
(Citations bibliques : Version Segond 21 sauf autre mention)
Ouvrons nos Bibles ensemble au 24ème chapitre de Matthieu. Matthieu, chapitre 24. Ce magnifique chapitre est le sermon personnel de notre Seigneur sur Sa Seconde venue. Il nous donne en détail les évènements qui entoureront le retour de notre Seigneur Jésus Christ, de Sa bouche même . Quel immense privilège d’étudier ce grand texte !
Vous savez, dans notre monde, les gens souhaitent toujours des jours meilleurs, espèrent toujours que tout ira mieux un jour, désirent toujours un soulagement de la misère et des problèmes qui affectent la société humaine. Mais le message de l’Écriture annonce qu’avant qu’il y ait des jours meilleurs, il y aura un temps infiniment pire. En fait, la société humaine doit envisager un temps qui sera bien plus difficile que toute période connue auparavant. Ce temps nous est décrit plutôt brièvement en un seul verset de ce même chapitre, et j’attire votre attention sur ce verset 21 : « Car il y aura une grande tribulation telle qu’il n’y en a pas eu depuis le commencement du monde jusqu’à maintenant et qu’il n’y en aura jamais plus. » (version Colombe)
Dans cette déclaration très courte, le Seigneur dit que le monde doit s’attendre à une période qui sera pire que n’importe quel moment connu jusque-là. Et le Seigneur lui donne même un nom : La Grande Tribulation. Or ce n’est rien de nouveau puisque d’autres prophètes en ont aussi parlé avant notre Seigneur Jésus Christ. C’est un temps de perturbations terribles, qui couvrent le monde entier mais se concentrent sur la nation d’Israël. Pour voir comment les prophètes d’Israël en parlent, retournons à Esaïe, chapitre 10. Esaïe, chapitre 10. Et comme Esaïe envisage ce grand jour, ce jour du Seigneur, ce jour de grand jugement, ce jour de l’établissement du royaume du Messie, ce jour de salut pour Israël, cet apogée où l’œuvre de l’homme sur terre, fait de ses propres mains et de son propre dessein est pour ainsi dire terminé, et que Dieu prend la relève, il dit ceci au verset 20 : « Ce jour-là » - ce grand jour, à la fin du jour de l’homme, au début du jour de Dieu – « le reste d’Israël et les rescapés de la famille de Jacob cesseront de s’appuyer sur celui qui les frappait ; ils s’appuieront vraiment sur l’Éternel, le Saint d’Israël. »
Or ceci nous dit qu’il vient un moment de grande oppression sur Israël, un temps où ils seront tués. Et il y aura un reste qui échappera et qui apprendra la leçon de ne plus jamais s’appuyer sur un autre que le Seigneur. L’indication est qu’en ce grand jour, ce jour de la fin, le peuple d’Israël s’appuiera sur quelqu’un qui n’est pas son ami, mais son ennemi s’offrant comme soutien, et qui ensuite le détruira. Et en ce jour-là il apprendra à ne s’appuyer que sur le Seigneur. Le verset 21 dit : « Un reste, le reste de Jacob, reviendra vers le Dieu puissant. Même si ton peuple, Israël, était pareil au sable de la mer, un reste seulement reviendra. La destruction est décidée, elle déborde de justice. Et cette destruction qui a été décidée, le Seigneur, l’Éternel, le maître de l’univers, l’accomplira dans tout le pays. » En d’autres termes, au moment de la toute fin, tout à la fin, en ce jour de jugement, ce moment où le temps de justice est établi, le royaume du Messie, Israël va subir une trahison massive par quelqu’un en qui il avait confiance, qui se tournera contre lui pour le supprimer. Il traversera une période de grande détresse d’où il essaiera de réchapper.
Maintenant voyons ceci dans les paroles du prophète Jérémie, chapitre 30, et voyons quels aspects il ajoute à ses perspectives en regardant cette période. Jérémie, chapitre 30, verset 5 : « Voici ce que dit l’Éternel: Nous entendons des cris de frayeur. C’est la panique, et non la paix. » Jérémie voit au loin, il ne voit aucune paix, il ne voit que frayeur et panique. « Informez-vous donc et regardez si un homme peut mettre au monde un enfant ! Pourquoi vois-je tous les guerriers les mains sur les hanches, comme une femme prête à accoucher ? » - avec des contractions – « Pourquoi tous les visages sont-ils devenus livides ? » Les douleurs les plus insupportables humainement, celles de l’accouchement d’un bébé sans aucune anesthésie, sans médicaments, comme les femmes enduraient en ce temps-là, symbolisent en quelque sorte la souffrance de la société du futur. Lorsque Jérémie porte le regard au loin, il voit d’une certaine manière, dans l’imagerie de la vision prophétique, des hommes à genoux les mains sur les hanches, comme agonisant dans les douleurs de ce qui va arriver. Le monde en souffrance, Israël en souffrance.
Au verset 7 : « Quel malheur ! Voilà le grand jour! Il n’y en a jamais eu de pareil. » Tout comme dans Matthieu 24 :21, c’est un jour comme aucun autre. « Il n’y en a jamais eu de pareil. C’est une période d’angoisse pour Jacob, mais il en sera délivré. Lorsque ce jour-là arrivera, déclare l’Eternel, le maître de l’univers, je briserai l’autorité exercée sur toi, j’arracherai tes liens. Ils ne seront plus les esclaves d’étrangers mais ils serviront l’Eternel, leur Dieu, et David, » - c'est-à-dire le Messie, « leur roi, celui que je leur donnerai. » Donc ce sera un jour de grand jugement, un jour de grande détresse, le temps d’angoisse de Jacob, et de là viendra le salut et de là viendra l’élévation du Messie et de Son royaume. Donc Esaïe et Jérémie voie nt tous deux un temps d’extrême détresse, un temps de grande souffrance, un temps de mort, un temps dans lequel Israël cherchera à s’échapper, qui sera suivi du royaume du Messie.
Maintenant remarquez le dernier chapitre de la prophétie de Daniel, chapitre 12, verset 1. Le prophète Daniel parle aussi de ce même jour, et il dit au verset 1 : « A cette époque-là se dressera Michel, » - Michel est un ange – « le grand chef, celui qui veille sur les enfants de ton peuple. » Le rôle unique de Michel, dans le système de Dieu, est de protéger Son peuple spécial, et Michel va se dresser pour les protéger. « Ce sera une période de détresse telle qu’il n’y en aura pas eu de pareille depuis qu’une nation existe jusqu’à cette époque-là. A ce moment-là, ceux de ton peuple qu’on trouvera inscrits dans le livre seront sauvés. »
Il y aura un temps d’angoisse pour Jacob, dit Jérémie. Il y aura un temps de détresse, dit Daniel. Un temps de désolation, un temps de purification un temps de jugement d’où Dieu va racheter un reste et amener le royaume du Messie.
Maintenant remarquez, s’il vous plaît, Zacharie 13, verset 8 : « Dans tout le pays, déclare l’Eternel, les deux tiers seront éliminés et mourront, mais l’autre tiers subsistera. » Autrement dit, il viendra un moment, dans le pays d’Israël, où deux tiers mourront, et Il fera passer l’autre tiers par le feu et le raffinera comme on raffine l’argent, et l’éprouvera comme on éprouve l’or. « Ils feront appel à mon nom, et moi je lui répondrai ; je dirai : ‘C’est mon peuple,’ et lui, il dira : ‘L’Éternel est mon Dieu.’ » C’est-à-dire: un temps de purification, un temps de jugement, un temps de mort pour deux tiers. Un tiers est préservé, qui est amené à prendre conscience que l’Éternel est Dieu. Et ceci, dit le chapitre 14 – est le jour de l’Éternel. C’est le jour de l’Éternel. C’est le jour, dit le verset 2, où les nations sont rassemblées contre Jérusalem pour la bataille ; « et la ville sera prise, les maisons seront pillées, et les femmes violées ; la moitié de la ville partira en exil, mais le reste du peuple ne sera pas éliminé de la ville. » Et vous pouvez vous arrêter ici.
