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Nous allons maintenant regarder la Parole de Dieu, écouter ce que Dieu a dit sur les pages de la Sainte Écriture. Luc, chapitre 11 est notre texte et nous regarderons les versets 5 à 13. C'est un passage très, très riche et encourageant de l'Écriture.

L'une des choses que je souhaiterais différente dans le monde est que les services dans le cadre de l’église ne soient pas limités dans de temps comme ils le sont dans notre culture. J’apprécie en Russie ou dans d'autres endroits du monde le fait que vous pouvez prêcher aussi longtemps que vous le souhaitez et personne ne s'en va ni ne s'en soucie. C'est une contrainte nécessaire, cependant, dans notre culture, dans notre façon d’aborder le culte, de parler de 45, 50, 55, ou peut-être une heure, puis de s’arrêter, car les contraintes de temps nous obligent à passer à l'événement suivant.

En conséquence, vous ne pouvez pas toujours donner tous les détails du texte parce que Dieu n'a pas écrit la Bible pour être distribué en segments d'une heure ou de 45 minutes. Tout ne peut pas être traité en si peu de temps. Puisque la chose la plus importante n'est pas de vous assurer que le timing soit juste, mais plutôt de vous assurer que l’interprétation soit juste, la richesse de l'Écriture se répand semaine après semaine, et je dis cela que pour m'excuser auprès de ceux qui n'étaient pas ici dimanche dernier.

Nous avons passé un moment merveilleux dimanche dernier en étudiant la première partie de ce texte. Je vous recommande simplement de demander la cassette ou le CD qui est disponible sur le patio, car c'est l'un des plus fascinants et l'un des passages les plus merveilleux et encourageants de l'Écriture que nous avons étudiés jusqu'à présent dans ce remarquable livre de Luc. Maintenant, nous allons revenir en arrière et nous allons terminer le texte ce matin et nous serons tous autant bénis.

Permettez-moi de lire ce texte pour vous, en commençant par le verset 5.

« Et Il -» en parlant de Jésus « - leur a dit : « Si l'un de vous a un ami, et qu'il aille le trouver au milieu de la nuit pour lui dire : Ami, prête-moi trois pains, car un de mes amis est arrivé de voyage chez moi, et je n'ai rien à lui offrir, et si, de l'intérieur de sa maison, cet ami lui répond : Ne m'importune pas, la porte est déjà fermée, mes enfants et moi sommes au lit, je ne puis me lever pour te donner des pains,- je vous le dis, même s'il ne se levait pas pour les lui donner parce que c'est son ami, il se lèverait à cause de son importunité et lui donnerait tout ce dont il a besoin. »

" Et moi, je vous dis : Demandez, et l'on vous donnera ; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et l'on vous ouvrira. Car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l'on ouvre à celui qui frappe. Quel est parmi vous le père qui donnera une pierre à son fils, s'il lui demande du pain ? Ou, s'il demande un poisson, lui donnera-t-il un serpent au lieu d'un poisson ? Ou, s'il demande un œuf, lui donnera-t-il un scorpion ? Si donc, méchants comme vous l'êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison le Père céleste donnera-t-Il le Saint-Esprit à ceux qui Le lui demandent. »

Un passage très étonnant ! Il commence par un simple regard de routine sur un petit village avec un homme qui avait besoin de pain pour nourrir un ami qui est venu chez lui à minuit, et il finit par une théologie profonde au verset final. On pourrait vraiment passer beaucoup de temps sur ce sujet. Je pensais faire une série de 15 semaines sur le verset 13 seulement, il est tellement riche. Maintenant, permettez-moi de vous donner l'image qui se trouve dans ce passage et nous y reviendrons un peu.

Le seul Dieu vrai et vivant, le Dieu unique, le Dieu vrai, le Dieu de la Bible, le Dieu et le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, est très différent des divinités et des dieux fabriqués par les hommes et des démons. La différence est dans Sa nature essentielle. Il est aimant, miséricordieux, gracieux, pardonnant, accessible, disponible et généreux.

Cela contraste directement avec tous les dieux des religions humaines à travers l'histoire, dont les dieux ne sont ni aimables, ni miséricordieux, ni gracieux, ni pardonnables, ni accessibles, ni disponibles, ni généreux. Ils sont conçus selon la ligne des rois typiques et des monarques et des règles. Si vous connaissiez quelque chose à l'histoire ancienne et l'histoire des monarques, vous savez qu'ils sont généralement indisponibles, inaccessibles. En fait, dans Esther 4 : 11, vous avez une caractérisation d'un monarque typique. Il se trouve dans l'empire perse. Mais c'est ce qui est dit.

« Tous les serviteurs du roi et le peuple des provinces du roi savent qu'il existe une loi portant peine de mort contre quiconque, homme ou femme, entre chez le roi, dans la cour intérieure, sans avoir été appelé». Si le roi ne vous convoque pas, et vous vous rendez en Sa présence, il vous tue. Esther 4 : 11 dit : « - Celui-là seul a la vie sauve, à qui le roi tend le sceptre d'or. » Vous vous promenez en présence du roi à vos risques et périls. Vous ne pouvez pas faire ça.

Maintenant, c'est une manière typique qu’utilisaient les monarques. Vous vous approchez seulement lorsque vous avez été invité. Vous vous approchez délicatement. Vous vous approchez peut-être à reculons, nous lisons dans certains cas, ou vous passez en vous baissant, et dans certains cas, en rampant. Généralement, le roi est élevé, de sorte qu'il est clair pour vous qu'il est bien au-dessus de vous et vous êtes quelque part sous ses pieds. Vous approchez avec une certaine hésitation, avec une certaine délicatesse, et vous ne vous approchez certainement pas avec une attitude qui exige n’importe quoi.

Mais notre Dieu est tout le contraire. Il est absolument disponible, absolument accessible, gracieux, miséricordieux, compatissant, gentil, et vous pouvez entrer dans Sa présence avec audace et demander ce que vous voulez. Vous pouvez aller en Sa présence à tout moment sans L'interrompre. En fait, Il veut que vous le fassiez.

