
(Citations bibliques : Version Segond 21 sauf autre mention)
Étudions la Parole de Dieu aujourd’hui dans Romains, chapitre 2. Nous continuons l’examen des principes de jugement tels qu’ils apparaissent dans les 16 premiers versets de ce chapitre. Depuis que je suis allé vendredi dernier dans un tribunal, ce chapitre a pris une nouvelle vivacité dans mon esprit puisque j’ai observé le déroulement du système que nous appelons justice. Ça me rappelle que c’est quelque chose que l’humanité a géré tout au long de son histoire, en cherchant à faire ce qui est droit, en cherchant à faire ce qui est juste et trouvant ça toujours extrêmement difficile.
On s’imagine traditionnellement la justice dans la statue aux yeux bandés, une balance à la main, essayant de trouver l’équité sans être influencée par l’apparence de quiconque. L’idée que la justice est aveugle signifie simplement que la justice ne veut pas prendre en considération l’aspect de quiconque, ni sa position sociale, rien d’autre que la vérité seule.
Dans le passé, dans la Grèce et la Rome antiques, la justice était représentée non seulement les yeux bandés, mais sans mains, de sorte que la justice ne pouvait pas voir, et la justice ne pouvait rien recevoir. Elle ne pouvait pas choisir selon l’apparence, ne pouvait être soudoyée. On ne pouvait pas l’acheter.
La justice vise un but élevé et la justice est quelque chose d’insaisissable, et dans notre société on en sait beaucoup sur l’injustice. Cette semaine j’ai entendu parler d’un homme qui vient de purger une peine de 17 ans pour un crime qu’il n’a pas commis. On l’a laissé sortir et on a mis en route la peine du vrai criminel. On travaille dur à la question de la justice, et parfois il y a un énorme prix à payer.
Une ancienne histoire raconte qu’un homme avait dû, malgré toutes les affections d’un père, condamner ses deux fils à mort, car il était le chef de son pays et ses fils avaient conspiré pour renverser le gouvernement. Selon l’historien, les jeunes se tenaient devant l’homme, qui s’appelait Brutus l’Ancien, et ils l’ont supplié, ils ont pleuré, espérant que leurs larmes seraient la défense la plus puissante devant un père aimant. Les hommes assis derrière le chef chuchotaient : « Que va-t-il faire ? Ce sont ses enfants ! » Il dit : « À vous, les bourreaux, je livre mes fils. » Et l’historien écrit : « Par cette déclaration, il persista inexorablement, malgré l’intercession par les pleurs de la foule et les cris des deux jeunes gens implorant leur père par les noms les plus tendres. Les bourreaux les saisirent, retirèrent leurs vêtements, leurs lièrent les mains dans le dos, les fouettèrent, puis leur coupa la tête. Pendant ce temps l’inexorable Brutus regardait le spectacle sanglant sans broncher. Ainsi, le père se perdit dans le juge. »
Ceci peut être une bonne image de ce qui se passera un jour avec Dieu, qui s’offre comme père aimant, mais un jour le père se perdra dans le juge. Et la justice de Dieu est même plus inexorable. Dieu fait toujours ce qui est juste. En Lévitique 19 :15, Dieu accuse le peuple par anticipation, en quelque sorte, de leurs péchés d’injustice, qui feront partie de leur vie. Il dit : « Tu ne commettras pas d’injustice dans tes jugements : tu ne favoriseras pas non plus le grand, mais tu jugeras ton prochain avec justice. Puis, au verset 36, « vous aurez des balances justes, des poids justes, des mesures de solides justes et des mesures de liquides justes. Je suis l’Éternel, votre Dieu, qui vous ai fait sortir d’Égypte. »
Il leur réclame de la justice. Comme je l’ai dit, ça devient pour eux une accusation parce qu’ils sont devenus si injustes. Dans Deutéronome 16, les versets 19 et 20 disent : « Tu ne porteras aucune atteinte au droit, tu ne feras pas preuve de partialité et tu n’accepteras pas de pots-de-vin car ils aveuglent les yeux des sages et corrompent les paroles des justes. Tu chercheras à respecter parfaitement la justice afin de vivre et de posséder le pays que l’Éternel, ton Dieu, te donne. »
Au Psaume 82, verset 2 : « Jusqu’à quand jugerez-vous de façon injuste et favoriserez-vous les méchants ? » Et là on voit qu’ils se sont immédiatement mis à suivre le chemin défendu. Et les Proverbes nous disent, au chapitre 17, verset 15 : « Celui qui acquitte le coupable et celui qui condamne le juste font tous deux horreur à l’Éternel. » Dans Amos, le prophète dit au chapitre 5, versets 11 et 12, : « Vous avez exploité le faible et vous avez prélevé du blé sur sa récolte ; vous avez construit des maisons en pierres de taille, mais vous ne les habiterez pas ; vous avez planté d’excellentes vignes, mais vous n’en boirez pas le vin. En effet, je le sais, vos crimes sont nombreux, vos péchés se sont multipliés. Vous opprimez le juste, vous recevez des pots-de-vin et vous violez le droit des pauvres à la porte de la ville. »
De même le prophète Habacuc dit au chapitre 1, verset 4 : « Aussi, la loi est sans vie, le droit est sans force, car le méchant triomphe du juste et l’on rend des jugements corrompus. » Dieu disait : Soyez juste, et le peuple procédait injustement, alors Dieu se met à le châtier.
