
Prenons nos Bibles et ouvrons-les au passage que nous étudions depuis six semaines. C’est notre étude de Matthieu, chapitre 19 et l’examen de l’enseignement de notre Seigneur sur le divorce. Je voudrais brièvement toucher Matthieu 19 mais nous allons passer notre temps ce matin dans 1 Corinthiens, chapitre 7. Maintenant, il y a des caractéristiques de l’église primitive, l’église du Nouveau Testament qui sont différents de l’église contemporaine. Ils avaient les apôtres. Ils avaient les prophètes, uniques à leur époque. C’était l’époque de la révélation de Dieu. Il y avait une proximité à la vie de Christ. Il y avait le zèle, il y avait un feu, il y avait une passion, il y avait une pureté dynamique, il y avait une simplicité de la vie, il y avait un témoignage qui se répandait dans leur monde qui est peut-être différent aujourd’hui. Mais autant il y avait des choses différentes et peut-être d’autres choses que nous aimerions ramener, autant il y avait des choses de l’église primitive qui sont identiques aujourd’hui. Il y a des choses qu’ils possédaient que nous possédons aussi, notamment le même message, le même Christ, le même Saint Esprit et la même Parole de Dieu avec le même enseignement, les mêmes principes et les mêmes demandes et bénédictions de vie. Cela ne change pas.
Ainsi, en allant à la Parole de Dieu, nous parlons de la vie à l’époque de notre Seigneur et a vie à l’époque de l’Apôtre Paul, et nous devons entendre ce qu’ils disent et comprendre que c’est une vérité directe pour cette génération. L’une des tragédies de l’église de notre temps est que les gens prennent les standards culturels et essayent de les soutenir avec la Bible et ils éliminent tout ce qui, dans les Ecritures, ne convient pas, selon nos pensées, à notre façon de vivre aujourd’hui. Nous ne pouvons pas le faire avec la Parole de Dieu sans désacraliser, sans profaner Sa pureté. Nous devons écouter ce qu’elle dit. Nous devons affirmer Ses principes comme étant intemporels pour chaque génération.
Maintenant, un des domaines où la Bible donne un enseignement clair est celui du divorce et du remariage. Et nous ne pouvons rien y changer. Nous ne pouvons pas le changer pour donner place à notre soi-disant époque sophistiquée. Nous ne pouvons pas changer la Bible avec nos idées contemporaines, ni changer ce que nous trouvons être une intrusion à notre modèle de vie. Nous devons objectivement et clairement écouter ce que la Bible dit et notre Seigneur nous donne une parole claire au sujet du divorce. Les Pharisiens avaient approché Jésus dans Matthieu chapitre 19 et ont demandé au verset 3 : « Est-il permis à un homme de répudier sa femme pour n’importe quel motif ? » Jésus évidemment leur dit : non, vous ne pouvez pas divorcer pour tout motif. Il y a une seule raison dans la loi de Dieu pour le peuple de Dieu et c’est l’adultère endurci et le partenaire innocent est libre de se remarier. Maintenant, c’est une affirmation simple. Si vous comprenez les Ecritures, je ne pense pas qu’il y ait vraiment beaucoup de confusion à ce sujet. Maintenant, vous pouvez rentrer dans la Bible avec vos préconceptions et en déduire beaucoup de choses et les gens l’ont fait et ont confondu l’église de plusieurs façons. Mais c’est très clair si vous lisez juste le texte. Le problème est que c’est tellement isolé, il ne nous parle pas de toutes les exceptions. Il ne répond pas à toute notre myriade de questions. Il ne fait qu’établir un principe.
Maintenant, pour élargir notre compréhension, nous devons aller ailleurs dans le Nouveau Testament et je veux maintenant vous amener dans 1 Corinthiens, chapitre 7 parce que je crois que ce chapitre est le commentaire de Paul sur l’enseignement du Seigneur. Maintenant, gardez en pensée que Paul avait à faire à une société similaire à la nôtre, très similaire à la nôtre. Je vous ai dit la dernière fois qu’il y avait fondamentalement quatre types de mariages dans le système romain et les gens étaient mariés dans toutes sortes de conditions, toutes sortes de moyens. Il y avait par exemple ce que l’on appelait contubernium qui était le concubinage sous des tentes. Les esclaves vivaient juste ensemble ; c’était une sorte de copulation. En fait, le maître accouplait deux de ses esclaves pour en procréer d’autres. Il n’y avait pas de cérémonie, il n’y avait pas d’échange de vœux, il n’y avait aucune alliance nécessairement faite, il n’y avait rien d’officiel ou de légal, ils vivaient juste ensemble. Ce n’est pas différent de notre temps. Nous n’avons pas l’esclavage aujourd’hui mais certainement beaucoup de copulation. Il y a des gens qui viennent à Grace Church et qui sont toujours curieux chaque fois qu’ils viennent. Certains demandent l’adhésion à l’église et nous remarquons que le nom de l’homme est différent de celui de la femme, complètement différent mais les deux répondent à la même adresse. Notre conclusion est évidente, ils vivent ensemble ; ils ne sont pas mariés.
Nous avons des gens qui viennent à Christ étant dans une telle situation. Ils ne sont pas légalement mariés. Ils ne l’ont jamais été. Ils vivent ensemble. Il se pourrait qu’ils n’aient été ensemble que quelques semaines. Ils viennent à Christ et soudainement ils réalisent qu’ils vivent dans la fornication ou l’adultère. Que faut-il faire d’eux ? Que doivent-ils faire ? Et cela nous conduit à l’idée d’usus, qui était la loi romaine. Et s’ils vivent ensemble depuis des années ? Nous avons déjà eu ce cas. Je me souviens d’un couple qui était venu ici, ils n’étaient pas légalement mariés mais ils avaient été assez longtemps ensemble pour avoir trois ou quatre enfants et c’était une relation à long terme et ensuite ils sont venus à Christ. Et maintenant quoi ? Quel est leur statut ? Et s’ils avaient eu d’autres partenaires avant et avec qui ils avaient été légalement mariés et que maintenant ils n’étaient pas légalement mariés ? Est-ce là juste un autre cas étendu de fornication et d’adultère ? De qui est-elle la femme et de qui est-il le mari ?
Il y avait ensuite la situation coemptio in manum romaine où le père vendait sa fille pour des raisons économiques et nous l’avons déjà vu. Je me souviens d’un homme d’un pays étranger qui était venu ici et qui avait une femme qu’il avait acheté auprès de son père. Il ne l’aimait pas vraiment, en fait c’était une relation familiale. La famille s’était arrangée et cela se fait dans d’autres cultures. Il avait été choisi pour l’épouser. Il s’est enfui. Il vit aux Etats Unis depuis six ans. Elle est quelque part en Orient; il vient à Christ et veut savoir que faire d’elle. Et puis vous aviez cette confarréation finale qui était un mariage noble avec des vœux et tout ce qu’il y a de légal. Mais ici, dans le cas de l’apôtre Paul, il y avait ces gens qui venaient à Christ avec ces approches chaotiques du mariage. Certains cohabitaient ensemble tout simplement. D’autres vivaient dans l’adultère, d’autres encore dans des relations de fornication. Certains avaient été mariés, puis avaient divorcé encore et encore. Maintenant, ils viennent à Christ, ils ne savent pas ce qu’est leur statut, ils ne savent pas à qui ils appartiennent, s’ils appartiennent à quelqu’un ou s’ils sont libres d’épouser n’importe quelle autre personne.
En outre, il faut compter tous les vices et les activités abominables de cette culture ; « Corinthianiser » signifiait avoir une relation avec une prostituée. Il y avait à Corinthe le temple d’Aphrodite qui comptait au moins mille prêtresses et chaque soir les prêtresses partaient du temple d’Aphrodite et allaient dans les rues pour pratiquer leur commerce. Elles étaient des prostituées de nuit. En payant votre argent à la prostituée, vous ne vous engagiez pas seulement dans une soi-disant expérience religieuse, mais l’argent que vous leur donniez était utilisé pour soutenir le temple. Le temple d’Aphrodite avait en fait été construit à partir des revenus des prêtresses prostituées. Le style de vie des Corinthiens était sur le bord d’un précipice, c’est le moins que l’on puisse dire.