Maintenant, laissez-moi simplement résumer cela. Jésus a dit qu’il viendrait, à l’avenir, un temps sans comparaison avec toute période passée, un temps d’horreur indescriptible pour le monde mais se concentrant particulièrement sur la nation d’Israël. C’est un temps dont a parlé Esaïe, dont a parlé Jérémie, dont a parlé Daniel, et dont a parlé Zacharie. Donc ce que dit Jésus n’a rien de nouveau. Il redit ce qui a été dit auparavant, un temps qui n’a rien de pareil à toute période passée. Si Israël pense qu’il a souffert d’indicibles holocaustes dans le passé, alors il doit tenir compte de ce que les prophètes ont dit et de ce que le Seigneur Jésus a dit, c’est-à-dire qu’il n’a pas encore souffert ce qu’il subira à l’avenir. Car il arrive un holocauste comme nul autre pareil. Et il n’affectera pas seulement Israël, mais le monde. Et les choses n’iront pas mieux ; elles vont empirer. En fait, elles seront pires que toutes les pires qu’il y a eu jusqu’ici.
Oui, juste avant le moment le pire de tous, il y aura une courte période de fausse paix. Donc en regardant à l’avenir, en analysant les évènements du temps de l’homme, nous pourrions nous attendre à avoir un temps de fausse paix, suivi immédiatement par une catastrophe indescriptible, et sans précédent, suivie immédiatement par la venue du Seigneur Jésus Christ. C’est ce que les prophètes ont dit. C’est ce que Jésus dit, puisqu’au verset 29 de Matthieu 24, Il dit qu’immédiatement après la tribulation, qu’arrive-t-il ? « … le soleil s’obscurcira, la lune ne donnera plus sa lumière, les étoiles tomberont du ciel, et les puissances célestes seront ébranlées. Alors le signe du Fils de l’homme apparaîtra dans le ciel ; tous les peuples de la terre se lamenteront et ils verront le Fils de l’homme venir sur les nuées du ciel avec beaucoup de puissance et de gloire. » Donc c’est le moment qui précède immédiatement la venue de Christ.
Or, il est impossible de ne pas voir ce tableau prophétique, cette chronologie, tant elle est simple telle qu’elle est présentée ici par notre Seigneur, par Esaïe, par Jérémie, Daniel et Zacharie. Un temps de grande détresse, de grande perturbation pour le monde, concentrée dans la nation d’Israël, suivi du salut purificateur d’Israël, la venue du Messie pour établir Son glorieux royaume éternel. Donc ici, Jésus prêche un sermon lié à Sa seconde venue. C’est un sermon non seulement sur Sa seconde venue, qui apparaît au verset 29, mais aussi sur la période qui précède, et qu’Il appelle Lui-même, au verset 21, la Grande Tribulation.
Or, qu’est-ce qui a provoqué ce sermon ? Pourquoi prêche-t-Il ce sermon et à qui le prêche-t-Il au chapitre 24 ? Laissez-moi vous le dire. Jésus a entamé la dernière semaine de Sa vie terrestre. Vendredi, Il mourra. Donc Il ne lui reste que peu de temps. Il a passé toute la journée dans le temple. Il l’a purifié le mardi, a chassé les changeurs d’argent et les marchands, et Il a purifié le lieu extérieurement. Et l’ayant purifié le mardi, Il pouvait alors y retourner sans y être souillé. Donc c’est ce qu’Il a fait. Il a pris Ses disciples et les a enseignés toute la journée. L’enseignement était public, au début, puisqu’Il enseignait la foule qui était rassemblée là à cause de la semaine de la Pâque. Mais suite à une partie de Son enseignement, les chefs d’Israël se fâchèrent, ils L’interrompirent et se mirent à Lui poser des questions, dont la première fut : Par quelle autorité fais-Tu ces choses ? Qui T’a donné la permission d’enseigner comme Tu le fais, et de faire ce que Tu fais ? Et il s’est trouvé engagé dans un dialogue qui a duré tout le reste de la journée avec ces faux chefs juifs.
Le résultat de ce dialogue, fondamentalement, fut une occasion pour Lui d’exprimer le fait que Dieu mettait maintenant Israël de côté. Durant des siècles, la nation d’Israël avait été le gardien de la Parole de Dieu, le gardien de la vérité de Dieu. Mais tout cela allait changer parce que Dieu allait lui retirer le royaume et le donner à un peuple qui était plus digne que lui. En fait Il dit cela au chapitre 21, verset 43 aussi explicitement qu’on pourrait le dire : « … le royaume de Dieu vous sera enlevé et sera donné à un autre peuple qui en produira les fruits » - « un peuple qui en produira les fruits. » Il disait aux chefs religieux juifs : « Vous ne serez plus appelés peuple de Dieu dans le sens national. Vous n’êtes plus les gardiens de la vérité de Dieu. » Or, comme nous l’apprenons de Romains 11, ce n’était qu’une mise de côté temporaire, néanmoins réelle. Il leur dit : « Le royaume sera donné à un peuple qui en portera les bons fruits. »
Et ensuite au chapitre 22, souvenez-vous, de même, dans Sa rencontre avec les chefs, Il leur a donné une parabole à propos d’un festin de noces donné par un roi pour son fils, et tous les invités – qui symbolisaient Israël – ont refusé de venir. Et le verset 7 du chapitre 22 dit : « A cette nouvelle, le roi se mit en colère ; il envoya ses troupes, fit mourir ces meurtriers et brûla leur ville. » Autrement dit, Dieu agira par le jugement contre un peuple qui a refusé de venir à la fête des noces de Son Fils. Et ensuite, au verset 9, il dit à ses serviteurs : « Allez donc dans les carrefours et invitez aux noces ceux que vous trouverez. » Ainsi un nouveau peuple est introduit pour être le gardien spécial de la Parole de Dieu et la vérité de Dieu. Et Ichabod, la gloire est partie, est écrit pour un temps sur la nation d’Israël.
Le résumé en est donné à la fin du chapitre 23, au verset 37, dans le dernier sermon public de Jésus, Son dernier message à la population d’Israël. Sa parole finale aux chefs religieux : « Jérusalem, Jérusalem, toi qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés ! Combien de fois j’ai voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l’avez pas voulu ! Voici que votre maison vous sera laissée déserte. » Vide, déserte ! C’est la prononciation finale de jugement sur Israël pour le rejet du Messie. S’en est fait. Il les a inculpés, inculpé leurs chefs, et en inculpant les chefs, il a inculpé tout le peuple qui a suivi les chefs. Et maintenant Il dit que leur maison est laissée déserte – Ichabod, la gloire s’en va. Dieu passe d’Israël à un autre peuple.
