
Si vous voulez bien, ouvrez votre Bible avec moi car, comme toujours à l'église de la Grace, nous regardons ensemble la Parole de Dieu. Nous allons regarder le chapitre 9 de Daniel. C'est le cadre de notre message ce soir comme pour le message de dimanche soir la semaine dernière et vraiment, ce n'est pas tant une prédication qu’un chapitre sur la prédication. En fait, tout le livre semble être une prédication dans de nombreux passages. Mon souci cette semaine n’est pas de vous exhorter mais de partager avec vous les choses qui découlent de ce texte merveilleux. Si nous devions revenir au chapitre 6, un chapitre familier dans le livre de Daniel où nous trouvons Daniel dans la fosse aux lions et si nous devions lire ce qui s’est passé avant la fosse aux lions pour voir ce qui l'a vraiment amené là, nous nous trouverions dans les versets 10 et 11. Et là nous lisons ceci, « Lorsque Daniel sut que le décret était écrit, il se retira dans sa maison, où les fenêtres de la chambre supérieure étaient ouvertes dans la direction de Jérusalem; et trois fois le jour il se mettait à genoux, il priait, et il louait son Dieu, comme il le faisait auparavant. Alors ces hommes entrèrent tumultueusement, et ils trouvèrent Daniel qui priait et invoquait son Dieu. » Nous trouvons alors au chapitre 6, un autre des éléments de la grande force spirituelle de Daniel, son engagement à prier. Je suis sûr que vous avez entendu beaucoup de messages sur la prière, probablement plus que vous ne voudriez entendre. Vous vous demandez probablement si vous n'avez pas tout compris si bien que le reste est strictement inutile, et pourtant, il semble que peu importe le nombre de messages que nous entendons ou le nombre de messages que nous faisons, il y a toujours un facteur de conviction dans un autre. Parce que nous n'avons jamais vraiment l’impression de prier comme il se doit.
Quand nous étudions le livre de Daniel encore et encore, chapitre par chapitre, nous découvrons de façon très modeste les merveilleux traits du caractère de Daniel. Et l'un d'eux doit être la prière. Il a compris que la prière est de vivre dans la présence de Dieu et que rien ne pourra changer cela. Ni la menace de la mort, ni la menace de la perte de la réputation ou de position. Rien ! La prière était un lien vital avec Dieu. Il était un peu comme Jacob, vous savez, quand Jacob a lutté avec le Seigneur et il a dit dans Genèse 32 qu'il ne lâcherait pas jusqu'à ce que Dieu le bénisse. Il s'accrocha jusqu'à ce qu'il connaisse la bénédiction de Dieu. Daniel était comme cela.
Daniel a prévalu dans la prière contre l'édit du roi. Il a prévalu dans la prière au chapitre 9 et au milieu de ce qu'était une situation de crise dans la vie de son peuple et de sa nation bien-aimée. Nous voyons au chapitre 9, dans les 19 premiers versets, la prière de Daniel. C'est la seule prière de Daniel de toute substance que nous avons et c'est une prière magistrale. Nous voyons la réponse aux versets 20 à 27. La réponse est si infiniment monumentale qu'il nous faudra des semaines d'étude pour la comprendre. Nous réserverons cela pour un temps dans le futur, mais pour l'instant, je veux que nous voyions la prière, parce que je veux que nous voyions l'émerveillement de cette merveilleuse prière d'intercession.
Alors Daniel, l'homme de Dieu, appelle le Dieu qu'il aime et en qui il a confiance. Comme nous vous l'avons dit la dernière fois, cette prière, et je le dis d'une manière modeste, devient une prière modèle pour nous. Ce n'est pas que Daniel l'offre comme cela. Ce n'est pas que cela devienne instructif pour nous en tant que tel. C'est que son exemple même devient un modèle pour notre prière et Daniel vivait une vie qui coulait littéralement dans la veine de la prière, constamment. Dwight L. Moody a dit, « Ceux qui ont laissé la plus profonde impression sur ce péché de terre maudite ont été des hommes et des femmes de prière. » Robert Murray McShane, ce grand homme de prière a dit : « Une grande partie de mon temps est consacrée à mettre mon cœur en accord avec la prière, parce que la prière est le lien qui relie la terre au ciel. » Le Dr Guthrie, un vieux saint de Dieu qui a vécu il y a un siècle, a dit : « Le premier signe de la vraie vie spirituelle est la prière. Et c'est aussi le moyen de maintenir la vie spirituelle. L'homme peut aussi vivre physiquement sans respirer, que spirituellement sans prier. » Maintenant, s'il est vrai, comme le dit Dwight L. Moody, que les personnes qui ont le plus grand impact sur la terre seraient des personnes de prière, alors nous nous attendrions à ce que Daniel soit un homme de prière. Et si la prière est aussi normale que la respiration, nous nous attendons encore que la vie de Daniel soit une vie qui coule dans la prière. Et c'est précisément le cas.
Et comme nous regardons à nouveau le chapitre 9, nous allons voir le modèle de la prière de Daniel, car il devient un modèle pour notre propre prière d'intercession. Maintenant, je vous rappelle la dernière fois que nous avons noté le contexte. Maintenant, regardez le premier verset, je veux juste vous rafraîchir la mémoire. La première année de Darius, fils d'Assuérus, de la race des Mèdes, lequel était devenu roi du royaume des Chaldéens, la première année de son règne, moi, Daniel, je vis par les livres qu'il devait s'écouler soixante-dix ans pour les ruines de Jérusalem, d'après le nombre des années dont l'Eternel avait parlé à Jérémie, le prophète. » C'est la première année de l'empire médo-perse. Babylone est tombée. La fête de Belshazzar a déjà eu lieu. Les Mèdes et les Perses ont pris le pouvoir. Cyrus est maintenant le grand monarque du monde. Peut-être que Darius n'est rien de plus qu'un titre d'honneur qui se réfère à Cyrus. Mais c'est le jour médo-persan. Darius ou Cyrus est assis sur le trône. Il n'est pas le genre de la Perse, mais on lui a accordé le statut d’un descendant des Mèdes afin qu'il puisse être approuvé par les deux peuples qui se rassemblent dans cet empire. Et il a absorbé non seulement les Perses et les Mèdes, mais aussi le royaume des Chaldéens qui sont les Babyloniens et ainsi il réunit un empire mondial, plus grand que Babylone en puissance. C'est dans sa première année que Daniel se retrouve à lire les livres et comme je l'ai mentionné la dernière fois, il n'y a aucun doute dans mon esprit que le peuple juif, le peuple de Juda qui était en exil, avait réussi à prendre avec eux durant l'exil, quelques-uns des écrits de l'Ancien Testament. De toute évidence, ils avaient le livre de Jérémie, qui a été écrit et détruit puis réécrit comme Jérémie nous le dit.
