Grace to You Resources
Grace to You - Resource

 Ouvrez vos Bibles avec moi, si vous voulez bien, au 26ème chapitre de Matthieu. Nous allons examiner les versets 30 à 35 – Matthieu 26:30 jusqu'à 35. En dépit de notre désir de nous considérer comme des chrétiens forts, le fait est que nous sommes faibles, en nous-mêmes. Nous aimerions penser que nous ne serons jamais pris dans une situation où nous renierions le Seigneur, où nous renierions Sa Parole, où nous aurions honte de prononcer Son nom ou d'être associés à Lui. Mais la vérité est que, de temps en temps, c'est exactement ce que nous faisons. Nous sommes pris au piège dans un environnement d'injustice et nous ne disons rien. Il y a un moment pour parler du Christ et nous ne parlons pas. Il y a un moment où quelqu'un va nous identifier comme chrétien, et nous fuyons une telle identification par peur de la pression ou de l'ostracisassions sociales. Il y a des moments où nous devons nous montrer courageux pour la cause du Christ et pourtant nous sommes tout sauf courageux.

Je me souviens lorsque j'étais jeune, j'avais l'habitude de penser à ce que ce serait quand je servirais le Seigneur et de me demander s'Il m'appellerait à un endroit très difficile, où j'aurais à choisir entre mourir et renier Christ. J'avais lu des histoires missionnaires au sujet de ces personnes qui ont affirmé leur foi en Christ jusqu'à la mort, et je me demandais si je le ferais, et je voulais si désespérément croire que je pourrais. Je voulais vraiment être capable de dire: “Je le ferais – que j'allais confesser Christ jusqu'au bout, et s'ils devaient me brûler au bûcher, je continuerais quand même à confesser le nom du Christ.” Je voulais tellement être capable de le dire à mon sujet, mais j'avais vraiment beaucoup de doutes. Et ce qui me faisait douter, à l'époque et maintenant, c'est le fait qu'il y a des moments où je ne dis même pas ce que je suis supposé dire dans des situations beaucoup moins intimidantes que la mort. Il y a des moments où nous nous défilons de l'identification à Christ quand nous aurions dû prendre position. Il y a des moments où, en tant que disciples, nous désertons, nous manquons à l'appel, nous nous enfuyons par honte. Nous préférons ne pas nous identifier au Christ. Nous ne voulons simplement pas avancer d'un pas et tenir ferme.

Et c'était le cas avec les disciples du Seigneur Jésus-Christ, ce qui fait que la leçon qu'Il leur enseigne ici est également une leçon pour nous. Ils ont déserté dans ce passage. Ils ont abandonné Christ. Il l'avait prédit, et cela s'est réalisé exactement comme Il l'avait annoncé. C'était cependant une leçon profonde et inoubliable pour eux: une leçon que je crois a changé le cours de leurs vies. De toutes les choses que Jésus-Christ a pu leur dire, de toutes les choses contre lesquelles Il pouvait les mettre en garde, de toutes les questions qui auraient pu être soulevées au sujet de l'avenir, Il choisit de faire ressortir le fait qu'ils allaient L'abandonner et s’enfuir. Et Matthieu, par le Saint-Esprit, choisit de placer cette histoire au beau milieu de ce chapitre sur la préparation pour la croix, puisqu'il s'agit d'une leçon monumentale à apprendre. Et si, comme notre Seigneur l’avait prévu, les disciples devaient porter le message au monde, ils devaient être forts. Et la première étape dans la force consiste à comprendre à quel point nous sommes faibles en réalité, n'est-ce pas? Ainsi, la leçon de la faiblesse est la première chose à apprendre. Et c'est la leçon qu'Il leur enseigne dans ce passage.

Cela fait partie, comme tout le reste de ce chapitre jusqu'à ce niveau, de la préparation pour la croix. Nous avons lu au sujet de la préparation de Dieu, la préparation des dirigeants juifs, la préparation de Marie, la préparation de Judas, la préparation de notre Seigneur qui met fin à l'ancienne économie avec la dernière Pâque, en instituant la Sainte Cène. Et maintenant, c'est la préparation par le Seigneur des disciples qui vont porter le message. Et ils sont préparés en apprenant une leçon très importante au sujet de leur propre faiblesse humaine, au sujet de leur propre inaptitude à vivre à la hauteur des standards qu'ils professent. Et c'est une leçon que nous devons également apprendre. Nous sommes tous confrontés au fait de devoir nous tenir pour Christ au milieu des chrétiens, nous pourrions avoir besoin de faire un témoignage en parlant au Seigneur - “Seigneur, je ne Te renierai jamais, je ne T'abandonnerai jamais, je ne Te quitterai jamais, je me tiendrai avec Toi” - comme l'a dit Pierre: “je suis prêt à aller avec toi et en prison et à la mort.” - mais quand vient le moment de faire face à la situation, nous nous enfuyons. Nous sommes tous confrontés à ce genre de choses. Et nous devons apprendre que nous n'avons pas de force en nous-mêmes pour gérer ce genre de situation, à moins de reconnaître notre propre faiblesse et compter sur le Seigneur. Si nous pensons pouvoir le faire de nos propres forces, nous échouerons.

Il y a de cela quelque temps, nous avons chanté un cantique, et j'aimerais juste vous rappeler quelques lignes de ce cantique que j'ai pensé être très importantes pour nous. “O Jésus, j'ai promis de Te servir jusqu'au bout. Sois près de moi, mon Maître et mon Ami. Je ne craindrai pas le combat si Tu es auprès de moi, ni ne m'égarerais loin du chemin si Tu demeures mon Guide.” Il y a certes une promesse qui est faite, mais aussi une assertion selon laquelle Tu dois être à mes côtés pour que la promesse soit tenue. “O laisse-moi Te sentir près de moi, le monde est toujours proche. Je vois des spectacles qui éblouissent, des bruits tentants, j'entends. Mes ennemis sont à jamais près de moi, autour de moi et en moi ; cependant, Jésus rapproche-Toi de moi et sois un bouclier pour mon âme exposée au péché.” La promesse qui s'y trouve est celle d'un service fidèle jusqu'à la fin, et c'est donc un certain sentiment d'insuffisance, le sentiment de faiblesse qui compte sur le Seigneur. “O Jésus, Tu as promis à tous ceux qui Te suivent que là où Tu es dans la gloire, là aussi seront Tes serviteurs. Et Jésus, j'ai promis de Te servir jusqu'au bout. O, accorde-moi la grâce de suivre, mon Maître et mon Ami.” La reconnaissance qu'une promesse comme celle-là ne peut être tenue que par la puissance divine et par la présence du Christ.

Maintenant, nous ferons ces promesses, et en tant que disciples, nous devrions en faire. Nous devons cependant apprendre de cette leçon que nous ne sommes pas en mesure de les tenir par notre propre force. Regardez au verset 30. “Après avoir chanté les cantiques, ils se rendirent à la montagne des oliviers.  Alors Jésus leur dit : Je serai pour vous tous, cette nuit, une occasion de chute ; car il est écrit : Je frapperai le berger, et les brebis du troupeau seront dispersées. Mais, après que je serai ressuscité, je vous précèderai en Galilée. Pierre, prenant la parole, lui dit : Quand tu serais pour tous une occasion de chute, tu ne le seras jamais pour moi. Jésus lui dit : Je te le dis en vérité, cette nuit même, avant que le coq chante, tu me renieras trois fois. Pierre lui répondit : Quand il me faudrait mourir avec toi, je ne te renierai pas. Et tous les disciples dirent la même chose.” Vous voyez, ils ont tous affirmé ce que nous souhaiterions tous être capables d'affirmer. Cependant, ils le déclaraient sur la base de leur sentiment de force, leur propre sens de l'engagement. Ils ont pensé que leur amour pour le Christ était beaucoup plus grand qu'il n'était en réalité. Ils pensaient que leur capacité à gérer Satan était plus importante qu'elle ne l'était en réalité. Ils s'appuyaient sur leur propre intelligence, pour employer les termes de Proverbes 3 .

