
Dans notre temps de l’enseignement, ce matin, nous revenons encore dans Matthieu, chapitre 13, regardant les paraboles de notre Seigneur pour décrire le royaume à l’époque entre Son rejet et Sa deuxième venue. Et pour planter notre décor ce matin, je voudrais lire les versets 31 à 33 de Matthieu 13, deux paraboles. Nous avons commencé à voir la première la fois dernière, aujourd’hui nous allons voir la deuxième. Mais nous devons les relier parce qu’elles traitent du même thème.
« Il leur proposa une autre parabole et Il dit : Le royaume des cieux est semblable à un grain de moutarde qu’un homme a pris et semé dans son champ. C’est la plus petite de toutes les semences ; mais, quand elle a poussé, elle est plus grande que les plantes potagères et devient un arbre, de sorte que les oiseaux du ciel viennent habiter dans ses branches. Il leur dit cette autre parabole : Le royaume des cieux est semblable à du levain qu’une femme a pris et introduit dans trois mesures de farine, jusqu’à ce que (la pâte) soit toute levée. »
Maintenant, ces deux paraboles parlent du même thème. Elles parlent d’influence. Elles parlent de faibles commencements avec de grandes conclusions. John Greenleaf Whittier, le poète, disait une fois : « Rien ne s’arrête de sa fin. A perte de vue s’enfonce la pierre dans la profonde mer du temps, les cercles balayent jusqu'à ce que les murmures ondulés échouent sur le rivage et les eaux sombres et mortes sautent de joie sous le soleil. » Vous jetez une pierre dans le lac et son influence touche chaque rive.
Et la dernière fois nous avons dit que c’est ce que notre Seigneur enseigne, quelque chose commence tout petit, petit mais finit très, très grand. Et ainsi sera-t-il avec le royaume. Il commencera petit. Mais à la fin, son influence sera mondiale. Voilà ce qu’Il dit ici. Il parle du royaume dans la grandeur finale, il passera à sa réalisation, à son accomplissement, il débouchera sur sa puissance mondiale souhaitée par Dieu. Nous vivons à une époque où cela se produit.
Jamais dans l’histoire du monde le Christianisme n’a eu l’impact mondial qu’il a de nos jours. C’est éberluant, rien que d’y penser. Le Christianisme commence dans une telle obscurité, une poignée d’individus, à la proportion que nous connaissons aujourd’hui. Et c’est exactement ce que ces deux paraboles nous prédisaient. Elles sont prophétiques. L’intégrité de Jésus Christ est en jeu dans leur accomplissement. La véracité de la Parole de Dieu est en jeu dans leur réalisation de l’objectif à atteindre, selon les dires du Seigneur.
Maintenant, laissez-moi vous situer dans le contexte afin que vous compreniez ce que le Seigneur dit exactement. Les prophètes de l’Ancien Testament avaient prédit que le royaume de Dieu viendrait sur terre, et quand il viendrait, il toucherait en définitive chaque coin du globe, il serait d’une grande portée. Jésus Christ serait le représentant de Dieu, le plus grand fils de David, l’oint, le Messie, le Roi qui allait s’asseoir sur le trône dans la ville de Jérusalem et gouverner le monde.
Et il y aurait une paix mondiale, et il y aurait la fin de la guerre, du crime, de la pauvreté et une réduction de la souffrance et même de la mort. Il y aurait le salut parmi les nations, autant que parmi les Juifs. Et Jésus Christ sera révéré et honoré en tant que Roi. Tous les rebelles seraient détruits. Tous les blasphémateurs seraient condamnés à la venue du royaume. Et ils avaient raison de le croire.
Le prophète Michée écrit ceci au chapitre 4 : « Il arrivera, à la fin des temps, que la montagne de la maison de l’Éternel sera fondée sur le sommet des montagnes, qu’elle s’élèvera par-dessus les collines, et que les peuples y afflueront. » Et Michée voit le royaume dans les derniers jours, élevé, exalté, et Christ règne sur le trône et les nations accourent pour adorer, pour adorer, pour rendre hommage, pour se soumettre à Son règne.
Des nations s’y rendront nombreuses et diront : « Venez, et montons à la montagne de l’Éternel, à la maison du Dieu de Jacob, afin qu’Il nous instruise de Ses voies, et que nous marchions dans Ses sentiers. Car de Sion sortira la loi et de Jérusalem la parole de l’Éternel. » En d’autres termes, le règne partira de Jérusalem et les nations répondront et afflueront en retour. « Il sera juge entre des peuples nombreux, Il sera l’arbitre de nations puissantes, lointaines. »
En d’autres termes, Il contrôlera le monde. Ceux qui ne viennent pas, ceux qui résistent, Il sera l’arbitre, même si elles sont lointaines. Il aura la domination sur le monde entier et « De leurs épées ils forgeront des socs et de leurs lances des serpes ; une nation ne lèvera plus l’épée contre une autre, et l’on n’apprendra plus la guerre. » La fin de toute guerre à travers la terre, ils jetteront toutes leurs armes.
« Ils habiteront chacun sous sa vigne et sous son figuier, » En d’autres termes, il y aura à manger pour tous. Chacun possèdera ses propres ressources. « Et il n’y aura personne pour les troubler… » Il n’y aura pas de crime, il n’y aura rien à craindre. « …Car la bouche de l’Éternel des armées a parlé. Tandis que tous les peuples marchent, chacun au nom de son dieu, nous marchons, nous, au nom de l’Éternel, notre Dieu, à toujours et à perpétuité. »
Le monde viendra aux pieds du Messie et les rebelles seront repris partout où ils se trouveront. Et les autres prophètes ont dit que Dieu règnera par Son Fils d’une verge de fer et la justice sera prompte et immédiate. Puis, nous avons une autre parole de Zacharie, le prophète, au chapitre 8. Et c’est une des plus intéressantes.
