
(Citations bibliques : Version Segond 21 sauf autre mention)
Je vous invite encore ce matin à ouvrir votre Bible, s’il vous plaît, au 24ème chapitre de Matthieu. Nous revenons cette semaine à ce qui est devenu pour nous un texte familier, ce grand sermon de notre Seigneur Jésus Christ sur Son propre retour, qui occupe les chapitres 24 et 25 de l’évangile de Matthieu. Nous sommes arrivés à cette section des versets 36 à 51. Nous avons commencé d’examiner ces versets la dernière fois, et nous allons conclure aujourd’hui.
Il nous arrive de chanter un cantique qui indique que nous attendons la venue du Seigneur Jésus Christ. Et nous tous, comme chrétiens, vivons dans l’attente de Sa venue. Un théologien disait – je crois que c’était Oscar Cullmann – « Le chrétien existe dans une tension entre ce qui est déjà et ce qui n’est pas encore. » Nous avons déjà fait l’expérience du salut ; nous n’avons pas encore fait l’expérience de la plénitude du salut, c’est-à-dire la rédemption de notre corps. Nous avons déjà reçu la puissance du Saint Esprit ; nous n’avons pas encore vu la plénitude de cette puissance nous transportant en pleine gloire. Nous avons déjà reçu la vie éternelle ; cependant nous n’avons pas encore participé à la résurrection .
Ainsi, nous sommes dans un sens coincés entre le déjà et le pas encore, et nous vivons dans cette tension. Regardant derrière nous à la croix, regardant devant nous à la seconde venue, vivant déjà dans les derniers jours, et pas encore dans les derniers des derniers jours. Tout croyant, donc, vit avec une notion de ce qui est déjà vrai, et de ce qui ne s’est pas encore passé. Nous vivons dans cette excitation, cette exaltation, cette joie d’attendre la venue du Seigneur Jésus Christ. Alors, l’auteur de la lettre aux Hébreux le dit ainsi : « De même Christ s’est offert une seule fois pour porter les péchés de beaucoup d’hommes, puis il apparaîtra une seconde fois, sans rapport avec le péché, à ceux qui l’attendent pour leur salut. » (Hébreux 9 :28)
Oui, Il a déjà porté nos péchés, mais nous l’attendons parce qu’Il n’est pas encore revenu la seconde fois dans un plein et glorieux salut. Pierre le dit de cette façon : « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ ! Conformément à sa grande bonté, il nous a fait naître de nouveau à travers la résurrection de Jésus Christ pour une espérance vivante, pour un héritage qui ne peut ni se détruire, ni se souiller, ni perdre son éclat. Il vous est réservé dans le ciel. » Oui, déjà nous sommes nés de nouveau, mais nous ne sommes pas encore pleinement entrés dans notre héritage. Et 1 Jean 3 dit : « Bien-aimés, … ce que nous serons un jour n’a pas encore été révélé. [Mais] nous savons que lorsque Christ apparaîtra, nous serons semblables à lui parce que nous le verrons tel qu’il est. » Oui, nous avons reçu Jésus Christ, cependant nous ne sommes pas encore comme Christ en tous points.
Ainsi nous vivons entre le déjà et le pas encore. Et nos cœurs sont remplis d’attente impatiente pour la seconde venue. Ce n’est pas le cas, honnêtement, de ceux qui ne connaissent pas Christ. Ceux qui voudraient attendre et entendre le message du retour de Jésus Christ et qui ne sont pas prêts pour cet évènement devraient vivre dans la crainte. Paul dit : « Ainsi donc, puisque nous savons ce qu’est la crainte du Seigneur, nous cherchons à convaincre les hommes. » L’auteur des Hébreux dit que c’est une chose terrible que de tomber entre les mains d’un Dieu en colère. Il dit que « notre Dieu est un feu dévorant. » Penser à la venue de Jésus Christ, c’est soit penser dans l’espérance et l’attente de la gloire, soit penser dans la crainte et la terreur d’une perdition éternelle. Ainsi, nous attendons la venue de Christ. Pour nous qui connaissons le Sauveur, nous aimons Son avènement. Quant à ceux qui ne Le connaissent pas, ils redoutent Son avènement.
En chacun de nous, il y a cette question : Quand cela arrivera-t-il? Quand Jésus viendra-t-Il ? Ce n’est pas une question nouvelle. Si vous vous souvenez, quand nous avons commencé l’étude du chapitre 24, nous avons noté le verset 3 : « Il s’assit sur le mont des Oliviers. Les disciples vinrent en privé lui poser cette question : ‘Dis-nous, quand cela arrivera-t-il, et quel sera le signe de ton retour et de la fin du monde ?’ » Ils voulaient aussi savoir quand. Quand cela arrivera-t-il ? Quand viendras-Tu dans la gloire récompenser les justes, et juger les méchants ? Quand vas-Tu venir établir Ton royaume? Quand tout cela arrivera-t-il ? Et quels sont les signes?