Et quand est arrivé le moment où il a effectivement fallu prendre position lorsque Christ a été arrêté dans le jardin, vous remarquerez au chapitre 26, et au verset 56, la dernière phrase du verset: “Alors tous les disciples l'abandonnèrent, et prirent la fuite.” Quand est venu le moment de l'épreuve, ils ont tous fui. Si bien que tout ce qu'ils avaient promis – verbalisé par Pierre et ensuite affirmé par le reste – n'était rien de plus que des mots vides, puisqu'ils tentaient de tenir en comptant sur leur propre force. Ainsi, Jésus dans ce passage, dans le cadre de la formation pour Sa croix, est en train d'enseigner une leçon qui fortifie aux disciples, les mettant en garde contre l'insuffisance de la force humaine – l'inaptitude du moi dans la guerre spirituelle. Aucun chrétien n'est à l'abri des tentations qui pourraient nous pousser à avoir honte du Christ. Je vous rappelle 2 Timothée, chapitre 1, où Paul dit à Timothée: “Car ce n'est pas un esprit de timidité que Dieu nous a donné” - verset 7 - “mais un esprit de force, d'amour et de sagesse. N'aie donc point honte du témoignage à rendre à notre Seigneur” Vous vous rendez compte? Paul devant demander à Timothée de ne pas avoir honte du Seigneur Jésus-Christ!

Ensuite au verset 12, il dit: “Et c'est à cause de cela que je souffre ces choses; mais j'en ai point honte”, c'est ce qu'il dit en effet. Et dans Romains 1:16, il déclare: “Car je n'ai point honte de l'Évangile de Christ” (version Martin). Il n'y a pas dans la vie d'un croyant, de place pour la honte à l'égard du Christ. Il n'y a pas de raison de fuir ou de déserter. En fait, dans Romains 9:33, il est dit: “Et celui qui croit en lui ne sera point confus.” Et dans Marc 8:38: “Avoir honte de moi est caractéristique d'un non-croyant. Et quiconque aura honte de moi, moi aussi j'aurai honte de lui.” Ce sont les non-croyants qui ont honte du Christ, pas les croyants. Et pourtant, quelques fois sous la pression, nous désertons, nous prenons la fuite, nous nous montrons déloyaux, nous sommes infidèles. Et voici une leçon sur la restauration des disciples déserteurs, fuyards.

Maintenant, il y a autre chose que j'aimerais vous faire remarquer dans cette leçon, parce que c'est certainement le principal point de vue de Matthieu. Il ne cible pas les disciples en premier, bien qu'ils constituent la question apparente ici. L'objectif principal est Christ, je crois. L'intention de Matthieu dans ce passage est de préserver la majesté de Jésus-Christ. Comment le faire dans une telle situation? Comment est-ce que Christ peut ressortir avec une quelconque dignité, un quelconque respect, avec une quelconque gloire, avec une quelconque majesté, être pleinement le Fils royal de Dieu, Roi des rois, comment peut-Il à tous égards être cela lorsque tous Ses disciples désertent et prennent la fuite? Quelqu'un dira forcément: “Quel est ce genre de leader qui amène ses troupes jusqu'au moment culminant de la bataille, juste pour les voir tous prendre la fuite devant l'ennemi? Quel est ce genre de dirigeant qui perd tout contrôle sur les siens, à qui les siens ne témoignent plus aucune loyauté, qui n'a plus l'amour et le dévouement des siens? Des hommes moins nombreux que ceux-ci se sont tenus dans un plus grand sérieux, et ils sont restés fermes. Quel genre d'hommes est-ce donc? Ne choisit-Il pas les personnes qu’il faut?”

Autrement dit, cela aurait pu être quelque chose de très dénigrant pour le Christ. Il pourrait perdre la face dans cette situation. Cela pourrait être quelque chose qui affaiblit Sa splendeur royale. Mais ce n'est pas le cas, parce que Matthieu, sous l'inspiration du Saint-Esprit retourne la situation, de sorte que Christ est exalté, contrairement aux disciples défaillants. Et en lisant ceci jusqu'au bout et en le lisant encore et encore, et en étudiant cela cette semaine, je suis parvenu à voir le caractère majestueux de Jésus-Christ dans ce passage aussi clairement que dans n'importe quel autre passage de cette partie du Nouveau Testament. Je le vois grâce au contraste avec les disciples. Et je présume dans mon cœur que cela était également dans la pensée de l'Esprit de Dieu et celle de Matthieu tandis que ceci était écrit. Souvenez-vous cependant que ceci a lieu à quelques heures de la crucifixion. C'est la conclusion de la vie du Seigneur Jésus-Christ. C'est le climax de l'histoire de la Rédemption. C'est le plus grand moment. Je ne sais pas si vous l’avez remarqué mais il n'y a que quatre chapitres dans tous les quatre évangiles, un nombre total de quatre chapitres sont consacrés aux 30 premières années de la vie du Christ. Treize sont dévoués au dernier jour de Sa vie. Il s'agit d'un moment formidable dans l'histoire de la rédemption et ils font tous partie de la préparation de la croix. Le Christ a mis un terme à l’ancien système, Il a bouclé la dispensation juive avec la dernière Pâque, Il a institué la nouvelle économie dans la nouvelle alliance de Son sang et la coupe et le pain. Et Il enseigne à présent cette leçon très profonde aux hommes qui ont un rôle essentiel dans l'extension continue de Son Royaume et de Son alliance. Ainsi donc, tandis que nous parvenons au verset 30, nous entrons juste dans le texte et lisons : “Après avoir chanté les cantiques, ils se rendirent à la montagne des oliviers.”

Vous souvenez-vous que dans la Pâque, je vous ai dit qu'il y avait quatre coupes? Après le plat principal de l'agneau, les herbes amères et la sauce et le pain sans levain, ils prenaient une coupe et puis ils chantaient le hallēl, en fait la dernière partie du hallēl, Psaume 115 à 118. Ensuite ils prenaient la quatrième et dernière coupe, et puis ils chantaient la dernière chanson, qui était le psaume 136, appelé le grand hallēl. Et chaque verset dans le Psaume 136 se termine avec cette ligne: “Car sa miséricorde dure à toujours ! - Car Sa miséricorde dure à toujours ! – car Sa miséricorde dure à toujours !” - chacun d'entre eux. Ils auraient donc chanté cela. Matthieu omet quelque chose cependant.

