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 Tandis que nous nous intéressons à la Parole de Dieu ce matin, j’aimerais vous rappeler que nous parcourons ce qui est traditionnellement connu comme la passion du Seigneur Jésus-Christ, ces évènements qui entourent Sa mort sur la croix. Nous les examinons à travers les yeux de Matthieu, qui a été inspiré par le Saint-Esprit à enregistrer, avec Marc, Luc et Jean, ces merveilleux événements. Nous nous trouvons au chapitre 26 et examinons les versets 47 jusqu’à 56. Cette section particulière traite de la trahison et de l’arrestation de Jésus-Christ. Elle met clairement en évidence, aussi bien la finalité que l’apogée de l’intrigue et du plan de Judas qui avait manigancé et prévu de sortir, d’obtenir une compensation pour ce qu’il estimait être des années perdues à suivre celui qui ne s’est pas avéré être le roi terrestre qu’il pensait qu’Il était. Bethléem a offert au monde sa personne la plus aimée et la plus respectée, Jésus-Christ. Une petite ville du nom de Kerioth, 23 miles (environ 37 km) au sud de Jérusalem, composée d’un groupe de villages de cultivateurs, a donné au monde son personnage le plus méprisé, Judas. Les deux entrent dans une terrible confrontation dans ce passage précis.

 

Jeudi soir, Jésus avait célébré la Pâque avec Ses disciples, avait déclaré que l’un d’eux était un traître, avait identifié le traître et l’avait envoyé faire rapidement ce qu’il était prêt à faire. Et une fois qu’il s’en est allé, ils ont célébré le repas du Seigneur et Jésus les a enseignés et a prié le Père en leur faveur. Et dès que la prière a été faite, Lui et les onze disciples restants, sont allés sur le Mont des Oliviers à un endroit très spécial appelé le Jardin de Gethsémané, où Il s’était très souvent rendu, nous dit Jean. Et là, le Seigneur est entré en prière. Tandis que Satan venait contre Lui par trois vagues de tentation, Il a prié Dieu le Père, et a été fortifié par un ange, résolument disposé à aller à la croix. Pendant qu'Il priait, les disciples dormaient. Ils auraient dû être en train de prier, cependant, ils dormaient.

 Après la troisième fois, le troisième temps de prière, le Seigneur Jésus est revenu vers les disciples endormis et les a réveillés, leur demandant de se lever parce que le moment de Sa trahison était venu. Il pouvait voir au loin les torches et les lanternes, et la foule de personnes qui venaient vers le jardin, sous la conduite de Judas, et Il les a réveillés pour le moment qu'Il avait prédit qui arriverait. C'est à ce moment précis que nous arrivons au verset 47 de Matthieu 26. Maintenant, tandis que nous regardons à cette scène, pendant que nous examinons attentivement ces éléments, la meilleure manière pour nous de les comprendre et de saisir tout ce qui s'y trouve, consiste à examiner les participants impliqués dans cet événement. Premièrement, il y a l'attaque de la foule, puis le baiser du traître, puis il y a la défaite ou la défaillance des disciples et finalement, le triomphe du Sauveur. Tandis que nous parcourrons le texte et examinerons chaque élément, il se dévoilera dans toutes ses merveilles et toute sa réalité électrisante, étant donné qu'il s'agit d'une scène dramatique, tragique.

A présent, permettez-moi, si vous voulez bien, de vous ramener en arrière, là où nous étions la dernière fois, en commençant par l'assaut de la foule. Regardez au verset 47. “Comme il parlait encore” et je pourrais juste m'arrêter là pour dire que Son discours vise à réveiller les disciples endormis. Ils sont endormis. D'une certaine manière, leur sommeil n'est pas injustifié. La semaine a été très chargée. C'était une journée bien remplie. Il est minuit passé. Ils viennent juste de faire une longue marche et de gravir une colline très raide. Ils ont pris un énorme repas de Pâque. Toutes ces choses réunies, ajoutées à leur désinvolture spirituelle et à leur sentiment de victoire, le sentiment d'invulnérabilité, qu'ils n'auraient pas dû avoir, ont contribué à leur endormissement au lieu de les faire prier. Et ainsi, ils sont réveillés par le Seigneur, et tandis qu'Il est encore en train de les réveiller, Judas arrive. Vendredi de bonne heure, et Jésus sera crucifié avant la fin de ce vendredi. En fait, Il sera dans la tombe avant le coucher du soleil. Ce qui fait que tout va se dérouler plutôt rapidement, en quelques heures. Et tout cela commence avec l'arrestation qui a lieu peu après minuit ce matin de Vendredi.

Maintenant, vous remarquerez que Judas est identifié, comme je l'ai souligné la dernière fois, par cette expression intéressante: “l'un des douze”. Et cette affirmation est employée à plusieurs reprises au sujet de Judas dans l'Écriture, et elle comporte une espèce d'implication, une sorte de signification choquante. Judas, de manière inimaginable, Judas, de manière inexplicable, Judas, de manière inconcevable, l'un des douze – comme pour dire que cette identification montre mieux que toute autre chose le mystère de la manière dont une personne pourrait appartenir à ce groupe et faire ce que cet homme a fait. “Judas, l'un des douze, arriva, et avec lui une foule nombreuse armée d'épées et de bâtons”, et Jean ajoute: “avec des lanternes, des flambeaux et des armes”, “qu'envoyèrent les principaux sacrificateurs et les pharisiens”. Et nous savons que derrière tout cela se trouvaient les principaux sacrificateurs et les anciens. Les juifs étaient derrière cela. Ils avaient enrôlé la foule. Ils avaient sollicité la bande romaine, ou speira, la cohorte romaine constituée de 600 hommes, le dixième d'une légion, qui est venu. Ils étaient derrière tout cela.

C'est eux qui voulaient que Jésus soit éliminé. Les romains n'avaient pas vraiment de problème avec Jésus. Même Son nettoyage du temple se limitait à un lieu juif très privé, et n'avait réellement aucune conséquence sur le pouvoir romain, la loi romaine ou l'autorité romaine. Jésus ne leur avait pas semblé constituer une quelconque menace pour le pouvoir romain. Cependant, les dirigeants juifs avaient convaincu les romains que c'était bien le cas. Comme je l'ai dit la dernière fois, ils ont sans doute tenu des réunions secrètes avec Pilate, au cours desquelles ils ont convaincu Pilate que Jésus était comme Barabbas. Il était un insurrectionniste et allait mener une révolution s'Il n'était pas immédiatement neutralisé. Et ils ont par conséquent engagé l'aide romaine. Ils ne voulaient pas y aller seuls. Ils avaient déjà tenté cela dans Jean 7, La police du temple était allée chercher Jésus et était revenue bredouille, ce qui fait qu'ils n'étaient plus prêts à faire face à cette frustration. Cette fois, ils enrôlent les Romains, et ceux-ci devaient en quelque sorte être convaincus que Jésus représentait une menace pour la sécurité romaine. Ils ont donc marqué leur accord. Et une foule d'environ 1000 personnes, très probablement, arrive dans le jardin en criant pour faire Jésus-Christ prisonnier.

