
Ce matin en ouvrant la Parole de Dieu, nous retournerons dans Luc 6 :39-45, qui est notre texte de ce matin. Je vais le lire dans quelques instants.
Selon le programme de Grace Today, je suis censé parler de l’amour du Royaume mais je l’ai déjà fait la semaine dernière et nous allons aborder un nouveau thème que j’ai intitulé « Le Danger à Suivre le Mauvais Enseignant Spirituel. » Le Danger qu’il y a à Suivre le Mauvais Enseignant Spirituel. C’est le thème de ce que Jésus enseigne dans ces versets.
Maintenant, nous vivions aux États-Unis sous de sérieuses menaces dernièrement. Il semble que chaque jour, les informations relayées par les médias nous communiquent une autre série d’avertissements et comment nous pourrions trouver un moyen d’être en sécurité dans un environnement truffé de terroristes. Nous, en tant qu’individus, en tant que nation, nous avons été placés au plus haut niveau d’alerte. Il nous est dit que c’est parce qu’il existe un danger grave et mortel qui nous menace d’une façon inattendue.
La mort peut survenir, elle a déjà touché plusieurs, et elle peut survenir dans ces milieux que nous avons appris à connaître comme sûrs : notre lieu de service, un avion, un bureau de poste, une enveloppe dans la boite aux lettres, notre nourriture, notre eau, nos ponts, l’air que nous respirons si inconsciemment. On nous dit maintenant d’être en alerte parce que tous ces lieux sûrs pourraient devenir mortels. L’ennemi qui tue est caché dans nos lieux sûrs. Pour cette raison, l’ennemi est extrêmement dangereux.
Les terroristes qui peuvent tuer vos corps sont cachés dans les lieux les moins attendus. Et ceci produit une nouvelle peur, une nouvelle inquiétude, une nouvelle paranoïa, une nouvelle anxiété avec laquelle nous vivons tous. Ce qui les rend si mortels c’est leur présence si inattendue. Ils apparaissent dans des environnements que nous avons connus comme sûrs.
Et cette réalité est analogue à une autre, même plus effrayante et de loin plus dangereuse et plus mortelle : les terroristes religieux. Ils sont cachés dans nos lieux sûrs : églises, mosquées, cathédrales. Ils se déguisent en enseignants, en prédicateurs, en prêtres, en membres de clergé, imams, gurus, rabbins, théologiens, évêques, apôtres, cardinaux, papes. Leur désir est de nous amener à nous sentir en sécurité dans ces environnements. Mais la vérité c’est que ce sont des terroristes religieux dont les mensonges mortels sont cachés sous une moralité superficielle, sous la cérémonie religieuse et ils sont plus destructeurs que les terroristes qui peuvent tuer le corps parce que la nature de leur terrorisme détruit l’âme pour toujours. Ils tuent les gens éternellement.
Les gens font tout ce qu’ils peuvent de raisonnable et même au-delà de la raison pour se protéger contre ces terroristes : ils achètent des masques à gaz, etc. maintenant, nous avons essayé, à l’époque moderne, de nous protéger des criminels. Nous avons un nouveau sens de sécurité dans l’ère moderne que nous n’avions pas aux États-Unis il y a quelques décennies encore. Nous n’avons pas seulement peur des vandales mais nous avons peur des criminels et ainsi nous avons tous des systèmes de sécurité dans nos maisons, dans nos commerces, dans nos voitures.
Le bien-être physique et la sécurité physique sont menacés tout autour de nous. Nous avons fait tout ce que nous pouvions pour nous protéger de cela, mais maintenant, nous avons quelque chose de nouveau avec ce terrorisme parce que nous ne savons pas où installer le système de sécurité, parce qu’ils nous suivent dans nos lieux sûrs. Nous travaillons d’arrachepied pour trouver comment nous protéger de ces terroristes mortels.
Mais d’autre part, que faisons-nous pour protéger nos pensées ? Que faisons-nous pour protéger nos âmes du terrorisme spirituel ? Des gens sans intelligence, parfois bien intentionnés, avancent joyeusement, bénignement, dans la vie en inhalant l’anthrax religieux. C’est partout dans l’atmosphère et cela tue éternellement des millions de personnes. Cela survient dans des lieux apparemment sûrs, des lieux de culte.
Maintenant, la Bible est un livre rempli d’avertissements concernant ces choses, des centaines d’avertissements. La Bible nous avertit au sujet des mensonges, des mensonges religieux, des menteurs religieux, des séducteurs, des charlatans, des fraudes qui conduisent les gens vers le jugement divin. C’est aussi simple que cela. Il y a la vérité de la part de Dieu qui sauve l’âme du jugement et il y a les mensonges qui conduisent l’âme au jugement. Les faux enseignements spirituels, la fausse religion est la plus meurtrière de toutes les armes terroristes.
Les gens s’asseyent dans une église, une cathédrale, une mosquée, un environnement religieux et aspirent cet anthrax religieux et se sentent en sécurité. Du point de vue de la Bible, on ne pourrait pas insister assez sur les dangers encourus à suivre un faux enseignant spirituel. On ne peut pas exagérer dessus. Alors, prenez garde, soyez alerte, soyez vigilent, protégez votre pensée et votre âme, évitez les lieux connus comme déjà contaminés.