En fait, avant qu'ils ne chantent ce dernier hymne, ou alors, le grec dit littéralement: “Avant qu'ils ne chantent l'hymne et ne sortent”, Jésus les a enseignés. Et la totalité de cet enseignement est consignée dans Jean, chapitre 14 jusqu'au chapitre 16. Ce qui fait que quelque part, après avoir institué Sa cène et avant qu'ils ne s'en aillent, il faut insérer Jean 14, 15, 16 et 17. Quatorze, 15 et 16 constituent des enseignements; chapitre 17 est une prière adressée au Père. Dans ces trois chapitres d'enseignement, Il leur promet tout l'héritage qu'Il a à donner – la paix, la joie, le contentement, le réconfort, le Saint-Esprit, la Parole de Dieu, l'espérance pour le futur. Il leur promet même la persécution, mais aussi la délivrance. Il leur fournit toutes les informations dont ils ont besoin, le dernier point culminant de l'enseignement avant la croix. Ensuite dans Jean 17, Il prie le Père en leur faveur dans cette merveilleuse prière du souverain-sacrificateur; tout cela se passe donc avant l'hymne final et le départ de ce lieu.

Nous le savons parce que dans Jean 18:1, après 14, 15, 16 et 17, nous lisons ceci: “Après que Jésus ait prononcé ces paroles, Il s'en alla.” Nous savons donc que le Seigneur n'a pas quitté cette chambre haute avant d'avoir fini d'enseigner les chapitres 13, 14, 15, 16 et 17 de Jean. Tout cela est donc couvert, Jean le consigne. Matthieu ne le fait pas. Tout ce formidable enseignement a donc été donné, cette grande prière au Père, la prière pour l'unicité, l'unité de ceux qui Lui appartiennent, qui allaient croire en Lui dans les jours à venir, autant que pour ceux qui étaient là cette nuit-là. Tout cela et puis le hallēl final, Psaume 136 et puis ils s'en vont. Et le départ était très significatif. Il était près de minuit. Ils sortent de la chambre haute, descendent les escaliers, sortent dans la rue et la ville s'anime comme s'il était midi. La ville s'anime parce que c'est le moment de la Pâque. C'est le moment de la fête des pains sans levain, et il y a de l'activité partout et les gens s’empressent. Certains sont en train de manger leur repas pascal. Rappelez-vous, les Galiléens et les Pharisiens le mangeaient tard dans la nuit de jeudi. Certains sont encore en train de manger, ce qui fait que les lampes brûlent dans les maisons. Certains se préparent à avoir le repas pour le jour suivant, les Judéens et les Saducéens, et par conséquent, ils apprêtent tout.

Les portes du temple seront ouvertes à minuit pour le festival spécial. Et les gens affluent vers le temple pour y entrer. Les visiteurs sont partout; les gens qui viennent des villes négocient une place pour la Pâque du lendemain, les animaux sont rassemblés et transportés un peu partout pour être sacrifiés le lendemain. C'est animé bien qu'il fasse nuit, et ils bousculent donc certainement pour se frayer une voie à travers ce genre de foule dans la nuit, en descendant la pente est de la colline du temple. Ils ont traversé la vallée du Cédron, où coule le petit ruisseau plus rempli que jamais à cause de la pluie hivernale, et il est encore plus plein à cause du sang de tous ces milliers d'animaux qui ont été tués et le sang coule de l'arrière du temple, descend la pente pour rejoindre le ruisseau et être évacué. Ainsi, les onze disciples, qui sont restés avec Jésus traversent cela dans l'obscurité, et ils grimpent le Mont des Oliviers, en direction d'un lieu familier où ils ont été plusieurs fois appelé le Jardin de Gethsémané, qui veut dire “le pressoir des olives”, le Mont des Oliviers, plusieurs oliviers et un endroit appelé pressoir des olives.

Les gens de la ville ne disposaient pas de jardins dans la ville. Il n'y avait pas de place pour cela. Ils avaient des jardins à l'extérieur sur des pentes tout autour de la ville, et ils les cultivaient et ces jardins appartenaient à ceux qui vivaient dans la cité. Et Jésus s'est rendu à un lieu familier, et ils se dirigeaient vers cet endroit mais cela devait être en haut de la pente ce qui fait qu'ils avaient souvent besoin de s'arrêter pour se reposer au fur et à mesure qu'ils avançaient – peut-être dans un lieu similaire à celui où ils ont dû s'arrêter la nuit précédente lorsqu'Il leur avait fait le grand discours sur le Mont des Oliviers de Matthieu 24 et 25 sur Sa Seconde Venue. Ils se sont donc à nouveau arrêtés au cours de leur trajet vers le Jardin de Gethsémané, et ils ne sont plus que 12, le Seigneur inclus, et i ls sont réunis en ces dernières heures, et Jésus a quelque chose à leur dire, déclare le verset 31. Et Il se lance dans cette confrontation de leur faiblesse. Maintenant, de prime abord, tous les enseignements dispensés jusqu'ici ont été positifs. Des promesses, des promesses, des promesses, tout au long de Jean 13 à 16, une prière pleine d'espérance en Jean 17, et à présent, tandis qu'Il parvient à ce moment sur le flanc de la colline, le moment est venu pour le message négatif, c'est le moment de la mise en garde. Ils doivent apprendre cette grande leçon, à savoir que la force naît de la reconnaissance de la faiblesse, et non de la reconnaissance de la force. Cette illusion doit être éliminée. Et tandis qu'Il enseigne cette leçon – et c'est vraiment ce que je voudrais vous faire voir; c'est quelque chose de primordial, parmi d'autres – tandis qu'Il enseigne cette leçon à Ses disciples déserteurs, nous voyons entre le Christ et les disciples, un merveilleux contraste qui préserve Sa majesté. Et je pense que vous verrez cela au fur et à mesure que nous allons évoluer.

Premièrement, il y a un contraste entre la connaissance et l'ignorance – entre la connaissance et l'ignorance. Franchement, les disciples sont dramatiquement ignorants. Nous voyons Pierre dire: “ Quand tu serais pour tous une occasion de chute, tu ne le seras jamais pour moi”, verset 33. Une telle ignorance. Je veux dire qu'il a seulement fallu attendre quelques heures pour qu'il tombe. Au verset 35, “Quand il me faudrait mourir avec toi, je ne te renierai pas”. Qu'est-ce qu'il en savait? Il ne pouvait pas en être certain. Et comme cela s'est avéré, c'était l'ignorance. “Et tous les disciples dirent la même chose”, verset 35. Ils étaient ignorants. Ils ne savaient rien de leur propre faiblesse. Ils étaient ignorants de la puissance de Satan. Ils étaient ignorants de l'épreuve et de son grand pouvoir auquel ils allaient être confrontés en l'espace de quelques heures. Ils étaient ignorants de tellement de choses – pour ne rien dire de leur ignorance de l'Ancien Testament, de leur ignorance de la prophétie qui est mentionnée au verset 31 sur le berger qui devait être frappé et les brebis du troupeau dispersées. Ils étaient ignorants au sujet de beaucoup de choses. Et leur ignorance est évidente.

Mais en face de leur ignorance se trouve la merveilleuse connaissance de Jésus-Christ. Remarquez le verset 31. “Alors” - et “Alors” est indéfini, quelque part en haut sur le Mont des Oliviers cette nuit-là - “Jésus leur dit” - il s'agit d'un autre moment d'enseignement, un autre moment d'instruction. Et il s'agit d'une leçon sur la stupidité de l'autosuffisance. Il dit: “Je serai pour vous tous, cette nuit, une occasion de chute; car il est écrit : Je frapperai le berger, et les brebis du troupeau seront dispersées. Mais, après que je serai ressuscité, je vous précèderai en Galilée.” Et ensuite au verset 34, Il dit à Pierre, “Je te le dis en vérité, cette nuit même, avant que le coq chante, tu me renieras trois fois.” C'est la connaissance. Écoutez, Il savait qu'ils allaient succomber. Il le savait. Il savait que cela allait arriver cette nuit-là. Il savait que ce serait à cause de Lui. Il savait qu'Il allait ressusciter d'entre les morts. Il savait qu'Il allait les rencontrer à nouveau en Galilée. Il savait qu'ils allaient tomber au point où, ce nuit-là même avant le chant du coq, Pierre lui-même, le leader, allait renier Jésus-Christ. Il savait qu'ils n'allaient jamais traverser cette épreuve de leur propre force. Il savait tout.

