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Aujourd’hui, nous arrivons à un moment clé merveilleux dans notre étude de l’Évangile de Luc. Nous arrivons au chapitre 24 et au rapport de la résurrection de notre Seigneur Jésus : la résurrection tant attendue. Je voudrais simplement vous donner une petite introduction au message de ce matin, en vous disant que prêcher est une aventure unique et formidable. Et à cause de la nature du texte, la prédication change, elle peut être raccourcie ou allongée, elle prend différentes formes et différents styles, et cela fait partie de cette aventure. Dans notre approche de la résurrection de notre Seigneur Jésus-Christ, nous allons avancer dans cette description avec précautions et de façon réfléchie. Puisque les quatre évangiles traitent de la résurrection, Matthieu, Marc, Luc et Jean parlent tous de la résurrection, ils apportent leur propre perspective du plus significatif de tous les événements de l’histoire de l’humanité. Certains points sont couverts par tous et pourtant, chacun met un accent particulier sur certains éléments, et certains détails mentionnés par un écrit n’apparaissent pas dans les autres rapports. Cela signifie que nous devons recouper toutes ces informations afin d’obtenir un tableau complet. J’espère que vous pourrez suivre cet événement aux multiples facettes alors que je tente de recouper les différents rapports en me concentrant principalement sur celui de Luc.

La résurrection de Christ est l’événement le plus important de l’histoire, comme je l’ai dit. C’est l’événement principal du plan de rédemption du Dieu. C’est la pierre d’angle et le fondement de l’Évangile. Selon Romains 10 :9 et 10, afin d’être sauvé, nous devons croire en la résurrection de Jésus-Christ. Nous comprenons que le message que Dieu adresse aux pécheurs tout au long des Écritures est que la mort n’est pas la fin de notre existence. C’est le message de l’Évangile du début à la fin, que la mort est simplement la porte d’entrée de l’éternité. Et tout le monde passe par cette porte et tout le monde connaîtra l’éternité, certains dans une résurrection « pour la vie » et d’autres dans une résurrection « pour le jugement », pour reprendre les paroles de Jean 5. Chaque être humain né sur cette terre vivra à jamais, pleinement conscient que ce soit dans la joie éternelle ou dans la souffrance éternelle.

Pour ceux qui, par la foi, sont entrés dans le Royaume de Dieu, dans le royaume du salut, la promesse est qu’ils connaîtront une résurrection à la vie, que non seulement leur esprit vivra à jamais dans la présence de Dieu dans une bénédiction éternelle, mais qu’ils recevront une résurrection physique adaptée à cette joie éternelle. En ceci consiste l’espérance du peuple de Dieu dans toute l’histoire de la rédemption. C’était l’espérance d’Abraham, comme Hébreux 11 nous le dit. C’était l’espérance d’Esaïe. C’était l’espérance de Daniel, par exemple. Cela a toujours été l’espérance du peuple de Dieu, que ce soit le psalmiste qui dit : je sais qu’un jour « dès le réveil, je me rassasierai de ton image » (Ps 17 :15). Job dit aussi : « Après que ma peau aura été détruite, moi-même je contemplerai Dieu (Job 19 :26). L’espérance de la résurrection a toujours été au cœur de la foi des croyants. Elle devient claire comme de l’eau de roche dans la résurrection de Jésus-Christ qui dit dans Jean 14 :19 : « Car je vis et vous vivrez aussi. » Il est le premier fruit de la résurrection. Il dit : « Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, même s’il meurt. »

Dans ce grand chapitre 15 de I Corinthiens, nous nous souvenons combien la résurrection est centrale grâce à des paroles telles que : « Mais maintenant, Christ est ressuscité des morts, il est les prémices de ceux qui sont morts. Car, puisque la mort est venue par un homme, » c'est-à-dire Adam, « c’est aussi par un homme qu’est venue la résurrection des morts. Et comme tous meurent en Adam, de même aussi tous revivront en Christ, mais chacun en son rang. Christ comme prémices, puis ceux qui appartiennent à Christ, lors de son avènement. » La résurrection a toujours été attendue. Elle s’est accomplie par la résurrection du Seigneur Jésus-Christ. Le premier sermon apostolique, le premier sermon évangélique du jour de la Pentecôte est un sermon sur la résurrection. Nous n’avons pas le temps de tout lire, mais le livre des Actes au chapitre 2 rapporte qu’en ce jour de la Pentecôte, après la venue du Saint-Esprit, Pierre s’est levé et a dit : « Hommes Israélites, écoutez ces paroles! Jésus de Nazareth, cet homme à qui Dieu a rendu témoignage devant vous par les miracles, les prodiges et les signes qu’il a opérés par Lui au milieu de vous, comme vous le savez vous-mêmes; cet homme, livré selon le dessein arrêté et selon la prescience de Dieu, vous l’avez crucifié, vous l’avez fait mourir par la main des impies. Dieu l’a ressuscité, en le délivrant des liens de la mort, parce qu’il n’était pas possible qu’il soit retenu par elle. »

Après cela, citant les Psaumes, Pierre dit : « Hommes frères, qu’il me soit permis de vous dire librement, au sujet du patriarche David, qu’il est mort, qu’il a été enseveli, et que son sépulcre existe encore aujourd’hui parmi nous »… D’un autre côté « c’est ce Jésus que Dieu a ressuscité; nous en sommes tous témoins. Elevé par la droite de Dieu, il a reçu du Père le Saint-Esprit qui avait été promis… Que toute la maison d’Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié. » Vous l’avez crucifié, Dieu l’a ressuscité. Dieu l’a ressuscité afin d’accomplir les Psaumes, le Psaume 16, et Dieu l’a ressuscité et l’a fait Seigneur et Christ. Il est les prémices de tous ceux qui sont ressuscités. Cela signifie qu’Il est la raison pour laquelle tous les autres sont ressuscités. Ceci est devenu le thème constant des prédications apostoliques. Dans le chapitre 4, Pierre rempli du Saint-Esprit, au verset 8 parle et dit : « Chefs du peuple, et anciens d’Israël »… verset 10 « sachez-le tous, et que tout le peuple d’Israël le sache! C’est par le nom de Jésus-Christ de Nazareth, que vous avez crucifié, et que Dieu a ressuscité des morts, c’est par lui que cet homme se présente en pleine santé devant vous. » Parlant de l’homme qui a été guéri. Vous l’avez tué, Dieu l’a ressuscité.