Mais parmi les livres qu'ils avaient et qu’ils lisaient dans leur exil, étaient les paroles de Jérémie, et alors que Daniel lisait le verset 2 dans Jérémie, il est tombé sur la prophétie que la désolation de Jérusalem ne durerait que pendant environ 70 ans. Et cela a frappé Daniel comme une réalité très importante parce qu'il savait qu'il était en captivité depuis près de 70 ans maintenant. La meilleure estimation pourrait être qu'il était là depuis au moins 67 ans. Il était un homme de plus de 80 ans et il savait que lorsque Dieu fait une prophétie, les prophéties de Dieu se passent. Et il savait que Jérémie disait que ce serait 70 ans et quand il lisait cela dans Jérémie et savait qu'au moins dans son cas, 67 ans étaient déjà passés, il savait que le moment était imminent. Vous pourriez penser à ce moment-là, comme nous l'avons dit la dernière fois, que Daniel n'aurait rien à prier, il compterait juste sur la souveraineté de Dieu et dirait, Dieu, Tu vas le faire au bout de 70 ans, alors fais-le. Mais Daniel savait que, d'une manière ou d'une autre, l'appartenance à la souveraineté de Dieu était le choix de l'homme. C'est comme le Salut. La Bible dit que Dieu nous a choisis avant la fondation du monde. La Bible nous dit que nous sommes les élus selon Sa prescience et prédestinés à être rachetés. La Bible nous dit que Dieu connaît ceux qui sont les Siens.
La Bible nous dit que Dieu a dit, il y a beaucoup de personnes que je voudrais que vous atteignez dans cette ville, affirmant qu'Il savait qui ils étaient. En d'autres termes, Dieu nous a choisis, et pourtant notre Salut dépend aussi du fait de notre choix, n'est-ce pas ? Daniel savait que la souveraineté de Dieu se réaliserait, mais non sans la réponse du choix humain. Et donc, vu la souveraineté de Dieu, sachant qu'il doit y avoir une acceptation humaine, une écriture du cœur pour que Dieu arrête le châtiment, il commence à prier. C’est un peu comme l'apôtre Jean dans le livre de l'Apocalypse qui entend la Parole de Dieu, voici, « Oui, je viens bientôt. Amen ! Viens, Seigneur Jésus ! » Il prépare ses prières avec ce qu'il sait que Dieu fera. Et je suppose que vous pourriez dire que c'est le caractère de chaque Amen dans la Bible, car Amen signifie, ainsi soit-il. Et quand nous disons à Dieu, que cela se réalise, ainsi soit-il, nous affirmons simplement que la volonté de Dieu sera faite, réalisant que l'homme doit aligner son cœur avec Dieu pour connaître la plénitude de ce but accompli.
La prière est donc nécessaire, même si Dieu est souverain, absolu et fera Sa volonté. Et en passant, il y a eu des moments où Dieu a étendu les choses et il y a eu des moments où Dieu a raccourci les choses. Et ainsi, en rapport avec Sa souveraineté, nous ne pouvons pas l'enfermer. Il peut raccourcir les choses, Il peut allonger les choses. Et Daniel se prépare à prier, sachant que la justesse du cœur humain doit en quelque sorte s'inscrire dans l'acte souverain de Dieu. Et ainsi Daniel prie. Et pendant qu'il prie, nous trouvons huit éléments de la véritable prière d'intercession qui émergent de cette prière merveilleuse. Et comme je le dis, ils ne sont pas explicitement enseignés, ils sont implicitement trouvés. Ils ne sont pas le but de la prière, et pourtant, ils deviennent pour nous un très bon objectif parce qu'ils nous aident à voir ce qui est inclus dans la prière d'intercession appropriée.
Maintenant franchement, nous avons deux problèmes de base quand il s'agit de la prière. D’abord, nous ne le faisons pas assez, n’est-ce pas ? Ainsi, la Bible dit encore et encore : continuez dans la prière, priez sans cesse. La deuxième chose est que nous ne savons pas quoi prier, et c'est pourquoi Romains 8 dit que bien que nous ne sachions pas quoi prier, parce que nous souffrons de l'infirmité de la chair, l'Esprit nous parle. En d'autres termes, nous avons deux problèmes, nous ne prions pas assez et nous ne savons pas quoi prier. Et si nous examinons ce modèle de prière, cela nous donnera une vision de la ferveur et du caractère de l'intercession d'un homme. Maintenant, permettez-moi de passer en revue les trois points sur les huit que nous avons examinés la semaine dernière et je vais le faire très brièvement, car je veux parler des cinq autres. La vraie prière d'intercession est générée par la Parole de Dieu. Nous allons à Dieu principalement en tant que réponse à Sa Parole agissant sur nos cœurs. J'ai partagé avec vous que, et je le sais par expérience personnelle, que les moments de ma prière les plus fidèles sont les moments où je reçois la Parole de Dieu. En fait, semaine après semaine, alors que je suis assis et que j'étudie la Parole de Dieu, je trouve impossible que ce soit une voie à sens unique. Je ne suis pas capable d'entendre Dieu parler sans Lui répondre par la prière.
