
Ouvrez votre Bible avec moi et regardons ensemble dans Matthieu, chapitre 7, versets 13 et 14 - Matthieu, chapitre 7, versets 13 et 14. Ces deux versets sont le sujet du message de la Parole de Dieu que nous examinerons ce matin. Dans le chapitre 7 de Matthieu, le Sermon sur la montagne, qui a commencé au chapitre 5, arrive à son grand crescendo, son grand point culminant. Ce point culminant est indiqué dans ces deux versets. Le reste du sermon à la fin du chapitre est simplement une extension de ces deux versets. Écoutez, je vous les lis : "Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent."
C'est une déclaration provocatrice de notre Seigneur. C'est vraiment le point d'orgue vers lequel il conduit toute la première partie de ce grand sermon magistral. Il ramène tout son sermon à ce point culminant : celui d'une décision, d'un choix. Ces deux portes amènent l'individu vers deux routes, deux destinations peuplées de deux types ou genres de foules différentes. Le Seigneur se concentre ensuite sur la décision inévitable qui doit être prise entre ces deux chemins qu'il a nommés. Quelqu'un a bien dit que toute la vie d'un homme se résume à son choix à la croisée des chemins. C’est totalement vrai. À partir du moment où, dans notre vie, nous sommes assez vieux pour prendre une décision indépendante ou autre, la vie devient une constante question de prise de décision.
Chaque jour de notre vie, nous prenons des décisions, pour tout. Nous décidons à quelle heure nous nous lèverons ou si nous nous lèverons le matin. Ce que nous mangerons, ou porterons. Où nous irons, ce que nous ferons. En permanence, la vie est une question de décisions. Nous ne faisons seulement que choisir un chemin plutôt que l'autre tout au long de nos vies. Il est donc juste de dire que la vie consiste pour l'homme à une succession de choix à la croisée des chemins. En fin de compte, et inévitablement, il faut faire un choix final ; un choix qui détermine non seulement le temps passé sur terre, mais aussi un choix qui détermine notre éternité. Ce choix est celui dont notre Seigneur parle dans ces versets - le choix ultime. Or, cela a toujours été le rôle de Dieu d'amener l'homme à faire ce choix ultime, toujours. Il nous donne toujours plusieurs options, afin que nous ayons toujours le choix ; et le choix ultime, c'est le choix dont Dieu se préoccupe le plus.
Par exemple, à travers Moïse, Dieu confronte les enfants d'Israël, dans Deutéronome, chapitre 30, verset 19 et il dit ceci : "j'ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité". Dieu a donné au peuple d'Israël le choix ultime, la vie ou la mort, le bien ou le mal, et les a appelés à prendre une décision. Josué, qui a suivi Moïse en tant que chef du peuple d'Israël à son entrée dans la Terre promise, Josué, chapitre 24 verset 15 dit ceci : "choisissez aujourd'hui qui vous voulez servir" - implicitement, ou les dieux de vos pères, ou le vrai Dieu. "Moi et ma maison, nous servirons l'Éternel." - encore une fois, vous devez faire un choix.
Jérémie a entendu Dieu lui dire, chapitre 21, verset 8 : "Tu diras à ce peuple: Ainsi parle l'Éternel : Voici, je mets devant vous le chemin de la vie et le chemin de la mort." Élie, sur le mont Carmel, appelle à une décision. Dans 1 Rois, chapitre 18, verset 21, il dit : "Jusqu'à quand clocherez-vous des deux côtés? Si l'Éternel est Dieu, allez après lui ; si c'est Baal, allez après lui!" - le choix ultime ! Dans Jean, chapitre 6, nous lisons que beaucoup ont suivi Jésus, beaucoup se sont appelés disciples, mais dans Jean 6:66, il est dit que "Dès ce moment, plusieurs de ses disciples se retirèrent, et ils n'allaient plus avec lui. Jésus donc dit aux douze: Et vous, ne voulez-vous pas aussi vous en aller ? Simon Pierre lui répondit: Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle."
Pierre a exprimé son choix. Certains sont partis et certains sont restés. Cet enfant, nous dit Siméon, est destiné à amener la chute et le relèvement de plusieurs. Jésus est devenu le nœud du destin de chaque homme. Le choix se fait au carrefour où l'on rencontre Christ, si vous voulez. Choisissez la vie ou choisissez la mort. C'est essentiellement ce que Jésus dit ici, dans Matthieu 7:13 et 14. John Oxenham, le poète britannique, l'a écrit de cette façon : "Pour chaque homme s'ouvre un chemin, et un autre, et un autre... Et une grande âme foule les hauteurs, et une âme faible tâtonne dans l'obscurité. Et entre les deux, dans les plaines brumeuses, le reste va et vient. Mais pour chaque homme s'ouvre une voie élevée et une voie basse ; et chacun décide du chemin qu'il prendra."
Notre Seigneur confronte donc ici les hommes à une décision ; il nous dit qu'un choix doit être fait. Un écrivain a dit : "C'est l'instant "prenez une décision" sur la montagne." Permettez-moi de vous rappeler qu'il y a deux choses que vous ne pouvez pas faire avec le sermon sur la montagne. Un, vous ne pouvez pas prendre du recul et l'admirer. Jésus n'a pas d'intérêt pour les potiches qui ne voient que son éthique. Jésus ne s'intéresse pas aux gens qui veulent simplement admirer les vertus du Sermon sur la montagne de façon éthique. Jésus veut que nous prenions une décision concernant notre destin. Deuxième chose que vous ne pouvez pas faire avec le Sermon sur la Montagne, c'est de le considérer comme une sorte de futur prophétique. Je ne pense pas que Jésus y implique la notion de futur lointain.
Je pense qu'Il exige une décision immédiate, à ce moment précis. Je crois qu'il y a beaucoup de gens qui admirent l'éthique du sermon sur la montagne ; or ce n’est pas ce que veut Jésus. Et je crois qu'il y a beaucoup de gens qui prennent les caractéristiques du Sermon sur la Montagne ainsi que ses exigences et les situent dans le futur royaume. Je ne pense pas non plus que ce soit ce que veut Jésus. Ce que Jésus exige, c'est un choix, un acte, une décision ultime, à prendre sur-le-champ, à ce moment-là, sur la base de ce qu'il vient de dire. Un choix délibéré doit être fait. Le Christ est venu nous apporter un royaume. C'était un roi. C'était le roi ! Il était le roi des rois ! Et Il est venu avec un royaume unique, spécial, à part et différent de tous les royaumes du monde.
Or les hommes n'ont pas compris son royaume à moins qu'il n'articule ses principes, et ainsi dans ce sermon magistral, il articule les principes de vie de son royaume. Ici, il nous donne le choix entre y entrer ou rester dehors. C’est le choix qu’il veut que chaque homme considère. Il exige une réponse. Vous connaissez maintenant les principes de son royaume. Vous connaissez maintenant les normes du roi. Quelle est votre réponse ? Quelle est votre réaction ? Voilà tout l'enjeu. Et je crois que Jésus nous appelle à l'action. Je crois que les versets 13 et 14 sont le point culminant, l'apogée vers lesquels il nous mène tout au long de ce sermon, pour amener les gens à ce point précis, pour nous amener au point où nous devons répondre.