Eh bien, dans les versets 4 à 35, notre Seigneur a donné les signes, n’est-ce pas ? Il leur a parlé des signes. Maintenant, au verset 36, Il répond à la question ‘quand’. « Quand cela arrivera-t-il? » disaient-ils. Sa réponse arrive au verset 36 – regardez : « Quant au jour et à l’heure, personne ne les connaît, pas même les anges du ciel, [ni même le Fils] : mon Père seul les connaît. »
Sa réponse au ‘quand’ est : Personne ne sait, Dieu seul, personne d’autre ne le sait. « Vous voulez dire, personne ne sait quand Jésus va venir ? » Oui, c’est ce qu’Il dit, mais remarquez qu’Il dit ‘le jour et l’heure’ ? Au verset 42, Il le répète, « Vous ignorez à quel moment. » Au verset 44, Il le répète encore : « à l’heure où vous n’y pensez pas. » Au verset 50, la fin du verset: « … à l’heure qu’il ne connaît pas. » Oui, c’est possible de connaître le siècle, ou l’époque, ou la période en général. Il est possible de le savoir. Nous le savons déjà. La période où notre Seigneur viendra nous a déjà été révélée par de nombreux détails.
Nous vivons dans la période de l’Église. Elle se termine par l’Enlèvement de l’Église. Et c’est le commencement de la fin. C’est le commencement du Jour du Seigneur, si vous voulez. L’Église est retirée. Celui qui retient, le Saint Esprit, lâche sa retenue sur le mal. Voilà la montée de l’antichrist. Il passe pour être le sauveur d’Israël, mais au milieu d’une période de sept ans, immédiatement après l’Enlèvement, il profane le Saint des Saints, il dresse une idole, appelle le monde entier à l’adorer, ce qui déclenche la Grande Tribulation.
L’Écriture est claire à ce sujet. L’Enlèvement de l’Église, la montée de l’antichrist, l’abominable dévastation, la Grande Tribulation – elle s’appelle ainsi au verset 21 de ce chapitre – et dans cette Grande Tribulation ont lieu toutes sortes d’événements terrifiants. Ils sont appelés, dans ce chapitre, les douleurs de l’enfantement du royaume. Ce sont les détresses qui se succèdent à cadence accélérée sur la terre et qui donnent naissance au royaume de Christ. Elles arrivent tout à la fin, comme les contractions qui arrivent à la fin d’une grossesse.
Donc il arrive un moment où l’Église est enlevée, l’antichrist prend le pouvoir ; au milieu des sept ans où il grimpe en importance, il se dresse pour que le monde entier l’adore. Puis il se met à persécuter Israël et un massacre mondial a lieu, le jugement de Dieu tombe comme il est décrit dans les chapitres 6 à 18 d’Apocalypse. A la fin de cette période arrive le signe du Fils de l’homme dans le ciel. Nous le voyons aux versets 29 à 31. Le ciel tombe, les corps célestes tombent, tout ce qui est sur orbite dérape, les puissances célestes sont ébranlées, et dans les ténèbres régnant sur l’espace, Christ apparaît, et c’est le signe de Sa venue.
Ainsi, dans ce merveilleux message, Il a dit voilà les signes. Mais maintenant Il dit : « Quant au jour exact et à l’heure exacte, personne ne les connaît. » L’époque, on la connaît. C’est aussitôt après – est-il dit au verset 29 – la Tribulation. La Tribulation est cette période au cours de laquelle monte l’antichrist, dans laquelle ont lieu les évènements décrits dans Apocalypse 6 à 18 comme ici. Ce moment peut être clairement vu. C’est un temps qui débute par l’Enlèvement de l’Église.
Puis apparaît, à la fin de la Tribulation, aussitôt après, le signe du Fils de l’homme dans le ciel. Mais combien de temps s’écoulera entre ce signe du Fils de l’homme au ciel et l’établissement du royaume et le jugement, nous ne le savons pas. Personne ne sait. Et il y a un intervalle à ce moment-là. Dans le livre de Daniel, on voit un intervalle d’au moins 75 jours, mais ce peut être même plus. Nous ne savons pas parce que nous ne savons pas précisément à quoi Daniel fait allusion. Mais il y à là un temps indéfini. Et quelque part dans cette période d’après la Tribulation, Christ viendra en pleine gloire finale, et dans le jugement. Mais le moment exact, le jour exact n’est pas connu. Et donc le Seigneur dit que personne ne sait, ni hommes ni anges. Et à ce stade-là de Son incarnation et humiliation, Il ne sait pas Lui-même parce que le Père ne le Lui avait pas révélé, et Lui, dans l’humilité de Son incarnation, a limité Son omniscience à ce que le Père Lui avait révélé. C’est donc un moment inconnu.
Or, ceci est très important, les amis. Le retour de Jésus Christ se passera à un moment inconnu. Nous ne savons pas quand Il arrivera. Ce pourrait être à n’importe quelle génération. Avant que cela n’arrive, il y aura l’Enlèvement de l’Église, il y aura le temps de la Tribulation, il y aura la montée de l’antichrist, il y aura tous les signes, le signe du Fils de l’homme dans le ciel, et puis, à un moment donné après ces choses, Jésus Christ viendra.
