
(Citations bibliques, version Segond 21 sauf autre mention)
Ouvrons notre Bible à Romains chapitre 13, à nouveau ce soir, en revenant à la Parole de Dieu. Passage magnifique, vraiment magnifique ! C’est un passage dont je suis sûr, si vous êtes quelque peu un étudiant de la Bible, vous avez dû le lire et le méditer souvent, ou même l’enseigner, et le partager avec d’autres. Immense vérité ! Romains chapitre 13, versets 8 à 10. Laissez-moi vous lire ces versets pour que vous puissiez avoir un contexte pour la leçon que Dieu nous apporte aujourd’hui. Commençons au verset 8 : « Ne devez rien à personne, si ce n’est de vous aimer les uns les autres, car celui qui aime les autres a accompli la loi. En effet, les commandements : ‘tu ne commettras pas d’adultère, tu ne commettras pas de meurtre, tu ne commettras pas de vol, [tu ne porteras pas de faux témoignage,] tu ne convoiteras pas,’ ainsi que tous les autres, se résument dans cette parole : ‘tu aimeras ton prochain comme toi-même.’ L’amour ne fait pas de mal au prochain ; l’amour est donc l’accomplissement de la loi. » Michael Griffith, qui a écrit quelques livres très avisés, sortit un jour cette boutade : « L’enthousiasme est beaucoup plus facile que l’obéissance. » Il avait raison. Et je pense que l’apôtre Paul y aurait répondu en disant ‘amen’.
Regardez avec moi un instant au chapitre 7 de Romains, le verset 14. Il dit : « Nous savons, en effet, que la loi est spirituelle ; mais moi, je suis marqué par ma nature, vendu au péché. Je ne comprends pas ce que je fais ; je ne fais pas ce que je veux et je fais ce que je déteste, » puis au verset 19 : « En effet, je ne fais pas le bien que je veux mais je fais au contraire le mal que je ne veux pas. » Paul aurait été d’accord avec Michael Griffith pour dire que l’enthousiasme est plus facile que l’obéissance. Nous le comprenons. Peu importe combien fortement nous voudrions obéir, nous trouvons parfois bien difficile de le faire. Quoique nous ayons très envie de faire ce que nous savons être la volonté de Dieu, nous nous trouvons liés par notre humanité et incapables d’accomplir tout le bien que, dans notre cœur, nous voudrions faire. Mais puis-je vous suggérer que, malgré cette difficulté touchant à l’obéissance, l’obéissance est quand même essentielle pour le croyant. Si je pouvais réduire la vie chrétienne à un seul mot, je dirais que c’est le mot obéissance. Suivre la vérité de Dieu. Suivre l’Esprit de Dieu. Obéir à la Parole de Dieu. L’obéissance, la puissance, la bénédiction et la joie sont les quatre pieds d’une même chaise. Toutes sont des éléments essentiels de la vie chrétienne. Et l’obéissance en est assurément le centre. Car sans obéissance, il n’y a ni puissance, ni bénédiction, ni joie.
Nous devons le comprendre. Certains nous diront que la vie chrétienne ne consiste qu’à lâcher prise et laisser Dieu agir. Et il y a un sens dans lequel nous devons laisser l’Esprit et la puissance de Dieu agir par nous, mais il y a une immense part d’effort de notre part dans l’Esprit pour obéir. Je vous l’accorde, le terme obéissance n’est pas un terme populaire. Pour un enfant, c’est un mot très menaçant. L’obéissance est une intrusion dans son monde d’indépendance. Pour un enfant, le mot obéissance peut être très inquiétant, très frustrant, un mot qui l’arrache à ce qu’il désire le plus faire, pour aller vers ce qu’il désire le moins faire. Et quelque chose de cette aversion de l’obéissance reste dans la vie adulte, n’est-ce pas ? Et particulièrement chez la personne non régénérée, c’est-à-dire chez quelqu’un qui ne connaît pas Dieu, il n’y a aucun désir d’obéir à Dieu. Il n’y a aucun désir d’obéir à Dieu ! En ce qui le concerne, elle ne peut rien réclamer de la vie d’un incroyant. Il fait uniquement ce qu’il veut.
Mais, à l’inverse de ce que ressent un enfant quant à l’obéissance, et à l’inverse de ce que ressent un incroyant quant à l’obéissance, un chrétien, comme l’illustre Romains chapitre 7, a un profond désir d’obéir. Et si je devais donner une différence-clé entre un authentique chrétien et un faux chrétien, ne professant que de la bouche, je dirais que c’est un désir d’obéir qui vient du cœur. Voilà l’indication la plus vraie de la conversion authentique de Paul dans Romains, chapitre 7, c’est ce cœur qui obéit, qui désire obéir. Pour un chrétien, l’obéissance est un terme doux. C’est un mot d’espérance. C’est un mot d’encouragement. C’est une expression bienvenue du désir le plus profond du cœur d’un chrétien.
L’illustration suprême que j’en trouve dans l’Écriture, vous aimeriez la regarder avec moi un instant, est au Psaume 119. Sans aucun doute, c’est la plus profonde déclaration, ou série de déclarations jamais prononcées par un enfant de Dieu relatives au désir d’obéir. Au Psaume 119, verset 10, le Psalmiste dit : « Je te cherche de tout mon cœur : ne me laisse pas m’égarer loin de tes commandements ! » Verset 16 : « Je fais mes délices de tes prescriptions, je n’oublie pas ta parole. » Verset 20 : « Mon âme est rongée par le désir qui la porte constamment vers tes lois. » Verset 24 : « Tes instructions font mon plaisir. » Verset 33 : « Enseigne-moi, Éternel, la voie de tes prescriptions, pour que je la suive jusqu’à la fin ! » Verset 34 : « Donne-moi l’intelligence, pour que je garde ta loi et que je la respecte de tout mon cœur ! » Verset 35 : « Conduis-moi dans le sentier de tes commandements, car je l’aime. » Verset 40 : « Je désire vraiment appliquer tes décrets ; fais-moi vivre dans ta justice ! » Verset 44 : « Je respecterai constamment ta loi, pour toujours et à perpétuité. » Verset 45 : « Je marcherai en toute liberté, car je recherche tes décrets. »
La seule liberté que le Psalmiste voulait était la liberté de l’obéissance, au verset 45. Verset 47 : « Je fais mes délices de tes commandements, je les aime. » Verset 48 : « Je tends les mains vers tes commandements que j’aime, et je veux méditer tes prescriptions. » Verset 54 : « Tes prescriptions sont le sujet de mes chants dans la maison où je suis étranger. » Verset 70 : « Leur cœur est aussi insensible que la graisse, mais moi, je fais mes délices de ta loi. » Verset 72 : « Mieux vaut pour moi la loi de ta bouche que mille objets en or et en argent. » Verset 77 : « Que tes compassions viennent sur moi pour que je vive, car ta loi fait mon plaisir. » Verset 92 : « Si ta loi n’avait pas fait mon plaisir, je serais mort dans ma misère. » Le verset 97 résume tout, « Combien j’aime ta loi ! Je la médite toute la journée ! » Verset 98 : « Tes commandements me rendent plus sage que mes ennemis, car je les ai toujours avec moi. » Verset 99 : « Je suis plus perspicace que tous mes maîtres, car je médite tes instructions. » Verset 103 : « Que tes paroles sont douces pour mon palais ! Elles sont plus douces que le miel à ma bouche. » Verset 111 : « Tes instructions sont pour toujours mon héritage, car elles font la joie de mon cœur. » Verset 112 : « Je pousse mon cœur à mettre tes prescriptions en pratique, et ce toujours, jusqu’à la fin. » Verset 113 : « Je déteste les hommes indécis mais j’aime ta loi. » Verset 115 : « Éloignez-vous de moi, méchants, afin que j’observe les commandements de mon Dieu ! » Ensuite, plus loin aux versets 127-128 : « Voilà pourquoi j’aime tes commandements plus que l’or, plus que l’or fin, voilà pourquoi je trouve justes tous tes décrets et je déteste toute voie de mensonge. » Verset 129 : « Tes instructions sont admirables, c’est pourquoi je les garde. » Verset 131 : « J’ouvre la bouche et je soupire, car j’ai soif de tes commandements. » Une indication de désespérance réelle.