Et tandis que nous examinions cette scène la dernière fois, je vous ai suggéré qu'il s'agissait d'une très bonne illustration de la méchanceté du monde qui rejette Christ; que ce qui s'est passé dans ce jardin et qui nous horrifie tant n'est pas sans rappeler ce qui est constamment fait à Jésus. Car il existe encore une foule de gens qui agressent Christ, pour ainsi dire, une foule d'individus qui Le rejettent, qui refusent de L'avoir comme leur Seigneur, ne souhaitent pas L'avoir comme leur Dieu, ne veulent pas de Lui comme leur Roi, qui Le considèrent comme une menace, quelqu'un dont il faut se débarrasser, qu'il faut mettre de côté, qu'il faut éliminer. Et j'ai suggéré ce jour-là que les caractéristiques de cette foule étaient les suivantes: premièrement, il s'agissait d'une foule injuste. Autrement dit, ils accomplissaient quelque chose qui n'avait pas été mérité. En d'autres termes, Jésus n'avait commis aucun crime. C'était complètement injuste de Le faire prisonnier et de L'exécuter. Mais le monde est également injuste aujourd'hui et la foule qui rejette Jésus-Christ, et les gens qui ne veulent avoir aucune part avec Lui, et ceux qui sont contre Lui, et ceux qui refusent Son amour et Sa vérité, sont tout aussi injustes. Car si la vérité était connue, Il est le Roi de la justice, [ils sauraient que] Le malmener ou Le rejeter constitue de l'injustice pure et simple. Ce qui fait que la foule de nos jours est également injuste; rejeter Jésus-Christ, Le repousser, refuser le fait qu'Il est le Fils de Dieu et le Sauveur du monde constituent un acte injuste, inéquitable, discriminatoire. Et les foules de gens d'aujourd'hui qui refusent Christ ne sont en aucun cas différentes de la foule revendicatrice qui s'est rendue sur le Mont des Oliviers.

Deuxièmement, la foule n'est pas seulement injuste; nous avons également vu la dernière fois qu'ils étaient stupides. Exactement comme n'importe quel genre de foule, ils sont conduits par un petit nombre. La plupart d'entre eux sont stupides et font ce que quelques personnes en colère veulent leur faire faire. Et il en est de même aujourd'hui. Il y a des gens partout dans le pays et à travers le monde qui rejettent et refusent Jésus-Christ tout simplement parce que c'est la pensée du groupe. C'est l'attitude irréfléchie de ceux qu'ils côtoient, et ils sont plongés dans l'amertume et la haine des autres sans faire une évaluation personnelle de Jésus-Christ. La foule méchante qui Le rejette aujourd'hui est aussi stupide, à plusieurs égards, que l'était cette foule ce jour-là.

Troisièmement, nous avons remarqué qu'ils étaient lâches. Le monde méchant qui rejette est lâche. Il puise la force de rejeter Christ dans son nombre et quand ces gens sont isolés et confrontés à Jésus-Christ, ils deviennent beaucoup moins audacieux que lorsqu'ils s'assemblent à une populace irréfléchie et injuste qui s'élève contre Jésus-Christ. Et puis, quatrièmement, nous avons suggéré qu'ils constituent une illustration du monde méchant qui est profane. Jésus avait dit qu'Il serait livré aux mains des pécheurs; une chose inconcevable que le Fils tout à fait saint de Dieu soit livré à des mains impies, qu'Il soit tâché par la crasse du péché de ceux qui L'ont fait prisonnier. Ceux dont les mains pécheresses ont tenu Son corps, dont les mains impies L'ont ligoté, dont les mains pécheresses L'ont frappé et L'ont giflé et ont tiré Sa barbe et ont placé une couronne d'épines sur Sa tête et enfoncé une épée dans Son flanc, et L'ont cloué sur une croix. Qu'Il soit à ce point profané, à ce point traité avec sacrilège est inconcevable, et cependant, il en est de même aujourd'hui. La foule irréfléchie, injuste, lâche, fait exactement la même chose. Ils traitent Jésus-Christ avec leur propre genre de blasphème en Le rejetant. Nous avons donc vu l'assaut de la foule.

Et deuxièmement, nous avons examiné le baiser du traître la dernière fois. Nous voyons cela au verset 48, n'est-ce pas? “Celui qui le livrait leur avait donné ce signe : Celui que je baiserai, c'est lui; saisissez-le.” Ou encore, “attrapez-Le!” “Aussitôt, s'approchant de Jésus, il dit : Salut, Rabbi ! Et il le baisa.” Ici, un baiser fervent, un baiser profond, un baiser affectueux, une étreinte constitue le signe de la trahison. Quel genre d'esprit dérangé choisirait cela? Seule une personne possédée par Satan en personne; comme Jésus l'a dit, Satan est entré en Judas. Jésus a parlé lorsque Judas est venu à Lui et a commencé cette affaire, et Il lui a dit: “Judas, c'est par un baiser que tu livres le Fils de l'homme !” (Luc 22:48). Et Marc 14:45 semble indiquer que c'est à ce moment que Judas n'a pas répondu et s'est contenté de dire: “Maître, Maître”, et a continué à L'embrasser. Jésus doit donc endurer ce méprisable baiser. En fait, au verset 50, Jésus lui dit – et le texte devrait dire, camarade ou collaborateur, mais plus du tout ami - “ce que tu es venu faire, fais-le.” Le Seigneur ne le fait pas disparaître de l'existence, Il ne le réduit pas en cendres avec le feu de Sa furie; plutôt, Il se soumet à cette indignité et à cette honte.

A présent, ce que nous voyons ici, comme nous l'avons vu avec la foule, c'est une autre illustration. Non pas une illustration du monde méchant mais plutôt l'illustration d'un faux disciple. Voici la plus laide de toutes les illustrations: celui qui a feint l'amour et la loyauté et a trahi le Christ. Judas constitue un classique. Il est l'incarnation de tous les exemples d'opportunités manquées. Personne n'a jamais eu et perdu une aussi grande opportunité. Il est l'exemple ultime de privilège gaspillé et il constitue l'image parfaite de l'amour de l'argent. On ne saurait trouver une meilleure illustration de l'amour de l'argent car il n'y avait rien d'aussi inestimable que le Christ et il l'a vendu contre 30 pièces d'argent. Il est l'exemple classique de l'hypocrite. Il est le faux disciple par excellence, qui perd sa chance, qui gaspille son immense privilège, qui aime l'argent plus que le Fils de Dieu et qui est l'hypocrite des hypocrites, capable de trahir l'inestimable Fils de Dieu avec un baiser.