Et cela devient une conversation. La prière de Daniel était comme cela, le verset 2 dit, « moi, Daniel, je vis par les livres. » Et puis dans le verset 3, « Je tournai ma face vers le Seigneur Dieu, afin de recourir à la prière. » La prière est née de la compréhension de la Parole de Dieu. Maintenant, si vous étudiez la Bible, vous trouvez encore et encore que la Bible dit : Veillez dans la prière, observez dans la prière. Jésus le dit à plusieurs reprises, Pierre le dit, veillez et priez. Ce dont ils parlent ici, c'est de regarder ce qui se passe, de percevoir ce qui se passe. Gardez vos yeux ouverts. Soyez précis sur ce que vous priez. Maintenant écoutez-moi, la seule façon de regarder et de savoir pour quoi prier est de savoir ce que la Parole de Dieu dit de ce que vous voyez. Vous devez percevoir le monde et ses événements, l'église et son avenir. Le peuple d'Israël et son avenir. Vous devez être capable de voir ce qui se passe à la lumière de la Parole de Dieu, ou vous ne comprendrez pas les desseins de Dieu dans l'histoire et vous ne pourrez pas prier intelligemment et nous devons regarder non seulement la scène autour de nous, mais aussi la Parole de Dieu pour déterminer avec quelle prudence nous devons prier.
Dans Néhémie chapitre 1, Néhémie dit au verset 11, « Ah ! Seigneur, que ton oreille soit attentive à la prière de ton serviteur, et à la prière de tes serviteurs qui veulent craindre ton nom ! Donne aujourd'hui du succès à ton serviteur, et fais-lui trouver grâce devant cet homme ! J'étais alors échanson du roi. » Qu’est-ce qu’il priait ? De quoi parlait-il ? Il a appris que la ville de Jérusalem était en ruines. Et alors ? Pourquoi cela l'a-t-il fait prier ? Parce qu'il savait que la ville de Jérusalem était la ville bien-aimée de Dieu et que ce qu'il voyait était filtré à travers la connaissance de la Parole de Dieu et cela le mit à genoux. Nous ne pourrons jamais comprendre ce qui se passe si nous ne le comprenons pas dans le contexte de la Parole de Dieu. Et alors que nous voyons la Parole de Dieu, comme Daniel, qui a vu la scène autour de lui, la captivité, le châtiment, le temps de Juda étant à Babylone et maintenant sous la domination médo-perse, une époque où ils étaient subjugués sous le paganisme. Il ne pouvait qu'analyser ce qui se passait et où il allait quand la Parole de Dieu s'ouvrait à lui et il voyait que cela ferait bientôt 70 ans et cela l'a poussé à prier. Ainsi, mieux nous comprenons la Parole de Dieu, mieux nous pouvons comprendre la scène et plus nos prières vont se conformer à ce que Dieu veut. Bien-aimés, la prière d'intercession est générée par la Parole de Dieu.
Les hommes du livre sont des hommes de prière. En dehors de la Parole de Dieu, nos prières trouveront leur chemin dans un verbiage superficiel et insignifiant. Deuxièmement, la prière d'intercession n'est pas seulement générée par la Parole de Dieu, elle est fondée sur la volonté de Dieu et Daniel le sait au verset 2 quand il dit : « qu'il devait s'écouler soixante-dix ans pour les ruines de Jérusalem, d'après le nombre des années dont l'Eternel avait parlé à Jérémie, le prophète », au verset 3, c'est ce dont je vais prier et plus bas dans le verset 19, il dit : « Seigneur, écoute ! Seigneur, pardonne ! Seigneur, sois attentif ! » En d'autres termes, Dieu, fais ce que Jérémie dit que Tu vas faire. Fais Ta volonté. Comme nous l'avons vu la dernière fois, c'est essentiellement le cœur de toute prière. Si nous demandons quelque chose, comme dans 1 Jean 5, selon Sa volonté, nous savons qu'Il nous entend et nous savons que nous avons les pétitions que nous lui demandons. Sa volonté ! La prière des disciples dit, notre Père qui est dans les cieux, que Ton nom soit sanctifié, que Ton règne vienne, que ta volonté soit faite. La prière n'est pas pour changer l'esprit de Dieu, car Dieu désire déjà le meilleur. Le saviez-vous ? Saviez-vous que Dieu désire le meilleur pour vous ? Vous ne voulez pas changer Son avis à propos de cela ?
La prière est de vous aligner avec Sa volonté. Ce qui est déjà le meilleur. Vous dites, et si je ne connais pas Sa volonté. C'est là que Romains 8 : 26 entre en scène. Quelle promesse ! Qu’est-ce qu’il dit ? Il y a trois versets que vous devez comprendre parce qu'ils vont tous ensemble, c'est ce qu'ils disent, « de même, l'Esprit aide aussi notre infirmité. Car nous ne savons pas ce que nous devrions prier ». Ça, c’est la vérité. Savez-vous quelle est la volonté de Dieu dans chaque situation ? Je ne sais pas. Je veux dire, si j'étudie la Parole de Dieu, je sais ce que c'est dans certains cas. Je sais que la volonté de Dieu c’est que les personnes soient sauvées. Je sais que la volonté de Dieu c’est qu'ils soient mis à part par l'Esprit de Dieu et remplis de l'Esprit, Ephésiens 5 : 17 et 18. Je sais que la volonté de Dieu est que vous vous absteniez de toute immoralité sexuelle 1 Thessaloniciens 4 : 3. Je sais que la volonté de Dieu est que vous soyez soumis aux pouvoirs qui sont ordonnés par Dieu. Je sais que la volonté de Dieu est que vous Lui rendiez grâce en toute chose. 1 Thessaloniciens, chapitre 5. Je sais que la volonté de Dieu est que vous souffriez pour le bien et non pour le mal. Je connais beaucoup de choses qui sont la volonté de Dieu. Mais je ne la connais pas toujours. Mais quand je ne sais pas et que je ne sais pas prier, l'Esprit intercède pour moi dans une langue qui ne peut pas être prononcée. Ce ne sont pas des gémissements. Ce n'est pas un discours extatique. C'est indéniable. C'est une communion divine entre l'Esprit de Dieu et le Père qui cherche dans les cœurs et qui sait quelle est la pensée de l'Esprit parce qu'il intercède pour les saints selon la volonté de Dieu. Quand je ne connais pas la volonté de Dieu, l'Esprit la connait. Et en mon nom les prières montent, n'est-ce pas formidable ? Et c'est la raison pour laquelle nous savons que toutes les choses fonctionnent ensemble pour quoi ? Le bien ! Pas seulement au hasard, mais parce que l'Esprit de Dieu intercède pour nous, où nous n'avons aucune connaissance de Sa volonté. Dans ma vie, je veux une chose dans mes prières, une seule chose et c'est pourquoi je veux que Dieu fasse Sa volonté.