Puis le verset 140: « Ta parole est entièrement pure, et ton serviteur l’aime. » Verset 143 : « La détresse et l’angoisse se sont emparés de moi, mais tes commandements font mon plaisir. » Verset 159 : « Considère combien j’aime tes décrets, Éternel, rends-moi la vie conformément à ta bonté ! » Verset 163 : « Je déteste, j’ai en horreur le mensonge, mais j’aime ta loi. » Verset 164 : « Sept fois par jour je te célèbre à cause de tes justes sentences. » Verset 165 : « Il y a beaucoup de paix pour ceux qui aiment ta loi, et rien ne les fait trébucher. » Verset 167 : « Je respecte tes instructions et je les aime beaucoup. » Pour finir, verset 174 : « Je soupire après ton salut, Éternel, et ta loi fait mon plaisir. »
C’est remarquable, n’est-ce pas ? C’est la faim d’un cœur racheté. Et nous en savons assez sur David, étant lui-même le Psalmiste, pour savoir qu’il n’a pas toujours fait ce qu’il disait vouloir faire dans le Psaume, pas vrai ? Je veux dire, toute étude suivie de la vie de David révélera le fait que David n’avait pas pu vivre selon son propre amour, dans un sens. Mais c’est la marque d’un salut authentique que d’avoir une passion profonde et dévorante pour l’obéissance, d’aimer la loi de Dieu assez pour désirer Lui obéir. C’est essentiel ! C’est ce qui marque l’attitude du vrai enfant de Dieu, l’esprit d’un cœur qui est prêt à obéir, qui a envie d’obéir, non par peur, mais par amour.
Dans le Nouveau Testament, nous trouvons dans 1 Pierre, chapitre 1, verset 2 que Pierre s’adresse aux résidents temporaires. Il les appelle, au verset 2, « vous qui avez été choisis conformément à la prescience de Dieu le Père et conduits à la sainteté par l’Esprit afin de devenir obéissants… » L’œuvre de sanctification de l’Esprit de Dieu est une œuvre en vue de l’obéissance. Elle produit un cœur obéissant. Elle produit ce dont Paul parlait dans Philippiens 2 :12 quand il disait : « Ainsi, mes bien-aimés, vous qui avez toujours obéi, non seulement quand j’étais présent, mais bien plus encore maintenant que je suis absent, mettez en œuvre votre salut avec crainte et profond respect. » « Vous qui êtes croyants, comme vous avez toujours obéi, maintenez votre obéissance afin de produire à l’extérieur du salut ce qui est à l’intérieur. » Dans le dernier chapitre des Romains, au verset 19 du chapitre 16, Paul dit : « Quant à vous, votre obéissance est connue de tous. » Autrement dit la marque de votre christianisme est une vie d’obéissance, un témoignage à l’obéissance. Donc c’est le style de vie d’obéissance qui est la marque du chrétien. Comme ce que Paul dit dans Romains 7 :22 : « Je prends plaisir à la loi de Dieu dans mon être intérieur. »
Maintenant, qu’implique l’obéissance ? Si un vrai chrétien a un cœur qui désire obéir, qu’est-ce que cela implique ? Simplement, comme nous l’avons vu dans le Psaume 119, cela signifie garder la Parole de Dieu. Et dans le Psaume 119, David utilise toute une série de mots pour parler de l’Écriture : commandements, instructions, préceptes, décrets, Ta Parole… Tous ces termes, au fond, font référence à la révélation de Dieu. Et le cœur de l’obéissance dit que la passion dévorante de ma vie c’est d’obéir à la Parole de Dieu. Quelqu’un viendra dire : « Bon, mais attends une minute ! Si nous avons été sauvés par grâce, et sauvés pour entrer dans la grâce, et que nous sommes dans la grâce, » comme Romains 5 parle de « cette grâce dans laquelle nous tenons ferme, » et que « nous ne sommes plus sous la loi, » comme l’indique Romains 6, « alors n’est-il pas vrai que nous ne sommes plus liés à la loi ? » C’est vrai dans un sens ; mais pas vrai dans un autre. Nous ne sommes pas liés à la loi quant à son pouvoir. En d’autres termes, la loi, après notre conversion, n’a plus le pouvoir de nous condamner. Nous ne sommes plus liés à la loi quant à sa condamnation. Elle n’a aucun pouvoir de nous faire mourir, de nous exécuter. Mais nous sommes liés à la loi quant à ses préceptes, car Dieu n’a pas changé Sa moralité. Dieu n’a pas abandonné Ses critères de vérité.
Ainsi, il est dit dans Romains 8 au verset 1 que « il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus Christ. » C’est-à-dire, la loi n’a plus de pouvoir sur nous. La loi ne peut pas exécuter une peine sur nous. Et encore, est-il dit au verset 2 : « nous avons été libérés de la loi du péché et de la mort. » C’est-à-dire de la capacité que la loi avait de nous rendre coupables de péché pour nous faire mourir. « Car, ce qui était impossible à la loi parce que la nature humaine la rendait impuissante, Dieu l’a fait : il a condamné le péché dans la nature humaine en envoyant à cause du péché son propre Fils dans une nature semblable à celle de l’homme pécheur. En d’autres termes, à cause du sacrifice de Christ, la loi ne peut plus nous faire mourir. Il est mort à notre place. Mais lorsque nous avons été rachetés, et bien que nous ne soyons plus sous la puissance de la loi et de la condamnation, le but de la rédemption est au verset 4 : « Ainsi la justice réclamée par la loi est » - éliminée ? Est-ce ce qui est dit ? Non, mais quoi ? – « accomplie en nous qui vivons non conformément à notre nature propre, mais conformément à l’Esprit. » En d’autres termes, en marchant par l’Esprit nous avons maintenant la capacité et la possibilité d’accomplir la loi.
Vous voyez, nous ne sommes libérés de la loi que dans le sens de son pouvoir à dominer sur nous et à nous condamner, de son jugement pour nous condamner à la mort éternelle. Nous ne sommes pas libérés de la loi en ce qui concerne ses préceptes. On nous ordonne encore et on nous appelle à une vie d’obéissance à la Parole révélée de Dieu.