Et plusieurs aujourd'hui font de même. Ils constituent de faux disciples. L'église en est remplie. Ils font semblant d'être loyaux au Christ. Ils feignent l'amour à l'égard du Christ. Ils font semblant de prendre soin alors qu'ils ne se soucient pas et qu'ils seraient capables de livrer Jésus pour n'importe quoi qui, à leurs yeux, semble avoir plus de valeur à un quelconque moment et ils le font. Et ensuite, ils se rendent compte que les choses ne se déroulent pas comme ils l'auraient voulu, qu'ils ne sont pas en train d'obtenir de Jésus ce qu'ils pensaient qu'Il leur apporterait, ils passent à autre chose et nous avons donc examiné la question du faux disciple. Il ne s'agit nullement d'un cas isolé qui serait propre au jardin, plutôt, cela se passe avec nous, même aujourd'hui.

Cela nous amène à présent aux deux derniers points. Le troisième constitue la défaite des disciples. Observez à nouveau le verset 50. Au milieu du verset, après que Judas ait appliqué son baiser sur le visage du Christ et L'ait embrassé: “Alors ces gens s'avancèrent, mirent la main sur Jésus, et le saisirent.” Après le baiser d'identification, les autorités ne perdent pas de temps. Le signe c'était le baiser, Judas donne le baiser, ils agissent rapidement. Ils - nous dit Jean au chapitre 18, verset 12, tandis qu'il observe la scène, c'étaient : les soldats romains, la police du temple, les autorités juives – ils l'ont tous fait ensemble, ils ont tous travaillé ensemble. Ils sont venus et L'ont attrapé. Maintenant, Ils L'ont saisi pour L'attacher comme on le ferait avec n'importe quel prisonnier qu'on voudrait emmener et qu'on ne voudrait pas qu’il s'échappe ou crée des ennuis. Mais avant qu'ils n'aient réussi à Le ligoter, nous devons introduire le récit de Luc dans ce passage. Et dans Luc 22, je pense que c'est le verset 49, Luc déclare qu'à ce moment, les disciples Lui dirent: “Seigneur, frapperons-nous de l'épée ?” Devons-nous les frapper avec l'épée? Seigneur, veux-Tu que nous nous battions? Veux-Tu que nous Te défendions? Voudrais-Tu qu'il y ait un combat ici dans le jardin?

Eh bien, rien dans l'Écriture n'indique que le Seigneur ait eu l'occasion de répondre à cette question, parce que la question de Luc 22:49 avait à peine été posée que, devinez qui a agi ? Donnez le premier nom qui vous traverse la pensée – Pierre ! Et verset 51 de Matthieu 26 dit: “Et voici”, avec un choc, une exclamation, d'une manière déconcertante: “un de ceux qui étaient avec Jésus étendit la main, et tira sa maichaira” sa courte épée. Matthieu ne nous dit pas de qui il s'agissait. Vous dites, “Pourquoi Jean nous l'a-t-il dit?” Parce que Jean a été rédigé longtemps, très longtemps, plusieurs années après ceci. L'évangile de Jean a été le dernier à être rédigé et on pouvait se permettre de dire à ce moment qui c'était. C'est comme si les premiers écrivains, Matthieu, Marc et Luc se gardent de désigner Pierre, de peur que Pierre ne se retrouve dans une quelconque forme de difficultés à cause de son acte envers les romains en ce qu'il a sorti son épée. Il y a donc une certaine protection qui est même favorisée par l'Esprit de Dieu dans ce texte et on ne nous dit pas de qui il s'agit jusqu'à ce que, plus tard, Jean écrive et que tout soit alors mis sur le tableau. Et il nous dit donc qu'il s'agissait de Pierre, mais nous aurions pu le deviner, n'est-ce pas?

Il “étendit la main, et tira son épée”, la courte épée, “il frappa le serviteur du souverain sacrificateur”, et Jean nous indique également son nom, personne d'autre que lui ne le fait. Son nom était Malchus, et il devait être une personnalité très importante, comme un adjudant du souverain sacrificateur - “et lui emporta l'oreille”. Maintenant, je peux vous assurer que Pierre n'avait pas visé son oreille; il ne savait pas manier l'épée à ce point. Il avait visé sa tête et, bien sûr, il s'est baissé. L'idée de Pierre était: “On va juste les affronter, tous autant qu'ils sont”. Ce gars était en tête de file. Il suffisait de l'avoir lui et faire de même avec le reste de la foule. Vous dites, “Où est-ce que Pierre a bien pu trouver une telle audace?” Eh bien, c'est plutôt simple. Vous voyez, lorsque toute cette foule est entrée dans le jardin comme nous le verrons tout à l'heure dans Jean 18, dès que Jésus S'est avancé et leur a dit: “Me voici”, ils se sont tous retrouvés par terre. Ce qui fait que Pierre avait cette idée en tête, “De toutes les façons, si je me retrouve en difficulté, le Seigneur va tous les faire tomber”. Il devait prendre son épée et faire quelque chose; après tout, n'avait-il pas sa réputation à préserver et n'avait-il pas dit: “Je ne Te renierai jamais, Tu ne seras jamais une occasion de chute pour moi, quand bien même je devrais mourir, jamais Tu ne seras une occasion de chute pour moi”. Ne l'avait-il pas dit? Il devait maintenir sa vantardise.

Par ailleurs, cela faisait juste partie de sa nature volcanique de réagir plutôt bruyamment et violemment à la scène. Et puis, bien sûr, il se savait en compagnie de celui qui pouvait, de toutes les façons, mettre tout le monde à terre, et par conséquent il ne pouvait pas perdre, pensait-il. Et il arrache donc l'oreille du serviteur du grand prêtre. Maintenant, où a-t-il trouvé l'épée? Vous êtes-vous jamais posé cette question? Que fais-tu avec une épée, Pierre? Luc 22, versets 36 à 38 nous dit que plus tôt, les disciples avaient réussi à se procurer deux épées. Et dans Luc 22, c'est probablement bien de remarquer le verset, le verset 38 de Luc 22, ils ont dit: “Seigneur, voici” - ceci se passe juste avant la trahison, tout juste avant l'agonie du jardin - “Voici deux épées”. Seigneur, nous sommes prêts à tout, nous disposons de deux épées. Et le Seigneur leur dit: “Cela suffit”. Maintenant, certains pensent que le Seigneur signifiait: “Cela sera suffisant pour gagner le combat”. Mais bien, évidemment, ce n'est pas du tout ce que le Seigneur a voulu dire étant donné qu'Il a dit à Pierre, dès qu'il a sorti son épée, tu fais quoi? “Remets ton épée à sa place”. Ce que le Seigneur a voulu dire par, “Cela suffit”, est: “Écoutez, ça suffit – il y en a assez de cela – nous n’allons pas agir de cette façon.” Pierre n'avait pas à avoir cette épée et à agir ainsi.

