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Ouvrez votre Bible dans 2 Corinthiens, chapitre 3, nous revenons sur ce texte, du verset 6 au verset 18, sur la gloire de la Nouvelle Alliance encore ce matin, et je vous avoue que je passe des moments incroyables en parcourant ce texte. Je savais que ce serait le cas, mais cela dépasse même mes attentes. Ce texte est tellement riche et il soulève tant de problèmes que je voudrais suggérer que nous prenions notre temps pour l’étudier. Pendant que nous étudions ce texte, je voudrais vous rappeler que l’Apôtre Paul se défend ici contre des accusations selon lesquelles il est un faux enseignant.

Il dit être un vrai enseignant pour certaines raisons, la moindre n’étant pas le fait qu’il prêche la Nouvelle Alliance comme il l’indique au verset six, qu’il est ministre ou serviteur de la Nouvelle Alliance. Pendant qu’il se défend en s’identifiant à la Nouvelle Alliance, il se lance dans une analyse qui compare la Nouvelle Alliance à l’Ancienne Alliance, parce que les faux enseignants, les véritables faux enseignants, étaient arrivés à Corinthe, où la Judée, le camp de la circoncision qui enseignait l’Ancienne Alliance. Paul veut donc que les Corinthiens comprennent qu’un vrai serviteur de Dieu, un vrai ministre, un vrai prédicateur, un vrai prophète, un vrai apôtre prêche la vérité de la Nouvelle Alliance et non l’Ancienne Alliance et c’est cela l’essence de ce qui le plonge dans cette discussion.

Une fois qu’il s’est identifié comme prédicateur de la Nouvelle Alliance, il continue en expliquant la supériorité de la Nouvelle Alliance sur l’Ancienne Alliance ; nous naviguons en quelque sorte dans ce domaine-là depuis quatre semaines déjà, et voici la cinquième. Que je vous fasse un petit rappel juste pour vous situer dans le contexte de ce texte. La tromperie la plus efficace de Satan, c’est la religion. C’est pourquoi il se déguise en ange de lumière et c’est pourquoi ses ministres sont déguisés en anges de lumière. Alors qu’en fait ils sont tous des démons des ténèbres et de la damnation, ils se cachent dans la religion.

L’impact le plus subtile et le plus puissant de Satan, a été créé en concevant la religion qui ne sauve pas, mais qui damne les hommes dans l’illusion que tout va bien entre eux et Dieu. Le monde est bien évidemment engouffré dans cette tromperie satanique, le monde est engouffré dans la religion qui ne sauve pas, la religion qui le condamne à l’enfer éternel. C’est la religion satanique de la cérémonie ou du rituel ou des œuvres d’autosatisfaction, c’est la religion de la performance, la religion de l’effort humain, la religion des sacrements, et elle envoie les gens dans une éternité sans Dieu en les trompant sur leur véritable condition.

Comme je vous l’ai dit plusieurs fois, il n’y a que deux religions qui existent depuis toujours, juste deux. Il y a le vrai Christianisme, le salut par la grâce au moyen de la foi en Christ seul, et il y a une autre religion qui est la religion des œuvres humaines, de l’accomplissement humain, de l’effort humain, de la cérémonie humaine. Et en dehors du vrai Christianisme, toute autre religion dans le monde n’est qu’une autre forme de cette seule et même fausse tromperie accablante. Qu’une personne puisse être en règle avec Dieu par un quelconque effort extérieur, par une quelconque activité morale, par une quelconque cérémonie, est une tromperie accablante qui engloutit la majeure partie du monde.

Ceci explique, par exemple, comment le Pape peut dire que les Bouddhistes adorent le même Dieu qu’il adore et devraient être considérés comme des frères. Ceci explique comment il peut dire que les Musulmans devraient être considérés comme des frères et sœurs qui adorent le même Dieu qu’il adore. Ceci explique comment Mère Theresa et son mouroir à Calcutta peuvent avoir l’image d’un Dieu hindou. Parce que tout cela c’est la religion de la cérémonie, c’est la religion des œuvres humaines, de la justice personnelle ou justice accomplie par les sacrements, les cérémonies, les rituels ou toute autre chose.