Bien-aimés, le choix est tout à fait clair ; il n'y a que deux solutions, la porte étroite, la voie étroite, ou la porte large, la large voie, c'est tout. Il n'y a pas d'autres alternatives. Aucune ! J'aime ce que John Stott dit à ce sujet. Il dit : "Jésus passe au travers de notre syncrétisme décontracté." Nous avons tendance à vouloir devenir éclectiques dans le développement de notre système de religion, mais Jésus nous dit que c'est très clair ; c'est soit l'un soit l'autre, et la question est réglée. Maintenant, certaines personnes me disent : "Eh bien, comment diable Jésus pourrait-il poser une question aussi claire sur la religion alors qu'il y a tant de religions auxquelles l'homme est confronté ?" En fait, il n’y en a pas tant que ça non plus. Il n'y a que le bien et le mal, non ? Il y a juste le bien et le mal ; c'est aussi simple à dire que quand je le dis, moi.
En fait, tout au long du sermon sur la montagne, Jésus oppose la vraie religion - ses normes à lui - et la fausse religion - la religion de tous les jours, la religion de l'homme. Le contraste est fait entre la justice divine et ce qu'elle exige ainsi que la justice humaine et ce qu'elle exige. Le contraste est fait entre le Christ, les scribes et les pharisiens. Il n’y a que deux choix possibles. Maintenant, permettez-moi d'ajouter une note de bas de page à ce sujet. Le contraste ici - et je veux que vous compreniez cela, sinon vous ne comprendrez jamais ce passage - le contraste ici ne se situe pas entre la religion et le paganisme. J’ai entendu tellement de gens l’interpréter de cette façon, à savoir que la voie étroite est la voie du christianisme qui mène au paradis, et que la voie large est celle de l’ivresse de l'orgie qui mène en enfer.
Ce n'est pas un contraste entre la piété, le christianisme et des personnes athées, des païens, des masses ouvertement obscènes et lascives, impies, immorales, joyeusement en route vers l'enfer. Ce n'est pas cela qui nous est présenté ici. C'est un contraste entre deux sortes de religions, les deux routes sont marquées comme "le chemin vers le ciel." Satan ne marque pas les routes comme "le chemin de l'enfer". Ce ne serait pas très trompeur. Ce n'est donc pas un contraste entre la religion et le paganisme ; ce n'est pas un contraste entre la vertu et l'impiété déclarée, c'est un contraste entre la justice divine et la justice humaine, entre la religion divine et la religion humaine, entre la vraie religion et la fausse religion.
Le problème des pharisiens nous est indiqué dans Luc 18: 9, quand il dit que les pharisiens "se persuadaient qu'ils étaient justes". C'était leur religion. Et c'était insuffisant. Chaque homme fait un choix. Et le choix est le suivant : soit vous êtes assez bon tout seul ou avec votre système pour arriver au ciel, soit vous ne l’êtes pas, et vous vous jetez sur la miséricorde de Dieu au travers du Christ. Ce sont les deux seuls systèmes de religion au monde. Maintenant, vous pouvez trouver dans le monde 10 000 noms et termes religieux différents, mais il n'y a en fait que deux religions dans ce monde - laissez-moi vous le rappeler - seulement deux. Il y a la religion de l'accomplissement divin, Dieu a tout fait pour nous en Christ, et il y a la religion de l'accomplissement humain, à laquelle nous prenons plus ou moins part.
C'est la religion de la grâce ou la religion des œuvres. C'est la religion de la foi ou la religion de la chair. C'est la religion du cœur ou la religion d'apparence extérieure. Un système de religion créé par l'homme, basé sur le fait que nous n'avons pas vraiment besoin d'un sauveur - nous avons la capacité et les moyens de développer notre propre droiture ; donnez-nous juste un peu d’environnement religieux, donnez-nous quelques règles, quelques routines, quelques rituels, et nous établirons le reste par nous-mêmes. C’est la religion de l’accomplissement humain et elle relève d’une myriade de titres différents, mais c’est toujours le même système parce qu’elle est issue de la même source, Satan lui-même. Il nous l’emballe dans différentes boîtes, mais c’est exactement le même produit.
D'un autre côté, la religion de l'accomplissement divin est le christianisme et il se tient seul face à toutes les autres religions. Malheureusement, la majeure partie de l'humanité est sur la voie de l'accomplissement humain, croyant qu'elle peut atteindre le niveau le plus élevé de sa destinée potentielle grâce à des pouvoirs et une capacité innée, grâce à ses propres bonnes œuvres et actions. Voilà le contraste ici. Jésus dit : "Regardez, il y a deux routes marquées "vers le ciel." La première est la route étroite et étriquée de la justice divine. L'autre est le large chemin de la justice humaine. Vous voyez, les Juifs enseignaient qu'ils pouvaient y arriver seuls. C’est pourquoi il était si choquant pour eux que l’apôtre Paul dise : "Car nul ne sera justifié devant lui par les œuvres de la loi," Romains 3.
Et Paul dit : "tout ce que dit la loi, elle le dit à ceux qui sont sous la loi, afin que toute bouche soit fermée, et que tout le monde soit reconnu coupable devant Dieu." La loi est venue nous montrer notre état de pécheur, mais quand l'homme, juste et centré sur son ego, voit qu'il est pécheur par la loi, il ne veut pas faire face à son état de pécheur. Alors il met la loi de côté, réinvente un nouveau système qui répond à ses lacunes et puis, sur la base du système créé par l'homme lui-même, affirme à son propre esprit qu'il est juste. C’est une création humaine. L’idée maîtresse du Seigneur dans le Sermon sur la montagne est de briser le fondement de ce genre de système. Pour leur montrer que tout ce système mis en place ne marche pas, que toute leur vision est fausse.
Et tout le but du sermon est de les amener là où il a commencé le sermon. Heureux les pauvres en esprit, heureux ceux qui pleurent, heureux les doux, heureux ceux qui ont faim et soif de la justice. En d'autres termes, il commence là où il veut finir, avec des gens brisés qui ont un esprit de mendiant, pleurant leur péché total, qui sont doux devant Dieu et sa loi, affamés et assoiffés de ce qu'ils savent ne pas avoir mais en ont un besoin absolu : la justice de Dieu. Il veut les ramener directement là où il a commencé, à cette rupture provoquée par le péché. Mais les pharisiens n'ont jamais reçu le message.
Vous entendez le pharisien dans Luc 18 quand il prie ; "O Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes," et il a ajouté : "Je fais ceci, et je fais cela", et tout au long de cette prière, il n’exprime jamais son besoin de Dieu, jamais, parce que pas une fois, il n’a pensé avoir besoin de lui. Parce qu'il se trouvait parfait comme il l'était. Puis dans un coin, se trouve un homme qui martèle sa poitrine, en disant : "O Dieu, sois apaisé envers moi, qui suis un pécheur." Jésus nous dit : "celui-ci descendit dans sa maison justifiée, plutôt que l'autre." Jésus veut amener l'humanité au point où elle réalise sa totale incapacité à plaire à Dieu par sa propre chair ; qui, en désespoir de cause, l'esprit brisé, doux et en deuil, crie à la justice de Dieu. Les Juifs, bien sûr, pensaient qu'ils étaient justes.