Ouvrez votre Bible à Hébreux 4 : 16 pour un instant. Voici un verset que nous utiliserons pour lancer notre discussion de ce texte. Hébreux 4 : 16 met ensemble le principe que nous apprenons dans ce passage de Luc. Verset 16, « Approchons-nous donc avec assurance ». Nous nous approchons de Dieu. S'approchant de notre grand prêtre, le Fils de Dieu dans le ciel. « Approchons-nous donc avec assurance » et certaines traductions en anglais utilise le mot « audace », ou « confiance ». Utilisons « audace ». Je pense que c'est une représentation plus vraie du mot grec.

« Approchons-nous donc avec audace du trône -» et c'est un aspect intéressant « - du trône de la grâce -», un trône qui dispense la grâce. Ce n'est pas un trône de loi, ce n'est pas un trône de justice, ce n'est pas un jugement, c'est un trône de grâce. « Approchons-nous donc avec audace du trône de la grâce, afin d'obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins. »

Maintenant, je veux que vous voyiez le mot « audace », parrēsia en grec, parrēsia. Cela vous donne la « liberté de parler ». Vous pouvez « dire ce que vous voulez dire en étant audacieux dans votre discours », « ouvert et franc », ou « en étant devant pour le dire tel qu’il est. »

Allez à Dieu avec une ouverture d’esprit, de la franchise, de l’audace, de la confiance, et demandez ce que vous voulez de Celui qui dispense la grâce et la miséricorde. C'est une promesse que je pense est souvent négligée. On nous dit de venir à Dieu avec audace pour Lui partager ce qui est dans notre cœur.

Maintenant, je vous ai montré ce genre de concept la dernière fois. Je vous ai montré des prières dans les Écritures où les hommes ont réellement dit : « Dieu, écoute-moi. Entends-moi. Donne-moi Ton attention. Ne Te cache pas. J'ai cela sur le cœur et je l'apporte pour que Tu comprennes, je veux que Tu agisses, ô Dieu, et que Tu entendes et répondes à ma prière. » Bien qu'il y ait certainement de l’humilité, il y a aussi un élément très fort de confiance et de courage.

Quelques personnes sont venues me voir après le sermon de la semaine dernière et m’ont dit : « Vous savez, nous n'avons jamais entendu cette approche auparavant. Êtes-vous sûr que c'est vraiment exact ? » Je ne veux pas que vous pensiez que je l'ai inventé, alors je pense revenir en arrière et rassembler un peu de soutien historique.

Un de mes héros est Martyn Lloyd-Jones, David Martyn Lloyd-Jones. Voici ce que Lloyd-Jones a dit. « Cette sainte audace, cette argumentation, ce raisonnement, c’est mettre l'affaire devant Dieu, impliquant Ses propres promesses. C’est tout le secret de la prière. » C'est très bien, n'est-ce pas ? Il est d'accord avec moi. Il ne le sait pas. Il est au paradis. En fait, je suis d'accord avec lui.

Bien sûr, et pour le renforcer et pour vous faire savoir que ce n'est rien de nouveau, j'ai trouvé une merveilleuse citation de Thomas Goodwin, le Puritain anglais. Il va même plus loin. Thomas Goodwin dit ceci et je cite. « Lorsque vous priez », il dit, « vous pouvez littéralement aller à Dieu et dire ce qui est sur votre cœur et réclamer Sa promesse. En fait, vous pouvez exiger qu'Il soit fidèle à Sa promesse. » C'est ce que Thomas Goodwin dit : « Poursuis-Le en justice pour cela. Sollicite-Le de le faire. » Waouh ! « Persévérez ! Importunez-Le avec Sa propre promesse. Dites-Lui ce qu'Il a dit qu'Il allait faire. Citez-Lui l'Écriture », explique Lloyd-Jones. Et vous savez, Dieu se réjouit d’entendre que nous le faisons, comme un père aime voir cet élément chez son propre enfant qui a évidemment écouté ce que son père a dit. Cela lui plaît.

Lloyd-Jones poursuit et dit : «L'enfant peut être légèrement impertinent. Cela n'a pas d'importance. Le père l'aime malgré cela et Dieu est notre Père. Il nous aime et Il aime nous entendre invoquer Ses propres promesses, citer Ses propres Paroles, dire à la lumière de celles-ci : «Pouvez-vous vous abstenir ? «Cela ravit le cœur de Dieu. Sollicitez-Le. » Il s’agit de choses assez audacieuses, n’est-ce pas ?

Mais je voulais juste que vous sachiez que d'autres personnes l'ont vu dans l'Écriture. C'est l'attitude de la prière audacieuse qui va à Dieu et dit : « Tu as promis. Tu as dit de venir. Tu as dit de partager ce qui est dans notre cœur. Tu as dit d’être audacieux, alors nous voici. » Ce genre d'audace est ce que Jésus enseigne dans ce passage merveilleusement riche de Luc chapitre 11.

Maintenant, comme je l'ai dit la dernière fois, nous savons que Dieu est saint, et que Dieu est tout puissant et sage, avec toute connaissance. Nous savons que Dieu est immuable. Nous savons que Dieu est absolument souverain, que Dieu maîtrise complètement chaque circonstance, chaque détail. Il travaille parfaitement Son propre plan.

Nous savons tout cela et cela soulève la question : pourquoi dois-je prier ? Et si Dieu va accomplir Son plan, pourquoi devrais-je prier ? Et comment ma prière aurait-elle un effet sur ce plan ? Certainement, je vais simplement entrer et sortir aussi vite que possible, car Dieu va faire ce qu'Il a prévu de faire de toute façon. Je ne veux pas Le déranger ni L'interrompre avec mes petites prières triviales. Comment comprendre le rôle de mes prières dans le monde ?