Et cela continue, je ne vais pas vous montrer toutes les illustrations du livre des Actes, encore au moins deux. Actes10:38 parle cette fois des païens : “Vous savez comment Dieu a oint du Saint-Esprit et de force Jésus de Nazareth, qui allait de lieu en lieu faisant du bien et guérissant tous ceux qui étaient sous l’empire du diable, car Dieu était avec lui. Nous sommes témoins de tout ce qu’il a fait dans le pays des Juifs et à Jérusalem. Ils l’ont tué, en le pendant au bois. » Puis ceci : « Dieu l’a ressuscité le troisième jour, et il a permis qu’il apparaisse, non à tout le peuple, mais aux témoins choisis d’avance par Dieu, à nous qui avons mangé et bu avec lui, après qu’il fut ressuscité des morts. Et Jésus nous a ordonné de prêcher au peuple et d’attester que c’est lui qui a été établi par Dieu juge des vivants et des morts. » Vous pouvez continuer au chapitre 13 et écouter une autre sermon apostolique sur la résurrection de Jésus-Christ. Cela devient un thème récurant des épîtres. Romains 6 parle du salut qui est l’union avec Christ dans la mort et la résurrection. II Corinthiens 4 parle du fait qu’il y a une résurrection de Christ qui s’applique à nous, et par cette résurrection nous sommes ressuscités. Éphésiens 1, Colossiens 2, I Pierre 1. Cela devient le thème de la prédication apostolique et des écrits apostoliques. La réalité et la puissance de la résurrection influencent sinon dominent le reste du Nouveau Testament.

Et bien sûr, comme je l’ai dit, les quatre auteurs des Évangiles traitent de cette résurrection. Ils rapportent son étonnante vérité et ses effets. Maintenant, nous nous souvenons, n’est-ce pas et nous avons chanté et nous avons entendu chanter que la mort de Christ était le résultat de la colère de Dieu tombée sur Lui, à notre place. Sa résurrection était le résultat de la récompense de Dieu qui tombait sur nous grâce à Lui. Et donc, nous bénéficions de Sa mort, car Il porte notre péché et nous bénéficions de Sa résurrection, car nous portons alors Sa vie.

Nous arrivons au dernier chapitre de Luc. La résurrection domine tout le chapitre, car elle est l’objectif clair de Son incarnation. C’est la raison pour laquelle Il est venu, afin de vaincre la mort pour nous. Et la seule façon dont Il pouvait vaincre la mort pour nous était de vaincre le péché à notre place, car le salaire du péché est la mort. Et si le salaire est payé, nous n’avons alors plus à craindre la mort. Il paie le salaire dans son entier pour nous et la mort n’a plus d’emprise sur nous. La mort est simplement la porte qui s’ouvre afin de nous faire entrer dans la gloire éternelle. Maintenant, comme je l’ai dit, le rapport de Luc ne nous donne pas tous les détails. Il ne reprend pas certains faits qui sont présents dans les rapports de Matthieu, Marc et Jean, mais il donne aussi des faits que les autres ne citent pas. Nous allons voir tout cela.

Luc connaissait davantage de choses qu’il n’en a écrites. Je suis convaincu qu’il connaissait toute l’histoire. Mais chacun des auteurs des Évangiles inspiré par le Saint-Esprit a été inspiré à écrire d’une façon unique, en accord avec leur thème et leurs propres intentions. Nous savons qu’il savait davantage de choses, car il a écrit le livre des Actes et voici comment il commence le livre des Actes, verset 1 : « Théophile, j’ai parlé, dans mon premier livre, de tout ce que Jésus a commencé de faire et d’enseigner dès le commencement jusqu’au jour où il fut enlevé au ciel, après avoir donné ses ordres, par le Saint-Esprit, aux apôtres qu’il avait choisis. Après qu’il eut souffert, il leur apparut vivant, et leur en donna plusieurs preuves, se montrant à eux pendant quarante jours, et parlant des choses qui concernent le royaume de Dieu. » Il connaissait de nombreuses preuves infaillibles. Il avait connaissance de nombreuses apparitions de Christ. Il était au courant des 40 jours d’instructions que Christ a donnés en apparaissant en personne, mais il ne nous donne que quelques indications. Nous savons aussi qu’il était un compagnon de l’apôtre Paul. Et il a donc dû avoir connaissance de ce que Paul savait, et Paul connaissait certaines choses que Luc n’a pas insérées. Par exemple, que Jésus, dans I Corinthiens 15 :5 est apparu à Pierre, qu’Il est apparu à Jacques, verset 7. Luc avait connaissance de davantage de choses qu’il n’en a écrites, mais il a écrit ce que le l’Esprit de Dieu lui a inspiré d’écrire, en cohérence avec son thème, et cela est magnifiquement complémentaire des autres Évangiles.

Il n’y a pas de contradiction ici. Il n’y a pas de désaccord ici. Mais il n’y a pas non plus de manipulation de l’information. Il n’y a aucun faux semblant pour que tout se fonde parfaitement. Il n’y a pas d’efforts contraints et poussés de s’accorder avec les autres. Il n’y a pas de preuve que, comme certains critiques le disent, ils aient copié sur une source commune. Il y a quelque chose de si naturel, et de si formidable, de si personnel, et de si neutre et sans contrainte dans la façon dont chaque auteur a écrit, qui dément toute sorte d’effort concerté pour tout harmoniser. Si c’est ce qu’ils ont essayé de faire, ils ont échoué. Mais tout se recoupe pour constituer un tableau magnifique de façon naturelle.

Certaines choses sont rapportées par les quatre auteurs. L’une d’elles est que Jésus était vraiment mort, un fait très important. La deuxième est que le dimanche matin, le troisième jour après qu’Il ait été placé dans la tombe, le tombeau était vide, un autre fait important dont tous parlent. Ils nous disent tous que les anges ont expliqué ce qui s’est passé, et ils nous disent tous que les premiers témoins visuels de Christ ressuscité étaient les femmes. Alors que certains détails varient dans chaque Évangile, ceux-ci sont des vérités centrales : Il est vraiment mort, la tombe est vide le dimanche, les anges expliquent ce qui s’est passé, les femmes sont les premières à en avoir été témoins et les hommes ne croyaient pas. Ce sont des éléments absolument cruciaux pour valider la résurrection. C’est pourquoi ils sont répétés quatre fois. Et cette petite liste que je viens de vous donner deviendra la trame de ce que nous allons voir aujourd’hui et dans le prochain message.

Au fait, Luc omet une chose, et les quatre le font. Tous les quatre évangiles oublient une chose. Laquelle ? La résurrection elle-même. Donc, si vous la cherchez, elle n’est pas là. Aucun verset dans Matthieu, Marc, Luc ou Jean n’explique le résurrection. Il n’y en a aucune description. Personne n’était présent. Personne ne l’a vue. Le fait qu’elle soit arrivée est évident. Comment elle est arrivée est inexplicable et seulement connu de Dieu.