Ils pensaient être en route vers le ciel, sur le chemin du royaume, mais Jésus les oblige à repenser, à prendre une décision et à faire un choix. C’est le même choix que chacun d’entre nous doit faire également. Maintenant que nous arrivons aux versets 13 et 14, le choix est cristallisé. Et, en passant, comme je l'ai déjà dit, on est au point culminant, le reste du chapitre étend simplement cette pensée et l'illustre. Nous verrons cela dans les semaines à venir. Mais à partir de maintenant, le choix est clair. Il y a deux portes : la large et l'étroite. Il y a deux chemins : le large et l'étroit. Il existe deux destinations : la vie et la destruction. Il existe deux types de voyageurs : les rares et les nombreux.
Il existe deux types d'arbres : les bons et les corrompus. Il existe deux sortes de fruits : le bien et le mal. Il y a deux type de bâtisseurs : les sages et les insensés. Il y a deux types de fondations : le rocher et le sable. Et il y a deux maisons, il y a deux éléments dont il parle lors de la tempête. En d'autres termes, une décision claire est toute la question qui se pose à l'apogée du sermon. Et je le répète, Jésus ne veut pas d'une éthique faite de fleurs qu'on se jette, Jésus ne veut pas de report de ces exigences. Ce qu'il veut, c'est de l'action, une réponse, et il nous force à prendre une décision, et les gens, je pense, n'ont vraiment pas compris ce passage. Et je pense que lorsque nous aurons terminé ce matin, vous le verrez d’une nouvelle manière.
Il y a quatre antagonismes que je veux que vous voyiez dans ces versets - quatre contrastes. Premièrement : il y a deux portes - deux portes. "Entrez par la porte étroite. Car large est la porte". Puis le verset 14, "Mais étroite est la porte". Deux fois, il mentionne la porte étroite, alors qu'il ne mentionne la porte large qu'une fois. Il y a deux portes - seulement deux. Comme je l'ai dit, les deux chemins indiquent : route du salut. Les deux chemins pointent vers Dieu. Les deux chemins pointent vers le royaume. Les deux chemins indiquent la gloire. Les deux chemins indiquent la bénédiction. Les deux routes pointent vers le paradis. Mais les deux chemins n’y vont pas. L'un est le chemin de l'autosatisfaction, et l'autre est celui de la justice divine. Avant de prendre la route, vous devez passer la porte. La porte vient donc en premier.
Jetons un œil, tout d’abord, à la porte étroite. C'est fondamentalement tout le nœud de l'interprétation, nous allons donc passer un peu plus de temps là-dessus. Je veux juste commencer à développer le concept qu'implique cette porte étroite. Tout d'abord, la première chose que je vois en regardant le verset 13 est que vous devez entrer. Est-ce que vous avez perçu ça ? Vous devez entrer. On a un sentiment d’urgence dans cet impératif aoriste. On nous demande d'agir dès maintenant. Faites-le maintenant, entrez maintenant. C'est l'instant, c'est le moment, c'est ce que Dieu nous appelle à faire. Vous devez le faire. Ce n'est pas une option. C'est un ordre, un ordre absolu. Or, le Seigneur Jésus leur avait enseigné un mode de vie très étroit.
Leur chemin comportait toutes sortes de tolérance envers le péché. Ils avaient toutes sortes de lois au-delà de la loi de Dieu. Ils avaient toutes sortes de normes au-delà des normes de Dieu. Ils avaient inventé un système artificiel d’une grande portée, et tout ce genre de choses faisait partie de leur système. Alors Jésus a dit : "Vous devez vous débarrasser de ceci, vous devez vous débarrasser de cela, voilà de quoi il est question, voilà de quoi il est question", et il a rétrécie et rétrécie et rétrécie le chemin à emprunter, jusqu'au moment où on arrive au chapitre 7, verset 12, où il leur présente une attitude épurée et encadrée d'une vie à la gloire de Dieu. Et ils ont compris que c'était une voie très étroite et règlementée.
Et Jésus, disent-ils à la fin du chapitre, "enseignait comme ayant autorité". Il n’a pas remis sur le tapis toutes les histoires des rabbins ; il en a juste pointé les détails. Et ainsi ils ont pigé le topo. Comparé à leur système, le chemin était très étroit, très encadré. Jésus dit : "Vous devez entrer par ce chemin étroit. Si vous voulez accéder à mon royaume, vous devez vous soumettre à ces conditions." Il exige une action immédiate. C'est un ordre absolu, sans alternative. Il ne suffit pas de l’écouter prêcher sur la porte, il ne suffit pas d’admirer l’éthique du message, il faut y entrer. "Vous ne pouvez pas accéder au royaume", dit-il, "à moins que vous ne vous soumettiez à ces conditions, en abandonnant votre propre justice, en vous considérant vous-même comme un mendiant de l'esprit, faisant le deuil de votre péché comme docile devant le Dieu saint, non orgueilleux ou vantard ; ayant faim et soif de justice, tout en sachant que vous ne l'avez pas."
Vous devez entrer selon ses conditions. L'enfer sera rempli de gens qui ont admiré le sermon sur la montagne. Vous devez entrer. Deuxièmement, vous devez entrer par cette porte. Vous devez entrer par cette porte ! Entrez par la porte étroite. Il est dit qu'il y a une porte large, mais il ne vous dit pas d'entrer par celle-là, car elle conduit à la destruction. Vous devez entrer ! Vous ne pouvez pas rester planté là et simplement l’admirer. Vous devez la passer, si vous voulez accéder au royaume, vous devez passer par cette porte. Or on sait qu'elle est très étroite, pas vrai ? Je veux dire qu'elle est très encadrée. Les gens me disent : "Vous savez, le christianisme ne donne de place à personne d’autre." C’est exactement cela. Nous ne faisons pas cela parce que nous sommes égocentristes ou parce que nous sommes fiers ou parce que nous sommes égoïstes ; nous faisons cela parce que c'est ce que Dieu nous a dit de faire.
Si Dieu avait dit qu'il y avait 48 voies vers le salut, je les prêcherais toutes. Mais ce n'est pas le cas. "Il n'y a de salut en aucun autre; car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être " - quoi ? - "sauvés." Aucun autre nom. Seulement celui de Jésus - Actes 4:12. "Je suis le pain de vie - je suis le chemin, la vérité et la vie - je suis la porte - celui qui n'entre pas par la porte dans la bergerie, [...] est un voleur et un brigand", Jean 10. "Car il y a", 1 Timothée 2 : 5 "un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme". Un seul nom et aucun autre, Christ et Christ seulement, voilà l'étroitesse du chemin, voilà son cadre. Il n'y a pas d'alternative. Vous devez entrer comme ça. Par un acte de volonté, par un acte de foi, vous devez entrer selon les conditions de Dieu par la porte prescrite par Dieu; et Christ est cette porte. Il est cette porte. Le Dieu saint a le droit de déterminer la condition de base du salut et il a déterminé que c’était Jésus-Christ et lui seul, et c’est comme ça.