Parce qu’Il m'aime et que Sa volonté est la meilleure. Cela met Dieu à Sa place légitime. La prière est générée par la Parole de Dieu et fondée sur la volonté de Dieu. Troisièmement, elle est caractérisée par la ferveur, verset 3. « Je tournai ma face vers le Seigneur Dieu, afin de recourir à la prière et aux supplications, en jeûnant et en prenant le sac et la cendre. » Maintenant, le jeûne, le sac et les cendres s'accompagnaient d'un profond cœur de prière. Il y a beaucoup de choses que la Bible dit qui accompagnaient la ferveur. Si vous étudiez votre Bible, vous trouverez les choses suivantes : l’habillement d’un sac, le fait de s’asseoir dans les cendres ou de les mettre sur la tête comme dans Job chapitre 2, se raser la tête, Job 1, se frapper la poitrine, Luc 18, pleurer, 1 Samuel 1 et beaucoup d'autres endroits, se jeter de la poussière sur sa tête, se déchirer les vêtements, jeûner, soupirer, gémir, les larmes, suer du sang, agoniser, avoir le cœur brisé, répandre son cœur, se déchirer le cœur, faire des serments, faire des sacrifices… Beaucoup de choses dans La Bible indiquent ces choses qui accompagnent la ferveur dans le cœur de la prière. Ainsi nous voyons Daniel dans cette prière fervente. Il est vraiment engagé. Il répand vraiment son cœur. Comme Hannah, qui, en versant son cœur, ne mange pas, parce qu'elle n'avait pas de goût pour la nourriture ! Comme dans Esther chapitre 4.16. « Va, rassemble tous les Juifs qui se trouvent à Suse, et jeûnez pour moi, sans manger ni boire pendant trois jours, ni la nuit ni le jour. Moi aussi, je jeûnerai de même avec mes servantes, puis j'entrerai chez le roi, malgré la loi ; et si je dois périr, je périrai. » La prière fervente ! Nous le trouvons dans Luc chapitre 11, encore une fois, dans la merveilleuse histoire que notre Seigneur raconte dans Luc 11, versets 5 à 10, juste pour vous le rappeler brièvement. « Il leur dit encore : Si l'un de vous a un ami, et qu'il aille le trouver au milieu de la nuit pour lui dire : Ami, prête-moi trois pains, car un de mes amis est arrivé de voyage chez moi, et je n'ai rien à lui offrir, et si, de l'intérieur de sa maison, cet ami lui répond : Ne m'importune pas, la porte est déjà fermée, mes enfants et moi sommes au lit, je ne puis me lever pour te donner des pains,- je vous le dis, même s'il ne se levait pas pour les lui donner parce que c'est son ami, il se lèverait à cause de son importunité et lui donnerait tout ce dont il a besoin. Et moi, je vous dis : Demandez, et l'on vous donnera; cherchez, et vous trouverez; frappez, et l'on vous ouvrira. Car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l'on ouvre à celui qui frappe. »
En d'autres termes, Dieu répond à la ferveur. Jonas, vous vous rappellerez dans le troisième chapitre, la ferveur de la prière dans cet endroit, et ainsi, Daniel prie avec intensité, avec ferveur. La prière ne peut pas être simplement une chose banale. C'est un réglage du cœur vers quelque chose. Brooks a dit, il y a des années, « Comme un feu peint n'est pas un feu, un homme mort n'est pas un homme, donc la prière froide n'est pas une prière. » Dans un feu peint il n'y a pas de chaleur. Chez un mort, il n'y a pas de vie, dans une prière froide, il n'y a pas d'omnipotence, pas de dévotion et pas de bénédiction. Les prières froides sont comme des flèches sans tête, des épées sans bords, des oiseaux sans ailes. Elles ne percent pas, elles ne coupent pas. Elles ne volent pas jusqu’au ciel. Les prières froides gèlent toujours avant d'arriver au paradis. Oh, que les chrétiens se repentent de leurs prières froides et se réprimandent pour entrer dans un meilleur et un plus chaud cadre d'esprit quand ils font leurs supplications au Seigneur. Jeremy Taylor ajoute: « La facilité du désir est un grand ennemi du succès de la prière d'un homme de bien. Ce doit être une prière active, intense, zélée, opérationnelle pour considérer quelle indécence énorme qu'un homme ose parler à Dieu pour une chose qu'il ne valorise pas. Nos prières réprimandent nos esprits quand nous demandons des choses pour lesquelles nous devrions mourir. Des choses qui sont plus précieuses que les sceptres impériaux. Plus riches que le butin de la mer ou les trésors des collines indiennes. »
Et ainsi Daniel a prié avec ferveur, maintenant le quatrième point sur les huit. Une autre marque de la vraie prière d'intercession. Elle est générée par la Parole de Dieu. Elle est fondée sur la volonté de Dieu. Elle est caractérisée par la ferveur. Quatrièmement, elle est réalisée dans le déni de soi. Elle est réalisée dans le renoncement à soi-même. Verset 4. Et j'ai prié le Seigneur mon Dieu et j'ai fait ma confession. Maintenant, arrêtez là, le cœur de toute vraie prière, notez bien, c'est d'abord une conscience que vous ne méritiez même pas d’être là pour commencer. Vous voyez ? Je veux dire, vous ne méritez même pas le fait d’être en la présence de Dieu. Vous n’avez pas une chose en vous et de vous pour vous adresser à Lui.
Et alors, où commence-t-il ? Avec cette reconnaissance. J'ai fait ma confession. Pourquoi as-tu fait cela, Dan ? Parce que je savais que je ne pouvais pas rester en Sa présence, surtout si je devais trainer avec moi un péché quelconque. Comparez cela avec la prière du pharisien dans Luc 18, qui dit, « O Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes. Je jeûne deux fois par semaine et je donne la dîme de tous mes revenus. » et ainsi de suite. Dieu n’a même pas entendu cette prière. En termes de réponse, il n’y en avait aucune parce que c'était de l’autojustification, la recherche de soi, la confiance en soi.