C'était comme s'Il se trouvait dans une salle de contrôle et que tout était télévisé, et tous les écrans de tous les événements étaient devant Lui, et qu'Il était capable de voir le panorama de tout ce qui se passait. Il était en mesure de voir Judas faire exactement ce qu'il faisait à cet instant-là. Il pouvait voir les dirigeants juifs faire ce qu'ils faisaient. Il savait exactement ce qui allait se passer. Et il y avait un écran qui lui présenterait le déni de Pierre, et un autre la fuite des disciples. Il était capable de tout voir. Il pouvait déjà voir les mouvements des soldats, les soldats romains aux côtés des dirigeants juifs, qui allaient arriver dans le jardin avec des bâtons et des épées et des torches pour L'arrêter. Il pouvait ressentir sur sa joue et voir avec l'œil de Son esprit, le baiser de Judas Iscariote. Tout était juste là devant Lui, Il voyait tout. Et Il était en mesure de voir clairement là, de Ses propres yeux, les yeux de Sa connaissance surnaturelle, les prophéties de l'Ancien Testament, se réaliser. Il pouvait entendre l'écho des prophéties de l'Ancien Testament. Il pouvait voir le plan de Dieu se dérouler. Tout était devant Lui, chaque détail.

Il ne s'est pas fatigué à rechercher une telle connaissance; elle était présente dans Sa conscience. Il connaissait le baiser. Il connaissait la trahison. Il connaissait chaque étape des parodies de procès. Il savait absolument tout, la descente, la fuite des disciples, le déni de Pierre, absolument tout, chaque détail était devant Ses yeux. Ce qui fait que vous ne perdez rien en regardant Jésus dans ce passage.

Il ne perd rien de Sa majesté royale dans ce passage. Sa personnalité royale est claire dans ce passage parce qu'Il a connaissance de toutes ces choses qui vont se produire. Et tout ce que vous avez à faire c'est de continuer de lire pour vous rendre compte qu'elles se sont réalisées exactement comme cela avait été prévu. Il savait absolument tout, la connaissance majestueuse du Christ. Et cela se concentre essentiellement au verset 31 sur une prophétie de l'Ancien Testament trouvée dans Zacharie 13:7. Il dit: “Je serai pour vous tous une occasion de chute ; je serai pour vous tous, cette nuit, une occasion de chute, car il est écrit”... C'est le plan de Dieu. Ce n'est pas quelque chose qui s'est produit à cause d'un caprice ou par la volonté de Judas, ou des chefs religieux ou de qui que ce soit d'autre sur terre. Il s'agit du plan divin de Dieu, c'est écrit. Et Il cite Zacharie 13:7: “Je frapperai le berger, et les brebis du troupeau seront dispersées”. Jésus ne savait pas seulement ce que Judas faisait, ce que les chefs religieux faisaient, ce que les disciples pensaient, Il savait aussi ce que Satan planifiait, Il savait comment tout le procès allait se dérouler. Il savait tout ce qui allait se passer cette nuit-là, quand les soldats et les chefs religieux allaient venir Le chercher. Il savait que le baiser allait arriver, Il savait que les disciples allaient s'enfuir. Il ne savait pas seulement tout le présent et tout le futur mais Il comprenait également le plan de Dieu par le passé et Il comprenait également ce que le prophète Zacharie avait signifié lorsqu'il a dit ce qu'il a dit.

Et en passant, ce n'est pas un passage facile à interpréter. Si cela avait été très facile, les disciples l'auraient compris. Ce passage de Zacharie 13:7 est quelque peu difficile, je vais vous dire pourquoi. Dans Zacharie 13, Zacharie parle de certains faux prophètes qui allaient être blessés dans leurs maisons d'idoles. Il parle des faux prophètes que Dieu allait venir blesser dans leurs maisons d'idoles. Autrement dit, Dieu allait faire venir un jugement sur les faux prophètes. Et le prophète parle contre ces faux prophètes qui ne méritent que le jugement de Dieu. Et puis il vient tout de suite après cela au verset 7 et il déclare: “ “Je frapperai le berger, et les brebis du troupeau seront dispersées”. Et on peut avoir l'impression ici qu'il fait allusion à un faux berger, que Dieu va descendre et frapper un faux berger – cela se tient – et disperser tous les disciples de ce faux berger. Et nous pourrions penser cela, n'eut été l'interprétation claire du Christ qui dit: “La personne qu'on frappe, c'est moi et vous êtes le troupeau.” Ce qui fait que le berger frappé de Zacharie 13:7 doit être le Messie tandis que le troupeau dispersé serait les Siens. Et si vous comprenez cela, vous comprenez le sens de Zacharie 13:7 et cela donne du sens à ce passage, surtout quand vous le considérez de plus près.

Regardez à présent Zacharie 13 :7 pour juste un moment et je vous montrerai certaines choses intéressantes. Il est dit : « Épée, lève-toi », et il s’agit de Dieu, Jéhovah qui est en train de parler, « Epée, lève-toi sur mon pasteur ». Maintenant, cela vous dit tout de suite qu’il ne s’agit pas d’un faux prophète. Dieu n’est pas en train d’abattre un faux prophète qu’Il appellerait : « mon pasteur », le représentant personnel de Dieu. Dieu dit : « Mon épée frappera mon pasteur » - « Epée, lève-toi sur mon pasteur ». Et puis cette phrase des plus intéressantes : « Et sur l'homme » et Il se sert d’un mot hébreu ici qui n’est pas un terme normal, pas un mot générique, mais qui veut dire : « homme puissant » ou « homme de grande force ». Ainsi, pour commencer, le berger qui doit être frappé est appelé le « pasteur de Dieu, mon pasteur, mon berger, un puissant pasteur ». Et ensuite, il est dit : « qui est mon compagnon ! ». Littéralement : « l’homme puissant de mon union » ou « l’homme puissant qui est mon égal ». Une déclaration merveilleuse, n’est-ce pas ? Qui est l’égal de Dieu ? Le Christ qui était le berger de Dieu ? Le Christ ! Qui est le puissant Pasteur ? Le Christ !

Ainsi, clairement, Zacharie se détourne un instant du faux berger en disant : « Oui, Dieu blessera le faux pasteur dans la maison de ses idoles mais Dieu blessera également le véritable berger, et ses brebis seront également dispersés. » Et la fin du verset : « Et je tournerai ma main vers les faibles. » Il y aura un reste – il y aura un reste. Ce que Zacharie était en train de dire c’est qu’il vient un jour où Dieu frappera Son propre berger, le Seigneur Jésus-Christ, et les brebis seraient dispersées. Maintenant, je crois que les brebis que Zacharie a à l’esprit c’est la nation d’Israël. Israël s’est retrouvée dans le chaos après la mort de son Messie. Soixante-dix ans après J.C., la ville a été détruite, le temple et tout le reste, et ils sont encore dans ce même chaos suite au rejet du Messie. Cependant, la dispersion des disciples était un peu la première phase du chaos qui a frappé la nation d’Israël. Ce qui fait que Zacharie voit Dieu frapper le berger, la nation se désintégrer et le Seigneur applique la première phase de tout ceci à ce groupe de Ses propres disciples, qui allaient être dispersés, eux aussi.