Or, Dieu hait l’injustice parce qu’elle est une grave dérive de son caractère. Dieu est absolument juste. Il jugera équitablement sans favoritisme. Et un jour, ceux qui penseront être des fils découvriront que le père est perdu dans le juge, car Il sera juste qui que vous soyez. Or, c’est le thème de notre texte. Je veux examiner le verset 11, et c’est la clé de cette section qui va jusqu’au verset 16, que nous examinons ce soir. « Car devant Dieu il n’y a pas de favoritisme. » Ce que ce verset dit, c’est que Dieu est impartial dans sa justice. Il ne regarde pas la personne de l’extérieur, Il regarde sa conduite pour voir si elle représente la justice ou l’injustice. La question n’est pas : cette personne est-elle pauvre ou riche, si elle est juive ou non-juive, si elle est membre d’une église ou non, un homme ou une femme, éduquée ou non, sage ou stupide. Il regarde aux œuvres. La sentence de Dieu se basera strictement sur le caractère et Dieu sera impartial, car Il ne peut être soudoyé. Il juge sans faire de différence entre les gens.
Or, cette phrase : « car devant Dieu il n’y a pas de favoritisme » est très intéressante. « L’acception de personnes » qu’on a dans d’autres traductions, est un seul mot, et ce mot est une combinaison du terme « face », visage, et du terme « recevoir ». Et en ce qui concerne Dieu, il ne reçoit pas ton visage, voilà ce qui est dit. Dieu ne s’occupe pas de recevoir le visage de qui que ce soit, ce qui signifie – 1 Samuel 16 :7 – que Dieu ne juge pas sur l’apparence extérieure, mais Il juge au cœur. Dieu ne jugera pas sur la base de la surface. Dieu ne reçoit pas la face. Et ce mot est devenu, évidemment, celui qui a donné partialité. Dieu n’est pas partial. La partialité est le défaut de celui qui juge en considérant les circonstances extérieures et non le mérite intérieur. Favoriser l’apparence de quelqu’un c’est juger en sa faveur à cause de ce qu’on voit superficiellement, au lieu de ce qu’on sait être vrai de son cœur. Et seul le vice d’un juge inique violerait la justice de la sorte. Dieu ne peut pas faire ça, et ne le fera pas.
En fait, je crois que c’est illustré encore et encore par la réalité de ce que nous avons vu ce matin, qu’au cours de l’histoire nous ne voyons que des « sages et prudents » entre guillemets, des érudits, le cercle restreint ou interne, si vous voulez, les soi-disant religieux et craignant Dieu que Dieu n’a pas reçu parce qu’ils pensaient pouvoir y accéder à leurs propres conditions. Et d’autre part, ce sont les pauvres, nus et estropiés, ceux qui traînent, les lépreux et les aveugles, les démunis qui sont venus car ils étaient désespérés, sachant qu’ils n’avaient aucune ressource. Mais ils ont été reçus parce que Dieu ne regarde pas au visage.
L’Ancien Testament nous donne le même principe, à répétition, et je ne veux pas prendre tout le temps qu’il faudrait pour développer le concept dans toute la Parole de Dieu, mais je pense suffisant de vous donner un indice. Je dirais que la créature la plus élevée et exaltée que Dieu a créée est Lucifer, le fils de l’aurore, qui est tombé et qui est connu comme le diable ou comme Satan. Et si vous allez au 14ème chapitre d’Ésaïe, vous lirez ceci : « Comment es-tu tombé du ciel, astre brillant, fils de l’aurore ? Te voilà abattu par terre toi qui terrassais les nations ! Tu disais dans ton cœur : ‘Je monterai au ciel, je hisserai mon trône au-dessus des étoiles de Dieu et je siégerai sur la montagne de la rencontre, à l’extrême nord. Je monterai au sommet des nuages, je ressemblerai au Très-Haut’. Pourtant, tu as été précipité dans le séjour des morts, dans les profondeurs de la tombe. Ceux qui te voient te fixent du regard, ils t’examinent avec attention : ‘Est-ce bien cet homme-là qui faisait trembler la terre, qui ébranlait des royaumes, qui rendait le monde pareil à un désert, qui dévastait ses villes et ne relâchait pas ses prisonniers ?’ » Est-ce bien là celui qui avait tant de puissance, tant de beauté et de merveilles ?
