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Je voudrais que vous alliez à Jean, chapitre 13, et nous allons examiner les premiers versets de ce chapitre. Jean 13. Nous l’appelons l’humilité de l’amour, et c’est exactement ce dont il parle. Je vous rappelle où nous en sommes dans notre étude de la vie de Christ écrite par l’apôtre Jean. Nous sommes au jeudi soir de sa dernière semaine avant sa mort et sa résurrection. Il sera arrêté tôt le matin, en fait dans l’obscurité du milieu de la nuit. Il subira un semblant de procès au petites heures du vendredi. Il sera exécuté le vendredi. Il mourra comme authentique agneau de Dieu, l’agneau de la Pâque. Ici, on est le jeudi, le soir précédent.

C’est à ce moment-là que les Juifs du nord, de la partie nord d’Israël, célébraient leur Pâque. Les Juifs du sud la célébraient le vendredi, ceux du nord le jeudi soir. C’est ce jeudi soir qu’Il se joint aux autres pour la Pâque, qui est un repas de souvenir qui rappelle la délivrance que Dieu a accordée aux enfants d’Israël de l’Égypte, lorsque l’ange de la mort est passé au-dessus des foyers qui avaient mis le sang de l’agneau sur la porte. Dieu veut que dans cette fête on se rappelle de lui comme le Sauveur et le Libérateur de son peuple.

C’est ce jeudi soir que Jésus est seul avec les 12. Personne d’autre n’était là pour des raisons évidentes. Les Juifs le poursuivaient, et Il devait célébrer cette fête en secret avant d’être arrêté plus tard dans le jardin cette même nuit. Donc c’est le jeudi soir, et ce jeudi soir-là, notre Seigneur a donné une série de promesses à ses disciples qui s’étendent à chacun de nous. Elles se trouvent aux chapitres 13 à 16, quatre chapitres gigantesques remplis des promesses du Seigneur pour ceux qu’Il aimait. Certes, cela a commencé par les disciples, mais elles s’étendent à tous les croyants au cours de toute l’histoire.

Puis au chapitre 17, Il s’adresse au Père, et Il prie que le Père accomplisse toutes ces promesses. À ce stade, Il dit qu’elles sont toutes valables au-delà des apôtres pour tous ceux qui croiront après eux. Donc ce que nous aurons ici dans les chapitres 13 à 16 est l’héritage final que Jésus laisse aux siens. J’ai écrit un livre intitulé The Upper Room (La Chambre Haute). Il vient de sortir dans une nouvelle édition. Il est en vente à la librairie. Je crois qu’il y a une photo dans le Grace Today d’aujourd’hui. Donc si vous voulez trouver la perspective du livre sur ce point, il couvre les mêmes choses dont nous parlerons ces quelques prochaines semaines. Le jeudi soir, nous retrouvons la scène au verset 1.

« Avant la fête de la Pâque, Jésus, sachant que son heure était venue de passer de ce monde au Père et ayant aimé ceux qui lui appartenaient dans le monde, les aima jusqu’à l’extrême. »

Ceci pose tout le décor. C’est une expression de cet amour. C’est une expression de cet amour. C’est l’amour de Jésus pour ceux qui lui appartiennent dans le monde, les croyants. Premièrement, les apôtres qui étaient rassemblés auprès de lui, et deuxièmement, tous ceux qui allaient croire après eux, comme Il l’indique clairement. C’est une nuit d’amour. C’est une nuit où le Seigneur dépose par amour, à la banque des apôtres et de tous ceux qui croiront un jour, toutes les richesses des cieux. C’est son don pour nous tous; 13, 14, 15, 16. Puis au chapitre 17, Il prie que le Père l’accomplisse, sachant qu’Il le fera.

C’est une section de l’Écriture incroyable. Cinq chapitres entiers dédiés au Fils de Dieu qui exprime son amour pour les siens. C’est à ce point qu’Il nous aime. Lorsqu’Il est dit qu’Il nous aime jusqu’à l’extrême, c’est au maximum, pleinement, éternellement et infiniment. Autant qu’un Dieu infini et éternel peut aimer, c’est ainsi qu’Il aime. Sans limite, un amour inconcevable. Sa profondeur, sa hauteur, sa longueur : inimaginable. Tout parle d’amour.

Or, en examinant cette section en allant jusqu’au verset 17, nous verrons l’un des incidents les plus connus de la vie de Christ, mais je voudrais que vous le voyiez dans le contexte plus large de son amour. Alors commençons à ce moment-là.

Verset 2, « C’était pendant le souper. Le diable avait déjà mis dans le cœur de Judas l’Iscariot, fils de Simon, l’intention de le trahir. Jésus savait que le Père avait tout remis entre ses mains, qu’il était venu de Dieu et qu’il retournait vers Dieu. Il se leva de table, quitta ses vêtements et prit un linge qu’il mit autour de sa taille. Ensuite il versa de l’eau dans un bassin et il commença à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge qu’il avait autour de la taille. Il arriva donc vers Simon Pierre qui lui dit : ‘Toi, Seigneur, tu me laves les pieds!’ Jésus lui répondit: ‘Ce que je fais, tu ne le sais pas maintenant, mais tu le comprendras par la suite.’ Pierre lui dit: ‘Non, jamais tu ne me laveras les pieds.’ Jésus lui répondit: ‘Si je ne te lave pas, tu n’auras pas de part avec moi.’ Simon Pierre lui dit : ‘Seigneur, non seulement les pieds, mais encore les mains et la tête !’ Jésus lui dit : ‘Celui qui s’est baigné n’a besoin que de se laver les pieds pour être entièrement pur, et vous êtes purs, mais pas tous.’ En effet, il connaissait celui qui était prêt à le trahir; voilà pourquoi il dit: ‘Vous n’êtes pas tous purs.’ Après leur avoir lavé les pieds, il reprit ses vêtements, se remit à table et leur dit: ‘Comprenez-vous ce que je vous ai fait? Vous m’appelez Maître et Seigneur, et vous avez raison, car je le suis. Si donc je vous ai lavé les pieds, moi, le Seigneur et le Maître, vous devez aussi vous laver les pieds les uns aux autres, car je vous ai donné un exemple afin que vous fassiez comme je vous ai fait. En vérité, en vérité, je vous le dis, le serviteur n’est pas plus grand que son seigneur, ni l’apôtre plus grand que celui qui l’a envoyé. Si vous savez cela, vous êtes heureux, pourvu que vous le mettiez en pratique.’ »