Franchement, les Romains avaient une vision plus moraliste du mariage. Mais comme le remarque pour nous un historien, bien que ce soit par des moyens militaires et politiques que Rome avait conquis la Grèce, moralement et socialement, la Grèce avait conquis Rome. La force Romaine prévalait dans le mixage des cultures des Grecs et des Romains tandis que l’immoralité grecque prévalait. La semence de la destruction fut érigée dans l’empire Romain à cause de l’influence de la vie de dépravation des Grecques. C’est devenu une blague vulgaire parmi les Romains que le mariage n’avait que deux jours de bonheur : le jour où vous avez pour la première fois étreint votre femme et le jour où vous l’enterrez. Ils se moquaient ainsi du mariage.
Maintenant, c’est une telle société que l’Apôtre Paul confronte. Contrairement à notre Seigneur, il ne s’adresse pas à une société juive qui avait été éduquée et élevée selon la Loi Mosaïque, une société dans laquelle les gens s’efforçaient de se conformer au standard divin, même s’ils n’y arrivaient pas totalement. Il s’adresse à une société foncièrement païenne. Paul s’adresse à des gens qui n’avaient aucune relation avec la loi de Dieu, dont le background est jonché d’incongruités en ce qui concerne la loi de Dieu, qui entrent et sortent des mariages et des relations ad infinitum, ad nauseam. Maintenant, ils viennent à Christ et posent des questions très basiques. Quel est mon statut ? Où suis-je ? Ainsi de suite. Le chapitre 7, verset 1 nous en parle: « Pour ce qui concerne les choses dont vous m'avez écrit… » Ils lui avaient écrit une lettre et ils voulaient être enseignés sur ces choses. Dis-nous ce qu’est la situation. Et ils posèrent une série de questions auxquelles il répond au chapitre 7.
Nous avons relevé la première question dimanche dernier. Ils lui demandèrent : « le sexe est-il non spirituel ? » Naturellement, si vous émaniez de ce style de vie, si vous viviez dans cette sorte de pourriture et d’obscénité et ainsi de suite, si vous aviez cette approche pornographique de la vie, vous ne pouvez qu’être enclin à dire : « maintenant que je suis chrétien, je vais oublier cette histoire de sexe. » Et même si vous vouliez purifier votre vie et vivre correctement, votre pensée serait tellement remplie d’immondices du passé qu’il vous serait impossible d’entretenir une bonne relation dans votre pensée. Il vous faudrait beaucoup de temps pour vous débarrasser de ces saletés qui encombraient votre tête. Ainsi donc, certaines personnes disaient : « nous devons tout simplement y mettre un terme. » Quelqu’un aurait donc dit aux Corinthiens que tout sexe était de toute évidence, non spirituel, était mauvais. Le sexe était une mauvaise chose et une fois devenu chrétien, il fallait complètement l’éliminer. Paul répond donc à cette question au verset 1 en disant : « il est bon que l’homme ne touche pas de femme. » C’est un euphémisme pour parler de relations sexuelles. Il est bon de ne pas en avoir. Si vous voulez être célibataire, c’est bien. C’est ok. Mais le verset 2 dit : « Toutefois, pour éviter l’impudicité, la plupart des gens ont besoin de se marier. » Le célibat est bien mais pour la plupart c’est très tentant parce que Dieu nous a faits pour le mariage. Il n’y a rien de mal avec le sexe au sein du mariage. Il est une invention, une conception, une création et une bénédiction de Dieu. C’est une chose merveilleuse et glorieuse.
C’est bien d’être célibataire aussi, mais c’est ok de se marier. Si vous essayez d’être célibataire alors que vous devriez vous marier, vous ne ferez que vous soumettre à de sévères tentations. Ainsi donc, il est bon de ne pas entretenir des relations sexuelles, mais il n’est pas bon devoir combattre l’envie et d’être tenté et de commettre ensuite toutes sortes de péchés dans votre pensée et aussi avec votre corps, parce que vous n’arrivez pas à contrôler votre tentation. Puis, du verset 3 à 5, il va plus loin et dit : « il n’y a absolument pas de place pour le célibat dans le mariage. » Le célibat a sa place parmi les célibataires, si c’est votre choix et le plan de Dieu, c’est bien. La plupart des gens ont besoin de se marier. Mais une fois marié, il n’y a plus de place pour le célibat et c’est la raison pour laquelle le verset 5 dit : « ne vous privez pas mutuellement. » Il dit ensuite au verset 7 : « Je voudrais que tous les hommes fussent comme moi ; c’est un grand avantage pour servir le Seigneur ; mais chacun tient de Dieu un don particulier, l'un d'une manière, l'autre d'une autre. » Chacun est différent, Dieu a destiné certains à être célibataires, d’autres à se marier. Tout cela est un don de Dieu.
Alors, le sexe est-il non spirituel ? Non, il ne l’est pas. Il est correct de ne pas s’y engager si Dieu vous a appelé à une vie de célibat et vous a donné la capacité de vivre ainsi. C’est aussi correct de se marier. Si vous êtes marié, ce n’est pas correct d’être célibataire. Le sexe n’est donc pas non spirituel. Le sexe est très spirituel. Il a été créé par Dieu ; c’est l’affirmation la plus évidente de la vérité de l’union. Et gardez en tête, si vous êtes célibataire, que ce n’est pas pour être libre, ce n’est pas pour vivre dans la promiscuité et ce n’est pas pour éviter de prendre un engagement. C’est pour le service dans le Royaume.
Ensuite, la deuxième question à laquelle Paul répond est posée. Ecoutez cette question : « Ceux qui ont déjà été mariés peuvent-ils se remarier ? » Ceux qui ont déjà été mariés peuvent-ils se remarier ? C’est une question clé. Regardez ce qu’il y a dans l’église de Corinthe. Les gens sont sauvés. Ils viennent à Christ étant célibataires, mais ils avaient déjà été mariés. Maintenant qu’ils sont devenus chrétiens, ont-ils le droit de se marier à nouveau ? Ou s’ils avaient commis une erreur avant d’être sauvés, y sont-ils condamnés à vie ? Voilà le problème et je crois que ce que l’Apôtre Paul dit au verset 8 et après s’adresse à ceux-là qui sont maintenant célibataires, mais qui étaient mariés avant leur conversion. C’est tout ce qui est sensé dans ce passage et je vais vous montrer pourquoi en le parcourant. C’est un problème réel que nous devons tous comprendre.
Beaucoup de gens sont venus à Christ dans notre église. Ils sont célibataires, mais avaient déjà été mariés et veulent savoir s’ils ont ou non le droit de se remarier. Je crois que ceci y répond. Verset 8 : « A ceux qui ne sont pas mariés et aux veuves, je dis qu'il leur est bon de rester comme moi. » Paul remet en marche son train de célibat et vous allez l’entendre tout au long de ce chapitre. Il pense vraiment que c’est la marche à suivre, si vous êtes ainsi fait. Il essaie d’amener ceux qui ont le don du célibat à rester célibataires afin d’être au maximum utilisés pour les desseins de Dieu. Mais il dit : « A ceux qui ne sont pas mariés et aux veuves, je dis ... » Remarquez maintenant deux catégories : ceux qui ne sont pas mariés et les veuves. Il y a une autre catégorie majeure dans ce chapitre et elle se trouve au verset 25 : « Pour ce qui est des vierges. » Ce chapitre s’adresse à ceux qui ne sont pas mariés, aux veuves et aux vierges. Ce sont là trois, comprenez-le, trois classes de personnes seules. Ce sont trois classes de personnes célibataires : ceux qui ne sont pas mariés, les veuves et les vierges.