Mais souvenez-vous de ceci : Tous ces évènements, depuis l’Enlèvement de l’Église jusqu’au retour, se succèderont très rapidement, n’est-ce pas ? La Tribulation seule dure sept ans, et la seconde venue intervient immédiatement après. Donc en une période d’à peu près sept ans se passera la fin de l’histoire humaine. Et du 32e au 35e verset de ce chapitre, nous lisons que la génération qui sera en vie quand les signes commenceront sera là au moment où Jésus viendra. Autrement dit, cela arrivera si vite que ce sera accompli en une génération – en fait, en une période très brève. Une fois que c’est en route, ce sera fini très rapidement. Cela pourrait venir sur cette génération, car si l’Enlèvement de l’Église devait arriver immédiatement – et c’est possible – il n’y a rien qui doive la précéder. Si ce devait arriver à cet instant même, alors cette génération vivrait avec tous ces signes jusqu’à la seconde venue du Christ – en admettant qu’elle survive. Un tiers sera massacré, un quart sera massacré dans un autre holocauste. Des guerres et d’autres choses vont en faire mourir d’autres. L’antichrist tuera tous ceux qu’il pourra. Si quelqu’un vit assez longtemps pour voir la fin, cela arrivera si vite que s’il en voit le début et survit aux évènements, il sera là pour voir la fin. Donc cela pourrait venir n’importe quand, sur n’importe quelle génération.
Maintenant, quelle devrait être notre réponse à cette venue soudaine de Christ ? Quelle doit être notre réaction à la fin des temps ? Tout d’abord, nous l’avons vu dans notre dernière étude, la vigilance. Regardez au verset 37 : « Ce qui est arrivé à l’époque de Noé arrivera de même au retour du Fils de l’homme. En effet, dans les jours précédant le déluge, les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu’au jour où Noé est entré dans l’arche. Ils ne se sont doutés de rien jusqu’à ce que le déluge vienne et les emporte tous. Il en sera de même au retour du Fils de l’homme. »
C’est presque incroyable qu’ils n’aient rien su, que ceux de l’époque de Noé n’aient pas su qu’il allait pleuvoir, puisqu’ils avaient eu quelqu’un pour le leur dire pendant 120 ans. Noé était un prédicateur de justice. Il a prêché la justice et le jugement. Il leur a donné un très grand signe de l’arrivée du jugement en construisant un immense bateau, une arche. Littéralement le mot signifie ‘un coffre de bois’. C’était le symbole et le signe, pendant 120 ans de construction, que Dieu allait envoyer la dévastation pour noyer le monde entier. Et il est dit que jusqu’à ce que le déluge arrive et les emporte tous, ils ne se sont doutés de rien. Ils continuaient simplement à manger, boire, se marier, et donner leurs enfants en mariage. Autrement dit, ils continuaient dans la routine de la vie, ignorant véritablement la prédication du jugement, ignorant véritablement le signe et le symbole du déluge qui arrivait. Et il en sera de même au jour du retour du Christ.
Difficile à imaginer ! Le monde, en grande majorité, ignorera l’Enlèvement; ils ignoreront l’abominable dévastation, ils ignoreront l’holocauste des évènements qui auront lieu au cours de la Tribulation. Ils ignoreront même le signe du Fils de l’homme dans le ciel ; ils avanceront des explications ; ils le rationnaliseront. Ils en feront quelque chose d’autre que ce qu’il est censé transmettre, ce qu’il a l’intention de communiquer, ce qu’il veut dire. Et lorsque Jésus viendra ils seront sous le choc. C’est difficile à imaginer, mais l’aveuglement du cœur humain est ainsi. La noirceur de l’esprit humain est ainsi. Écoutez, ils ne distinguaient même pas quand Dieu en Personne marchait parmi eux. Pourquoi pourraient-ils mieux comprendre à ce moment-là qu’ils n’ont pu le faire quand Jésus était ici-bas ? Parce qu’il est vrai que lorsque l’enfer aura été lâché librement sur la terre en cette période-là, le péché sera pire que jamais.
Donc ils ne verront pas la vérité. Oh, il y aura un grand salut. Les Juifs seront rachetés, et il y aura une grande rédemption parmi les non-Juifs, comme Apocalypse 7 le dit. Mais il y aura aussi, dans le monde entier, une population massive qui, ayant vécu au travers de tous les incroyables évènements que nous avons listés au chapitre 24, trouveront quand même que le retour de Jésus Christ arrivera sur eux de manière inattendue. C’est incroyable, malgré tous les signes.
« Alors, deux hommes seront dans un champ : l’un sera pris et l’autre laissé ; deux femmes moudront à la meule, l’une sera prise et l’autre laissée. » Le jugement viendra et il divisera l’humanité. Ceux qui sont pris seront emportés dans le jugement. Ceux qui sont laissés seront laissés pour entrer dans le royaume. Les justes seront laissés pour aller dans le royaume. Les méchants seront emportés dans les ténèbres du dehors, et le jugement éternel.
Ainsi, il vient un évènement sur lequel le monde sera averti, et encore averti – et je veux dire, les avertissements sont incroyables. D’abord l’Enlèvement, la montée de l’antichrist, l’abominable dévastation clairement définis au verset 15. Tous ces évènements clairement cités pour nous ici et dans l’Apocalypse, tous les détails nous sont fournis, et malgré tout cela et le signe du Fils de l’homme dans le ciel – aux versets 29, 30 et 31 – même malgré cela, et le rassemblement des élus de toute la terre, ils ne voient toujours pas ce qui arrive. Ils ne comprennent pas encore. Ils ne se doutent de rien jusqu’à ce que – comme au temps de Noé – finalement, quand l’eau leur est montée jusqu’au menton, et que la porte a été fermée, ils se mirent à devenir des croyants, mais il était trop tard. L’entrée n’était pas possible.