Vous devez entrer, vous devez entrer par la porte étroite et, troisièmement, vous devez entrer seul. Vous devez entrer seul ! Je vois cela comme une condition implicite dans le texte. Si vous étudiez le terme "étroit", vous comprenez l’idée qu’il s’agit d’une porte très étroite. En fait, de nombreux prêcheurs diraient que la meilleure façon d'exprimer ça de manière contemporaine serait d'y voir une porte à tourniquet. Une de ces installations que vous devez traverser tout seul ; où le métal est très dense et où vous avez un petit bras que vous devez pousser pour pouvoir traverser. Je sais que notre famille, quand elle va au zoo, qu'elle prend un train quelque part, ou qu'elle va quelque part en avion, de temps en temps, elle doit passer par quelque chose de ce genre là, un tourniquet.
Et tout le monde est très pressé, et nous finissons toujours par réaliser, quand nous nous retrouvons devant le tourniquet, que nous ne pouvons pas tous le traverser en même temps, pas vrai, les enfants ? Nous devons passer un par un. C’est comme ça avec une porte étroite. Vous n'accédez pas au royaume du Christ en groupe. Les Juifs croyaient que bon, nous irons au royaume, nous sommes tous ensemble sur la route, nous allons tous traverser ensemble. Opinion basée sur l'héritage abrahamique, basée sur l'ascendance juive, basée sur la circoncision, nous sommes tous ici, ensemble. Et je pense qu’il y a des gens qui pensent qu’ils sont sur le droit chemin vers le paradis, qu'ils sont en route pour le paradis, quand ils vont à l’église. Ils viennent à l'église, nous venons tous à l'église et toute l'église avance ensemble. Mais il n'y a aucun groupe qui passe par le tourniquet, les amis.
Vous passez la porte tout seul. Le salut est quelque chose d'individuel. Les gens n'ont jamais été sauvés par paires. En fait, quand l'un croit, cela peut influencer un autre à croire, mais le salut de chacun est exclusif et intensément personnel. La porte n'en admet qu'un à la fois. C’est assez difficile, vous savez. Parce que nous passons toute notre vie à courir au milieu de la foule. Toute notre vie est consacrée à faire ce que tout le monde fait, à faire partie du groupe, à faire partie du gang, à faire partie du système qui nous entoure, à être accepté. Et tout à coup, le Christ nous dit : "Vous allez devoir passer la porte, et vous allez devoir passer au travers de cette épreuve tout seul." Pour un pharisien, cela signifiait que vous deviez dire au revoir à ces gens et à ce système et avancer seul.
Il y a un prix à payer, un prix réel. Il ne suffit pas de revendiquer votre ascendance abrahamique, il n’est pas suffisant de vous référer à votre circoncision, il ne suffit pas de dire : "Je suis né dans une famille chrétienne ; j'ai vécu dans l'église toute ma vie." Vous n'accédez pas au Royaume en groupe. Vous y venez par un acte de foi individuel. Vous devez entrer, vous devez entrer par la porte étroite et vous devez entrer seul. Écoutez bien ceci : vous devez entrer avec beaucoup de difficulté - avec beaucoup de difficulté. Je sais que cela choque certaines personnes, car nous entendons constamment dire qu'il est facile d'être sauvé. Tout ce que vous avez à faire est simplement de croire, de signer sur la ligne pointillée, de descendre dans l'allée, de lever votre main, d'aller dans la salle de prière, etc. On nous a facilité les choses.
Le problème, c'est que, lorsque les gens arrivent au bout, ils ne sont pas sur le bon chemin parce qu'ils n’ont pas franchi la porte étroite. Maintenant, sans trop vous choquer, j'espère, je pense qu’il est très, très difficile d’être sauvé. Est-ce que vous vous en rendez compte ? Laissez-moi vous montrer pourquoi. Il est dit à la fin du verset 14 concernant la porte étroite et le chemin étroit : " il y en a peu qui" - quoi ? - " qui les trouvent". La première implication de ça, c'est que vous n'allez même pas savoir qu'elle est là, à moins que vous ne soyez quoi ? À sa recherche ! Le prophète de l'Ancien Testament a dit : "Tu me trouveras", dit Dieu, "quand tu me chercheras de tout ton cœur." Je ne crois pas que quiconque ait jamais glissé et soit tombé par hasard dans le Royaume de Dieu. Je ne crois pas que ce soit si facile. Ce serait une grâce bon marché, une foi facile.
C’est l’approche de certaines églises. Levez la main, marchez dans l’allée, signez la carte et vous y êtes. "Eh bien, je crois ; je crois en Jésus." Très bien, vous faites partie de la famille. Rares sont ceux qui découvrent, implique que vous devez chercher, que vous devez chercher encore et encore. Permettez-moi d'aller plus loin. Ouvrez avec moi votre Bible dans Luc 13, et je vais vous montrer un verset qui va vraiment vous choquer. Luc 13, alors que Jésus, au verset 22, traverse les villes et les villages pour enseigner, il arrive vers Jérusalem. En raison de son ministère, il était évident pour les gens venus avec lui que tout le monde ne réagissait pas comme ils le devraient. Il est toujours difficile pour nous de comprendre pourquoi les gens ne répondent pas à l’appel de Christ.
L'un d'eux lui dit alors, au verset 23 : "Seigneur, n'y a-t-il que peu de gens qui soient sauvés ?" Franchement, c'est là sa propre observation à laquelle peu de gens ont répondu. "Seigneur, n'y a-t-il que peu de gens qui soient sauvés ?" "Il leur répondit :", et il leur a donné la réponse à la question suivante - celle qu’ils n’ont pas posée. La réponse aux premières questions était "oui" ; la question suivante aurait été "pourquoi ?" Ce à quoi la réponse serait : "Parce que vous devez vous efforcer d'entrer par la porte étroite." Et le mot s'efforcer, agōnizomai en grec, se rapporte au terme agoniser, qui est utilisé dans 1 Corinthiens 9:25 pour qualifier un athlète allant jusqu'à l'agonie pour remporter une victoire; terme qui est aussi utilisé dans Colossiens 4:12 pour parler du fait de travailler avec ferveur ; ou qui est utilisé dans la lettre de Paul à Timothée avec l’idée - chapitre 6, verset 12 - de se battre. En d'autres termes, le Seigneur dit que c'est une agonie, que c'est une lutte.