Mais je suis si heureux que le sermon ne s’arrête pas au verset 38 ! Au verset 39, Il dit : « Car je vous le dis, vous ne me verrez plus désormais, jusqu’à ce que vous disiez : ’Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !’ » C’est une expression messianique. Lorsque Jésus a chevauché dans la ville, et qu’ils ont crié : « Hosanna au Fils de David, » ils ont dit : « Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur. » C’est une affirmation messianique. Et Il leur dit : « Vous ne me reverrez plus jusqu’à ce que vous me reconnaissiez comme votre Messie. »
Cela donne à espérer, n’est-ce pas ? Parce que cela nous dit que bien qu’Israël soit déserté, et bien que la nation soit abandonnée à cause du rejet du Messie, il viendra un jour où en fait ils reconnaîtront leur Messie et diront : « Béni soit Celui qui vient au nom du Seigneur. » C’est ce que Zacharie a vu lorsqu’il a dit : « Ils tourneront les regards vers moi, celui qu’ils ont transpercé. Ils pleureront sur lui comme on pleure sur un fils unique. » Donc oui, la maison d’Israël est délaissée, mais oui, il y a un temps futur où elle reconnaîtra son Messie.
Maintenant, vous devez imaginer les disciples à ce moment-là, car ils entendent tout cela. Ils entendent le sermon, qui démolit le système religieux d’Israël. Ils voient Jésus purifier le temple, et ils savent qu’Il met fin à ce système mauvais et hypocrite. Ils L’entendent parler de destruction au chapitre 24, verset 2, comment le temple va être rasé, - r-a-s-é – jusqu’au sol, et qu’aucune pierre ne tiendra plus sur une autre, mais que le tout sera démoli. C’est exactement ce qui est arrivé, à la lettre. Ainsi ils Le voient passer le coup de balai de toutes ces déclarations de désolation et de destruction. Ceci les trouble-t-il? Pas vraiment ! Parce que, comme nous l’avons signalé dans notre étude précédente, vous vous souvenez que si un disciple étudiait l’Écriture, il aurait su que dans le grand royaume du Messie, il y aurait un nouveau temple, le temple des chapitres 40 à 48 d’Ézéchiel, ce temple glorieux. Pas ce temple-ci, bâti par un non-Juif, un roi Iduméen du nom d’Hérode, mais un temple qui aurait les qualités de ce glorieux temple vu dans Ézéchiel 40 à 48. Donc ils n’auraient aucun problème s’Il rasait le temple. Ils n’auraient pas eu de problème s’Il mettait à bas la religion hypocrite – les prophètes avaient dit qu’il en serait ainsi. Les prophètes avaient dit que la nation devait être purifiée.
Alors, quand ils entendent Jésus dire : « Le temple sera détruit et vous ne Me reverrez plus jusqu’à ce que vous disiez : « Béni soit Celui qui vient au nom du Seigneur, » ils ont dans l’idée qu’Il va détruire ce temple très bientôt, et reviendra en une plénitude de présence messianique pour établir Son royaume, puisque, voyez-vous, ils ne voient pas d’espace entre la première et la seconde venue. Les prophètes de l’Ancien Testament ne distinguaient pas une première venue, une longue période, puis une seconde venue ; Ils ne faisaient du tout qu’un seul bloc. C’est pourquoi la période intermédiaire est connue comme le mystère qui n’était pas révélé dans l’Ancien Testament. Ils ne voyaient pas qu’il y avait une première venue, un retour au ciel, des milliers d’années, et ensuite une seconde venue. Non, ils voyaient tout à la fois. Leur eschatologie disait que le Messie viendrait, le Messie jugerait Ses ennemis et les impies, le Messie purifierait Israël, Il purifierait le temple, Il rassemblerait les élus, et Il établirait Son royaume. Ainsi ils pouvaient voir arriver tout cela dans l’intervalle de quelques jours ou semaines.
Et je crois, à la fin du chapitre 23 et la fin de ce sermon, qu’ils ont une plus grande espérance du royaume qu’il n’en ont jamais eue de toute leur expérience avec Jésus, parce qu’ils L’ont vu à dos d’âne dans la ville au son d’alléluias et d’hosannas, et de ‘béni soit Celui qui vient au nom du Seigneur’ criés par la foule, les enfants dans le temple Lui avaient dit les même choses le lendemain, et maintenant Il a purifié le temple, et Il parle à l’instant de l’abattre, et ensuite Il parle de venir dans une présence parfaite en tant que Messie, et ils croient plus que jamais, je pense, que ce sera incessamment que tout va se déclencher et ils ne comprennent pas qu’il y aura encore une longue période avant.
Donc dans l’excitation et l’expectative, vient le verset 3. Ils ont maintenant quitté la cour du temple, Jésus est seul avec Ses disciples, en privé, est-il dit. Ils sont montés sur le sommet du Mont des Oliviers en retournant à Béthanie, où ils séjournaient avec Lazare et sa famille. Et Il s’arrête au sommet de la montagne, s’assied et ils Lui disent : « Quand cela arrivera-t-il ? » Et vous pouvez bien sentir la fébrilité, l’anticipation intense que cela doit arriver comme le vent, très bientôt, à cause de ce qu’ils ont déjà vu cette semaine-là. Tout va arriver en même temps. Ils ont vu le précurseur, Jean-Baptiste, puis est venu le Messie. Il a accompli les miracles, Il a enseigné, Il a prêché, et maintenant Il vient dans les alléluias et hosannas, Il a purifié le temple, Il parle maintenant d’abattre la construction de cet Iduméen, et cela doit vouloir dire que le magnifique et glorieux bâtiment d’Ézéchiel va être édifié, et Il va établir Son royaume, et le peuple va dire : « Béni soit Celui qui vient au nom du Seigneur ! » Alors ils disent : « Quand ? » Et même plus tard, dans Actes 1, ils disent : « Est-ce à ce moment-là que tu rétabliras le royaume ? » Ils croyaient que c’était imminent.
Mais non seulement ils demandent quand, mais, au verset 3 : « …et quel sera le signe de ton retour ? » Le mot rendu par « retour » ici est parousia, qui signifie « présence. » Ce n’est pas qu’ils croyaient qu’Il partirait puis reviendrait, mais plutôt qu’ils pensaient qu’Il viendrait en une présence pleine et entière. Parousia est la présence, la pleine présence de la gloire messianique. Quel est le signe de Ta présence et de la fin du monde de l’homme ? Qu’attendons-nous? Un ange viendra-t-il du ciel avec une trompette? Qu’est-ce que c’est? Est-ce une reconstruction surnaturelle du temple dans un cataclysme? Est-ce la destruction du temple? Qu’est-ce? Quel évènement va signaler Ta venue en pleine présence?
Alors, avec cette question, le Seigneur prêche le message qui concerne Sa venue. Il leur indique les choses à attendre, les signes à guetter. Et pas à eux seulement, puisqu’il y a longtemps qu’ils sont morts, mais à tous ceux qui liront plus tard les Écritures. Et commençant au verset 4, nous avons les signes du retour. Les signes de la venue.
Maintenant, je voudrais ajouter une note ici pour ne pas vous embrouiller, l’enlèvement de l’Église n’est abordé nulle part en Matthieu 24 ou 25. Elle n’est pas ici. Nous attendrons à plus tard pour mieux comprendre cela. Ceci est un message donné à ces Juifs à propos de la seconde venue de Christ. L’enlèvement est un sujet qui apparaît dans les épîtres. Nous traiterons cela plus tard. En fait, nous en insérerons certains points dans cette étude quelque part. Mais ici Il leur donne une description du temps de la seconde venue, et des signes qui y conduisent.