Vous dites, “Une minute, s'il vous plaît, le Seigneur n'avait-Il pas dit qu'il y avait un moment où je vous ai demandé de ne pas prendre de bourse et il y a eu un moment où je vous ai dit de ne pas prendre de vêtements de rechange et il y a un moment où je vous ai demandé de ne pas prendre d'épée, et maintenant, je vous dis de prendre votre bourse et de prendre votre veste et de prendre votre épée? Cela ne se trouve-t-il pas également dans Luc 22?” Si, au verset 36. “Ne prenaient-ils pas ces épées parce que le Seigneur avait dit qu'ils auraient besoin d'une épée?” Si, le Seigneur l'a dit mais ce n'est pas ce qu'Il signifiait. Voyez-vous, le Seigneur, une fois encore, leur parlait en termes spirituels mais comme ils avaient la tête dure, ils ne voyaient tout que dans la forme physique. Ce que notre Seigneur a voulu dire c'est qu'il viendrait un moment où ils auraient besoin de ressources, il y aurait un moment où ils auraient à défendre leur vie. Cependant, dans les mots du Saint-Esprit dans 2 Corinthiens 10:4, “Car les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas” - quoi - “charnelles”. Elles sont spirituelles et “puissantes, par la vertu de Dieu, pour renverser des forteresses.” Et ils ont dont soulevé ces deux épées et ont dit: “Nous avons les épées”, le Seigneur a dit: “il y en a assez de cela – ce n'est pas ce que j'ai voulu dire.”

Le christianisme ne fait pas d'avancée avec des armes. Il n'existe pas de guerre sainte – aucune ! Et une quelconque prétendue guerre sainte au nom du Christ est complètement impie. Le Royaume de Dieu n'avance pas avec des armes charnelles. Nous ne conquérons pas de cette manière mais plutôt avec des armes spirituelles, renversant la domination de Satan qui règne et gouverne dans les cœurs des hommes et des femmes. Pierre est donc hors sujet. Il n'est pas du tout synchronisé avec la réalité spirituelle dans ce passage. Il commence à brandir sa petite machaira comme un soldat romain brandirait une rhomphaia, qui est une large épée de plus d’un mètre, et coupe l'oreille de ce pauvre type. Vous vous rappelez de ce que Jésus a dit dans Jean 18:36 à Pilate? Il a dit: “Si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs auraient” - quoi - “combattu”. Si mon Royaume avait été de ce monde, mes serviteurs auraient combattu. Que voulait-Il dire par là? Mon Royaume n'est pas de ce monde, de ce fait, mes serviteurs ne se battent pas. Mon Royaume appartient à un autre monde. Le christianisme ne gagne rien à employer la force militaire – rien du tout. Il n'y a pas de guerre sainte. Elles sont toutes complètement impies. Et tout ce qui est fait de la sorte au nom du Christ constitue un affront à Christ Lui-même, comme les croisades ou même les terribles actes terroristes qui sont perpétrées en Irlande aujourd'hui. Les batailles spirituelles ne sont jamais remportées par la puissance militaire.

Ainsi dans Jean 18:11, Jésus déclare: “Remets ton épée dans le fourreau”, range ton arme. “Ne boirai-je pas la coupe que le Père m'a donnée à boire?” Pierre, range, range ton épée. Ensuite, lorsqu'Il a été arrêté, Pierre a réagi, coupant [une] oreille. La Bible déclare que Jésus a tendu la main, a touché et guéri l'oreille de Malchus – lui a donné une oreille toute neuve. Au fait, c'est le seul miracle rapporté dans l'Écriture où Jésus guérit une plaie ouverte, c'est donc unique. Je trouve aussi cela instructif parce qu'il n'y a pas eu de foi de la part de Malchus. Les miracles de Jésus étaient des miracles souverains. Quelques fois, il y avait de la foi et parfois, il n'y en avait pas. Ce type se tenait juste là, il a perdu son oreille et avant même de s'en apercevoir, il en avait une autre. Cela n'avait rien à avoir avec sa foi. Il s'agissait d'un acte souverain du Christ. Alors, Pierre range l'épée. Vous permettez, s'il vous plaît, Je vais lui donner une nouvelle oreille et on en reste là – une scène assez remarquable.

Maintenant, pourquoi le Seigneur n'a-t-Il pas permis une guerre? Eh bien – c'est ce que j'ai dit, ce n'est pas Sa démarche. Si Son Royaume avait été de ce monde, Il aurait combattu. Cependant, Il donne des raisons très intéressantes ici, trois. Il dit: “Pierre, range ton épée, cela doit être ainsi”. Et ici, Il donne trois raisons. Trois mots-clés dévoilent ces raisons. Le premier mot est “fatal” – fatal ! Verset 52 [Matthieu 26], “Remets ton épée à sa place”. Range ton épée. Exactement comme Il a dit et qu'il est rapporté dans Jean 18, range ton épée ! Voici la première raison, “Car” - ou parce que - “tous ceux qui prendront l'épée périront par l'épée”. Vous savez ce qu'Il dit ici? Ce n'est pas de la philosophie, non, non. Il n'est pas en train de dire: “Gars, si tu vis de cette manière, il y a des chances que tu t'en prennes une.” Ce n'est pas ce qu'Il est en train de dire. Ce qu'Il est en train de dire est ceci: ceux qui se servent d'une épée pour perpétrer des actes personnels de violence seront punis par exécution, c'est ce qu'Il dit. Vous vous servez d'une épée, vous mourrez par l'épée. Écoutez: cela rentre directement à Genèse 9:6. C'est notre Seigneur qui, de Sa propre bouche, défend la peine capitale. Voilà Jésus Lui-même qui reprend ce qui avait été dit dans Genèse 9:6, “Si quelqu'un verse le sang de l'homme, par l'homme son sang sera versé”. Vous tuez quelqu'un, vous mourrez.

C'est la loi de Dieu. Et Jésus la réitère ici. “Pierre range ce machin. Si tu prends une vie, on sera en droit de prendre la tienne.” Telle est la loi de Dieu pour préserver le caractère sacré de la vie humaine. Et à ce propos, notre étude de Romains 13, nous aborderons cela en profondeur tandis que nous dévoilerons ce puissant passage. Étant donné qu'il est dit dans Romains 13:4, “car ce n'est pas en vain qu'il [le magistrat] porte l'épée”. Maintenant, pourquoi Dieu donne-t-Il l'épée au magistrat? On ne donne pas une petite fessée avec une épée – on se fait tuer par une épée. Et le magistrat porte une épée, et ce n'est pas en vain, mais pour quelque chose, et quelque chose doit s'en servir. Dieu a donné le droit à l'État de prendre la vie des meurtriers et Jésus est en train de dire: “Si tu tues quelqu'un, on a le droit de te prendre la vie; tu mourras ainsi”. L'apôtre Paul l'a même dit. Lorsqu'il a été confronté à la loi, il a déclaré: “Si j'ai fait quelque chose de mal, prenez ma vie”. Il exposait la loi de Dieu. Si je mérite la mort, alors prenez ma vie. C'est la loi de Dieu. Il est inadmissible pour quiconque d'ôter la vie.