C'est de la ferveur qui est exigée ici, un effort pour entrer par la porte étroite, et il y en a beaucoup - par opposition à quelques-uns - qui chercheront à entrer, mais ne le pourront pas. Maintenant, écoutez ça. Il est difficile d’être sauvé, dit Jésus, en premier lieu, parce que vous devez chercher la porte, et il y en a peut-être beaucoup qui la cherchent. Mais quand ils découvrent ce qu’il en coûte pour s’efforcer d’entrer, ils ne veulent pas le faire. C’est une constatation très forte. Écoutez bien, le christianisme ne vient pas simplement en marchant dans une allée. Vous ne devenez pas chrétien simplement, de façon bon marché. Dans Matthieu 11, verset 12, la Bible dit : " le royaume des cieux est forcé, et ce sont les violents qui s'en emparent." Il y a presque de la violence pour entrer dans le Royaume.
Dans Luc 16:16, le Seigneur a dit : "le royaume de Dieu est annoncé, et chacun use de violence pour y entrer." Ce n'est peut-être pas ce que vous entendez, mais c'est ce que Jésus dit. Le Royaume est à ceux qui le recherchent de tout leur cœur. Le Royaume est à ceux qui font des efforts, qui souffrent pour y entrer, dont le cœur est brisé par leur péché. Qui pleurent dans la docilité, qui ont faim et soif de justice, et qui sont insatiablement satisfaits, qui aspirent à ce que Dieu change leur vie. Ce n’est pas pour les gens qui cherchent un chemin de facilité et qui veulent atteindre Jésus sans aucune altération de leur vie. Quand Jésus a souligné que l'on ne peut pas s'endormir sur le chemin vers le royaume, Jésus voulait dire : "Pour accéder à mon royaume, vous devez faire un effort sérieux, déployer une énergie inlassable, faire un effort physique extrême."
En fait, dans Jean 16:33, il dit : "Vous aurez des tribulations dans le monde". Ce n’est jamais facile. Ce n’est jamais facile de devenir chrétien, parce que vous avez tout l’enfer contre vous. Satan, ses démons, et la cinquième colonne que Satan possède, à savoir la chair qui est en vous, et tout cela lui résiste. Par la puissance de Dieu, nous devons vaincre Satan et notre propre chair pour accéder au Royaume. William Hendriksen dit : "Le Royaume n'est donc pas pour les faibles, les hésitants et les amateurs de compromis. Ce n'est pas pour les Balaams, ni pour les jeunes dirigeants riches, ni pour Pilate, ni pour Démas." Mais dit-il : "Il n'est pas gagné au moyen de prières différées, de promesses non tenues, de résolutions brisées et de témoignages hésitants."
"C'est plutôt pour les forts et les robustes, comme Joseph, Nathan, Élie, Daniel, Mardochée, Pierre ou Paul ; et n’oublions pas Ruth, Déborah, Esther et Lydia." Fin de citation. Je crois que l’un des mensonges omniprésents de Satan dans le monde d’aujourd’hui est qu’il est facile de devenir chrétien - que c’est facile. Cela n'a rien de facile. Ce n’est pas du tout facile. C’est une porte très étroite. Que vous traverserez tout seul et que vous traverserez avec agonie tout au long de votre état de péché. Vous devez être brisé en votre esprit. On pourrait dire : "Eh bien, cela ressemble à la religion basée sur la réussite humaine dont vous parliez."
Rien à voir, c’est lorsque vous arrivez au brisement, à reconnaître que vous ne pouvez pas y arriver par vous-même, que Christ déverse alors en vous grâce sur grâce pour vous fortifier afin d'affronter cette agonie nécessaire pour entrer par cette porte étroite. Dans votre faiblesse, sa puissance devient votre ressource. Vous devez entrer, vous devez entrer par la porte étroite, vous devez entrer seul, vous devez entrer avec difficulté, puis, vous devez entrer nu. Vous ne pouvez pas passer par ce tourniquet avec des bagages. Est-ce que vous avez déjà noté ça ? C'est le bazar ; on ne peut pas passer comme ça. C'est la porte - notez-bien - du renoncement à soi-même. Ce n'est pas la porte qui admet les superstars, qui veulent emporter toutes leurs bagages orduriers. C'est une porte où vous vous débarrassez de tout ce qui vous représente, de votre auto-jugement, de votre immoralité, etc. Soit vous vous déchargez de tout ça, soit vous ne la traversez pas.
Le jeune dirigeant riche est venu jusqu'à la porte. Il a cherché, il a vraiment cherché. Et il a trouvé Jésus. Il lui a alors demandé : "Que dois-je faire pour entrer dans le Royaume ? Je suis venu pour le découvrir ; J'ai cherché. Je veux entrer dans le Royaume." Le Seigneur est allé droit au cœur du problème et lui a dit : "Va, prends tout ce que tu as, vends-le et donne-le aux pauvres." Et vous savez ce qu'il a fait ? Il l'a frappé directement sur ses bagages. Le jeune homme riche essayait de franchir la porte étroite avec le bagage que étaient ses richesses. Et franchement, en plus de cela, il avait de l'auto-modération, parce que lorsque le Seigneur lui a parlé de toutes les choses qu'il aurait dû faire, il lui a dit qu'il avait fait toutes ces choses.
Le voilà donc, avec son auto-justification d'un côté et tout son argent de l'autre, et il n'a pas pu passer. La Bible dit : "Il est parti peiné." Il a cherché la porte, mais il n’était pas disposé à être désintéressé, à renoncer à lui-même, à agoniser à cause de son péché et à se présenter nu, ce qui est nécessaire pour passer la porte. Si vous n’êtes pas passés par là, j’ai le sentiment que vous êtes sur la mauvaise route. Il est marqué "paradis" sur cette porte aussi, mais ce n’est pas là où elle mène. Elle peut même dire "Jésus". Il doit y avoir un abandon : de soi, de la confiance en soi, de l'auto-justification. Je pense que c'est merveilleusement exprimé par le Seigneur dans Matthieu 18: 3, quand il dit : "Je vous le dis en vérité, [...] si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n'entrerez pas dans le royaume des cieux."
Qu'est-ce qui définit un petit enfant ? C'est une dépendance totale - une dépendance totale ! "Je n'apporte rien dans mes mains, je m'accroche simplement à ta croix. La foi qui sauve n'est pas seulement un acte de l'esprit ; c'est un dépouillement de soi, une nudité totale. C'est un battement de cœur qui dit : "Seigneur, sois miséricordieux envers moi, un pécheur." Et je crois que le Seigneur fait face ici au danger d'un salut facile. "Venez simplement à Jésus. C'est si facile. Croyez tout simplement. Tout ce que vous avez à faire est de croire. Faîtes une petite prière. Il n'y a rien de mal à croire, rien de mal à faire une prière, mais ces choses n'apportent pas le vrai salut lorsqu'elles se produisent dans le vide. Nous ne sommes rien et nous n'avons rien pour nous recommander à Dieu.
Donc, vous devez entrer, vous devez entrer par la porte étroite, vous devez entrer seul, vous devez entrer avec difficulté, vous devez entrer nu, et si je peux ajouter quelque chose, vous devez entrer repentant. Je ne crois pas que vous réussissiez à entrer, à moins que votre cœur ne se repente du péché, ne se détourne du péché pour servir le Dieu vivant. Lorsque Jean-Baptiste préparait le peuple à recevoir le Messie, les gens venaient et ils se faisaient baptiser parce qu'ils voulaient que leurs péchés soient purifiés. N'importe qui, dans un contexte juif, sait que la préparation de la venue du Messie passe par la purge du cœur et de son état de péché. Charles Haddon Spurgeon, ce grand prédicateur, a dit : "Vous et vos péchés devez vous séparer, sinon vous et votre Dieu ne vous réunirez jamais."