Et ainsi Daniel commence par avouer qu'il n’a pas sa place là. Je suppose que Daniel a peut-être, dans son cœur, soulevé toutes sortes de questions. Je suis sûr qu'il a examiné toute sa vie pour trouvé tout ce qui le séparait de Dieu. La méchanceté positive, la surdité à la voix divine, la désobéissance aux ordres clairs et simples, le mépris de la Seigneurie Souveraine de Dieu. Toutes ces choses ont poussé Daniel à s’humilier et, bien-aimés, je vous le dis, l'humilité est le seul point de vue duquel émane la vraie prière. C’est le seul. Quand Abraham s'est attardé devant Dieu dans Genèse chapitre 18, il a dit ceci, « Voici, j'ai osé parler au Seigneur, moi qui ne suis que poudre et cendre. » Ce n’est pas ma place. Ésaïe a vu Dieu haut et élevé dans le chapitre 6 et il a dit, « Malheur à moi car je suis perdu ». L'apôtre Paul a reconnu la même vérité. Il n'avait pas le droit d'être en présence de Dieu, il était le chef des pécheurs. Jean a dit la même chose et quand il a vu la beauté du Christ révélé, il est tombé par terre par humilité. Et Daniel comprend cela. Daniel comprend qu’il n’a pas sa place avec Dieu. Et donc avant qu'il puisse intercéder pour quelqu'un d'autre, il doit s'assurer qu'il s'est mis en perspective. S'il y a de l'impuissance dans votre vie de prière, c'est peut-être parce qu'il n'y a pas de reniement de soi. Et le renoncement à soi-même englobe cela, vous demande de mettre votre volonté de côté pour la volonté de Dieu, n'est-ce pas ? Et si vous êtes là pour essayer de harceler Dieu pour qu’Il vous donne ce que vous voulez pour vous-même, ce n'est pas de l'abnégation. Une prière que j'ai souvent priée dit ceci, « Oh Dieu, je sais que souvent je travaille sans Ton pouvoir. Je pèche par mon service mort, sans cœur, aveugle, mon manque de lumière intérieure, d’amour et de joie. Mon esprit, mon cœur et ma langue agissent sans Ton aide. Je cherche le péché dans mon cœur et je cherche l'approbation des autres. C'est ma bassesse car je cherche à faire de l'opinion des hommes ma loi, alors que je devrais voir ce que j'ai fait de bon et Te donner cette gloire, considérer quel péché j'ai commis et m’en repentir.
C'est ma déception de prêcher, de prier et d'attiser les affections spirituelles afin d'engendrer des recommandations alors que la règle me pousse à me considérer comme plus vital que n'importe quel homme à mes propres yeux. Je ne pense pas vraiment que quiconque puisse servir quelqu'un d'autre dans la prière, par la prédication ou quoi que ce soit d'autre jusqu'à ce qu'il prenne le chemin de l'abnégation. Parce que vous devez combattre l'ego de toute façon, vous feriez bien vous en débarrasser au début. Et Daniel le savait. Et donc il a traité cette question. Il a plaidé avec Dieu pour une repentance plus profonde, une horreur du péché, une appréhension même de son approche. Il voulait que Dieu le voie et le purifie. Un des écrivains puritains le dit si bien, « travaille au plus profond de moi, grand Seigneur, Laboureur Céleste, et que mon être puisse ressembler à un champ labouré, les racines de la grâce s'étendant jusqu'à ce que tu sois Le seul vu en moi. Ta beauté Te fait ressembler à de l’or, Ta fécondité est comme l'abondance de l'automne.
Une vraie intercession est générée par la Parole de Dieu, fondée sur la volonté de Dieu, caractérisée par la ferveur, et réalisée dans le renoncement à soi-même. Cinquièmement, la vraie prière d'intercession est identifiée avec le peuple de Dieu. Elle est identifiée avec le peuple de Dieu. Vous remarquerez qu'il dit : J'ai prié le Seigneur, mon Dieu, au verset 4 et j'ai fait ma confession. Il commence par lui-même, mais il ne s'arrête pas là. Regardez, verset 5, nous irons vite, nous avons péché, verset 5. Verset 6, nous n'avons pas non plus écouté. Verset 7, Seigneur, la justice T'appartient, mais à nous la confusion de face. Le verset 8, Oh Seigneur à nous appartient la confusion de face. Verset 10, nous n'avons pas écouté la voix de l’Eternel. Verset 11, oui, tout Israël a transgressé et Ta malédiction est répandue sur nous parce que, à la fin du verset, nous avons péché contre Lui. Verset 12, Il a accompli les paroles qu'il avait prononcées contre nous, nos juges qui nous ont jugés et le verset 13, toute cette calamité est venue sur nous; et nous n'avons pas imploré l'Éternel, notre Dieu, nous ne nous sommes pas détournés de nos iniquités, nous n'avons pas été attentifs à ta vérité. Verset 14, nous encore. Verset 15, nous... Et nous avons agi méchamment, verset 16, nos péchés, nos pères, des reproches à tous ceux qui nous entourent. Maintenant, écoutez, la vraie prière d'intercession identifie celui qui prie avec le peuple pour lequel nous prions. C'est une chose formidable !
Paul l'a eu quand il a dit, « en priant toujours pour tous les saints », et puis il a ajouté dans Ephésiens 6 : 19, « et prier plus que tout pour moi ». L'objet de nos prières, bien-aimées, c’est de prier pour les autres. Après avoir pris soin de se mettre de côté, vous commencez à prier et vous réalisez d'abord que vous n’y méritez rien, mais la Parole de Dieu vous y a appelée, vous recherchez la volonté de Dieu, vous mettez votre propre volonté de côté et ensuite vous déversez votre cœur au nom des autres.