Donc Il commence au verset 4, en leur donnant une série de signes généraux que ceux qui seront vivants en ce temps futur devraient guetter. Il ne leur dit pas à quelle distance vient ce futur. Il ne le leur dit pas, parce que chaque croyant a toujours vécu avec un sens de l’imminence, comme si Christ pouvait venir à tout instant. Donc Il ne leur indique pas un moment. Il ne parle que de « signes ».
Remarquez, s’il vous plaît, que le premier signe est la tromperie. Verset 4 : « Beaucoup viendront vous égarer. » Et le verset 5 dit la même chose. Le deuxième signe est la division, la guerre, des bruits de guerre, et cetera. Au verset 7, une nation se dressant contre une nation, un royaume contre un royaume. Troisièmement, la désolation – des famines, des séismes. Quatrièmement, la profanation. Verset 9: ils livreront les saints. Cinquièmement, l’apostasie – beaucoup seront offensés et se trahiront les uns les autres et se haïront les uns les autres, et ce qui s’ensuit. Et pour finir il vient la proclamation, verset 14, la prédication mondiale de l’évangile du royaume.
Donc Il dit de guetter la tromperie, la division, la désolation, la profanation, l’apostasie et la proclamation. Voilà les signes. Et nous avons vu tout cela en détail, et je vous ai montré comment ils sont en parallèle avec Apocalypse 6 à 19. Aucune de ces choses ne s’est passée au cours du temps de l’Eglise, aucune de ces choses ne s’est passée à la destruction de Jérusalem. Depuis le verset 4, il n’y a aucune discussion sur la destruction de Jérusalem. Elle est totalement étrangère à ce texte. Et c’est stupéfiant, parce que j’ai lu cette semaine à peu près 12 commentaires, dont 11 mettent la destruction de Jérusalem ici quelque part, et le 12ème n’est pas certain. Il n’y a ici aucune référence à la destruction de Jérusalem en 70 de l’ère chrétienne. C’est dans le futur, avant le retour du Seigneur Jésus Christ. La destruction de Jérusalem fut un jugement pour sa propre période, pour le peuple de ce temps-là. Ce n’est pas la fin du monde, ce n’est pas le signe de la venue du Messie – celui-ci est futur.
Donc toutes ces six choses marquent le temps de la fin. Et je vous ai montré la clé pour cela. Verset 8, voulez-vous le noter ? Tout ce qui entoure le verset 8 est le commencement des douleurs de l’enfantement. Remarquez, le mot « peine » ne nous aide pas pour interpréter ce texte, si c’est ce que vous avez dans certaines éditions de l’Écriture. Ce sont des douleurs d’enfantement qu’indique le terme grec. Et vous vous souvenez que je vous ai demandé quand surviennent les douleurs d’enfantement, au début de la grossesse ? Tout au long de la grossesse ? Non, elles arrivent tout à la fin de la grossesse. Et lorsque les douleurs se mettent en route, vous savez que la naissance est proche. Jésus a choisi intentionnellement ces douleurs-là, tout comme l’ancien prophète voyait les hommes comme qui dirait en travail, endurant l’agonie qui amènerait la naissance du royaume. Tous ces évènements s’empilent au moment même où le royaume arrive, et ils sont parallèles aux sceaux et aux trompettes, aux coupes de l’Apocalypse. Et vous vous souvenez que les coupes sont plutôt espacées. Ensuite les trompettes sont plus rapprochées, puis les coupes se suivent plus rapidement alors que ces douleurs finales s’accélèrent et s’intensifient comme lors de la naissance d’un enfant. C’est une image très suggestive.
Donc toutes ces choses n’ont rien à voir avec l’enlèvement de l’Eglise. Elles n’ont rien à voir avec la destruction de Jérusalem. Elles sont liées au temps de la Tribulation et à l’accélération des évènements, des évènements douloureux qui introduisent l’établissement du royaume du Messie. Donc Il leur présente ce grand tableau général, mais Il sait que ce n’est pas réellement ce qu’ils demandent, puisque leur question était : Quel est le signe ? Quel est le signe qui nous fera savoir que c’est ça, car nous pourrions voir des guerres et nous pourrions voir des tromperies, et des trompeurs, et nous pourrions voir des déserteurs et nous verrions l’évangile prêché. On pourrait voir ceci même aujourd’hui. Il pourrait se passer beaucoup de choses que nous voyons. Comment savons-nous qu’on y est vraiment ? Alors Il dit : « Très bien, je vais vous dire un signe qui donne le coup d’envoi. » Au verset 15 Il dit : « C’est pourquoi, lorsque vous verrez… » - arrêtez-vous ici un instant. Lorsque vous verrez ceci – et la fin du verset 15 - : « que celui qui lit comprenne. » (Bible du Semeur.)
Donc Il a présenté quelques signes généraux, les douleurs d’enfantement à la toute fin de l’ère de l’homme qui débouchent sur la naissance du royaume. Mais ici Il leur donne le déclencheur qui met tout en route. C’est un verset absolument fabuleux. Et nous ne passerons pas par-dessus ce verset car il est rempli de vérité. Et nous ne pourrons même pas épuiser tout son contenu aujourd’hui, mais c’est un verset clé pour comprendre cette transition de ce qu’Il a dit jusqu’au verset 14 vers ce qu’Il va dire du verset 15 au verset 31 – une vraie sorte de clé.
« Alors, quand vous qui serez en vie en ce jour-là » - et Il utilise le « vous » prophétique, comme nous l’avons signalé dans notre précédente étude. « Lorsque vous, les vivants de ce jour-là verrez ceci, vous saurez que vous êtes dans la Tribulation. C’est là le déclencheur qui mettra en route sur la terre les douleurs des versets 4 à 14. C’est l’évènement-clé. »
Vous direz : « Quel est cet évènement ? » Regardez : « Quand donc vous verrez l’abominable profanation annoncée par le prophète Daniel s’établir dans le lieu saint – que celui qui lit comprenne. » (Bible du Semeur) Quand vous voyez cela vous pouvez comprendre. C’est le signe. Maintenant revenons à Daniel 11, et peut-être que j’avancerai un peu plus dans le raisonnement pour que vous puissiez comprendre où nous allons. Donc, dans Daniel 11, nous rencontrons un personnage très important, et nous l’appelons l’antichrist. Il est appelé ici le roi arrogant, le roi qui fait tout ce qu’il veut, qui ne respecte pas le dieu de ses ancêtres, ni celui que désirent les femmes, ni aucun autre dieu. Il se grandit au-dessus de tous – verset 37. Dans son royaume il y a de l’honneur, il honore le dieu des forteresses, le dieu de la puissance et le reste. C’est la description du grand antichrist, du roi volontaire qui n’en fait qu’à sa tête, qui affiche sa répugnance et sa haine du vrai Dieu et de Son Christ, et il établit son propre pouvoir et sa propre force.
Et si l’on rassemble le tableau biblique, nous voyons en Daniel 2, qu’à la fin des temps l’ancien Empire Romain se relèvera. La forme finale de l’Empire Romain a dix orteils. Et c’est le territoire de Rome reconstruit. L’ancien Empire Romain occupait l’Europe occidentale et une partie de l’Europe de l’Est aussi, bien sûr, mais dans la nouvelle et dernière forme de l’Empire Romain, qui est écrasé par la venue du Messie, on voit cette immense statue, la forme finale, une représentation de l’Empire Romain avec dix orteils, qui est écrasé par le Messie qui est appelé « la pierre détachée par aucune main. » Donc le Messie arrive et anéantit une confédération finale de dix nations, qui est comme l’ancien Empire Romain. Mais ce qui va arriver, c’est que de ce système – selon Daniel et selon le livre de l’Apocalypse – s’élèvera un grand chef.