Je vous ai dit la dernière fois que bien que Dieu ait ordonné les fins, il a également ordonné les moyens. La fin est fixée mais Il utilise les moyens pour atteindre Son but. L'un des moyens qu'Il utilise pour atteindre Ses fins est notre prière. C'est pourquoi, « La prière fervente du juste a une grande efficace. » Dieu détermine qui Il sauvera avant la fondation du monde. Il choisit certains pour le salut, mais Il, tout en choisissant de les sauver - c'est la fin – c’est quand même par le moyen de leur foi et leur repentance.

Dieu a déterminé que nous serions conformes à l'image de Jésus-Christ, c'est la fin. Mais le moyen est notre obéissance. Dieu est déterminé à construire Son église, mais le moyen est par notre service et notre prédication de l'évangile. Dieu a déterminé qu'Il unifiera Son église, le corps du Christ. Le moyen est par l'exercice de nos dons spirituels. Dieu atteint Ses fins par Ses moyens et l'un des moyens que Dieu nous a donné est la prière. Alors que nous prions, nous sommes le moyen par lequel Dieu accomplit Ses fins.

Même notre prière la plus simple n'est pas négligeable pour Dieu, tout comme cette illustration était si simple. Tout ce que l'homme voulait, c’était trois petits morceaux de pain. Cela semble une chose banale, pas une nécessité, pas une urgence, pas un grand besoin. C'est exactement pourquoi Jésus l'a utilisé comme illustration. Ce qui peut vous paraître un petit point, compte tenu de la grandeur de Dieu et de l'immensité de Son royaume et de Ses effets éternels, n'est pas du tout une petite chose.

Vous n'avez pas besoin de vous sentir embarrassé lorsque vous venez à Dieu. Vous n'avez pas besoin de ressentir que vos trivialités ne L’intéressent pas. Vous n'avez pas besoin de penser cela parce que Dieu est Souverain. Il n'a pas besoin de vos commentaires, de vos informations. Vous n'avez pas besoin de penser que Son choix divin, Sa sagesse et Son pouvoir sont déjà en place et qu’Il va faire ce qu'Il a prévu de faire et vos prières ne jouent donc pas un rôle. Elles sont importantes et vous devez aller avec audace, quel que soit le problème. Parce que, comme tout le reste dans notre expérience spirituelle, les fins de Dieu sont réalisées par des moyens qui impliquent notre volonté, notre obéissance, notre désir, notre fidélité.

Maintenant, le mot clé dans Luc 11 est le mot « persévérance ». C'est ce qu'il montre dans le verset 8 où il dit : «je vous le dis, même s'il ne se levait pas pour les lui donner parce que c'est son ami, il se lèverait à cause de son importunité et lui donnerait tout ce dont il a besoin. » La persistance, je vous l'ai dit, est un mot très intéressant, un mot anaideian, très inhabituel, qui signifie « importunité ».

L’« importunité » est différente de l’« opportunité ». L’ « opportunité » est simplement une circonstance qui vous est favorable. L’«Importunité» c’est quelque chose de complètement différent. L’ « importunité » est un autre mot pour « impitoyable » ou « trop ​​audacieux ». C'est un mot pour dire «sans honte». C'est un mot pour dire «trop agressif». C'est un mot pour, comme nous l'avons dit la dernière fois, avoir beaucoup de culot. C'est un mot pour décrire, vous savez, ceux qui se précipitent à l'endroit où les anges craignent de marcher, ce genre d'attitude.

Et Jésus dit que cet homme a obtenu ce qu'il voulait parce qu'il était sans honte. Il s'est levé au milieu de la nuit, il est allé jusqu’à là-bas et il a dérangé son voisin, et cela ne semblait pas le déranger que l'homme soit endormi, qu’il soit au lit avec sa famille. C'était au milieu de la nuit et il allait perturber toute la famille. Tout le monde allait se lever. L'homme va devoir prendre le pain parce qu'il avait un devoir social de faire cela, et ainsi de suite. C'est une chose audacieuse à faire. C'est une chose impérieuse à faire. C'est courageux de réveiller toute cette famille au milieu de la nuit pour quelque chose d'aussi simple que trois pains.

Le Seigneur nous enseigne ici quelque chose sur la façon dont nous devons nous approchons de Lui. Il encourage dans ce passage des interruptions audacieuses, sans honte, des prières agressives, qui vont à Dieu quand cela peut paraître inopportun ; sans précipitation pour rentrer et sortir au plus vite, mais déchargeant tout notre cœur.

Maintenant, nous avons regardé la parabole la dernière fois, les versets 5-8, et je ne le lirai plus. Le Seigneur a présenté le problème dans une histoire que tout le monde comprendrait. Et le but de l'histoire est de montrer que, quand vous n’hésitez pas à demander, quand vous n’êtes pas dans l’embarras, vous obtenez ce que vous demandez. Rappelez-vous ce que Jacques a dit. « Vous n'avez pas parce que vous ne le demandez pas. » Ne soyez pas hésitant quand vous demandez à Dieu. À minuit, en toute circonstance, même pour une petite requête, c'est parce que vous ne l'avez pas demandé que vous ne l’avez pas.

Sans embarras, nous sommes invités à venir envahir, en proclamant que nous avons l'invitation et en disant : «Dieu, Tu as promis. Tu as dit de prier sans cesse. Tu as dit de demander. Tu as dit de venir. Alors, rappelle-moi si je m’éloigne. Me voici ! » Et nous avons regardé la parabole et c'était fascinant.

Et la deuxième chose que nous avons vu, non seulement la parabole, mais dans l'application de la parabole est cette incroyable promesse. Le deuxième point est prometteur, aux versets 9 et 10, je vais vous les rappeler à nouveau. Jésus parle encore: « Et moi, je vous dis : Demandez, et l'on vous donnera; cherchez, et vous trouverez; frappez, et l'on vous ouvrira.  Car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l'on ouvre à celui qui frappe. » 

C'est juste au-delà de l'imagination. C'est époustouflant ! Je vous le dis, venez, venez au milieu de la nuit, venez pour ce qui pourrait vous paraître petit, venez et tenez- moi à mes devoirs, tout comme un ami maintenait un autre à son obligation sociale de montrer l'hospitalité à quelqu'un qui avait un besoin, maintenez-moi à mes promesses, à mes responsabilités. Vous venez, vous demandez, et je donne. Vous recherchez et vous trouvez. Vous frappez et la porte vous sera ouverte.