Zacharie 8:18 dit : « La parole de l’Éternel des armées me fut adressée en ces mots: » Et voici un autre tableau de ce grand royaume à venir « Ainsi parle l’Éternel des armées : Le jeûne du quatrième (mois), le jeûne du cinquième, le jeûne du septième et le jeûne du dixième deviendront pour la maison de Juda des jours de gaieté et de joie, d’heureuses solennités. » En d’autres termes, les jeûnes se changeront en fêtes.
Maintenant, les jeûnes étaient des moments de lamentation, de douleur, des moments où on se souvenait des évènements tragiques. Et les Juifs se souvenaient de la captivité. Ils se souvenaient des moments où ils étaient dévastés et détruits et emmenés en captivité. Et ils commémoraient ces évènements en identifiant certaines fêtes. Et ils se privaient de nourriture afin de se souvenir de ces moments de tristesse.
Et le texte commence par : « Le jeûne du quatrième mois. » Ils jeunaient le quatrième mois parce qu’ils se souvenaient du vol de la semence royale et la prise de Jérusalem. Ensuite, il y avait le jeûne du cinquième mois, quand ils jeunaient à cause de la destruction du temple. Puis, il y avait le jeûne du septième mois. Ils jeunaient en souvenir du meurtre de leur gouverneur Guedalia. Puis, le jeûne du dixième mois, le début du siège qui conduisit à leur captivité.
Et certains Juifs dans le monde contemporain observent encore certains de ces jeûnes. Mais le prophète dit que les jeûnes seront changés en heureuses fêtes. Plus de jeûne, plus besoin de se souvenir de la douleur. Tout changera. Il arrivera que des peuples affluent ainsi que des habitants de plusieurs villes. Et les habitants d’une ville iront dans une autre et diront : « Allons implorer l’Éternel et chercher l’Éternel des armées ! Moi aussi j’irai ! Et beaucoup de peuples et de puissantes nations viendront chercher l’Éternel des armées à Jérusalem et implorer l’Éternel. » Le monde viendra au Messie.
Ainsi parle l’Éternel des armées : En ces jours-là, dix hommes de toutes les langues des nations saisiront un Juif, ils le saisiront par le pan de son vêtement et diront : « Nous irons avec vous, car nous avons appris que Dieu est avec vous. » Et le Juif sera l’agent qui amènera le monde aux pieds de Christ. En d’autres termes, il arrive un jour où le Messie règnera et il y aura des fêtes et la joie et les réjouissances et le monde se prosternera à Ses pieds. Les rebelles seront rejetés. C’est cela le royaume.
Bien, les Juifs vivaient dans l’attente de ceci. Je veux dire qu’ils s’attendaient tous à ce que cela arrive et voici que Jésus vient, Il est le Roi, mais rien de tout ceci ne se produit. Il n’y avait aucune purgation de rebelles. Il n’y avait pas beaucoup de païens qui s’accrochaient à leurs vêtements disant : « Amenez-nous à Lui, amenez-nous à Lui. » Il n’y avait pas de siège sur un trône. Il n’y avait pas de renversement de la puissance romaine. Il n’y avait pas de purgation du monde.
Il y avait toujours la guerre. « Les gens ne forgeaient pas des socs de leurs épées ni de leurs lances des serpes. Il n’y avait pas la paix dans le monde. Il n’y avait pas la punition et la condamnation des rebelles et de ceux qui rejettent et blasphèment. Alors tant qu’ils croyaient que Jésus était le Messie dans leurs cœurs, ils avaient des doutes parce qu’ils ne voyaient pas leurs attentes du royaume se réaliser. Ils se débattaient donc. Et nous l’avons vu. Franchement, les Juifs ne pouvaient pas du tout croire qu’Il était le Roi parce qu’Il ne faisait pas ce qu’ils attendaient du Roi.
Examinez avec moi le 18ème chapitre de Jean, et je pense que vous allez avoir une autre perception ; le 18ème chapitre de Jean. Nous voyons ici notre Seigneur devant Pilate. Et Pilate Lui dit au verset 33 : « Es-Tu le Roi des Juifs ? » maintenant, vous voyez, c’était cela la question. Il répondit à l’affirmatif. Il avait donné des preuves absolument irréfutables qu’Il l’était, par Ses miracles et par Ses paroles.
Ils ne pouvaient pas renier qu’Il, à toutes fins utiles, avait banni la maladie de la Palestine durant la période de Son ministère. C’était une incroyable démonstration de puissance, une merveilleuse et incomparable communication qui ne pouvait émaner que de la pensée infinie de Dieu, une appréhension omnisciente du cœur humain. Mais ils avaient des difficultés avec cela parce que cela ne ressemblait pas à ce que le royaume allait être.
A une occasion, ils essayèrent même de Le faire roi et de l’imposer dans le royaume, ils essayèrent de l’introniser de force, ils essayèrent de l’obliger à renverser Rome et Il leur échappa, ne leur permettant pas de le faire. Et donc, franchement, ils ne pouvaient pas accepter le fait qu’Il était le Roi, même si les preuves étaient présentes. Pilate pose donc une question qui n’est pas de lui ; il ne comprend même pas la prophétie Messianique.
Il dit : « Es-Tu le Roi des Juifs ? » Et Jésus lui répond : « Le dis-tu de toi-même ou es-tu juste un perroquet ? » Poses-tu cette question ou répètes-tu seulement la question des Juifs ? Et cela nous montre que c’est exactement ce qu’ils demandaient. Est-ce possible, est-ce possible qu’Il soit le Roi ? Pilate dit : « Suis-je Juif ? » En d’autres termes, sais-je quoi que ce soit de tout ceci ? Bien entendu je n’en sais rien.
« Ta nation et les principaux sacrificateurs T’ont livré à moi. » Voici leur problème. Qu’as-tu fait ? Il ne sait même pas ce que Jésus a fait. Mais le problème concerne la royauté, c’est leur problème, pas le sien. Jésus répond donc en disant : « Mon royaume n’est pas de ce monde. » Pilate, mon royaume n’est pas une chose que tu comprends et Mon royaume n’est pas une chose qu’eux-mêmes comprennent.