Pierre, peu m'importe si c'est injuste, peu m'importe si ceci n'est pas justifié, peu m'importe si c'est inéquitable, cela m'importe peu que ce soit impie, peu m'importe ce que c'est, tu n'as pas à te venger car en ôtant une vie, tu renonces à la tienne. C'est aussi simple que cela. C'est la loi que Dieu a ordonnée. Ainsi, aucun chrétien, sous aucune circonstance, n'a le droit d'ôter la vie, pas même pour défendre l'honneur de Jésus-Christ. Maintenant, je ne suis pas en train de parler de la légitime défense et le fait de se défendre contre quelqu'un qui essaie de vous tuer vous ou ceux qui sont autour de vous. Je suis en train de parler d'un acte de vengeance violente contre quelqu'un d'autre. Vous allez produire la peine requise pour un meurtre.

Deuxièmement, ce n'est pas seulement fatal, dit-Il, mais c'est « insensé » étant donné qui Christ est. Remarquez le verset 53. “Penses-tu que je ne puisse pas invoquer mon Père, qui me donnerait à l'instant plus de douze légions d'anges?” Voyez combien cela constitue un non-sens? Que fais-tu avec cette stupide épée, Pierre? Si j’ai besoin d'aide, il me suffit de le dire au Seigneur, et Il m'enverra douze légions d'anges, 72000 anges, plus de douze légions, plus de 72000 anges. Maintenant, savez-vous à quel point 72000 anges sont puissants? Eh bien, d'après 2 Rois, je pense que c'est le chapitre 19, il y a un ange qui a tué 185000 assyriens tout seul, par conséquent, 72000 devraient faire beaucoup de dégâts. Vous voyez à quel point c'est insensé? Vous n'avez pas besoin de défendre le Royaume de Dieu avec votre épée. Dieu n'est pas dépourvu de ressources. C'est de la folie. Le Seigneur n'a pas besoin de cela. Il dit: “Penses-tu que je sois incapable, tout de suite” - arti, qui signifie maintenant, immédiatement, présentement - “Le Père me donnera”, le terme “maintenant” est le mot arti, il signifie immédiatement. Je peux prier maintenant et Il me donnera tout de suite, ou immédiatement, sur place, tout ce dont j'ai besoin. Ne te rends-tu pas compte que je suis capable de le faire?

Cependant, je ne le fais pas. Je n'en ai pas besoin. Le christianisme n'a pas besoin de conquérir de cette manière. Dieu va conquérir en Son propre temps, selon Sa propre méthode et là où Lui-même voudra, par Sa propre puissance. Il se soumet donc délibérément au complot meurtrier. Il ne s'agit pas d'une attaque contre Lui qui échapperait à la loi, que vous le croyiez ou non. Cela est certes injuste mais ils le font dans le cadre d'une démarche prétendument légale. Autrement dit, on ne Le lynche pas dans le jardin, ils vont Lui offrir un procès et ainsi de suite. C'est le gouvernement de cette nation, c'est la loi de ces gens qui est en train de s'appliquer, bien que cela soit injuste et injustifié et illégal du point de vue du Seigneur et de Ses disciples. Il s'agit malgré tout d'un acte de ce gouvernement et Il déclare: “vous n'avez pas le droit de poser des actes de violence personnelle contre eux. Et si Dieu voulait me défendre, Il le pourrait.” Ainsi donc, lorsque les gouvernements font des choses qui sont injustes et que les gens agissent de manière injuste au nom du gouvernement, nous n'avons pas le droit de sortir l'épée. Si le Seigneur veut nous délivrer, Il est capable de nous délivrer. Si nous employons la vengeance et la violence personnelles, nous produisons la sanction de la mort sur nous-mêmes.

Et puis il y a un troisième terme très important et il s'agit du mot “accomplissement”. Fatal, insensé et puis Il emploie le terme accomplissement, verset 54. “Comment donc s'accompliraient les Écritures, d'après lesquelles il doit en être ainsi?” Vous savez que les Écritures disent qu'il doit en être ainsi. Jésus doit être arrêté. Jésus doit être emmené comme une brebis qu'on mène à l'abattoir, non pas avec une guerre, mais une brebis est conduite à l'abattoir en silence, paisiblement, calmement et non violemment. Il doit en être ainsi. Il faut que je sois trahi. Ça doit être comme Psaume 41:9, que mon propre ami intime a levé le talon contre moi. Cela doit être comme Zacharie, chapitre 11, que Je sois trahi pour 30 pièces d'argent. Cela doit se dérouler comme dit le Psaume 22, avec tous les événements de la crucifixion. Ça doit être comme Esaïe 53. Ça se passer comme dans Jérémie 23. Ça doit être comme Zacharie 13:1. Cela doit se dérouler comme tous les prophètes ont dit que ce serait. C'est comme cela que ça doit être. Range donc ton épée, autrement les Écritures ne pourraient pas s'accomplir.

Pierre, qui s'est vanté trop bruyamment, a prié trop peu, a trop dormi, a agi trop vite, avait encore tort. Range cela, c'est ainsi que cela doit être. Et ensuite au verset 56, Il le dit encore: “Tout ceci est arrivé pour que les Écritures qui se trouvent dans les prophètes se réalisent.” Cela devait être ainsi. Il lui donne donc trois bonnes raisons de ne pas se servir de l'épée. Numéro un, c'est fatal de s'en servir. Numéro deux, cela est insensé étant donné que Dieu n'en a pas besoin. Et numéro trois, il faut suivre le plan de Dieu et ceci est le plan de Dieu – c'est le plan. Et puis il est dit à la fin du verset 56: “Alors tous les disciples le laissèrent et s'enfuirent.” Et “tous” vise à mettre l'emphase, et c'est ce qu'Il avait dit en rentrant au verset 31, n'est-ce pas? Il avait dit: “Vous serez tous scandalisés en moi cette nuit”, et ils ont tous fui, tous autant qu'ils étaient. Ils ont fui. Ils se sont enfuis par peur.