Et Daniel se voit aussi lié aux autres, c'était le cas pour ceux d'Israël, qui se voyaient comme faisant partie de l'entité totale, et je crois que c'est vrai pour le corps de Christ, n'est-ce pas ? Je pense que c'est très clair, quand vous étudiez 1 Corinthiens, chapitre 12, vous trouvez que nous sommes tous un seul corps, n'est-ce pas ? Et quand un membre a mal, tout le corps souffre. Et quand nous nous réjouissons, tout le corps se réjouit. Je dois être identifié dans les péchés de l'église. Je dois m'y enclore. 1 Samuel 12 : 23 nous le dit simplement. « Loin de moi aussi de pécher contre l'Eternel, de cesser de prier pour vous! » J'ai appris il y a longtemps que le point focal de ma vie de prière n'est pas moi. Je commence à reconnaître la volonté de Dieu. Je sors de l’image et je commence à prier pour vous, vous voyez ? Il y a aujourd'hui dans le christianisme de ce pays et du monde, des chrétiens qui sont à côté de la track dans la prière parce que tout ce qu'ils disent dans la prière, c'est « je », « moi », « le mien ». Et ils n'embrassent pas les besoins du peuple de Dieu. Paul a toujours prié pour les autres et nous incarnons l'image entière. Donne-nous aujourd'hui notre pain quotidien. Pardonne-nous nos offenses, ne nous soumets pas à la tentation. Il y a un sens dans lequel nous nous entourons les uns les autres, que la prière n'est pas un exercice personnel privé pour nous afin d’obtenir les friandises de Dieu. Vous voyez, mais c'est ce que beaucoup, beaucoup de personnes pensent.
Et ce n'est pas le cas ! Galates 6 : 2 dit que nous devons porter les fardeaux les uns des autres et ainsi accomplir la loi de Christ et quelle est la loi de Christ ? La loi de Christ est un nouveau commandement que je vous donne afin que vous vous aimiez les uns les autres. Et dans Philippiens 1, Paul dit : « Je prie toujours pour vous » et dans Colossiens 1, il dit : « Je prie toujours pour vous ». Dans Philémon 4 et 5, « je prie pour vous » et puis il se souvient dans 2 Corinthiens 1 : 11, « nous aidant aussi ensemble par la prière pour nous », alors c'était réciproque. Je prie pour vous et vous priez pour moi. Alors aucun de nous n'est égoïste, n'est-ce pas ? C'est ainsi que le corps fonctionne. Nous devrions apprendre cela et bien l'apprendre. Nous devons prier pour ceux qui ont autorité sur nous. Priez pour les dirigeants, priez pour ceux qui sont dans le besoin et Daniel a vu son peuple et il a rassemblé son peuple dans ses bras, mais vous savez quelque chose de merveilleux à propos de Daniel ? Il s'est inclus dans leurs péchés. Il s'est inclus dans leurs faiblesses. Il s'est inclus dans leurs faiblesses, leurs échecs et leurs folies.
Il s'est inclus dans la prière. C'était nous ! Pas eux ! Je veux dire, il ne s'est pas démarqué comme s'il était pharisaïque. Un homme pharisaïque répudierait une telle identification avec des pécheurs et vous pouvez dire, Daniel avait le droit de s’élever et d’annoncer, je suis toujours content de ne pas faire partie de ce groupe. Je veux dire, j'ai été vraiment honnête pendant plus de 80 ans. J'ai été dans le palais, j’ai fait mon truc et je suis celui avec toutes les visions. Je suis le gars qui a fermé la gueule du lion. Je suis le gars qui a vaincu Nébuchadnezzar et ainsi de suite. Il pourrait devenir assez orgueilleux, et il y a des personnes qui sont tellement pharisaïques qu'ils ne s'identifient pas aux péchés des autres. Pas Daniel ! Il les a embrassés parce qu'ils étaient ses hommes, il savait qu'il était, lui aussi, un pécheur, il savait qu'il avait échoué aussi et il n'avait pas honte de s'identifier à leurs besoins.
Daniel voit, comme tous les Juifs, la solidarité du peuple de Dieu et nous devons le voir dans l'église, le corps du Christ aussi. Alors, Daniel a intercédé avec passion pour son peuple. Je vois la même chose avec Paul dans Romains 9, où Paul dit qu'il prie tant pour le salut d'Israël, qu'en étant sauvé, il pourrait presque souhaiter que lui-même perdrait son Salut si cela était nécessaire pour les sauver, tant il était préoccupé par le salut des autres. Quel exemple merveilleux et palpitant ! Le secret de l'intercession, voulez-vous le savoir en un mot ? Que dans vos prières vous dites, « nous ». Non pas « je ». Pour que votre prière ne soit pas si égoïste, qu'elle soit dirigée vers « vous », peu importe comment cela affecte quelqu'un d'autre, mais que vous priez vraiment en faveur de ce qui est le mieux pour tout le corps du Christ, « nous ». La prière est alors engendrée par la Parole de Dieu, fondée sur la volonté de Dieu, caractérisée par la ferveur, réalisée dans le renoncement à soi-même, identifiée avec le peuple de Dieu, et sixièmement, fortifiée dans la confession, renforcée dans la confession. Maintenant nous avons déjà vu que Daniel s'était renié personnellement en exprimant sa confession et si vous regardez le verset 20 il dit, « Je parlais encore, je priais, je confessais mon péché et le péché de mon peuple d'Israël ». Vous voyez, il y a cette identification encore. Maintenant que je prie et que je confesse mon péché et le péché de mon peuple, dit-il, c'est tellement merveilleux qu'il n'est pas devenu un critique de l'église en disant, je suis le seul juste. Je suis le seul ici à tout faire correctement et Tu peux damner tout le monde dans l'église et les traîner tous devant Dieu pour être châtiés et jugés. Non ! Il savait qu'il était aussi un pécheur. Et donc toute cette prière est vraiment une confession. C'est un absolu, quand Dieu travaille dans une vie et je veux que vous écoutiez ce que je dis : quand Dieu travaille dans une vie, la repentance et la confession deviennent la norme. En fait, plus votre âme est dévouée, plus votre amour pour Dieu est profond, plus vous êtes un modèle de sainteté, plus votre engagement envers Christ sera grand, et plus votre sens du péché sera grand. Maintenant, si vous pensez que vous mûrissez en tant que chrétien, vous deviendrez de moins en moins sensible au péché, c'est juste le contraire. Plus vous mûrissez en tant que chrétien, plus vous devenez sensible au péché. Plus vous vous rapprochez de Dieu, plus le péché devient haineux. Au moment où David a mûri et a commis le péché terrible et a répandu son cœur dans les Psaumes 32 et 51, c’était évident que le péché l'avait littéralement détruit. Il l'avait vraiment écrasé parce qu'il savait beaucoup de choses, il avait marché avec Dieu et il était un homme selon le cœur de Dieu et quand il a commis ce terrible péché avec Bethsabée et son mari, Urie, cela l'avait complètement déchiré et il a donc écrit ce merveilleux Psaume 51 où il dit : « Ô lave moi, afin que je sois pur. Purge-moi. » Il détestait le péché. Et Esdras devant les personnes dans le chapitre 9 et le chapitre 10 voit la même chose alors que le peuple s'engage pour Dieu et quand il entend la voix de Dieu et il s'approche de Dieu, la première chose est qu'il est submergé par son péché. Et il déverse sa confession. Nous le trouvons dans le neuvième chapitre de Néhémie, la parole vient au chapitre 8 et quand il s'approche de Dieu et qu'il se trouve en présence de Dieu, il est accablé par son péché. Paul a dit la même chose. Dans le chapitre 7 de Romains, quand Paul comprit vraiment la loi de Dieu et quand il comprit ce que la loi de Dieu disait et quels étaient les standards de Dieu, c'est alors qu'il dit : Je me suis vu, le péché s'est ranimé et je suis mort. Cela m'a tué.