C’est presque trop étonnant pour être vrai, tellement incroyable qu'après l’avoir dit une fois au verset 9, pour faire face à notre incrédulité, il le dit à nouveau au verset 10. C’est encore Dieu qui nous invite à venir chez Lui et il y a une progression. Vous commencez par demander, puis vous devenez plus agressif et vous cherchez, et enfin vous tambourinez la porte. Votre appel devient plus agressif. Est-ce que cela vous détourne-t-il de Dieu ? Est-ce que cela irrite quelque peu Dieu ? Bien au contraire ! Vous demandez, vous recevez ; vous cherchez, vous suppliez et vous trouvez ; vous frappez ce qui signifie que vous devenez plus intense, et la porte des bénédictions de Dieu vous est ouverte.

Maintenant, ce n'est que le résumé. Regardons un troisième point, et appelons cela le principe. La parabole était logique à cause d'une promesse. La promesse est logique à cause d'un principe. Et le principe est assez simple. C'est ce principe : les pères font du bien à leurs enfants.

Regardez le verset 11. « Quel est parmi vous le père qui donnera une pierre à son fils, s'il lui demande du pain ? Ou, s'il demande un poisson, lui donnera-t-il un serpent au lieu d'un poisson ? Ou, s'il demande un œuf, lui donnera-t-il un scorpion ? » C'est maintenant un principe fondamental. Les pères donnent de bons cadeaux à leurs enfants. D'une manière générale, à propos de l'humanité, les pères s'occupent de leurs enfants.

Il fait un bond en avant en parlant de l'amitié. La réponse de l'ami : « Ne m'importune pas, la porte est déjà fermée, mes enfants et moi sommes au lit, je ne puis me lever pour te donner des pains. Je suis ton ami, mais est-ce que cette amitié ne va pas trop loin. J'aime être ton ami en plein jour. Je ne suis pas intéressé à être ton ami au milieu de la nuit. »

L'amitié est une chose et l'amitié va jusqu'à un certain point. La paternité est autre chose, n'est-ce pas ? C’est encore une tendance typique du raisonnement juif, du moins au plus grand. Si un ami répond à votre audace, que fera un père ?

Mes enfants n'ont certainement pas hésité à me demander ce qu'ils voulaient. Est-ce que c’est le cas des vôtres aussi ? Ils n'ont certainement jamais hésité à demander à leur mère ce qu'ils voulaient. On s'attend à ce que, si c'est quelque chose dont ils ont besoin et nous savons qu'ils en ont besoin, ils vont le recevoir, parce qu'ils comprennent que le rapport que nous avons est l'amour, les soins, la responsabilité et l'affection. Et c'est le but ici.

Alors Jésus donne cette promesse. Vous pouvez demander, chercher et frapper, et vous recevrez, et vous trouverez, et la porte vous sera ouverte. C’est basé sur le fait que vous venez vers un Père. C'est une analogie. C'est le principe ici. C’est très intéressant de savoir comment Il l’illustre. Au verset 1 Il dit qu'Il parlait à Ses disciples. « Votre fils demande du poisson à l’un de vous, pères. Votre fils à faim. Il veut un poisson. » C'était la viande de base.

Et alors, qu’allez-vous Lui donner ? Vous allez lui donner un serpent au lieu d'un poisson ? Je veux dire, s'il veut manger et qu'il a faim, vous n’allez pas vous moquer de sa faim et vous n’allez certainement pas lui donner un serpent. Certains suggèrent que c'est aussi le mot «anguille», je pense qu'il vaut mieux le voir comme un serpent. Vous ne lui donneriez pas un animal qui pourrait l'empoisonner. Quand il veut de la nourriture parce qu’il a faim, vous ne lui donnerez pas quelque chose qui pourrait le tuer.

Et puis Il donne une autre analogie simple. « Ou, s'il demande un œuf, lui donnera-t-il un scorpion ? » Pourquoi cette comparaison ? Parce que les scorpions avaient en quelque sorte la couleur jaune. Il existe différentes races qui sont différents types de scorpions. Mais les historiens nous disent que la race de ces jours était de la couleur jaune, pas différente de la couleur d'un œuf ; ils se roulaient en boule, et lorsqu'ils le faisaient, ils ressemblaient à un petit œuf. Il y avait donc une sorte de similitude pour faire fonctionner l'analogie. Il dit : « Si votre fils veut un œuf parce qu'il a faim, vous ne lui donnerez pas un scorpion qui pourrait le tuer ».

Maintenant, lorsque Jésus a enseigné cela ailleurs dans le Sermon sur la Montagne dans Matthieu 7 : 9, il a ajouté une troisième analogie. Il a dit : « Lequel de vous donnera une pierre à son fils, s'il lui demande -» quoi ? «  Du pain. » Vous ne voulez pas vous moquer de la faim de votre fils. Vous ne voulez pas vous moquer du besoin de votre fille. Et vous ne devriez pas lui donner quelque chose qu'il ne peut pas manger. Vous n’allez pas lui donner quelque chose qui va le tuer. C'est le principe. Le principe est que les pères prennent soin de leurs enfants. Et quand les enfants viennent et ont des besoins, le père répond aux besoins.

Nous voyons donc la parabole qui illustre que nous pouvons venir à tout moment, peu importe la simplicité du besoin, que nous pouvons être audacieux dans notre demande. La promesse qui souligne notre venue est que peu importe ce que nous cherchons, si elle est dans le cadre de Sa volonté, nous la recevrons. Cela repose sur le principe selon lequel Dieu est notre Père.