Vous voyez, Jésus a dit: “Nous n'allons pas combattre cela.” A ce moment, Jésus est ligoté et est en train d'être emmené. Pierre, en sortant l'épée, avait pensé que le Seigneur allait faire tomber tout le monde si jamais Il s'était retrouvé dans le pétrin. Le Seigneur ne l'a pas fait. Le Seigneur S'est laissé ligoter et maintenant, ils avaient peur. Et même si le Seigneur avait fait savoir à ces romains et à ces dirigeants qu'ils avaient uniquement le droit d'emmener Jésus de Nazareth, les disciples savaient qu'ils viendraient également à leur recherche. Ils n'étaient pas certains que Jésus les délivrerait, ce qui fait qu'ils sont probablement passés à côté d'un grand miracle de leur propre délivrance. J'ignore comment ils auraient été délivrés mais je sais que quelqu’un avait été délivré ce jour-là. Peut-être n'avez-vous même jamais lu à son sujet. Marc 14, il est dit au verset 50. “Alors tous l'abandonnèrent, et prirent la fuite.” Marc observe la même scène, et tout le monde s'enfuit. Mais, “Un jeune homme le suivait”. Nous ne savons pas de qui il s'agit, c'est un jeune homme, c'est tout. C'est le seul endroit où on parle de lui. Nous ne savons rien de plus à son sujet, juste un jeune homme; bien évidemment, quelqu'un qui se souciait du Christ. “N'ayant sur le corps qu'un drap”. Cela ne signifie pas complètement nu; il portait un pagne et par-dessus ce pagne, il avait jeté un drap ce qui voulait dire qu'il était probablement arrivé dans la précipitation.

Il avait peut-être vu la foule avancer dans les rues, ne sachant pas ce qui se passait, peut-être qu'il suspectait quelque chose, peut-être bien qu'il était – certains pensent qu'il aurait pu être une personne qui avait été dans la maison où avait eu lieu le souper de la chambre haute. Certains pensent qu'il s'agissait de la maison de Jean Marc et qu'il s'agissait de Jean Marc, mais nous n'en savons rien. Il a pu être là, ce qui fait qu'il suivait en quelque sorte la scène. Et il avait mis son drap visible à l'extérieur dans la précipitation pour pouvoir suivre et être là et il se trouvait là dans le jardin. Et après que tout le monde se soit enfui, il a continué de suivre. “On se saisit de lui”, c'est-à-dire le reste de la foule, ”mais il lâcha son vêtement, et se sauva tout nu.” Ici, Il suivait en quelque sorte le Christ et on l'a attrapé et il s'est échappé en lâchant ses vêtements et s'en est allé.

Maintenant, c'est difficile de comprendre – c'est-à-dire dogmatiquement parlant – pourquoi le Seigneur a inséré ce petit incident à cet endroit et ne nous en a pas dit davantage. Cela pourrait au moins être une indication de ce que, si le Seigneur a permis à cet homme de s'échapper, c'est qu'Il avait prévu de merveilleuses délivrances pour les disciples, même s'ils s'étaient montrés fidèles, n'est-ce pas? Même s'ils avaient suivi. Ils n'ont cependant jamais su ce qu’aurait pu être cette délivrance puisqu'ils ont rapidement pris la fuite dès le début, avant qu'il ne se soit produit quoique ce soit. Ils ne pouvaient pas supporter cela. Ils ne pouvaient pas y faire face. Ils n'étaient pas à la hauteur. Le procès était beaucoup trop important. “O, Seigneur, nous irons avec toi même jusqu'à la mort – Oh Seigneur, Tu ne seras jamais une occasion de chute pour nous, jamais nous ne Te renierons – nous serons fidèles jusqu'au bout”. Et ils se sont tous entendus, n'est-ce pas? Ils se sont mis d'accord. Mais les choses ne se sont pas passées de cette manière. Quand l'épreuve s'est présentée et que leur vie a été mise en jeu, ils ont pris la fuite. Maintenant, nous les regardons et disons: “Mince alors! Comment ont-ils pu faire ça au Fils bien-aimé de Dieu?” Et ensuite nous nous regardons et disons: “Un instant, aurions-nous agi de même?” Avez-vous déjà pris la fuite au moment de l'épreuve, fui pendant le test, abandonné le Christ? Avez-vous manqué de vous tenir avec Lui quand les choses sont devenues difficiles, et que c'était chaud et qu'il y avait un prix à payer et que vous deviez vous montrer vrai et par là aller contre ceux qui étaient présents? Je veux dire qu'il y a de bonnes illustrations d'un disciple déserteur, de celui qui s'enfuit au moment où il devrait se tenir avec son Seigneur.

Et il y a eu des choses qui les ont marqués. Nous avons vu les caractéristiques d'une foule méchante. Nous avons vu les caractéristiques d'un faux disciple. Permettez-moi de vous indiquer les marques d'un disciple défaillant. Tout d'abord, ils n'étaient pas préparés. Ils dormaient au lieu de quoi? Prier. Pourquoi? Oh, parce qu'ils pensaient que tout allait bien. Ils ont confondu les bonnes intentions avec la force. Ils ont confondu le bon vouloir avec le véritable courage. Ils étaient un peu trop sûrs d'eux, ce qui fait qu'ils n'ont pas éprouvé le besoin de prier. Ils n'ont pas éprouvé le besoin de prendre à cœur les merveilleux enseignements que Jésus leur a donnés et qui auraient pu les fortifier, les promesses de Jean 13 à 16, qui leur avaient été données cette même nuit. S'ils avaient fait attention à Sa prière dans Jean 17, tandis qu'Il demandait au Père de les préserver, de les garder et de les soutenir en Lui; s'ils l'avaient écoutée et s'ils avaient saisi l'essence de ce qu'Il avait dit dans Jean 13 à 16, sur le fait que tout pouvoir leur appartenait, et toutes les ressources et qu'ils pouvaient demander tout ce dont ils avaient besoin et qu'ils le recevraient. Cependant, ils n'ont pas écouté avec la bonne oreille. Nous pouvons par conséquent dire qu'ils ont ignoré la Parole et ils ont ignoré la prière et de ce fait n'étaient pas préparés. Et je peux vous dire, de manière sûre et certaine, que si vous ignorez ces deux choses, vous non plus ne serez pas préparés. Les gens s'enfuient lorsqu'ils sont faibles dans la prière et faibles dans la Parole.

Deuxièmement, ils étaient impulsifs. Comme beaucoup d'entre nous, ils ont agi par impulsion et non par raison. Ils ont agi sur la base d'une émotion plutôt que par révélation. Ils n'ont pas pris le temps de réfléchir à ce qui était bien. Ils n'ont pas réfléchi à ce qui était le meilleur. Ils se sont contentés de réagir sur le moment. Voilà l'épée qui sort, et wack! s'en va l'oreille. Et tout de suite après, ils sont en train de s'enfuir de ce lieu, complètement impulsifs, sans avoir la moindre idée de ce qui était en train de se dérouler et de ce que devait être la meilleure réaction à avoir. Et je crains que plusieurs chrétiens non préparés, qui ne sont pas dans la Parole, qui ne sont pas saturés de la pensée biblique, qui ne passent pas du temps en communion avec Dieu pour s'assurer qu'il y existe une connexion de confiance et qu'il y existe une ligne de communication et de communion toujours ouverte, pour être en mesure de ressentir les pensées du cœur de Dieu pour une situation donnée...des gens qui ne font pas cela sont obligés de réagir à leurs impulsions et à leurs émotions et leurs sentiments, et ils courent çà et là, dépendant des émotions du moment. Je l'ai dit il y a quelques années, vous devez parvenir à un niveau de votre vie chrétienne où vos réponses involontaires et spontanées sont pieuses, et cela se produit uniquement lorsque vous êtes contrôlés par la Parole de Dieu et l'Esprit de Dieu. Si vous êtes victime de vos propres anxiétés, vous aurez des problèmes.