Et ce personnage s’élèvera de cette confédération européenne, et il deviendra un Sauveur pour Israël. Il sera celui qui protégera Israël. Ils feront une alliance avec lui, comme nous le verrons tout à l’heure, pour les protéger contre l’alliance arabo-russe qui viendra contre eux sous une forme finale comme la décrit Ézéchiel 38. Ils la font pour leur propre protection. En passant, il est celui dont Esaïe 10 parle, sur qui ils s’appuient, et qui les frappe. Parce qu’au milieu de cette alliance il les détruit. Israël a fait une alliance avec ce personnage. Celui-ci est aux commandes. Les puissances du monde avancent vers Israël comme c’est décrit au chapitre 11 de Daniel. C’est décrit en détails. Au moment de la fin – verset 40 – le roi du sud vient, le roi du nord arrive, toutes ces puissances entrent, puis des rapports viennent de l’est, cette grande armée de l’est. Et dans cette conflagration initiale, l’antichrist et sa force occidentale sont victorieux. Mais c’est à ce moment-là, lorsqu’il avait fait alliance avec Israël, qu’il est devenu le protecteur d’Israël, que le monde vient l’attaquer, pour se battre et prendre Israël ; dans cette bataille il gagne – il est vainqueur. Et lorsqu’il gagne, il commet alors l’abominable désolation, comme nous le verrons dans Daniel.
Revenons à Matthieu, et nous rassemblerons tout cela pour commencer. Dans Matthieu, chapitre 24, nous regardons ce verset, le verset 15. « Lorsque vous verrez l’abomination » - or, qu’est-ce qu’une abomination ? Bdelugma – c’est un mot étrange – à la base il signifie ce qui est odieux, ce qui est détestable, ce qui répugne absolument à Dieu. Le mot est principalement utilisé pour parler de choses associées à l’idolâtrie. Il est utilisé en Apocalypse 17 :4 et 5 pour l’abomination des faux systèmes religieux connus comme la Mystérieuse Babylone, la prostituée, la débauchée. Il est utilisé en Apocalypse 21 :27 où il est dit qu’il n’y aura dans le ciel final rien d’abominable, rien qui serait odieux aux yeux de Dieu. L’Ancien Testament l’associe principalement avec l’idolâtrie et les pratiques et activités, les rites et rituels et cérémonies et les idoles qui vont avec l’idolâtrie. Donc c’est un mot qui se rapporte essentiellement aux dieux païens, aux idoles, que le seul vrai Dieu a en horreur.
Maintenant, vous remarquerez qu’il y a ici une forme génitive dans le grec. C’est la chose détestable qui dévaste, qui rend désert, qui ruine, qui profane. Donc il va arriver un grand évènement dans l’avenir d’Israël dans lequel sera commis un acte idolâtre qui est une chose abominable pour Dieu, qui est quelque chose de détestable pour Dieu, et qui provoquera la ruine et la destruction et la désolation et la perte du lieu saint. Vous le voyez là ? Le lieu saint.
Or qu’est-ce que le lieu saint ? Certains disent le pays. Certains disent la nation, le peuple. Certains disent la ville de Jérusalem. Qu’est-ce que le lieu saint? Dans Actes 21:28, je pense que c’est très simple. Ici, Paul revenait de ses voyages dans les régions païennes. Il voulait réaffirmer son engagement envers les Juifs. Il voulait qu’ils sachent qu’il ne les avait aucunement trahis. Donc il est allé dans le temple pour faire une purification rituelle avec quelques amis juifs. Et pendant qu’il s’y trouvait, il y avait là quelques Juifs d’Asie qui l’avaient connu là-bas et qui savaient qu’il prêchait l’évangile. Donc ils ont provoqué une émeute. Et voici leur accusation contre Paul, au verset 28 d’Actes 21 : « ‘Israélites, au secours ! Voici l’homme’ » - c'est-à-dire Paul est l’homme – « qui donne partout et à tout le monde un enseignement dirigé contre le peuple, contre la loi et contre cet endroit. Il a même introduit des non-Juifs dans le temple et profané ce saint lieu. » Et cela ne peut être que le temple. Cela ne peut signifier que le temple. Et je ne vois aucune raison de signifier autre chose au verset 15 de Matthieu 24. C’est le temple, le lieu saint.
Ce n’est rien de nouveau pour nous. L’Ancien Testament l’appelle le lieu saint. C’était le lieu saint, et ensuite il y avait aussi le saint des saints, bien sûr. Mais le lieu entier était appelé le lieu saint, cet endroit mis à part pour Dieu. C’est un lieu spécifique. Donc je pense qu’il désigne très clairement le temple. Il arrivera donc que quelque chose sera établi dans le temple, quelque chose de détestable pour Dieu, qui dévaste, ruine, et salie ce temple. Alors vous direz : « Comment savons-nous ce que c’est ? » Eh bien, nous trouvons clé au verset 15, vous la voyez ? C’est l’abomination de la désolation, pas seulement n’importe quelle abomination, pas n’importe quel évènement, mais celle dont parle le prophète Daniel. Celle dont parle le prophète Daniel. Maintenant, il ne nous reste qu’à aller voir ce que Daniel a dit. Allons-y ! Chapitre 11.
Or, la première partie du chapitre 11 – et c’est plutôt un long chapitre – est consacrée à quelques points historiques, et la dernière partie aux temps de la fin. Mais, pendant que vous regardez le chapitre 11, remarquez le verset 31. Ici au verset 31 nous avons une description frappante d’un personnage historique intéressant. Et, à propos, je ne connais aucun commentaire biblique que j’ai lu l’interpréter autrement, quel que soit son point de vue sur la prophétie. Du moins aucun théologien de bonne réputation ne l’a fait. Tous l’interprètent comme faisant référence à un personnage historique du nom d’Antiochus Épiphanes. C’était un roi syrien qui a régné essentiellement d’environ 175 à 165 avant Jésus-Christ. Il s’appelait Épiphanes, qui veut dire « le grand ». Ce n’était pas un homme modeste, c’est pourquoi il se faisait appeler Antiochus Epiphanes, Antiochus le Grand. Le peuple l’appelait Antiochus Épinâmes, qui veut dire « maniaque. » Bon, je suppose qu’on ne l’appelait pas ainsi en face, mais c’est ce nom qu’on lui donnait.
Mais de toute façon, cet homme particulier est un personnage très intéressant. Au verset 31, il est dit ceci de lui – et si vous étudiez tout le texte, son caractère ressort clairement. L’histoire le met en évidence : « Des troupes se présenteront sur son ordre et elles souilleront le sanctuaire, la forteresse. Elles feront cesser le sacrifice perpétuel et dresseront l’abominable désolation. » C’est la même phrase. Il amènera une abominable désolation, c’est Antiochus Épiphanes. Donc nous avons ici une image historique de ce que sera l’abomination de la fin des temps. C’était un grand persécuteur du peuple d’Israël. Si vous lisez ou avez une ancienne Bible Catholique, ou si vous avez accès aux Apocryphes, vous trouverez les livres de 1 et 2 Maccabées. Si vous les lisez, vous verrez tout une critique d’Antiochus Epiphanes, car le récit a été écrit pendant sa vie, environ 400 ans après la prophétie de Daniel et avant le temps du Nouveau Testament. Mais vous y lisez qu’il a tenté d’éradiquer la religion juive, et ce faisant il a massacré des milliers et des milliers de Juifs, y compris hommes, femmes, et même les enfants. Et, dans l’acte le pire en ce qui concerne l’histoire juive, il a profané le temple. Il l’a rendu abominable en allant y sacrifier un porc sur l’autel, puis en enfonçant du porc dans la gorge des prêtres. Il a ensuite établi le culte d’un dieu à cet endroit. Une abomination – un dieu grec. Je pense que c’était Zeus.