Or, évidemment une question surgit : Comment devons-nous garder la loi ? Comment pouvons-nous le faire ? Si nous sommes appelés à l’obéissance, et si par nature, nous désirons obéir, comment allons-nous observer la loi si nous nous trouvons limités ? Oui, nous avons la puissance de l’Esprit en nous, la loi de l’Esprit de vie en nous, comme nous le lisons dans Romains 8, cette loi qui nous rend capables de faire la volonté de Dieu. Mais nous avons aussi, en Romains 7, n’est-ce pas, la chair. Et c’est là que réside le combat. Dans l’homme intérieur, nous prenons plaisir à la loi de Dieu, mais nous avons une autre loi qui lutte dans nos membres, et c’est le principe du péché de notre humanité. Ainsi nous avons le principe du péché dans notre humanité qui lutte contre le cœur de l’obéissance. Et tous les chrétiens ont ce combat-là. Tous les chrétiens !
Il y a quelques semaines, nous avons eu notre rencontre de familles. Une dame s’est levée, et un témoignage vraiment beau a été donné. Il y avait une semaine environ qu’elle était chrétienne, et elle a posé la question très simplement. Peut-être qu’elle est ici ce soir. Elle a demandé : « Vous savez, depuis que j’ai reçu Christ dans ma vie, je suis constamment dans une guerre. Quand cela va-t-il s’arrêter ? Et j’ai dit : « Quand vous mourrez et que vous irez au ciel. » Elle a dit: « Oh, non !! » Il y eu un désespoir absolu et instantané. Mais j’ai ajouté : « La seule et plus grande preuve que je peux voir ici même est dans ce que vous dites, que vous êtes un individu racheté et vous avez une guerre, parce que les personnes non rachetées n’ont pas de combat. Mais vous, oui ! Et c’est votre humanité résiduelle qui fait la guerre contre la nouvelle création qui se délecte de la loi de Dieu. » Ce qui donne de l’espoir, c’est que plus longtemps vous combattez, plus vous serez victorieux, et vous apprendrez à gagner, même avant que le Seigneur vienne vous délivrer des contraintes et limites de votre humanité.
Ainsi, chacun de nous fait face à un cœur d’obéissance, si nous sommes de vrais chrétiens. Je crois vraiment que le cœur d’un chrétien est un cœur d’obéissance, un désir de faire ce qui est juste. C’est Romains 7. Et parfois nous sommes limités par notre chair. Or, comment pouvons-nous vaincre ? Je veux dire, quelle est la clé de l’obéissance ? Comment y arrivons-nous ? Comment pouvons-nous le simplifier ? Je voudrais que nous cherchions si nous ne pouvons pas le découvrir aujourd’hui dans Romains, chapitre 13.
Or, comme nous le savons, depuis cette section de Romains qui commence au chapitre 12, nous avons la partie pratique de l’épître. Et il parle de toutes les ramifications où conduit le fait d’être une âme justifiée, tout ce qui sera le résultat du salut. Il parle de la bonne relation avec Dieu, n’est-ce pas, au verset 1 et une bonne relation avec le monde, au verset 2 de Romains 12. La bonne relation avec l’Église se trouve dans les versets 3 à 8. La bonne relation avec tous vient dans les versets 9 à 21. La bonne relation avec le gouvernement, nous l’avons vue, n’est-ce pas, au chapitre 13, les versets 1 à 7. Et maintenant nous avons la bonne relation envers la société en général, dans les versets 8 à 10. Ce n’est qu’une autre dimension de la vie qui a été touchée par le salut. Elle influence tout : Comment nous sommes liés à Dieu, au monde autour de nous, à l’Église, à tout le monde en général, au gouvernement, et à la société. Paul va entrer ensuite au chapitre 14 dans la relation avec le frère plus faible, exact ? Il parle de ne pas le faire tomber, ni de l’offenser. Toute cette section est ce qui découle des relations correctes qui viennent d’une âme rachetée.
Or, il dit dans les versets 8 à 10 que la clé de nos relations dans la société est le mot « amour. » Et je voudrais juste vous montrer très simplement dans ce passage que l’amour est la clé de l’obéissance. Et nous avons déjà essayé de dire que l’obéissance est ce que nous avons à cœur de faire, et nous essayons de saisir comment le faire. Et la clé pour le comprendre c’est comprendre l’amour, parce que l’amour, il le dit deux fois dans le passage, est l’accomplissement de la loi, voyez-vous. Donc, d’une certaine façon, il ramène toute l’obéissance à une chose, qui est l’amour. Je me souviens avoir entendu un homme dire, un jour quand j’étais jeune : La vie chrétienne peut être vécue ainsi : aime chacun parfaitement et fais ce que tu veux. » J’avais pensé que cela sonnait assez bien. Seulement je ne pensais pas que c’était très sensé. Aime parfaitement et fais ce que tu veux ? Mais je le comprends, et je pense que vous aussi le comprendrez après avoir regardé ce passage d’un peu plus près.
Donc Paul dit, en ce qui concerne vos relations avec ceux qui vous entourent, que l’amour est la clé. Ensuite il l’élargit en disant, en fait, que l’amour est tout dans la vie chrétienne, la clé vers tout ce qui est relations, toutes les relations. Et il nous donne trois amours ici que nous pouvons tracer. Un, la dette de l’amour ; deux, l’amour qu’on déverse, et trois, l’intention de l’amour. Tout d’abord, remarquez la dette de l’amour au verset 8. Il commence en disant : « Ne devez rien à personne, si ce n’est de vous aimer les uns les autres. » Ne devez rien à personne, si ce n’est de vous aimer les uns les autres. Or, que veut-il dire par ‘ne devez rien à personne’ ? Il vient d’écrire à propos de payer vos impôts, pas vrai, aux versets 6 et 7. Et c’est ici un passage depuis le texte précédent. Il a parlé de l’importance de payer vos taxes. C’est donc une transition naturelle de venir à l’idée de payer toutes vos dettes, toutes, quelles qu’elles soient. Il passe des dettes que l’on doit au gouvernement aux dettes que l’on doit à chacun en général, simplement nos relations avec les gens qui nous entourent. Et l’impératif ici s’applique à chaque relation. Aucun croyant ne doit avoir de dettes impayées. C’est très pragmatique. Payez vos dettes. Ne devez rien à personne.