"Aucun péché", dit-il, "ne doit être gardé. Ils doivent tous être abandonnés. Ils doivent être sortis de la caverne comme les cananéens ont sorti leurs rois pour être suspendus au soleil." Fin de citation. Nous passons du péché à Dieu, il doit y avoir du repentir en nous. Enfin, vous devez entrer seul, avec difficulté, par la porte étroite, nu, repentant et totalement abandonné au Christ - en totale soumission au Christ. Je ne crois pas qu'une personne puisse être régénérée comme le Christ l'indique ici en ajoutant simplement Jésus-Christ à ses activités charnelles. Je ne crois pas que le salut soit une addition à notre vie de tous les jours ; je pense que le salut est une transformation. Tout le message de 1 Jean est que si vous êtes vraiment rachetés, cela se manifestera par une vie transformée, où le péché est confessé, où l'obéissance est caractéristique, où l'amour se manifeste.
Le salut est marqué par un changement de vie. Jésus a même dit : "Je peux reconnaître mes vrais disciples, car ils obéissent à ma parole - ils obéissent à ma parole." J'entends souvent : "Eh bien, je suis chrétien", et je ne vois aucun signe d’obéissance dans leur vie, ils peuvent penser qu’ils sont chrétiens, mais ils se sont trompés de route. Bien sûr, la route qu'ils prennent était marquée "paradis", et bien sûr, elle peut avoir été marquée du nom de "Jésus", mais ce n’est pas la bonne route - il faut une porte étroite, étroite. À l'opposé, il y a une porte large. Il n'y a pas besoin de dire grand-chose à ce sujet ; le contraste est évident. La large porte - eh bien, ensemble, tout le monde peut y passer. Vous n'êtes pas obligés d'y entrer seul, tout le groupe avance avec vous. Ils avancent tous ensemble. Ils ont rejoint l'église et ils avancent tous ensemble. Il n'y a rien d'individuel dans leur démarche.
Toute la bande est venue. Il n'y a pas d'abnégation. Hé, vous pouvez apporter tous vos bagages, votre péché, toute votre immoralité, tout votre manque de repentance, votre manque d'engagement envers Christ - vous pouvez simplement passer, c'est la porte de l'auto-indulgence. Il y a beaucoup de gens qui prétendent être chrétiens, et ils sont totalement, grossièrement et complètement indulgents. Mon cœur s'est affligé de voir quelqu’un hier soir à la télévision a affirmé ce genre de chose, il a continué à montrer une indulgence totale. Je remets cela en question. L'orgueil, l'autosatisfaction, l'auto-indulgence, les péchés de toutes sortes sont les bienvenus sur la route large, mais si vous les avez avec vous, vous n'atteindrez même pas la route étroite, car vous ne pouvez pas passer la porte avec toutes ces choses. Un Antillais qui avait choisi l'islam plutôt que le christianisme a dit ceci : "Ma raison est que l'islam est une voie noble et large. Il y a de la place pour un homme et ses péchés sur cette voie, alors que le chemin du Christ est beaucoup trop étroit." Voilà le choix que vous devez faire.
Nous avons deux portes, deux portes qui mènent à deux voies. Regardez à nouveau - il y a deux voies. Quels sont ces deux voies ? Il y a le chemin large, verset 13, et il y a le chemin difficile ou le chemin comprimé, compressé, confiné, verset 14. C'est exactement ce qu'il dit dans le Psaume 1. Il y a le chemin du pieux et le chemin de l'impie. Psaume 1, versets 1 à 3 : la voie des pieux, versets 4 et 5 : la voie des impies, verset 6 : le résultat des deux. Le choix est le même qu'il a toujours été : la voie des impies et la voie des pieux. Maintenant, regardez le chemin large. Je veux dire qu’une fois que vous avez franchi la large porte, toute la bande est là ; c’est facile, les gars, non ? Il n’y a pas de précipice. Il y a beaucoup de place. Vous pouvez simplement errer et vous promener.
Aucune règle, aucune morale n'y est particulièrement contraignante. Il y a de la place pour une théologie multiple. Il y a de la tolérance pour tous les péchés imaginables, tant que vous aimez Jésus, ou aussi longtemps que vous êtes religieux ! Il n'y a pas de cadre, pas de limite, pas de frontière. Tous les désirs des cœurs déchus sont nourris sur cette route. Il n’y a pas besoin d’avoir une attitude de béatitude. Il n’y a pas besoin d’humilité. Il n’est pas nécessaire d’étudier la Parole de Dieu. Il n’y a pas besoin de normes morales internes strictes. Vous pouvez simplement avancer de pair avec une religiosité typique, mécanique, qui n'est rien d'autre que de l'hypocrisie. Cela n'oblige à aucun changement de nature ; c'est comme être un poisson mort flottant en aval. C'est très facile. Le courant fait tout.
C'est ce qu'on appelle, dans Éphésiens 2: 2, le cours de ce monde, mais la tragédie absolue de tout cela est dans Proverbes, il est dit : "Telle voie paraît droite à un homme, Mais son issue, c'est la voie de la mort." C’est la voie large. Celle où il n'y a pas de règles. Aucune norme, sauf celles fabriquées par l'homme pour s'intégrer dans votre petit système confortable. Et le Psaume 1: 6 dit : "la voie des pécheurs mène à la ruine." Par opposition à cela, il y a un chemin difficile, verset 14. Votre Bible peut parler de voie "étroite". La meilleure traduction est une voie rétrécie. Cela signifie littéralement presser ensemble, être confiné. C’est comme un chemin étroit sur un précipice, très étroit. Et c’est pourquoi Paul dit, dans Éphésiens, que vous devez marcher avec circonspection, les yeux ouverts, parce que vous ne pouvez tout simplement pas flotter et faire volteface.
C’est une voie très étroite. Elle est cernée des deux côtés par la main punitive de Dieu. Vous sortez du droit chemin, et paf, vous prenez un coup dans vos articulations spirituelles - même chose si vous sortez de la voie d'un autre côté. Les exigences sont grandes, strictes, fignolées et claires, et il n’y a pas de place pour les dérogations ou les déviations du droit chemin. Cela doit demeurer le désir de notre cœur d'accomplir cela, sachant très bien que lorsque nous échouons, Dieu nous châtiera, puis Dieu nous pardonnera merveilleusement et avec amour et nous remettra sur pied. Vous me direz : "Eh bien, c'est une voie difficile, stricte et étroite ; il me semble que c'est quelque chose que je ne voudrais pas." Un truc merveilleux à ce sujet, c'est que toute les difficultés, toute l'étroitesse et toutes les restrictions sont nées de Christ lui-même, de sorte que son joug est facile pour nous, et son fardeau est quoi ? - il est léger.