Donc ce fut un temps – non seulement un acte unique, celui d’avoir mis Zeus là, mais le temple fut dévasté, les Juifs n’y sont jamais revenus. Ils ne voulaient pas s’en approcher. Ils n’iraient plus dans un lieu souillé. Et le sacrifice quotidien cessa complètement. Et c’est exactement ce que Daniel 11:31 dit qu’il ferait. Il arriverait, souillerait le sanctuaire ; il l’a fait en égorgeant un porc sur l’autel, il supprima le sacrifice quotidien, c’est exactement ce qui est arrivé. On n’a plus fait de sacrifice à cet endroit qui devint si abominable qu’il est devenu désert, les Juifs n’y sont pas revenus, et c’est exactement ce qui eut lieu. Et rien ne changea jusqu’à ce que la révolution des Maccabées renverse son pouvoir, et qu’ils puissent revenir à leur religion.
Or, ce sacrilège commis par Antiochus Epiphanes au deuxième siècle avant Jésus-Christ est un avant-goût et un aperçu de la dernière sorte de sacrilège qui sera commis au temps de la fin. Celui-ci lui ressemblera beaucoup – ce sera la même chose. Et Daniel en parle au chapitre 9. Donc revenons au chapitre 9. En passant, Daniel mentionne l’abominable désolation trois fois – trois fois.
Donc retour au chapitre 9 – et je ne voudrais pas passer trop de temps là-dessus, nous n’en avons pas le temps, mais au chapitre 9, Daniel a une impressionnante prophétie concernant l’histoire de la rédemption d’Israël. Il dit au verset 24 que 70 semaines – 70 heptades, 70 semaines d’années – les semaines ici sont des semaines d’années – 70 semaines d’année, soixante-dix fois sept, ou 490 ans sont fixés pour ton peuple d’Israël, à la fin desquels la transgression est finie, le péché est terminé, l’iniquité a été expiée, la justice éternelle vient, les visions et prophéties sont scellées et le plus saint Messie est oint.
Donc voilà, les amis : 490 ans jusqu’à la fin, 490 ans jusqu’au royaume du Messie, où le péché est réglé et la justice règne dans le royaume. Vous direz: « Waouh ! Si on peut trouver où ça commence, on peut trouver quand ça finit ! » Eh bien, on peut trouver où ça commence au verset suivant. « Sache-le donc et sois attentif ! Depuis le moment où la parole a annoncé que Jérusalem serait restaurée et reconstruite… » Quand était-ce ? C’était Artaxerxés. Artaxerxés a émis un décret en -440 environ pour reconstruire le temple, reconstruire la ville, et permettre aux Juifs de le faire. C’est le début. Alors vous pouvez compter de là – sept semaines et soixante-deux semaines font 69 semaines. Il se passera 69 semaines jusqu’au Messie, le Prince, 69 semaines jusqu’à la venue du Messie le Prince, et cela a été calculé pour être exactement au jour près, le jour où le Messie est venu.
Mais cela nous laisse combien de semaines ? Une semaine. Il reste une semaine, et c’est le problème. Nous savons que les 69 semaines se sont écoulées quand le Messie est venu. Mais la 70ème n’est pas encore arrivée, donc nous avons un temps indéterminé entre la 69ème et la 70ème.
Maintenant, au verset 27, il y a un prince du verset 26 qui viendra. Ce prince viendra apporter la désolation. C’est ce mot de nouveau qui signifie ruine, désolation. Et il viendra faire une alliance avec Israël d’une semaine. Et au milieu de cette semaine, il fera cesser le sacrifice et l’offrande – exactement comme Antiochus Epiphanes l’a fait. Et nous savons qu’ici on ne parle pas d’Antiochus Epiphanes, puisque tout est lié à la venue du Messie, n’est-ce pas ? Tout concerne la fin du péché et la fin des transgressions et la fin de l’iniquité, et l’introduction de la justice éternelle et l’onction du Saint des saints et le temps du royaume. Donc ce doit être à la seconde venue.
Mais il avancera jusqu’à la moitié de ces sept années, ce qui fera 3 ans et ½, 42 mois, 1260 jours, fera cesser le sacrifice, puis il amènera les abominations générales qui dévastent. Ce sera l’abominable désolation. « Et il fera cela jusqu’à l’anéantissement, et que ce qui a été décidé se déversent sur lui. » Autrement dit, il le fera jusqu’à la fin et le jugement final de Dieu. Donc le futur dirigeant, le futur prince, le prince, le roi têtu, la petite corne, l’antichrist, la bête montant de la mer, quel que soit le nom que vous lui donnerez, l’homme de péché, le fils de perdition, ses noms variés, celui-là fera une alliance avec Israël au cours de cette dernière semaine.
Ainsi, ce que vous avez là est la venue de Christ, et juste avant, vous avez une période de sept ans. Cette période de sept ans commence quand Israël fait une alliance avec ce prince. Ce roi qui est le chef de la confédération occidentale, qui voudra être un protecteur d’Israël. Au milieu de la semaine, il attaque Israël, fait cesser ses sacrifices, dresse une idole au milieu du temple, arrête tout son culte, le force à adorer ce faux dieu, cette fausse idole, il profane le lieu en sorte qu’il est dévasté, et les Juifs ne s’en approcheront plus.
Allez maintenant au chapitre 12 de Daniel. Écoutez très attentivement en ces derniers instants. Dans Daniel 12 verset 11, s’il vous plaît, il le mentionne encore une fois. « Depuis le moment où le sacrifice perpétuel sera supprimé » - c'est-à-dire l’abominable désolation – « et où l’abominable désolation sera dressée, » - notez s’il vous plaît qu’elle est établie, cela n’arrive pas en une minute, elle devient permanente ! C’est pourquoi Matthieu 24 :15 dit : « … établie dans le lieu saint. » Ce n’est pas quelque chose de provisoire, c’est quelque chose qui est établi là, qui est une abomination qui dévaste le lieu et qui est rendue permanente. Elle est installée.
Ainsi, depuis le moment où le sacrifice perpétuel est supprimé et que l’abomination dévastatrice est établie, il y aura 1290 jours. Vous direz : « Attendez ! Depuis le moment du milieu, 1290 jours, cela fait 30 jours de plus que 3 ans et ½. D’où viennent les 30 jours supplémentaires ? Apocalypse 12 :6 dit que ce seront 1260 jours, Daniel dit 1290 jours. Pourquoi cette différence? » Je crois que la meilleure explication est que c’est au cours de ces 30 jours, après la fin de la Tribulation que le Seigneur, lorsqu’Il vient sur le Mont des Oliviers, comme il est dit en Zacharie, creuse une profonde vallée dans laquelle toutes les nations du monde sont rassemblées pour être jugées. Et je crois que Daniel nous a emmenés 30 jours plus loin pour nous donner ce cadre temporel au cours duquel a lieu le jugement des nations décrit dans Matthieu 25 comme le jugement des brebis et des boucs, où tous ceux qui seront encore en vie sur la terre à la fin de la Tribulation seront rassemblés devant le Seigneur pour être jugés, pour voir s’ils seront dignes du ciel ou passibles de l’enfer. Et ce sont ces 30 jours-là, que nous voyons ici dans Daniel, qui sont ajoutés au texte de l’Apocalypse.