Si mon royaume avait été un royaume terrestre, un royaume du monde selon ta perception du royaume, alors Mes serviteurs combattraient. Ils ne me laisseraient pas être livré aux Juifs. Mais mon royaume n’est pas d’ici. Mon royaume est différent du tien, ou de ta compréhension de ce qu’est un royaume, ainsi que de la leur. Et Pilate dit alors : « Tu es donc roi ? » Jésus répondit : « Tu le dis : Je suis roi. Voici pourquoi Je suis né et voici pourquoi Je suis venu dans le monde. Je suis Roi. »
Maintenant, les amis, il n’y a aucun doute dans ma pensée que Jésus est Roi. Voilà pourquoi Il est né. Voilà pourquoi Il est venu dans le monde. Et je n’ai aucun doute non plus que nous vivons dans un royaume. Mais il n’est pas perçu comme un royaume au sens humain. C’est premièrement un royaume qui se trouve dans le cœur.
Et voilà pourquoi dans Romains 14:17, Paul dit : « Car le royaume de Dieu, ce n’est non pas le manger ni le boire, mais la justice, la paix et la joie, par le Saint-Esprit. » Il est interne. Vous voyez à une autre occasion dans Luc 17 :20, ils Lui dirent en effet : « Bon, si Tu es le Roi, où est le royaume ? » et Il répondit : « Le royaume de Dieu est … » où ? « … au-dedans de vous. » Au milieu de vous ; vous ne le percevez juste pas parce qu’il ne se discerne pas humainement, mais toutefois, je suis un Roi.
Maintenant, les disciples se grattent la tête et disent : « Il est le Roi, c’est indéniable, mais où est le royaume ? » Parce qu’ils cherchaient une manifestation extérieure et ils viennent juste de vivre un rejet horrible au chapitre 12 où Il a été blasphémé et traité de satanique. Et le Seigneur dit donc : « Ecoutez, je vais vous enseigner à comprendre cette période de mon règne, cette période de mon royaume. »
Le futur révèlera toute la gloire du royaume dans sa majesté millénaire extérieure, tel que l’avaient prophétisé Zacharie et Michée. Mais pour l’instant, il y a une forme du royaume qu’Il appelle, au verset 11 de Matthieu 13, le mystère. Et pendant cette période, le royaume sera différent que ce qu’il sera à la fin. Et donc Il commence à le décrire. Il leur énonce sept paraboles comme nous l’avons dit et redit.
Les deux premières décrivent la nature du Royaume, la nature du Royaume. La parabole des sols, la parabole du blé et de l’ivraie et la nature du royaume est que le bien et le mal coexistent. Il y aura le sol qui rejette ; il y aura le vrai sol.
En d’autres termes, il y aura des gens qui refuseront le royaume et des gens qui accepteront le royaume. La deuxième parabole dit qu’ils doivent pousser ensemble jusqu’au jugement dernier. Alors ne vous attendez pas à ce que les rebelles soient condamnés, vous ne devez pas vous attendre à ce que les rebelles, ceux qui rejettent Christ soient dévastés, brûlés, consumés ou quoi que ce soit d’autre. Ils pousseront ensemble. L’ayant dit, Il poursuivit en parlant de la puissance du royaume dans les deux paraboles suivantes.
Et Il dit : « Malgré cela, en dépit de la coexistence du bien et du mal, en dépit de l’énorme puissance sur le péché et la puissance de Satan, en dépit des semailles de l’ivraie au milieu du blé, en dépit du fait que trois des quatre sols sont mauvais et rejettent, la puissance du royaume reste tellement forte que la semence va pousser. D’un petit commencement comme une graine de moutarde, il devient un énorme arbre. De la plus petite semence, il devient le plus grand arbrisseau. Et comme une petite quantité de levain, enfouie dans une grande pile de pâte, elle pénètre tout et influence tout.
Maintenant, ceci est une parole d’espoir, bien-aimés, après deux paraboles qui n’avaient aucun espoir. Les deux premières paraboles nous disaient que nous devons laisser le mal continuer dans le monde. Et je vais être très honnête avec vous, je déteste le péché. Et à plusieurs moments je ressens ce cœur Davidique qui poussait David à crier à Dieu pour la destruction du pécheur et du péché.
Et il y a des moments où l’on souhaite pouvoir agir comme le bourreau de Dieu et exterminer. Mais les deux premières paraboles disent non. Non, cela n’est pas votre responsabilité. Maintenant c’est l’ère de la grâce. Le jugement attend le futur. Alors, ils vont de pair. C’est un message de peur, d’intimidation, de détresse parce nous tolérons toutes ces histoires.
Mais le message de l’espoir vient dans les deux paraboles suivantes. Malgré cela, le royaume va grandir, et finalement, il va envahir la terre. Et je crois que ces deux paraboles nous propulsent dans le millenium où l’arbrisseau est à son pic et l’arbre est plein, comme c’était souvent le cas, d’oiseaux, quand le levain a levé toute la pâte. Et nous aspirons à cela. Et ce sont donc des paraboles remplies d’espoir, de beaucoup d’espoir.
En passant, les deux paraboles suivantes ont aussi un sujet commun. Elles concernent l’appropriation personnelle du royaume. Les quatre premiers voient le royaume en général ; les deux suivantes ont une vue spécifique. Alors, les deux premières paraboles parlent de la nature du royaume, les deux suivantes de la puissance du royaume et les deux autres de l’appropriation du royaume. C’est très important parce que quand vous interprétez cette parabole, vous voulez l’interpréter selon les règles de l’homilétique que notre Seigneur utilise en racontant ces paraboles. Et nous allons le voir dans un moment.
Maintenant, ceci sera comme une leçon d’étude biblique. Je vais vous entrainer dans une situation d’interprétation que je pense qu’il faut clarifier parce que je crois que la parabole que nous devons voir aujourd’hui, la parabole du levain a été très incomprise. Regardons-la, la parabole du levain au verset 33. Maintenant, nous avons déjà vu la parabole de la graine de moutarde et nous en avons tiré trois leçons. Le royaume aura un faible commencement ; il deviendra grand et finalement les nations jouiront de ses avantages. Mais maintenant, nous allons voir une leçon très similaire dans la parabole du levain.