Or, immédiatement après avoir lu ce verset, des gens ont demandé : « Cela signifie-t-il qu’il ne nous est pas permis d’avoir des crédits ? Cela signifie-t-il que nous ne devons pas emprunter, que nous ne devons pas prendre de l’argent à intérêt, que nous ne devons avoir aucune obligation financière ? Si nous n’avons pas d’argent à sortir, peut-on l’acheter ? Est-ce que c’est ça ? Qu’il n’y a aucune raison d’emprunter quoi que ce soit, n’importe quand, aucune raison du tout ? » Allons chercher. Revenez dans votre Bible au 22ème chapitre de l’Exode. Exode chapitre 22. Au verset 25. Ici en Exode, Dieu établit quelques lois pour la société, des règles et des principes. Et dans Exode 22 :24, il est dit : « Si tu prêtes de l’argent, » je le relis, « si tu prêtes de l’argent à quelqu’un de mon peuple, au pauvre qui est avec toi, » quelqu’un qui a clairement besoin de l’argent, « tu ne te comporteras pas envers lui comme un créancier, tu n’exigeras de lui aucun intérêt. » Or, la créance [ou ‘l’usure’ dans des versions plus anciennes NdTrad] est un vieux terme qui voulait dire un intérêt exorbitant. Arnaquer quelqu’un. Comme lorsque vous ne pouvez rendre aucune de vos dettes, et vous êtes si noyés que vous allez là où on vous dit qu’on va consolider toutes vos dettes, et vous payez des intérêts qui vous étrangleront. Lorsque vous trouvez quelqu’un, et que vous leur prêtez de l’argent, qu’ils sont pauvres, c’est-à-dire qu’ils sont dans un état où ils ont besoin de cet argent, ce n’est pas une option. Ils en ont besoin. Vous leur prêtez, mais sans appliquer des intérêts exorbitants. L’usure ne veut pas dire un simple intérêt, ce n’est pas une indication d’intérêt, c’est un intérêt injuste.
Or, la supposition du verset 24 est qu’il est parfaitement légitime de prêter de l’argent. L’autre supposition est que s’il est admis de le prêter, il doit aussi être admis de quoi ? D’en emprunter sur la base du fait que vous traitez d’un besoin. C’est quelqu’un qui doit l’avoir, obligatoirement. Et l’avertissement dit qu’il ne faut pas faire payer de forts intérêts, parce que vous avez devant vous une personne désespérée qui n’a vraiment que peu le choix.
Dans Deutéronome, chapitre 15, nous trouvons un autre enseignement de l’Ancien Testament qui nous aide à comprendre. Deutéronome 15 :7 : « S’il y a chez toi, parmi tes frères et dans l’une de tes villes, un pauvre dans le pays que l’Éternel, ton Dieu, te donne, tu n’endurciras pas ton cœur et tu ne fermeras pas ta main devant ton frère pauvre. Au contraire, tu lui ouvriras ta main et tu lui prêteras de quoi pourvoir à ses besoins. Veille bien à ne pas te montrer assez méchant pour dire dans ton cœur : ‘La septième année, l’année de la remise des dettes est proche!’ Veille bien à ne pas avoir un regard mauvais envers ton frère pauvre au point de ne rien lui donner. » Autrement dit, vous savez ce qui avait lieu la septième année, n’est-ce pas ? Toutes les dettes étaient annulées, et on ne travaillait pas la terre. Quelqu’un pouvait dire : « Je ne vais pas prêter d’argent à ce type, car l’an prochain est l’année de remise, l’année sabbatique, et tout va être annulé. Je ne veux pas lui prêter mon argent. Il n’aura jamais la possibilité de me le rendre. » Dieu dit: « N’agis pas ainsi. S’il en a besoin, prête-le-lui. »
Verset 10: « Donne-lui et que ton cœur ne rechigne pas à le faire, car à cause de cela, l’Éternel, ton Dieu, te bénira dans tous tes travaux et dans toutes tes entreprises. Il y aura toujours des pauvres dans le pays. C’est pourquoi je te donne ce commandement : ‘tu ouvriras ta main à ton frère, à celui qui vit dans la misère et la pauvreté dans ton pays.’ » Autrement dit, prêter était quelque chose d’important. Et à tous les pauvres, par exemple, un fermier dont la récolte n’a rien donné, ou qui a fait un mauvais investissement, ou qu’on a volé, quelle que puisse être la raison de sa pauvreté, nous devons leur prêter. Par conséquent, nous ne supposons pas du tout que prêter ou emprunter soit faux. En cas de besoin, la Bible dit que c’est juste de le faire. C’est recommandé, tant que ce n’est pas à un intérêt exorbitant. Et ici, nous voyons qu’il faut le faire de bon cœur. De bon cœur !
Regardez au Psaume 37, un instant, au verset 26. Ici, nous avons la recommandation d’un homme juste, un homme béni, un homme bon. Il est dit : « Il est toujours compatissant, » et voilà ce qui le caractérise : « il prête, et sa descendance est bénie. » Non seulement les justes ne sont pas abandonnés, mais ils sont bons et compatissants, ils prêtent et ils sont bénis. Donc c’est une bénédiction de prêter à quelqu’un qui a besoin de ce que vous avez en excédent.
Dans Proverbes 19 :7 : « Si tous les frères du pauvre le détestent, ses amis s’éloigneront d’autant plus volontiers de lui. Il aura beau les poursuivre de ses paroles, ils auront disparu. » Autrement dit, parfois les pauvres ne peuvent obtenir ce dont ils ont besoin de la part de ceux qui se disent leurs amis. Mais plus loin au verset 17 : « Celui qui accorde une faveur au pauvre prête » - cela me plaît : à qui ? – « à l’Éternel, qui lui rendra son bienfait. » Quand vous prêtez de l’argent à quelqu’un qui est dans le besoin, vous prêtez au Seigneur, et là il ne s’agit pas de savoir s’il vous rendra, c'est-à-dire celui à qui vous avez prêté. Mais là, c’est le Seigneur qui promet de vous le rendre, c’est Lui qui vous rendra. Je peux en témoigner aussi dans ma propre vie. Il y a eu des moments où on m’a demandé de prêter une certaine somme à quelqu’un qui était grandement dans le besoin. Et nous l’avons fait de bonne foi, d’un cœur joyeux et enthousiaste et je vous promets que jamais nous n’avons fait cela sans faire l’expérience d’une bénédiction surabondante de Dieu. C’est ce dont témoigne également ce texte.
Dans Matthieu chapitre 5 et au verset 42, venant à ce Sermon sur la Montagne bien connu, il est dit, c’est l’un des principes que le Seigneur souhaitait voir mis en pratique, Matthieu 5 :42 : « Donne à celui qui t’adresse une demande et ne te détourne pas de celui qui veut te faire un emprunt. » Lorsque quelqu’un vient avec un besoin, tu devrais répondre avec empressement pour palier à ce besoin. Dans Luc 6 :35, c’est la même chose. « Aimez vos ennemis, faites du bien et prêtez sans rien espérer en retour. Votre récompense sera grande… »
Donc, tout cela pour dire ceci : Le texte de l’Écriture, Ancien et Nouveau Testament, indique toujours que celui qui prête est généreux, et qu’il faut le faire pour ceux qui en ont besoin. Il faut le faire sans intérêt élevé. Il faut le faire de bon cœur. Il faut le faire dans un esprit qui dit: « Je prête au Seigneur. » Il faut le faire dans l’espérance d’une récompense éternelle, une récompense spirituelle, bien plus que d’être payé en retour. Mais puis-je ajouter une remarque : l’Écriture en fait ne connaît rien d’un prêt ou d’un emprunt pour ce qui n’est pas lié à un besoin. Elle a vraiment très peu à dire à ce sujet. Elle ne préconise pas que nous faisions des dettes pour du luxe. Et quelqu’un a dit : « De nos jours, les gens achètent des choses dont ils n’ont pas besoin, avec de l’argent qu’ils n’ont pas, et à des gens qu’ils n’aiment même pas ! »
Dans Matthieu 25 :27, le Seigneur donne une parabole ; Il dit là que l’un des serviteurs, qui avait reçu un talent, verset 27 aurait dû « remettre mon argent aux banquiers et à mon retour j’aurai retiré ce qui est à moi avec un intérêt. » Or ceci est une indication, et c’est réellement la seule dans le Nouveau Testament, où le Seigneur dit en fait qu’un investissement sage, mettre de l’argent à la banque dans le but de retirer des intérêts, un tel investissement sage est bien. Le présupposé est que vous leur donnez votre argent. Ils le prêtent, en retirent des intérêts, qu’ils vous paieront. Donc le Seigneur comprend qu’il y a des circonstances en affaires, dans lesquelles prêter est un fait nécessaire. Il y a beaucoup d’entreprises que vous ne pourriez même pas exploiter. Il est évident que bien peu d’entre nous pourraient avoir une maison sans avoir emprunté de l’argent. Emprunter est raisonnable, notamment prêter et emprunter dans le cas du besoin que les gens ont des choses essentielles pour vivre. C’est réellement louer de l’argent. Vous pouvez louer de l’argent si vous louez une maison, ou une voiture, et louez n’importe quoi d’autre. Mais gardez ceci à l’esprit : L’emprunteur est serviteur du prêteur. Tout ce que vous lui devez, vous ne pouvez l’utiliser pour un autre but, pas vrai ? Donc, tous les fonds que vous devez, c’est autant de fonds qui ne sont pas disponibles pour votre propre utilisation, celle du Seigneur, ou tout ce que le Seigneur vous mettrait à cœur.