De plus, regardez au verset 12 : « Heureux celui qui attendra et qui arrivera jusqu’à 1335 jours ! » Or ce sont 45 jours de plus. Les bienheureux tiendront encore 45 jours. Je veux dire, si vous en êtes – alors l’implication est qu’un jugement arrive au moment des 1290 jours, et je pense que c’est ce qui est décrit ici. Il y a là-dedans une période de 30 jours où ce jugement des nations a lieu. Heureux sont ceux qui seront dans la période suivante de 45 jours. Qu’est-ce que c’est ? Je crois que la période suivante de 45 jours, qui conduisent aux 1335, est un temps de transition pour l’établissement du royaume. Le Seigneur établit Son trône à Jérusalem. Le Seigneur nous place dans des positions de direction, dans des positions de représentation comme des ambassadeurs dans le monde entier et établit Son royaume, commençant à amener des nations à Lui, commençant à publier les règles et les principes du millénium messianique, ceci au cours des 45 jours.
Donc Daniel voit l’abominable désolation. L’Apocalypse nous emmène à 1260 jours, à la fin de la Tribulation avec 30 jours de plus pour le jugement des nations, 45 jours pour l’établissement du règne de mille ans, puis dans le royaume. La prophétie est si explicite. Mais ce qui déclenche le tout est l’abominable désolation, la profanation du lieu saint.
Mais vous direz : « Bon, très bien, j’ai bien compris. Mais qu’est-ce que c’est ? Laissez-moi vous montrer ce que c’est. Allez au chapitre 13 de l’Apocalypse, c’est cela, et ça ne peut pas être plus précis. Apocalypse 13. Nous devrions vous donner un diplôme pour ce message d’aujourd’hui ! Waouh ! Ici, dans Apocalypse 13 nous rencontrons l’antichrist. C’est la bête, et il s’élève. Et il est dit au verset 5 d’Apocalypse 13: « Il lui fut donné une bouche qui proférait des paroles arrogantes et des blasphèmes, et elle reçut le pouvoir de faire la guerre pendant 42 mois. » Ce sont ces mêmes 3 ans et ½. Il ne continue que 1260 jours, 3 ans et ½, 42 mois. Il ne dure pas au-delà. C’est son temps. Cette période de 30 jours est un moment après la fin de la Tribulation. Donc il profère ses blasphèmes pendant 42 mois. Vous voyez, il débute par ce joli contrat pacifique. Il fait une alliance. Au milieu, il se met à blasphémer. Il se met à blasphémer contre Dieu. Il ouvre sa bouche – verset 6 – « Elle [la bête, NdTrad.] ouvrit la bouche pour proférer des blasphèmes contre Dieu, pour insulter son nom et son tabernacle, ceux qui habitent dans le ciel. »
Voilà, il se met à attaquer Dieu à ce point du milieu de la semaine, et nous voyons précisément comment il attaque. Attention : « Il lui fut permis de faire la guerre aux saints et de les vaincre. Elle reçut l’autorité sur toute tribu, tout peuple, toute langue et toute nation, et tous les habitants de la terre… » - feront quoi ? – « l’adoreront. » Qu’est-ce que l’abominable désolation ? Qui est l’idole établie dans le lieu saint ? C’est lui. Il s’établit lui-même comme idole. Il s’établit lui-même comme objet d’adoration mondiale.
Ensuite, commençant au verset 11, vous rencontrez son acolyte, le faux prophète, qui est une autre bête. Il monte et fait de grands signes miraculeux et des prodiges. A la fin du verset 14, son travail est d’amener le monde à adorer l’image de la bête. Il donne un pouvoir à l’image, - verset 15 – de manière qu’elle puisse parler et tout ce qui suit. Je ne sais pas, avec toute la robotique que nous avons de nos jours, si ce pourrait même être un problème. Ce pourrait être si magnifiquement fait qu’on ne saurait pas que ce n’est pas un être humain. Ou bien, c’en est peut-être un. Qui sait quelle chose satanique peut sortir d’une telle situation? Mais il impose que le monde entier l’adore, et tous ceux qui n’adorent pas l’image de la bête seront tués. Alors la voilà, l’abomination.
Antiochus Epiphanes a dressé un dieu grec. Celui-ci se dressera lui-même. Maintenant vous avez le tableau. En approchant de la fin de l’histoire humaine, Israël sera dans une position toujours plus vulnérable. Et pour se protéger de cet holocauste dont il ne veut rien, il s’alignera sur une puissance occidentale européenne apparemment amicale à la tête de laquelle se tiendra un prince, un chef, un grand chef, un chef séduisant. Ce chef-là sera sa force, son soutien, et son secours. Le monde viendra l’attaquer à un moment donné par haine pour Israël. Il les vaincra tous, et à ce moment-là, il se montrera sous son vrai jour, et il dominera aussi Israël. Il profanera son lieu saint. Alors, ayant vaincu le monde et les ayant tous à ses pieds, il s’établit lui-même pour être adoré.
Il devient ce dieu parmi tous les dieux devant qui le monde doit se prosterner, et il établit l’abominable désolation. Dès le moment où il établit cela, et que le sacrifice perpétuel cesse, parce qu’il avait repris dans le temple rebâti, et que le peuple juif ne s’approche plus du temple, dès ce moment-là, la Grande Tribulation commence. Elle dure 42 mois, 1260 jours, 3 ans et ½ suivis par une période de jugement de 30 jours et une période transitoire de 45 jours pour entrer dans le royaume millénial.
Maintenant, il y aurait peut-être encore un passage dont vous devriez tenir compte, et c’est, bien sûr la référence de Paul à cet individu dans 2 Thessaloniciens 2, dont Paul dit qu’il viendra – verset 4 – « s’élever contre tout ce qu’on appelle Dieu ou qu’on adore ; il va jusqu’à s’asseoir comme Dieu dans le temple de Dieu en se proclamant lui-même Dieu. » Et il vient – verset 9 – « par la puissance de Satan, avec toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges mensongers et avec toutes les séductions de l’injustice pour ceux qui périssent. » Donc il vient réellement s’installer comme Dieu. Alors, c’est l’abominable désolation.
Maintenant, laissez-moi seulement conclure ceci très rapidement. Écoutez, je voudrais vous lire quelque chose qui sort tout juste de l’histoire contemporaine. Qu’est-ce qui va amener Israël là-dedans ? Je vais vous dire ce que c’est. C’est leur crainte de la Russie et des Arabes. J’ai parlé à quelques responsables en Israël, lorsque j’étais là-bas, dans l’armée, et aussi à des enseignants et autres, et ils ont peur des Arabes. Ils n’ont pas peur de leurs forces physiques, ils n’ont pas peur de leurs capacités mentales, ils n’ont pas confiance en eux parce qu’ils savent que leur haine est si forte. Ils ont peur de la Russie. Chaque fois qu’il semble qu’ils réussissent à saisir une cache d’armes parmi les Arabes, ce sont toujours des armes russes. Ils savent qu’il y a une alliance arabo-russe, et ils savent que la haine couve très fortement. Ils savent que c’est cet ennemi-là qu’ils doivent craindre. Et de plus en plus ils sont entourés de cette alliance arabo-russe.