Après ce survol, commençons par nous intéresser à Luc et nous recouperons avec les trois autres. Maintenant vous allez devoir me suivre, car ce processus de vous aider à comprendre l’ordre dans lequel les événements se sont passés va exiger que vous restiez bien concentrés. Sinon vous allez vous perdre. Divisons le texte selon ces différents points que j’ai mentionnés. Nous avons déjà couvert le point que Jésus était mort, n’est-ce pas ? Nous savons cela, c’est pourquoi les soldats n’ont pas eu besoin de briser Ses jambes. Ils ont enfoncé une lance dans son côté et du sang et de l’eau ont jailli, signifiant que le cœur s’était ouvert laissant couler le sang, mélangé au liquide lymphatique contenu dans le péricarde. Ce sont plein d’indications du fait qu’Il était mort. Ils ont pris Son corps, ils l’ont enveloppé et ils savaient qu’il s’agissait de quelqu’un qui était vraiment mort.

Mais s’agissant de la résurrection, il y a quatre clés que les quatre auteurs ont traitées. Premièrement, le tombeau vide. Regardons au verset 1 : « Le premier jour de la semaine, elles se rendirent au sépulcre de grand matin, portant les aromates qu’elles avaient préparés. Elles trouvèrent que la pierre avait été roulée de devant le sépulcre; et, étant entrées, elles ne trouvèrent pas le corps du Seigneur Jésus. » Le message de Luc est clair, le tombeau est vide. La pierre est roulée et un groupe de femmes entre pour constater cela. Elles sont témoins de la réalité de la tombe vide.

Au fait, c’est le premier jour de la semaine, c'est-à-dire, le dimanche, ce qui correspond parfaitement à la prophétie que Jésus a donnée, qu’Il serait dans la tombe pendant trois jours. Ils l’ont placé là le vendredi, il y est resté le samedi et il y est une grande partie du dimanche puisque le dimanche commence à six heures le soir précédent. Il accomplit donc cette prophétie ; la prophétie dont nous avons parlé la dernière fois, de Matthieu 12 verset 40. Le premier jour de la semaine. Au fait, les jours n’avaient pas de noms. Il n’y avait pas de lundi, mardi, mercredi, jeudi. Ils ne portaient que des numéros, et tout était numéroté d’après le shabbat. C’est dimanche et c’est le troisième jour où Jésus est dans la tombe. Et nous sommes à l’aube, ou juste avant l’aube le matin du dimanche. Mais le dimanche a commencé au couché du soleil le soir précédent. Nous sommes donc probablement à la douzième heure du dimanche.

C’est le jour même qui était prophétisé et il devient un nouveau jour de louange pour l’Eglise, et le samedi que Jésus a passé dans le tombeau est le dernier Shabbat officiel et légitime. C’est pourquoi après cela, les auteurs du Nouveau Testament disent que leShabbat n’est plus un commandement. Ce n’est plus le grand jour. La loi du Shabbat n’a plus lieu d’être. Toutes les lois liées à l’alimentation n’ont plus lieu d’être ainsi que toutes les prescriptions du Shabbat. Certaines personnes veulent continuer à honorer ce jour, nous ne voulons pas dénigrer leur conscience et être insensibles à cela, car ils ont été bien éduqués dans leur judaïsme à respecter le Shabbat. Laissons-leur le temps de comprendre pourquoi cela n’est plus nécessaire, mais ce n’est plus nécessaire. Il n’y a plus de Sabbats. Paul dit dans les Colossiens : « Que personne donc ne vous juge au sujet du manger ou du boire, ou au sujet d’une fête, d’une nouvelle lune, ou des sabbats. » (Colossiens 2 :16). Ce samedi-là était le dernier shabbat légitime autorisé. Et à partir de ce moment de la résurrection, le dimanche devient le jour du Seigneur, Apocalypse 1:10. Dans Actes 20, verset 7 l’église se réunit « le premier jour de la semaine ». I Corinthiens 16:2 dit : « Que chacun de vous, le premier jour de la semaine, mette à part chez lui ce qu’il pourra, selon sa prospérité, afin qu’on n’attende pas mon arrivée pour recueillir les dons. »

Le jour-même que le Seigneur avait annoncé comme étant le jour de Sa résurrection, est le premier jour de la semaine. Le premier jour devient alors le jour d’adoration pour l’Eglise. Je continue de penser que c’est quelque chose de formidable. Je pense que c’est le Jour du Seigneur, le dimanche, et je pense que c’est une chose formidable de continuer à le célébrer et à l’adorer en témoignage de Sa résurrection ce jour-là. Et j’aime l’idée de Lui consacrer toute la journée. J’aime l’idée que nous ayons un service le matin et un autre le dimanche soir, afin que ce soit le jour du Seigneur. Je n’apprécie pas beaucoup la tendance qui consiste à bâcler le service en une heure le samedi soir afin de pouvoir faire ce qu’on veut le jour du Seigneur.

Le premier jour de la semaine, dès l’aube, elles sont venues au tombeau. Pourquoi sont-elles venues ? Vous vous souvenez comment le chapitre s’est terminé, le chapitre 23 ? Elles étaient venues avec Lui de Galilée, ces femmes. Et elles ont suivi, vous vous souvenez, Joseph d’Arimathée et Nicodème qui sont venus. Elles les ont suivis jusqu’au tombeau. Elles étaient encore étonnées. Elles étaient toujours en état de choc. Elles venaient de vivre l’expérience la plus terrible et étrange. Celui en qui elles avaient placé leur confiance, le Seigneur Jésus, avait été arrêté. Il avait été battu, Il avait été crucifié, Il était mort, et voici ces hommes qui mettent des aromates sur Son corps, et pas qu’un peu, un poids d’une centaine de livres que Nicodème a achetés et ils oignent Son corps, et le mettent dans le tombeau. Et les femmes restent étonnées, elles n’aident pas, elles regardent simplement avec beaucoup d’attention. Mais elles ont décidé qu’elles voulaient participer. Et il est dit dans le verset 56 qu’après avoir regardé qu’on plaçait Son corps dans le tombeau de Joseph, elles sont retournées et elles ont préparé des aromates et du parfum.