Il vous faudra donc être très prudent et fortement vous restreindre quant à ce que vous empruntez, mais ce n’est pas faux. Ce que cela veut dire, c’est que ce que vous devez, quoi ? Rendez-le. Avoir des dettes n’est pas interdit. Ce qui l’est, c’est de ne pas les rendre. C’est essentiellement ce que l’on voit dans le Psaume 37:21: « Le méchant emprunte, et il ne rend pas. » Psaume 37 :21 : « Le méchant emprunte, et il ne rend pas. » Aux yeux du Seigneur, c’est inacceptable. Payez vos dettes. Ne devez à personne ni dette existante ni déjà échue.
Ensuite, Paul fait une transition stupéfiante : Verset 8 « …si ce n’est de vous aimer les uns les autres. » Autrement dit, la seule dette que vous devrez toujours, c’est quoi ? L’amour. C’est une dette que vous devrez toujours, que vous payez en permanence, et que vous n’aurez jamais fini de payer. Vous devez aimer. Vous devez l’amour. Vous payez l’amour. Vous devez encore l’amour. Vous payez l’amour.
Vous devez encore l’amour. Vous passez toute votre vie à le payer, et jamais vous n’aurez fini de le régler. Origène, le Père de l’Église primitive, disait: « La dette de l’amour demeure en permanence avec nous et ne nous laisse jamais. C’est une dette que nous payons chaque jour et que nous devons pour toujours. La dette de l’amour. » Et l’apôtre dit : « C’est quelque chose que nous devons à chacun dans la société. Nous le devons à chacun autour de nous. C’est quelque chose qui marque notre vie. » Comme Jean 13 :34 et 35, « C’est à cela que tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples : si vous avez de l’amour les uns pour les autres. » Exact ? Nous devons être marqués par l’amour. Dans 1 Jean, c’est la caractéristique même d’un chrétien, chapitre 2 verset 10 : « Celui qui aime son frère reste dans la lumière. » Chapitre 3, verset 23 : « Et voici quel est son commandement : c’est que nous croyions au nom de son Fils Jésus Christ et que nous nous aimions les uns les autres, comme il nous l’a ordonné. » Chapitre 4 verset 7 : « Bien aimés, aimons-nous les uns les autres, car l’amour vient de Dieu. » Le verset 21 dit aussi ceci: « Voici le commandement que nous avons reçu de lui : celui qui aime Dieu doit aussi aimer son frère. » autrement dit, voilà la marque d’un chrétien, c’est qu’il aime, il aime.
Et son amour doit s’exercer envers tous. Nous devons cette dette à tout le monde. Nous la payons toute notre vie et ne la diminuons jamais. Nous devons aimer. Nous devons aimer. Jésus l’a dit clairement et répétitivement dans Son ministère, en appelant Ses disciples et ceux qui écoutaient Ses messages à aimer. « Aimez vos ennemis, » disait-Il. « Aimez vos ennemis, » Matthieu 5 :44. « Priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, afin d’être les fils de votre Père céleste. » Autrement dit, votre Père céleste aime ceux qui sont Ses ennemis. Aimez-les également. Aimez-les également ! Distinguez-vous en étant marqués par l’amour.
Et ne l’avons-nous pas déjà vu au chapitre 12 de Romains, par exemple au verset 14 ? « Bénissez ceux qui vous persécutent, bénissez et ne maudissez pas. » Puis au verset 20 : « Mais si ton ennemi a faim, donne-lui à manger, s’il a soif, donne-lui à boire », et ainsi de suite. En d’autres termes, nous devons manifester l’amour, même envers nos ennemis. 0r à tous les gens qui nous entourent, nous manifestons notre témoignage chrétien en manifestant de l’amour. Galates 6 :10 dit : « Pratiquons le bien envers tous, et en particulier envers nos proches dans la foi. » Paul dit en Colossiens 3 :14 : « Revêtez-vous de l’amour. » 1 Corinthiens 14 :1 : « Recherchez l’amour. » Philippiens 1 :9 : « Que votre amour augmente de plus en plus. » 1 Timothée 2 :15 : « … si elle persévère dans … l’amour. » Et Pierre ajoute, dans 1 Pierre 1 :22 : « Aimez-vous ardemment les uns les autres. » Et, évidemment, nous devons être liés par le lien de la perfection, qui est l’amour.
Ainsi, nous devons aimer tous les gens. C’est notre dette. C’est la dette de l’amour. Les chrétiens devraient être connus dans le monde comme des gens qui aiment. Or, qu’est-ce que l’amour ? Comment le démontrez-vous ? Est-ce une émotion? Est-ce une chair de poule spirituelle? Est-ce un sentiment chaleureux et confus? Qu’est-ce que l’amour ? Eh bien, laissez-moi vous suggérer ce que c’est bibliquement, je vais le faire brièvement. L’amour, tout d’abord, c’est enseigner la vérité de Dieu aux autres. En soi, je pense que c’est un élément extrêmement important de l’amour. Paul, dans 2 Corinthiens, chapitre 6, parle de tout ce dans quoi il est engagé, de tout ce qu’il a fait pour les Corinthiens. Il est venu vers eux traversant toutes sortes de luttes, d’emprisonnements, de tumultes, de travaux pénibles, de bonté, par le Saint Esprit, par un amour non feint, par la parole de vérité, par la puissance de Dieu, avec l’armure de la justice à droite et à gauche.
La clé que je voudrais que vous voyiez c’est qu’il est venu par la connaissance, par la parole de vérité. L’amour consiste à enseigner la vérité. Il s’agit d’aimer en exprimant la vérité. L’amour consiste à dire ce qui doit être dit à partir de la Parole de Dieu. C’est dans Éphésiens 4 qu’il dit : « …en disant la vérité dans l’amour. » Dire la vérité dans l’amour. Je crois que l’amour implique d’enseigner aux autres ce qui doit être enseigné. Ce n’est pas un sentiment. C’est un acte.