Alors quelle est la première réponse à la soudaineté et à l’inattendu de la seconde venue ? Verset 42 : « Restez dont vigilants. » C’est un impératif présent. Soyez constamment en éveil, « puisque vous ignorez à quel moment votre Seigneur viendra. » Et Il dit à la génération qui est en vie à n’importe quel moment, « Vous ne savez pas quand toutes ces choses vont arriver, vous ne savez pas quand la venue du Seigneur va surgir. Vous feriez bien de veiller. Vous feriez bien d’analyser les signes. » Comme nous l’avons noté la dernière fois dans Matthieu 16, Il avait dit aux Juifs, « Vous êtes bons pour dire quel temps il fera, mais vous n’avez aucune idée des signes spirituels. » Eh bien, vous feriez mieux de vous faire une idée des signes spirituels ; vous feriez bien d’être vigilants. »
La première exigence est la vigilance. La seconde c’est d’être prêts. Regardez au verset 43, et maintenant nous allons avancer vers ce que nous n’avons pas encore étudié. « Sachez-le bien » (Colombe) – ou bien je pense plutôt – car ce pourrait être un impératif, ou ce pourrait être un indicatif. J’aime assez penser que c’est un indicatif. C’est-à-dire, il déclare un fait. En le comparant avec le verset 42 : « Vous ne savez pas à quelle heure votre Seigneur viendra, mais vous savez ceci. » Je veux dire, c’est évident. « Vous le savez bien (Segond 21), « si » - et c’est un si avec une condition dans le grec qui s’oppose à un fait. - si – et ce n’est pas le cas, mais si oui, - « si le maître de la maison savait à quelle veille de la nuit » - c’est-à-dire à quelle tranche de trois heures de la nuit. Les Juifs divisaient la nuit en quatre périodes de trois heures, entre 18 heures et 06 heures du matin. De 18 à 21 heures, de 21 heures à minuit, de minuit à 03 heures, et de 03 à 06 heures. Il dit : « Si le maître savait à quelle heure de la nuit le voleur doit venir, il veillerait et ne laisserait pas percer les murs de sa maison. » Littéralement le mot grec pour percer les murs, est « creuser au travers ». Ils creuseraient au travers de murs de boue, ou feraient un trou au travers du toit pour entrer et tout voler.
Donc Il dit que vous ne savez pas quand le Seigneur viendra, mais vous savez bien que si un homme savait quand un voleur viendrait, s’il le savait en général, pas la minute ou même l’heure, mais qu’il savait quelle veille dans son ensemble, s’il savait le cadre horaire général, certainement qu’il serait prêt à le recevoir quand il viendrait, pas vrai ? Certainement! C’est ce qu’Il dit. Cela, vous le savez. N’importe quel idiot saura que si un voleur vient et qu’on sait qu’il vient, on sera prêt pour lui quand il arrivera.
La venue du Seigneur est souvent comparée à la venue d’un voleur. Il est bon de dire à ce stade que ce n’est pas parce que c’est un criminel qui vient. La comparaison de la venue du Seigneur avec la venue d’un voleur, qui se trouve ici, est aussi en 2 Pierre 3 :10, Apocalypse 3 :3, Apocalypse 16 :5, et Luc 12 :35-40, que je vous montrerai dans un instant. On le trouve aussi en 1 Thessaloniciens 5 :2 et suivants. Et ces passages où la venue du Seigneur est comparée à un voleur ne disent pas que Christ est un voleur, c’est que Christ viendra soudainement et de manière inattendue comme un voleur vient soudainement et de manière inattendue. C’est la seule analogie. L’analogie n’est que là.
J’aimerais ajouter encore une remarque à cela. Lorsqu’un voleur vient, il prend tout ce que vous avez, et ainsi fera Christ quand Il viendra et trouvera quelqu’un qui n’est pas prêt pour Sa venue. Tout ce que cet homme a, Il le prendra, n’est-ce pas ? Ce sera brûlé. Donc dans ce sens aussi, nous pourrions voir Christ comme le voleur qui vient et prend tout ce qu’un homme possède – ce en quoi il met sa confiance, qui ne peut supporter le test du jugement.
Ainsi, le Seigneur vient de manière inattendue. Il vient soudainement, à un moment où personne n’en a conscience, et où on ne se doute de rien. Or, il est difficile de s’imaginer ceci quand vous pensez à l’Enlèvement et à tous ces autres évènements, tout le monde sera en train de dire : « Oh, là là, quand va-t-Il arriver ? Quand va-t-Il arriver ? Nous pouvons le voir, tout est clair, cela va se passer, et cela va avoir lieu. » Mais le péché, étant ce qu’il est, si totalement aveuglant, le mystère de l’iniquité ayant atteint son paroxysme, les gens essayant de tout expliquer du mieux qu’ils peuvent, l’hostilité contre Dieu devenant fiévreuse à l’extrême, les gens vont littéralement expliquer les choses autrement. Et même ceux qui pourraient dire : « Eh bien, Il pourrait venir ; oui, ça pourrait être ça, » vont se trouver comme s’installant dans le fait qu’Il ne vient pas. Je ne sais pas ce qui se passe – peut-être après le signe dans le ciel, les choses retourneront en un mode de normalité, et tout le monde dira : « Bon, peu importe ce que c’était, cela doit être fini, » et ils se réinstalleront juste assez longtemps pour ne plus L’attendre, et c’est exactement à ce moment-là qu’Il viendra, je ne sais pas. Mais je sais qu’ils ne seront pas prêts quand cela arrivera – à moins d’avoir préparé leur cœur avant que le moment n’arrive.