La confession fait quotidiennement partie de la vie d'un homme pieux et d'une femme pieuse. Et cela faisait partie des prières de Daniel : la confession de ses péchés et les péchés de ceux qui l'entouraient. Dans Jérémie chapitre 3, chapitre 8, chapitre 14 et dans le 1er chapitre des Lamentations, qui est écrit par Jérémie, dans chacun de ces quatre endroits, Jérémie crie en confession à Dieu alors qu’il sent l'imminence du jugement à venir de Dieu alors que Dieu est sur le point d'interposer Sa présence dans le courant humain. Jérémie, incarnant la présence de Dieu, commence à vouloir que son cœur soit lavé. Plus vous vous rapprochez de Dieu, plus vous vous sentez sale, et comme je l'ai mentionné plus tôt dans Ésaïe 6, quand il a dit : J'ai vu le Seigneur haut et levé et son allure a rempli le temple et les anges étaient là. Saint, saint, saint et le séraphin, c'est moi. Ainsi, l'intercession est renforcée dans la confession. Un fermier est allé avec son fils dans un champ de blé. Il voulait voir si c'était prêt pour la récolte. Tu vois père, dit le garçon, tu vois comme les tiges sont droites. Ceux qui tiennent la tête si droite doivent être les meilleurs. Ceux qui se penchent et pendent ne peuvent pas être bons. Le fermier a cueilli un stock de chaque sorte et a dit : regarde, enfant insensé ! La raison pour laquelle ils sont si droits c’est que le grain est petit. Les courbés sont les bons. Ceux qui sont droits sont presque inutiles. Et c'est ainsi dans le monde de Dieu. Ce sont ceux qui sont courbés et brisés qui sont utiles parce qu'ils confessent. Maintenant laissez-moi juste lire ceci parce que nous n'avons pas besoin de passer du temps sur chaque verset, c'est répétitif. Verset 5, « Nous avons péché, nous avons commis l'iniquité, nous avons été méchants et rebelles, nous nous sommes détournés de tes commandements et de tes ordonnances » Et là il dit quatre choses, nous avons péché. Cela signifie manquer la cible, nous éloigner du chemin. Nous avons commis l'iniquité, ce qui signifie « déformer » ou « agir perversement ». Nous avons agi méchamment, c'est-à-dire faire quelque chose de mal que vous savez être mauvaise, c’est le mal prémédité. Et nous nous sommes rebellés pour défier l'autorité. Il vous donne quatre termes différents pour le péché en hébreu : manquer la cible, déformer, faire le mal connu, et défier l'autorité. Et il dit, nous sommes coupables de toutes ces choses. Nous nous sommes écartés de Tes préceptes et de Tes munitions et lorsque nous sommes partis, nous ne sommes pas revenus. Le verset 6, « Nous n'avons pas écouté tes serviteurs, les prophètes, qui ont parlé en ton nom à nos rois, à nos chefs, à nos pères, et à tout le peuple du pays. » Nous n'avons pas écouté ton porte-parole non plus. Nous avons continué notre propre chemin, sans écouter l'appel. Ô Seigneur, la justice t'appartient, mais à nous la confusion. Maintenant, allez au verset 8, nous reviendrons à ce verset. « Seigneur, à nous la confusion de face, à nos rois, à nos chefs, et à nos pères, parce que nous avons péché contre toi. » Qu'est-ce que c'est ? Cela signifie, la honte ! C’est la meilleure façon de le traduire. Ils étaient honteux, leurs cœurs étaient remplis de honte et cela se voyait sur leur visage. Ils avaient honte d'eux-mêmes. Nous disons cela à nos enfants, n'avez-vous pas honte ? D’avoir fait cela ? Nous avions honte de nous-mêmes. Je veux dire, nous pensions être quelqu'un. Notre terre était une terre glorieuse. Notre peuple était un peuple glorieux. Nous étions fiers et maintenant nous sommes des exclus, nous sommes des vagabonds, nous sommes des réfugiés. Le Nord est parti en captivité en Assyrie pour ne jamais revenir. Le Sud avait été emporté par des Babyloniens, d’autres avaient fui en Egypte quand Gedalia a été assassiné et Jérémie nous en parle. Nous sommes tous dispersés et nous en avons honte. Nos péchés perfides nous ont renvoyés et nos visages sont couverts de honte. Nos rois sont honteux, nos princes, nos pères, parce que nous avons péché contre Toi. Ce qui continue à venir, c’est la confession. Au verset 10, encore une fois, il dit, « Nous n'avons pas écouté la voix de l'Eternel, notre Dieu, pour suivre les lois qu'il avait mises devant nous par ses serviteurs, les prophètes. ». Il dit encore la même chose, et nous n'écoutons pas non plus les prophètes. Nous ne tenons pas compte. Nous n'entendons pas. Et il résume tout, il dit au verset 11, « Tout Israël a transgressé ta loi, et s'est détourné pour ne pas écouter ta voix. Alors se sont répandues sur nous les malédictions et les imprécations qui sont écrites dans la loi de Moïse, serviteur de Dieu, parce que nous avons péché contre Dieu. » Maintenant Dieu leur a donné des malédictions, il nous le dit dans Deutéronome 28 : 15. Dieu leur a envoyé des malédictions : vous désobéissez, vous allez recevoir ! Et Dieu garde Sa parole. Il garde Sa parole positive et Sa parole négative et la honte et le jugement sont arrivés parce que Dieu a dit qu'il le ferait s'ils n'obéissaient pas et comme ils n'obéissaient pas, c’est arrivé. Et je veux que vous notiez au verset 11 que l'un des éléments les plus vrais de la confession, notez-le quelque part, un des éléments les plus vrais de la confession, qui est toujours dans la vraie confession est que Dieu vous punit pour le péché. Vous devez accepter la responsabilité pour ce châtiment et vous ne devez jamais blâmer Dieu.