L’humilité de l’amour. Une humilité désintéressée est l’âme de l’amour. Pour le dire autrement : seuls les humbles aiment, et votre capacité à aimer et directement reliée à votre capacité à vous humilier personnellement. Vous comprenez ? C’est une simple vérité et un principe bibliques. Seuls les humbles aiment. Plus vous êtes humbles, moins vous vous intéressez à vous-mêmes, plus grande sera votre capacité à vous investir en quelqu’un d’autre. Ces deux sont liés l’un à l’autre proportionnellement. Moins vous vous soucierez de vous-même, plus vous vous soucierez des autres. Plus vous sacrifierez de vous-même plus vous ferez de grands sacrifices pour d’autres.

Le vrai amour, l’amour biblique, l’amour dont nous parlons ici est une consécration entière de celui qui aime aux besoins, au bien-être et à la bénédiction et la joie de l’être aimé. Mais je comprends que dans le monde il est possible que des gens manifestent un amour qui se sacrifie pour les autres, qui peut faire de grands sacrifices et qui prennent soin sincèrement, à un niveau humain, de quelqu’un d’autre. Mais en tant que chrétiens, il nous est commandé d’aimer tout le monde ainsi, tous sans aucun égard pour une récompense en retour. Il y a une réalité de réciprocité ici dont bénéficie la personne qui aime, mais pour nous, l’amour sous sa forme la plus pure est totalement désintéressé. Il est indifférent au gain personnel. Il ne s’intéresse nullement à être satisfait ou à s’accomplir personnellement.

Cette sorte d’amour dans sa forme pure est une consécration complète à la joie, la satisfaction et l’épanouissement des autres à tout prix, en tout et prêt à tout sacrifier. C’est le genre d’amour que nous sommes appelés à manifester. Or Paul l’a résumé en une phrase : « L’amour ne cherche pas son propre intérêt. » Il ne cherche pas à gratifier la personne qui aime. L’amour est totalement indifférent à ses propres désirs. Il ne veut que se consacrer aux autres. C’est ce que Paul dit.

Dans 2 Corinthiens 12, il dit : « … Je me dépenserai moi-même pour vos âmes. En vous aimant davantage, serai-je moins aimé de vous ? » (version Colombe) Il voyait l’amour comme une dépense de sa vie toute entière. Dans cet onzième chapitre, avant le chapitre 12, il dit : « Voyez ma vie. J’ai été battu, battu au fouet, battu de verges, j’ai fait naufrage, j’ai été en danger toute ma vie, échappant plusieurs fois des mains ce ceux qui complotaient contre moi pour me tuer. En plus, ma préoccupation quotidienne : le souci de toutes les Églises, ce qui signifie que, lorsque quelqu’un est faible, j’ai mal. Quand quelqu’un pèche, j’ai mal. Pourquoi je fais cela ? Pourquoi suis-je, par exemple, dans une situation où je sers les Corinthiens, obligé de vivre avec cette horrible écharde dans la chair, qui vient des faux enseignants venus à Corinthe, et qui ont brisé cette Église de Corinthe. C’est comme un bâton enfoncé dans mon cœur. Pourquoi est-ce que je le fais ? Parce rien n’était jamais pour moi.”

Un jour il posa sa tête sur un billot et on la lui a coupée. Je veux dire, ce ne fut que sacrifice, sacrifice et encore sacrifice, et il définit toujours cela comme une expression de son amour. Il a demandé aux Corinthiens : « Me rendez-vous de la haine et de la rébellion en échange de l’amour que je vous ai dispensé ? » Il comprend ce qu’est l’amour, alors quand il dit, « L’amour ne cherche pas son propre intérêt, » toute sa vie est un exemple de ce qu’il veut dire par là. Sa vie entière est une explication de cette déclaration. Son amour n’est pas comme celui du monde, qui veut se plaire à lui-même, qui se complaît, qui veut se satisfaire. Seuls les chrétiens arrivent à aimer ainsi et à aimer chacun de cette manière et constamment.

Or, nous avons besoin d’un exemple de cela. Nous avons besoin d’un modèle pour cela, et c’est le Seigneur en personne. Dans Philippiens 2, il est dit que « étant de condition divine, » éternel comme membre de la Trinité, « il n’a pas regardé son égalité avec Dieu comme un butin à préserver, » auquel s’accrocher à tout prix, « mais il s’est dépouillé lui-même, » se dépouillant littéralement de tous les droits et privilèges de la divinité, « en prenant une condition de serviteur, en devenant semblable aux êtres humains. Il s’est humilié lui-même en faisant preuve d’obéissance, jusqu’à la mort, même la mort sur la croix. » Il est descendu jusque tout en bas.

Mais pensez donc. Il a fait la plus grande concession, et son amour est le plus grand. Il s’est humilié à l’extrême et puisque l’amour est directement proportionnel à l’humilité, celui qui s’est humilié le plus a manifesté le plus d’amour pour les autres. Son amour dépasse toute comparaison, toute compréhension, tout entendement. Sa hauteur, sa profondeur, sa longueur et sa largeur dépassent tout ce que nous pouvons concevoir. Il a dit de lui-même, « je suis doux et humble de cœur, » Matthieu 11 :29. Il est descendu jusqu’à subir la mort ignoble d’un criminel, qu’Il ne méritait pas. Il est descendu jusqu’à prendre sur lui notre mort afin de remonter jusqu’en haut afin d’exprimer son amour éternel pour nous.

Ainsi, nous voyons l’humilité de l’amour, et la relation entre l’humilité et l’amour se manifeste spectaculairement et de la manière la plus parfaite en lui. Maintenant, nous comprenons ce genre d’amour, cet amour biblique. Jésus l’a décrit ainsi : « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner votre vie pour vos amis. » Jean 15 :13. Nous y arriverons dans quelques semaines. Ainsi, l’acte d’amour le plus grand possible, si l’amour est un humble sacrifice, alors l’acte d’amour le plus grand possible est de faire le sacrifice ultime, n’est-ce pas ?