Voici ce dont Jésus dit dans ce passage. Alors lisons-le. Verset 39 : « Il leur dit aussi une parabole : Un aveugle peut-il conduire un aveugle ? Ne tomberont-ils pas tous deux dans une fosse ? Le disciple n’est pas plus que le maître ; mais tout disciple accompli sera comme son maître. Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère, et ne remarques-tu pas la poutre qui est dans ton œil à toi ? Ou comment peux-tu dire à ton frère: Frère, laisse-moi ôter la paille qui est dans ton œil, toi qui ne vois pas la poutre qui est dans ton œil ? Hypocrite, ôte premièrement la poutre de ton œil, et alors tu verras à ôter la paille qui est dans l’œil de ton frère. »
« Il n’y a pas de bon arbre qui produise du mauvais fruit, ni de mauvais arbre qui produise du bon fruit. Car chaque arbre se connaît à son propre fruit. On ne cueille pas des figues sur des épines, et l’on ne vendange pas des raisins sur des ronces. L’homme bon tire le bien du bon trésor de son cœur, et le mauvais tire le mal de son mauvais trésor, car c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle. »
Maintenant, après m’avoir écouté faire cette lecture, vous vous demandez : « De quelle façon cela est-il rattaché à ce que vous venez de dire ? » Et en toute honnêteté, je suis franchement surpris par la difficulté que les commentateurs ont à ressortir ce que je pense être un message simple et direct du Seigneur ici. Plusieurs commentateurs disent que c’est quasiment impossible de comprendre pourquoi Jésus connecte ces proverbes, ces axiomes, ces truismes évidents. Mais cela ne devrait pas être si difficile.
Pour moi, c’est absolument clair comme l’eau de roche que Jésus parle des dangers qu’il y a à suivre un mauvais enseignant spirituel. Et ce que Jésus dit c’est que vous devez faire un choix, et vous feriez mieux de choisir avec soin qui vous suivez parce que tout dans le temps et dans l’éternité est en jeu.
Les options ce jour-là sur le pan de la colline de la Galilée étaient claires quand Jésus prêchait ce sermon sur la montagne, comme il est appelé. Et ce que Jésus disait ici c’est que vous avez des leaders dans votre nation : les Pharisiens, les scribes, les sacrificateurs, les institutions spirituelles du Judaïsme et vous m’avez, et vous avez ceux qui sont entre nous. Ils sont spirituellement mortels et moi, je donne la vie. Voici clairement le sujet de ce sermon parce que l’illustration finale au verset 46 dit : « Pourquoi m’appelez-vous : Seigneur, Seigneur ! Et ne faites-vous pas ce que Je dis ? Tout homme qui vient à moi, entend mes paroles et les met en pratique, je vous montrerai à qui il est semblable. »
En d’autres termes le point est que Jésus dit : « C’est moi que vous devez écouter, C’est à moi que vous devez obéir, pas à eux. Si vous m’écoutez et m’obéissez, vous serez semblables à une maison qui résiste quand vient le jugement. Si vous les écoutez, vous êtes semblables à une maison qui s’écroule quand vient le jugement. » Vous devez faire un choix. Le mauvais choix est mortel. Jésus trace une ligne de démarcation et Il dit : « Vous devez vous détourner de vos anciens dirigeants et me suivre. »
Cela pose la question : quel enseignant spirituel suivez-vous? Mohammed ? Gandhi ? Joseph Smith ? Deepak Chopra ? Rabbi Kushner ? L. Ron Hubbard ? Une myriade de tous ceux qui se déguisent comme messagers de la vérité mais qui sont des fournisseurs de mensonges qui condamnent les âmes des hommes. Ils sont les terroristes spirituels du monde. Ils se cachent dans les églises sûres de la théologie libérale Chrétienne, parfois ils se cachent dans le mouvement charismatique. Ils se cachent dans les sectes. Ils se cachent dans les religions du monde. Et parfois ils créent leur petit espace sûr. Ils disent qu’ils sont des enseignants de la vérité qui vous conduira à Dieu.
Voilà la question que Jésus soulevait ce jour-là sur la montagne, parce qu’Il avait beaucoup de disciples, comme on s’en souvient, des centaines, sinon des milliers qui Le suivaient. Maintenant, « disciple » est un mot qui signifie « étudiant » ou « apprenant ». Il n’a pas une connotation de l’engagement, ni de la foi, ni de la dévotion ou de l’adoration. Il renvoie uniquement à l’apprentissage.
Et voici donc cette foule d’hommes qui suivait Jésus on dira 24/7 24 h sur 24, 7 jours sur 7, tout le temps, Le voyait guérir les malades et démontrer Son pouvoir sur le monde physique, Le voyait chasser les démons de la vie des gens, démontrant ainsi Son pouvoir sur le monde spirituel, L’écoutant parler avec une profondeur qui ne leur était pas familière. Ils étaient donc fascinés et attirés à Jésus.
Mais Jésus leur dit : « Très bien ! Vous devez faire un choix. Allez-vous suivre vos anciens dirigeants spirituels ou allez-vous me suivre entièrement ? Il ne suffit pas de m’appeler « Seigneur », vous devez faire ce que je dis ou alors vous finirez dans le jugement. »
Ainsi ce sermon que Jésus avait prêché s’adresse à une multitude mixte, si vous voulez, à des disciples qui étaient des étudiants et pas forcément déjà dévoués à Christ. Certains l’étaient, plusieurs ne l’étaient pas. Peut-être que la plupart étaient indécis sur la question du salut ou de la foi en Christ qui sauve. En fait, le groupe passa du spectre de curieux à celui de convaincus, de ceux qui étaient fascinés ils devinrent dédiés, de ceux qui doutaient ils devinrent fidèles ; ceux qui étaient ignorants sont devenus ceux qui avaient la compréhension, de sceptiques à l’engagement, de l’étonnement à l’adoration et tout cela entre ces pôles. Ils étaient partout. Depuis que Jésus avait commencé Son ministère, Il disait aux gens : « vous devez faire un choix. » Et ici, Il présente les dangers auxquels on s’expose en faisant un mauvais choix.