Les hommes veulent blâmer Dieu, tout comme Adam. Il a dit, la femme que tu m'as donnée. Je n'ai pas demandé à être marié. Je me suis réveillé un matin et j'étais marié. Tu m'as donné cette femme. Pourquoi as-tu péché ? C’est la femme que tu m'as donnée. C’est Toi qui l’as fait. Je ne savais même pas ce qu'était une femme et je me suis réveillé et j'étais marié. Maintenant, Tu vas me tenir responsable de ce péché. La femme que tu m'as donnée. Passez la balle à Dieu. Dans le chapitre 6 de l'Apocalypse, il est dit que l'holocauste éclate dans la tribulation et que le peuple blasphème contre le Dieu des cieux. Nous ne méritons pas cela. Les personnes disent, comment peut-il y avoir un Dieu dans le monde, pourquoi, s'il y a un Dieu, pourquoi y a-t-il tous ces désastres ? S'il y a un Dieu, Il doit être une sorte d'ogre ignoble. Vous voyez, ils ne sont pas disposés à accepter le fait qu'il y a des conséquences néfastes dans le monde parce que le monde est rempli de mauvaises actions faites par les hommes méchants qui apportent ces conséquences sur eux-mêmes.
L'un des plus vrais éléments de la confession est donc que la malédiction est versée sur nous et le serment est écrit dans la Loi de Moïse le serviteur de Dieu parce que nous avons péché. C'est de notre faute. Nous l'admettons. Et le verset 12 dit : « Il a accompli les paroles qu'il avait prononcées contre nous et contre nos chefs qui nous ont gouvernés, il a fait venir sur nous une grande calamité, il n'en est jamais arrivé sous le ciel entier une semblable à celle qui est arrivée à Jérusalem. » Rien n'a jamais été fait dans l'histoire humaine pour correspondre à cela. Aussi désastreuse qu’est la captivité du peuple de Juda et d'Israël et il dit, rien de tel n'a jamais eu lieu ! Mais c'est arrivé comme Dieu l'a dit. Il l'a écrit dans son livre de cette façon. Il a dit, si vous n'obéissez pas, vous allez l'obtenir et nous n'avons pas obéi et nous l'avons eu. Et nous ne pouvons pas blâmer Dieu.
Au verset 13, « Comme cela est écrit dans la loi de Moïse, toute cette calamité est venue sur nous. » Il revient en arrière et dit, c'est ce qu'il dit dans le livre. C'est ce que dit la Loi de Moïse, Dieu nous l'avait déjà dit. Nous avons eu un avertissement juste. Écoutez, quand vous péchez et que les choses tournent mal dans votre vie, ne blâmez pas Dieu, c'est de votre faute. Dieu n'accepte pas cette responsabilité. N’accusez pas Dieu. Ne remettez pas Dieu en question. Le péché apporte une récompense juste. Il est écrit dans la loi de Moïse, verset 13, tout ce mal est venu sur nous, mais nous n'avons pas fait notre prière devant le Seigneur, notre Dieu, afin que nous puissions nous détourner de nos iniquités et comprendre la vérité.
Maintenant écoutez cela. Il dit : même quand la douleur est venue, nous ne l'avons toujours pas compris, nous ne l'avons pas avoué. Nous n'avons pas cherché le pardon. Nous ne nous sommes pas repentis. C'est pourquoi le Seigneur a veillé sur le mal et l'a amené sur nous car le Seigneur notre Dieu est juste dans toutes les œuvres qu'Il fait, car nous n'avons pas obéi à Sa voix. Voyez-vous à la fin du verset 14, car « l'Eternel, notre Dieu, est juste dans toutes les choses qu'il a faites, mais nous n'avons pas écouté sa voix. » Maintenant, bien-aimés, je ne peux pas assez insister sur le fait que l'élément le plus vrai de la vraie confession est que toutes les circonstances négatives que vous recevez, tous ces châtiments qui viennent du péché sont reçus comme des choses méritées à cause du péché. Oh, quelle perspective mature ! Je vais en dire plus à ce sujet, mais pas ce soir. Je veux juste conclure en lisant le verset 15, « Et maintenant, Seigneur, notre Dieu, toi qui as fait sortir ton peuple du pays d'Egypte par ta main puissante, et qui t'es fait un nom comme il l'est aujourd'hui, nous avons péché, nous avons commis l'iniquité. » Nous l’avons fait méchamment. Et il le résume. Ecoutez, bien-aimés, la vraie prière d'intercession est générée par la Parole de Dieu, fondée sur la volonté de Dieu, caractérisée par la ferveur, réalisée dans le renoncement à soi-même, identifiée avec le peuple de Dieu et fortifiée dans la confession.

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