Deuxièmement, il implique de pourvoir aux besoins des autres. Pourvoir aux besoins des autres. Ce n’est pas que leur donner des faits ; c’est leur donner une assistance personnelle, de l’aide personnelle. En Hébreux 6 :10, « Dieu n’est pas injuste pour oublier votre œuvre et le travail de votre amour. » Et qu’est-ce que c’est ? « Vous avez démontré votre amour pour son nom par les services que vous avez rendus et que vous rendez encore aux saints. » Votre œuvre d’amour, et votre travail d’amour est de pourvoir aux besoins des saints. C’est un acte, pas un sentiment. C’est un verbe, pas un nom, dans son sens le plus vrai. Donc, aimer c’est enseigner aux autres ce qu’ils doivent savoir. C’est venir vers eux par la Parole de Dieu et par la connaissance. C’est venir vers eux en rendant service.
Troisièmement, je crois que l’amour c’est se rendre mutuellement service d’une manière qui fait grandir les gens à cause de votre comportement attentionné. En d’autres termes, en donnant un exemple. L’amour donne un exemple. L’amour donne un exemple positif de vie spirituelle qui permet aux autres de grandir par lui. Paul écrit au Galates qui ont besoin de ce message, et il dit : « Frères et sœurs, c’est à la liberté que vous avez été appelés. Seulement, ne faites pas de cette liberté un prétexte pour suivre les désirs de votre nature propre. Au contraire, soyez, par amour, serviteurs les uns des autres. » Or, voilà ce qu’il veut dire : oui, vous avez été appelés à la liberté, mais pas pour utiliser cette liberté pour offenser autrui, mais plutôt pour restreindre cette liberté afin de servir autrui. Ainsi, l’idée est la suivante : l’amour est un acte de comportement prudent qui stimule la croissance de l’autre plus qu’il ne la retarde. C’est la sorte de vie qui conduit les autres au Seigneur, pas au péché.
Il y a encore un autre élément de l’amour. L’amour couvre les péchés des autres. 1 Pierre, chapitre 4, verset 8 : « … L’amour couvrira une foule de péchés. » Vous souvenez-vous de ce passage ? Donc l’amour est quelque chose qui enseigne la vérité. Si vous aimez quelqu’un, vous dites la vérité. Si vous aimez quelqu’un, vous lui donnez la Parole de Dieu. Paul dit dans ce passage de 2 Corinthiens 6 : « Mon amour est franc. J’ai été très ouvert, et je vous aime, même si vous m’aimez moins parce que je le fais. » L’amour dit la vérité. L’amour pourvoit aux besoins des autres. L’amour sert les autres dans un comportement qui les conduit vers le Seigneur, non vers le péché. Il n’affiche pas sa liberté. Et l’amour couvre les fautes. Il ne se presse pas à les exposer. Il se hâte de les couvrir.
Une autre chose que l’amour fait, c’est de pardonner. L’amour pardonne. Dans Ephésiens, chapitre 4, verset 32, il est dit : « Soyez bons et pleins de compassion les uns envers les autres ; pardonnez-vous réciproquement comme Dieu nous a pardonné en Christ. Soyez donc les imitateurs de Dieu, puisque vous êtes ses enfants bien-aimés, et vivez dans l’amour en suivant l’exemple de Christ, qui nous a aimés et qui s’est donné lui-même pour nous. » Comme Christ nous a aimé et nous a pardonné, aimez les autres et pardonnez-leur.
Je vous dis encore une autre chose à propos de l’amour. L’amour supporte. Il supporte tout comme le dit 1 Corinthiens 13. Ce passage résume toutes ces choses. Mais l’amour supporte. L’amour est patient. Il est dit dans Éphésiens 4:2: “… avec patience, supportez-vous les uns les autres dans l’amour. » Il supporte toutes leurs petites manies, leurs manques, leurs fautes et leurs erreurs, toutes ces choses qui ne sont pas du meilleur goût.
Et pour finir, je suppose d’une manière qui résume, l’amour se sacrifie pour les autres. « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner, » quoi ? « Sa vie pour ses amis. » Lisez Jean 15 :12 à 15, « Vous êtes mes amis, » dit Jésus, « si vous faites ce que je vous commande. » Donc l’amour, l’amour est un acte. L’amour enseigne, il rend service en cas de besoin, il donne un exemple qui ne conduit pas les gens vers le péché, l’amour couvre leurs fautes, l’amour pardonne, l’amour supporte tous leurs problèmes et toutes leurs particularités, et l’amour se sacrifie pour eux. Toute l’idée d’un amour qui se sacrifie c’est donner à quelqu’un ce dont il a besoin en vérité spirituelle, en aide et en attention. Il ne s’agit pas de comment vous vous sentez émotionnellement. C’est ce que nous devons. C’est ce que nous devons aux autres. Nous ne devons rien leur devoir d’autre. Payez vos dettes et devez-leur l’amour. Voilà votre dette.
Et, croyez-moi, cet amour est le cœur de la vie chrétienne. C’est l’aimant qui attire le monde. Vous direz : « mais comment puis-je aimer ainsi ? Comment pouvons-nous le faire ? » Je crois que c’est parce que nous avons une nouvelle capacité à le faire. La dette de l’amour est liée à une nouvelle capacité. Avant d’être sauvés, vous ne pouviez pas y arriver. Mais maintenant, selon Romains 5 :5, vous le pouvez.
Vous souvenez-vous de ce passage ? Certainement que si. Romains 5:5: « Cette espérance ne trompe pas, parce que l’amour de Dieu est diverse dans notre cœur par le Saint Esprit qui nous a été donné. » Alors comment pouvons-nous aimer ainsi ? Parce que l’amour de Dieu est quoi ? Déversé dans notre cœur. Nous avons une nouvelle aptitude. Nous avons une nouvelle ressource pour aimer comme nous le devrions. Aimer comme Epaphrodite, qui aimait tant, qu’il servait Paul, et il servait l’Église, et il servait le Seigneur au point que cela l’a presque tué.
Comment pouvons-nous aimer ainsi ? Grâce à l’amour de Dieu qui est déversé. Ce qui veut dire abondamment répandu. Plus que suffisamment, un amour dépassant toute description nous est accordé. Cet amour devient la source. Cet amour de Dieu devient la source où nous puisons lorsque nous voulons de l’amour à donner à d’autres.
Quelqu’un poserait cette question, que je me suis aussi posée. Très bien, je suis censé obéir. Une partie de cette obéissance est de devoir une dette d’amour pour aimer chacun. Pour aimer tout le monde, je dois avoir un amour surnaturel. Dieu me donne cet amour surnaturel. Il devient la source où je remplis mon seau. Mais comment vais-je descendre le seau ? Comment tirer l’eau ? Laissez-moi voir si je peux vous donner une petite liste que vous pourriez vouloir noter. Comment faire descendre mon seau spirituel ? Comment vais-je obtenir cet amour ? Comment est-ce que je me l’approprie ? Comment vais-je le faire mien ? Je crois qu’il y a plusieurs, une série d’éléments. Tout d’abord, c’est important que vous compreniez la ressource. Vous savez déjà que la source est là, pas vrai? D’abord, comprenez la ressource. Elle est là. Elle est disponible.
