre Dieu sait tout. Qu’y a-t-il d’autre ? Si Dieu sait ce dont j’ai besoin, et si Dieu connait ma vie et Dieu connait mes besoins, alors il ne me reste plus qu’à savoir qu’il en prend soin. Et s’il sait et s’en charge, alors je suis libre. Voilà l’essence de l’enseignement de Jésus.

Car votre Père céleste, en contraste avec les païens, sait ce dont vous avez besoin. Il n’a pas seulement la connaissance, mais il a les ressources, et ensuite il a l’amour pour pourvoir. Alors, de quoi devez-vous vous inquiéter ? De rien. Ce n’est pas nécessaire à cause de votre Père. Cela n’est pas caractéristique de votre foi.

Passons à la troisième raison et nous allons sauter un verset et aller au verset 34. La troisième raison pour ne pas s’inquiéter c’est que c’est un manque de sagesse à cause de votre avenir. C’est un manque de sagesse à cause de votre futur. C’est un point important. Et encore une fois, la même expression introduit ce point, verset 34 : « Ne vous inquiétez donc pas du lendemain car le lendemain s’inquiétera de lui-même. À chaque jour suffit sa peine. »

Maintenant, ce que le Seigneur dit ici c’est, écoutez, ne vous inquiétez pas de l’avenir. Le lendemain s’inquiétera de lui-même. Attendez jusqu’à ce que vous y soyez. Ce n’est pas sage à cause de votre futur. Ne vous inquiétez pas de demain. Maintenant, pourvoir pour demain est parfait. S’inquiéter du lendemain, c’est pécher. Parce que Dieu est le Dieu du lendemain, de même qu’il est le Dieu d’aujourd’hui, n’est-ce pas ? Et vous souvenez-vous de ce qu’il dit dans Lamentations ? « Ses compassions se renouvellent … » comment ? « … chaque matin. » Il vous nourrit comme il nourrissait les enfants d’Israël, juste la quantité de manne nécessaire pour la journée pour laquelle vous en avez besoin.

L’inquiétude est une immense force. Je vous dis que c’est une immense force. Voici ce que fera l’inquiétude ; l’inquiétude s’efforcera de nous vaincre. Et si elle commence d’abord par aujourd’hui, l’inquiétude s’attèlera à vous détruire aujourd’hui. Elle essaiera de vous amener à voir les choses aujourd’hui, de vous pousser à la colère et de vous rendre inquiets. Mais si elle perd aujourd’hui, elle continuera à vous pousser dans l’avenir jusqu’à ce qu’elle trouve quelque chose qui vous accroche. Voilà comment fonctionne l’inquiétude. Il existe malheureusement des gens tellement touchés par le péché de l’inquiétude que lorsqu’ils n’ont aucun sujet de s’inquiéter du présent, ils commencent à fouiner dans l’avenir jusqu’à ce qu’ils en trouvent un.

Écoutez, le Seigneur dit que chaque jour suffit sa peine. Prenez les ressources d’aujourd’hui pour les besoins d’aujourd’hui. Autrement, vous perdrez la joie d’aujourd’hui. Voulez-vous savoir une chose ? Le manque de joie est un péché aussi, et beaucoup de gens perdent leur joie à cause du lendemain et ils passent à côté de la victoire que Dieu a pour eux aujourd’hui. Pour Dieu, ce n’est pas juste. Dieu vous donne un jour glorieux et heureux aujourd’hui. Vivez à la lumière de ce jour et dans la plénitude de la joie de ce jour, prenez toutes les ressources que Dieu pourvoit pour ce jour-là et utilisez-les. Ne vous projetez pas dans l’avenir au point de gâcher la joie d’aujourd’hui pour un lendemain qui pourrait ne jamais arriver, parce que s’il y a une chose que vous devez apprendre de ceci, apprenez cette petite expression. La peur est menteuse. La peur est menteuse ! Elle ne dit presque jamais la vérité. Mais elle vous fera perdre la joie d’aujourd’hui. Le Seigneur interdit cela.