« Il leur dit cette autre parabole : Le royaume des cieux est semblable à du levain qu’une femme a pris et introduit dans trois mesures de farine, jusqu’à ce que (la pâte) soit toute levée. » Maintenant, comme toujours, notre Seigneur tire Ses paraboles de la vie ordinaire, de la vie très ordinaire. En tant qu’un garçon grandissant, Il devait avoir vu Sa mère le faire encore et encore. Faire du pain et faire du pain en utilisant la levure ou le levain comme on le désigne parfois. Et c’était une occurrence régulière à la maison.
Vous prenez une nouvelle boule de pate qui est déjà préparée, pétrie et prête et vous prenez un morceau de pâte fermentée d’une pâte précédemment faite et vous l’introduisez dans cette nouvelle pate et elle fomente et pétille et pénètre jusqu’à faire monter toute la pâte. Et notre Seigneur aurait vu ceci comme tout le monde, des myriades de fois. Maintenant, le levain est un tout petit morceau, très petit. Mais vous remarquerez qu’il est enfoui dans trois mesures de farine.
Maintenant, c’est une grande quantité de pâte. Voulez-vous savoir à quel point ? Trois mesures de farine correspondent à un épha. Cela ne vous réjouit-il pas ? Et en passant ce n’était pas chose rare qu’ils préparent autant de pain, parce que c’était le mode de vie et les familles étaient nombreuses, et les serviteurs dans la maison et tout le monde. Ils préparaient donc de grandes quantités de pain.
Juste à titre de remarque, j’ai fait une petite vérification quand j’ai vu pour la première fois ce que représentent trois mesures de farine, j’en étais éberlué. Je vous assure, cela produit du pain d’une quantité quasi inconcevable. J’ai donc réalisé que lorsque le Seigneur et deux anges avaient visité Sarah et Abraham dans Genèse, Sarah avait fait du pain. Savez-vous quelle quantité de farine elle avait utilisé ? Trois mesures de farine !
Et quand je suis allé dans Juges, chapitre 6, verset 19, je me suis rendu compte que dans le cas de Gédéon, on avait utilisé trois mesures de farine pour faire du pain, soit un épha. Alors cela devait être une recette ordinaire. Je veux dire que si c’est ainsi que Sarah faisait du pain pour Dieu, peu importe … pas surprenant qu’ils l’aient maintenue n’est-ce pas ? Maintenant, la grande quantité de farine indique la tâche énorme accomplie par un peu de levain.
C’est très parallèle à la petite graine qui finit par devenir le plus grand arbre. Ici, on a le petit morceau de levain qui finit par étendre son impact et par affecter une grande quantité de pâte. Alors, en passant, on utilise une femme ici parce que c’était un travail de femme, les hommes étaient au champ et les femmes à la cuisine ou dehors, en ces jours-là, travaillant avec le four. Et c’est toujours ainsi que cela se faisait.
Le levain est un morceau de pâte fermentée d’une pâte précédemment faite, conservée pour qu’elle fermente et elle sert de levure, entrainant la fermentation du pain. Maintenant, franchement laissez-moi ajouter juste une remarque : le pain levé est de loin supérieur au pain sans levain. Etes-vous d’accord ? Le pain sans levain est plat, dur, sec, pas appétissant. Le pain avec levain est doux, spongieux, chaud, appétissant, n’est-ce pas ?
Je ne veux pas y aller trop en profondeur, sinon vous partirez. Mais voici une autre chose à retenir. Le levain influence une énorme quantité de pâte. Deuxièmement, il l’influence positivement. Il a un effet positif. Il la rend meilleure et plus savoureuse. Il a une bonne influence en fin de compte sur elle. Il fait un meilleur pain.
Une autre chose que nous voyons qu’il produit c’est la suivante. Le levain doit être incorporé ; il ne peut pas agir sur la pâte s’il reste sur la table. Dieu n’avait pas exercé Son influence dans le monde en se tenant sur un nuage et en braillant en direction de la terre, voyez-vous ? Le levain doit être injecté. Il doit être incorporé et c’est alors qu’il commence à pénétrer, à pénétrer et à pénétrer. Maintenant, c’est une chose que tout Juif savait, tout le monde le comprenait, ce n’est pas très difficile.
Quelles sont les leçons ? C’est une très simple histoire avec de simples leçons. Pourtant je vous dis, de toutes les paraboles que j’ai étudiées, les gens sont plus confus par rapport à cette parabole que par d’autres, pourtant elle est si simple. Si je ne vous avais pas dit ce que serait la vision alternative à ce que je vais vous donner et si vous ne l’aviez jamais entendu, je ne crois pas que vous auriez été en mesure de le deviner. C’est tellement obscur dans ma pensée. Mais je vais vous dire ce que c’est afin qu’en cas de confrontation vous puissiez aider ceux qui ne sont pas d’accord avec moi.
Maintenant, une vérité clé. On y va. Voici les leçons. Numéro un, la puissance du royaume est grande. Voilà la leçon. La puissance du royaume est grande. Je vous assure, un tout petit peu de levain influence toute la pâte. C’est là ce qu’Il dit. Le fait que le royaume commence faiblement n’est pas forcément débilitant parce qu’il a le pouvoir de tout influencer.
Le repas ici, la mesure de farine, la pâte est comme le monde. Et vous plantez le royaume du ciel dans le monde, et aussi petit qu’il est, il influencera toute chose parce qu’inhérent en lui se trouve une puissance bouillonnante, une puissance de fomentation, une puissance surnaturelle. Je crois sans hésitation que le levain représente la bonne influence de Christ, Son royaume, Son évangile, Ses sujets dans le monde.