Elles sont rentrées le vendredi avant le début du Shabbat. Elles ne pouvaient pas faire cela, elles ont respecté le Shabbat. Il est dit que le jour du Shabbat elles se sont reposées selon le commandement. Elles ont donc honoré ce dernier Shabbat. Mais avant le début du Shabbat, elles avaient préparé des aromates et maintenant elles reviennent avec ces aromates. Verset 1 « Le premier jour de la semaine, elles se rendirent au sépulcre de grand matin, portant les aromates qu’elles avaient préparés. » C’était le début de l’aube, on dit aussi « au point du jour ». C’est maintenant que nous pouvons commencer à reconstituer les différents morceaux. Marc dit que le soleil « venait de se lever ». Matthieu dit «  à l’aube ». Jean dit « il faisait encore obscur ». Je suppose que c’est une question de point de vue. On peut dire qu’au point du jour le soleil est levé, mais d’un autre côté, on peut dire qu’il fait encore nuit parce que le soleil n’est pas encore vraiment levé. Mais je pense que la chose intéressante est de mettre tout cela ensemble et de voir qu’ils comprennent tous que c’est l’aube.

Et ici vous voyez bien la première explication que je vous ai donnée : il n’y a rien de contraint dans cela, il n’y a pas de manipulation. Ils n’avaient pas tous la même source et ils n’ont pas dû travailler dur pour que chaque détail colle. C’est une question de perspective. Le soleil a pu se lever sur le désert oriental, ainsi on pouvait voir le contour du soleil quand il était caché derrière une montagne, avant même de voir le soleil. Mais avant que le soleil ne surmonte de Mont des Oliviers à l’est de Jérusalem, tout ce qui se trouve derrière le Mont des Oliviers, à l’ouest du Mont des Oliviers, est dans l’ombre. D’un point de vue, il faisait sombre. D’un autre point de vue, on pouvait dire que le soleil était levé. C’était le début de l’aube. Et pourtant d’une autre perspective, on pouvait dire qu’il faisait encore sombre. Alors que le soleil passe au-dessus du Mont des Oliviers, la lumière se lève sur Jérusalem.

Mais il y a encore quelque chose qui se passe ici. En fait, il y a quelque chose de spécifique dans ce que Jean dit et je trouve que c’est fascinant. Souvenez-vous, Jean a dit qu’il faisait encore sombre. Tous les autres trouvent que le soleil est levé, que c’est le commencement de l’aube, le point du jour. Jean dit qu’il fait encore sombre. Jean dit les choses ainsi dans Jean chapitre 20. Vous pouvez prendre un moment pour le lire. « Le premier jour de la semaine, Marie de Magdala se rendit au sépulcre dès le matin, comme il faisait encore obscur; et elle vit que la pierre était ôtée du sépulcre. Elle courut vers Simon Pierre et vers l’autre disciple que Jésus aimait, et leur dit: Ils ont enlevé du sépulcre le Seigneur, et nous ne savons où ils l’ont mis. Pierre et l’autre disciple sortirent, et allèrent au sépulcre. » Pourquoi est-ce que je lis cela ? Parce que je veux que vous remarquiez qu’il s’agit d’une femme. C’est une expérience très singulière. Marie de Magdala est venue tôt alors qu’il faisait encore sombre. Elle a vu la pierre. Elle n’est pas entrée. Elle a vu la pierre, elle a tiré une conclusion que quelqu’un avait pris le corps. Sans même entrer pour voir, elle a couru, elle est allée voir Pierre toute seule. Il s’agissait de Marie toute seule. Elle n’est pas dans un groupe. Elle n’est pas avec quelqu’un d’autre, et elle fait un rapport qui dit que des personnes sont venues voler le corps et ils ne savent pas où il est. Pierre et Jean après avoir entendu cela, se dirigent vers la tombe, à près de deux kilomètre. Ils sont probablement à Béthanie.

Voici pourquoi je vous dis cela. Matthieu dit que Marie de Magdala n’y est pas allée toute seule. Marie de Magdala était accompagnée, les Écritures disent, d’une autre Marie. Marie, la mère de Jacques et Joseph. Marie, aussi appelée la femme de Clopas, une autre Marie. Donc, ces deux femmes, Marie Magdala et Marie, la mère de Jacques et Joseph, aussi connue comme la femme de Clopas, partent ensemble au commencement de l’aube. Il est fort probable que Marie de Magdala est la plus jeune des deux. Il y a aussi d’autres femmes, n’est-ce pas ? Luc 24 verste 1, « elles se rendirent au sépulcre ». Qui sont-elles ? Retournons au verset 55 « les femmes qui étaient venues de la Galilée avec Jésus ». C’est un groupe plus important de femmes. Luc ne mentionne pas Marie de Magdala au début du passage, bien qu’elle soit mentionnée plus bas dans le verset 10, nous verrons cela dans une minute.

Voici ce qui s’est probablement passé. Les femmes vont toutes oindre le corps de Jésus. Marie de Magdala est devant avec Marie, la mère de Jacques. Elles avancent plus rapidement que les autres femmes qui sont peut-être plus âgées. Elles marchent en file dans la pénombre. Les deux Marie se dirigent vers la tombe. Matthieu 28 :1 dit : « Marie de Magdala et l’autre Marie allèrent voir le sépulcre, » les premières des femmes. Mais Jean dit « Marie de Magdala se rendit au sépulcre », ce qui signifie qu’elle a devancé l’autre. Elle arrive là seule, selon le rapport de Jean. Il fait encore sombre à ce moment-là et il fait assez jour pour qu’elle distingue en s’approchant de la tombe que la pierre n’est plus là. Elle tourne les talons et se dirige dans l’autre direction. Elle arrive dans l’ombre de l’aube qui est assez claire pour qu’elle voit que la pierre a été enlevée. Elle est la première à arriver sur place. Sa compagne Marie se trouve quelque part derrière elle, avançant dans sa direction. Et les autres femmes, peut-être proches d’elle arrive dans la pénombre à un rythme différent.

Jean dit que Marie de Magdala a vu l’entrée ouverte et est immédiatement partie, elle n’est pas entrée, choquée. Elle n’a probablement pas pris le même chemin que les autres femmes, et donc il n’y a pas d’indication qu’elle les ait rencontrées. Elle va directement voir Pierre et Jean, les apôtres et elle leur donne ce rapport que le corps de Jésus a été volé. C’est une supposition qu’elle n’a pas vérifiée. Et à ce moment-là, lorsque Jean dit qu’il faisait encore sombre, c’était la partie la plus sombre que toutes les expériences que ces femmes ont connues, car elle était la première sur place. Et lorsque les autres sont arrivées progressivement, le jour s’est levé, et c’est pourquoi les autres auteurs disent lorsque tout le groupe arrive, ce que Luc dit « de grand matin » ou « à l’aube ».