Alors, si vous aimez votre petite fille, et que la voiture arrive dans la rue, que vous plongez sur la route et que vous la rejetez sur le bord de la route de sorte qu’elle est sauvée et que vous êtes écrasé par la voiture, nous disons que c’est l’expression du genre d’amour humain le plus grand. Si vous donnez votre vie comme l’apôtre Paul l’a fait, à vous efforcer d’atteindre des gens avec l’évangile, et que vous devez aller en prison, que vous finissez par être décapité, vous direz que c’est un grand amour humain. Et ça l’est, mais vous ne pouvez le faire qu’une fois, pas vrai ? Vous ne pouvez le faire qu’une fois, et vous ne pouvez pas le refaire parce que vous n’êtes plus là. Vous êtes au ciel.

Alors nous essayons le plus possible de gagner du temps. Aucun de nous n’est trop pressé d’être un martyr. Mais nous ne pouvons pas mourir pour les péchés des autres, nous ne pouvons pas mourir de manière comme qui dirait efficace. Mourir en nous sacrifiant ne nous fait rien gagner aux yeux de Dieu. Si c’est ce que vous croyez, vous faire sauter avec des bombes attachées à votre corps vous envoie tout droit en enfer. Vous n’allez au ciel par aucun sacrifice de vous-même. Vous ne gagnez aucune faveur de Dieu par ce moyen. Ce n’est pas de cela que nous parlons. Ce que nous disons, c’est que, si vous êtes chrétien, vous avez été transformé, et maintenant vous pouvez aimer chacun d’une manière que le monde ne comprend pas. En fait, c’est un amour qui nous sépare totalement du reste de la société.

C’est un amour qui devrait être prêt à prendre la croix, n’est-ce pas ? Mourir, si nécessaire, pour le salut de quelqu’un d’autre, mais vous ne le ferez qu’une fois. Le reste de votre vie, vous devrez aimer d’une manière qui n’amènera pas votre vie à sa fin. Je ne sais pas, peut-être que dans cette pièce, quelqu’un devra mourir, en apportant l’évangile à d’autres. C’est possible. Cela peut arriver à l’un de nous. Il pourrait m’arriver en tant que prédicateur que quelqu’un soit si outré par ma prédication de l’évangile aux autres, que je fasse cela en un lieu où quelqu’un décide de m’ôter la vie. Mais il n’est guère probable que cela m’arrive ou à l’un d’entre vous.

Mais ce qui arrive tous les jours, c’est que vous soyez appelés à vous aimer les uns les autres, que vous en avez la capacité, et vous avez besoin d’un modèle qui vous montre que c’est quelque chose de très proche de la mort. Alors à quoi cela ressemble-t-il ? À quoi cela ressemble-t-il ? Eh bien, cela ressemble à Jésus ici, dans ce passage. C’est un passage sans égal où le Seigneur Jésus est avec ses apôtres, Il les enseigne par un exemple de ce que signifie aimer, ce que signifie aimer totalement, ce que signifie aimer à l’extrême. Je vous aime à l’extrême, et voici votre première leçon. Voici comment l’amour agit.

C’est une leçon cruciale pour des raisons qui auraient dû être claires pour vous lorsque je vous ai lu 1 Jean, parce que s’aimer les uns les autres, premièrement, nous assure de notre salut. Vous souvenez-vous ce que Jean a dit ? Quand vous aimez, cela enlève la peur face au jugement. L’amour parfait bannit la crainte. Vous regardez le jugement de Dieu, vous n’avez pas du tout peur parce que vous savez que vous échappez au jugement de Dieu. Il n’y a pas de condamnation. Pourquoi ? Comment le savez-vous ? Vous le savez parce que vous avez un amour qui est une garantie donnée par Dieu, qui signifie que vous lui appartenez. Dieu est amour, et ceux qui aiment appartiennent à Dieu.

Non seulement le monde nous connaît par notre amour, mais nous connaissons notre propre état devant Dieu par notre amour. Si tu dis que tu es croyant et que tu hais ton frère, tu es un menteur. Alors, si tu dis que tu es croyant et que tu aimes ton frère, alors tu sais que la vérité est en toi. Dans ce sens, c’est très, très personnel. Nous nous aimons les uns les autres, et cela devient notre assurance. Nous nous aimons les uns les autres, et cela devient un témoignage pour le monde, comme je vous l’ai commenté auparavant aux versets 34 et 35. Regardez, dans Jean 13. « Je vous donne un commandement nouveau : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. Vous aussi, aimez-vous les uns les autres. C’est à cela, » par cet amour, « que tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres. »

C’est ainsi que l’on rend le christianisme visible. Les plus fervents d’entre nous n’assassinent personne. Les plus fervents d’entre nous aiment les gens. Nous aimons le monde à la manière de Dieu, mais surtout nous aimons l’ensemble des frères et sœurs, d’autres qui sont en Christ. Nous montrons cet amour dans des expressions humbles, comme celle-ci. Or, le lavage des pieds était une nécessité. Le lavage des pieds, si vous ne le saviez pas, est toujours une nécessité. Je voudrais seulement vous le rappeler. Je ne veux pas qu’il disparaisse. Je pense que vous le savez. Il y a certains avantages à garder vos pieds propres, pour vous et pour tous ceux que vous fréquentez. Donc nous comprenons cela. Nous marchons dans le monde. Nous marchons dans le monde.

Or, dans les temps anciens, les sandales ne suffisaient pas tout à fait avec les routes poussiéreuses, boueuses ou mouillées, et les pieds étaient sales et empoussiérés. Devant chaque maison il y avait une cruche d’eau à l’extérieur en vue du lavage des pieds. C’était la tâche d’une humble personne ou bien, dans certains cas, de l’esclave du bas de l’échelle, ou du serviteur le moins gradé, c’était à eux de faire le lavage des pieds car c’était la fonction la plus basse. Une tâche sans qualification et pas très enviable, mais très nécessaire.