Premièrement, je le crois à cause de la façon du Seigneur de présenter ces paraboles. Les deux premières parlent de la nature du royaume. Les deux suivantes, je crois, parlent de Sa puissance pour vaincre le mal qui est présent. Maintenant, certaines personnes, et je vais vous donner l’autre vue qui est aussi la plus dominante… Certains pensent que le levain signifie le mal et que la parabole enseigne que le mal sera dans le royaume, qu’il envahira le royaume.
Bien, j’ai de multiples problèmes avec cela. Premièrement cela ne correspond pas à la présentation du Seigneur. Nous avons déjà parlé du mal dans le monde dans les deux premières paraboles, maintenant, nous parlons de la puissance du royaume pour vaincre ce mal. Alors, c’est inconstant avec le modèle de notre Seigneur.
Deuxièmement, le verset dit ceci : « Le royaume de Dieu est semblable à … » quoi ? « … au levain. » Maintenant, si je vous demandais purement et simplement de quel levain il s’agit dans ce passage, que diriez-vous? Le royaume de Dieu est semblable au levain, par conséquent à quoi renvoie le levain ? Bien trouvé, au royaume des cieux. Et il ne vous faut vraiment pas être Phi Beta Kappa pour le savoir.
Et il semble très évident que le royaume des cieux est semblable au levain, ce qui signifie que le levain renvoie au royaume de Dieu. Et je suis poussé à croire, que dans ce sens, Il voit le royaume de Dieu dans son bon sens. Le royaume de Dieu est bien, et c’est son influence qui lui donne une meilleure influence que le levain sur le pain.
A ce moment, maintenant, nous voulons garder en tête ce qui constitue l’argument majeur de ceux qui assimilent le levain au mal ici. Et voici leur argument. Ce levain partout ailleurs dans le Nouveau Testament renvoie toujours au mal ; par conséquent donc il doit avoir ici de la constance. Et ils diront même que Jésus S’en sert pour faire allusion au mal. Maintenant, permettez que je sois en désaccord. Accrochez-vous à vos sièges, ceux de vous qui pensiez ainsi. Le levain ne fait jamais allusion au mal. Ce n’est pas son intention.
Vous dites : « Oh mais attendez une minute. Luc 12 :1 dit : « Gardez-vous du levain des pharisiens, qui est l’hypocrisie. » Ecoutez, le levain ici n’est pas tant l’hypocrisie que l’influence qu’il produit. Voyez-vous, le levain n’est qu’une analogie qui est bien si on l’applique à l’influence produite. Comprenez-vous ? Alors le fait d’utiliser le levain pour décrire l’hypocrisie des pharisiens visait à démontrer que l’hypocrisie des Pharisiens a sur eux la même influence que le levain sur le pain.
Il influence tout ce qu’ils font. Alors, ce levain n’est pas une illustration du péché, mais une illustration de l’influence. C’est très important. Ils étaient imprégnés d’hypocrisie dont le levain est la meilleure analogie, et cette analogie est une analogie de diffusion. Maintenant, si vous donnez un autre sens au levain, vous détruisez son analogie. Ce n’est pas simplement une analogie de quelque chose de mal.
Maintenant, quand la Bible veut parler de quelque chose de mal, elle l’appelle ténèbres, n’est-ce pas ? Nous voyons ces termes être utilisés pour désigner le mal, l’absence de lumière, parce que c’est en quelque sorte une définition statique du mal. Mais quand la Bible utilise le levain comme illustration, elle parle de quelque chose qui influence. C’est cela l’utilité de cette analogie et je crois que c’est ainsi que nous devons le voir ici. Il parle de quelque chose d’influent.
Maintenant, puis-je ajouter une autre remarque ? Et c’est quelque chose qui sera difficile à comprendre pour certains d’entre vous mais pour d’autres, cela pourrait être utile de le savoir. Vous ne pouvez pas prendre des analogies et les ériger en termes théologiques absolus. En d’autres termes, le levain n’est qu’une illustration et il n’a pas une portée théologique absolue. Vous ne pouvez pas lui donner un sens théologique en disant que chaque fois qu’on parle de levain, on voit le péché. Je veux dire, ce n’est qu’une analogie. Ce n’est qu’une illustration.
Et vous aurez vraiment beaucoup d’ennuis en parcourant l’Ancien Testament et vous arrivez à la fête de la Pâque et Dieu ordonne à tous les Juifs de Lui offrir des pains faits sans le levain. Maintenant, vous avez un problème. Offrent-ils le mal à Dieu ? Vous voyez, vous ne pouvez pas le faire avec une simple analogie ou une illustration. Alors, vous devez vous élever au-delà du terme. Son sens basique est « infiltration » ; c’est l’analogie dans son utilité.
Et quand vous regardez dans le Nouveau Testament, il est utilisé plusieurs fois. Il est utilisé pour différents péchés, pas seulement l’hypocrisie, mais plusieurs choses. Il est utilisé pour parler du légalisme dans Galates 5 :9. Il est utilisé pour parler d’immoralité dans I Corinthiens 5. Alors, cela pourrait être l’hypocrisie ou le légalisme ou l’immoralité. Cela pourrait être tout ce qui influence, tout ce qui se diffuse. C’est la raison pour laquelle le levain est utilisé. Ce n’est qu’une illustration de quelque chose qui influence. Alors quand vous venez ici, vous ne pouvez pas prendre le levain et lui donner une connotation théologique absolue du mal, vous devez vous en servir comme analogie.
Et c’est une analogie de quelque chose d’influent. Et il est juste de s’en servir comme une analogie de quelque chose qui influence en bien ou en mal, même s’il n’est utilisé nulle autre part dans le Nouveau Testament comme analogie positive. Comprenez-vous ce que je dis ? Le Seigneur peut encore S’en servir à cet effet. Alors, vous ne pouvez pas extrapoler les autres usages.