La chronologie est si formidable, et les Écritures explicites. Celle qui est arrivée le plus tôt était Marie. Les autres viennent, verset 1, à la tombe, apportant des aromates qu’elles avaient préparés. Elles ont trouvé la même chose que Marie. Elle était là puis elle est partie voir Pierre et Jean. Elles ont trouvé la pierre roulée, la tombe ouverte. C’est un choc. C’est une scène stupéfiante, car elles avaient eu une discussion sur le chemin, selon Marc 16. Écoutez ce que Marc dit : « Le premier jour de la semaine, elles se rendirent au sépulcre, de grand matin, comme le soleil venait de se lever. Elles disaient entre elles: Qui nous roulera la pierre loin de l’entrée du sépulcre? » Souvenez-vous qu’elles étaient là le vendredi soir lorsque Jésus a été placé dans le tombeau, et Joseph et Nicodème ont roulé la pierre de l’entrée. Elles savaient qu’elle était là et se sont posé la question : « qui roulera la pierre loin de l’entrée du sépulcre? » « et, levant les yeux, elles aperçurent que la pierre, qui était très grande, avait été roulée. » Donc, sur le chemin elles ont cette discussion. « Nous allons là-bas. Nous avons tous ces aromates que nous avons préparés vendredi. Nous allons faire notre part pour montrer notre amour au Seigneur en mettant des aromates, davantage d’aromates sur Son corps, mais qui va rouler la pierre ? »

Souvenez-vous que la pierre a été roulée sur le côté pour fermer la tombe. Marc 15 :46 dit qu’une pierre a été roulée à l’entrée du sépulcre par Joseph d’Arimathée. Elles n’avaient aucune idée comment enlever cette pierre.

De plus, elles n’avaient aucune idée à propos d’une autre chose qui est arrivée. Le jour précédent la préparation, Matthieu 27 :62 dit : « les principaux sacrificateurs et les pharisiens allèrent ensemble auprès de Pilate, et dirent: Seigneur, nous nous souvenons que cet imposteur a dit, quand il vivait encore: Après trois jours je ressusciterai. Ordonne donc que le sépulcre soit gardé jusqu’au troisième jour, afin que ses disciples ne viennent pas dérober le corps, et dire au peuple: Il est ressuscité des morts. Cette dernière imposture serait pire que la première. Pilate leur dit: Vous avez une garde; allez, gardez-le comme vous l’entendez. Ils s’en allèrent, et s’assurèrent du sépulcre au moyen de la garde, après avoir scellé la pierre. »

Les femmes n’avaient aucune idée que cela s’était passé le samedi. Le samedi, les Juifs qui avaient eu peur que les disciples volent le corps pour mettre en place une fausse résurrection avaient demandé une garde à Pilate. Ils ont obtenu cette garde. Le tombeau était scellé d’un sceau romain officiel, afin qu’il ne soit pas brisé. Et la garde romaine a été placée devant le tombeau. Elles ne savent pas cela. Elles y vont pensant qu’elles vont juste trouver la tombe avec pour seul obstacle la pierre. Elles ne savaient pas qu’il y aurait une garde. Mais quand elles arrivent, chose intéressante, il n’y a pas de garde. Nulle part dans les quatre évangiles est-il dit que les femmes ont rencontré la garde romaine, jamais. Vous dites : « Où sont-ils allés ? » Afin de savoir cela, vous devez retourner à Matthieu 28. Dans Matthieu 28 verset 2, le samedi, ils ont mis en place une garde. Que s’est-il passé dans les premières heures encore sombres du dimanche, verset 2 : « Et voici, il y eut un grand tremblement de terre. » C’était de deuxième tremblement de terre. Il y en a eu un le vendredi, tout aussi violent, qui a fendu les rochers, ouvert des tombes. « Et voici, il y eut un grand tremblement de terre; car un ange du Seigneur descendit du ciel, vint rouler la pierre, et s’assit dessus. Son aspect était comme l’éclair, et son vêtement blanc comme la neige. Les gardes tremblèrent de peur, et devinrent comme morts. »

Des choses intéressantes se sont passées pendant l’absence des femmes. La garde est mise en place le samedi et le dimanche matin un ange vient du Ciel, il y a un grand tremblement de terre, l’ange roule la pierre et les gardes choqués tombent dans un semi-coma. Au fait, l’ange n’a pas roulé la pierre pour faire sortir Jésus, il a roulé la pierre pour faire entrer les gens. Jésus pouvait passer au travers des parois. Il a fait cela un peu plus tard, n’est-ce pas ? La porte étant fermée, il est apparu aux apôtres.

Maintenant, que s’est-il passé ? He bien, je vais vous le dire, c’est assez évident. Le temps que les femmes arrivent, les gardes ne sont plus là. S’il y avait des soldats sur place, elles auraient fait des commentaires, elles auraient eu une conversation avec eux. Elles leur auraient demandé comment cela s’était passé ? Qu’est-ce qui s’est passé ? Il est raisonnable de penser que dans la nuit profonde de ce dimanche matin lorsque le tremblement de terre est survenu, les soldats sont tombés dans leur état comateux, puis ils ont fini par en sortir et ils ont réalisé ce qui s’était passé. La pierre était roulée, ils avaient cette vision tremblante d’un ange brillant de lumière, des répercussions d’un grand tremblement de terre. Ils ont réalisé que le corps de Jésus était parti. Ils avaient donc failli à leur devoir. Ils ont compris les implications de cela. Ils savaient que quelque chose de puissant, si ce n’est pas surnaturel était arrivé. Ils sont retournés en ville.

Dès qu’ils se réveillent, ils n’ont plus de raison de rester là, car Jésus est parti. Ils ont dû entrer dans le noir profond et se sont rendu compte qu’Il n’était plus là. Ils ont dû faire face à la réalité. Ils ont dû aller voir les responsables religieux pour essayer de leur expliquer ce qui s’est passé. Et le temps que les femmes arrivent, ils étaient partis. Ils étaient partis.

Nous reviendrons plus tard vers les soldats et leur rapport. Mais retournons au tombeau. Marie de Magdala arrive au tombeau, elle ne regarde pas à l’intérieur, elle ne voit que la pierre roulée et la tombe ouverte. Elle conclut « Oh non, quelqu’un a volé Son corps. » Elle fait demi-tour et va voir Pierre et Jean. Ils ne la croient pas vraiment. Ils vont voir par eux-mêmes. Ils se mettent en route pour le tombeau.

Au fait, Marie de Magdala n’a pas pensé une seule seconde à une résurrection. Cela ne lui a pas effleuré l’esprit. Sa conclusion instinctive a été que quelqu’un a volé le corps. Elle n’avait pas le concept de la résurrection en tête. Jean continue ensuite l’histoire. Si on suit le récit de Jean, de Pierre et de Jean qui vont vite voir la tombe, Jean était le plus jeune, souvenez-vous, il court plus vite et arrive sur place en premier. Que font-ils ? Ils courent pour vérifier l’histoire de Marie de Magdala qui dit que le corps a été volé. Donc, à l’aube, les femmes approchent déjà de la tombe, les hommes sont encore à 2 ou 3 kilomètres et se dirigent dans la même direction.