Maintenant, cela nous amène au quatrième point et le plus important. Appelons-le la prémisse. Et par prémisse, je veux dire la ligne de fond, le fondement sur lequel toute cette discussion est construite. Et voici, verset 13, «Si donc, méchants comme vous l'êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison le Père céleste donnera-t-Il le Saint-Esprit à ceux qui le Lui demandent.» Maintenant, nous sommes lancés dans la théologie. Ce verset est riche.

Nous avons regardé une parabole, une promesse et un principe, une analogie, et nous arrivons maintenant à une prémisse divine. Nous venons maintenant à la doctrine biblique. « Si donc, méchants comme vous l’êtes », nous pourrions nous arrêter là et enseigner la dépravation de l'homme, n'est-ce pas ? Vous êtes méchants, et il parle à Ses disciples, ceux qui Le suivent, ceux qui L'ont embrassé, ceux qui ont été «sauvés». Ce sont eux, Ses enfants, mais ils sont encore mauvais. Il ne dit pas «ceux qui font le mal, ceux qui sont méchants», mais «méchants comme vous l’êtes». Ce n'est pas seulement ce qu’ils font, c'est ce qu’ils sont qui est mal. « Mais si donc, méchants comme vous l’êtes » et d'ailleurs, le mot « méchant » est ponēros, ponēros, « mauvais, méchant, sans valeur », utilisé dans Matthieu 5 : 37 et 6 : 13 et traduit par plusieurs traductions en tant que référence à Satan, «celui qui est méchant». Vous partagez la même nature essentielle que le démon. « Vous, méchants comme vous l’êtes -» même ceux qui suivent Jésus-Christ ont encore un principe de péché malin qui s’opèrent en eux.

« Vous, méchants comme vous l’êtes ! » Cependant, vous ayez l'imago residual déi, vous avez en vous le résidu de l'image de Dieu qui a été souillée lors de la chute, mais elle est toujours là, même si votre cœur est méchant, « Le cœur est tortueux par-dessus tout, et il est méchant », Jérémie 17 : 9 ; « Il n'y a point de juste, pas même un seul », Romains chapitre 3. Nous sommes méchants. « Pourtant, vous savez comment donner de bons cadeaux à vos enfants. » C'est le résidu de l'image de Dieu.

Chaque fois que vous voyez ce que nous appelons «le lait de la bonté humaine», chaque fois que vous voyez des personnes qui ne connaissent pas bien Dieu, ils aiment bien leurs enfants, ils leur montrent la bonté, ils donnent à leurs enfants ce dont ils ont besoin, en étant philanthropiques, vous voyez le résidu de l'image de Dieu, tellement déformé et abimé depuis la chute, mais toujours là. Et alors, Il dit : « Vous, méchants comme vous l’êtes, savez comment donner de bons cadeaux à vos enfants -» et voici la clé - « combien plus le Père céleste donnera-t-Il l’Esprit Saint et ceux qui Le Lui demandent ?» 

Il s'agit d'une vieille façon rabbinique de discuter, d'une vieille façon juive de d'argumenter, le « combien plus », l’approche «combien plus». «Combien plus que vous qui êtes mauvais, votre Père céleste -» implique Celui qui n'est pas méchant, qui est parfaitement saint « - donnera-t-Il ? » Je veux dire, si vous, qui avez au cœur mauvais, vous donnez de bons cadeaux à vos enfants, combien plus votre Père céleste, qui est saint, donnera-t-Il à Ses enfants ? Si vous qui ne pouvez qu'aimer imparfaitement et vous donnez de bons cadeaux à vos enfants, combien plus votre Père céleste qui aime parfaitement donnera-t-Il à Ses enfants ? Si vous qui êtes limités dans votre sagesse, vous donnez à vos enfants ce que vous pensez être le meilleur, combien plus votre Père, parfaitement sage, donnera-t-Il à Ses enfants ?

Tout cela crée un énorme fossé dans notre compréhension. Vous pouvez aller à Dieu parce qu'Il est un Père aimant. Il est un Père aimant bien au-delà du père le plus aimant de ce monde qui est par nature mauvais et qui fait de son mieux pour donner de bons cadeaux d'un cœur corrompu et déchu. Combien plus votre Père céleste ne vous aimera-t-Il avec un amour parfait ? Combien plus avec la sagesse parfaite, la compassion parfaite, la grâce parfaite, la compréhension parfaite de votre situation, et la grâce parfaite vous sera donnée ?

Donc, quand vous allez à Dieu, que vous y allez avec audace, que vous y allez avec persévérance, vous vous précipitez et vous déchargez ce qui est sur votre cœur, et d'abord vous demandez, puis vous commencez à plaider, puis vous frappez, sachez que Dieu est ravi de cela parce qu'Il, avec Son amour parfait, Sa sagesse parfaite, Son pouvoir parfait et une offre parfaite est capable de donner le meilleur à Ses enfants. En fait, Psaumes 84 : 11 dit : «Il ne refuse aucun bien à ceux qui marchent dans l'intégrité. ». Ses enfants ! Il ne retient rien. Alors combien plus votre Père céleste ne donnera-t-Il que n'importe quel père terrestre ?

Vous savez, Jean 13 : 1, « Ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, Jésus mit le comble à son amour pour eis telos ». « Ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, Il mit le comble à son amour pour eis telos », le max, jusqu'à au bout, complètement, totalement, infiniment, sans limites. C'est cet amour, c'est cette sagesse, ce sont ces ressources que Dieu donne. C’est très différent du concept d'un monarque terrestre ou d'un faux dieu.

Mais il y a un point intéressant. Nous lisons « à combien plus forte raison le Père céleste donnera-t-il le Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent.» Cela ne semble pas logique quand vous le lisez pour la première fois. En fait, dans le passage parallèle, Matthieu 7 : 11, seulement parallèle dans l'enseignement, bien que lors d’une autre occasion… Ecoutez donc Matthew 7 : 11. Voyez si cela n'a pas de sens. « Si donc, méchants comme vous l’êtes … ». Ici Jésus enseignait la même chose dans le sermon sur la Montagne. « Si donc, méchants comme vous l’êtes, vous savez comment donner de bons cadeaux à vos enfants, combien plus votre Père qui est dans les cieux donne-t-Il ce qui est bon à ceux qui le demandent ? » C'est un bon parallèle, n'est-ce pas ? Vous, étant méchants, vous savez comment donner de bons cadeaux, alors combien plus votre Père céleste ne donnera-t-Il ce qui est bon à ceux qui le demandent ?