Jésus dit que le lendemain prendra soin de lui-même. Alors laissez demain à demain. À chaque jour suffit sa peine. Et en passant, Dieu ne donne la force que pour un jour à la fois. Dieu ne m’a pas encore donné la grâce pour demain. Je ne l’aurai pas avant demain, n’est-ce pas ? Je veux dire que parfois, vous parlez à quelqu’un qui s’inquiète tellement et il s’inquiète de mourir ou de quelque chose, et il en est tellement préoccupé, et ensuite un membre de sa famille décède et Dieu accorde une merveilleuse grâce, et une merveilleuse paix, un merveilleux soutien et pourtant il n’arrive pas à le comprendre.

On me dira : « John, vous savez, c’est merveilleux le soutien que Dieu m’a apporté. C’est vrai qu’il y a une tristesse normale, mais je me sens fort et confiant et il y a même de la joie dans mon cœur de savoir que mon bien-aimé est auprès du Seigneur et je ressens la force du Seigneur. » Et c’est absolument vrai parce que Dieu nous accorde la grâce pour cet instant où nous avons besoin de la grâce. Mais, si vous voulez vous asseoir maintenant et vous inquiéter pour cela, vous allez doubler votre peine sans avoir la grâce nécessaire pour l’arranger. Il vaut mieux l’endurer en chantant, avec la grâce pour le supporter. Voyez-vous ? Je refuse de m’inquiéter pour le lendemain, ou le jour d’après ou le futur parce que je n’ai pas de ressource pour le faire.

Tout d’abord, la peur est menteuse ; alors je ne sais pas la réalité de ce que ce sera. Et deuxièmement, je ne veux pas multiplier mes problèmes sans aucune ressource pour me donner la grâce à ce moment. Alors, je porte le fardeau d’aujourd’hui et quand je vois Dieu ôter le fardeau et me l’enlever, je peux profiter d’aujourd’hui et laisser demain apporter sa peine. Alors, je ne me paralyse pas en m’inquiétant d’un futur dans lequel je ne peux pas vivre.

Quand la Bible dit que « Jésus-Christ est le même hier aujourd’hui et » quoi ? « éternellement. » Cela signifie qu’il fera demain la même chose qu’il faisait hier. Alors, si vous avez une question sur l’avenir, regardez le passé. Vous a-t-il soutenu par le passé ? Il vous soutiendra dans le futur. Avec lui, il n’y a pas de passé, de présent ou de futur. Alors, l’inquiétude est un péché interdit. Elle est incompatible avec le Père d’un chrétien. Elle est incompatible avec la foi d’un chrétien. Elle est incompatible avec le futur d’un chrétien.

John Stott avait dit : « Devenir préoccupé de choses matérielles au point qu’elles absorbent notre attention, notre énergie et nous chargent d’anxiété est incompatible aussi bien avec la foi chrétienne qu’avec le bon sens. C’est un déni de notre Père céleste et c’est franchement stupide. » J’aime cela. Il dit : « Ces choses-là ce sont les païens qui les font. Mais c’est une ambition totalement déplacée et indigne pour les chrétiens. »

Écoutez, nous ne sommes pas des orphelins spirituels. Dieu ne nous a pas abandonnés dans une cabine téléphonique. Il ne nous a pas jetés devant un magasin. Il nous aime et prend soin de nous et il a toutes les ressources de l’éternité dans sa main et à notre disposition. L’inquiétude est un péché. Alistair Maclean raconte l’histoire de Tauler l’Allemand qui avait, un jour, rencontré un homme très pauvre. Il dit au pauvre : « Que Dieu vous accorde une bonne journée, mon ami. » Le pauvre répondit : « Je remercie Dieu de ce que je n’ai jamais de mauvaise journée. » Tauler dit : « Bon, que Dieu vous donne une vie heureuse, mon ami. » « Dieu merci, » dit le pauvre « je ne suis jamais malheureux. » Étonné, Tauler dit : « Que voulez-vous dire ?»

« Eh bien, » dit le pauvre « quand le temps est beau, je remercie Dieu. Quand il pleut, je remercie Dieu. Et quand je suis dans l’abondance, je remercie Dieu. Et quand j’ai faim, je remercie Dieu. Et puisque la volonté de Dieu est ma volonté et que tout ce qui lui plaît me plaît, pourquoi dire que je suis malheureux alors que je ne le suis pas ? » Tauler regarda l’homme avec étonnement et demanda : « Qui êtes-vous ? » Il lui répondit : « Je suis un roi. » « Où est donc votre royaume ? » Le pauvre répondit : « Dans mon cœur. » J’aime cela.