Retournons à la tombe et voyons où en sont les femmes. Verset 3, Luc 24 : « et, étant entrées, elles ne trouvèrent pas le corps du Seigneur Jésus. » Contrairement à l’impulsive Marie de Magdala qui a tiré une conclusion sans regarder, elles sont entrées dans le tombeau. Toutes des suppositions naturelles donneraient raison à Marie de Magdala : quelqu’un avait dû voler le corps, car les morts ne vont nulle part. Les morts ne se lèvent pas pour sortir de leur tombe, quelqu’un doit les en sortir. Sa conclusion est donc très raisonnable. Mais il y a une petite indication que Luc donne ici et que j’aime. « Étant entrées, elles ne trouvèrent pas le corps du Seigneur Jésus. » Elles auraient pu dire « le corps de Jésus ». « Le Seigneur Jésus », ce n’est pas un titre utilisé dans la description de la mort et des obsèques de Jésus, mais c’est un titre qu’on peut lui donner grâce à Sa résurrection. Dieu l’a ressuscité et l’a déclaré Seigneur. En fait, c’est exactement ce que Pierre a dit à la Pentecôte : « Que toute la maison d’Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié. » Il est maintenant notre Seigneur. « Dieu lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, (le nom de Seigneur) afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse. » (Philippiens 2 :9)

Que devons-nous tirer de cela ? Le tombeau est vide. Le tombeau est vide. Les soldats savent qu’il est vide. C’est pourquoi ils sont partis. Si le corps avait encore été là, ils seraient encore là pour le garder. Ils ne sont pas là. Ils ne sont pas dans la scène. Ils n’ont pas d’interaction du tout avec les femmes. Les femmes ne les voient jamais. Ils sont partis. Pourquoi ? Parce qu’il n’y a personne. Clairement, les femmes regardent et ne voient personne. C’est surprenant, car Il était enfermé par la pierre scellée, gardée afin que personne ne puisse venir et enlever le corps, et pourtant il n’est plus là. Clairement, les personnes qui suivaient Jésus ne l’ont pas volé, car elles ont supposé que quelqu’un d’autre l’avait volé. Elles ne s’attendaient pas à cette résurrection.

Quoiqu’il soit arrivé au corps de Jésus, personne ne l’a vu ; les soldats ne l’ont pas vu. Ils ont été frappés par une anesthésie divine, l’apparition lumineuse d’un ange dans un tremblement de terre. Ce ne sont pas les personnes qui suivaient Jésus qui sont venues voler le corps, ils savaient cela. Les soldats savaient cela. Ils savaient que quelque chose de très surnaturel et de très puissant était arrivé.

Voyons ce qu’ils ont dit. Retournons dans Matthieu 28. Lorsqu’ils sont finalement arrivés devant les responsables juifs pour essayer de s’expliquer. Verset 11 : « Pendant qu’elles étaient en chemin, quelques hommes de la garde entrèrent dans la ville, et annoncèrent aux principaux sacrificateurs tout ce qui était arrivé. » Qu’ont-ils dit exactement ? Ils ont rapporté tout ce qui s’est passé. Qu’ont-ils pu dire ? « Monsieur, il y a eu cet énorme, énorme tremblement de terre, et nous avons perdu conscience. Et lorsque nous sommes revenus à nous, le corps avait disparu. » C’est ce qu’ils ont dit, car c’est ce qui est arrivé. Verset 12 : « Ceux-ci, après s’être assemblés avec les anciens et avoir tenu conseil, donnèrent aux soldats une forte somme d’argent. » Vraiment ? On les a récompensés pour ça ? Oh, mais ils leur ont dit : « Dites: Ses disciples sont venus de nuit le dérober, pendant que nous dormions. » Ils ne diront probablement pas cela, car un garde qui s’endort pendant son service est plus que passible de la cour martiale. Ils risquent l’exécution. Mais ils doivent mentir. Et si cela arrive aux oreilles du Gouverneur, Pilate, qui était le commandant en chef de tous les soldats, ils savaient qu’ils auraient des problèmes. Les responsables juifs on dit, « nous le convaincrons et nous vous épargnerons tous problèmes. Nous assurerons vos arrières. »

Ils ont pris l’argent et ils ont fait ce qu’on leur a demandé et cette histoire a été largement répandue parmi les Juifs jusqu’à ce jour, jusqu’au jour où Matthieu écrit, c’est toujours l’histoire que les disciples sont venus et on volé le corps. Les soldats romains savaient que c’était un mensonge. Ils étaient corrompus. Les Juifs savaient que c’était un mensonge ; ils ont payé le pot-de-vin. La tombe était vide. Il n’y a pas eu d’autre explication que l’expérience des soldats et ils ont été payés pour ne pas dire la vérité.

Si Jésus n’était pas ressuscité, cela aurait été facile aux Juifs de le prouver, juste en trouvant Son corps. Mais ils ne pouvaient pas le trouver, et donc ils se sont emmêlés dans cette série d’absurdités pour essayer d’expliquer le fait que la tombe était vide. Ils ont inventé un mensonge, un gros mensonge pour cacher la vérité. Ils n’ont jamais, aucun responsable juif, aucun juif n’a jamais nié le fait que la tombe était vide. Ils ont simplement inventé le mensonge que les disciples avaient volé le corps, un mensonge qui est impossible, car les disciples, les femmes comme les hommes, ne s’attendaient pas à la résurrection de Jésus.

Il est important de comprendre que le tombeau était vide. Il n’y a aucune explication pour cela sur le plan humain. La seule explication est le texte des Écritures : un ange est venu, il a fait rouler la pierre et Christ qui a promis de ressusciter est revenu à la vie et est sorti. Et en fait, le seul fait que la tombe était vide a été suffisant pour convaincre Jean. Il était le seul qui était vraiment convaincu. Selon Jean 20 verset 6 à 8, Jean a vu la tombe vide, « il vit les bandes qui étaient à terre, et le linge qu’on avait mis sur la tête de Jésus… Il vit et il crut. » Personne d’autre n’a réagi comme lui.

Les femmes sont sous le choc. Le premier témoignage important est que cette tombe est vide. Certains ont dit « he bien elles sont allées voir la mauvaise tombe. » Non, elles ne sont pas allées voir la mauvaise tombe. Elles savaient vers quelle tombe aller parce qu’elles y étaient allées le vendredi soir. Elles connaissaient la tombe. Et les Romains connaissaient le tombeau parce que c’est le tombeau qu’ils ont scellé et gardé. Et le tombeau était vide, et il n’y a aucune possibilité que les disciples aient volé Son corps. Quel insensé volerait un corps puis mourrait en martyre pour un canular ?