Mais puis-je également ajouter, et Il ne cite pas ceci dans Matthieu, mais c’est dans Zacharie. Zacharie déclare : « Mais je rassemblerai mes petits. » Et lorsque la nation toute entière a finalement sombré dans le chaos, Dieu est revenu et a rassemblé Ses disciples qui avaient été dispersés, n’est-ce pas ? Et Il a continué d’agir ainsi avec le reste. La prophétie de Zacharie est cruciale. Et nous voyons donc la connaissance surnaturelle du Seigneur. Il connaissait le sens du plan de Dieu, « Il est écrit ». Il savait comment donner une interprétation parfaitement claire à un passage difficile dans Zacharie. Il a compris les disciples et là où ils allaient, et ce qu’ils allaient faire. Il savait ce que Satan allait leur faire porter, et Il savait qu’ils ne pourraient pas le supporter. Il savait ce que Pierre allait faire, bien qu’il ait dit qu’il n’allait pas le faire. Il connaissait chaque détail de ce qui allait se passer, et Il savait quand cela arriverait : « cette nuit, et vous allez le faire avant le chant des coqs ». La connaissance surnaturelle, par opposition à l’ignorance de ces disciples, ce qui fait que ce n’est pas Jésus qui perd ici, mais eux. Ils ne sont pas des héros parce qu’ils ont abandonné le gars dont la révolution a tourné au vinaigre. Ils se montrent ignorants, lourds, incapables de comprendre le plan de Dieu, incapables de comprendre la parole prophétique, incapables de comprendre les signes des temps qu’ils observaient. Et Jésus, de manière majestueuse, sait tout – chaque détail se trouve parfaitement à sa place. Le Christ brille donc par contraste.

Deuxièmement, nous voyons un contraste entre le courage et la lâcheté – entre le courage et la lâcheté. Au verset 31, la phrase: “Je serai pour vous tous” ou “Je serai pour vous (...) une occasion de chute”. Le mot est: piégé. Vous serez piégés. Vous serez pris au piège, et ce sera au-dessus de vos forces. Le piège vous attrapera. Vous serez confrontés à une épreuve qui sera trop difficile à supporter pour vous, et vous serez pris au piège – tous autant que vous êtes. Et quel était le piège? Proverbes 29:25 le dit: “La crainte des hommes tend un piège” Ils avaient peur. Ils redoutaient ce que les romains allaient leur faire ou alors ce que les juifs leur feraient. Et lorsqu'ils ont vu, est-il dit en revenant au verset 55 de ce chapitre, lorsqu'ils ont vu ces soldats arriver avec des bâtons et des gourdins et des épées et des torches et qu’ils ont vu arriver les chefs, ils se sont enfuis. “Je serai pour vous tous une occasion de chute, vous serez tous pris au piège à cause de moi” - à cause de moi. “Vous allez m'abandonner”, dit-Il. “Vous allez vous enfuir. Vous allez m'abandonner. Vous allez déserter. Vous allez manquer à l'appel au moment le plus fort de la bataille.” Et cela s'est passé exactement comme Il l'avait dit. Lorsque la pression est montée, ils étaient partis – ils n'étaient plus là.

Ils redoutent ce qui va se passer. Ils ont honte de s'identifier à Jésus-Christ. Ils ont honte de porter l'opprobre du Christ. Non pas qu'ils n'aiment pas le Christ, non pas qu'ils refusent de se montrer loyaux envers le Christ, mais c'est seulement qu'ils ont peur. C'est simplement qu’ils n'ont pas la foi de croire que le Seigneur peut quoi ? Les délivrer. C'est cela. Ils ne Lui font pas confiance. “Tu n'es pas capable de nous sortir de ceci, alors nous sommes partis.” Et vous voyez, ce qu'ils disent c'est : “Regardez-Le, Il est victime. S'Il constitue une victime, qu'en serait de nous? S'Il ne peut pas se sortir de ce guet-apens, comment allons-nous nous en sortir?” Maintenant, il faut reconnaître que s'identifier à Christ peut constituer un reproche. Ça peut être difficile. Il est dit dans Hébreux 11 que Moïse a choisi de s'identifier à l'opprobre du Christ plutôt qu’aux péchés du monde. Ce n'est cependant pas tout le monde qui fait un tel choix tout le temps. Il y en a parmi nous qui s'enfuient lorsque la pression monte, qui courent se mettre à l'abri parce qu'ils ont peur. On voit donc la lâcheté des disciples mais on voit aussi Jésus dans un courage parfait, se contentant d'avancer vers la croix, se remettant au Père, sans la moindre hésitation. “Non pas ma volonté mais que la Tienne se fasse; quel que soit ce que Tu désires que je fasse, Père, je le ferai, Je Te fais confiance, je remets ma vie entre Tes mains.” Et ils ne sont pas capables de le faire. Ils sont lâches.

La bravoure du Christ est incroyable. Il se dirige vers une croix pour porter le péché. Il n'a encore jamais touché le péché. Le péché ne L'a encore jamais effleuré. Il n'a encore jamais été taché par le moindre péché et Il portera cependant le péché du monde. On abusera de Lui, on se moquera de Lui et on Lui crachera dessus, toutes ces choses incroyables arrivent au Christ de Dieu, et Il avance vers tout cela avec une bravoure qui est clairement divine. Et cela repose sur une confiance absolue en le Père qui L'a appelé à cette mission; quelque chose qui surpasse largement la lâcheté des disciples. Par conséquent, même Ses disciples défaillants ne peuvent en rien diminuer la majesté de leur Seigneur. Lorsqu'ils courent par peur, Il se tient et reste loyal à la mission dans un grand courage, face à la mort, face au péché, face à Satan, pour eux. Ainsi, le contraste Le présente une fois de plus dans Sa splendeur.

Ce troisième élément que je vois ici est un contraste entre le pouvoir et la faiblesse. Les disciples avaient peur de faire face au moment, parce qu'ils étaient faibles et ne pouvaient pas supporter la mort, c'est ce qui les effrayait. Au verset 32, le Seigneur dit: “Mais, après que je serai ressuscité, je vous précèderai en Galilée.” Le Seigneur a fait face à la mort avec un courage formidable parce qu'Il savait qu'Il avait le pouvoir sur la mort, n'est-ce pas? Les disciples savaient que ce n'était pas leur cas. Ils se regardaient eux-mêmes et disaient: “Nous ne pouvons pas supporter la mort. Ils vont nous tuer et ce sera tout. Nous n'avons pas de pouvoir sur la mort.” Et ils ne s'en sont pas remis à Celui qui avait ce pouvoir. Ils ont manqué de foi. Jésus, déclare Romains 6:4, a été ressuscité d'entre les morts par la puissance du Père. Ce qui veut dire que lorsque Jésus est allé à la tombe, ici Il dit: “Je ressusciterai” et Il le dit encore et encore, Matthieu 16, Matthieu 17, Matthieu 20: “Je dois aller et être crucifié et trois jours plus tard, Je ressusciterai des morts.” Mais Il s'en est remis à la puissance du Père, à la puissance divine sur la mort. Il, est-il dit dans Hébreux, est venu pour triompher de la mort qui avait maintenu les hommes dans les liens tout le long de leur vie. Il est venu détruire celui qui avait le pouvoir de la mort, Satan. Le pouvoir du Christ était si grand qu'Il a affronté la croix, parce qu'Il savait que le pouvoir de conquérir la mort était disponible. Et Il a pris la mort comme un ennemi à vaincre. Les disciples ont pali face à la mort et ont pris la fuite et vous voyez donc leur faiblesse par opposition à Son pouvoir.