Dans les temps reculés de la Bible, lorsque on prenait un repas, un repas comme la Pâque, il durait des heures et des heures. On se tenait étendu. On ne s’asseyait pas sur une chaise, mais on était étendu. Donc votre tête pouvait se trouver proche des pieds du voisin. La courtoisie la plus élémentaire dirait que nous devrions prendre soin de ces pieds-là. Les choses se faisaient ainsi. En arrivant dans une maison, comme aujourd’hui parfois des gens nous font ôter nos chaussures à la porte, à Patricia et à moi, avant de pouvoir entrer. Je comprends cela, mais je pense parfois qu’en fait cela pourrait être pire. Mais malgré cela nous passons à autre chose. Mais vous comprenez bien ce que je veux dire.

Ils étaient ensemble dans la chambre haute ce jeudi soir, le Seigneur et ses disciples. Son ministère terrestre touchait à sa fin, et il est dit au verset 3 que « Il savait qu’il était venu de Dieu et qu’il retournait vers Dieu. » C’est ce qui est dit au verset 1. Il savait qu’Il partait de ce monde vers le Père. C’est un élément important ici. Il est en route pour retourner vers la gloire. Il va retourner à la gloire qu’Il avait avec le Père avant que le monde existe. Il va retourner vers la gloire. Il semblerait que ce soit un moment où quelqu’un devrait lui laver les pieds, non ?

Peut-être qu’après toutes ces 33 années d’humiliation, quelqu’un s’avancerait, et qu’en réalisant qu’Il était en route pour la croix, la résurrection, et l’ascension, et qu’il serait temps que nous reconnaissions sa royauté, sa majesté, sa gloire, que quelqu’un s’avance pour laver ses pieds. Il va bientôt recevoir le nom qui est au-dessus de tout nom, le nom de Seigneur devant qui tout genou fléchira dans les cieux et sur la terre et sous la terre. Mais personne ne le fait, personne ne fait de lavage de pieds.

Cela dresse le décor. Ils sont tous étendus au dîner, les pieds sales. C’est quelque chose de très discourtois. Donc, dans ce contexte, le Seigneur a dû être très déçu, très déçu. Mais souvenez-vous, ils avaient une discussion. Ils étaient en train de discuter à ce moment précis, selon Luc 22. Ils étaient en train de discuter pour savoir lequel était le plus grand dans le royaume. Donc ils étaient tous préoccupés par leur propre dignité, par leur propre élévation. Dans ce contexte, personne ne voulait prendre le rôle d’un esclave. Personne !

Cela doit chagriner le Seigneur. C’est encore une indication de leur faiblesse, de leur indolence spirituelle, mais Il les aimait quand même, et c’est ce qui rend son amour si incroyable, car ils étaient si vilains à ce moment-là, si vilains. Ensuite il y avait Judas. À quel point était-il laid ? Mais c’est ainsi que nous arrivons à comprendre ce que signifiait qu’Il les aima jusqu’à l’extrême, au maximum, pleinement malgré tout.

En examinant ceci, il y a quelques points à considérer. Premièrement, son amour déclaré, verset 1, et nous l’avons vu. « Ayant aimé ceux qui lui appartenaient dans le monde il les aima jusqu’à l’extrême. » Ceci déclare son amour. C’est Jean qui fait cette déclaration inspirée sous l’inspiration du Saint-Esprit. Jésus sait que son heure est venue. Il sait qu’Il est en route vers le Père. Il le répète encore au verset 3. Sa gloire est à l’horizon. Oui, bien sûr, sa mort est imminente et proche, mais par cela, en allant de la grâce jusqu’à la gloire à l’ascension, Il sait tout cela.

Il devrait être celui qu’on honore, qu’on exalte, qu’on élève, Il devrait être traité avec courtoisie, mais Il ne l’est pas. Il ne l’est pas. C’est ainsi qu’Il montre son amour, écoutez bien, à des disciples sans mérite, faibles, égoïstes, égocentriques, tout préoccupés d’eux-mêmes qui, par ce genre d’attitude, ne feront pas grand-chose pour faire avancer le témoignage de l’Église. Cela n’aide pas. Si « c’est à cela que tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres, » que va-t-on penser de vous si vous vous comportez de la sorte ? Je veux dire, les apôtres écrivent à ce propos plus tard, ils se mordaient et se dévoraient mutuellement sans chercher à préférer l’un l’autre dans l’amour.

Si c’est ce qui se passe dans votre Église, s’il y a des conflits, des bagarres et des factions, nous savons que tout cela est exposé par les apôtres dans les épîtres. Si c’est ce que le monde voit, quelles vont être ses conclusions ? Pas le fait que nous avons été transformés pour manifester un genre d’amour qui ne ressemble à rien de ce que le monde connaît. Il y aurait eu un moment où Il les aurait réprimandés, où Il aurait pu les descendre en flèches, comme Il l’avait fait avec les Pharisiens cette semaine-là, mais ce n’est pas le cas. Il ne fait que les aimer et Il leur donne un modèle de la manière dont ils doivent aimer. Il les protège.

Les dernières actions de Jésus ressortent comme des actes d’amour, constamment jusqu’au chapitre 17. Son amour ne connaît ni fin ni limite, rien ne change son cours. Il coule, éternellement le même, d’une source éternelle. » D’un amour éternel, Il les a aimés avant même leur naissance. Il les a aimés d’éternité en éternité. Il les a aimés d’un amour éternel. « Aimé d’un amour éternel, » dit l’auteur du cantique, « conduit par la grâce à connaître cet amour. » Par la grâce, par la grâce Il les aimait. Il donne la plus complète expression de cet amour. Donc c’est l’amour déclaré.

Deuxième point, l’amour repoussé. L’amour repoussé est au verset 2, et vous direz, « Pourquoi cela est-il ici ? » Cette incroyable déclaration sur l’amour, que nous avons considérée la semaine dernière, et maintenant, surgissant là-dessus, « C’était pendant le souper. Le diable avait déjà mis dans le cœur de Judas l’Iscariot, fils de Simon, l’intention de le trahir. » Avons-nous vraiment besoin de cela ? Nous entrions à peine dans toute cette expression d’amour. De quoi s’agit-il ici ? C’est vilain. C’est désastreux pour Judas. C’est la damnation éternelle pour lui.