Il y a ceux qui, vous voyez, ne voudraient que guetter les signes jusqu’à ce que le dernier paraisse, et se joindre à la dernière minute. Non ! Le verset 44 dit: « C’est pourquoi vous aussi tenez-vous prêts. » Non seulement vigilants, – verset 42 – mais prêts. « Car le Fils de l’homme viendra à l’heure où vous n’y penserez pas. » Et Il dit comme qui dirait les choses dans l’autre sens, « vous ne savez pas quand Il viendra, et Il ne viendra pas quand vous pensez qu’Il le fera. » Donc je ne sais pas ce qui se passera après la Tribulation et après le signe du Fils de l’homme. Je ne sais pas ce qui se passera dans cet intervalle, mais je sais que d’une manière ou d’une autre le monde perdra la notion qu’Il vient immédiatement. Et quand ils l’attendront le moins, Il viendra dans une furie finale, dans une gloire finale.
Donc Son but dans l’analogie est simple. Si un homme savait qu’un voleur viendrait, il serait prêt. Et si vous savez que Jésus viendra, vous feriez bien d’être prêts. Vous feriez bien d’être prêts, n’est-ce pas ? Vous savez qu’Il vient. Si un homme savait qu’un voleur allait venir, il serait prêt pour le voleur. Jésus vous dit : « Je viens, Je viens ! »
Je me souviens d’un prédicateur qui prêchait sur le Retour. Et il était un de ces gars qui croyait qu’il ne fallait pas avoir de notes, que vous deviez prêcher strictement comme ça, spontanément. Et il a oublié ce qu’il voulait dire. Tout ce dont il pouvait se rappeler, c’était : « Voici, je viens bientôt, voici, je viens bientôt. » Cela aurait dû lui rafraîchir la mémoire, alors il l’a dit à peu près cinq fois, mais rien ne se passa. A la dernière fois, il pensa : « Si je donne un bon coup sur la chaire en disant ‘Voici, je viens bientôt’, peut-être que quelque chose se décrochera et je me souviendrai. » Au lieu de quoi il renversa la chaire et tomba sur les genoux d’une dame du premier rang. Et il s’excusa. Elle dit : « Pourquoi vous excusez-vous ? Vous m’avez avertie huit fois que vous veniez! » Elle avait tout compris !
Et si Jésus dit qu’Il vient, dit encore qu’Il vient et répète qu’Il vient, alors vous pouvez croire qu’Il vient. Et Sa leçon est que si celui qui a toute cette information n’est pas prêt, c’est un insensé. Si vous saviez à quel moment Il viendrait, si vous connaissiez les signes, vous pourriez le voir ; alors vous pourriez être prêts pour ce jour si vous n’étiez pas des insensés.
Regardez à Luc 12 un instant, pour trouver l’autre passage où le Seigneur donne essentiellement le même avertissement en des termes un peu différents. Et encore une fois, le Seigneur enseignait très souvent les mêmes leçons en utilisant les mêmes illustrations, ou des illustrations très proches. Comme tout bon maître le sait, on répète les bonnes choses, et on répète les bonnes illustrations dans des cadres différents parce qu’elles aident les gens. Et le Seigneur, ici en Luc chapitre 12 se soucie aussi d’avertir les gens à propos de Sa seconde venue. Il dit : « Mettez une ceinture à votre taille et tenez vos lampes allumées. Soyez comme des hommes qui attendent que leur maître revienne des noces, afin de lui ouvrir dès qu’il arrivera et frappera. » Je veux dire, soyez prêts de manière que, à son retour, tout soit comme il se doit. « Heureux ces serviteurs que le maître, à son arrivée, trouvera éveillés ! Je vous le dis en vérité, il mettra sa ceinture, les fera prendre place à table et s’approchera pour les servir. »
Surprenant ! Quand le Seigneur reviendra, si vous avez été fidèles, Il vous fera asseoir pour manger et Il vous servira. C’est ça, le royaume. Si vous êtes prêts quand Il arrive, vous vous assoirez avec Lui dans Son royaume et Il vous servira. Et qu’Il vienne à la seconde veille ou qu’Il vienne à la troisième veille et les trouve ainsi, alors, heureux ces serviteurs car ils sont prêts quel que soit le moment de Son arrivée. « Vous le savez bien, si le maître de la maison connaissait l’heure à laquelle le voleur doit venir, il resterait éveillé et ne laisserait pas percer les murs de sa maison. Vous [donc] aussi, tenez-vous prêts, car le Fils de l’homme viendra à l’heure où vous n’y penserez pas. »
Vous pouvez maintenant revenir à Matthieu 24. C’est la même idée. C’est la même leçon fondamentale. C’est la même idée qu’Il a donnée ici, le fait qu’Il vient dans un jugement destructeur. Quand Il vient, c’est la gloire immédiate pour les rachetés. Donc soyez prêts. Et puisque nous ne savons pas quand c’est, et que personne ne sait quand, et que personne ne peut savoir quand, nous devons être prêts à tout moment, à tout moment. Donc, vigilance, et préparation.