Maintenant je vais vous donner une autre raison. Regardez I Corinthiens, chapitre 5, I Corinthiens, chapitre 5. Et je vais vous donner une perspective qui pourra vous aider à voir ceci. Au verset 6, Paul, en blâmant l’église de Corinthe pour leur péché, utilise une illustration du levain. Il dit : « Ne savez-vous pas … » I Corinthiens 5, verset 6 « … qu’un peu de levain fait lever toute la pâte ? »
Maintenant, ce n’est qu’une affirmation proverbiale. Ce n’est qu’un adage. C’est une excellente analogie. Vous recevez une petite influence et elle gâche beaucoup de choses. Maintenant, nous avons un cas très similaire que la Bible n’utilise pas, notre petite analogie c’est une pomme pourrie fait quoi ? Gâte le tonneau. Notre analogie va plus loin parce que nous avons quel type de pomme ? Une pomme pourrie. Alors elle influence en mal.
Mais le levain est neutre. Tout dépend de comment vous voulez l’appliquer. Le levain améliore vraiment le pain mais on peut en parler pour désigner toute chose qui influence une grande quantité à partir d’un faible commencement, une influence imprégnant. Mais voyez ceci ; il l’applique maintenant au verset 7. Voici comment il utilise l’analogie. « Faites disparaitre le vieux levain, afin que vous soyez une pâte nouvelle. » Maintenant, vous avez un morceau de pâte n’est-ce pas ? Alors, de quoi parle-t-il ?
Il dit : « Vous êtes un chrétien. Vous êtes une nouvelle pâte, n’est-ce pas ? Ne mettez pas du levain dans cette nouvelle pâte. » Maintenant, d’où venait ce levain ? Il vient d’une vieille pâte n’est-ce pas ? Alors quand vous faisiez du pain, vous coupiez un morceau de pâte, vous le mettiez de côté et le laissiez fermenter et vous l’utilisiez dans la nouvelle pâte. Savez-vous ce que Paul dit ? Vous êtes une nouvelle créature en Christ. Ne prenez rien de l’ancienne vie pour influencer la nouvelle vie. Voyez-vous ce qu’il dit ? Belle illustration !
C’est une illustration de la continuité. Coupez la continuité, est ce qu’il dit. Parce que quand vous faites du pain, vous faites cette pâte, vous en coupez un petit morceau, vous commencez le suivant. Les boulangers parlent de starters, n’est-ce pas ? Et vous … l’un vient de l’autre. Il dit : « Coupez exactement là. Et commencez ici avec une nouvelle pâte. »
Et le verset 7 : « Car Christ, notre pâque a été immolé. Célébrons donc la fête … » maintenant, il parle un langage spirituel « … non avec du vieux levain, non avec un levain de malice et de méchanceté, mais avec les pains sans levain. » Maintenant, qu’est-ce que tout ceci ? Chaque Juif qui le lit le saura. Christ est notre Pâque. Mais pourquoi parle-t-il de cela ?
Maintenant, écoutez très attentivement. Retournons dans Exode, chapitre 12 … n’y allez pas, écoutez seulement … Dieu dit : « Vous allez quitter l’Egypte, je vous sortirais de l’Egypte, de la captivité, cela fait déjà 400 ans. Et quand vous partirez, je veux que vous ayez une fête de Pâques. » Vous en souvenez-vous ? Et l’ange de la mort passera, et le sang sur les linteaux et ainsi de suite, vous serez épargnés. « Quand l’ange passera et ainsi de suite, vous serez épargnés mais Je veux que vous célébriez la fête de la Pâque pour vous souvenir que le Dieu de grâce était passé au-dessus de vous mais vous avait épargnés dans la miséricorde.
Quand vous respectez la Pâque, quel type de pain utilisez-vous ? Du pain sans levain ! Et vous célébrez cette fête pendant sept jours ; du pain sans levain pendant sept jours. Pourquoi ? Eh bien, Exode 12 :39 dit qu’ils devaient partir à la hâte. Mais plus encore, il y avait du symbolisme comme interprété dans 1 Corinthiens, chapitre 5. Quel était le symbolisme ? Vous quittez l’Egypte. Ici c’est l’Egypte, vous quittez l’Egypte. Vous êtes un nouveau peuple. Vous allez dans une terre promise.
Ne faites pas de pain levé. Pourquoi ? Parce que si vous faites du pain levé ici, d’où viendra votre petit morceau de levain ? Du pain que vous faites où ? En Egypte. Coupez le cordon. Vous voyez, le pain sans levain est devenu le symbole de la déconnexion d’Egypte. Coupez-le. Et après sept jours, vous pourrez recommencer à faire du pain levé.
Et ensuite il dit dans Lévitique : « Quand viendra la fête de la Pâque … » Lévitique 23 « … vous m’offrirez le pain levé. » Maintenant, si le levain était toujours lié au péché, il n’y aurait pas de raison que Dieu leur demande de le Lui offrir. Il n’y pas de raison pour que Dieu limite ce pain sans levain à une période de sept jours. Parce que si le levain signifiait toujours le mal, alors, ils ont passé le reste de leur vie à démontrer que Dieu tolère le péché chaque fois qu’ils faisaient du pain.
Mais vous voyez, c’était un point de continuité. Et la raison pour laquelle ils devaient couper ce processus de levain devait symboliser un nouveau commencement sans aucune influence égyptienne. Ils avaient des moments difficiles à se séparer de l’Egypte, n’est-ce pas ? Ils sont sortis dans le désert, ils ont commencé à se plaindre. « Nous voulons des poireaux, de l’ail et des oignons et … » ils devaient sentir mauvais avec la nourriture qu’ils mangeaient en Egypte. Mais ils voulaient retourner avoir tout ce qu’ils avaient en Egypte. Et le Seigneur voulait couper ce cordon, voyez-vous ? C’était cela le point que j’essaie de vous montrer.
Maintenant, quand vous arrivez dans 1 Corinthiens 5, vous comprenez ce qu’il dit. Dans un sens spirituel, Christ est notre Pâque, n’est-ce pas ? Il nous a délivrés. Et maintenant que nous avons été délivrés de notre ancienne vie pour une nouvelle vie, n’emportez pas de ce levain avec vous. Alors, le levain n’est pas tant la définition d’un péché en tant que tel, mais de l’influence diffuse qui émane de notre vie passée. N’influencez pas votre vie actuelle avec les choses du passé.