Il croyait ce qu’Abraham a cru, Hébreux 11:17 et 19, lorsqu'il a offert Isaac. Et nous disons: “Pour quelle raison a-t-il pu le faire alors qu'Isaac était le fils de la promesse?” Il est dit que c'était parce qu'il croyait au Dieu qui ressuscitait les morts. Et Abraham a cru que si Dieu voulait prendre la vie d'Isaac, Il allait devoir le ramener de la mort pour accomplir Sa promesse. Dieu étant un Dieu de la promesse, Il l'aurait fait si cela avait été nécessaire, ce qui fait qu'Abraham était disposé à offrir son fils. Et le Christ était bien sûr prêt à aller à la tombe parce qu'Il savait que Dieu était un Dieu de la promesse et si Dieu avait dit qu'Il serait le Christ et qu'Il serait le Roi des rois, et qu'Il régnerait, et qu'Il ressusciterait d'entre les morts, c'est que cela allait se passer exactement ainsi. Vous dites : “Les disciples le savaient-ils ?” Ils auraient dû le savoir. Ils auraient dû se rappeler ce qui s'était passé quelques jours plus tôt lorsque Jésus a ressuscité qui d'entre les morts ? Lazare ! Jean 11:47 à 53 – tous les dirigeants savaient qu'Il avait ressuscité Lazare d'entre les morts. Ils auraient dû se rappeler, et ils auraient dû se souvenir de ce qu'Il avait dit : “Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ?” Ils auraient dû le savoir. Ils auraient dû le savoir. Dans la faiblesse de leur foi cependant, ils se sont montrés lâches. Et dans la force de la foi en le Dieu auquel Il s'est confié Lui-même, Jésus a avancé avec puissance vers la croix.

Et vous voyez donc une fois de plus la majesté du Christ comparée à la faiblesse des disciples dans le fait qu'Il a cru au pouvoir de Dieu sur la mort et eux non – ils n'ont pas cru. Ils étaient faibles. Il était fort. Et Il a dit: “Je vais vous conduire en Galilée et je reviendrai personnellement pour être votre berger et vous conduire à nouveau.” Et Il l'a fait – Il l'a fait. Au chapitre 28, vous lisez cela au chapitre 29, verset 10, Il les rencontre à nouveau, Il les rassemble, ils se rendent en Galilée. “Allez dire à mes frères”, dit-Il, “C'est là qu'ils me verront”. Oui, Il l'a fait. Il est sorti de la tombe et Les a rencontrés.

Il savait qu'Il avait le pouvoir – écoutez – non seulement de conquérir la mort mais d'abolir la mort. Et quand Il l'aurait fait, Il reviendrait et les prendrait à nouveau. Cependant, ils avaient une foi faible, un amour faible, une gratitude faible. Tout ce qu'ils avaient en essence était du sentimentalisme et rien de plus. Mais vous voyez, la leçon est très importante pour nous, braves gens. Regardez, nous pouvons manifester notre ignorance et nous pouvons dire que nous sommes intelligents alors qu'il n'en est rien. Nous pouvons aller çà et là dire combien nous sommes courageux et au moment décisif nous montrer lâches. Nous pouvons dire que nous avons la force d'affronter n'importe quoi et pourtant quand se pose le vrai problème, nous réalisons que nous sommes très faibles. Et ce n'est pas entièrement mauvais. Non, ce n'est pas entièrement mauvais car, jusqu'à ce que vous appreniez la leçon de votre propre faiblesse, vous ne saurez pas où trouver la force, n'est-ce pas ? C'est pour cette raison que Paul déclare dans 2 Corinthiens 12: “Ma puissance s'accomplit dans” - quoi - “la faiblesse”. Vous devez apprendre à cesser de vous confier en vous-mêmes.

Et puis il y a un merveilleux contraste entre l'orgueil et l'humilité ici – entre l'orgueil et l'humilité. L'orgueil se manifeste à travers la bouche de Pierre. “Pierre, prenant la parole” - bien que personne ne lui ait rien demandé, franchement - “lui dit” il l'a juste balancé, c'est tout - “Quand tu serais pour tous une occasion de chute, tu ne le seras jamais pour moi.” Et on peut tout simplement l'imaginer regardant les autres gars en disant, “Vous pourriez vous en aller, moi je resterai, je suis le plus loyal des loyaux.” Pierre, orgueilleux, sûr de lui – lâche, faible, ignorant, sans le savoir. Il constitue un cas difficile. Mon sentiment personnel est qu'il est plus proche de Judas que tous les autres disciples. En dehors du fait qu'il croit, il diffère de Judas à très peu de choses – il est très égocentrique, très égoïste, très consommateur, très orgueilleux. Et vous savez, le gars n'apprend pas bien. Il n'apprend pas vite. “Quand Tu serais une occasion de chute pour tous”, tout le monde pourrait se faire prendre au piège, “Tu ne seras pas une occasion de chute pour moi, je me tiendrai à Tes côtés jusqu'au bout.” Vous savez quelque chose ? Savez-vous que tout juste quelques minutes ou quelques heures avant cela, on lui avait déjà enseigné une leçon? En revenant en arrière dans la chambre haute, laissez-moi vous montrer, Jean 13, vous vous souvenez que je vous ai dit que ça s'est passé dans la chambre haute? Jean 13, 14, 15, 16, 17 ?

Écoutez Jean 13. Le Seigneur parle de s'en aller. “Simon Pierre lui dit :” - Jean 13:36 - “Seigneur, où vas-tu? Jésus répondit : Tu ne peux pas maintenant me suivre où je vais, mais tu me suivras plus tard.” Autrement dit, Je vais au ciel, tu ne peux pas y aller maintenant, tu y iras quand viendra ton temps. “Seigneur, lui dit Pierre, pourquoi ne puis-je pas te suivre maintenant ?” Comme un enfant de trois ans, je veux partir. Ensuite il dit : “Je donnerai ma vie pour toi.” “Jésus répondit : Tu donneras ta vie pour moi ! En vérité, en vérité, je te le dis, le coq ne chantera pas que tu ne m'aies renié trois fois.” Ce gars est un cas difficile. Cela fait deux fois en une seule nuit. Deux fois ! Il n'écoute tout simplement pas. Il est tellement plein d'orgueil et tellement sûr de lui.

Et Jésus lui a dit autre chose que Matthieu n'a pas consigné, mais Luc l'a enregistré, heureusement, et c'est vraiment intéressant. Voici ce que Jésus lui a dit d'autre. “Simon, Simon” - et Il l'appelle par son ancien nom, celui qu'il portait avant d'être sauvé, parce qu'il agit ainsi. “Satan vous a réclamés, pour vous cribler comme le froment”. Le passage au crible consistait à mettre le blé à l’intérieur d’un récipient et à le secouer violemment de l'arrière en avant de cette manière. Il dit : “Satan veut vous avoir” et Il emploie le terme humas, vous pluriel. Pas seulement toi, Pierre, mais vous tous. Satan en a après vous et il va vous secouer comme vous n'avez encore jamais été secoués. Pierre avait déjà eu affaire à Satan. Vous vous souvenez dans Matthieu 16 ? Pierre a dit: “Non, Seigneur, non, je regrette mais Tu ne vas pas mourir. Je sais bien que c'est ce que Tu veux faire mais non. Tu ne le feras pas.” Et Jésus l'a regardé et a dit: “Arrière de moi” - qui? - “Satan” ! Cela faisait donc un moment que Satan s'amusait avec Pierre.