C’est une chose d’être éveillé et de dire : « Super, je reconnaîtrai les signes. » C’est autre chose d’être prêt, et la préparation parle de salut, d’un cœur préparé. Une troisième chose est exigée. Non seulement la vigilance et la préparation mais la fidélité. Remarquez les versets 45 à 51, la fidélité. Et là encore nous avons une magnifique analogie, une histoire, une parabole, si vous voulez, que notre Seigneur utilise en Luc 12 dans un autre contexte, parce qu’elle illustre si clairement, vraiment, ce qu’Il veut montrer. C’est une illustration très très forte.
Verset 45 : « Quel est donc le serviteur fidèle et prudent » - phronimos - raisonnable, sage – « que son maître a établi responsable des gens de sa maison pour leur donner la nourriture en temps voulu. » Mais de quoi parle-t-Il ? Eh bien, c’est une parabole vraiment très intéressante. Le maître est comme Dieu, le serviteur est comme tout un chacun dans le monde. Et à chacun de nous une gestion a été donnée, chacun de nous a reçu une responsabilité. C’est comme si le Seigneur avait dit : « Très bien, ici, tu gères la vie, le souffle et l’intelligence, la volonté et l’émotion, les talents et la vérité, la sensibilité spirituelle et les occasions, les privilèges, tout ce que Je t’ai donné en te créant à Mon image, tout ce que je te donne en fournissant à ton monde toutes les bonnes choses que Je pouvais créer, tout ce que je te donne en tant qu’occasions de me servir, tu en es responsable.
C’est comme un serviteur à qui on a dit de diriger la maison ; c’est-à-dire de gérer toutes les marchandises, et s’assurer de donner correctement la nourriture à chacun au bon moment et à la bonne place. Autrement dit, chaque personne dans le monde, - pas seulement les chrétiens, - tout le monde sur cette terre a reçu de Dieu un test de gestion – la vie, le souffle, les privilèges, toutes ces choses nous sont accordées par Dieu et c’est une gestion pour laquelle nous devons rendre compte. Et l’enfer ne sera pas seulement peuplé par le diable et ses anges, mais par ceux qui ont dilapidé ce privilège, qui ont détournés les biens de Dieu, comme l’homme de Matthieu 18, et il a été appelé à faire rapport de comment il avait pu détourner l’argent du roi, et se trouver là en faillite. Et il est tombé sur sa face, demandant pitié. Chaque homme, chaque femme dans ce monde a reçu de Dieu quelque chose à gérer et si vous détournez les biens et les privilèges de Dieu, les ressources et les occasions, alors vous devrez faire rapport à Dieu pour le gaspillage de votre gestion. Et comme je l’ai dit, l’enfer sera rempli de gens qui ont utilisé les occasions de Dieu pour eux-mêmes, qui ont abusé des privilèges de Dieu, et qui ont failli dans leur service, qui auront refusé de servir Dieu en suivant Ses ordres.
Ainsi, chaque être humain sur cette terre est testé par Dieu sur sa gestion de ce qu’il possède. Et c’est ainsi que ce maître fait avec un serviteur. Le verset 46 dit: « Heureux le serviteur que son maître, à son arrivée, trouvera occupé à son travail! » Or, quand le Seigneur viendra et trouvera des serviteurs faisant Sa volonté, ils seront heureux, n’est-ce pas ? Cela indique que ce sont des croyants. Cela indique qu’ils sont les rachetés, qu’ils sont obéissants. L’obéissance est toujours la marque. Faire la volonté de Dieu est toujours la marque d’un vrai salut. Donc quand le Seigneur vient, Il trouve le vrai serviteur occupé à ce qu’Il lui a dit de faire – à accomplir Sa volonté, à vivre Sa gestion au maximum.
Verset 47 : « Je vous le dis en vérité, il l’établira » - c’est-à-dire ce serviteur obéissant – « responsable de tous ses biens. » C’est magnifique ! Ce que cela dit, c’est que lorsque le Seigneur revient et qu’Il trouve Ses serviteurs fidèles, Ses serviteurs dignes de confiance, Ses serviteurs obéissants, Il les établira responsables sur tout ce qu’Il possède. C’est quelque chose de magnifique. Savez-vous ce que nous allons faire dans le royaume millénial et dans l’éternité ? Nous serons assis avec Christ sur Son trône – dit Apocalypse 3 :21 – alors qu’Il est assis avec le Père sur Son trône, et nous régnerons sur tout ce qu’Il possède. C’est le verset 47. La vie est une gestion. Ce que vous faites de cette petite tranche de vie déterminera si oui ou non vous dirigerez quelque chose dans l’éternité sur le trône de Christ, ou si oui ou non vous serez dominés dans l’enfer par les démons et les diables pour qui il a été préparé. Donc quand le Seigneur viendra, Il examinera la gestion, et celui qui s’est montré fidèle sera récompensé par une direction éternelle.