S’il y en avait un que Dieu aurait pu écarter parce qu’il était si élevé, ç’aurait été celui-là, mais Dieu l’a rapidement chassé de son ciel car Il ne fait pas de favoritisme, même pas le personnage suprême de sa création. Et s’Il ne lui montre aucune faveur quand il pèche contre Dieu, Dieu ne favorisera pas non plus quelqu’un d’inférieur à cet être-là.
Ce principe est répété dans tout le Nouveau-Testament, et je ne vais suggérer que quelques versets pour vous en rendre conscients. Dans Actes 10 :34, « Pierre prit la parole et dit : ‘Je reconnais que Dieu ne fait pas de favoritisme.’ » C’est Pierre, dans les Actes. Paul dans Galates dit essentiellement la même chose au chapitre 2, verset 6 : « … Dieu ne fait pas de favoritisme. » Au chapitre 6, verset 7 des Galates il dit : « Ne vous y trompez pas : on ne se moque pas de Dieu. Ce qu’un homme aura semé, il le récoltera aussi. » Ce qui veut dire : quel qu’il soit. « Celui qui sème pour satisfaire sa nature propre récoltera d’elle la ruine, mais celui qui sème pour l’Esprit récoltera de l’Esprit la vie éternelle. » Tout dépend de ce que tu fais, et Dieu n’évitera pas le jugement à cause de qui tu es. Dans Éphésiens 6 :9 : « Quant à vous, maîtres, agissez de même envers eux et abstenez-vous de menaces, sachant que leur maître et le vôtre est dans le ciel et que devant lui il n’y a pas de favoritisme. » La même phrase est utilisée dans Colossiens 3 :25 et aussi dans 1 Pierre 1 :17.
Or, c’est la thèse que je veux que vous compreniez ce soir dans Romains, chapitre 2, pour pouvoir y revenir. Une phrase répétée au moins cinq, six fois dans le Nouveau Testament qui est la clé de notre passage. Dieu ne favorise personne. Qui que tu sois, Il promet de juger.
Dans les 16 versets qui débutent le second chapitre, on a les principes par lesquels Dieu jugera. Or, nous avons dit qu’au verset 1 se trouvait le principe de la connaissance. Dieu jugera des hommes qui prouvent qu’ils connaissent sa loi. Le deuxième principe, aux versets 2 et 3, est celui de la vérité. Dieu jugera selon la vérité. On ne peut cacher à Dieu la vérité. Troisièmement, aux versets 4 et 5, Dieu jugera selon la culpabilité réelle, car les hommes sont par-dessus tout coupables d’abuser de la compassion et de la grâce, de la bonté, de la longanimité et de la patience de Dieu. Ensuite aux versets 6 à 10, on apprend que Dieu jugera les hommes selon leurs actes. Il verra leurs actes et déterminera d’après ces actes s’ils ont le droit ou non d’entrer dans la vie éternelle.
En Jean 5, verset 28, Jésus dit : « Ne vous en étonnez pas, car l’heure vient où tous ceux qui sont dans les tombeaux entendront sa voix et en sortiront : ceux qui auront fait le bien ressusciteront pour la vie, mais ceux qui auront fait le mal ressusciteront pour le jugement. » Notre Seigneur, dans Jean 5 :28-29 dit exactement ce que Paul dit aux versets 6 à 10, que le jugement se fera sur la base d’un critère objectif d’œuvres bonnes.
Or, comme je vous l’ai déjà signalé, les œuvres bonnes ne sont pas la cause du salut. C’est un don de Dieu, il ne vient pas des œuvres. Mais les œuvres bonnes sont la conséquence du salut, car dans le même passage il est dit : « Ce n’est pas par les œuvres afin que personne ne puisse se vanter, » et le verset suivant dit, « Nous avons été créés … pour des œuvres bonnes que Dieu a préparées d’avance afin que nous les pratiquions. » De sorte que nos œuvres, alors, puissent devenir un critère objectif d’après lequel Dieu jugera.
Il y aura aussi un critère subjectif, c’est la foi. Dieu sait qui est croyant car les noms sont écrits dans le livre de vie. Ceux qui ont mis leur foi en Jésus-Christ seront jugés et ils recevront la vie éternelle. C’est le critère subjectif, parce qu’ils ont mis leur foi en Christ. L’objectif est que leurs œuvres appuieront le subjectif et manifesteront la réalité de cette foi qui sauve.