Et c’est encore la même chose de nos jours. De nos jours il y a des gens qui sont curieux au sujet de Jésus, qui sont fascinés par Jésus, qui savent des choses de Lui, qui sont étonnés par Jésus, qui ressentent de la chaleur pour Jésus, qui aiment ce qu’Il défendait et ainsi de suite. Au fil de l’histoire, depuis la venue de Jésus dans le monde, Il a attiré à Lui des gens à toutes les époques et en tous lieux qui ont une attitude positive vis-à-vis de Lui, mais pas nécessairement le salut.
Tout au long de l’humanité les gens respectent Jésus. À un niveau ou un autre, ils s’intéressent à Lui. Il les émerveille, si vous voulez. Et Jésus transmets encore le même message aujourd’hui. Il dit : « Ce n’est pas assez. Vous devez venir à moi totalement, entièrement, complètement et exclure les autres enseignants religieux. »
C’est essentiellement tout ce qu’Il prêchait pendant Son ministère terrestre. Et en Israël à cette époque, il n’y avait qu’un groupe d’enseignants religieux, le groupe des Pharisiens, des scribes, des rabbins qui avaient fondé le Judaïsme. Jésus appelait les gens à arrêter de les suivre et à Le suivre parce qu’Il avait le vrai message et pas eux.
Maintenant, pour vous faire un arrière-plan avant de regarder ces versets en détails, leur contenu va vous fasciner. Le sujet du sermon c’est le vrai disciple. Et Jésus définit le vrai disciple. Vous vous souvenez tout d’abord du verset 20 à 26, Il définit le vrai disciple comme celui qui se repent, vous en souvenez-vous ? Celui qui voit son péché, réalise qu’il est pauvre, qu’il a faim, qu’il est affligé, aliéné. Et nous avons déjà vu qu’un vrai disciple de Christ est submergé par son péché et non par un sentiment d’auto-justice. C’était le cas des Pharisiens, des scribes et de ceux qui les suivaient. Ils étaient imbus de leur justice propre. Mais un vrai disciple du Royaume est désespéré face à son péché. Alors la première caractéristique d’un vrai disciple est la repentance.
La deuxième caractéristique est l’amour. Et nous l’avons vu du verset 27 au verset 38, n’est-ce pas ? Une capacité surnaturelle à aimer les ennemis, à aimer ceux qui vous haïssent, à aimer ceux qui vous persécutent, à les aimer d’un amour conforme à l’évangile, un amour humainement inexplicable. Et cet amour démontre l’œuvre de Dieu dans le cœur. La repentance démontre l’œuvre initiale de Dieu dans le cœur, et l’amour démontre l’œuvre de Dieu en cours dans le cœur. Tout d’abord, l’Esprit de Dieu produit la repentance, ensuite quand vient la conversion, un amour nouveau est implanté dans le cœur par cette œuvre de régénération.
Nous avons déjà appris que pour être un vrai disciple, vous devez vous voir comme misérable, pécheur et dans un besoin désespéré de pardon et vous devez approcher Dieu avec un cœur pénitent ; quand vous l’approchez de la sorte, et vous embrassez la vérité, Dieu change votre cœur, vous régénère, ôte votre ancien cœur, vous donne un cœur nouveau, met en vous l’Esprit et vous pouvez aimer comme personne d’autre. Vous pouvez aimer vos ennemis.
Maintenant, la troisième composante qui définit un vrai disciple est la soumission à la seigneurie de Christ, la soumission à Christ. Un vrai chrétien se sépare de faux enseignants. Les disciples sont ceux qui se repentent du péché. Les disciples sont ceux qui aiment les ennemis. Et nous allons voir ici que les disciples sont des suiveurs du vrai Christ, du vrai Seigneur. Et notre Seigneur élabore ce point de la façon la plus merveilleuse. Il le fait dans un sens négatif en montrant les dangers que représentent les faux enseignants spirituels.
En fait, ce que je viens de vous lire, c’est quatre petits proverbes ou quatre paraboles, parabolē. Quand on pense à une parabole, on pense à une longue histoire, une histoire qui dure. Mais une parabole peut aussi tenir sur une ligne. Elle peut être synonyme d’une analogie, d’une illustration, d’un proverbe. Il y a dans l’évangile de Luc à quelques endroits, au chapitre 12 et plusieurs autres endroits, de longues paraboles. Il y a aussi des paraboles dites en une courte phrase, comme dans Luc 4 :23 ; 5 :36. Et ici on a de très brèves paraboles condensées, ou des proverbes ou des axiomes, des truismes, des vérités très évidentes.
Et elles démontrent combien il est important de suivre Christ, combien il est important de se détourner de faux enseignants spirituels. Et dans cet environnement, bien sûr, ce serait l’établissement religieux Juif. Mais en réalité il serait applicable dans n’importe quel environnement, comme vous allez le voir.
Maintenant, il y a quatre dangers à suivre un faux enseignant, quatre choses qui les rendent mortels. Premièrement, ils sont aveugles. Ils sont aveugles ! Cela signifie qu’ils n’ont pas la véracité. Ils n’ont pas la vérité. Regardons le verset 39 : « Il leur dit aussi une parabole : Un aveugle peut-il conduire un aveugle ? Ne tomberont-ils pas tous deux dans une fosse ? » Maintenant, voilà ce que nous appelons un axiome. Un axiome est une affirmation qui n’a pas besoin de preuve parce qu’elle est tout à fait évidente. Elle est évidente. Un aveugle ne peut pas conduire un aveugle. Ils finiront tous dans la fosse.