Une vieille femme avait dit : « Je suis toujours heureuse et voici mon secret. Naviguer toujours en mer en gardant toujours le cœur sur le port. » Esaïe le dit de cette façon : « A celui qui est ferme dans ses dispositions, tu assures la paix, la paix, parce qu’il se confie en toi. » C’est de là que provient la paix parfaite. Et en passant, c’est l’opposé de l’inquiétude.

Maintenant, comment trouvez-vous ce port ? Bien, confiez-vous en lui, focalisez-vous sur lui et c’est le verset 33. Soutenons notre propos. C’est ici le commandement positif au milieu des négatifs, verset 33. Voici comment vous gardez votre cœur au port. Voici l’opposé. Il dit : “Ne vous inquiétez pas. Ne vous inquiétez pas. Ne vous inquiétez pas.” Vous avez trois fois la négation. Voici un commandement positif pour annuler les négations. « Cherchez premièrement son royaume et sa justice, et tout cela vous sera donné par-dessus. »

En d’autres termes, focalisez-vous sur le niveau divin et Dieu se chargera du physique. Vous voyez, Dieu ne veut pas que nous nous impliquions dans le physique. Il veut que nous nous libérions du physique. Alors il dit : « Je me chargerai de cela. Quant à vous, occupez-vous des affaires du royaume. » Étudions ce verset mot par mot, ou expression après expression.

Le texte anglais commence par “mais” qui établit un contraste. « De », en Grec, et d’après le lexique Arndt et Gingrich, indique que l’usage premier de ‘de’ met l’accent sur le contraste. Et je suggère comme meilleure traduction de ce terme : « plutôt que de ». Plutôt que de vous inquiéter, plutôt que d’être comme les païens, plutôt que d’être des « gens de peu de foi », plutôt que de coller le futur au présent et de semer la confusion, « Cherchez premièrement le royaume de Dieu, » pas ces choses. Plutôt que de chercher ce que cherchent les païens, plutôt que d’avoir une orientation matérialiste, plutôt que d’être consumé par les biens de ce monde, cherchez le royaume.

Maintenant, qu’en est-il de l’expression « cherchez premièrement » ? Prōtos? Le mot prōtos qui signifie premièrement, signifie « premier sur une liste de plus d’une option. » Parmi toutes les choses pour lesquelles vous pouvez choisir de vous inquiéter dans la vie, voici la première. Parmi toutes les choses dont vous devez vous préoccupez – et il y a dans la vie beaucoup de choses dont nous devons nous occuper – mais de toutes ces choses, la première est le royaume de Dieu et sa justice. Nous avons une longue liste de choses. Celle-là est la première.

Maintenant, que signifie chercher le royaume ? Bien, le royaume c’est simplement baseleia le règne de Christ, le règne de Dieu, le gouvernement de Dieu, la domination de Dieu, le royaume de Dieu, nous devons rechercher ce qui est éternel, bien-aimés. Voilà ce qu’il dit. Et je n’ai pas besoin de revenir dessus. Nous l’avons étudié dans Matthieu 6:10 qui dit: « Que ton règne vienne », dans nos prières. Nous devons nous perdre dans le royaume de Dieu.

L’apôtre Paul, en route pour prêcher l’évangile du royaume à Jérusalem, était préparé à défendre sa foi jusqu’à l’épée. Puis vint Satan, « N’y va pas, Paul. N’y va pas parce que quand tu vas y aller, tu vas avoir beaucoup de problèmes. On va t’emprisonner. Ils pourraient même t’ôter la vie, Paul. » Et Paul leur dit: écoutez, « rien de tout cela ne m’émeut. » Actes 20 « ma vie m’importe peu, je ne lui accorde aucun prix. » Je ne m’intéresse pas à ajouter une coudée à la durée de ma vie, et je ne me soucie pas d’avoir assez à manger, et assez de vêtements. « Ma vie m’importe peu, je ne lui accorde aucun prix ; mon but c’est d’aller jusqu’au bout de ma course et d’accomplir pleinement le service que le Seigneur m’a confié. »