Dieu juge sur la base des actes, c’est un principe dans l’Ancien Testament et dans le Nouveau. Verset 6, « Il traitera chacun conformément à ses actes. » Or, on ne peut en discute car c’est là, dans la Bible. Il jugera les hommes sur la base de leurs actes. « À ceux qui, par leur persévérance à faire le bien, recherchent l’honneur, la gloire et l’incorruptibilité, il donnera la vie éternelle ; mais il réserve son indignation et sa colère à ceux qui, par esprit de révolte, rejettent la vérité et obéissent à l’injustice. » Puis il revient répéter la même chose, mais dans l’ordre inverse. « La détresse et l’angoisse atteindront tout être humain qui fait le mal, le Juif d’abord, mais aussi le non-Juif. La gloire, l’honneur et la paix seront pour tout homme qui fait le bien, le Juif d’abord, mais aussi le non-Juif. »
Autrement dit, Dieu rendra, – c’est-à-dire paiera son dû – Dieu versera le salaire correct selon les actes de notre vie. Et nous vous avons montré la dernière fois que Dieu peut juger chaque personne selon ses actes. Comment ? Parce qu’on peut toujours juger un non croyant car ses actes sont mauvais. Et on peut toujours juger un croyant car ses actes sont justes. C’est aussi simple que ça. La différence c’est que tous les actes d’un non-croyant sont en fait injustes, mais pas tous les actes d’un croyant sont injustes. Vous saisissez ? Autrement dit, ce n’est pas qu’un incroyant pèche constamment et qu’un croyant agisse toujours justement, c’est qu’un non-croyant n’agit jamais justement, alors qu’un croyant fait parfois des actes justes et manifeste la vie de Dieu dans son âme.
Ainsi, les actes justes venant de la vie d’un racheté sont manifestés par quelqu’un qui cherche la gloire, l’honneur et l’incorruptibilité, ou l’immortalité. Autrement dit, sa vision s’oriente vers le ciel. Une personne vraiment régénérée, une personne rachetée le montrera dans son optique céleste. Elle recherchera la gloire. Elle recherchera l’honneur céleste. Elle recherchera l’incorruptible et l’immortel. Sa perspective, c’est Dieu. Mais les autres ne cherchent qu’à se rebeller contre Dieu, n’obéissent pas à la vérité et obéissent à l’injustice. Alors, par leurs actes respectifs, ils se manifesteront clairement.
Maintenant, à ce stade – vous devez comprendre ceci – arrivés ici, cette norme particulière est dévastatrice, car personne, de lui-même, ne peut rechercher la gloire l’honneur et l’immortalité. L’homme n’en est pas capable. Donc, dans un sens, ça devient un réquisitoire. Dieu dit : « Voilà la norme. Si tu veux la vie éternelle, si tu veux la gloire, l’honneur et la paix, alors tu dois montrer dans ta vie des œuvres qui recherchent la gloire l’honneur et l’incorruptibilité » - pas des œuvres qui se rebellent contre Dieu. Tu dois être quelqu’un qui cherche le ciel. Tu dois rechercher le royaume. Tu dois poursuivre la vraie justice.
On dira : « Bon, qui fait ça tout seul ? » Personne ! Non, personne ne le fait et voyez-vous, c’est toute la question ici. Tout le monde ici, au chapitre 2, est encore sous la condamnation, tous sont encore sous le jugement parce que personne ne le fait. Tu seras jugé selon tes actes, mon ami, et tes actes ne suffisent pas. Tu diras : « Et mes meilleures actions alors ? » Toute ta justice est quoi ? Des chiffons souillés. C’est vrai, il y a quelque chose qu’on peut appeler du bien relatif. Mieux vaut être gentil avec les gens que méchant, et il y a là un certain bien. Mais ce n’est pas la vraie justice qui plaît à Dieu. La raison étant que la motivation n’est pas juste, vous voyez ? Autrement dit, tu pourrais faire du bien, mais pour de mauvaises motivations. Et toute autre motivation que celle de glorifier Dieu est mauvaise. Peut-être que tu as fait du bien pour apaiser ta conscience, peut-être que tu as fait du bien parce que tu étais poussé par tes pairs à le faire. Peut-être que tu l’as fait parce que tu voulais compenser de la culpabilité ou de l’angoisse. Peut-être que tu as fait du bien pour pouvoir te sentir bien ou te faire plaisir.
Peut-être que tu as fait du bien pour des milliers de raisons, qui pourraient même être de belles raisons, mais si tu n’as pas fait de bien spécifiquement pour glorifier le Dieu des cieux, alors tu passes à côté de la norme de la vraie justice. Et l’homme du monde naturel ne fait pas le bien pour cette raison car il ne connaît pas cette perspective, voyez-vous ? Mais nous reviendrons là-dessus dans un instant.
Alors, les hommes seront jugés selon leurs actes. Et dans ce chapitre, ils sont condamnés. Je veux dire que Paul nous attrape tous avant d’arriver au chapitre 3, verset 20, et il va tout résumer en disant, « que toute bouche soit fermée. » On manifeste la connaissance puisqu’on condamne les autres. On sera tous jugés selon la vérité et la vérité est qu’on est tous pécheurs, peu importe le masque qu’on porte. Et on est tous coupables de piétiner la grâce de Dieu. Personne parmi nous ne peut produire le genre d’actes qu’il faudrait. On est tous dans le même bateau. Aucun de nous, par nature, ne recherche vraiment Dieu.