Il y avait en Israël beaucoup d’aveugles à l’époque de Jésus. En suivant Son ministère, vous savez combien d’entre eux Il avait guéri. La cécité était un problème majeur dans les temps anciens. Je ne vais pas aller dans les détails. C’était un sérieux problème, certaines formes survenaient à la naissance. Il y avait beaucoup d’aveugles. Alors les gens Le comprenaient. Ils avaient l’habitude de voir des aveugles, dont plusieurs finissaient comme des mendiants, comme nous le remarquons dans les récits des évangiles. Une grande histoire dans Jean 9 est celle d’un aveugle que Jésus avait guéri.
Et il y avait aussi beaucoup de fosses. Il y avait des crevasses dans les lieux rocheux accidentés de la Palestine. Il y avait des précipices aux bords des routes. J’ai été sur certaines routes qui étaient vraiment effrayantes et les sentiers de l’époque devaient aussi être pareils.
Il y avait aussi un manque d’eau et il y avait beaucoup de puits et des points communs dans la façon de creuser les puits ici et là qui représentaient un énorme potentiel danger parce que les gens ne comblaient pas toujours les trous de puits qui n’avaient pas été terminés ou les puits qui s’asséchaient ; ces puits sans eaux ouverts étaient un problème et des aveugles pouvaient facilement y tomber et trouver la mort. Et c’est de cela que Jésus parle.
Le terme utilisé pour “fosse” bothunon ne renvoie pas à un creux superficiel. Je pense que quelque fois il a été traduit de cette façon. C’est un plongeon mortel dans une fosse profonde et il correspond probablement mieux au puits sec qu’à toute autre chose. Un aveugle qui conduisait un aveugle dans une zone de puits secs n’était d’aucune aide. Ce n’est pas utile, c’est extrêmement dangereux.
Le point spirituel est très simple. Suivez un leader qui ne connaît pas le chemin qui mène au Royaume de Dieu et vous n’y arriverez pas. En fait, vous suivez un guide aveugle, quelqu’un qui ne connaît pas Dieu et qui ne connaît pas la voie qui mène à Dieu, qui ne connaît pas le chemin du salut et vous finirez en enfer. Voilà la fosse. Vous feriez mieux de choisir très attentivement quel enseignant religieux vous suivez.
La cécité est métaphorique, tant dans l’Ancien Testament que dans le Nouveau Testament, pour dire dépourvu de vérité, dépourvu d’une vue spirituelle ou la perspicacité. Esaïe 29 :10, Esaïe 44 :18, Jérémie 5 :21 et plusieurs autres passages. Le Psaume 82 :5 dit que les méchants : « N’ont ni connaissance ni intelligence, ils marchent dans les ténèbres ; » Voilà une description catégorique. 2 Corinthiens 4 :4 « Le dieu de ce siècle a aveuglé les pensées. » Ceux qui ne connaissent pas Dieu sont aveugles par rapport à la vérité et si vous les suivez, vous finirez dans la fosse.
En particulier, Jésus se réfère aux Pharisiens et aux Scribes, les leaders religieux scripturaux d’Israël. Ils menaient les gens vers la fosse éternelle. Retournez dans Matthieu 15. Permettez que je vous le montre, parce que Jésus utilisait un langage particulier à certains moments et l’appliquait spécifiquement à ces leaders religieux. Matthieu 15 :12 : « Alors Ses disciples s’approchèrent et Lui dirent : Sais-Tu que les Pharisiens ont été scandalisés d’entendre cette parole ? » Sais-Tu que Tu es en désaccord avec les Pharisiens ? Sais-Tu que Tu es en conflit avec les Pharisiens ? Tu enseignes des choses qui les offensent. Bien sûr, Jésus était en conflit indirect avec eux tout le temps parce qu’ils ne connaissaient pas la vérité et Lui, Il proclamait la vérité.
« Il répondit : Toute plante qui n’a pas été plantée par Mon Père céleste sera déracinée. » Ce qu’Il dit, c’est que Dieu ne les a pas plantés. Ensuite Il dit au verset 14 : « Laissez-les : ce sont des aveugles qui conduisent des aveugles. Si un aveugle conduit un aveugle, ils tomberont tous deux dans une fosse. » Là Jésus dit que ce sont les Pharisiens qui sont les guides aveugles, les leaders religieux.
Allez dans Matthieu, dans cette puissante malédiction, cette diatribe contre les Pharisiens et les scribes dans Matthieu 23, où le langage de Jésus est aussi fort que partout ailleurs dans le Nouveau Testament. Au verset 13, « Malheur à vous, scribes et Pharisiens … » pourquoi ? « … hypocrites ! Parce que vous fermez aux hommes le royaume des cieux ; vous n’y entrez pas vous-mêmes, et vous n’y laissez pas entrer ceux qui le voudraient. » Si vous êtes aveugles et vous ne pouvez pas le trouver, alors ceux qui vous suivent ne peuvent pas le trouver non plus. Ce sont là les plus dangereux des terroristes spirituels.
Verset 15 « Vous courez la mer et la terre pour faire un prosélyte, » vous voulez que des gens vous suivent comme enseignant spirituel. « Et, quand il l’est devenu, » un de vos prosélytes, « vous en faites un fils de la géhenne deux fois pire que vous. » Vous le rendez pire. Vous le damnez à une plus grande condamnation.
Vous savez, la plupart des gens, dans une sorte d’attitude bénigne pensent que les religieux font du bien dans le monde, mais ce sont des terroristes spirituels. Ils détruisent les âmes des gens dans les lieux sûrs, les lieux apparemment sûrs. Vous pouvez aller en voiture au Boulevard Roscoe vers la Vallée San Fernando et vous en trouverez quelques-uns où les gens vont tous les weekends respirer l’anthrax spirituel.