Vous souvenez-vous d’Éphésiens 3 ? La prière de Paul « Que vous puissiez comprendre ? » Vous savez ça ? Éphésiens 3 :18 : « … pour être capables de comprendre avec tous les saints quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur de l’amour de Christ, et de connaître cet amour qui surpasse, » quoi ? « Toute connaissance. » La première chose à comprendre c’est que c’est à disposition, il faut réaliser que l’amour est là pour toute expérience. Il y a de l’amour pour chaque occasion. La source est plus que suffisante. Donc, tout d’abord vous le comprenez. Vous comprenez la ressource, et vous saisissez cette ressource et la faites vôtre par la foi. Oui, Seigneur. Oui, Seigneur ! L’amour est là, celui dont j’ai besoin pour cette personne-ci, et cette personne-là, cette autre et encore pour celle-là. Quelles qu’elles soient ! En premier vous comprenez la ressource.
Deuxièmement, vous vous soumettez au Saint Esprit. Il vient un moment dans la vie où vous apprenez à vous tourner vers le Saint Esprit, le facteur qui contrôle votre vie. Vous pouvez entretenir votre amertume, votre angoisse, votre haine, votre animosité, vos représailles et votre vengeance, et tout ce que vous ressentez contre quelqu’un. Vous pouvez les porter seul, ou bien vous pouvez les remettre à l’Esprit de Dieu. Et lorsque vous vous soumettez à l’Esprit de Dieu, alors l’Esprit de Dieu prend la relève dans votre vie, et l’amertume est remplacée par de l’amour, et la vengeance est remplacée par de l’affection. Dans Thessaloniciens 4 : « Vous n’avez pas besoin qu’on vous écrive au sujet de l’amour fraternel, car vous avez vous-mêmes appris de Dieu à vous aimer les uns les autres. » Vous avez appris de Dieu à vous aimer. Comment ? Parce que l’Esprit de Dieu a déversé cet amour dans votre cœur. Galates 5:22: « Le fruit de l’esprit c’est l’amour, la joie, la paix, » mais l’amour en premier.
Donc la première chose que vous voulez savoir c’est que l’amour est à disposition. Vous comprenez la ressource. La deuxième chose à savoir est que, si vous vous soumettez à l’Esprit de Dieu, Il vous apprendra à aimer. Vous apprenez de Dieu à vous aimer les uns les autres. Vous n’avez pas besoin de l’apprendre de quelqu’un d’autre. Ce n’est pas un truc. Vous vous soumettez à l’Esprit de Dieu, et l’Esprit vous enseigne.
Il y a un troisième facteur, mais je ne suis pas certain qu’il soit nécessaire de les distribuer comme je vous les donne, ou même de les organiser dans cette suite particulière, chronologiquement. Je relève seulement les éléments. Le troisième nous vient de 1 Pierre 1 :22 : « Vous avez purifié votre âme en obéissant par l’Esprit à la vérité pour avoir un amour fraternel sincère ; aimez-vous donc ardemment les uns les autres d’un cœur pur. » La troisième chose est un cœur purifié. Qu’est-ce que cela signifie ? Cela veut dire que vous ne pourrez pas pratiquer la dette de l’amour avant d’avoir traité quoi ? Le péché dans votre vie. Jusqu’à ce que vous le voyiez comme péché.
Que vous voyiez votre amertume comme un péché. Que vous voyiez votre vengeance comme un péché. Que vous voyiez votre colère comme un péché, votre hostilité comme un péché. Toute attitude fausse que vous voyez dans votre vie, vous devez la voir comme un péché. Et cela doit être confessé. Il faut le régler. Donc d’abord vous comprenez la ressource, puis vous vous soumettez à l’Esprit qui vous apprend à aimer. Cela implique la purification du cœur.
Quatrièmement, il y a une autre chose dans 1 Pierre, puisque nous y sommes, chapitre 4 verset 7: « La fin de toutes choses est proche. Soyez donc sages et sobres afin de vous livrer à » quoi ? « La prière. Avant tout, ayez un amour ardent les uns pour les autres, car l’amour couvrira une foule de péchés. » Il nous indique qu’il y a un point clé dans la recherche de l’amour, qui est : la fin de toutes choses est proche. Autrement dit, chers amis, nous vivons, dans un sens, l’urgence, n’est-ce pas ? C’est le quatrième point. Réaliser l’urgence qu’il y a à aimer. C’est le moment d’y aller sans gants, pas vrai? Et de nous mettre à aimer, parce que la fin de toutes choses est proche. C’est le moment de vivre comme nous devrions le faire. Il est temps pour nous d’attirer les gens comme il faudrait qu’ils le soient. Donc, nous comprenons la ressource. Nous nous soumettons à l’Esprit. Nous purifions nos cœurs et réalisons l’urgence.
Revenez à Colossiens 3 :14, il y a là un cinquième élément qui permet de payer correctement cette dette. Colossiens ! C’est très, très élémentaire. « Mais par-dessus tout cela, revêtez-vous de l’amour. » Or, savez-vous ce que cela me dit ? C’est un choix conscient. Je choisis d’aimer.
Je conseillais un couple qui avait quelques difficultés dans leur ménage, et ils luttaient et luttaient assez gravement depuis un bon moment. Assis avec eux et ayant parlé avec eux assez brièvement, je leur ai dit : « Vous devez faire le choix conscient d’aimer. Vous devez vous entraîner, dans les moments où vous sentez monter la colère, aux moments où vous voudriez réclamer vos droits, quand vous sentez que vous avez été frustrés ou privés, quand vous avez été interrompus, quand vous avez été traités méchamment, quand des paroles peu aimables ont été prononcées, vous devez vous exercer à faire le choix conscient d’aimer. » Nous avons eu une bonne conversation à ce sujet, puis j’ai reçu un appel deux jours plus tard, et l’homme concerné a dit : « Je voulais juste vous dire la différence qu’il y a eu au cours de ces derniers jours dans notre mariage : tous les deux, chaque fois que quelque chose surgit pouvant faire problème, nous nous efforçons de faire tout ce que nous pouvons, dans l’Esprit de Dieu, pour faire le choix d’aimer, de faire la paix, et de manifester de la bonté, quel que soit le prix pour notre ego. » C’est un choix conscient à faire. C’est un facteur qui entre dans l’apprentissage de payer la dette de l’amour. Vous choisissez d’aimer. Je choisis d’aimer. Je choisis de faire la paix. Je choisis de pardonner. Vous apprenez cela en y exerçant votre pensée par la puissance de l’Esprit de Dieu, et dans un engagement à obéir.
Il y a une sixième chose dans cette question d’apprendre à aimer, et cela peut sembler farfelu, mais c’est d’être avec des chrétiens. Être avec des chrétiens. Vous allez trouver cela très difficile à faire si vous restez isolé. Vous direz : « Où avez-vous trouvé ce principe ? » En Hébreux, au chapitre 10, verset 24 et 25 il est dit : « N’abandonnons pas notre assemblée, … faites cela d’autant plus que vous voyez s’approcher le jour. » Pourquoi ? « …pour nous inciter à » quoi ? « L’amour. » Une stimulation à l’amour a lieu dans la dynamique de la communion fraternelle chrétienne, et la portée qu’il a sur notre vie.