Nous ne comprenons même pas Judas. N’est-il pas difficile à comprendre pour les croyants ? Comment peut-il être avec Christ pendant 3 ans, tout voir, tout entendre, observer chaque acte que Jésus a accompli, connaître la perfection absolue de sa vie, et se livrer à Satan. Il l’a déjà fait. Il s’est déjà livré lui-même à Satan. Il s’était déjà mis entre les mains de Satan, et maintenant, au verset 27, Satan entre en lui.

La même nuit, jeudi soir au dîner, Satan entre en lui et Jésus savait quand Satan arrivait. Il sait ce qui se trouve dans le cœur d’un homme. Il peut lire les pensées. Certes Il sait quand Satan, l’invisible calomniateur, se montre. Satan s’est montré pile au bon moment, à l’heure prévue, et Jésus dit à Judas, « Ce que tu fais, fais-le promptement. » Va le faire. Va orchestrer la trahison parce que le compte à rebours est en route. L’horloge avance pour s’assurer que je sois exécuté lorsque les agneaux de la Pâque seront égorgés demain. Fais avancer l’horloge.

Voilà un homme donné à Satan. Jésus dit de lui dans Jean 6 :70 qu’il est un diable. C’était un diable. Pourquoi le mentionner ici ? Parce que le contraste est saisissant. Le contraste est instructif. Le contraste pose un rideau noir sur la scène. Cela fait ressortir l’expression de l’amour en un vif relief. La haine la plus noire fait contraste avec l’amour le plus pur. Judas est haineux. Judas est haineux, et au fur et à mesure que Jésus n’accomplissait pas les ambitions et la cupidité de Judas, Judas haïssait Jésus davantage.

Judas ne s’intéresse qu’à lui-même. Il est mû par la cupidité, mû par l’ambition, mû par la satisfaction de soi et n’a aucune capacité à aimer. L’orgueil ne peut aimer. L’intérêt propre ne peut aimer, et Judas ne peut aimer, mais il peut haïr tout ce qui se met en travers du chemin de son ambition. Donc il vous suffit de savoir ce qui est derrière le tableau, ici : la haine de Judas.

Les mots d’amour que Jésus donne dans ces versets, et qu’Il donne par cet exemple saisissent notre cœur, réchauffent notre cœur, nous poussent à l’aimer davantage, alors qu’ils font que Judas le hait plus encore. Un auteur a dit, « Si seulement le baiser de traître donné par Judas avait été le seul, mais au sens spirituel, Jésus a encore dû le subir un millier de fois jusqu’à cette heure. Car le confesser de la bouche hypocritement, alors que la conduite le trahit, l’élever jusqu’au ciel en vertu de son humanité tout en le dépouillant de sa gloire divine en arrachant de sa tête la couronne de la majesté universelle, lui chanter des cantiques avec enthousiasme tout en piétinant son évangile en paroles et en actes – qu’est-ce, sinon un baiser à la Judas ? »

Il existe encore des Judas. Donc, l’amour est déclaré au verset 1, et l’amour est repoussé dans la vie de Judas, et nous en dirons plus sur lui la semaine prochaine.

Et puis pour finir, troisièmement, l’amour se montre. L’amour se montre. Comment a-t-Il aimé, et comment cet amour est-il manifesté ? Je vous ai dit que la nature de cet amour est le désintéressement. La nature de cet amour est le désintéressement. Il se consume entièrement de l’objet de l’amour, et il s’humilie, et c’est exactement ce que Jésus fait. Il nous donne un exemple ici de commentfaire le sacrifice ultime hormis la mort, et aimer d’une manière que nous puissions le faire toute notre vie.

Jésus, sachant que le Père avait tout remis entre ses mains, savait qui Il était. Nous ne voulons pas que certains pensent que parce que Jésus fait cela, Il n’est qu’un homme et Il s’humilie parce qu’Il est un homme, et qu’Il veut qu’il soit clair qu’Il doit être humilié. Non, Jean est très clair. « Il était venu de Dieu et retournait vers Dieu. » C’est une déclaration de son être éternel absolu et de sa divinité. C’est là tout le but de son humiliation. Il est venu de la gloire et s’est abaissé, et Il s’abaisse ce jeudi soir dans cette chambre.

« Il se leva de table, quitta ses vêtements et prit un linge qu’il mit autour de sa taille., Ensuite il versa de l’eau dans un bassin et il commença à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge qu’il avait autour de la taille. » Or souvenez-vous, le verset 2 dit, « c’était pendant le souper. » Ils étaient déjà en train de manger. Ils sont dans le repas de la Pâque, et personne ne s’est levé pour laver les pieds. Personne !

En passant, 1 Jean 3 ;18 nous rappelle que nous « n’aimons pas qu’en parole, mais » quoi ? « En actes. » C’est ce que vous faites qui manifeste cet amour. Jésus fait ce que personne d’autre ne fera, ce que personne d’autre ne ferait. Il se lève de table, retire son vêtement de dessus, et ne reste qu’en sous-vêtements, qui se portaient d’habitude. Il prend un linge et le met autour de sa taille. Puis il prend l’eau de la cruche qui était près de la porte partout pour le lavage des pieds, et Il en verse dans un bassin, puis Il s’est mis alors à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge dont il était ceint. Il a retiré son vêtement de dessus pour éviter de l’éclabousser et de l’asperger et le salir. C’était quelque chose de très humble.

Qu’un pêcheur lave les pieds d’un autre pêcheur est une toute petite concession. C’est un petit acte d’humilité, mais que le Créateur lave les pieds d’hommes orgueilleux, qui pèchent par leur orgueil, est vraiment un abaissement stupéfiant. Vous pourriez penser que peut-être, peut-être – c’est un peu poussé – mais peut-être qu’Il laverait les pieds de ceux qui étaient comme qui dirait sacrés, ou de ceux qui étaient pour ainsi dire saints. Non. Il lave les pieds de ceux qui sont orgueilleux et imbus d’eux-mêmes, qui se mettaient en avant, et qui étaient ambitieux. Il fait simplement cela.