Ils sont deux fois pires que les fils de l’enfer. Ils ne connaissent pas la voie et ils ne peuvent pas montrer la voie à quelqu’un d’autre. Le verset 24 dit : « Conducteurs aveugles!... Malheur à vous, scribes et Pharisiens, » Verset 26 « Pharisien aveugle ! » Il identifie répétitivement les conducteurs aveugles comme l’établissement, les dirigeants religieux. Alors le simple fait d’être un leader religieux n’est pas une vocation noble. Si vous ne représentez pas la vérité, vous êtes des terroristes spirituels.
D’autre part, « Jésus est le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par Lui. » Jésus dit : « Je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres. » Jésus dit dans Luc 4 :18 « Je suis venu redonner la vue aux aveugles. » Jésus est le chemin. Jésus est la lumière. Jésus a la vue. Il connaît Dieu. Il connaît le chemin qui mène à Dieu. Il connaît la vérité de Dieu et Il peut vous y conduire. Mais Il est le seul.
« Le salut ne se trouve en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. » Alors toute personne qui prône qu’un autre chemin mène à Dieu conduit les gens en enfer. Faites donc attention à celui que vous choisissez comme enseignant spirituel parce que si votre enseignant spirituel est aveugle, vous finirez tous les deux dans la fosse.
Le premier danger est son aveuglement. Le deuxième danger : il est terrestre. Non seulement il leur manque la véracité, la vérité, mais il leur manque aussi la déité. Ils ne sont pas de Dieu. Et ce point est ressorti, retour dans Luc 6, ce point est ressorti dans une autre affirmation concise que Jésus utilisait beaucoup, verset 40 : « Le disciple n’est pas plus que le maître ; mais tout disciple accompli sera comme son maître. »
Jésus avait fait cette affirmation plusieurs fois : dans Matthieu 10 :24, dans Jean 13 :16, dans Jean 15 :20. Voici l’affirmation qu’Il utilisait. Elle aurait pu être un proverbe. Elle devait faire partie du langage courant du peuple. Il empruntait peut-être juste les expressions couramment utilisées. Mais c’est un principe simple. Le disciple ne peut pas devenir plus grand que son maître. Tout ce que vous pouvez savoir vous a été enseigné. Vous ne pouvez pas vous élever au-dessus de lui. Vous vous arrêtez là où s’arrête votre enseignant et quelque soient les limites de votre maître, elles sont aussi les vôtres. Les erreurs de votre enseignant deviennent les vôtres, quelles qu’elles soient. A moins d’aller vers un autre enseignant, vous ne pouvez pas devenir plus grand que l’enseignant que vous choisissez. Vous ne pouvez pas savoir plus que ce qui vous a été enseigné. Alors Jésus dit : vous vous arrêtez là où s’arrête votre enseignant.
C’est ce qu’il y a de terrifiant ici, les amis. Comprenez-vous ? Vous suivez la mauvaise personne et vous ne pouvez pas aller plus loin qu’elle, ce qui veut dire que si elle ne connaît pas la voie qui mène à Dieu, si elle ne connaît pas la vérité de Dieu, si elle ne connaît pas l’évangile, la voie du salut, vous ne les connaîtrez pas non plus. Si vous avez plus de connaissances que votre enseignant, c’est vous l’enseignant. La vérité c’est que tout enseignant ne peut vous dire que ce qu’il sait et s’il ne connaît pas la vérité alors vous ne la connaîtrez pas non plus.
En fait, regardez ce qu’Il dit : « Mais tout disciple après avoir été katartizō, accompli sera comme son maître. » Je veux dire que si vous ingurgitez littéralement tout ce que vous donne votre maître, vous serez comme lui. C’est le maximum que vous puissiez atteindre. Vous ne pouvez pas dire : « Je vais apprendre de lui pour que j’aie plus de connaissances que lui. » Ce n’est pas possible. C’est évident. Vous ne pouvez savoir que ce qu’il vous dit. Si votre enseignant ne connaît pas la vérité, vous ne la connaîtrez pas non plus. Osée le dit de cette façon : « Il en sera du sacrificateur comme du peuple ; ».
Maintenant, à l’époque de Jésus, l’enseignement était oral et fait 24/7, 24 h sur 24, 7 jours sur 7 suivant ce même modèle où des suiveurs se regroupaient autour d’eux et vivaient avec eux. Ils n’écrivaient pas des livres. Ils parlaient verbalement des sujets de la vie, vraiment une bonne façon de faire le mentorat. Ils allaient, abordant les questions de la vie, les expériences ordinaires de la vie et les infusaient avec la vérité qu’ils voulaient enseigner, et leurs disciples marchaient à leur suite. C’était le système d’enseignement jusqu’à l’ère moderne, enseigner constamment sur les situations personnelles de la vie. Et l’enseignant se reproduisait donc d’une manière dramatique et la meilleure chose qu’il pouvait faire était de faire un disciple parfait, et quand il avait fait un disciple parfait, ce dernier était exactement comme lui. La plupart des gens à l’époque suivaient un seul enseignant, le mentor qu’ils avaient choisi.
Alors faites attention parce que vous ne vous élèverez jamais au-dessus de votre maître. Choisissez à qui vous voulez ressembler parce qu’une fois l’enseignement achevé, c’est tout ce que vous pourrez être. Si vous choisissez un guru spirituel, vous ne vous élèverez jamais au-dessus de lui. Je pose souvent cette question aux parents qui n’arrivent pas à décider s’ils veulent envoyer leurs enfants à Master’s College ou dans une université séculière. C’est une simple question. A qui voulez-vous que votre enfant ressemble ? Parce qu’une fois qu’il aura fini, il sera comme celui qui l’aura enseigné. Et si l’enseignant ne connaît pas Dieu, si l’enseignant ne connaît pas la vérité, alors, vous non plus ne la connaîtrez jamais.