Maintenant, c’est ce que signifie chercher le royaume. C’est ce qui peut pousser quelqu’un à aller en mission dans l’obscurité, et dire au revoir à toute la mode et aux délices culinaires du monde pour manger très simpliste et pour s’habiller de la même manière. Et ils isolent toute leur vie à cette situation parce qu’ils ne se soucient pas tant de ces choses que de l’avancement du royaume. Voilà ce qui fait que quelqu’un prêche Christ au point où il ne craint pas pour sa vie, parce que le royaume est une préoccupation supérieure à toute autre.

Maintenant, où est votre cœur encore ? Où est votre préoccupation ? Êtes-vous plus soucieux du royaume, ou êtes-vous plus soucieux de ce monde ? Déversez-vous toute votre énergie dans le globe ou vous investissez-vous dans le royaume éternel de Dieu ? Vous voyez, chercher le royaume revient à chercher à conduire les gens à Christ, parce que vous recherchez la croissance du royaume, vous voulez que l’évangile du royaume soit prêché, vous voulez que les gens soient rachetés.

Nous ne répandons pas l’évangile à cause d’un impérialisme vicieux, ou comme John Stott l’appelle, à cause d’un certain triomphalisme. On ne cherche pas à avancer le royaume pour des raisons égoïstes. Nous cherchons à faire avancer le royaume par la prédication de Christ parce que l’objectif c’est un Dieu glorifié, c’est vrai. Et donc nous prêchons Christ et cela étend le royaume.

Et je crois que comme nous l’avons partagé plus tôt dans notre étude de la prière du disciple, rechercher le royaume signifie que je cherche la manifestation du règne de Christ dans ma vie. Je recherche la manifestation du royaume de Dieu dans ma vie en tant que justice, paix et joie dans le Saint-Esprit. Romains 14 :17 dit de manifester son royaume. Alors, quand le monde voit la justice dans ma vie, quand il voit la paix, la justice, la joie et non la tristesse, le monde sait que le royaume de Dieu s’est approché. Comprenez-vous ?

Vous pourriez dire : « Bien, je veux que les gens soient sauvés et je veux leur parler de Jésus. » Et vous passez le temps à vous inquiéter, à avoir peur, à être anxieux, à vous soucier et toutes ces choses tout le temps et personne ne croira que vous avez quelque chose dont ils ont besoin. Et ils remettront certainement la puissance de Dieu en cause. Le royaume de Dieu se manifeste dans la justice, la paix et la joie dans le Saint-Esprit et cela triomphe de l’inquiétude. Alors, nous cherchons le royaume quand nous amenons les gens dans le royaume, nous cherchons le royaume quand nous le laissons se manifester à travers nous. Je crois que nous cherchons aussi le royaume, quand nous attendons impatiemment le retour de Jésus dans sa gloire du millénaire.

Je vais vous dire une chose. Je ne peux pas m’intéresser à empiler les biens dans ce monde parce que ce sera pour rien quand le royaume viendra, n’est-ce pas ? Pourquoi devrais-je les acheter maintenant ? Je les aurai gratuitement à ce moment-là. La Bible dit que je serai cohéritier avec Christ. Nous règnerons avec lui éternellement. Nous aurons un nouveau ciel et une nouvelle terre. Nous aurons toute la majesté et les richesses du ciel éternel.

Que ferais-je de tout mon temps que j’aurai passé à amasser les choses ici sur terre ? En passant, toute la terre sera détruite, de toute façon, et le Seigneur créera un nouveau ciel. Alors, si vous voulez investir sur cette terre qui sera brulée, c’est votre affaire. J’aimerais mieux attendre la nouvelle terre et avoir ces choses gratuitement.

Alors, le royaume consiste à chercher ce qui est encore dans le futur, l’octroi de la gloire éternelle qui vient de Christ et quand il donnera son royaume à ses saints. Le royaume doit être manifeste dans ma vie à travers la justice, la paix et la joie et il s’agit de désirer gagner les gens à Jésus pour la croissance et l’expansion du royaume.