Verset 48 : « Mais si c’est un mauvais serviteur, qui se dit en lui-même : ’Mon maître tarde à venir’, s’il se met à battre ses compagnons, s’il mange et boit avec les ivrognes, le maître de ce serviteur viendra le jour où il ne s’y attend pas et à l’heure qu’il ne connaît pas. Il le punira sévèrement et lui fera partager le sort des hypocrites : c’est là qu’il y aura des pleurs et des grincements de dents. » D’autre part, quand le Seigneur viendra, Il en trouvera d’autres qui n’ont pas été fidèles, certains qui, n’étant pas fidèles sur peu de choses, ne peuvent pas être établis sur beaucoup, certains dont les mèches des lampes n’avaient pas été mouchées, comme nous le verrons au chapitre 25. Certains qui n’avaient pas utilisé leur talent mais l’ont enterré et l’ont mis de côté. Ils seront jetés dans un lieu de pleurs et de grincements de dents. Le mauvais, est-il dit ici, n’est-ce pas, « le mauvais serviteur » - kakos, mauvais en qualité, mauvais de nature – « se dit en lui-même :’ Mon maître tarde à venir’, » - « il ne sera pas là avant un moment, je guette les signes. »
Et vous savez qu’il y aura de tels gens. Ils disent : « Bon, on voit bien, j’ai toutes ces choses sous les yeux. Je peux voir les signes se suivre, je vais juste attendre le dernier moment. Et en attendant, je ne vais pas utiliser ce que j’ai pour d’autres, je vais me nourrir, moi, et si les autres se mettent en travers de mon chemin pour essayer de me prendre mes biens, je vais les cogner, je les frapperai. Et je vais me faire plaisir, je vais manger et boire avec les ivrognes. Je serai un bon vivant, je me ferai bien plaisir. Je vais attraper tout ce que je peux. Je vais vivre tous les plaisirs du monde possibles. »
Ce n’est pas tout le monde qui est irrégénéré à ce point. Pas tous les irrégénérés battent les autres ou abusent des autres au point où ce serviteur l’a fait. Pas tous les irrégénérés font la fête avec les ivrognes. Mais c’est une illustration d’une personne irrégénérée. Et ce qui est dit, c’est qu’il aura sa part avec les hypocrites, verset 51. Cela ne semble pas indiquer ici qu’il est si hypocrite que cela. Je veux dire, un hypocrite est quelqu’un qui fait semblant d’être religieux. Cet homme ne fait pas semblant d’être religieux, quelqu’un qui ne bat pas les autres, qui ne fréquente pas les ivrognes. Mais il ira au même endroit que les prétendus religieux, ce qui veut dire que la catégorie est plus vaste que simplement cette seule illustration. C’est pour tous les irrégénérés.
En passant, Luc, dans le texte parallèle, dit « qu’il le mettra en pièces et lui fera partager le sort des infidèles. » (Colombe) Donc ce n’est qu’un seul parmi toutes sortes d’incroyants, qui incluent non seulement ceux qui vivent une vie d’ivrogne et déréglée, mais aussi ceux qui sont des hypocrites religieux. Donc il pense qu’il a le temps de réagir.
Et il y aura ceux qui diront – peut-être certains qui m’écoutent en ce moment même –Ils disent : « Bon, très bien, je vois. Je sais ce que je veux. Je guette l’Enlèvement. Si je rate l’Enlèvement, ça me va. Je sais ce qui vient. Je guette l’abominable dévastation, et quand je vois ça arriver, très bien, je contrôle mon affaire, puis je surveille le déroulement d’Apocalypse 6 à 18. Puis quand je vois le signe du Fils de l’homme dans le ciel, puisque je ne sais pas exactement ce qui arrivera après, j’essaierai de faire attention. Et juste avant que je pense que ça arrivera, je m’y glisserai, j’accepterai Christ et j’entrerai de justesse. Et en attendant, je me ferai plaisir ! »
Eh bien, le maître de ce serviteur arrivera « le jour, » dit le verset 50, « où il ne s’y attend pas et à l’heure qu’il ne connaît pas. » N’essayez pas ! Qu’est-ce qui vous fait penser que si vous ne voulez pas donner votre cœur à Jésus Christ maintenant, vous aurez envie de le faire plus tard ? Christ ne changera pas. Il ne sera pas plus merveilleux, ni plus glorieux, Il n’aura pas plus de pouvoir pour sauver, ni plus de puissance pour changer votre vie à l’avenir que maintenant. Si vous ne désirez pas le faire maintenant, pourquoi le voudriez-vous plus tard ? Si vous ne voulez pas Jésus Christ maintenant, quand le péché est quelque peu cadré – et c’est difficile à imaginer, mais c’est le cas – vous pensez que vous Le voudrez davantage à un moment où le péché aura libre cours, et où le mal en vous peut se débrider à un degré qui n’a jamais existé dans toute l’histoire humaine ? Le monde sera pire qu’il n’a jamais été. Vous pensez que vous êtes satisfaits dans vos plaisirs actuels ; il y aura, dans la Tribulation, des plaisirs qui satisferont à souhait d’une manière indescriptible ! Pourquoi voudrez-vous Christ là–dedans davantage que vous le voulez maintenant ?
Et ne vous leurrez pas en pensant que vous pouvez lire les signes. La Bible dit que personne n’est capable de le faire. Et Jésus viendra quand vous ne penserez pas qu’Il vient, à une heure dont vous ne vous douterez même pas. Et au jour de Noé, ils ont pu avoir été nombreux, ceux qui ont dit « Bon, si l’eau me monte jusqu’aux aux genoux, alors je frapperai à la porte ! » Trop tard, trop tard, trop tard !