Dans chapitre 3, verset 10 des Romains, il est dit : « Il n’y a pas de juste, pas même un seul ; pas un n’est intelligent, aucun ne cherche Dieu. » L’homme, par lui-même ne fait pas ça, alors il est condamné dans ce texte, parce qu’il ne produit pas ce genre d’œuvres. Or, on a dit la dernière fois également que ce genre d’œuvres pouvait être produit et qu’une vie pouvait se tourner vers le ciel et vers Dieu, qu’une vie pouvait rechercher la gloire, l’honneur et l’immortalité, mais ceci n’arrive que quand Christ vient demeurer dans cette vie, n’est-ce pas ? Alors cette vie manifestera une recherche orientée vers le ciel. Et je vous ai dit la dernière fois – et c’est une chose que j’enseigne depuis des années, vous devez la comprendre – que quand une vie ne recherche pas ces choses, il n’y a aucune raison de croire que le salut a eu lieu, puisqu’elles sont les manifestations de la réalité du salut.
Maintenant, écoutez très attentivement cette affirmation : La justification par la foi seule s’applique au moment de l’entrée dans le salut, mais pas au moment du jugement. Nous sommes sauvés par la foi seule, mais nous serons jugés, dit Romains, par nos œuvres. On dira : « Que voulez-vous dire par là ? » Suivez-moi. Quand Dieu reçoit le pécheur par grâce au moment de sa conversion, Il demande seulement que l’on croie et qu’on se soumette à lui, d’accord ? C’est tout ! Il ne demande rien de plus. Mais dès ce moment-là, le croyant entre dans une responsabilité d’obéissance, et alors la marque de ce croyant devient le style d’obéissance de sa vie. On appelle ça, le fruit de la grâce. La foi ne veut pas dire que dès-lors que j’ai reçu Jésus, je peux faire tout ce que je veux. Au contraire ! Le résultat de la vraie foi est toujours une vie sainte. Mais il y a des rechutes, des moments où l’on échoue, mais il doit y avoir une évidence, quelque chose qui montre qu’on recherche Dieu, la gloire, l’honneur et l’incorruptibilité car c’est la norme selon laquelle on sera jugé.
Je peux vous l’illustrer par Jacques, chapitre 2, verset 9. C’est un passage si clair, et pourtant il en a troublé certains – inutilement. Dans Jacques 2 :9 il est dit : « Mais si vous faites du favoritisme, vous commettez un péché, » on revient à cette attitude qu’on a vue dans Romains 2 – « vous commettez un péché ; la loi vous dénonce comme étant coupables. De fait, la personne qui obéit à toute la loi mais qui pèche contre un seul commandement est en faute vis-vis de l’ensemble. » Donc si on transgresse un seul commandement, on les a tous transgressés. Il continue pour donner quelques exemples.
Au verset 14 : « Mes frères et sœurs, que sert-il à quelqu’un de dire qu’il a la foi, s’il n’a pas les œuvres ? Cette foi peut-il le sauver ? » C’est une question importante, n’est-ce pas ? La foi peut-il le sauver ? Eh bien, s’il n’a aucune œuvre, la foi suffit-elle à le sauver ? « Si un frère ou une sœur sont nus et manquent de la nourriture de chaque jour, et que l’un de vous leur dise : ‘Partez en paix, mettez-vous au chaud et rassasiez-vous, » sans pourvoir à leurs besoins physiques, à quoi cela sert-il ? » Autrement dit, si quelqu’un traverse ta route, et qu’il n’a rien, et que tu dis, « Je te souhaite le meilleur ! » Cela prouve-t-il ta foi ? À peine ! « Il en va de même pour la foi : si » - quoi ? – « elle ne produit pas d’œuvres, elle est morte en elle-même. » Et il n’y a pas de foi qui sauve qui reste seule. Voilà ce qu’il dit. « Mais quelqu’un dira : ‘Toi tu as la foi, et moi j’ai les œuvres.’ Montre-moi ta foi sans les œuvres, et moi c’est par mes œuvres que je te montrerai ma foi. » Et c’est là, évidemment, la vraie foi. La seule manière de démontrer une foi vraie, c’est par des œuvres.
J’entends constamment des gens dire : « Vous savez, je sais qu’ils ne la vivent pas, et que je n’en ai jamais vu les preuves, mais je me souviens du jour où ils ont mis leur foi dans le Seigneur. » Vous savez ce que c’était ? Ce n’était pas une foi qui sauve, car une foi qui ne produit rien est morte. Ce n’est pas une foi vivante, mais une foi morte. Le verset 20 le résume : « La foi sans les œuvres est morte. » Puis il continue pour dire : « Notre ancêtre Abraham n’a-t-il pas été considéré comme juste sur la base de ses actes ? » Vous direz : « Oh là là ! quelle hérésie ! » Martin Luther s’est étranglé sur l’épître de Jacques. Il l’a même appelée « épître de paille » Il ne l’aimait pas beaucoup parce qu’il ne l’a pas comprise comme il aurait fallu. Abraham a été justifié, non par Dieu, mais il a été justifié par ceux près de lui qui disaient : « Il est vraiment un homme droit, c’est évident, en voyant ses œuvres, que Dieu a changé sa vie. » « Par ses œuvres sa foi a été menée à la perfection, » est-il dit au verset 22.