Essayons maintenant de comprendre quelles sont ces classes. Qui sont les vierges ? Ce sont des personnes qui ne se sont jamais mariées, n’est-ce pas ? Les veuves sont des personnes qui avaient été mariées mais qui ont été séparées de leur conjoint par quoi ? La mort ! Maintenant, cela nous laisse avec ceux qui ne sont pas mariés, et c’est un terme clé dans ce passage. Les vierges, parthenos. Nous savons qui elles sont. Elles ne se sont jamais mariées. Les veuves, chēras, celles qui sont devenues seules à cause de la mort. Mais qui sont ceux qui ne sont pas mariés ? Je crois que c’est le mot clé pour la compréhension de ce chapitre et je ne pense pas que tout ce que j’ai lu traite vraiment de ce terme et j’espère pouvoir apporter ma contribution dans ce message. Maintenant, pour comprendre ce terme, j’aimerais que vous me suiviez un moment au verset 32. L’expression « ceux qui ne sont pas mariés » vient du mot agamos. Elle n’est utilisée que dans ce chapitre dans tout le Nouveau Testament. Nous devons donc en tirer notre compréhension de ce chapitre. Elle est utilisée quatre fois et uniquement ici. Nous remarquons au verset 32 : « Celui qui n'est pas marié s'inquiète des choses du Seigneur, des moyens de plaire au Seigneur. » Son usage ici est très général. Nous ne pouvons rien y apprendre de sa définition. C’est une affirmation générale sur celui qui n’est pas marié ; par opposition au verset 33, celui qui est marié. L’un des termes est gamos et l’autre agamos, marié et non marié. C’est utilisé dans ce contexte dans un sens général et ce n’est pas utilisé de manière à nous permettre d’en isoler la définition.
Mais quand on descend au verset 34, on voit quelque chose de très intéressant. Paul l’utilise ici de façon plus technique. Il dit : « celle qui n'est pas mariée s'inquiète des choses du Seigneur, afin d'être sainte de corps et d'esprit. » Maintenant, il regroupe celles qui ne sont pas mariées avec les vierges. Maintenant, si vous parlez des vierges et de celles qui ne sont pas mariées, ce doit être deux choses différentes ; autrement, il n’y a pas besoin de dire « concernant celles qui ne sont pas mariées ». Alors, quel que soit ce à quoi il se réfère en disant celles qui ne sont pas mariées, elles ne sont pas vierges ; parce qu’il s’agit à la fois des vierges et de celles qui ne sont pas mariées, n’est-ce pas ? Nous avons donc maintenant deux groupes et nous allons commencer par voir la catégorie de celles qui ne sont pas mariées. Retournons encore au verset 8. Nous y lisons : « A ceux qui ne sont pas mariés et aux veuves, je dis… » Et maintenant, écoutez attentivement à partir du verset 34, nous apprenons que l’expression « ceux qui ne sont pas mariés » ne se réfère pas aux vierges, n’est-ce pas ? A partir du verset 8, nous apprenons que ceux qui ne sont pas mariés ne renvoie pas aux veuves non plus.
Vous dites : s’il ne s’agit pas de ceux qui ne sont pas mariés, si cela ne renvoie pas aux vierges et ne renvoie pas aux veuves, à qui cela renvoie-t-il donc ? Le quatrième usage au verset 11 nous le dit. Le verset 10 dit que la femme ne doit pas quitter son mari. « Si elle est séparée, qu'elle demeure sans se marier. » Vous avez ici le sens spécifique de l’expression pas marié. Il renvoie à ceux qui étaient comment ? Divorcés. C’est ce qu’il dit. Voilà là où il est utilisé et comment il est utilisé. Alors quand vous revenez au verset 8, vous avez deux catégories de célibataires : ceux qui ne sont pas mariés et les veuves. Ce sont ceux qui avaient déjà été mariés. Quand vous allez au verset 34, vous avez les vierges et celles qui ne sont pas mariées et il s’agit là des célibataires, ceux qui n’ont jamais été mariés et ceux qui ont déjà été mariés.
Ne vous perdez pas. La seule façon de comprendre la Parole ici est de comprendre qu’elle parle de ceux qui avaient déjà été mariés. Il ne s’agit pas des vierges parce que c’est utilisé avec le mot marié. Il ne s’agit pas des veuves parce que c’est utilisé avec le même mot. Utilisé seul au verset 11, il renvoie à un divorcé. Je trouve donc cela comme très important pour comprendre ce passage. Je ne m’intéresse pas à ce que croit ou ne croit pas un tel, ou ce que dit ce livre ou un autre ; je veux juste voir ce que dit la Parole de Dieu. Et vous devez comprendre cette expression « ceux qui ne sont pas mariés. » Le meilleur moyen de comprendre cette expression dans ce contexte est de savoir qu’il renvoie à ceux qui avaient déjà été mariés mais ne sont pas veuves, ceux qui sont maintenant célibataires mais qui ne sont pas vierges. Il doit donc s’agir de ceux qui étaient déjà mariés.
Alors, nous savons que c’est à eux que Paul s’adresse, ceux qui avaient déjà été mariés. Et je crois aussi qu’il parle de la situation avant la venue de Christ dans leur vie, avant le salut. Ils sont venus à Christ. Et la question qu’ils posent est : « Ai-je maintenant le droit de me marier ? » Disons que je m’étais mariés deux fois dans le passé puis j’ai divorcé et j’étais même coupable d’adultère, ou il n’y avait pas d’adultère, les divorces n’avaient rien à voir avec, nous ne pensions même pas à la loi de Dieu. C’était notre style de vie normal par le passé. Maintenant, je suis célibataire ou veuve, ai-je le droit de me remarier ? Et que dit-il au verset 8 ? « C’est bien si vous restez comme moi. » Et il revient encore à cette affaire. Restez célibataires si vous le pouvez. « Mais s'ils… » les deux groupes « … manquent de continence, qu'ils se marient. » Voici ici ce que Dieu prévoit pour ceux qui étaient mariés avant leur conversion. C’est la seule interprétation de ce passage qui a un sens, parce que c’est la question qu’ils posent. Vous allez ensuite du verset 17 – 24 et dans tout ce passage l’implication c’est : maintenant que je suis chrétien, que dois-je changer ? Et la réponse de Paul est qu’il n’y a fondamentalement rien à changer. Restez dans votre état. Restez célibataire si vous pouvez. Si vous ne le pouvez pas, mariez-vous parce qu’il vaut mieux se marier que de faire quoi ? Que de brûler de convoitise ou de passion.
Maintenant, la Bible dit qu’il est préférable de se marier plutôt que de passer toute votre vie à combattre la menace de la fornication ou de l’adultère à cause de votre incontinence. Dieu ne vous a pas créé avec ce désir et cette propension pour que vous viviez toute votre vie dans la frustration absolue. Si vous pouvez rester célibataire, restez célibataire. C’est un don de Dieu. Si vous ne le pouvez pas, bien que vous ayez déjà été marié dans le passé et quelque chose a mal tourné, maintenant que vous êtes à Christ, je le crois à la lumière de ce passage, vous avez non seulement le droit, mais l’instruction de vous marier parce qu’il vaut mieux se marier que de brûler toute la vie.
Ainsi donc, lorsqu’une personne devient chrétienne, je crois qu’un jour nouveau se lève. Je crois que quelque chose de totalement nouveau se produit et la grâce de Jésus Christ qui sauve l’âme, n’est pas la même grâce qui sauve l’âme et condamne le corps à une vie de frustrations et d’inquiétudes. Cela ne fait aucun sens parce que « si quelqu'un est en Christ, il est… » Quoi ? « … une nouvelle créature. » Tout recommence à zéro. Et Dieu permet naturellement aux veuves de se remarier. Et je crois qu’ici, Il permet aussi à ceux qui étaient déjà mariés de se remarier. Alors, qu’ils soient célibataires à cause de la mort ou à cause du divorce, il y a ce droit et ce privilège.