Le second élément de cette histoire qui est si important est l’ange messager. Les anges messagers, versets 4 à 7. Les femmes sont en état de choc, car le corps n’est plus là. Elles sont sur le point d’être terrifiées, verset 4, et cela est arrivé alors qu’elles se posaient des questions. « Voici, deux hommes leur apparurent, en habits resplendissants », comme l’ange qui est venu dans la pénombre lorsque les soldats étaient encore là et ont enlevé la pierre, c’était la même apparition éblouissante. Et les femmes étaient terrifiées et baissèrent le visage contre terre. Les hommes leur dirent « Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant? Il n’est point ici, mais il est ressuscité. Souvenez-vous de quelle manière il vous a parlé, lorsqu’il était encore en Galilée, et qu’il disait: Il faut que le Fils de l’homme soit livré entre les mains des pécheurs, qu’il soit crucifié, et qu’il ressuscite le troisième jour. » La première grande preuve de la résurrection est le tombeau vide.

Écoutez la deuxième grande preuve de la résurrection est la révélation divine. Elles sont perplexes, de retour au verset 4, elles sont perplexes, elles n’ont aucune idée de ce qui s’est passé. Toute cette épreuve, le jugement, la croix, tout cela semble irréel, sinon vraiment bizarre. Alors qu’elles se tiennent dans la lumière de l’aube et ses ombres, elles sont projetées dans la scène la plus effrayante qu’elles aient jamais connue de toute leur vie. Il n’y a aucune raison de supposer qu’une de ces femmes ait déjà vu des anges, à part la mère du Seigneur. Deux hommes se tenant soudainement près d’elles en habits resplendissants. Jean les décrit comme deux anges. Les anges apparaissent souvent sous forme humaine. Marc décrit l’un d’eux comme un jeune homme. Ce sont des anges, des êtres spirituels qui peuvent prendre une forme humaine et prendre la forme d’un jeune homme. C’est une chose possible pour un ange, car les anges ne prennent pas d’âge.

Il est clair qu’il y en a deux, peut-être à cause de Deutéronome 19 :15, deux témoins sont nécessaires pour valider quelque chose. Cependant, Matthieu et Marc parlent d’un seul ange qui parle. Matthieu et Marc disent : « L’ange pris la parole. » « Il dit. » Ils ne font par référence à deux anges, en identifiant simplement le fait qu’il y avait deux anges, mais qu’ils parlaient un à la fois. Ils parlaient séparément, et je suis sûr qu’il se sont répété, car il y a une petite variation dans leurs paroles. Matthieu, Marc et Luc donnent une petite variation de ce qu’ils ont dit, ce qui m’indiquerait qu’il s’agissait d’une conversation un peu surnaturelle, qu’ils disaient quelque chose et les femmes étaient trop impressionnées pour le comprendre. Et l’un après l’autre, non pas à l’unisson, ils parlaient. Matthieu et Marc nous disent ce que les anges individuels ont dit, mais nous savons de la part de Jean et Luc qu’il y avait deux anges.

C’était la première fois de leur vie qu’elles avaient une conversation avec des anges, essayant de comprendre. Ici encore, nous voyons le naturel qui n’essaie pas de relier artificiellement ces choses ensemble. Ils ont dit la même chose un peu différemment, sans doute plusieurs fois. Tout d’abord, lorsque les femmes les ont vus, verset 4, il est dit qu’ils étaient proches d’elles. Plus tard, Jean dit lorsque Marie de Magdala est revenue plus tard, « ils sont assis ». Il n’y a pas de contradiction ici. C’est encore une scène naturelle. Maintenant, ils sont debout, plus tard ils sont assis à l’endroit où Jésus a été placé dans le tombeau. Ils portent ces vêtements resplendissants, comme l’apparence resplendissante de Jésus dans la transfiguration, l’apparition étincelante des saints dans Apocalypse 19 qui sont revenus avec quelque chose de la gloire, le reflet de la shekhinah du Ciel même. Ceci indique clairement qu’ils sont des messagers divins. Il n’y a pas d’explication. Ce ne sont pas simplement de jeunes hommes. Ce ne sont pas simplement des anges qui sont des hommes et on ne peut pas dire qu’ils sont réellement des anges. Ce sont des anges qui ont l’apparence de jeunes hommes, mais qui sont des êtres resplendissants, étincelants, brillants qui sont de toute évidence célestes, et le résultat est prévisible, comme les femmes étaient terrifiées elles avaient le visage contre terre. Elles étaient terrifiées, « emphobos », une forme appuyée du mot « phobos », qui a donné les mots phobie. La peur, la panique, la terreur s’installent.

Même une fois que les anges ont délivré le message, la terreur ne diminue pas vraiment, car Marc 16 :8 dit qu’après avoir entendu le message, elles sont sorties, elles ont fui la tombe, car les tremblements et la surprise les tenaillaient et elles n’ont rien dit à personne, car elles avaient peur. Pour moi, c’est comme une expérience d’Esaïe, vous savez, quand il s’écroule dans le chapitre 6. C’est comme une expérience d’Ezékiel quand il tombe dans un de ces comas spirituels en la présence d’anges. C’est comme une expérience de Jean quand il tombe mort dans Apocalypse 1 dans la vision du Fils glorifié. C’est une expérience comme celle de la transfiguration. Ils sont absolument terrifiés, et elles s’enfuient en courant, de surprise.

Au fait, en courant, en sortant, elles commencent à comprendre. Matthieu 28 :8 dit : « Elles s’éloignèrent promptement du sépulcre, avec crainte et avec une grande joie. » Elles commencent à comprendre. Le tombeau est vide. Nous venons d’avoir une conversation avec des anges. Et au fur et à mesure que la crainte diminue, la joie prend le dessus alors qu’elles se dirigent vers les apôtres qui sont là-bas, sans Pierre et Jean qui sont en route. Et dès qu’elles arrivent, elles parlent toutes existées pour dire à ces apôtres ce qui s’est passé, mais ça commence de façon terrifiante.