Ce que je veux dire, c'est que quand vous prenez cette voie, vous feriez mieux d'être préparé à ce que vous demandez. Dans Luc 14, verset 25, que lisons-nous ? "De grandes foules faisaient route avec Jésus. Il se retourna, et leur dit :" - voici une grande foule qui le suit, beaucoup de gens. Et il dit : Écoutez, si vous voulez me suivre, vous devez savoir certaines choses. "Si quelqu'un vient à moi, et s'il ne hait pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, et ses sœurs, et même sa propre vie, il ne peut être mon disciple." Essayez de faire part de ça à quelqu'un la prochaine fois que vous irez partager l'Évangile avec eux. "Vous voulez être chrétien ? Très bien, détestez votre mère, votre père, votre sœur, votre frère "- rendez les choses aussi difficiles que possible.
"Vous allez devoir sortir de la foule, vous allez devoir dire au revoir à tous ceux que vous aimez, ou vous ne pourrez même pas être mon disciple, puis vous allez devoir choisir un chemin et vivre une vie crucifiée." Maintenant, essayez de prêcher cela au prochain rassemblement et voyez combien de personnes descendent dans l'allée. Vous savez qui descendra dans l’allée ? Les gens qui devraient venir, ceux qui veulent prendre le bon engagement ; et Jésus poursuit en illustrant cela. "Car, lequel de vous, s'il veut bâtir une tour, ne s'assied d'abord pour calculer la dépense et voir s'il a de quoi la terminer". Je veux dire, aucun homme n’est assez stupide pour construire quelque chose sans analyser ce que cela va lui coûter. "Ou quel roi, s'il va faire la guerre à un autre roi, ne s'assied d'abord pour examiner s'il peut, avec dix mille hommes, marcher à la rencontre de celui qui vient l'attaquer avec vingt mille ?"
"De même", verset 33, "Ainsi donc, quiconque d'entre vous ne renonce pas à tout ce qu'il possède ne peut être mon disciple." Jésus a vraiment tracé une limite dure. Si vous n'êtes pas disposés à dire non à tout et à dire "Je vais, comme Dieu me le permet, marcher sur cette voie étroite '', sachant très bien que vous ne pouvez pas le faire par vous-même, par votre propre réussite, mais sachant que Dieu vous accordera grâce sur grâce pour le faire malgré votre faiblesse, et ce par sa force. Si vous êtes prêts à vivre de cette façon, alors vous venez légitimement à lui. Vous feriez mieux d'envisager la persécution. Dans ce monde, vous aurez des tribulations. "Un jour viendra", dit Jésus à ses disciples, "l'heure vient où quiconque vous fera mourir croira rendre un culte à Dieu." Jean 16, "Vous allez passer votre vie à fuir ceux qui veulent vous tuer."
Vous ne marchez pas sur ce chemin étroit pieds nus. Ce n’est pas une prairie luxuriante. La route est dure. Et le christianisme n'a jamais été présenté par notre Seigneur comme une option douce pour les faibles à genoux et les faibles de cœur. Vous déclarez la guerre à l'enfer lorsque vous commencez. Et l'enfer se bat assez durement. Vous vivez le reste de votre vie avec une attitude de béatitude, où vous essayez constamment de gérer votre propre orgueil, vos propres désirs, votre propre volonté égoïste. Jésus a dit à Pierre : "Suis-moi, et au fait, Pierre, cela te coûtera la vie." Viendrez-vous dans ces conditions ? Viendrez-vous dans ces conditions ? Parce que c’est la voie la plus étroite. Elle est dure, elle est encadrée, elle est sévère, et quand vous vous écarterez du chemin, vous serez châtiés.
Vous me direz : "Eh bien, cela semble horrible." En fait non, car toute la difficulté est captée par le Christ et le chemin devient un chemin de beauté. Maintenant, lorsque vous faites votre choix, souvenez-vous du troisième contraste : il y a deux destinations - deux destinations. De nouveau dans Matthieu, chapitre 7 - il y a le chemin large qui mène à la destruction et le chemin étroit qui mène à la vie. Il y a le chemin de la vie et le chemin de la mort, comme Jérémie l'a dit, comme Josué l'a dit, comme Élie l'a dit, comme Moïse l'a dit. Ils disent tous la même chose, le chemin de la vie ou le chemin de la mort. Le psaume 1 le dit aussi. Les pieux reçoivent la bénédiction, les impies périssent. Il y a le chemin de la vie et le chemin de la mort. Le mot destruction ici se réfère simplement au jugement ultime et éternel donné en enfer, le tourment éternel.
Je n’ai pas vraiment le temps de développer tout le détail de cela ; nous allons le voir beaucoup plus précisément pendant que nous étudierons à travers le texte de Matthieu. Le Seigneur dit que la vie se termine dans l'un de ces deux endroits. Toutes les religions du monde entier, à l'exception de la religion de l'accomplissement divin en Christ, finiront au même endroit : la destruction. C'est facile de prendre cette voie, c'est facile de continuer, d'y emporter tout ce que vous voulez. C'est facile d'y marcher, il n'y a pas de normes ici. Cela ne devient difficile qu'à la toute fin. Il n'y a pas de restrictions, et c'est bondé, mais la voie finit en enfer. C'est la religion basée sur l'accomplissement humain, le chemin de l'humanisme et de l'athéisme, qui est la religion ultime de l'accomplissement humain où l'homme devient Dieu lui-même. Il est clair pour le judaïsme sans christianisme, qu'ils vont finir dans le même enfer.
Et comme l'a dit John Bunyan : "L'entrée de l'enfer se fait par les portails du paradis." Quel choc cela va être pour certaines personnes. D'un autre côté, le chemin étroit va s'ouvrir sur la béatitude éternelle. Le large chemin se rétrécit pour mener à une fosse terrible. Le chemin étroit s'ouvre sur la plénitude d'une communion de joie indescriptible, éternelle et sans nuage avec Dieu, que nous ne pouvons même pas imaginer. Ce n’est pas tant qu’elles définissent des quantités de vie, mais des qualités de vie. Et le choix vous appartient. Pensez à la destination, car vous y passerez l'éternité. Et comment les hommes choisiront ils ? Le dernier point à retenir : il y a deux groupes de gens, deux portes, deux voies, deux destinations.
Le chemin large, verset 13, beaucoup le prendront. Le chemin étroit, verset 14, peu le trouveront. C’est vraiment incroyable. La plupart des gens sont sur la voie de la réussite humaine. Les masses populaires sont sur la mauvaise voie. Les gens me demandent souvent : "Pensez-vous qu'il y aura plus de monde au paradis ou en enfer ?" Jésus nous parle ici à la fois de beaucoup et de peu. Revenez à l'Ancien Testament et vous constaterez qu'il y a toujours eu un vestige de croyants. Le seul moment dans l’histoire rédemptrice de Dieu qui semble être unique est celui de la tribulation. Selon Apocalypse, chapitre 7, verset 9, il est dit qu'il y aura un nombre incalculable de païens rachetés de chaque peuple, tribu, langue et nation, et que la nation tout entière d'Israël sera également rachetée.