Il vaut mieux se marier que de brûler. C’est la raison pour laquelle Paul dit dans 1 Timothée 5, parlant des jeunes veuves, celles qui perdent leur mari alors qu’elles sont encore jeunes, il dit : ne permets pas qu’elles s’engagent au service de Christ. Bien entendu, c’est parfait si elles en ont le don mais ne les laisse pas s’y précipiter parce qu’il viendra un moment où elles se détacheront de Christ. En d’autres termes, elles regretteront d’avoir fait ce vœu, d’avoir fait cette promesse parce qu’elles voudront se marier et alors elles auront des problèmes de convoitise. Il est donc préférable pour les veuves, les jeunes veuves, dit-il de se marier. Ce qui affirme la même chose. Il vaut mieux se marier que de brûler.
Alors, nous ne voulons pas restreindre celui qui vient à Christ en disant : « Eh bien, vous aviez la responsabilité de vivre selon la loi de Dieu toute votre vie, même avant d’avoir été sauvé ou avant d’avoir connu la loi de Dieu ou même avant de vous être soucié de la loi de Dieu. Si donc vous avez gaffé à n’importe quel moment de votre vie vécue avant Christ, eh bien, vous êtes coincé. » Je ne vois pas cela comme l’intention de ce passage ou du cœur de Dieu.
Maintenant, ceci devrait être une libération pour certains et Dieu est un Dieu de grâce et de libération. Permettez cependant que je vous donne un conseil. Réfléchissez profondément pour savoir si vous ne devez pas rester célibataire, parce que cela semble être la priorité de Paul, si vous avez le potentiel pour le faire. Et si vous vous mariez, veuillez prendre note de la fin du verset 39 et souvenez-vous que quand vous vous remariez, vous devez épouser n’importe quelle personne de votre choix, vous pouvez épouser n’importe qu’elle personne de votre choix mais seulement dans le Seigneur. Seulement dans le Seigneur. Qu’est-ce que cela veut dire ? Seulement un chrétien et seulement dans la volonté de Dieu. Vous pouvez épouser un chrétien, mais le mauvais chrétien. Alors, vous devez épouser un chrétien et le bon chrétien dans le Seigneur, selon la direction du Seigneur, selon l’orientation du Seigneur, dans la volonté de Dieu. Voilà le fait.
La question est donc de savoir si ceux qui avaient déjà été mariés peuvent se remarier. La réponse est oui ; s’ils n’ont pas le don du célibat, ils doivent se marier. En fait, ils doivent se marier au lieu de passer toute leur vie à brûler et en essayant de combattre ce besoin inassouvi. Mais quand vous vous mariez, mariez-vous dans la volonté de Dieu uniquement. Maintenant, c’est une étape. C’est le droit de se marier et certains d’entre vous disent : oh super, je peux me marier ! Mais ce n’est qu’une partie du deal. Maintenant que je suis disponible, je ne trouve personne qui s’intéresse à moi. Et c’est un problème parce que vous avez maintenant un vide. Vous dites : je suis disponible. Je suis libre pour le mariage. Y a-t-il maintenant quelqu’un qui s’intéresse à moi ?
Vous savez, je me souviens d’une histoire au sujet d’un monsieur qui devait présider une cérémonie de mariage à la fin d’un culte. C’était une pratique dans le passé. Le culte s’acheva et l’on se préparait à faire venir le couple quand il dit : « le service est achevé, maintenant, nous aimerions que ceux qui désirent se marier s’avancent. » C’est un fait connu qu’un homme célibataire s’avança et 84 filles non mariées s’avancèrent. Mais ce n’était pas cela l’intention. Ce n’était pas l’intention. Mais c’est l’intention de Dieu. C’est l’intention de Dieu que nous nous remariions si nous sommes faits pour le mariage. C’est la grâce de Dieu. Ceci est la clé pour votre compréhension.
Une question se pose toujours quand il y a un fossé entre votre droit et son accomplissement : comment allez-vous le gérer ? Comment allez-vous gérer cette inquiétude ? Comment allez-vous gérer la pression quand vous savez que vous devez vous marier, vous voulez vous marier, vous êtes fait pour le mariage et vous n’arrivez pas à vous marier ? Comment gérez-vous les pulsions ? Permettez que je vous fasse quelques suggestions, d’accord ? Des suggestions que je pense être très pratiques. Canalisez votre énergie sur le travail physique et le ministère spirituel. Canalisez votre énergie sur le travail physique et le ministère spirituel. Les moments d’oisiveté n’aident pas du tout. Restez près d’un ami chrétien à qui vous pouvez rendre compte. Ne vivez pas seul, ne voyagez pas seul, ne vous promenez pas seul, ne faites rien seul de peur de vous mettre en position vulnérable. Restez près d’une personne à qui vous pouvez véritablement rendre compte, une personne mature qui comprend vos besoins. Troisièmement, priez pour la pureté et restez dans la Parole. Priez chaque jour pour la pureté et restez dans la Parole. Quatrièmement, ne cherchez pas seulement à vous marier. N’embarquez dans n’importe quel vol prêt à décoller. Assurez-vous de votre destination souhaitée avant d’embarquer. Vous devez chercher à honorer Christ dans votre vie et dans une relation d’amitié et que Dieu en produise un mariage.
Évitez les tentations sexuelles, l’adultère mondain. Faites attention à ce que vous laissez entrer par vos sens ; ce que vous voyez, ce que vous entendez et où vous allez parce que tout ce que vous ingurgitez aura un impact sur vous. Compter sur l’assistance divine est un autre point, pour vivre l’instant actuel sans cet épanouissement. Comptez sur Dieu pour vous donner la force. Un autre point, évitez toute situation potentiellement dangereuse. Eloignez-vous en, parce que bien que vous vous sentiez innocent, vous pourriez ne pas être capable de contrôler une autre personne. Finalement, louez Dieu et soyez content. La louange a un effet très salutaire. Canalisez votre énergie par le travail physique et le ministère spirituel, soyez proche d’un(e) ami(e) chrétien et rendez-lui compte. Priez pour la pureté et restez dans la Parole. Ne cherchez pas seulement à être marié, cherchez à honorer Christ dans une relation et que Dieu en produise un mariage. Evitez le monde obsédé de sexe et d’adultère. Comptez sur les capacités divines. Eviter toute situation potentiellement dangereuse. Louez Dieu et soyez content.
Si vous êtes de cette espèce, plusieurs vous demanderont en mariage parce que c’est le type de personne que d’autres recherchent. Lorsque la bonne personne vient, que je vous donne un petit conseil, ayez une relation spirituelle et de brèves fiançailles.
Alors, deuxième question, me suivez-vous toujours ? Deuxième question, ceux qui ont déjà été mariés peuvent-ils se remarier ? La réponse est : c’est facultatif. Si vous pouvez rester seul, restez seul. Si vous ne le pouvez pas, alors mariez-vous, c’est bien. Il vaut mieux se marier que de brûler.