Cependant dans Luc 22, verset 31, Jésus déclare : "Les gars, Satan va vous secouer comme vous ne l'avez encore jamais été. Il va vous secouer violemment, comme un homme secoue un plateau pour faire tomber le blé et évacuer la paille. Vous serez secoués.” Mais Jésus a dit : “Mais j'ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille point ; et toi, quand tu seras converti, affermis tes frères.” Jésus a dit: “Je vais prier pour vous pour que ce ne soit pas le chaos total. Vous allez vivre un désastre mais il ne sera pas total parce que j'ai prié pour vous. Et une fois que vous serez restaurés et revenus, alors vous serez en mesure de fortifier les autres.” Pourquoi ? Parce que vous sortirez et direz : “Hé, braves gens, ne vous fiez pas à vous-mêmes.” Vous apprendrez une leçon que vous serez capables de la prêcher à quelqu'un d'autre. Et dans Luc, il dit : “Je suis prêt à aller avec Toi, aussi bien en prison qu'à la mort.” Quand même, il est obstiné ! Et Il a dit : “Pierre, le coq n'aura pas chanté ce jour que tu m'auras renié trois fois.” Tu nieras même me connaître.

Ainsi, en revenant à Matthieu 26, Jésus parle d'une rude épreuve – et le “vous” est pluriel – qui devait arriver non seulement sur Pierre mais également sur tous les autres. Ils sont sur un terrain très dangereux. Franchement, Pierre se montre stupide ici. Il est un parfait imbécile. Et son orgueil se manifeste de trois manières. Tenez ceci, si ce n'est pas de l'orgueil alors je ne sais pas ce que c'est. Premièrement, il a contredit le Seigneur. Comprenez-vous cela? Il a contredit le Seigneur. On avait l'habitude de me laver la bouche au savon chaque fois que je contredisais ma mère ou mon père. Contredire le Seigneur, “Non, Seigneur, Tu te trompes, je ne vais pas Te renier.” C'est très impertinent. Deuxièmement, il a prétendu être meilleur que tous les autres. “Quand Tu serais une occasion de chute pour tous, Tu ne le seras pas pour moi.” Troisièmement, il s'est fié à sa propre force. “Je”, a-t-il dit - “mourrai avec Toi et je ne vais pas Te renier.” Je, je, je, je – le type était très orgueilleux, et tous les autres disciples, à la fin du verset 35, ont dit la même chose. “Oui, c'est certain, nous ne ferons jamais cela.” Et l'humilité de Jésus entre si merveilleusement en scène. “Non”, dit-Il, verset 34, “Cette nuit, avant que le coq n'ait chanté, tu me renieras trois fois.” Et Il sera seul, délaissé, abandonné, déserté.

Nous voyons le stupide orgueil des hommes, et l'humilité majestueuse de Jésus-Christ, qui résolument et délibérément va à la croix pour mourir et verser Son sang pour les disciples stupides, lâches, faibles et orgueilleux qui vont L'abandonner. Impressionnant – quelle condescendance, quelle humilité ! Comment ces hommes osent-ils avoir honte du Dieu vivant qui n'a pourtant pas honte d'eux ? Je veux dire que ce serait compréhensible si Dieu avait honte de s'associer aux pécheurs, mais que des pécheurs aient honte de s'associer à Dieu !? Cela vous montre à quel point ils étaient tordus. Ainsi, le Seigneur déclare: “Cette nuit, avant que le coq ne chante” vous savez quand c'était cela? Les juifs divisaient la nuit en quatre parties, le soir – c'est-à-dire de 18 heures à 21 heures, le milieu de la nuit – c'était de 21 heures à minuit, le chant du coq – de minuit à 3 heures du matin, le matin – de 3 heures à six heures. Le chant du coq était la désignation d'une période de temps qui allait de minuit à trois heures du matin, parce que c'est à ce moment-là que le coq chantait, autour de 3 heures du matin. C'est très tôt. Et cela s'appelait le chant du coq. Et ici, il est presque minuit, et notre Seigneur déclare: “Dans quelques heures, avant même que le coq n'ait pu chanter deux fois, tu m'auras déjà renié à trois occasions. Avant même qu'il ne soit 3 heures du matin, tu m'auras renié à trois occasions différentes.”

C’est vrai, Il connaissait chaque détail. Il savait ce qui allait se passer dans chaque mouvement, non seulement les siens, mais également ceux de Pierre. Il savait où Pierre serait. Il savait qui Il allait rencontrer, comment Il allait nier ; tout était parfaitement clair pour Lui. Et à propos, regardez au verset 74 de ce chapitre qui présente un homme en train de dire : “Eh bien, ne voyages-tu pas avec Jésus de Nazareth?” Et Pierre, au verset 74, saisissez ceci : “Alors il se mit à faire des imprécations et à jurer”. Ce n'est pas assez de renier le Christ, il se met à laisser des propos blasphématoires sortir de sa bouche. Maintenant, voici Pierre ; c'est Pierre l'apôtre, braves gens, qui est en train de maudire et de jurer. “Je ne connais pas cet homme”. Et immédiatement, qu'est-ce qui s'est passé? Un coq a chanté et il s'est souvenu des paroles de Jésus – oh quel souvenir douloureux. “Et étant sorti, il pleura amèrement.” Quelle leçon – quelle leçon ! Au verset 35 de Matthieu 26, il dit : “Quand il me faudrait mourir avec toi, je ne te renierai pas.” Très beau sentiment Pierre, très bonne idée, juste du vent, beaucoup de paroles. Tu ne peux pas y arriver, tu n'en as pas la capacité.

J'aimerais que vous notiez ce qui est dit dans Luc – c'est tellement provocateur. Luc dit: “Pierre répondit : Homme, je ne sais ce que tu dis. Au même instant, comme il parlait encore, le coq chanta. Le Seigneur, s'étant retourné, regarda Pierre.” Oh – pouvez-vous imaginer cela ? Il l'a vu derrière là-bas et Il l'a juste regardé - “Je t'ai dit”. Et tous les disciples avaient dit: “Oh oui”, la même chose. Nous voyons donc leur orgueil et une fois de plus face à cela, l'humilité du Christ, qui est en train de mourir en ce moment pour ces disciples ingrats, malveillants, fuyards, déserteurs, Se sacrifiant humblement pour ceux qui n'étaient même pas en mesure de prononcer Son nom sous la pression. Ainsi, le Christ omniscient, courageux, puissant, humble, va à la croix seul, sans Ses disciples ignorants, lâches, faibles et orgueilleux. Est-ce de cette manière que cela se termine? Non, heureusement, ça ne se termine pas de cette manière. Nous devons retourner au verset 32. “Mais, après que je serai ressuscité, je vous précéderai en Galilée.” L'idée de la phrase, “Je vous précéderai” est « Je vous conduirai en Galilée ». Et ceci nous amène au dernier contraste entre la désertion et la restauration – leur désertion et Sa restauration. En dépit de tout ce qu'ils ont fait pour quitter le Seigneur, en dépit de toutes les malédictions, les jurons, et le déni et la fuite et l'abandon et tout cela, Il aimait, Il manifestait la miséricorde, Il restaurait. Et, je ne sais pas, c'est un peu comme s'Il avait vécu les derniers mots de ce grand psaume 136 qu'ils avaient dû dire encore et encore: “Sa miséricorde dure à toujours – Sa miséricorde dure à toujours – Sa miséricorde dure à toujours.” Et ici, nous voyons l'illustration classique et absolue de la miséricorde.