Je trouve fascinant que dans Ézéchiel 38, la Bible dit qu’à la fin des temps, le roi du Nord, « Rosh, » la Russie, viendra contre Israël. Et, allié avec le roi du Nord, il y aura la Perse. Maintenant, l’ancienne Perse occupe le territoire de deux nations contemporaines, l’Iran et l’Afghanistan. Il y a 5 ans, je ne pouvais pas imaginer comment l’Afghanistan s’insérait là-dedans, mais maintenant je sais. L’Afghanistan est actuellement occupé par la Russie, contrôlé par la Russie. La Lybie, au sud, il y a quelques années, on ne pouvait pas savoir pourquoi la Lybie était incluse dans cette même prophétie. – maintenant on le sait avec Gaddafi, et nous savons vers quoi il tend. Il y a une alliance circulaire russe qui constitue une énorme menace pour Israël. Et nous ne comprenons pas cela. Mais je vais vous aider à comprendre.
L’expert en Islam, Lance Lambert, a dit ceci : « Au cœur de l’Islam se trouve une croyance dogmatique disant qu’il doit triompher. Ultimement, ceux qui confessent que Mahomet n’est pas le prophète et que le Koran n’est pas la parole finale de Dieu, ne sont dignes que de la mort. Les Occidentaux ne peuvent concevoir que des nations basent toute leur politique et leurs programmes sur la théologie islamique. Mais c’est précisément ce qui se passe en Iran, en Lybie, et en Arabie Saoudite. C’est aussi ce dont nous avons été les témoins à la montée du fascisme en Italie, avec Benito Mussolini, ou la montée du Nazisme en Allemagne avec Adolphe Hitler. Ce n’est pas qu’idéologique; c’est théologique. Les Musulmans croient en fait que leur dieu leur a donné l’arme du pétrole afin de finir par gagner. Ne voyez-vous pas qu’Israël est un affront à l’Islam? Une nation juive, avec une direction juive, une armée juive est une obscénité aux yeux de l’Islam. C’est pourquoi la Bible dit qu’il y aura une guerre après l’autre, toutes centrées sur ces quelques mètres carrés de terre où un jour se tenait le temple, là où se dressent maintenant les mosquées d’Omar et d’Al Aqsa. N’est-ce pas intéressant que le Président syrien Assad ait désarmé chaque homme de l’OLP qui est parti en Syrie ? Ils savent qu’ils produisent des terroristes pour la subversion de tout le monde libre dans ce magnifique petit pays qu’est le Liban. L’OLP a installé une base mondiale de terrorisme. En fait, le centre mondial du KGB pour le terrorisme est à Beyrouth. »
Nous savons que le monde islamique hait les Juifs. Et que c’est une guerre théologique. Et ces soldats me disaient que c’est très simple : les traités ne veulent rien dire, les pactes ne veulent rien dire. Si Allah dit de tuer des Juifs, ils tuent des Juifs. Il suffit que survienne quelqu’un comme Khomeini ou autre et qu’il dise : « Allah dit de tuer les Juifs. » Cela n’a absolument rien à voir avec des promesses ou quoi que ce soit d’autre.
Et la haine de la Russie est la même. Arkady Polishchuk est un Juif russe né à Moscou, qui a étudié à l’université de Moscou. Il a un doctorat en philosophie marxiste. Il est devenu un journaliste soviétique de pointe, qui écrivait pour l’Izvestia et la Pravda. Il est devenu commentateur de radio et de TV. Désillusionné, il est devenu un dissident actif, a voyagé dans toute l’URSS, se documentant sur les violations soviétiques des accords d’Helsinki, particulièrement celles liées aux persécutions de Juifs et de Chrétiens. Voici ce qu’il dit : « Le Communisme était ma religion. Enfant, ma première chanson parlait de Lénine, mon premier poème parlait de Staline et mon rêve était de devenir membre du Parti Communiste. Je l’ai été pendant près de 15 ans. C’est pour cela qu’il m’est si difficile de me débarrasser de mon idéologie marxiste parce que c’est ma religion. N’est-ce pas une idée merveilleuse : établir le paradis sur terre ? Le Communisme est la seule idéologie qui le promette. On a combattu le christianisme durant 65 ans, tuant des millions de Chrétiens dans des camps et des prisons soviétiques.
Le Communisme ne peut exister que là où n’existe aucune autre idéologie. On a tué d’autres idéologies, mais le christianisme continue de croître. C’est pour cela qu’il est si dangereux. Depuis que je suis venu à l’Ouest, j’ai découvert que vous autres occidentaux avez également subi un lavage de cerveau. Être libéral, ici, c’est bien. Être conservateur c’est mal. Si vous voulez mettre l’étiquette la plus sévère sur un ennemi, vous l’appelez nazi ou fasciste, vous ne l’appelez jamais communiste, et pourtant Staline a tué beaucoup plus de monde qu’Hitler. Et toute société communiste aujourd’hui est basée sur le pouvoir et l’assassinat, la crainte et le lavage de cerveau. Des officiels parmi les chefs ecclésiastiques de l’Union Soviétique viennent à l’Ouest pour parler de liberté religieuse en Russie. Les Soviets se servent de ces gens comme diplomates, comme pions de leur machine de propagande pour vous faire croire qu’il y a la liberté de conscience en Russie. Quand j’étais enfant dans les rues de Moscou, j’ai été battu bien des fois parce que j’étais juif. Il y a vraiment de l’antisémitisme là-bas. Je n’ai pu entrer à l’Université de Moscou que grâce à des circonstances très extraordinaires. »
Et écoutez ceci: « L’Union Soviétique est l’empire le plus puissant de l’histoire. Comme tout autre empire, il doit croître en permanence. C’est pourquoi il essaie toujours de s’étendre en Afrique, au moyen Orient, et cetera. Mais le Moyen-Orient est un lieu très spécial pour les Soviets – pas seulement à cause du pétrole et pour la stratégie militaire, mais à cause de la haine des Soviets pour les Juifs. Les officiels soviétiques haïssent simplement les Juifs. Ils veulent détruire l’État d’Israël. Il y a une sorte de dimension démoniaque à cela qu’il est impossible d’expliquer. »
Vous voulez savoir pourquoi ils vont attaquer ? Parce qu’ils sont poussés par Satan lui-même qui a provoqué la haine des Juifs, pour tenter d’anéantir ce peuple. Et lorsque vous voyez une alliance arabo-russe croître, vous savez que tout le tableau prophétique se forme. Et ils seront entourés de cette puissance. Ils essaieront d’échapper en cherchant une alliance avec un homme qui est également mû diaboliquement. Ils pensent qu’ils ont trouvé la sécurité et il s’avère être leur traître, dévastant et détruisant les nations du monde, Israël inclus, et s’élève comme Dieu, et ceci amène la Tribulation. Or, une fois que cela se déclenche, quelle devrait être leur réaction? À voir dans le prochain sermon. Prions.
Laissez-moi juste dire ceci, et je vous remercie de m’avoir donné quelques minutes de plus aujourd’hui pour pouvoir terminer, mais avant de nous en aller et qu’une dernière prière soit prononcée, je voudrais que vous restiez où vous êtes pour un court instant, soyez courtois vis-à-vis de vos voisins qui pourraient être distraits. Je voudrais simplement que vous réalisiez que, tout ceci ayant été dit, il est très important que, dans votre propre cœur, vous soyez préparés pour faire face à l’avenir. Et ceci ne peut se faire que par la foi en Jésus-Christ. Ce sont des pensées qui devraient aiguiser notre concentration sur des priorités dans les jours où nous vivons. Et j’espère que cette première concentration aiguisée est notre relation avec le Dieu vivant par Christ. Que faites-vous de votre temps, et de vos talents. Où vous investissez-vous dans ces jours qui viennent, pour la gloire de Dieu ?
FIN

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