Il y a une troisième question dans le passage. En passant, elles sont implicites, nous n’avons pas les questions, mais vous pouvez vous les imaginer à partir des réponses. La troisième question est : quelles sont les alternatives pour ceux qui sont mariés ? Et vous savez que c’est ce qui se passait à Corinthe, n’est-ce pas ? Les gens deviennent chrétiens et ils disent, je suis marié à un conjoint qui n’est pas sauvé. Je vais me débarrasser de mon conjoint. Je vais larguer ma femme qui n’est pas sauvée. Je vais larguer mon mari non sauvé. Je vais me décharger de ce conjoint qui ne comprend pas le Seigneur. Et je suis sûr qu’un homme s’était levé, qu’une personne enseignait : vous devez vous séparer de votre conjoint non sauvé parce qu’il est le diable dans votre maison. C’est le démon dans votre maison. Il va corrompre vos enfants. Vous ne pouvez pas faire chemin ensemble à moins d’être d’accord. Vous ne pouvez pas mélanger la lumière avec les ténèbres. Vous devez vous débarrasser de ce conjoint impie. Beelzébub, vous voyez ? Et vous pouvez écouter quelqu’un tenir un tel discours avec éloquence et il semble bon. Et la tentation était donc de se débarrasser de son partenaire qui n’était pas sauvé. Ou alors, maintenant que vous êtes chrétien, vous dites : Je vais être un chrétien spirituel et je ne suis pas heureux de cette union. Nous nous sommes mariés avant d’être sauvés. Maintenant que nous sommes tous les deux chrétiens, nous avons des approches différentes de la vie et nous ne nous en sortons pas. Alors, nous allons tout recommencer, nous séparer et nous engager chacun dans un nouveau mariage.
La question à laquelle il doit donc répondre est : qu’arrive-t-il lorsqu’on devient chrétien étant marié ? Faut-il rester marié ou faut-il se séparer de son partenaire ? Quels sont nos droits et privilèges dans ce cas ? Il répond au chapitre 7, verset 10 en disant : « A ceux qui sont mariés… ». Maintenant, il ne parle plus des veuves et de ceux qui ne sont pas mariés, de ceux qui avaient déjà été mariés, des divorcés et de ceux qui sont seuls à cause de la mort mais il parle maintenant à ceux qui sont mariés et il dit : « … j'ordonne, non pas moi, mais le Seigneur, que la femme ne se sépare point de son mari. » Il retourne dans Matthieu 5 et 19 au standard de Dieu dès le commencement dans Genèse 1 :27 et 2 :24 et les autres parties de la Bible qui en parlent et dit, si vous êtes mariés, restez mariés. Et je crois qu’il se réfère ici à deux chrétiens parce qu’il dit au verset 12 : « Aux autres… c'est moi qui dis » et il parle ici d’un chrétien marié à un non chrétien. Il n’y arrive pas avant le verset 12 ; ce doit donc être deux chrétiens. Ces deux viennent donc au Seigneur et il leur dit : « restez mariés. Ne quittez pas votre mari. » Littéralement cela signifie qu’il ne faut pas répudier son mari.
Mais savez-vous quoi ? Il sait que certaines personnes n’obéiront pas. Alors il dit, si vous allez désobéir à Dieu au point un, arrêtez-vous là. Verset 11 : « si elle est séparée… » vous voyez, il sait. Vous pouvez dire aux gens ce que Dieu veut mais ils iront faire ce qu’ils veulent de toute manière. Alors il met un autre barrage routier et dit : si vous violez la première loi, s’il vous plaît arrêtez-vous là. N’allez pas plus loin. Il n’est pas en train de dire que vous devez divorcer ; mais il dit que si vous choisissez d’être désobéissant, ne faites pas plus parce que si vous divorcez, vous avez deux options : soit vous restez seul pour le reste de votre vie, soit vous vous réconciliez avec votre conjoint. Ensuite il dit aussi : « que le mari ne répudie point sa femme. » Alors, ne divorcez pas, si vous êtes tous les deux mariés et chrétiens, pas de divorce. Et si vous violez cette loi de Dieu, ordonnée par Dieu, c’est un commandement de la loi, verset 10 et non une suggestion. Ce n’est pas une bonne idée d’un conseiller, ce n’est pas un bon conseil. C’est un ordre : restez mariés. Et si vous divorcez et, bien entendu, il ne considère pas ici l’exception de l’adultère qui est déjà considéré dans Matthieu 5 et Matthieu 19 et c’est là, on ne le change pas, ce n’est juste pas mentionné ici. S’il y avait eu une situation d’adultère, alors, il y aurait la liberté de divorcer et de se remarier. Mais hormis cela, sans tenir compte de cette exception, il ne fait que réaffirmer l’idéal divin ici comme dans certains autres évangiles, il dit ne divorcez pas. Mais si vous divorcez, vous devez rester seule pour le reste de votre vie ou retourner chez votre mari. C’est tout ce que vous pouvez faire.
Si vous vous remariez, si vous vous séparez de votre conjoint chrétien et vous ne vous remettez pas ensemble et vous ne restez pas seule toute la vie mais vous allez épouser quelqu’un d’autre, vous devenez quoi ? Adultère ! Et vous faites de la personne que vous épousez un adultère. C’est exactement ce que faisaient les Juifs. Ils n’avaient pas de raison de divorcer, de répudier leurs femmes, en épousaient d’autres et commettre partout l’adultère. Alors, si vous êtes mariée à un chrétien, restez mariés, restez mariés. Si vous violez cela, pour l’amour de Dieu, arrêtez-vous là et n’allez pas plus loin ; réconciliez-vous, ou autrement, restez seule toute votre vie. Si deux personnes n’ont que ces deux options, il me semble qu’elles seront pressées de se réconcilier plutôt que de rester seules à vie.
Allons au verset 12. Nous avons ici des personnes qui sont mariées, mais un mariage mixte de chrétien et de non chrétien. Le chrétien pose la question : dois-je sortir de cette union ? Peut-être que ce gars adore des idoles, d’accord ? Belle opportunité ! Disons qu’une femme est chrétienne et mariée à un homme qui adore des idoles, un homme qui fraude dans ses affaires, un homme qui a un langage ordurier. Cet homme est un bon païen. Tout à coup elle devient blanche comme neige, aussi pure que le coton et Christ a transformé et a changé sa vie et maintenant, elle voit toute la laideur du passé et elle voit son état de péché et elle veut être avec le peuple de Dieu. Comme le disait Tertullien, elle veut embrasser le lien d’un martyr et elle veut embrasser un frère, une sœur, chrétiens. Elle veut aller dans les rues côtoyer les pauvres, combler leurs besoins et son mari ne sait pas ce qui se passe et toute cette religion qu’il ne comprend pas et qu’il n’arrive pas à supporter ou vice-versa, si cela arrivait à un mari.
Que faites-vous? Larguez-vous tout simplement votre mari pour épouser un bon chrétien, pour élever des enfants chrétiens ? Ne sera-ce pas raisonnable ? Séparez-vous des païens, que les païens épousent les païens et nous allons épouser des chrétiens pour élever nos enfants. En outre, qu’arrivera-t-il à nos enfants ? Je suis chrétienne, il ne l’est pas et tous mes enfants seront élevés et exposés au paganisme. Mes enfants seront tous corrompus par ce gars. Je vous assure : il boit, il fait ceci, il fait cela et cela encore ; ou elle fait ceci, elle fait cela et cela encore et toute notre famille va être corrompue. Nous devons nous séparer. Cela semble être un bon conseil. Mais que dit Paul ? Verset 12 « Aux autres, ce n'est pas le Seigneur, c'est moi qui dis, je n’ai pas reçu de commandement directement du Seigneur, le Seigneur n’en a pas parlé. » Ce n’est pas une citation de Jésus, c’est équivalent à Sa vérité parce que c’est inspiré du Saint Esprit. Mais il dit : « je ne cite pas le Seigneur, mais je vous dis que si un frère a une femme non-croyante, et qu'elle consente à habiter avec lui, qu'il ne la répudie point. » Si elle veut vivre avec vous, si elle veut rester avec vous, ne la répudiez pas. Ne la répudiez pas. « Et si une femme a un mari non-croyant, et qu'il consente à habiter avec elle, qu'elle ne répudie point son mari. » N’osez pas répudiez un non croyant s’il ne le veut pas. Ne le faites pas.