Il peut y avoir un type unique de réponse d'évangélisation dans la tribulation qui va amener une grande masse de la population mondiale à répondre au Christ. Mais pour maintenant, et pour cette époque, la réaffirmation de la vérité est mince, mince, mince, mince, mince, parce que les hommes préfèrent conserver leur propre péché, dit Jésus. Ils aiment leurs ténèbres. Ils préfèrent croire en eux-mêmes - ils sont vraiment peu nombreux. Dans Luc 12:32, Jésus regarde ses disciples et leur dit ceci : "Ne crains point, petit troupeau". Le mot petit, mikron en grec, est le mot à partir duquel nous obtenons micro, quelque chose de vraiment petit. "Ne crains point, petit troupeau." C'est le même mot utilisé dans Matthieu 13 à propos de la graine de moutarde, la plus petite de toutes les graines. Le troupeau de Dieu a toujours été un petit troupeau.
C’est toujours le petit nombre de ceux qui cherchent de tout leur cœur et qui souffrent par la puissance de Dieu, reconnaissant leur propre incapacité humaine à entrer, parce qu’ils sont prêts à en compter et à en payer le prix. En fait, dans Matthieu 22:14, Jésus dit ceci : "Beaucoup sont appelés, mais" - quoi ? - "peu sont élus". Peu - il est si facile de choisir la voie large. C’est une façon tellement simple d'avancer, il vous suffit de suivre la foule. Et vous pouvez y ajouter Jésus et vous sentir religieux, aller à l’église ou appartenir à une sorte de système de religion qui vous dit que c’est la voie à suivre. Vous ne vous remettez jamais en question et vous vous retrouvez à vivre une catastrophe ultime.
Dans Luc, chapitre 13, encore une fois - je veux simplement souligner cela et terminer par une illustration - Luc 13:24. Jésus a dit ceci : "Efforcez-vous" - ou agonisez en grec, nous l'avons déjà vu plus tôt - "d'entrer par la porte étroite. Car, je vous le dis, beaucoup chercheront à entrer, et ne le pourront pas." Maintenant écoutez bien : "Quand le maître de la maison se sera levé et aura fermé la porte, et que vous, étant dehors, vous commencerez à frapper à la porte, en disant: Seigneur, Seigneur, ouvre-nous! il vous répondra: Je ne sais d'où vous êtes. Alors vous vous mettrez à dire: Nous avons mangé et bu devant toi, et tu as enseigné dans nos rues."
"Et il répondra: Je vous le dis, je ne sais d'où vous êtes; retirez-vous de moi, vous tous, ouvriers d'iniquité. C'est là qu'il y aura des pleurs et des grincements de dents, quand vous verrez Abraham, Isaac et Jacob, et tous les prophètes, dans le royaume de Dieu, et que vous serez jetés dehors." Ce ne sont pas des gens irréligieux, ce sont des religieux, qui pensaient être sur la bonne voie, mais qui n'étaient pas sur la bonne voie. Et ils frapperont à la porte. Je vous le dis, je ne peux pas penser à une scène plus horrible que de voir des gens qui étant sous l’illusion d’être sauvés, découvrent que la porte leur est fermée à la figure. De retour dans Matthieu 7, Jésus dit : "il y en a beaucoup qui entrent par là." - beaucoup sont sur la large route. Vous voulez les rencontrer tant que ça ? Allez au verset 22.
"Plusieurs me diront en ce jour-là: Seigneur, Seigneur, n'avons-nous pas prophétisé par ton nom? n'avons-nous pas chassé des démons par ton nom? et n'avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ? " Ils ont l'air d'avoir bien travaillé. "Alors je leur dirai ouvertement: Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l'iniquité." Quel choc ! Nombreux de ceux qui sont sur la large route vont découvrir que ce n’était pas la route du paradis ; la porte leur sera fermée à jamais. Écoutez, le chemin est étroit, mais je suis heureux d’annoncer qu’il est assez large pour accueillir le plus vil des pécheurs. Vous devez y marcher seul. Vous ne pouvez pas échapper au choix imposé par Dieu, c'est un choix absolument inévitable. Ne faire aucun choix, c'est faire un choix, et vous faites face à ce choix.
Une lettre a été écrite au journal le Melbourne Daily après la croisade Billy Graham il y a quelques années. Voici ce que l'homme qui a écrit la lettre disait : "Après avoir entendu le Dr Billy Graham à l'antenne, l'avoir vu à la télévision, et lu des reportages et des lettres le concernant, lui et sa mission, j’en ai marre d’entendre parler du type de religion qui insiste sur le fait que mon l'âme et celle de tous les autres a besoin d'être sauvée, quoi que cela signifie. Je n'ai jamais senti que j'étais perdu, et je ne sens pas non plus que je me vautre quotidiennement dans la boue du péché, bien que sa prédication répétitive insiste sur le fait que je le fasse. Donnez-moi une religion pratique qui enseigne la douceur et la tolérance, qui ne reconnaît aucune barrière de couleur ou de croyance; qui se souvient des personnes âgées et enseigne aux enfants la bonté et non le péché.
"Si pour sauver mon âme, je dois accepter une philosophie telle que j'ai récemment entendu prêcher, je préfère rester à jamais damné." Et il a signé de son nom. Voilà le choix que chacun doit faire. Soit vous vous inventez une jolie petite religion qui vous convient, soit vous prenez la vérité de Dieu et l'acceptez. C’est le choix que vous devez faire. L'un donne la vie, l'autre la mort. Prions.
Merci, Père, de nous avoir parlé si clairement, ce matin. Ce sont des mots durs, des mots difficiles auxquels nous devons faire face à cause de notre péché. Puissions-nous leur faire face. Merci, cependant, que lorsque nous entrons par cette porte étroite, nous recevons une grande sécurité et une grande confiance, alors que nos cœurs crient Abba Père, sachant très bien que nous sommes tes enfants.
Nous prions pour les hésitants parmi nous ce matin qui ne sont pas encore entrés par cette porte étroite, afin qu'ils en mesurent le coût, se dépouillent d'eux-mêmes, se livrent tout à toi et avancent avec foi. Nous prions pour que ce jour soit LE grand jour. Seigneur Dieu, puissions-nous, comme le dit 2 Corinthiens 13: 5, nous examiner nous-mêmes, pour savoir si nous sommes dans la foi. Oh, quelle grande peur d'être trompé toute notre vie, pour finir par être exclu. Qu'il n'en soit pas ainsi. Pendant que vos têtes sont inclinées pendant un instant, alors que nous terminons notre service, la salle de prière à ma droite sera ouverte, ainsi que la salle de consultation, les conseillers seront là. Ne partez pas sans Christ, ouvrez-lui votre cœur. Peut-être avez-vous besoin de quelqu'un pour vous aider, pour prier avec vous, ou vous conseiller.
Si tel est le cas, au lieu de partir, venez devant, puis à ma droite, passez les portes et quelqu'un sera là pour le faire avec vous. Entrez par cette porte étroite vers ce chemin étroit qui mène à la vie.
FIN

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