Ils ont marché dans les rues sales et boueuses de Jérusalem pour venir dans la chambre haute depuis Béthanie. C’était une route de terre qui venait de la ville de Béthanie. Ils essaient de montrer leur esprit d’indépendance, chaque individu désirant s’assurer qu’il ne s’abaisse pas aux yeux de Jésus en faisant quelque chose qui pourrait heurter sa dignité. Tous sont inactifs. Ils ne font rien. Alors Jésus va vers la porte, prépare de quoi leur laver les pieds.

Ils avaient la mémoire si courte ! C’était cette même semaine qu’Il leur avait dit, « Quiconque veut être grand parmi vous, qu’il soit » - quoi ? – « votre serviteur, votre esclave. » C’était tombé dans des oreilles de sourds. C’était tombé dans des oreilles de sourds. Alors avec calme, avec majesté, Il se lève, retire sa tunique de dessus, s’entoure de ce linge et se met à laver. Je ne voudrais pas spéculer. Vous savez que je n’aime pas le faire, mais je sais que ceci a dû anéantir ces hommes. Vous devez croire que c’est « Hé, stop, ce n’est pas possible. Que fais-tu ? » C’est le buzz finalement articulé par Pierre, « Ce n’est pas juste. »

Ils sont choqués, attristés, honteux, repris parce que le Seigneur fait ce qu’aucun d’entre eux ne voulait faire. Voilà, ils savaient que le lavage des pieds était ce qu’il y avait de plus bas sur l’échelle sociale. Cela a dû faire très mal. C’était une leçon profonde sur le sujet de la fierté parce que c’était exactement ainsi qu’ils agissaient. Alors Jésus passe en leur lavant les pieds. Il arrive à Simon Pierre, et bien entendu, la rumeur est arrivée à Pierre et il a également ses propres sentiments. Alors il lui dit : « Seigneur, Seigneur, », et il essaie de faire une différence, « Toi, Seigneur, tu me laves les pieds ? » Ce n’est pas possible.

Or, voyez-vous, Pierre savait qui était Jésus. Il le savait puisqu’il avait dit, « Tu es le Saint de Dieu. À qui irions-nous ? Toi, et toi seul tu as les paroles de la vie éternelle, et nous croyons et sommes sûrs que tu es le Saint. » Il avait dit : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. » Il savait qui était Jésus. Les autres savaient qui Il était. Il n’y avait aucune discussion là-dessus. Il savait aussi qui il était, celui qui avait dit, « Retire-toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur. » Il avait beaucoup de souvenirs du Seigneur lui-même à propos de son péché.

En fait la situation s’est aggravée quand le Seigneur lui a dit, pas si longtemps avant, « Arrière de moi, » - Quoi ? - « Satan ! » Alors Pierre essaie d’opposer quelque chose qui ait un sens pour lui. « Seigneur, toi, tu me laves les pieds ? Je suis un pécheur, » et il parle également au nom des autres. Il est stupéfait. Il ne peut pas laisser faire cela. Il ne peut laisser faire.

Jésus répondit en lui disant, verset 7, « Ce que je fais, tu ne le sais pas maintenant, mais tu le comprendras par la suite. » Il ne parle pas de lavage de pieds. Maintenant Il est passé de l’image à la réalité. Il dit, « Pierre, tu ne comprends pas encore mon humiliation. Tu ne l’as pas saisie. » Or souvenez-vous, leur vue du Messie était qu’Il venait dans la victoire. Ils avaient une vue triomphaliste du Messie. Il arrive ; Il établit le royaume. Il chasse les ennemis. Il règne et domine sur Jérusalem, sur Israël, et sur le monde, tout ce que les prophètes avaient annoncé ; toutes les promesses faites à David, toutes les promesses faites à Abraham, et répétées dans les prophètes.

Ils avaient encore une vue messianique triomphaliste. Même après la résurrection, dans Actes 1 :6, ils disent, « Est-ce à ce moment-là que tu rétabliras pour nous le royaume ? » Oh, ils avaient cette perspective sur le royaume. Ils n’arrivaient pas à gérer l’humiliation de Jésus. Alors notre Seigneur lui dit, « Tu ne comprends pas, Pierre. Tu finiras par comprendre, mais cela fait partie de mon humiliation. Dans un sens, c’est un exemple pour toi pour savoir comment tu dois aimer, et c’est aussi une métaphore pour mon incarnation, mon humiliation et mon abaissement. Tu ne vois pas tout cela, mais tu le verras plus tard ? » Et il l’a compris. Si vous lisez 1 Pierre, il a tout à fait compris l’abaissement de Christ. « Ce n’est pas par des choses corruptibles comme l’argent ou l’or que vous avez été rachetés, mais par le sang précieux de Christ, qui s’est sacrifié comme un agneau sans défaut et sans tache. » Il a compris l’incarnation. Il a compris l’humiliation. Il a compris l’exécution de Jésus.

Il en parle au chapitre 1. Il dit au chapitre 2, « lui qui a lui-même porté nos péchés dans son corps à la croix. »Finalement il a compris cela, et il a écrit à ce sujet. Jean l’a compris et a également écrit là-dessus, comme les autres apôtres. Mais ils n’avaient pas compris cette humiliation tout le long du chemin vers la croix. Alors Jésus dit, « Pierre, tu n’as pas conscience maintenant de cette humiliation. Tu la comprendras par la suite. » Alors, Pierre atteste le fait qu’il ne la comprend pas en disant ceci, « Non, jamais tu ne me laveras les pieds ! » Et un accent est mis sur les pronoms. Jamais, toi, Seigneur, ne laveras mes, pécheur, pieds. Jamais !

C’est comme s’il disait familièrement, « Ça suffit. Stop ! Ne fais pas ça. » En réalité, il est assez direct comme gars. Il parle au Créateur, selon sa propre confession. Il appelle Jésus Seigneur et agit comme s’il est le maître. Le langage ici est extrême. La négation, jamais, est la négation la plus forte. C’est comme dire jusqu’en éternité, à tout jamais, d’aucune manière, dans aucune circonstance tu ne me laveras les pieds. C’est définitif, point final, fixé dans le béton. Cela n’arrivera pas.