Vous dites : « attendez une minute. Cela va me corrompre. Comment la lumière et les ténèbres peuvent-ils coexister ? Comment Christ et Bélial peuvent-ils vivre ensemble ? L’intimité de la relation d’une chair entre un croyant et un non croyant ? J’aimerais juste épouser un chrétien. » Non, il dit, restez ensemble. Vous dites : mais je suis exposé à être corrompu et mes enfants aussi. Non, tout au contraire. Verset 14, au lieu d’être corrompu, le non croyant sera sanctifié. « Car le mari non-croyant est sanctifié par la femme, et la femme non-croyante est sanctifiée par le frère ; autrement, vos enfants seraient impurs, tandis que maintenant ils sont saints. » Maintenant, quel est ce type de sanctification ? Le salut ? Est-on sauvé en ayant un conjoint chrétien ? Est-on sauvé parce que l’on a une mère ou un père chrétien ? Bien sûr que non ! Ceci signifie qu’ils sont mis à part pour la bénédiction. En d’autres termes, au lieu qu’un incroyant souille la maison, un croyant vivant parmi les incroyants apporte la bénédiction dans cette maison. En d’autres termes, en tant que chrétien marié à un non chrétien, vous apportez la bénédiction dans cette maison pour cette personne. Pourquoi ? Parce que Dieu répand Sa grâce, Sa félicité, Sa miséricorde, Sa bienveillance, Sa bonté et Sa bénédiction sur vous qui êtes un croyant et cela va arroser la personne avec qui vous faites une chair. Au lieu que cette personne vous corrompe, vous allez apporter une influence divine positive sur elle et sur vos enfants aussi, vos enfants aussi.
Alors, vous ne divorcez pas. Même si vous êtes marié à un non croyant, restez ensemble. Mais le verset 15 : « Si le non-croyant se sépare, » qui signifie littéralement chōrizō se désengage, « qu'il se sépare ; le frère ou la sœur ne sont pas liés dans ces cas-là. Dieu nous a appelés à vivre en paix. » Il veut que ses chers enfants expérimentent la paix même dans leurs relations domestiques. Mais si vous avez un non croyant qui veut s’extraire de la relation, qu’il s’en extraie. Vous n’êtes pas esclave. C’est la même idée dans Romains 7 :2 où il est dit qu’une femme est liée à son mari aussi longtemps qu’il est en vie ; une fois mort, elle est libre. La même chose ici. Même type de lien. Lorsqu’un non croyant s’en va, lorsqu’il se détache de cette union, vous n’avez pas à vous battre pour maintenir la relation parce que vous n’êtes plus lié. Dieu ne vous a pas appelé à vous battre toute la vie avec un non croyant qui ne vous supporte pas, qui ne supporte pas ce que vous croyez et qui veut se séparer de vous.
Maintenant, le salut entraine ce genre de problème dans les familles. Le Seigneur dit de rester ensemble, à moins que le conjoint incroyant veuille vous quitter et si c’est le cas, qu’il le fasse. C’est une vérité très libératrice. Laissez-moi vous dire quelque chose de pratique à ce sujet. Ceci signifie que vous n’avez pas à sacrifier vos principes spirituels pour préserver un mariage avec un non croyant. L’avez-vous entendu ? Les gens disent très souvent, je dois sauver mon mariage et si je continue à faire ces choses spirituelles, il en est de plus en plus irrité. Alors que si j’acquiesce son style de vie, on pourra rester ensemble. N’essayez pas de le faire. Ne compromettez jamais les principes divins, vivez ces choses au cœur de votre vie. Si cette personne doit quitter le mariage à cause de la pureté, de la sanctification, de la piété et de la vertu dans votre vie au sein du mariage, la Bible dit que vous êtes libre dans ce cas. Par contre, dès que vous commencez à compromettre votre spiritualité, vous franchissez une zone d’accès interdit parce que vous allez essayer de préserver un mariage en violant les principes de Dieu.
Un foyer où règnent luttes et querelles n’est pas la volonté de Dieu, encore moins un chrétien qui se compromet. Vous devez vivre pour la gloire de Dieu et faire tout ce qui est en votre pouvoir avec amour, générosité, grâce pour gagner ce conjoint. Comme le dit 1 Pierre 3, si vous êtes une épouse vous devez tout faire pour gagner votre conjoint qui n’obéit pas à la Parole par une vie de pureté et une conduite chaste. Soyez une femme pieuse et autant vertueuse que vous le pouvez mais ne compromettez jamais vos principes spirituels. Si vous êtes un mari dans la même situation, soyez aussi aimant, tendre, bon, et gracieux que possible mais n’abandonnez jamais la vérité, les principes divins et la responsabilité qui vous incombe dans cette relation. Et si le conjoint incroyant ne répond pas à la bénédiction de Dieu pour être conduit au salut, mais réagit par la violence pour mettre un terme à l’union, alors, vous êtes libre.
Puis, quelqu’un dira : mais si je le fais, alors il n’est pas sauvé et qui l’atteindra ? Et savez-vous quoi ? Alors il dit au verset 16 : « Car que sais-tu, femme, si tu sauveras ton mari? Ou que sais-tu, mari, si tu sauveras ta femme ? » N’essayez pas de préserver un mariage pour l’évangélisation. L’évangélisation n’est pas une bonne raison pour être marié. Vous ne vous mariez pas pour l’évangélisation. Vous n’allez pas en disant : oh, voilà une jolie fille, je pense que je veux l’évangéliser. Elle n’est pas chrétienne ; je vais la gagner pour le Seigneur. Ne le faites pas. Le mariage n’est pas pour l’évangélisation. Et le but de l’évangélisation n’est pas non plus de vous maintenir ensemble, car comment savez-vous que vous le ferez ? Comment savez-vous que vous aurez cet effet ? Et pourquoi passer toute votre vie à lutter et guerroyer dans une situation où une personne veut la séparation juste à cause d’une évangélisation dont vous n’êtes même pas sûr du succès ? Et dans votre pensée, souvenez-vous de ceci, le Seigneur sait ce qu’Il fait et s’Il va parler au cœur de cette personne et apporter dans sa vie l’œuvre de grâce, vous n’êtes pas la seule personne au monde qu’Il peut utiliser. Alors, restez mariés si vous êtes deux croyants. Ne divorcez pas.
Si vous êtes un couple fait d’un croyant et d’un non croyant, restez dans ce mariage et soyez tout ce que vous devez être en tant que chrétien, vivant votre vie de chrétien au maximum, mais si ce non croyant veut s’en aller, vous êtes libre. Vous êtes libre et je crois que votre liberté est la liberté de vous remarier. Si ce n’était pas le cas, il aurait repris ce qu’il avait dit au verset 11, soit : « si elle est séparée, qu'elle demeure sans se marier ou qu'elle se réconcilie avec son mari. » Mais si vous pouvez seulement être libéré de ce mariage et ne plus pouvoir vous marier, pourquoi n’a-t-il donc pas redit la même chose ? Non, non ! Si vous êtes libre, vous êtes libre. Exactement la même liberté que dans Romains 7 qui est procurée par la mort. Alors, si un non croyant vous a quitté, s’il voulait sortir de cette union, vous êtes libre.
Maintenant, le résumé de tout ce qu’il dit du verset 17 au verset 24 et j’imagine que nous pouvons dire qu’il y a une question derrière et la question est quelque peu générale : le salut doit-il changer le statut matrimonial ? Quelle est la réponse ? Non. Non, il ne devrait pas ! Verset 17: « Seulement, que chacun marche selon la part que le Seigneur lui a faite, selon l'appel qu'il a reçu de Dieu. C'est ainsi que je l'ordonne dans toutes les Églises. » Quel est ton message à l’église, Paul ? Je veux dire, quel est ton message pratique ? Ecoutez, le message est le suivant : vous devez marcher selon la part que le Seigneur vous a faite, selon ce qu’Il vous a ordonné, selon l'appel que vous avez reçu de Dieu. En d’autres termes, s’Il vous a fait pour le mariage, vous devez vous marier. S’Il vous a fait pour le célibat, vous devez rester célibataire. Et si vous avez été sauvé étant déjà marié, restez marié. Et si vous avez été sauvé étant célibataire, restez célibataire, sauf si vous sentez que vous devez vous marier. Il dit tout simplement : écoutez, tout ce que je dis dans toutes les églises c’est que le Seigneur doit trancher, selon ce qu’Il attribue à chacun. Vous seul savez, entre Dieu et vous, si vous devez être célibataire ou marié. Mais le salut ne doit pas changer ces choses.