Elles baissent le visage contre terre ; en reconnaissance de la présence de sainteté, c’est ce genre de prosternation. Elles savent qu’elles sont en la présence d’anges, et les anges sont associés dans le monde juif au don des lois, n’est-ce pas ? « La parole (ou la loi) a été annoncée par des anges. » C’est très, très important, car les anges parlent. Et ceci, mes chers amis est une révélation divine de Dieu, un témoignage de Dieu au travers de ses anges de la réalité de Sa résurrection. Les hommes leur dirent, dans le verset 5 : « Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant? » Une douce réprimande. Celui qui est vivant, qui est la résurrection et la vie et qui dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie. » Celui dont Romains 6 :9 dit que la mort n’a pas de pouvoir sur Lui, la mort ne peut Le retenir parmi les morts. Puis l’ange devient très spécifique. Verset 6 : « Il n’est point ici, » pourquoi ? « Mais Il est ressuscité », voix passive, Il a été ressuscité, ēgerthē. Il a été ressuscité. C’est la seule explication possible d’une tombe vide, et c’est le témoignage des messagers saints de Dieu. C’est inséparable, plein d’autorité, irréfutable et c’est un accomplissement de la promesse. Et ils leur rappellent cela, « Souvenez-vous de quelle manière il vous a parlé, lorsqu’il était encore en Galilée, et qu’il disait: Il faut que le Fils de l’homme soit livré entre les mains des pécheurs, qu’il soit crucifié, et qu’il ressuscite le troisième jour. » Trois volets : livré, crucifié, ressuscité.

Il vous a parlé, Il vous a parlé, lorsqu’Il était encore en Galilée. Ce n’est rien de nouveau. C’est un rappel. C’est pourquoi il y a une petite remontrance. Cela fait longtemps qu’Il dit cela. Si vous retournez dans Luc 9 lorsqu’Il est encore en Galilée et verset 22, Il les prévient et dit : « Il ajouta qu’il fallait que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, par les principaux sacrificateurs et par les scribes, qu’il soit mis à mort, et qu’il ressuscite le troisième jour. » Il leur dit cela. Il le redit dans le chapitre 9 au verset 43 : « Tandis que chacun était dans l’admiration de tout ce que faisait Jésus, il dit à ses disciples: Pour vous, écoutez bien ceci: Le Fils de l’homme doit être livré entre les mains des hommes. Mais les disciples ne comprenaient pas cette parole; elle était voilée pour eux, afin qu’ils n’en aient pas le sens; et ils craignaient de l’interroger à ce sujet. » Même s’il a dit cela, et en fait, Il l’a répété et répété encore et encore. Il fait la même promesse plusieurs fois enregistrée dans le livre de Matthieu, plusieurs fois enregistrée dans le livre de Marc. Et cela a commencé lorsqu’Il était encore en Galilée. Ne vous souvenez-vous pas qu’Il allait être livré ? Qu’il allait être crucifié ? Et qu’Il allait être ressuscité ? Livré, crucifié et ressuscité.

Donc, la preuve de la résurrection est le tombeau vide, et il n’y a pas d’autre explication à cette tombe vide qu’une résurrection. Les Juifs n’ont pas volé Son corps. Les Romains n’ont pas volé son corps. Les apôtres n’ont pas volé Son corps. Les femmes n’ont pas volé Son corps. Ses ennemis n’avaient aucune raison de voler Son corps et de fabriquer une résurrection de toutes pièces. Ses amis ne croyaient pas en une résurrection, et n’auraient pas non plus volé son corps, imité une résurrection pour mourir en martyrs pour un mensonge. Les anges donnent la seule explication possible : Il n’est pas ici parce qu’Il est ressuscité.

Donc, vous avez ici les deux premières grandes preuves de la résurrection : Premièrement, la tombe vide ; deuxièmement, la révélation divine. Et si vous commencez à lire le livre des Actes au premier sermon : « Dieu l’a ressuscité des morts. » Vous arrivez dans le livre des Romains : « Dieu l’a ressuscité des morts. » Vous arrivez à I Corinthiens 15 : « Dieu l’a ressuscité des morts. » Vous arrivez à Éphésiens 1  « Dieu l’a ressuscité des morts. » Vous lisez Colossiens : « Dieu l’a ressuscité des morts. » Vous arrivez à Apocalypse 1 : « Dieu l’a ressuscité des morts. » C’est le témoignage continu des Écritures, la Sainte Parole de Dieu, que Jésus a été ressuscité des morts par la puissance de Dieu. Donc, nier la résurrection de notre Seigneur Jésus est premièrement, nier la réalité de la preuve historique ; et deuxièmement, nier la Parole de Dieu. Et comme je l’ai dit, Hébreux 2:2 dit : « la parole a été annoncée par des anges, » ils étaient habitués à ce que des anges délivrent la révélation de Dieu. Le problème de ceux qui rejettent la résurrection n’est pas le manque de preuve ; c’est l’amour du péché et la dureté du cœur. Les doctrines démoniaques qui nient la résurrection de Christ sont conduites par la méchanceté. Les gens ne veulent pas accepter les conséquences nécessaires et incontournables de la résurrection, c'est-à-dire le fait que Jésus est donc Seigneur.

Si vous croyez en la résurrection, Jésus est donc Seigneur. Si vous ne voulez pas Jésus en tant que Seigneur, alors vous feriez bien de nier sa résurrection. S’il y a résurrection, Jésus est Seigneur et la Bible est vraie. Et tout homme a donc des comptes à rendre à Sa seigneurie. La seule plus grande preuve de la résurrection, écoutez-moi bien, est le témoignage de Dieu, donné par des anges de sa présence et réitéré par le Saint-Esprit qui a inspiré les auteurs du Nouveau Testament. Et je vais dire ce que Geldenhuys a dit, et c’est merveilleusement dit : « Si Jésus n’est pas ressuscité, le Nouveau Testament n’aurait pas été écrit. » Jamais. « Car qui aurait pris la peine d’écrire la biographie de quelqu’un qui a tant clamé être le Messie et sa divinité, mais dont la carrière s’est terminée par une mort honteuse ? Mais Dieu soit loué, Jésus est vraiment ressuscité, et c’est pourquoi le groupe d’hommes qui a écrit ces livres du Nouveau Testament a pris sa plume avec tant d’enthousiasme et de sainte conviction. Et dans tous leurs écrits, nous percevons la note claire de leur ferme conviction que Jésus-Christ, qui est mort, est ressuscité d’entre les morts et a été investi de puissance et de gloire divine. »

C’est tout ce que nous pouvons faire aujourd’hui. Les femmes sont encore terrifiées. Elles devront rester dans cet état pendant une semaine ! Le meilleur est à venir. Père, merci pour ce temps de ce matin dans Ta Parole. Si précieuse et si riche. Remplis notre cœur de joie alors que nous croyons comme les Écritures le disent. Merci de nous avoir donné la vie par Ta résurrection. Maintenant Seigneur, attire à toi ceux qui ont besoin de croire et d’être sauvés du péché et de la mort, et de l’enfer, et d’anticiper la glorieuse résurrection qui attend ceux qui aiment Christ. Fais ton œuvre dans tous les cœurs. Nous prions au nom de Christ. Amen.

FIN

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