Deuxièmement, il dit que nous ne cherchons pas seulement le royaume, mais aussi sa justice, sa sainteté. Bien-aimé, si vous devez poursuivre une chose, ne poursuivez pas l’argent, poursuivez la sanctification. Poursuivez-la, recherchez-la. Nous pourrions partager quelques versets, mais nous n’avons plus de temps. Il parle ici de la justice pratique. Il dit que quand vous recherchez, recherchez la piété; quand vous recherchez, recherchez la sanctification; quand vous recherchez, recherchez la justice. Certains d’entre nous passent leur temps à rechercher l’argent, les voitures, les maisons, les vêtements. Qu’est-ce que nous sommes loin de ce que nous devrions rechercher !

Vous dites : « Mais, si je m’implique dans le royaume et je me limite à la poursuite de la sanctification, alors quoi ? » Oh, la fin du verset 33 « et tout cela vous sera donné par-dessus. » « Marchez dans l’intégrité… » Psaume 84 « et vous ne manquerez de rien. » Dieu pourvoira à chaque besoin. Dieu prendra soin de ceux qui cherche son royaume et sa justice.

Je clôture avec ceci. Je suppose que Salomon nous donne une excellente illustration. Salomon n’avait pas prié pour être riche. Le savez-vous ? Il n’avait pas prié pour de beaux vêtements. Il n’avait pas prié pour de merveilleux repas et il n’avait pas prié pour la longévité. Pour quoi Salomon avait-il prié ? Pour la sagesse ! Et quand il eut la sagesse, il eut aussi tout le reste. Nul n’a jamais été aussi paré que Salomon, une fabuleuse garde-robe, personne n’a jamais été aussi riche que Salomon, personne ne pouvait organiser des fêtes comme lui, juste nourrir ses femmes et ses concubines aurait été un évènement monumental et ils devaient manger trois fois par jour. Cet homme était incroyable. Il cherchait la sagesse et en recevant la sagesse, tout le reste était résiduel.

Martyn Lloyd Jones dit : « Ce n’est pas par hasard que les puritains du 17e siècle devinrent riches. Ce n’est pas parce qu’ils amassaient des richesses. Ce n’est pas parce qu’ils adoraient l’argent. C’est uniquement parce qu’ils vivaient pour Dieu et sa justice et en conséquence ils ne bradaient pas leur argent sur des choses sans valeur. Dans un sens donc, ils ne pouvaient ne pas devenir riches. Ils tenaient aux promesses de Dieu et incidemment ils devinrent riches. »

Et une partie de la structure de leur obéissance à Dieu était de travailler dur, d’épargner et de ne pas se complaire. Et je crois que si vous suivez de tels standards, Dieu honorera cela.

Écoutez. Vous inquiéter est un péché parce que ce n’est pas nécessaire en considération de votre Père. Ce n’est pas caractéristique de votre foi. Ce n’est pas sage à cause de votre futur. Ne vous inquiétez pas. Ayez confiance et il le fera. Prions.

Nous te remercions pour la promesse du Psaume 37 qui dit que si nous te confions nos voies et te faisons confiance, tu l’accompliras. Père, c’est notre désir. Nous savons que l’ennemi nous pousse à l’erreur et notre chair est faible, mais nous prions, Seigneur, afin que nous ne nous inquiétions pas, que nous n’attirions pas la disgrâce sur ton nom, mais que nous saisissions la plénitude de chaque moment dans la grâce que tu pourvoies pour ce moment-là, et que nous puissions vivre dans ce moment, que nous puissions laisser le lendemain prendre soin de lui-même.

Ce n’est pas à dire que nous ne pourvoyons pas pour le futur, nous ne voulons pas seulement avoir à nous en inquiéter. Et aide-nous, Seigneur, à investir dans l’éternité. Coupe les cordes qui nous lient à la terre. Puissions-nous voler vers toi, dans ta sainte demeure, dans tes parvis pour y investir nos vies dans ta présence sachant sans aucun doute que tous nos besoins seront comblés à travers ta promesse et la gratitude, nous prions. Amen.

FIN

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