Verset 18 : « Quelqu'un a-t-il été appelé étant circoncis, qu'il demeure circoncis ; quelqu'un a-t-il été appelé étant incirconcis, qu'il ne se fasse pas circoncire. » De toute façon, la circoncision n'est rien. En d’autres termes, il dit que si vous avez été appelé circoncis, n’en faites rien, n’est-ce pas ? Alors pourquoi allez-vous changer votre mariage ? Si vous avez été appelé, au verset 20, il dit dans certaines situations, que chacun demeure dans l'état où il était lorsqu'il a été appelé. Quelle que soit la situation quand vous avez été appelé au Sauveur, quand vous avez été appelé à Christ, demeurez-y. Si vous avez été appelé alors que vous étiez serviteur, restez serviteur. Si vous avez été appelé étant un homme libre, restez libre. Le verset 24 le résume : « Que chacun, frères, demeure devant Dieu dans l'état où il était lorsqu'il a été appelé. » Le salut ne doit donc pas détruire les mariages, ne doit pas perturber la vie dans ce sens.
Le sexe est-il non spirituel ? Non ! Ceux qui ont été sauvés après avoir divorcé ou étant veufs peuvent-ils se remarier ? Oui, s’ils ne peuvent pas rester célibataires pour le service du Seigneur. Quelles sont les alternatives pour ceux qui sont mariés ? Si votre conjoint est chrétien, restez marié. Si votre conjoint n’est pas chrétien, restez marié ; sauf si le conjoint non chrétien veut vous quitter, à ce moment, vous êtes libre de vous remarier. Le salut doit-il changer votre statut matrimonial ? Non !
Cinquième question : ceux qui n’ont jamais été mariés peuvent-ils se marier ? Vous savez, la question se posait : mais alors si le sexe est si mauvais dans notre société et au vu de toutes ces grossièretés, maintenant que nous voulons vivre dans la pureté pour Dieu, les vierges disaient, nous devons rester célibataires toute notre vie. Bien, l’église catholique a épousé cette pensée, n’est-ce pas ? Bien sûr que oui ! Ils croient qu’il y a plus de vertu à être célibataire que marié. Ainsi donc, vous savez, quand vous choisissez d’être prêtre, sœur ou religieuse, vous choisissez une vie de célibat. Il y avait donc des gens qui disaient : vous savez, nous sommes vierges, nous n’avons jamais eu aucune relation. Est-ce préférable de rester dans cet état ? Devons-nous nous marier ?
Verset 25, il y répond. « Pour ce qui est des vierges, » dit-il, parthenos, « je n'ai point d'ordre du Seigneur. » Le Seigneur n’a fait aucun commentaire dessus et je ne peux donc pas citer Jésus. « Mais je donne un avis, comme ayant reçu du Seigneur miséricorde pour être fidèle. » Voici donc le jugement divin. Je reste conforme à la foi. Je suis constant avec Dieu. Je vous donne un bon conseil du Saint Esprit comme ayant reçu du Seigneur miséricorde pour être fidèle. Voici donc le conseil de Dieu pour vous. « Si vous êtes vierge, » dit-il au verset 26 « c’est bon. » Il revient encore à la promotion du célibat. C’est bon ! La société veut mettre la pression du mariage sur tout le monde mais il y a une tendance inverse dans ce chapitre où Paul essaie de mettre la pression du célibat sur les gens, s’ils le peuvent à cause de l’importante liberté que cela procure dans le service du Seigneur. Alors il dit, je pense que c’est bon. Restez célibataires.
Pourquoi ? Plusieurs raisons. Etes-vous prêts ? Première raison, il est très clair, la pression du système. Verset 26: « Voici donc ce que j’estime bon, à cause des calamités présentes : il est bon à un homme d’être ainsi. » Il est bon de ne pas se marier, d’être célibataire. Les calamités présentes ? De quoi parlez-vous ? La violence d’un monde hostile. Vous savez, les chrétiens étaient tués partout et les gens perdaient leur conjoint. Et dans une situation de persécution, il y a beaucoup d’inquiétudes et de souffrances, n’est-ce pas ? Les gens qui avaient survécu à l’holocauste en Allemagne, le peuple Juif, dont les familles avaient été décimées, tuées, une souffrance indescriptible. Il dit : à cause de la violence dont nous sommes victimes en ces temps, il vaut mieux être célibataire.
Deuxièmement, à cause des problèmes de la chair. Verset 28 : « Dans le cas où tu te marierais, tu ne pécherais pas, et dans le cas où la vierge se marierait, elle ne pécherait pas; mais ces personnes auront des afflictions dans la chair. » Pourquoi ? Parce que nous sommes humains et c’est déjà suffisamment pénible qu’un pécheur ait à vivre avec un autre pécheur, mais c’est difficile qu’un pécheur ait à vivre avec lui-même et un autre pécheur. Je veux dire que la chair s’infiltre dans nos relations. Alors, sachez ceci : si vous vous mariez, vous connaîtrez des pressions du système et vous connaîtrez aussi des problèmes de la chair. Le mot traduit par afflictions est thlipsis. Il signifie « broyage » et quand vous broyez deux vies ensemble, vous avez des problèmes.
Sa troisième raison pour rester célibataire est que le monde passera. « Le temps est court ; » verset 29 et à la fin du verset 31 il dit : « La figure de ce monde passe. » Tout ce qu’il y a dans le monde passera de toute façon, et le mariage en fait partie. Il n’y a pas de mariage au ciel. Comprenez donc que c’est une chose temporaire. C’est une chose éphémère. Ce n’est que pour ici et maintenant. Alors, la pression du système, les problèmes de la chair et le caractère éphémère du monde, puis la préoccupation de ceux qui sont mariés, versets 32 à 34. Ceux qui sont mariés s’inquiètent des choses de leurs familles, de leurs conjoints, de leurs enfants et tout le reste. Ceux qui ne sont pas mariés s’inquiètent des choses du Seigneur et autres. Réalisez donc ceci : vous aurez dans le mariage des préoccupations que vous n’auriez pas si vous étiez célibataire. Et l’on pourrait évoquer la permanence de l’union. Et soulever ce que les disciples pensaient dans Matthieu 19, ils disaient que si le mariage est aussi contraignant, il vaut mieux ne pas se marier. En d’autres termes, une fois que vous vous y engagez, c’est pour la vie. Alors il vaut mieux réfléchir.
Donc l’Apôtre nous donne ici une bonne parole. Il dit qu’il est bon d’être célibataire à cause du caractère éphémère du monde, des calamités à venir, à cause de la difficulté des pécheurs à vivre cette intimité et cette proximité à cause de la difficulté à être libre de servir pleinement le Seigneur, et ainsi de suite. Alors, si vous êtes vierge, c’est bon. Restez célibataire. Mais le verset 28 dit: « dans le cas où la vierge se marierait, elle ne pècherait pas. » Se marier n’est pas un péché. C’est aussi une bonne chose de se marier.
Maintenant, voyons un résumé au verset 27. Regardez ceci : « Es-tu lié à une femme, » ne fais pas quoi ? « Ne cherche pas à rompre ce lien ; n’es-tu pas lié à une femme, » ne fais pas quoi ? « Ne cherche pas de femme. Dans le cas où tu te marierais, tu ne (ferais pas quoi ?) pécherais pas, et dans le cas où la vierge se marierait… » remarquez maintenant ; deux personnes ont ici le droit de se marier : une vierge et celui qui n’est pas lié à une femme. Divorcé, bien entendu, selon les termes divins. Si vous n’êtes pas lié à une femme, vous venez à Christ, voyez si Dieu veut que vous soyez célibataire mais si vous vous mariez, vous ne péchez pas.