En résumé – en fait on peut lire tous les versets jusqu’au verset 26, mais le verset 26 est un bon résumé. « De même que le corps sans esprit est mort, de même la foi sans les œuvres est morte. » Le fait est que les hommes seront jugés par leurs œuvres, et la seule manière pour vous ou quiconque sur terre de produire une seule œuvre juste, c’est si son esprit est dynamisé par la présence à demeure de Dieu par le salut. Et après, quand le salut a vraiment lieu, tu produiras alors les œuvres qui deviennent l’attestation que ta foi est légitime. Donc Dieu jugera selon les œuvres.
Et concernant le jugement de Dieu, nous arrivons à l’élément suivant des principes du jugement, c’est-à-dire : Dieu jugera avec impartialité, versets 11 à 15. Le verset 11 donne le point de départ. Il dit : « Car devant Dieu il n’y a pas de favoritisme. » Quand Dieu juge les hommes par la connaissance, la vérité, la culpabilité et les actes, Il le fera absolument sans favoriser quiconque, en se basant seulement sur la réalité subjective de leur foi en Christ et la confirmation objective de cette réalité dans leurs œuvres.
Or, on pourrait immédiatement dire : « Comment Dieu pourrait-il juger tout le monde de la même façon ? » Eh bien, ça veut dire que Dieu ne sera pas injuste, ça ne veut pas nécessairement dire que tout le monde recevra la même récompense ou le même châtiment. Nous savons qu’il y a des niveaux de récompenses. Nous savons que quand on sera face au Seigneur Jésus-Christ sur le trône, certaines de nos œuvres seront de l’or, de l’argent, des pierres précieuses, certaines seront du bois, de la paille ou du chaume. Et certains d’entre nous présenteront beaucoup de bois, de paille et de chaume et très peu d’or, d’argent, de pierres précieuses, et d’autres auront très peu de bois, de paille et de chaume et beaucoup d’or, d’argent, de pierres précieuses. Des couronnes sont promises aux croyants qui sont fidèles dans l’Écriture et certains d’entre nous en auront quelques-unes et d’autres les auront toutes. Donc nous savons qu’il y a des niveaux selon lesquels Dieu récompensera et il en va de même pour la punition.
Dieu est équitable. Il ne favorise personne, et Il ne tient pas non plus pour responsables ceux qui n’en connaissaient pas autant que d’autres, qui sont plus responsables. Alors, lié à cette phrase « il n’y a pas de favoritisme », il y a le fait qu’Il ne favorise pas certains, et deuxièmement, qu’il traite justement chacun selon la lumière, ou la connaissance qu’il a eue. Et quelqu’un dira : « Bon, Dieu juge-t-Il tout le monde de manière identique ? » Non, non et c’est ce qu’on trouve dès le verset 12, Dieu, sans favoritisme, jugera. Verset 12. Maintenant regardez ce verset stupéfiant. « Tous ceux qui ont péché sans la loi périront aussi sans la loi, et tous ceux qui ont péché sous la loi seront jugés au moyen de la loi. »
Maintenant réfléchissez avec moi. Le fait est qu’il n’y a pas de favoritisme avec Dieu. Si tu n’as pas la loi, tu seras jugé comme quelqu’un qui n’a pas la loi. Si tu as la loi, tu seras jugé comme quelqu’un qui a la loi. Dieu sera absolument juste. Et l’idée fondamentale du verset est qu’au jugement final éternel, Dieu manifestera son équité ; Dieu manifestera son impartialité en traitant les hommes selon la lumière qu’ils ont reçue. Avez-vous compris cela ? S’ils n’avaient pas la loi, ils ne seront pas jugés comme ceux qui la possèdent. S’ils possèdent la loi, ils seront jugés comme possédant la loi. C’est le principe de base. Il vient de dire que les hommes seront jugés selon leurs actes, qu’ils soient Juifs ou non-Juifs, et ici il redit en réalité un peu la même chose. Si un homme a la loi, il sera jugé sur cette base ; s’il ne l’a pas, il sera jugé selon ces critères.