Mais ce n’est pas écrit comme cela ici. Nous voyons plutôt : «Combien plus votre Père céleste donnera-t-Il le Saint-Esprit ?» Comment l'Esprit-Saint est-il entré ici ? Et j'ai lu certains commentateurs il n'y a pas si longtemps, qui ont dit qu'il y avait une sorte de limite enseigneé ici. Dans Matthieu, nous lisons « ce qui est bon ». C'est large, illimité. Ici, c'est « le Saint-Esprit ». Alors, Il l'a limité à cette chose particulière.

Quand je lis des choses comme cela et qu'elles ne semblent pas correctes, cela ne semble pas bien que le Seigneur réduise cette promesse en la rendant aussi étendue que possible dans un passage, tout ce qui est bon pour ensuite, la limiter au Saint-Esprit dans un autre passage. Je m’assois au fond de ma chaise et je me penche en arrière dans ma méditation, essayant de découvrir ce qui est réellement enseigné ici.

Tout cela ne veut pas dire que Dieu nous donnera certaines choses prescrites à condition que nous atteignions la cible. Toute l'idée est de pouvoir venir demander tout ce qui se passe dans votre cœur et se précipiter dans la présence de Dieu chaque fois que vous le souhaitez, mais bien sûr, avec humilité et révérence, toujours en dénudant votre cœur, en parlant avec audace, avec persistance, allant jusqu’au bout. Vous pouvez vous attendre à ce que Dieu, qui est généreux, vous donne tout ce qui est bon. Mais comment le Saint-Esprit entre-t-il dans tout cela ?

Permettez-moi de le rendre plus simple, d'accord ? Il ne dit pas que vous devez demander nécessairement le Saint-Esprit. Il dit : « Il donne le Saint-Esprit à ceux qui le demandent ». Lorsque vous allez demander à Dieu des réponses à vos prières, peu importe ce que c’est, Dieu vous donne le Saint-Esprit. Permettez-moi de vous montrer ce que je veux dire. Vous demandez le réconfort, Il vous a donné le Consolateur, n'est-ce pas ? Vous demandez de l'aide, Il vous a donné le Serviteur. Vous demandez la vérité, Il vous a donné le professeur de la Vérité. Vous demandez le pouvoir, il vous a donné l'Esprit de pouvoir. Vous demandez la sagesse, Il vous a donné l'Esprit de sagesse. Vous demandez des conseils, il vous a donné le Guide. Vous demandez l'amour, la joie, la paix, la douceur, la bonté, la foi, la douceur, la maîtrise de soi et Il vous a donné l'Esprit dont les fruits ont été libérés dans votre vie.

Vous voyez, c'est la générosité de Dieu. Vous demandez le cadeau, Il donne le Donateur. Vous demandez l'effet, Il donne la cause. Vous demandez le produit, Il donne la source. Est-ce de la générosité ? Il vous donne selon Ses richesses, non à partir de Ses richesses. Vous demandez à Dieu, en quelque sorte, d'aller à la banque, vous demandez de l'argent, Il vous donne la banque. C'est le but. Je vais juste vous donner le Saint-Esprit, alors vous avez tout, car le Saint-Esprit vient avec toute Sa puissance.

De l'Esprit Saint vient l'onction qui enseigne toutes choses. De l'Esprit Saint vient le talent, de l'Esprit Saint vient le fruit, de l'Esprit Saint vient la direction et l'orientation. Tout vient de l'œuvre du Saint-Esprit. De l'Esprit Saint vient l’intercession en votre nom afin que toutes les choses fonctionnent ensemble pour de bon. « Je vais juste vous donner l'Esprit. »

Parlons de générosité ! Vous pouvez venir à Dieu en disant : « Seigneur, j'ai besoin de réconfort. Seigneur, j'ai besoin de force pour contourner les circonstances. Je lutte. J'ai besoin d'une certaine sagesse. » Il serait assez audacieux d'assumer, disons que si vous étiez un disciple, ou même pour nous, si nous pouvions nous mettre dans cette position pour aller à Dieu et dire : « Dieu, je - Je ne veux pas - je ne veux pas de grâce pour le moment. Je ne veux pas de confort pour le moment. Je ne veux pas d'orientation pour le moment. Veux-Tu simplement descendre et vivre en moi ? Peux-Tu faire cela ? » Cela serait plutôt audacieux, n'est-ce pas ?

Je veux dire, cela demande beaucoup à un Dieu saint de se loger dans ce vase d'argile, un Dieu saint qui vit dans un humain souillé. C’est aller trop loin, ne pourriez-vous pas dire cela ? « D'accord, je suis là, Dieu. Je ne veux pas trois pains. Je ne veux pas trois pains pour mon ami. Je Te supplie, veux-Tu descendre et vivre en moi de façon permanente ? » Waouh ! C'est une présomption qui va au-delà d’une simple description.

Mais c'est exactement ce qui se passe. Quelle est la générosité de Dieu ? Que peut-Il faire d'autre ? Ce n'est pas un rétrécissement. C'est une définition. Non seulement Il vous donne de bons cadeaux, mais il vous plante en permanence la source de chacun d'entre eux. Vous êtes, et 1 Corinthiens 6 : 19-20 le dit : « le temple du Saint-Esprit ». Vous êtes le temple du Saint-Esprit ! Il ne s'agit donc que d'être fortifié par Son Esprit dans l'homme intérieur, n'est-ce pas ?

Et alors, dans Ephésiens 3 : 20, il dit : «Or, à celui qui peut faire, par la puissance qui agit » où ? « - en nous, infiniment au-delà de tout ce que nous demandons ou pensons». Dieu dit en effet : « Ils ont tant de besoins, ils ont besoin de tant de pouvoir, tant de sagesse, tant de conseils, tant d'aide, je vais simplement mettre Mon Esprit en eux et ensuite ils ont le Donateur, la Source et la Cause ».