Tous ces millions de personnes dans l’Islam, des millions de personnes dans le Bouddhisme, l’Hindouisme, des millions de personnes dans des formes aberrantes du Christianisme, des millions de personnes dans les sectes partout dans le monde qui suivent assidûment leurs leaders qui ne connaissent pas la vérité. Au mieux ils deviennent exactement comme eux. Ils seront jugés avec leurs apprenants.
D’autre part, si vous suivez Jésus, vous pouvez devenir comme Lui. 1 Jean 3 :2 - Un jour « nous serons semblables à Lui, parce que nous Le verrons tel qu'Il est. » Mais c’est parce qu’Il est une déité. Mais tous ces autres enseignants sont terrestres, au mieux. Je suppose que vous pouviez dire démoniaques, ou au pire démoniaques. Si votre enseignant est terrestre, du monde, humain ; si ce n’est que de la sagesse humaine, si c’est une religion, une philosophie, une éthique humaine ou inspirée par des démons et s’ils n’ont pas Dieu, à la fin vous ne Le connaîtrez pas non plus et ce ne sera que terrestre. Méfiez-vous des terroristes spirituels qui tuent votre âme par la cécité et par les choses de la terre.
Troisièmement, Jésus dit qu’il existe un troisième danger : « Ils sont hypocrites ». Ce sont des hypocrites. Cette partie de son message est si bien articulée. Ce sont des sujets cruciaux. Ce sont des hypocrites. Ils n’ont ni la véracité, ni la vérité. Ils ne possèdent pas la déité. Ils ne sont pas connectés à Dieu. Ils ne sont pas intègres. Ils sont hypocrites.
Et c’est en fait amusant. Je sais que Jésus avait le sens de l’humour. Je le sais parce que quand je regarde les gens, je suis convaincu qu’Il avait le sens de l’humour parce que c’est Lui qui les a créés. Et nous sommes tellement amusants. Je sais que Jésus utilise l’humour ici. En fait, c’est quasiment comique ce qu’Il dit. Versets 41 et 42: « Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère, et ne remarques-tu pas la poutre qui est dans ton œil à toi ? Ou comment peux-tu dire à ton frère : Frère, laisse-moi ôter la paille qui est dans ton œil, toi qui ne vois pas la poutre qui est dans ton œil ? Hypocrite, ôte premièrement la poutre de ton œil, et alors tu verras à ôter la paille qui est dans l’œil de ton frère. »
Voici le problème des faux enseignants. Ils ne peuvent pas vous arranger parce qu’ils ne peuvent pas s’arranger eux-mêmes. Ils ne peuvent pas résoudre votre problème parce qu’ils en ont d’énormes eux-mêmes. Ceci est vraiment très, c’est digne d’un dessin animé. Le mot « paille » karphos signifie « fragment ». Ce n’est pas ce petit grain de sable qui vous rentre dans l’œil. C’est comme un fragment de bois ou un morceau de copeau ou de paille, un problème sérieux dans votre œil.
Et voilà qu’arrive ce leader spirituel en disant « Laisse-moi t’apporter de la vertu dans ta vie. Laisse-moi apporter la compréhension dans ta vie. Laisse-moi te mener à Dieu. » Et il va y jeter un coup d’œil, trouver les petites choses qui sont mauvaises et les faire sortir. Le problème c’est qu’il a un dokos dans son œil. Qu’est-ce que c’est ? C’est la poutre principale dans un bâtiment. Faites-vous un dessin dans la tête, c’est absurde. Cet homme ne peut même pas suffisamment se rapprocher de la personne qu’il regarde parce qu’il a une poutre qui sort de son œil. Comment va-t-il donc trouver ce qui y est et résoudre le problème de cet homme ? Il ne le peut pas ; c’est absurde.
Il essaie de traiter avec votre péché mais il a le plus gros de tous les péchés, soit une croyance bien forgée en sa justice propre, son auto-justice, qui est le péché de tous les péchés. L’image est vraiment absurde. C’est absolument bizarre. Personne ayant dans l’œil une poutre principale d’un bâtiment ne peut suffisamment se rapprocher pour voir quoi que ce soit dans l’œil d’une autre personne et c’est ce dont Jésus veut montrer. L’absurdité ! Et l’argument spirituel est simple. Vous ne pouvez pas gérer ce qui ne marche pas dans la vie d’une personne alors que votre vie est de loin pire.
En passant, Matthieu rapporte cette même illustration au chapitre 7 :3-5 et met la même emphase. Les enseignants religieux diront : « Bien, je veux vous apporter la moralité et la vertu. Nous voulons vous apporter la bonté dans votre vie, laisse-moi voir ce qui ne va pas dans ta vie, et que je l’arrange un peu. » Mais ils ne le peuvent pas. La fausse religion ne peut pas s’arranger d’elle-même. Ils portent leur costume. Ils portent leurs robes religieuses, leurs robes de cérémonies. Ils emploient un ton mielleux.
Ils paraissent bons et compatissants, et ils veulent arranger votre vie. Ils ne peuvent pas le faire parce qu’ils ne peuvent pas sortir la poutre de leur propre vie, parce que la fausse religion ne restreint pas leur misère. Elle ne restreint pas leur propre chair. Alors pour pouvoir vaincre, ils ont créé une illusion selon laquelle ils possèdent une justice propre. Ils ont gagné leur propre justice par leurs efforts religieux et moraux. Ceci met une grosse buche dans leur œil qui fait qu’il leur est impossible de vous aider.