Or, remarquez qu’au verset 12, on a donc deux groupes de gens distincts. Premièrement, « Tous ceux qui ont péché sans la loi périront aussi sans la loi. » Prenez cette petite phrase « sans la loi ». C’est le premier groupe. Ils n’ont pas la loi, anomōs, sans loi, c’est ce que ce mot signifie. Ils n’ont pas la loi. Quelle loi ? La loi de Dieu, la loi mosaïque. C’est un terme qui désigne les non-Juifs qui n’ont pas l’Écriture écrite. Ils n’avaient aucun prophète, ils n’avaient aucun auteur biblique, ils n’avaient pas la révélation écrite de Dieu, la loi de Dieu. Il ne veut pas dire qu’ils étaient sans loi du tout, il ne veut pas dire qu’ils n’avaient aucun sens du bien et du mal, il en parlera aux versets 14 et 15. Évidemment qu’ils l’avaient. Ils avaient une loi écrite dans leur cœur, il le dit. Mais ils sont sans la loi dans le sens de la loi mosaïque. Ils sont sans révélation spéciale – Moïse, l’Écriture, les prophètes.
Et soyons réalistes. Vous serez d’accord avec moi, n’est-ce pas, que dans toute l’histoire, la plupart des gens qui ont vécu sur terre ont été dans cette catégorie, n’est-ce pas ? C’est vrai, simplement du point de vue statistique, la plupart de ceux qui viennent au monde n’entendent jamais l’évangile de Jésus-Christ. Dès les temps modernes, avec le développement des media et du travail de traduction magnifiquement entrepris de nos jours, la Parole est largement diffusée. Mais la plupart de ceux qui vivent sur terre n’ont pas eu en main la loi de Dieu. Ils n’ont pas eu la Parole écrite. Qu’adviendra-t-il d’eux ? Qu’en est-il pour eux ? Dieu les jugera-t-Il s’ils n’ont jamais eu la loi ? Oui, mais Il les jugera comme ceux qui n’ont jamais eu la loi. « Alors, s’ils n’ont jamais entendu l’Évangile, seront-ils tenus pour responsables ? » Allons le découvrir.
Revenons au verset 12. Il est dit que ceux qui sont sans la loi – qu’est-ce qui vient après ? – « périront aussi. » Périront, apollumi, au fond, veut dire être détruits, mis à mort. Le mot est utilisé pour la mort éternelle en Matthieu 10 :28, Luc 4 :34. Ça ne veut pas dire annihilation, bien qu’on puisse le traduire par « détruire ». Le sens n’est pas annihilation. Il ne signifie pas qu’ils entrent dans une existence inconsciente. Fondamentalement, la meilleure manière de la comprendre, quand quelque chose est apollumi, c’est qu’il est détruit, dans le sens qu’il ne peut plus servir au but recherché. Et tous les humains ont été créés pour la gloire de Dieu et pour être en communion avec lui, et s’ils ne viennent pas à Dieu, ils sont alors apollumi, ils sont perdus pour ce but et cette intention.
Notre Seigneur, par exemple, utilise le mot apollumi quand les hommes mettent du vin nouveau dans de vieilles outres, et les outres sont apollumi, elles sont détruites par le vin nouveau. Elles ont péri, elles cessent d’avoir une fonction, ou une utilité. Le substantif est utilisé par les disciples quand ils voient la femme oindre les pieds de Jésus et verser tout ce précieux parfum, et demandent, « À quoi bon un tel gaspillage ? » (Version Colombe) Ici c’est le substantif de apollumi. Pourquoi laisses-tu périr ce produit ? Ou le rendre inutile ? Il n’a pas perdu son existence, il était simplement, à leur idée, utilisé dans un but inutile. Ainsi le mot a pris le sens d’inutile, ou détruit, mis à mort, gaspillé. Ça ne veut pas dire ne plus exister.
Il n’y a pas de meilleur exemple que dans l’Apocalypse. En parlant du la ruine de l’antichrist, nous lisons dans Apocalypse 17 :8 : « La bête que tu as vue était, et elle n’est plus. Elle va monter de l’abîme et s’en aller à la perdition. » (Version Colombe) C’est le même mot que périr, ici, une forme de apollumi.Donc la bête va périr, la bête ira en apollumi. Un verset ou deux plus loin il est dit : « La bête … s’en va à la perdition, » au verset 11 (Version Colombe). Donc deux fois dans le 17ème chapitre, il est dit que la bête va en apollumi, la bête va à la perdition, ou périt, ou va à la destruction.
Or, si nous voulons savoir ce que c’est, tout ce qu’il faut faire c’est aller au chapitre 19, où il est dit : « La bête fut jetée vivante dans l’étang de feu où brûle le soufre, » Apocalypse 19 :20 (Version Colombe). Donc périr, apollumi, être détruit ne signifiait pas que la bête sortait de l’existence, ça signifiait qu’elle était envoyée vivante au jugement, jetée vivante dans l’étang de feu où brûle le soufre. Et, soit dit en passant, dans Apocalypse 20 :10, nous trouvons qu’elle est encore un être conscient 1000 ans plus tard. Et je ne relève cela que parce qu’il y a des gens qui disent que ça nous enseigne que les incroyants qui n’ont pas eu la loi sortent simplement de l’existence. Ce n’est pas ce qui est enseigné ici. Ils sont détruits quant à leur but initial, ils sont mis à mort, mais c’est être jeté vivant dans l’étang de feu, comme c’est illustré de manière vivace par l’usage du même terme que pour la bête. Donc Dieu condamnera ceux qui n’ont jamais entendu, et même sans l’Écriture, ils périront.