Jésus lui dit, « Si je ne te lave pas, tu n’auras pas de part avec moi. » À quoi Pierre répond au verset 9, « Seigneur, non seulement les pieds, mais encore les mains et la tête ! » Il passe d’un extrême à l’autre. « Jamais tu ne me laveras ! » « Lave moi tout entier ! » Qu’est-ce qui le fait aller si loin si rapidement ? Plus que tout au monde, il voulait une relation avec Jésus-Christ. Souvenez-vous au chapitre 6, « À qui irions-nous ? » Jésus dit, « Voulez-vous vous en aller ? » « À qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Je veux une relation avec toi, Seigneur, si c’est ainsi que je maintiens une relation avec toi, donne-moi un bain ! Donne-moi un bain ! »

Que voulait dire Jésus en disant, « Si je ne te lave pas, tu n’auras pas de part avec moi » ? Eh bien, Il n’était pas sorti de l’illustration pour passer à la réalité. Il parlait du besoin que Pierre avait d’être spirituellement purifié. Il avait besoin de ce qu’Ézéchiel avait promis pour la Nouvelle Alliance : le bain, le bain. Il avait besoin de ce dont Paul parlait à Tite : le bain de la régénération. Il avait besoin d’une purification spirituelle, et Christ s’abaissait, s’humiliait, allant jusqu’à la croix pour fournir le moyen de cette purification spirituelle.

Pierre, tu ne peux arrêter cette humiliation. Je descendrai jusqu’en bas, au-delà du lavage des pieds, bien plus bas que le lavage des pieds jusqu’à la croix. Tu dois l’accepter. Tu dois accepter mon humiliation, le chemin entier jusqu’à la croix, car c’est la seule manière de te purifier. C’est le moyen de ta purification. Pierre était déjà sauvé par ce que Christ n’avait pas encore fait, et ne ferait pas avant les deux jours suivants, mais cela lui avait déjà été appliqué, comme à tous les croyants de l’Ancien Testament.

Alors Jésus dit, « Personne n’a de relation sûre avec Dieu avant d’avoir été purifié par Jésus. Si je ne te lave pas, si je ne te lave pas, tu n’as aucune part avec moi. » Permettez que je commente un peu cela. Il n’y a de salut en aucun autre nom que le nom de Jésus Christ. Il n’y a pas de pardon, pas de nettoyage du péché, pas de rédemption autrement que par Christ. « Personne ne vient au Père que par moi. » « Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie. »

« Tu veux avoir une relation avec Dieu ? C’est par moi. Si je ne te purifie pas, tu n’es pas pur. Tu n’as pas de part avec moi. Le seul salut est par Jésus-Christ. » Donc notre Seigneur prend cet acte simple pour en tirer la vérité spirituelle, pour la déposer devant toutes les générations, nous y compris. Or, quand Il a dit cela, évidemment Pierre voulait le traitement entier, Jésus poursuit sur cette vérité spirituelle au verset 10. Jésus lui dit, « Celui qui s’est baigné n’a besoin que de se laver les pieds pour être entièrement pur, et vous êtes purs. »

Tu n’as pas besoin d’un autre bain. Ils s’étaient probablement baignés le matin quand ils avaient quitté Béthanie, étant restés peut-être chez Marthe, Lazare et Marie. Ils seraient partis et auraient marché toute la distance pour aller à ce qui avait lieu ce jour-là, et s’étaient rendus finalement à la chambre haute. Ils n’avaient pas besoin d’un bain. Il ne fallait que leur laver les pieds. C’est si magnifique. Il lui dit, « Pierre, tu n’as pas besoin d’être sauvé. Il ne faut que te laver un peu. Tu es pur. » Je voudrais examiner cela.

Il dit, « Pierre, tu es pur, Tu es pur. » Si Pierre réfléchissait, c’était la plus importante déclaration qui lui avait été faite de toute sa vie, parce que Jésus venait de lui dire : « Tu es sauvé. » Il venait de lui dire, « Tu es sauvé. » Combien d’entre vous aimeraient voir Jésus surgir, avancer vers vous en disant, « À propos, je veux simplement que tu saches que tu es sauvé » ? Est-ce que cela signifierait quelque chose pour vous ? Waouh ! Tu rigoles ?! Voilà, je n’ai aucun doute quant à mon salut, mais cela me mettrait dans un état euphorique. Je veux dire, le diable peut tenter chacun de nous par quelques doutes qui subsistent. Mais Il dit : « Vous êtes tous purs. Vous avez tous été sauvés. Vous êtes tous régénérés. Vous êtes tous rachetés. Vous avez tous reçu la vie. Mais non pas tous, » verset 11, « En effet Il connaissait celui qui était prêt à le trahir ; voilà pourquoi il dit : ‘Vous n’êtes pas tous purs.’ »

Il y avait là une personne non sauvée, et notre Seigneur dit ceci clairement. « Vous êtes purs, vous autres, mais pas tous. » Quel instant incroyable d’entendre » que votre salut est valable. Vous direz, comment puis-je savoir que mon salut est valable ? Je vous le lis dans 1 Jean, parce que vous avez confessé que Jésus est le Christ, parce que vous aimez Dieu, parce que vous obéissez à ses commandements et parce que vous vous aimez les uns les autres. Voilà la preuve. C’est la preuve. Vous avez été baignés. Vous êtes purs. Vous n’avez plus besoin d’être purifiés. Vous n’avez besoin que de vous laver les pieds de temps à autres. Alors, qu’est-ce que cela signifie ?  Mais en tant que croyants, que faisons-nous ? Comment vivons-nous ? 1 Jean 1 :9. Ceci décrit un croyant. Un croyant est quelqu’un qui, ayant été baigné, ayant été justifié, ayant été régénéré, ramasse encore de la poussière du monde et continue de le confesser et d’être purifié de cela.