Et le verset 51 dit – cette chose terrible – « Quand le maître de ce serviteur viendra, … », et qu’il trouvera ce serviteur, « il le mettra en pièces. » (Colombe) Le verbe grec est dichotomeo « dichotomiser ». Il est utilisé en Exode 29 :17 dans la Septante, qui est la traduction grecque de l’Ancien Testament, pour parler du partage d’un animal en le sciant en deux, lorsqu’un animal était offert en sacrifice, on le coupait en deux morceaux. C’est pour illustrer combien sérieux est le jugement du Seigneur, et implacablement mortel. Lorsqu’Il reviendra et trouvera cette personne qui pensait qu’elle pouvait faire les 400 coups, mener la belle vie et en faire à sa guise, puis passer entre les mailles du filet, ce sera trop tard. Il viendra alors qu’on ne l’attend pas, et il faudra payer un prix très fort. L’homme sera mis en pièces, et partagera le sort du reste des impies et des hypocrites, et il passera le reste de l’éternité pleurant et grinçant des dents. Et en passant, les pleurs et les grincements de dents sont mentionnés cinq fois au moins dans le livre de Matthieu, et chaque fois c’est une manière de décrire les douleurs de l’enfer éternel, des douleurs terribles, sans soulagement ni réconfort.
Alors, quelle est la bonne manière de se préparer à la venue inattendue et soudaine de Christ ? La vigilance, la préparation et la fidélité! Nous devons guetter les signes. Nous devons être prêts pour Sa venue. Et pour faire cela, nous devons être fidèles à Ses ordres et à Sa Parole, et à ce qu’Il nous a donné à gérer. Nous verrons d’autres choses là-dessus quand nous aborderons le chapitre 25, quand nous verrons les vierges, certaines d’entre elles étaient prêtes et d’autres pas, et nous verrons les talents, certains qui furent dilapidés, et d’autres qui furent utilisés. Et ils illustreront pour nous le même sujet de la fidélité, le fait d’être prêt, d’être vigilants en vue de la venue du Christ.
Maintenant, écoutez attentivement alors que nous concluons. 1 Thessaloniciens 5, verset 2 : je veux vous le lire. « En effet vous savez bien vous-mêmes que le jour du Seigneur viendra comme un voleur dans la nuit. » C'est-à-dire, soudainement et de manière inattendue. C’est de nouveau accentué. « Quand les hommes diront paix et sécurité, » - juste quand les gens pensent que tout va bien, au moment où ils pensent qu’ils réussiront à survivre – « alors une ruine soudaine fondra sur eux, comme les douleurs sur la femme enceinte. » Et voilà de nouveau ces douleurs d’enfantement. « Et ils n’y échapperont pas. »
Donc il y aura ceux qui diront : « Paix et sûreté, tout s’arrangera, tout ira bien. » Et soudain, la dévastation et la destruction tombera sur eux. Et certains de ces gens qui penseront qu’ils peuvent survivre à la Grande Tribulation vont se trouver face à Dieu, avant que Christ vienne, au travers de la mort et de la dévastation et du désastre qui se passe à cette même période. Alors Paul dit : « Mais vous, frères et sœurs, vous n’êtes pas dans les ténèbres pour que ce jour vous surprenne comme un voleur. Vous êtes tous des enfants du jour. »
Ce jour ne va pas nous vaincre. Ce jour ne nous emmènera pas captifs. Nous ne sommes pas des enfants des ténèbres. Je ne crois pas que nous irons dans la Tribulation. Je crois que nous serons retirés. Nous ne sommes pas des enfants des ténèbres. Nous ne sommes pas des fils des ténèbres. Nous sommes des enfants du jour. Nous sommes des enfants de lumière. Et je crois que le Seigneur nous prendra avant que les ténèbres soient librement lâchées.
Je ne souhaite pas du tout traverser cette période. Elle est infiniment pire que toute description de la Bible pourrait susciter dans notre imagination. Se faire stupidement envie de voir la Tribulation n’a aucun sens. Nous voulons voir Jésus Christ. Pourquoi voudrais-je voir régner un antichrist si je peux être dans la présence de Christ au repas des noces de l’Agneau ? Et je crois que nous ne sommes pas des enfants des ténèbres. Le Seigneur nous retire parce que nos cœurs sont prêts. Mais quant au reste du monde, ils diront : « Oh, tout ira bien, paix et sûreté, » et puis soudainement la destruction viendra quand on l’attendra le moins. J’espère que vous êtes prêts.
William Barclay raconte l’histoire intéressante de trois apprentis démons qui se présentèrent devant Satan. Et il les envoya sur terre pour faire leur apprentissage. Et le premier apprenti démon dit : « Je dirai aux hommes qu’il n’y a pas de Dieu. » Satan dit : « Ça ne marchera pas ; ils s’y connaissent mieux que ça ! » Le deuxième apprenti démon dit : « Je dirai aux gens qu’il n’y a pas d’enfer. » Et Satan dit : « Ça ne marchera pas; ils s’y connaissent mieux que ça. » Et le troisième apprenti démon dit : « Je dirai aux gens qu’il n’y a rien d’urgent – il n’y a rien d’urgent. » Et Satan lui dit : « Tu gagneras beaucoup d’âmes. »
C’est urgent! C’est urgent! Écoutez ce que disait Paul : « Cela est d'autant plus important que vous savez quel temps nous vivons : c'est l'heure de vous réveiller enfin du sommeil, car maintenant le salut est plus près de nous qu’au moment où nous avons cru.» (Romains 13 :11) Aujourd’hui nous sommes plus près de la seconde venue que nous ne l’avons jamais été dans l’histoire humaine. « La nuit est bien avancée, le jour approche. Débarrassons-nous donc des œuvres des ténèbres et revêtons les armes de la lumière. »
FIN

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