Ils périront sans la loi, dit le verset 12. Qu’est-ce que ça signifie ? Ça signifie que ce sera proportionnel, comme pour ceux qui n’ayant pas l’Écriture, c’est-à-dire que ce ne sera pas aussi sévère que pour ceux qui ont eu l’Écriture, mais c’est néanmoins périr. Ce n’est pas moins que l’enfer, c’est l’enfer. C’est que ceux qui avaient la loi ne reçoivent pas l’enfer tandis que les autres reçoivent moins que l’enfer, c’est qu’ils reçoivent enfer pire que l’enfer que les autres reçoivent.
Pourquoi ? Encore au verset 12 : « Tous ceux qui ont péché sans la loi. » Bien qu’ayant péché sans la loi de Dieu, ils ont péché, et le salaire du péché, c’est quoi ? La mort. Les gens demandent « Est-ce que ceux qui n’ont jamais entendu périront ? » Oui ! Que signifie périr ? Ça signifie la même chose pour eux que ça signifiait, quand on parlait de la bête en Apocalypse, ils seront jetés vivants dans un lac de feu où brûle le soufre. Pourquoi ? Parce qu’ils ont péché.
Vous voyez, l’homme pèche, bien qu’il n’ait pas la loi écrite de Dieu, car il a en lui un principe de péché, et parce qu’il choisit une vie et un style de vie de péché. Loi révélée spéciale, l’Écriture n’est pas la précondition du péché. L’homme pèche sans l’Écriture. Il est coupable et il périt.
Laissez-moi vous donner un exemple qui pourrait aider, dans Luc 12 :47, la fin de la parabole qui parle des serviteurs, et tout ce que vous avez vraiment besoin de savoir est Luc 12 :47 et 48. « Le serviteur qui a connu la volonté de son maître, » vous voyez ? Il connaissait la volonté de son maître, ce serait celui qui avait la loi, dans un sens – « mais qui n’a rien préparé ni fait pour s’y conformer sera battu » - de quoi ? - « d’un grand nombre de coups. En revanche, celui qui ne l’a pas connue et qui a fait des choses dignes de punition sera battu de » - quoi ? - « de peu de coups. On demandera beaucoup à qui l’on a beaucoup donné, et l’on exigera davantage de celui à qui l’on a beaucoup confié. » Ils sont battus les deux. Les deux sont dotés. Ils périssent tous les deux. Mais la punition la plus importante vient sur ceux qui en ont su le plus.
Maintenant revenons à Romains 2. Ceux qui ont péché sans la loi périront. Et leur punition sera de périr, sera une condamnation, car ils ont péché contre Dieu. Mais ce sera un jugement moindre que pour le deuxième groupe. Regardez au deuxième groupe au verset 12 : « Et tous ceux qui ont péché sous la loi seront jugés au moyen de la loi. »
Que signifie : « Tous ceux qui ont péché sous la loi ? » Ça se rapporte à ceux qui ont reçu la révélation spéciale, ceux qui ont eu la Parole de Dieu, particulièrement Israël et tous ceux qui sont liés à ceux qui connaissent la vérité de Dieu. Ceux qui ont entendu les prophètes, ceux qui ont lu la loi et les saintes écritures, ceux qui ont eu la révélation spéciale. Aujourd’hui, ça a trait à ceux qui sont assis à l’église, ceux qui connaissent la vérité, ceux qui sont dans une société chrétienne ou dans un environnement chrétien. Ils seront jugés pour avoir eu plus de lumière, de plus grands privilèges et une plus grande responsabilité. Jésus disait dans Matthieu 11 : « Combien plus grand sera le jugement de Chorazin et de Bethsaïda et de Capernaüm » parce que Jésus a marché dans ces endroits, y a vécu et accompli ses miracles. « Le jour du jugement, Tyr et Sidon seront traitées moins sévèrement que vous. » Pourquoi ? Parce que les premières en savaient tellement plus, et elles subiront une plus grande destruction. Elles seront jugées selon la loi. Ça a trait au jugement final. Elles seront jugées selon la pleine connaissance de la loi de Dieu.
Donc Dieu est très juste. Il est tout à fait juste. L’enfer le plus brûlant est réservé à ceux qui en savent le plus. C’est pourquoi, mes amis, c’est quelque chose d’effrayant d’être apostat. C’est une chose terrifiante de connaître la vérité, et de constamment lui tourner le dos. Vous seriez en meilleure posture éternelle si vous n’aviez jamais rien su que d’avoir su et refusé. Mais Dieu est juste et Il jugera ceux qui n’ont pas eu la loi comme tels, et ceux qui ont eu la loi comme l’ayant eue.
FIN

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