Je veux dire que la générosité de cela est absolument époustouflante. Nous donner spécifiquement le Saint-Esprit n'est pas quelque chose de moins que les bons cadeaux, c'est quelque chose de plus que les bons cadeaux. Le Seigneur avance un peu plus loin. Il dit : «Je vous donnerai ce qui est bon.» Et maintenant, il dit : «Je vais juste vous donner le Bon, le troisième membre de la Trinité, le Dieu des dieux, le Dieu Esprit pour venir et vivre dans ta vie. »

Maintenant, ces disciples avaient entendu parler du Saint-Esprit. Les Juifs avaient entendu parler du Saint-Esprit, ils pouvaient dire le Crédo des Apôtres : «Je crois au Saint-Esprit.» Ils ont lu la Genèse, et c'est l'Esprit de Dieu qui a fait bouger les eaux, n'est-ce pas ? Qui s’est occupé de la création ! Ésaïe, chapitre 40, a attribué la création au Saint-Esprit. Dans Job 33 : 4, Elihu rend témoignage : « L'Esprit de Dieu m'a créé. » L'Esprit de Dieu est le Créateur. Ils connaissaient donc l'œuvre de l'Esprit de Dieu dans la création.

Ils savaient aussi que l'Esprit de Dieu est venu sur les juges dans l'Ancien Testament pour les guider dans la direction en Israël. Ils savaient que l'Esprit de Dieu est venu sur les artisans qui ont construit le tabernacle et qui ont construit le temple, que l'Esprit de Dieu est apparu sur des chefs du peuple comme le roi David et sur les prophètes comme Ezéchiel, Michée, Zacharie, etc. Ils savaient que l'Esprit de Dieu était venu pour le pouvoir et pour la prophétie et pour certaines œuvres.

Mais ils savaient aussi - et c'est vraiment important - ils savaient aussi que lorsque le Messie viendrait, il y aurait une effusion spéciale du Saint-Esprit. Ésaïe 61 introduit le Messie en disant : « L'esprit du Seigneur, l'Eternel, est sur moi, Car l'Eternel m'a oint pour porter de bonnes nouvelles aux malheureux » Vous vous souvenez dans Luc 4, Jésus est venu et a dit : « Je l'ai accompli. » Ils savaient que lorsque le Messie viendrait, Il serait habité par l'Esprit.

Il est né d'une vierge qui était imprégnée par l'Esprit. Il a été oint par l'Esprit lors de Son baptême. Il a été rempli par le Saint-Esprit et dirigé par le Saint-Esprit lors de Sa tentation et Son ministère. L'Esprit de Dieu Lui donnait Son énergie. Vous le voyez bien à travers l'Évangile de Luc pendant quand vous lisez tous les éléments de la vie de Jésus. Ils savaient donc que c'était comme cela, c'est ce que l'Ancien Testament a dit, le Messie serait oint par le Saint-Esprit.

Mais ils savaient aussi que lorsque le Messie viendrait, il apporterait un royaume qui serait dominé par le Saint-Esprit. Comment savaient-ils cela ? Parce que, dans Joël 2: 28-29, il dit : « L'Esprit de Dieu viendra sur toute l'humanité ». Il y aurait une libération du Saint-Esprit que les hommes n'avaient jamais connue auparavant.

Et vous vous souvenez du jour de la Pentecôte ? Pierre dit : «Ce que vous avez vu au jour de la Pentecôte, c'est un aperçu de ce que Joël a dit. Le Saint-Esprit va venir sur toute l'humanité et il y aura des prophéties, des visions et des rêves. » Cela se produira dans le futur royaume et il y a eu un aperçu au jour de la Pentecôte.

Ils ont donc associé le Saint-Esprit avec la venue du Messie, la vie personnelle et le ministère du Messie, avec le royaume du Messie. Mais il y a un troisième élément. Ils savaient que le Saint-Esprit allait venir en plénitude aux croyants qui faisaient partie de ce royaume. Comment savaient-ils cela ? À cause de ce passage clé que connaissaient tous les Juifs bien connus, Ezéchiel chapitre 36, ce merveilleux nouveau pacte d'alliance que Nicodème connaissait si bien en tant qu’enseignant d’Israël.

C'est ce que promet la nouvelle alliance. Je vais vous asperger de l’eau propre, vous serez propre ; je vais vous nettoyer de vos souillures, de toutes vos idoles. Je vous donnerai un cœur nouveau, je mettrai un nouvel esprit en vous. Je retirerai le cœur de pierre de ta chair, je te donnerai un cœur de chair. En d'autres termes, je vais régénérer totalement votre âme, votre intérieur.

Alors ceci : « Et je mettrai mon Esprit en vous et il vous fera marcher dans mes statuts, et veillez à observer mes ordonnances ». Ils savaient donc que le Saint-Esprit allait venir et entrer en eux, et leur permettre de suivre avec obéissance la Parole de Dieu. Ils savaient que c'était dans la promesse de la nouvelle alliance. Ils savaient ce que Paul a déclaré dans 2 Corinthiens 3 : « la lettre tue, et l'Esprit donne » quoi ? « - donne la vie. »

Alors, Jésus comprend qu'ils attendaient le Saint-Esprit. Ils attendaient le Saint-Esprit. Et ils savent que toute plénitude va venir dans l'Esprit, que lorsque l'Esprit viendra et demeurera en eux, ils vont obéir à la Loi de Dieu, ils vont marcher dans Ses commandements. Alors, Jésus sait que c'est dans leur cœur, et ainsi il leur dit : «Si donc, méchants comme vous l'êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison le Père céleste », qui est parfait et parfaitement bon, vous donnera ce que vous désirez le plus, c’est à dire le Saint-Esprit, car en L'ayant, vous n'avez pas seulement l'approvisionnement, mais vous avez la source, n'est-ce pas ?