Ils ne méritent rien du tout, cependant, Il dit: “Je reviendrai”. Et en dépit de ce que vous faites, je vous rassemblerais et vous conduirai en Galilée. Et c'est exactement ce qu'Il a fait. Et Il les a conduits sur un flanc de colline et Il les a restaurés. Et dans Jean 21, il est rapporté qu'Il a plus spécifiquement restauré Pierre et Il a dit: “Pierre, pais mes brebis, pais mes agneaux, pais mes brebis.” Vous vous rappelez qu'Il lui a demandé à trois reprises s'il L'aimait ? Il a ramené Pierre à bord. Il a ramené tout le monde à bord, est monté au ciel, a envoyé le Saint-Esprit, et les a envoyés changer le monde. A présent, qu'est-ce que cela me dit ? Je vais vous dire ce que cela me dit. Dieu est occupé à récupérer les disciples qui ont déserté, n'est-ce pas? C'est rassurant, très rassurant. Nous pourrions L'abandonner, mais Lui ne nous abandonnera jamais, quoiqu'il advienne. Jésus a dit ceci: “Sans moi vous ne pouvez” - quoi - “rien faire.” A présent, vous pourriez tout aussi bien apprendre cela. Vous pourriez tout aussi bien apprendre que vos ressources se trouvent dans le Seigneur, et non dans votre propre force.

Ils l'ont appris, Dieu merci, ils l'ont appris. Et pour vous prouver qu'ils l'ont appris, j'aimerais vous donner une dernière écriture, dans Actes 5 – les mêmes hommes, le même groupe. Verset 40, le conseil juif à Jérusalem a appelé les apôtres – il s'agit des disciples, les mêmes onze gars – ils les ont convoqués, “et ayant appelé les apôtres, ils les firent battre de verges, ils leur défendirent de parler au nom de Jésus, et ils les relâchèrent.” A présent, si c'est la même bande que nous venons juste de rencontrer dans Matthieu 26, nous nous attendons à ce qu'ils se dispersent très rapidement. Mais le verset 41 dit : “Les apôtres se retirèrent de devant le sanhédrin, joyeux d'avoir été jugés dignes de subir des outrages pour le nom de Jésus. Et chaque jour, dans le temple et dans les maisons, ils ne cessaient d'enseigner, et d'annoncer la bonne nouvelle de Jésus-Christ.” Alors, auraient-ils appris leur leçon? Vous dites: “Eh bien, la venue du Saint-Esprit est peut-être ce qui fait la différence.” Eh bien, c'était certainement une partie importante, mais ce n'était pas la seule différence, parce que Timothée, qui avait honte du Christ, avait aussi le Saint-Esprit.

Je crois que ces gars ont appris une leçon absolument puissante sur leur propre faiblesse. Et je crois que lorsque Jésus est revenu de la tombe et qu'Il a posé Ses bras aimants autour de ces gars et qu'Il les a ramenés à Lui et les a restaurés dans la communauté des disciples à laquelle ils étaient destinés dès le départ et les a commissionnés et envoyés, ils ont si profondément expérimenté Sa miséricorde, ils avaient vu Sa puissance dans la résurrection, qu'ils n'avaient désormais plus peur de la mort parce qu'ils savaient qu'ils allaient ressusciter d'entre les morts comme Il l'avait fait.

Ils avaient vu la gloire du Christ et la grâce du Christ à leur égard, et je pense qu'ils sont repartis avec une toute nouvelle approche. Et peut-être que dans nos vies, ce n'est qu'après avoir été restaurés d'une désertion par la douce et tendre grâce du Seigneur que nous irons conquérir sans compromission dans le futur, face à ce genre de difficultés. Je rends grâce à Dieu pour les occasions où j'ai échoué, et le Seigneur m'a enseigné la fragilité de ma propre force. Qu'en est-il de vous? Et je suis content pour les fois où Il m'a enseigné Sa propre puissance et je me repose en Lui.

Permettez-moi de vous rappeler l'autre hymne que nous avons chanté ce matin en guise de conclusion. Écoutez ceci. “N'aie pas peur, je suis avec toi. Oh, ne sois pas consterné car je suis ton Dieu et je t'apporterai encore du secours, Je te fortifierai, je t'aiderai et je te soutiendrai par ma main droite omnipotente.” N'est-ce pas une formidable promesse ? “Quand dans les eaux profondes je t'appellerai à aller, les fleuves de chagrin ne déborderont pas, car je serai avec toi, pour bénir tes difficultés et sanctifier ta plus profonde détresse. Quand à travers des épreuves de feu, ton sentier s'étendra, ma grâce toute suffisante sera ta provision. La flamme ne te fera aucun mal. Je n'ai qu'une intention: consumer ta sordidité et raffiner ton or. L'âme qui, sur Jésus, s'appuie en quête de repos, jamais, non jamais au plus grand jamais, Je n'abandonnerai.” Baissons nos têtes pour la prière.

Oh Père, nous sommes tellement reconnaissants de ce que, lorsque nous faisons face à l'ennemi, et bien que l'enfer tout entier s'efforce de secouer l'âme, jamais, non jamais, au plus grand jamais, Tu ne nous abandonneras. Nous Te remercions, O Dieu, de ce que Tu te tiens avec nous au milieu des épreuves les plus rudes et à ces moments où nous sommes tentés d'avoir honte. Fortifie-nous par Ton Esprit, remplis-nous de courage pour ne pas T’abandonner. O Seigneur, que Toi, un Dieu infiniment saint n'aies pas honte de nous appeler Tes frères et Tes enfants, et que nous ayons honte de T'appeler notre Dieu constitue un impossible paradoxe. Comment est-ce possible qu'un Dieu saint aime appeler des pécheurs Siens et que des pécheurs refusent d'appeler un Dieu saint leur Dieu ? O Seigneur, accorde-nous un nouveau courage et donne-nous la vision du Christ majestueux, tandis qu'Il avance vers Sa mort pour nous, afin de faire de nous Ses enfants, rassemblés pour Lui pour toujours et à jamais.

FIN

This sermon series includes the following messages:

Please contact the publisher to obtain copies of this resource.

Publisher Information
Unleashing God’s Truth, One Verse at a Time
Since 1969

Welcome!

Enter your email address and we will send you instructions on how to reset your password.

Back to Log In

Unleashing God’s Truth, One Verse at a Time
Since 1969
Minimize
View Wishlist

Cart

Cart is empty.

Subject to Import Tax

Please be aware that these items are sent out from our office in the UK. Since the UK is now no longer a member of the EU, you may be charged an import tax on this item by the customs authorities in your country of residence, which is beyond our control.

Because we don’t want you to incur expenditure for which you are not prepared, could you please confirm whether you are willing to pay this charge, if necessary?

ECFA Accredited
Unleashing God’s Truth, One Verse at a Time
Since 1969
Back to Cart

Checkout as:

Not ? Log out

Log in to speed up the checkout process.

Unleashing God’s Truth, One Verse at a Time
Since 1969
Minimize