Alors, le levain parle de cette influence qui passe. Vous savez, les Rabbins avaient des adages à ce sujet. Les Rabbins disaient souvent que le levain n’était pas nécessairement négatif, mais plutôt positif. Un Rabbin a dit : « La paix est grande parce qu’elle est pour la terre ce qu’est le levain pour le pain. » Ils l’utilisaient dans le bon sens. C’était proverbial et donc pouvait être utilisé de n’importe quelle façon.
Vous aimeriez peut-être savoir une autre note intéressante. Quand une fille de mère Juive se mariait, la mère lui faisait des cadeaux. Et l’un des cadeaux qu’une mère donnait à une fille Juive était un petit morceau de levain de la dernière pâte faite avant le mariage. Et la fille devait commencer sa première pâte dans son mariage avec ce starter de sa mère. Qu’est-ce que cela symbolisait ? Cela symbolise que tout le meilleur, tout le bien, toute la bénédiction de cette famille devait être emportés dans la prochaine famille. Et la transmission d’une semence juste à la prochaine génération était symbolisée dans cette simple culture juive de transmission du levain à la fille. Il s’agit à ce moment de la continuité.
Tout ce que je dis c’est que l’usage du levain dans la Bible est très vaste. Et c’est une excellente analogie de diffusion de l’influence. Et donc, nous voyons que notre Seigneur l’utilise, je crois, de cette même manière ici. C’est surement utilisé dans le Nouveau Testament pour parler du mal et son influence mais disons-nous que Dieu ne peut pas l’utiliser pour parler d’une influence positive ? Surtout lorsqu’Il dit : « Le royaume des cieux est semblable au levain », et particulièrement quand c’est dans un couplet de paraboles qui sont apparemment destinées à montrer comme la puissance du royaume est étendue, comparativement à l’influence du mal donnée dans les deux premières paraboles.
William Arnot a une merveilleuse compréhension de ce mot. Il disait : « Aussi courageusement qu’un souverain, cet enseignant prend un proverbe courant pour bien illustrer la stratégie de l’adversaire et couronne le tout avec l’image et la suscription du roi légitime. Le mal se répand comme le levain. Vous tremblez devant son avancée furtive et son impitoyable poigne.
« Mais prenez courage, disciples de Jésus, celui qui est pour vous est plus grand que tous ceux qui sont contre vous. La Parole de Vie qui a été cachée dans le monde, cachée dans les cœurs croyants est aussi du levain. L’onction du Saint Esprit est plus subtile et plus influente et assujettissante que le péché et Satan. Là où le péché a abondé, la grâce a surabondé, » fin de citation.
Et ce qu’il dit est si bien. Il dit que Jésus savait qu’ils avaient compris l’analogie du levain en rapport avec le mal, et qu’ils avaient compris l’avancée massive du mal. Et que faire de mieux pour saisir ce qu’ils avaient compris si non dire : « C’est exactement avec un flot aussi rapide, ininterrompu et envahissant que se fera la propagation du royaume. » Un merveilleux génie pour la transmission de la vérité au sujet de la propagation de l’évangile.
Et donc, le levain est le royaume de Dieu dans le monde. La pâte est le monde et de l’intérieur, il commence à mousser et à bouillonner. Et vous savez, le christianisme trouble le monde dans un sens, n’est-ce pas ? Il l’influence en bien mais c’est parfois douloureux pour le monde qui le subit. Je pense toujours à ce que Achab avait dit quand Elie s’était présenté, le voyant face à face, il dit : « Est-ce toi qui sème le trouble en Israël ? » Et c’est toujours de cette façon que le monde réagit face au prophète de Dieu.
A Thessalonique, ils avaient dit : « Ceux-ci, qui ont bouleversé le monde entier, sont aussi venus ici. » Et à Philippe, ils dirent : « Ces hommes troublent notre ville ; ce sont des Juifs. » Bien. Nous troublons les gens depuis deux mille ans. Mais les résultats ne sont-ils pas incroyables ?
Vous commencez avec 120 disciples, regroupés à Jérusalem, et voyez aujourd’hui. Des millions à travers le monde ont reçu l’influence du christianisme, des millions. Au point où toutes les avancées sociales, tous les systèmes légaux et de jurisprudence, tout le bien-être et l’éducation, l’art, la musique et tout reflètent l’influence du Christianisme.
Toutes les sociétés de bienfaisance et bénévoles, toutes ces choses qui aident les pauvres et assistent les opprimés, les déprimés et autres, émanent de l’Esprit de Christ dans le cœur de Son peuple, le levain dans le monde. Si vous ne croyez pas, visitez les pays qui n’ont aucune touche du christianisme et voyez comment on y traite les gens.
Le monde a été sous l’effet du levain, il a été drastiquement influencé, d’une façon incroyable. Quelle parabole pleine d’espoir, d’espoir pour les disciples qui étaient découragés et attristés de ce que le Seigneur n’amenait pas le royaume dans sa plénitude. Que va-t-il arriver à ce tout petit groupe ? Ah oui, Il dit : « Vous êtes comme le levain et vous aller mousser et fermenter et bouillonner et avant que tout soit fini, vous allez envahir le monde. »
Deuxième leçon, l’influence positive du royaume vient de dedans. Elle vient de dedans. Dieu devait injecter Son levain dans le monde. S’Il laisse les deux pousser ensemble, c’est pour que nous puissions influencer. Voici venu le moment pour que les hommes soient sauvés. Voici venu le moment où le Christianisme doit faire son travail. Le monde … et vous n’y pensez pas de cette façon, mais le monde a reçu l’injection de la vie éternelle et elle se répand.