Laissez-moi vous dire comment cela est simple. Une personne qui pense être juste ne peut pas aider un pécheur. Et c’est exactement ce que faisaient les Pharisiens. Retournez aux versets 24 à 26 de ce sermon. Qui sont les riches ? Qui sont ceux qui sont rassasiés ? Qui sont ceux qui rient ? De qui est-ce que les gens disent du bien ? C’étaient les Pharisiens et les leaders religieux et c’était leur fabrication. Ils étaient riches, rassasiés, contents heureux et respectés. Et Jésus dit : « Maudits, maudits, maudits ! Malheur, Malheur, Malheur ! »
Retournez encore dans Matthieu 23. Dans ce même passage que j’ai lu plus tôt le sujet de l’hypocrisie revient une fois encore au verset 13 : « Malheur à vous, scribes et Pharisiens hypocrites ! » Verset 14 : « Malheur à vous, scribes et Pharisiens hypocrites ! » Verset 15 : « Malheur à vous, scribes et Pharisiens hypocrites ! » Et cela se poursuit. Verset 23 « Hypocrites ! » Verset 25 « Hypocrites ! » Verset 27 « Hypocrites ! » Et Il le définit au verset 25 « Parce que vous purifiez le dehors de la coupe et du plat, alors qu’en dedans ils sont pleins de rapine et d’intempérance. Pharisien aveugle ! Purifie premièrement l’intérieur de la coupe et du plat, afin que l’extérieur aussi devienne pur. » Verset 27 « Parce que vous ressemblez à des sépulcres blanchis qui paraissent beaux au dehors, et qui au dedans sont pleins d’ossements de morts et de toute espèce d’impureté. » Au verset 28 « Au dedans vous êtes remplis d’hypocrisie et d’iniquité. » Je vous assure, ça c’est de l’hypocrisie. Ils sont pourris au-dedans.
Vous voyez, la fausse religion ne peut pas nettoyer leur cœur sale et ils ont donc une apparence de vertu, de moralité et de sainteté. Et ils pourraient ne pas être vicieux. Ils pourraient échanger le vice contre quelque chose de pire. Savez- vous ce qu’il y a de pire que le vice ? Une vertu conçue par soi-même, l’auto-justice. « Hypocrites ! » le plus gros péché qui est toujours aveugle à son péché.
L’auto-justice est le péché dont Jésus a répétitivement condamné les Pharisiens et les scribes, non seulement lors du Sermon sur la Montagne mais aussi pendant tout Son ministère. L’auto-justice est un péché de cécité, il place une poutre dans votre œil pour que vous ne puissiez pas voir la réalité. Il déforme la vision que vous avez de tout parce qu’il vous fait regarder votre misérable condition de péché et vous n’arrivez pas à voir. Vous ne le verrez pas.
Alors la buche est l’auto-justice qui vous empêche de vous voir. C’est le pire des péchés parce qu’il vous condamne. Vous n’avez pas besoin d’un sauveur. Vous ne voyez aucun besoin de grâce, de pardon. Alors Jésus dit: « Voici le danger de ces gens. Eux-mêmes ne peuvent pas vaincre le péché qui est en eux. Ils sont misérables au-dedans. Ils pourraient être vertueux à l’extérieur et ils pourraient choisir une vie de vertu superficielle au lieu d’une vie de vice manifeste, mais la vérité c’est qu’ils ne peuvent pas vous aider, ils ne peuvent pas sortir le péché de votre vie parce qu’eux-mêmes en ont plusieurs dans leur vie, et ils sont aveugles à leur égard à cause de l’existence de cette grosse poutre d’auto-justice. »
Les faux enseignants deviennent habiles pour créer des couvertures clandestines, pour cacher leur véritable méchanceté. Voilà ce que je dis. Ils sont des terroristes spirituels qui se cachent dans des lieux sûrs, des lieux de culte. Mais ils déversent l’anthrax spirituel, des hypocrites. Le mot hupokrita est un acteur, c’est un mot qui désigne un acteur qui joue un rôle. Ils sont des charlatans, des acteurs.
D’autre part, Jésus n’est pas un hypocrite. Il est sans péché, sans taches, Il n’a pas de souillures, Il est celui en qui le Père a mis toute Son affection, sans péché. Sa vision est donc claire comme l’eau de roche comme indiqué dans Apocalypse, chapitre 1, quand il peint le Seigneur Jésus regardant l’église avec des yeux laser pénétrants et repérant tout le péché qui s’y trouve afin de s’en occuper. Jésus peut vraiment voir ce qui est dans votre œil et l’en sortir. Si vous suivez le faux enseignant, celui qui est aveugle, terrestre et hypocrite, vous foncez vers la fosse, le vide de Dieu, et le vide de votre péché.
Quatrièmement et finalement, le quatrième danger qu’il y a à suivre les mauvais enseignants spirituels c’est qu’ils sont méchants. Je suppose que l’on peut dire qu’ils sont sans piété, ils sont méchants. Ils sont tout simplement méchants. Et Il le clarifie dans cette petite parabole toute simple. Verset 43 : « Il n’y a pas de bon arbre qui produise du mauvais fruit, ni de mauvais arbre qui produise du bon fruit. » C’est axiomatique. Le fruit d’un arbre est un indicateur infaillible de la santé de l’arbre. Si vous avez de bons fruits dans l’arbre, vous avez un bon et sain arbre. Si vous avez un mauvais arbre, vous aurez de mauvais fruits. Si l’arbre est toxique, le fruit est toxique. Si l’arbre est sucré, le fruit est sucré. Cela va de soi.
C’est un principe simple, une parabole simple, une analogie simple. Vous pouvez regarder le fruit et vous prononcer sur l’arbre. Et Il l’explique au verset 44 : « Car chaque arbre se connaît à son propre fruit. » Si vous cherchez des figues, ne cherchez pas un buisson d’épines. Elles n’y poussent pas. On ne cueille pas des figues sur des épines, et l’on ne vendange pas des raisins sur des ronces. Vous trouverez des épines dans un buisson d’épines et des ronces dans les chardons. Ce sont là les images de mauvais arbres. En d’autres termes, ils produisent selon leur nature. Ils produisent ce qui est mauvais, toxique, dangereux. Et c’est le dernier danger que Jésus révèle ici.