La troisième chose que je vois au sujet de ce type de disciples défaillants c’est qu’ils sont impatients. Ils sont incapables d’attendre la délivrance de Dieu. Ils ne peuvent pas attendre de voir la chose merveilleuse que Dieu ferait. Le jeune homme qu’on a tenté de capturer était libre, et peut-être bien que par la grâce divine, comme je l’ai dit, ils auraient pu voir un plus grand miracle s’ils avaient attendu patiemment que Dieu les délivre. Il y a de nombreux chrétiens comme cela, et nous tous, nous agissons ainsi de temps à autres. Plutôt que d’attendre que Dieu nous délivre, nous choisissons le raccourci pour nous échapper et puis nous amenons l’opprobre sur le Sauveur parce que nous ne sommes pas à la hauteur de la tâche. Et si nous avions attendu jusqu’au bout et avions persévéré, nous aurions vu la main de délivrance de Dieu et Lui aurions donné la gloire et la louange. Par ailleurs, ils sont charnels. C’est-à-dire qu’ils comptent sur leur pouvoir physique, leurs armes charnelles et lorsqu’ils perdent, leurs armes charnelles et leurs ressources doivent être rangées et ils ne savent plus où aller. Ils ne savent pas ce que c’est que de faire confiance. Ils ne savent pas ce que c’est que de croire. Nous pouvons donc dire en résumé que les disciples défaillants sont fondamentalement instables. Ils promettent tout genre de choses, ils ne livrent tout simplement pas ; il y a tellement de gens comme cela aujourd’hui.

Et puis finalement, le dernier et plus merveilleux de tous les participants de cette scène est, bien sûr, le Christ, Lui-même. Et nous voyons le triomphe du Sauveur et c’est majestueux. On a l’impression que c’est une joie spéciale pour Matthieu de préserver Christ d’une quelconque diminution de Sa gloire, peu importe combien la scène s’enlaidit. Je veux dire, pensez-y juste ainsi : le monde vous déteste et veut vous voir mort. L’un des vôtres qui a passé trois ans avec vous, vous trahit au prix d’un esclave. Et le reste de vos disciples fuit pour préserver leurs vies. Maintenant, qu’est-ce que cela dit à votre sujet ? Pas grand-chose, de prime à bord. Vous ne pouvez même pas vous accrocher à ceux qui sont vos amis les plus dévoués lorsque le stress est difficile. Et quelqu’un qui vous connaît si bien vous vend au prix d’un esclave, et le monde auquel vous rendez ministère depuis trois ans veut votre mort. Ceci, de prime à bord, ne renseigne pas sur vous. Et on pourrait regarder une scène comme celle-ci et elle pourrait ressembler à quelque chose qui détruit la gloire du Christ, quelque chose qui Lui vole toute majesté. Cependant, d'autre part, si vous L’écoutez attentivement, à travers les paroles de l'Esprit de Dieu et le cœur de Matthieu, vous ne verrez que le contraire. C'est en dépit de toutes ces choses que vous voyez le triomphe du Christ.

Premièrement, vous voyez la victoire du Christ dans Sa confrontation à la foule. Pourriez-vous à nouveau remarquer le verset 49 ? Il est dit que la foule est arrivée et le signe a été donné, le signe devait être un baiser. Immédiatement, Judas s'avance vers Jésus, dit: “Salut, Rabbi !” et Lui donne un baiser. Maintenant, à ce niveau, je pense qu'il se passe quelque chose. J'ignore où cela se produit ici mais, à un moment, lorsque Judas arrive et qu'il vient pour embrasser Jésus, certaines personnes disent que c'est avant le baiser, d'autres pensent que c'est après, mais à ce moment, quelque chose de remarquable se produit. Et vous devez constater cela dans Jean, chapitre 18. Jésus “s'avança”, verset 4, “et leur dit”. Maintenant, cela a pu se passer après le baiser, j'ai tendance à penser que c'était le cas. Il marche vers la foule, et Il déclare: “Qui cherchez-vous ?” Comme pour dire, vous n'avez pas besoin de ce baiser, je ne suis pas en train de me cacher. Comme pour ôter à Judas une quelconque satisfaction qu'il avait d'avoir accompli quoique ce soit ou fait une quelconque chose qui serait significative ou nécessaire. Il Se dirige droit vers la foule et dit: “Qui cherchez-vous ?” En d'autres termes, qui êtes-vous en droit de capturer? “Ils lui répondirent : Jésus de Nazareth.” Et Il dit: “C'est moi.” “Et Judas, qui le livrait, était avec eux. Lorsque Jésus leur eut dit : C'est moi, ils reculèrent et tombèrent par terre.”

Un millier de personnes sont tombées comme des poissons morts, ont touché le sol, allongés sur le dos. Qui pensez-vous être au contrôle ici? Une parole de Sa bouche: “C'est moi”, ou littéralement Il déclare: “Je suis”, le nom de Dieu. “Je suis” et ils sont tombés par terre. Voyez-vous, ce que je dis ici c'est que, dans Sa confrontation avec la foule, nous voyons qui était au contrôle, n'est-ce pas? Vous pourriez penser un instant que Jésus était une victime. Oh non, non, non, Il n'est pas une victime. Ils ont pu se relever parce qu'Il le leur a permis. Et ensuite Il leur demande à nouveau, je suppose tandis qu'ils étaient tous allongés là dans la poussière; et s'ils étaient montés sur la colline c'est qu'ils étaient allongés dans une position inclinée. “Il leur demanda de nouveau : Qui cherchez-vous ? Et ils dirent : Jésus de Nazareth. Jésus répondit : Je vous ai dit que c'est moi. Si donc c'est moi que vous cherchez, laissez aller ceux-ci.” Vous voyez, Il travaillait à la délivrance des disciples, une délivrance qu'ils n'ont jamais expérimentée à cause de leur impatience. Il y travaillait. Mais ce qui est étonnant c'est qu'Il avait le contrôle total de cette foule. Cependant, la foule est si déraisonnée et si stupide qu'ils ont rampé pour sortir de la poussière et ont continué ce qu'ils étaient en train de faire comme si de rien n'était.