Ainsi, comment allons-nous aimer de la bonne manière ? Eh bien, nous devons comprendre que la ressource est là, nous soumettre au Saint Esprit, purifier notre cœur, réaliser l’urgence. Nous devons nous y mettre, car la fin de toutes choses est proche. Faire un choix conscient, être dans la communion fraternelle, et il y en a encore deux qui me viennent à l’esprit.
Le septième est de se concentrer sur les autres. Se concentrer sur les autres. C’est en fait une clé. Dans Philippiens, et vous connaissez bien ce merveilleux passage. Nous l’avons souvent commenté au cours des années.
En Philippiens 2, Paul dit : « S’il y a donc de l’encouragement en Christ, s’il y a de la consolation dans l’amour, s’il y a une communion de l’Esprit, s’il y a de la tendresse et de la compassion. » Autrement dit, s’il y a de l’amour dans la communauté, s’il y a simplement de l’amour, « vivez en plein accord. Ayez un même amour, » verset 2, c’est-à-dire aimez chacun également, « un même cœur, une unité de pensée. » Comment le fait-on ? « Ne faites rien par esprit de rivalité ou par désir d’une gloire sans valeur, mais avec humilité considérez les autres comme supérieurs à vous-mêmes. Que chacun de vous, au lieu de regarder à ses propres intérêts, regarde aussi à ceux des autres. » Autrement dit, s’il doit y avoir de l’amour dans la communauté, nous devons nous occuper des autres, pas de nous-mêmes, pas vrai ? Je ne cherche pas à être aimé ; je cherche à aimer. C’est une perspective toute différente. Se concentrer sur les autres.
Ensuite un dernier facteur : considérer les résultats. Considérer les résultats. C’est une merveilleuse, vraiment merveilleuse raison de vivre une vie d’amour, à cause des merveilleux résultats. Oh, qu’ils sont magnifiques ! Vous direz : mais que voulez-vous dire par là ? » Eh bien, nous l’apprenons même de la vie du Seigneur en personne. L’Écriture nous indique qu’Il aimait, et comme résultat de Son amour, Il était aimé en retour. Jean le résume ainsi : « Nous l’aimons, » quoi ? « Parce qu’Il nous a aimés le premier. » Il y a une dynamique dans l’amour qui est réciproque. Les gens cherchent constamment à être aimés. S’ils réalisaient ceci, s’ils ne cherchaient qu’à aimer, ils seraient aimés. Vous comprenez ?
Donc, nous devons aimer. C’est une dette que nous devons payer, la dette de l’amour. Comment allons-nous la payer? Comment payons-nous la dette de l’amour? Comprendre la ressource. Elle est là. Elle est à disposition. Si nous n’y puisons pas, ce n’est que notre faute. Nous soumettre à l’Esprit, et apprendre de Lui comment aimer. Purifier notre cœur par la confession de nos péchés. Réaliser l’urgence. Faire un choix conscient. Maintenir la communion fraternelle. Nous concentrer sur les autres plutôt que sur nous-mêmes. Et considérer l’effet, considérer l’effet. L’amour donné, inévitablement, quoi ? Amène de l’amour en retour, qui est alors reçu.
Ainsi Dieu, par une nouvelle création de grâce, et en nous sauvant, nous a donné une nouvelle capacité pour payer en retour la dette de l’amour. Le réservoir de l’amour est absolument inépuisable. Il est inépuisable ! Il sert à nous accorder le privilège de représenter Dieu dans le monde en aimant comme Il a aimé, et en étant aimés en retour. Un ancien auteur a écrit : « Par la propre nature, par sa propre nature, l’amour est le devoir qui, lorsqu’il est accompli, n’est jamais terminé. Puisque Celui qui aime n’aime pas vraiment dans le but de cesser d’aimer, en aimant, l’amour est intensifié. Plus il est pratiqué, moins il ne pourra être satisfait. » Aimer, donc, devrait être un profond désir provenant d’un cœur régénéré. C’est un élément de notre obéissance. En fait, c’est l’aspect suprême de notre obéissance. Et nous pouvons le faire. Nous pouvons accomplir la dette de l’amour grâce à une nouvelle capacité à le faire.
Ceci ne nous fait qu’entrer dans le passage, mais je ne vais pas prendre le temps pour continuer ici. Nous le ferons la prochaine fois. Mais je veux conclure avec une chose à laquelle je vous demande de réfléchir d’une manière concrète, d’accord ? Vous dites : « Bon, par où vais-je commencer ? Je veux payer la dette que je dois, la dette de l’amour. Que dois-je faire ? » Laissez-moi vous suggérer quelques idées, d’accord? Demain, c’est ça, tout est pour demain. C’est votre devoir. Demain, êtes-vous prêts? Écoutez attentivement. Réglez une querelle. Cherchez un ami oublié. Appelez-le au téléphone. Remplacez une suspicion par la confiance. Faites mourir une vieille amertume, par la puissance de Dieu. Écrivez une lettre à quelqu’un qui vous aime, et qui ne s’y attendra pas. Encouragez quelqu’un que vous connaissez très bien en lui disant combien il compte pour vous. Accomplissez une promesse.
En voici encore quelques autres. Demandez à Dieu de vous aider à oublier le mal que quelqu’un vous a fait et dont vous vous souvenez très bien. Réduisez vos revendications vis-à-vis de ceux de votre foyer. Dites merci, dites merci, dites merci toute la journée. Ensuite, dites à quelqu’un que vous l’aimez, redites-le lui encore et encore. Encore trois idées : Priez pour un ennemi, n’importe quel ennemi. Choisissez dans la liste. Je ne connais pas la longueur de votre liste. Choisissez : Oh, en voilà un bon ! Envoyez un chèque à quelqu’un qui, vous le savez, a besoin de quelque chose. Puis, pour finir, demandez à Dieu de vous aider à aimer comme Jésus aimait. Prenons part ensemble à la prière :
Nous avons une dette d’amour, Père, nous le savons. Nous désirons au plus profond de notre cœur payer cette dette. Elle fait partie de notre obéissance. En fait, c’est le résumé de notre obéissance. Car en l’amour toute la loi est accomplie. Nous réalisons que nous pouvons aimer parce que nous avons la ressource. Elle est là. L’amour est déversé. Il est tout au fond de nous. Nous voulons aimer de cette manière. Aide-nous à faire ces pas nécessaires pour aimer. Aide-nous dans les jours qui viennent à mettre en pratique ces choses qui sont les manières concrètes par lesquelles nous pouvons manifester notre amour. Puisses-Tu être satisfait de la manière dont nous payons nos dettes, que nous ne devions rien à personne, sauf d’aimer chacun, payant toujours sachant que nous devrons toujours. Que le monde puisse savoir que nous T’appartenons grâce à notre amour, et qu’il puisse être attiré, par cet amour à Celui qui seul peut les sauver, Celui au nom de qui nous prions, notre Seigneur Jésus Christ. Amen.
FIN

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