En fait, l’Eglise Catholique et certaines formes de l’Orthodoxie Grecque et certaines formes du Protestantisme ont plus de points en commun avec les religions non chrétiennes qu’avec le véritable Evangile de Jésus Christ. Elles sont plus semblables à celles-là parce qu’elles sont des religions d’œuvres, de cérémonies, de sacrements, de démonstrations et de rituels extérieurs ; elles ressemblent plus à des religions non chrétiennes qu’au vrai Christianisme et c’est pourquoi nous ne sommes pas choqués de voir le Pape faire des commentaires qui incluent des gens qui sont foncièrement non chrétiennes.

Alors qu’au même moment nous qui sommes véritablement chrétiens ne pouvons pas embrasser le format païen du Catholicisme. S’attacher à l’Evangile pur vous sépare de toutes ces formes de religion, même celles qui prétendent être dévouées au Dieu de la Bible est l’une des plus grandes responsabilités du prédicateur ; c’est une tâche que nous ne pouvons pas abandonner. A Corinthe Paul a assumé cette responsabilité-même. Vous vous souvenez qu’il s’y était rendu et avait prêché l’Evangile et après près de deux années il a fondé une église. Tout se passait apparemment bien, du moins sur le plan théologique. Il y avait certainement des problèmes de péché, mais tous paraissaient bien portants et semblaient comprendre l’Evangile jusqu’à ce que des Juifs arrivent et disent que pour être véritablement chrétien, on n’est pas obligé d’accepter Christ.

Mais il faut rester fidèle aux cérémonies et aux rituels de l’Ancien Testament. C’était donc le salut par Christ, plus la cérémonie et les œuvres rituelles, et Paul dit dans cette section qu’il n’en est pas ainsi. Ce n’est pas la Nouvelle Alliance et l’Ancienne Alliance qui sauvent, c’est la Nouvelle Alliance seule qui sauve. Les faux enseignants enseignaient le salut par la circoncision, ce qui est une cérémonie, ou par le rituel ou la mécanique, par les œuvres, et ils avaient donc pollué l’enseignement pur de la vérité évangélique. Paul écrit donc pour informer les Corinthiens qu’il prêchait la vérité, la Nouvelle Alliance.

Ce qu’on voit faire ici, c’est ce que tout Pasteur fidèle doit faire. Il doit protéger son peuple contre les tromperies sataniques qui se présentent sous forme de fausse religion et Satan est assez subtil pour les emballer même au nom du Christianisme s’il le faut, tant que cela convient à son dessein, et essayer de les y entraîner par cette subtilité. Au verset 6, ceux qui sont vraiment rendus serviteurs de la Nouvelle Alliance, l’alliance dans le sang de Christ, doivent assumer la responsabilité que Paul exerce ici et mettre les gens en garde contre la religion non salvatrice, trompeuse, satanique, accablante, qu’elle porte l’étiquette du Christianisme ou non.

L’Eglise de Corinthe et toute autre personne devrait entièrement rejeter tout effort de contourner l’Evangile par des œuvres ou des cérémonies ou des rituels. Nous l’avons déjà vu, ce n’est qu’une révision. En faisant cette remarque, Paul montre comment la Nouvelle Alliance a remplacé l’Ancienne Alliance et il veut leur faire voir que l’Ancienne Alliance est maintenant abrogée comme il est dit dans Hébreux 8 ; elle est à présent mise à l’écart. Tout le livre d’Hébreux parle de la Nouvelle Alliance comparativement à l’Ancienne Alliance, et cela est réduit dans 2 Corinthiens. Rentrons dans le plus grand des deux textes qui traitent de cette question, Hébreux, chapitre 9, verset 15. Ecoutez ceci attentivement.