Je pense à ce tout petit morceau de levain injecté dans l’incarnation, ce petit bébé à Bethlehem, ce petit morceau de levain plongé dans le monde et qui finira par dominer le monde. Tout genou finira par fléchir. Et nous voici, des extensions de cette même vie éternelle. Christ demeure en moi. La vie que je vis, je la vis par la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé et S’est livré pour moi. « Si je vis, ce n’est pas moi mais … » quoi ? « … c’est Christ qui vit en moi. »
La vie de Christ en moi dans le monde consiste à le faire gonfler, gonfler, gonfler et l’influence progresse, progresse, progresse. C’est incroyable. Du dedans. Nous n’avons pas besoin d’une position politique pour le faire. Nous n’avons pas besoin d’être le Président des Etats-Unis. Nous n’avons pas besoin de l’organisation du gouvernement pour le faire. Pas besoin d’avoir des lois, des fusils, des soldats et de marcher et dominer le monde avec le Christianisme. Non, non ! Nous pouvons commencer tout petit.
Je pense à cette première cassette que nous avons faite, d’une cassette à une autre … deux petites machines et on ne pouvait en faire qu’une à la fois. Il fallait toute une heure pour faire la cassette, chaque cassette. Et maintenant, on en produit des millions par mois ; c’était un faible commencement. Et l’influence est incroyable, envahissante, envahissante et envahissante. Vous savez, nous avions fait cette série sur la famille … juste une remarque. Et une note a été envoyée à des pasteurs pour savoir s’ils voulaient commander la série.
Et la première semaine, les gens de Moody Institute Film ont dit qu’ils avaient trois mille commandes. Une grande opportunité pour influencer. Trois mille différentes églises en une semaine. Et ce n’est que la réponse de la première semaine. C’est incroyable, n’est-ce pas, de voir comment le Christianisme progresse dans son influence. Vous savez « Avant le retour du Seigneur … » Matthieu 24 :14 dit : « Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier. » Elle va s’étendre, elle va avancer et tout infiltrer. Et finalement, notre Seigneur viendra et établira Son royaume.
Je vais clôturer avec ces pensées. Savez-vous où le Christianisme est allé depuis son faible commencement ? Et je réalise que ce n’est pas tous ceux qui invoquent le nom de Christ qui sont chrétiens, mais au moins le message est là dehors et les gens savent ce que c’est et ils obtiennent … ils se réfugient dans ses branches, quelque part. Ils y nichent et sont, dans un sens, « sanctifiés … » 1 Corinthiens 7 :14 « par la présence même du Christianisme dans le monde. »
Mais les statistiques les plus récents indiquent qu’il y a plus de gens qui disent qu’ils sont chrétiens dans le monde que toute autre religion sur la terre. Un milliard cent cinquante millions de personnes s’identifient au Christianisme. La deuxième c’est l’Islam avec sept cent cinquante millions. Une personne, presque sur trois affirme être chrétienne. C’est incroyable, l’influence.
Et bien sûr c’est déformé ici et là mais, néanmoins, le royaume a avancé dans le monde. Et la Parole de notre Seigneur est vraie. Nous avons 80 mille missionnaires chrétiens dans le monde. La chine vient de s’ouvrir. Voulez-vous entendre des statistiques émouvantes. On estime, présentement qu’il y a un demi-million d’églises de maison en Chine avec environ 25 à 50 millions de chrétiens. Il ne s’agit là que de la Chine.
Nous pensons au Cuba, Castro, le communisme et tout cela. Quatre sur six dénominations chrétiennes fonctionnent de nos jours au Cuba. L’église y est vivante. Certains estiment à 63 mille le nombre de personnes qui acceptent le Christianisme par jour et 1600 nouvelles églises voient le jour chaque semaine.
Réalisez-vous que quand l’église se rencontrait à Jérusalem, il leur avait fallu sept ans avant qu’ils n’implantent la première église de mission à Antioche ? Et maintenant 1600 la semaine ? Quatre-vingt-quinze pour cent de la population mondiale a la Bible traduite en sa langue maternelle. Et quatre-vingt-dix pour cent de toutes les tribus de la terre ont déjà eu l’opportunité d’entendre l’évangile de Jésus Christ. N’est-ce pas merveilleux ? L’influence du Christianisme !
Alors, malgré la présence des ronces, malgré les oiseaux qui picorent la semence, malgré le soleil cuisant, la persécution, il y a une bonne terre. Malgré la présence de l’ivraie, le blé grandit. Et avec toute cette opposition maléfique, la graine de moutarde pousse et le levain influence.
Cela résume vraiment les propos de notre Seigneur. Dans Matthieu 16 :18, Il dit ceci : « Je bâtirai mon église et les portes du séjour des morts ne prévaudront pas contre elle. » N’est-ce pas là une chose rassurante ? Christ bâtit Son royaume. Et un jour viendra où tout aura atteint son apogée et c’est indiqué dans Apocalypse et je vais vous le lire. « Le septième ange sonna de la trompette. Et des voix fortes retentirent dans le ciel en disant : le royaume du monde est passé à notre Seigneur et à Son Christ. Il régnera aux siècles des siècles ! »
Voilà où il s’achemine au final. Le Christianisme remportera, Jésus règnera, le mal sera détruit, les méchants seront envoyés dans le feu éternel et le royaume viendra dans sa plénitude éternelle. Quelle parabole remplie d’espérance ! La prochaine fois, nous verrons comment vous et moi, nous pouvons approprier individuellement le royaume de Dieu dans nos vies. Priez avec moi.
Notre Père, nous savons que Tu nous as donnés la vérité profonde, la vérité éternelle dans Ta révélation. Tu nous as donné ce qui provient de la pensée infinie de Dieu. Merci de l’avoir mis en de simples termes pour que nous puissions comprendre. Merci pour l’espérance que Ton royaume avance victorieusement malgré l’opposition du monde.
Père, je prie que chaque personne ici devienne un membre de ce royaume, qu’aucune d’elles ne connaissent les pleurs, les lamentations, les grincements de dents d’un enfer éternel dans le royaume des ténèbres parce qu’elles viendront à Toi par Christ. Merci Père, de faire valoir la Parole. Jésus avait dit qu’il grandira et il a grandi. Sa Parole est digne de confiance. Merci parce que nous pouvons gager notre destinée éternelle sur sa véracité. Amen.
FIN

This article is also available and sold as a booklet.