C’est sérieux. Vous avez un mauvais enseignant et vous savez ce qui sortira de sa vie : le mal. Et savez-vous ce qui va advenir de votre vie ? Le mal. C’est un absolu. Les buissons d’épines ne produisent pas des figues. Les chardons ne produisent pas des raisins.
Maintenant, notre Seigneur nous a même donné une autre explication à ceci que Matthieu rapporte dans Matthieu 7:16. « Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. » Qui ? Les faux prophètes, le verset précédent. Alors, dans la présentation de Matthieu du même sermon, il les connecte aux faux prophètes. Et c’est la raison pour laquelle je dis que toute cette section de Luc doit être interprétée en rapport avec les faux prophètes qui étaient alors représentés par les leaders des institutions juives.
« Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous comme des brebis, mais au-dedans ce sont des loups ravisseurs. Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons ? Tout bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre produit de mauvais fruits, Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre porter de bons fruits. Tout arbre qui ne produit pas de bons fruits est coupé et jeté au feu. C’est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. »
Et Jésus dit tout ceci en parlant des faux prophètes. Ils ne produisent que de mauvais fruits. Si vous cherchez quelque chose de bien, quelque chose de mangeable, quelque chose de bénéfique, ils ne le produisent pas. Ils ne le peuvent pas. Ce n’est pas dans leur nature. Ce n’est pas qui ils sont. Alors, vous avez un sérieux problème.
Dans Matthieu 12:33, s’adressant encore aux Pharisiens, Jésus dit : « Dites que l’arbre est bon et que son fruit est bon, ou dites que l’arbre est mauvais et que son fruit est mauvais, car on connaît l’arbre à son fruit. » Ensuite il dit : « Races de vipères, comment pourriez-vous dire de bonnes choses, mauvais comme vous l’êtes ? Car c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle. »
Il s’agit encore là de faux enseignants. Vous ne produisez que le mal, c’est tout ce qui peut sortir de vous parce que vos cœurs sont mauvais. Puis Il l’applique au verset 35 : « L’homme bon tire du bien de son bon trésor, et l’homme mauvais tire du mal de son mauvais trésor », l’expression « de son cœur » signifiant : « il produit ce qui est mal ; car sa bouche parle de ce qui remplit son cœur. »
C’est ce qui est dans votre cœur qui ressort. Un homme bon a un cœur changé, contrairement à un homme mauvais. L’homme bon ici représente donc le juste, représente l’enfant du Royaume, celui qui est régénéré. L’homme vraiment bon dont Dieu a changé ou même remplacé le cœur selon le langage d’Ézéchiel 36…, Il lui a donné un cœur nouveau, suivant le langage de Jérémie 31 :33. Et parce qu’il a été transformé à l’intérieur, il produit ce qui est bon, et ce qui sort de sa bouche est bon, et cela représente la bonté de son cœur, ayant été transformé par Dieu.
D’autre part, l’homme mauvais a un cœur mauvais et donc tout ce qui sort de sa bouche ne peut être que mauvais. Non seulement de sa bouche, mais aussi de sa conduite. La bouche n’est que le premier endroit où le mal se fait voir. C’est le lieu le plus visible pour manifester sa nature. Il est plus facile de dire des choses qui représentent votre nature que de les faire.
Alors faites attention à qui vous suivez, les amis. Faites attention à qui est votre enseignant. Le monde est rempli d’enseignants, de terroristes spirituels qui se cachent dans des lieux apparemment sûrs, diffusant l’anthrax spirituel et de façon tellement subtile que les gens l’inhalent littéralement avec joie. Et à la fin, ils finissent dans la fosse parce que leurs enseignants sont aveugles, ils sont terrestres, hypocrites et mauvais. Et ils ne font que reproduire la même cécité, la même nature terrestre, la même hypocrisie et le même mal qui caractérisent leur propre vie.
Alors Jésus dit dans Jean 14 :6 « Pourquoi ne me suivez-vous pas? Je suis le chemin, la vérité et la vie et nul ne peut aller au Père sans passer par moi. » Jésus a une vision claire. Jésus est Dieu. Le message vient de Dieu. Jésus est la justice pure, sans hypocrisie et Sa vie est sans péché. Il produit la justice chez ceux qui Le suivent.
Alors, qui suivez-vous? Qui est votre enseignant spirituel ? Un choix important, le plus important que vous aurez à faire dans votre vie parce qu’il a des répercussions dans l’éternité.
Père, nous Te remercions une fois encore pour Ta Parole ce matin, pour l’enseignement simple, direct, profond et inoubliable de Jésus sur ce sujet concernant les dangers encourus à suivre un mauvais enseignant spirituel. Père, que chacun ici suive Jésus et ceux qui défendent Sa Parole, pour L’exalter comme le seul chemin, la seule vérité et la seule vie. Et puissions-nous savoir qu’il n’y a de salut en aucun autre nom. Nul ne vient au Père sans Lui. Et si quelqu’un n’aime pas le Seigneur Jésus Christ, qu’il soit anathema, maudit. Tu ne pouvais être plus clair. Alors de même que Tu leur avais dit ce jour-là, à ceux qui s’étaient rassemblés et qui se faisaient appeler « disciples » si vous devez m’appeler « Seigneur » alors allez jusqu’au bout et embrassez-moi et moi seul et faites ce que je dis et vous échapperez au jugement. C’est à cette fin que nous prions pour ceux qui écoutent ce message au nom du Sauveur. Amen.
FIN

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