Maintenant, cela vous parle-t-il ? Judas était possédé par Satan et “Mais c'est ici”, a dit Jésus, “votre heure,” dans l'évangile de Luc, “et la puissance des ténèbres.” L'enfer a une influence totale pour cette heure, ce qui fait que vous répondez à l'enfer, contrairement à moi. Cependant, Il contrôlait la situation. Revenez à présent à Matthieu, il y a une autre scène, un autre élément ici, qui nous présente Sa confrontation avec la foule, verset 55. Nous l'avons sauté plus tôt, nous allons à présent l'examiner. “En ce moment, Jésus dit à la foule : Vous êtes venus, comme après un brigand”, littéralement, le terme est un voleur. “Êtes-vous venus comme après un voleur, avec des épées et des bâtons, pour vous emparer de moi,” me traitez-vous comme un voleur ? “J'étais tous les jours assis parmi vous, enseignant dans le temple, et vous ne m'avez pas saisi.” Et il se pourrait bien qu'Il y soit allé jeudi, pendant que les disciples préparaient la Pâque. L'Écriture ne le dit pas. “Pourquoi ne m'avez-vous pas attrapé à ce moment?” Vous voyez, c'est comme s'Il leur disait, vous savez que je ne suis pas un voleur, contrairement à vous. Vous savez pertinemment que vous auriez pu m'arrêter n'importe quel jour de la semaine dans le Temple si vous aviez eu une raison justifiée de le faire. Mais vous ne m'avez pas pris parce que vous saviez que vous n'aviez aucun droit de le faire, et vous aviez peur de la foule.

Il est en train de démasquer le mal. Ils n'ont pas pris Jésus en public parce qu'ils savaient qu'ils n'avaient rien contre Lui. Et ils ont eu peur de la foule, qui pensait qu'Il était bien le Messie. Il n'est pas le voleur, ils le sont, eux. Et, bien entendu, ils étaient menés par Satan. Mais Il dit: “Mais c'est ici votre heure, et la puissance des ténèbres.” Vous êtes sous le contrôle de l'enfer. Par la souveraineté de Dieu, Il a donné ce moment à l'enfer. C'est le jour de l'enfer, de minuit jusqu'à dimanche après le lever du jour, lorsque la tombe éclate. C'est le temps de l'enfer. Vous êtes donc sous le contrôle de l'enfer. Pourquoi ne m'avez-vous pas pris? Parce qu'en ce temps-là, tout n'était pas prêt. Voici le temps de l'enfer et vous êtes des agents de l''enfer. Il y a donc, je pense, deux intentions dans cette déclaration. L'une vise à leur montrer que ce qu'ils avaient fait était mal et ils le savaient, autrement, ils l'auraient fait en public. Deuxièmement, ils agissaient sous la direction de Satan en personne, et il avait amené les choses à ce niveau. Nous voyons donc Sa victoire totale, tandis qu'Il est face à la foule. C'est Dieu qui contrôle tout. La foule est une victime. Ils tombent lorsqu'ils Le rencontrent, et ils font ce qu'ils font sous l'influence de la puissance de l'enfer, parce que Dieu a ainsi fait les choses.

Deuxièmement, nous voyons le triomphe du Sauveur dans Sa confrontation avec Judas, n'est-ce pas? “Ce que tu es venu faire, fais-le”, dit-Il au verset 50. Pas de lutte, pas de colère, pas de rage, pas d'emportement, pas de venin, un calme absolu, une consécration absolue, une confiance absolue, Se mettant totalement dans les mains de Dieu – quelle majesté ! Il ne réagit pas comme le ferait un criminel dans ces cas. Il ne réagit pas comme réagirait un homme innocent, en criant qu'Il est innocent, Il est innocent, Il est innocent. Il est calme. Il Se maîtrise. Il est majestueux. Et nous voyons également Son triomphe dans Sa confrontation avec Pierre. Pierre n'a aucune confiance. Pierre ne comprend pas ses ressources spirituelles mais Christ si, et nous Le voyons en comparaison avec Pierre, et Il est totalement calme. Il Se met dans la main du Père. Il dispose d'une loyauté céleste dont Pierre et les disciples ne savent rien du tout. Ils sont déloyaux, ils fuient. Il est loyal, Il reste. Et Sa tentation était infiniment plus forte que la leur. Et je crois donc que nous voyons le triomphe du Sauveur, y compris dans cette scène.

Écoutez à présent: où êtes-vous? Où vous trouvez-vous dans la scène? Vous y êtes, tout comme moi, tout le monde s'y trouve. Êtes-vous avec la foule qui rejette? Jésus a dit: “Celui qui n'est pas avec moi est contre moi”. Êtes-vous là? Êtes-vous avec ce groupe de personnes injustes, déraisonnées, lâches, profanes qui se contentent de renier Christ, ne veulent pas de Lui dans leur vie? Êtes-vous là? Vous n'êtes nullement meilleur ou différent de cette foule. Où peut-être êtes-vous l'un de ces faux disciples, qui prétendent aimer Dieu et aimer Christ et servir le Seigneur et désirer Sa volonté, mais la vérité c'est que vous visez ce que vous pouvez obtenir, et si vous n'obtenez pas ce que voulez, vous aurez autre chose. Et vous vendriez Jésus si autre chose se présentait. Ou faites-vous partie de ces disciples qui sont si faibles qu'au moment où la tentation devient rude, ils prennent la fuite et perdent la bataille? Ou alors vous tenez-vous là avec le Sauveur triomphant, victorieux, disposé à endurer tout ce qui pourrait se présenter? Vous êtes quelque part et vous savez, et Dieu sait où vous vous tenez.

Nous clôturons dans la prière, notre Père, après cette scène vivide, nous voulons examiner nos cœurs; non pas ceux des autres mais le nôtre. Certains d'entre nous ont tant entendu pendant si longtemps qu'ils n'obtiennent rien de plus que la fascination de l'histoire. Nous désirons aller au-delà à la conviction de son intention. Et je prie, Seigneur, pour ceux qui pourraient être dans la foule, la foule injuste, déraisonnée, lâche, profane qui prend le saint Christ dans des mains impies et Le pousse hors de leurs vies. O Dieu, puisse ceci être le jour où ils parviennent à connaître le Sauveur pour qui Il est. Puissent-ils sortir de la foule et venir à Christ, chercher à Le connaître. Je prie pour ceux qui pourraient être de faux disciples, qui constituent l'ivraie plantée au milieu du blé, qui sont la semence qui germe pour un peu de temps mais ne porte aucun fruit, et quand vient l'épreuve, ils sont emportés. Car ceux qui font semblant, qui ne sont pas authentiques, recherchent uniquement le gain personnel. Je prie pour ceux d'entre nous qui sont de véritables disciples, mais qui ont du mal à se tenir pour la vérité dans le stress de la tentation. Dieu, aide-nous à rester dans la Parole et la prière, à faire confiance et à attendre patiemment de voir la main de Dieu dans la délivrance. Et nous Te remercions pour ceux qui se tiennent avec le Sauveur au milieu des difficultés, victorieux, triomphants. Puissions-nous nous retrouver, Seigneur, et faire immédiatement des pas pour avancer au lieu de victoire.

 

FIN

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