Deux autres questions. Je vais rapidement vous les donner. Savez-vous ce qui se passait encore dans l’église de Corinthe ? Au sujet de toute cette idée selon laquelle le sexe est mauvais, que nous devons être célibataires pour la gloire de Dieu et tout le reste, certains pères imposaient la virginité perpétuelle à leurs enfants, à leurs filles. Paul doit donc s’y pencher au verset 36. Il dit : « Si quelqu’un estime déshonorant pour sa fille vierge de dépasser l’âge nubile… » c’est-à-dire l’âge de sa maturité physique ou de sa maturité sexuelle « … et qu’il doive en être ainsi… » c’est-à-dire qu’elle a besoin de se marier « … qu’il fasse ce qu’il veut, il ne pèche pas ; qu’on se marie. » Voici un père qui dit ici, ce célibat, Paul est vraiment déterminé avec ce sujet, être célibataire pour la gloire de Dieu et dévouer toute votre vie pour Jésus Christ. Et il impose ce difficile voyage à cette fille et elle atteint l’âge nubile et dit : « Papa, c’est une merveilleuse pensée, mais je dois me marier. » Et il dit : « Non, je veux que tu sois spirituelle. » Et elle dit : « mais Papa, je ne peux pas être spirituelle si je dois être célibataire toute ma vie. » C’est une tentation très difficile et son besoin exige qu’elle se marie. Alors Paul dit : « Papa, laisse la fille se marier. C’est bon. Alors le verset 38 dit : « Ainsi, celui qui donne sa fille vierge en mariage fait bien, celui qui ne la donne pas fait mieux. » Certaines d’entre elles doivent rester célibataires. Certaines doivent rester célibataires.
Puis la dernière question : Qu’en est-il des veufs ? Qu’en est-il d’eux ? Verset 39 : « Une femme est liée aussi longtemps que son mari est vivant ; mais si le mari est décédé, elle est libre de se marier à qui elle veut ; » Et quelle est la dernière ligne ? « … seulement, que ce soit dans le Seigneur. » Seulement, que ce soit dans le Seigneur. Seulement, que ce soit dans le Seigneur. Puis il ajoute ceci : néanmoins, elle sera plus heureuse, à mon avis, si elle demeure comme elle est. Vous voyez, il le fait toujours. Et il dit ce que j’ai toujours dit à la fin du verset 40 : Or moi aussi, je pense avoir l’Esprit de Dieu. De bonnes paroles pour nous. Très claires.
Permettez que je résume rapidement, écoutez maintenant. Vous êtes célibataire. Si vous êtes célibataire, vous vous retrouvez dans quatre catégories. Première catégorie est ce que j’appelle le retard. Vous êtes célibataire mais vous n’allez pas demeurer célibataire. C’est juste un retard jusqu’à ce que vous vous mariiez. Que vous dit la Parole ? Mariez-vous, d’accord ? Il vaut mieux vous marier que de brûler. Vous êtes destiné au célibat pour le service de Christ. Que devez-vous faire ? Restez célibataire. Vous êtes célibataire suite à un divorce. Bien, vous devez vous demander si vous devez rester célibataire et si vous avez divorcé à cause d’une situation d’adultère ou si votre divorce est intervenu avant votre salut, ou parce que votre conjoint incroyant vous a quitté, vous êtes libre de vous marier. En fait, pour vous aussi, il vaut mieux vous marier que de brûler. La quatrième catégorie de célibat est celle de ceux qui le sont devenus à cause de la mort. Si vous le pouvez, restez célibataire. Mais si vous ne le pouvez pas, mariez-vous, vous n’aurez pas péché.
Maintenant, qu’en est-il des mariés ? Si vous êtes marié à un chrétien, restez marié. Si vous êtes marié à un non chrétien, restez marié. Si le conjoint non sauvé veut vous quitter, laissez-le faire, vous êtes libre. Il ne reste plus qu’une catégorie. Et certains d’entre vous sont là assis et disent : « J’ai un problème parce que j’ai eu un divorce illégitime alors que j’étais déjà chrétien. J’ai détruit mon mariage alors que j’étais déjà chrétien. Je suis adultère. Je me suis remarié alors que je n’en avais aucune raison. Quel est mon statut ? » Bien, vous êtes un pécheur. Bienvenue au club. Si, en tant que chrétien, vous avez déjà violé la loi de Dieu, si vous étiez illégitimement divorcé et vous vous êtes illégitimement remarié sans fondement, si vous êtes dans une union que la Bible qualifie d’adultère, vous n’avez qu’un recours : confesser votre péché, exprimer votre regret à Dieu et rester dans cette même union et voyez ensuite si Dieu ne produira pas du doux de l’amer, du miel de la carcasse du lion.
Vous voyez, si nous confessons nos péchés, Il est fidèle et juste pour ? Pardonner nos péchés. Et c’est facile pour nous qui n’avons pas péché dans ce domaine de nous ériger en juges pour ceux-là parce que nous oublions les péchés de notre vie. Dieu est dans le business de pardon des péchés. Matthieu 12 :31 dit : « Tout péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes. » Un pasteur a dit que si vous êtes dans ce cas, vous devez vous séparer du conjoint adultère et essayer de vous remettre avec l’autre. Ne le faites pas. Il prétend qu’on ne peut plus reconstituer un œuf brouillé. Demeurez là où vous êtes, confessez le péché, repentez-vous, et remerciez Dieu pour la grâce d’être toujours en vie et maximisez votre union actuelle. Bien, je ne pense pas que la Bible est aussi floue que cela sur le divorce. Elle est très claire. Il est juste question de notre obéissance. Prions.
Père, nos cœurs sont à nouveau reconnaissants pour la clarté avec laquelle l’Esprit de Dieu parle par la Parole. Aide-nous à être comme Paul avait dit à Timothée : « Efforce-toi de te présenter devant Dieu comme un homme qui a fait ses preuves, un ouvrier qui n’a pas à rougir et qui dispense avec droiture la parole de la vérité. » Aide-nous à étudier la Parole. Seigneur, Tu connais mon cœur. Tu sais que ma prière était que je déclare Ta vérité et uniquement Ta vérité selon les pages de Ton livre. Puisses-Tu agréer aussi nos réponses. Puisses-Tu faire de chaque vie, toute la plénitude de Ton plan dans l’éternité pour cette vie, pour Ta gloire. Pour les célibataires qui ont besoin de se marier, peux-Tu leur donner le bon partenaire, parce qu’ils sont la bonne personne ? Peux-Tu mettre leur vie sur la ligne des vies contrôlées par l’Esprit, une vie d’obéissance afin qu’ils soient conduits chacun vers la bonne personne ? Pour ceux qui sont mariés, maximise leur mariage. Pour celui qui, Ô Dieu, est marié à un non croyant, puisses-Tu amener ce conjoint à Christ ? Pour ceux qui sont devenus célibataires suite à la mort ou le divorce et qui sont libres de se remarier, conduis-les vers ceux qu’ils peuvent épouser dans le Seigneur, afin que l’église connaisse la plénitude de la puissance qui émane de l’obéissance à Ta sainte Parole. Merci de nous instruire et aide-nous à être non seulement obéissants, mais très promptes à l’obéissance. Puissions-nous ne jamais fouler aux pieds Ta grâce. Si nous n’avons pas le droit de nous marier, si nous n’avons pas droit à la relation dans laquelle nous sommes, puissions-nous y mettre un terme, si possible. Si non, puissions-nous chercher Ton pardon dans la repentance et être reconnaissants pour la grâce.
FIN

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