Et vous vous souvenez que Jésus a dit à ses disciples dans Jean 14 : « Il a été avec vous -» parlant de l'Esprit « - mais Il sera en vous, une nouvelle plénitude. » Et Jésus a dit dans Jean 7 que lorsque l'Esprit de Dieu vient en vous, « de votre âme va couler des rivières d'eau vive ». Vous deviendrez une fontaine d’où jaillira des bénédictions divines. L'Esprit vous conduira dans toute la vérité, Il vous rappellera des choses que j'ai dites. Il vous guidera. Il vous dirigera. Il vous condamnera.

Comprenez-vous que tout ce qui vous est arrivé en tant que croyant est un produit de l'œuvre du Saint-Esprit ? Et à ce stade, nous pourrions aller dans ce que l'on appelle la pneumatologie, l'étude de l'Esprit. En tant que pécheur, vous avez été condamné par le Saint-Esprit, Jean 16, c'est ainsi que vous avez compris votre péché. Lorsque vous avez confessé Jésus comme Seigneur, vous l'avez fait à cause de l'Esprit Saint. « Personne n'a confessé Jésus comme Seigneur, si ce n’est par l'Esprit Saint », 1 Corinthiens 12 : 3. Vous avez reçu la connaissance de la vérité de Dieu du Saint-Esprit parce que c'est seulement l'Esprit qui connaît les choses de Dieu, 1 Corinthiens, chapitre 2. «L'homme naturel ne les comprend pas».

Vous avez reçu la liberté de la loi du péché, la loi de la mort par le Saint-Esprit. « Où est l'Esprit du Seigneur -» 2 Corinthiens 3 : 17 dit- « il y a de la liberté ». « Vous avez été scellé à la vie éternelle par le Saint-Esprit », Éphésiens 1. « Vous marchez dans la justice par l'Esprit », Romains 8. « Vous êtes baptisé dans l'Esprit », 1 Corinthiens 12, littéralement « immergé dans Sa vie et Son pouvoir ». « Vous êtes habités par l'Esprit », 1 Corinthiens 6 : 19-20. « Vous êtes remplis de l'Esprit », Ephésiens 5 : 18. « Vous avez reçu des dons de l’Esprit », 1 Corinthiens 12.

« Vous êtes doté des vertus divines par l'Esprit, le fruit de l'Esprit », Galates 5. « Vous êtes habilités par l'Esprit pour faire de l'évangélisation », Actes 1 : 8. « L’Esprit intercède constamment pour vous, Romains 8 », Il fait des gémissements qui ne peuvent être prononcés pour intercéder pour vous. « Vous êtes sanctifiés par l'Esprit », 2 Thessaloniciens 2. « Vous devenez comme le Christ par l'Esprit en passant d'un niveau de gloire au suivant, de plus en plus comme le Christ », 2 Corinthiens 3 : 18. « Vous avez de l'espoir dans l'Esprit », Romains 8 : 23. L'Esprit est l'arrabōn, la garantie, l'acompte, la bague de fiançailles de votre future gloire éternelle.

En résumé, lorsque le Seigneur vous a donné le Saint-Esprit, il vous a tout donné, absolument tout. Par Sa présence, par Sa puissance, par Sa grâce, nous possédons en permanence tout ce dont nous avons besoin et beaucoup plus que cela car «Il peut faire, par la puissance qui en nous, infiniment au-delà de - quoi ? - tout ce que nous demandons ou pensons ». Vous avez plus de ressources dans l'Esprit-Saint que vous ne pouvez imaginer.

C'est énorme, tout ce passage ! Dieu vous donne plus, en vous donnant le Saint-Esprit, que vous ne puissiez comprendre. C'est pourquoi la prière de Paul était que Dieu nous donne l'Esprit de sagesse et de connaissance et que nous comprendrions ce que nous avons. C'est pour ceux qui Le demandent. Vous demandez et Il ne vous donne pas ce qui appartient à l’Esprit, Il vous donne l'Esprit.

Dieu n'est pas comme ce voisin, n'est-ce pas ? Qui a été dérangé et qui a déclaré: « Va-t’en », mais qui a finalement cédé. Dieu est si généreux. Il nous donne plus que ce que nous pourrions même imaginer, car nous ne pouvons pas comprendre Dieu, ou Sa puissance, ou Sa sagesse, ou Ses ressources, nous ne pouvons pas comprendre l'Esprit, même s'Il habite en nous. C'est pourquoi Il est capable de faire plus, « que nous pouvons demander ou penser, en abondance. » Ne déshonorez pas Dieu en doutant de Sa générosité. Allez chez Lui au milieu de la nuit et sachez que vous ne pourriez pas Le déranger. Il se réjouit que vous soyez là. Tenez-Le à Ses promesses et soyez persistant ; demandez-Lui d'écouter et de vous donner ce qui est le mieux. Est-ce que cela vous aide à voir la prière d'une manière différente ? C’est bien.

Tout cela nous est très impressionnant, Père. Nous sommes tellement sans mérite, totalement indignes. Et pourtant, Tu viens nous donner un chemin au-delà de ce que nous ne pourrions jamais comprendre. Nous demandons un cadeau et Tu nous donné le Donateur. Nous pouvons seulement dire, « Merci ». Nous allons venir, plaider, prier, demander, nous chercher, nous frapper, parce que Tu nous as dit que c'est ainsi que nous pouvoir recevoir et trouver, et les écluses nous seront ouvertes.

Nous T’aimons et nous Te remercions pour ta grande générosité, tellement magnanime. Nous ne pourrions jamais être aussi audacieux que de Te demander de vivre en nous, et pourtant c'est ce que Tu as fait. Nous Te remercions pour cela. Nous Te remercions pour l’Esprit qui nous renforce, nous enseigne, nous guide, nous réconforte, nous aide, qui intercède pour nous, nous garde, nous scelle jusqu'à la gloire éternelle. Pour cela, nous Te remercions dans le nom de Christ.

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