Alors, bonne nouvelle, Pierre ; tu es sauvé. Pierre avait simplement bien des faiblesses, n’est-ce pas ? Cela ne vous encourage-t-il pas ? C’est vrai, si vous vous voyez un peu comme Pierre, et que vous vous posez la question, Il dit que vous êtes purs. Comment pouvait-Il penser qu’il était pur ? Parce qu’il avait déjà été couvert de la justice de Dieu par la foi en Christ. Mais vous ne l’êtes pas tous, pas tous.

Il y a un dernier point. L’amour est déclaré, l’amour est repoussé, l’amour est démontré dans cet acte incroyable de notre Seigneur. L’amour se démontre en descendant jusqu’au niveau le plus bas, pour faire le travail le plus sale, prendre soin des choses les plus simples, en se sacrifiant, par pur désintéressement. Finalement, l’amour est commandé. Je peux les traiter en 5 minutes, les derniers versets. Écoutez.

L’amour est ordonné ici, ou commandé si vous voulez. « Après leur avoir lavé les pieds, » quand Il eut terminé, « il reprit ses vêtements, » les remit, « se remit à table et leur dit, ‘Comprenez-vous ce que je vous ai fait ?’ » Là Il revient des réalités théologiques de toute cette action à l’application pratique de l’amour. « Savez-vous ce que je vous ai fait ? » Bien sûr que oui. Bien sûr qu’ils savaient. « Vous m’appelez Seigneur et Maître, et vous avez raison, car je le suis. » Comme quiconque pouvait-il nier la seigneurie de Christ ? Je pourrais prendre ce verset et en prêcher tout un sermon. Vous m’appelez « Seigneur ». « Vous m’appelez « Maître », et je le suis, vous avez raison.

« Si donc je vous ai lavé les pieds, moi, le Seigneur et le Maître, vous devez aussi vous laver les pieds les uns aux autres, car je vous ai donné un exemple afin que vous fassiez comme je vous ai fait, » ou comme je vous fis. Voilà la leçon. Aimez ainsi. Aimez sans intérêt, humblement, dans les tâches et les besoins les plus élémentaires de la vie. Commencez là, et les choses plus élevées viendront. Aimez au niveau le plus bas des besoins. « Je vous ai donné un exemple. C’est un exemple pour que vous fassiez comme je vous ai fait. » C’est un ordre du Seigneur à ses disciples. « Si moi, le Seigneur, » raisonnant du plus grand au plus petit. « Si moi, le Maître, j’ai fait ceci. » « Si moi », au verset 16, « le Maître, et si moi, celui qui a envoyé, j’ai fait ceci, ne devriez-vous pas, vous les étudiants, les esclaves, les envoyés, le faire ? Ne devriez-vous pas, vous qui êtes au-dessous, le faire ? Si moi, la personne la plus exaltée et élevée de l’univers, peux m’abaisser, ne pouvez-vous pas, vous qui êtes infiniment au-dessous de moi, vous humilier ? »

Toute cette leçon est basée sur ce que dit Luc 22 :24. Ils discutaient autour de qui d’entre eux était le plus grand. Une conférence aurait pu marcher, mais Il avait fait cette action. Cet exemple a dû les secouer jusqu’à la moelle. Alors comment apprenez-vous aux gens à aimer ? En aimant. Ils devront apprendre à l’Église comment aimer. Comment le faire ? avec des cours ou en aimant ?

Ainsi, au verset 17, notre traduction dit, « Si vous savez cela, » mais il faudrait traduire, « Puisque » car c’est ei avec l’indicatif, et ei avec l’indicatif présente un état de fait. « Puisque vous savez cela. » Évidemment ils le savent puisqu’Il vient de le leur enseigner. « Puisque vous savez cela, vous êtes heureux, pourvu que vous le mettiez en pratique. » Là où nous avons « pourvu, » c’est un mot tout différent. C’est ean, ean, avec une construction toute différente. Ean introduit une clause moins certaine. La première phrase est certaine. « Puisque vous savez cela. » Ce qu’il y a à la fin n’est pas si certain, « si vous le faites (ou pourvu que vous le fassiez) »

C’est là que nous le vivons, n’est-ce pas ? Nous savons que nous sommes censés nous aimer les uns les autres ainsi. Si nous le faisons, puisque nous savons, si nous le faisons, quelle est la récompense ? « Vous êtes heureux » Quelqu’un veut-il tabler sur cette promesse ? Quelqu’un veut-il être heureux ? Quelqu’un veut-il que Dieu ouvre les cieux et déverse ses bénédictions ? Comment êtes-vous bénis dans votre vie ? Comment faites-vous tomber les bénédictions du ciel ? En aimant, en vous sacrifiant, sans égoïsme, avec désintéressement, humblement, sans aucune arrière-pensée de gain personnel, d’épanouissement ou de satisfaction personnels, mais en étant entièrement consacré au simple bien-être, à la joie, la satisfaction, l’accomplissement et aux besoins de l’autre.

L’Écriture dit, « Heureux ceux qui marchent dans la voie du Seigneur. Combien heureux sont ceux qui se confient dans le Seigneur. Heureux sont ceux qui écoutent la parole du Seigneur et qui lui obéissent. » « Si vous faites cela, vous êtes heureux. » Une des bénédictions est de savoir que vous êtes sauvé. L’autre est que le monde saura que vous êtes sauvé. L’évangile sera élevé et Christ sera exalté.

Seigneur, nous te remercions pour notre moment merveilleux aujourd’hui autour de ce passage. C’est une illustration mémorable, inoubliable, qui devrait rester au fond de notre esprit, plutôt tout devant, en tout temps. Puissions-nous être fidèles, fidèles pour aimer comme tu aimes. Ce n’est pas quelque chose de mystique. Ce n’est pas émotionnel. C’est aimer en servant au plus bas niveau, nous souciant des autres, non parce qu’ils le méritent ou qu’ils en sont dignes, mais en aimant comme tu as aimé ceux qui étaient orgueilleux et égocentriques, et qui discutaient de leur propre dignité.

Seigneur, aide-nous à aimer. Puissions-nous nous humilier, être doux et humbles comme le Sauveur, afin que notre amour puisse être élevé. Tout cela, nous te le demandons uniquement pour ta gloire et pour ta gloire dans l’Église. Au nom du Christ, amen.

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