« Voici pourquoi Il », c’est-à-dire Christ dont il est bien sûr question au verset 14, « Il est le médiateur d’une Alliance Nouvelle. » Suivez maintenant ceci : « Sa mort est intervenue pour le rachat des transgressions commises sous la première alliance. » Vous avez vu ça ? En d’autres termes, la mort de Jésus Christ a apporté la rédemption pour les transgressions commises par les gens qui ont vécu sous la première alliance ; voilà ce qu’il dit. On voit là encore une indication claire que les gens de l’Ancienne Alliance, qui ont vécu dans l’Ancien Testament avant même que Christ ne soit né ou avant même qu’Il ne soit mort et ressuscité, les gens qui vivaient à cette époque avant les événements de l’Evangile, étaient sauvés par ce que Christ allait faire plus tard.

C’est une chose très, très importante à comprendre. Christ, à cause de Sa mort sacrificielle pour le péché, est devenu médiateur d’une alliance nouvelle et meilleure. Le seul moyen pour qu’une personne vienne à Dieu, c’était de voir le salaire de ses péchés payé en totalité par la mort ; et ce paiement, Jésus l’a effectué en mourant à la place de tous ceux qui croient et se repentent, de tous les âges. Il est devenu le pont, Il est devenu le médiateur, le seul médiateur entre Dieu et les hommes en les unissant pour toujours.

Hébreux dit qu’Il a accompli par la seule offrande de Sa personne ce que toutes les offrandes des sacrificateurs de l’Ancienne Alliance ne pouvaient pas accomplir ; elles ne pouvaient que symboliser. C’est Sa mort qui a pris la place du rachat des transgressions ; le prix a été entièrement payé, les pécheurs ont été réconciliés avec Dieu pour toujours. Mais remarquez ceci, quels péchés, les péchés de qui, les transgressions qui avaient été commises sous la première alliance. Je ne sais pas comment les gens peuvent s’embrouiller à ce sujet, je ne sais pas comment les gens peuvent penser que les contemporains de l’Ancien Testament étaient sauvés parce qu’ils étaient fidèles à la loi ou qu’ils étaient sauvés parce qu’ils avaient dans leurs cœurs une espérance Messianique. Il se peut qu’ils aient essayé d’obéir à la loi et c’était de leur part une chose noble à faire.

Manifestement, s’ils avaient été sauvés, ils auraient alors trouvé dans la loi un chemin de la vie et ils lui auraient obéi volontiers autant que possible dans leur perdition. Mais les gens qui pensent que respecter la loi ou avoir une espérance messianique en tant que tel sauve n’ont rien compris du tout. La seule chose qui sauvait ces gens était l’œuvre de Jésus Christ sur la croix ; c’est pourquoi Paul dit que c’était pour les transgressions commises sous la première alliance. Vue ainsi, la mort de Jésus Christ était rétroactive ; elle remontait le temps et couvrait le passé. Regardez Romains, chapitre 3, versets 24 et 25, et vous savez bien sûr que si j’insiste quelque peu sur ce point de l’Evangile, j’insiste dessus depuis des années et j’ai écrit bon nombre de livres dessus, c’est parce que je ne parviens pas à croire que l’église soit confuse à ce sujet. Il n’y a rien de plus important que d’avoir la vérité de l’Evangile, n’est-ce pas ?

Romains 3 :24 et 25, « Ils sont gratuitement déclarés justes par Sa grâce, par le moyen de la libération qui se trouve en Jésus Christ. C’est Lui que Dieu a destiné à être par Son sang une victime expiatoire », ou une couverture, « pour ceux qui croiraient ». Eh bien, la justification est un don gratuit par la grâce au moyen de la rédemption accomplie en Christ. Dieu a exposé Christ pour servir de couverture aux péchés par Son sang au moyen de la foi. Ecoutez cette ligne qui suit : « Il démontre ainsi Sa justice, puis qu’Il avait laissé impunis les péchés commis auparavant, à l’époque de Sa patience. » C’est un point crucial. Dieu a laissé impunis les péchés de ceux qui avaient cru en Lui avant la venue de Christ, mais il fallait que Christ vienne pour justifier l’acte de Dieu de ne pas tenir compte de ces échés. Vous comprenez cela ? 

Dieu aurait été injuste s’Il avait simplement ignoré leurs péchés, s’il avait sur un coup de tête simplement laissé impunis leurs péchés. Quelqu’un aurait pu dire : « Mais quel genre de Dieu saint es-Tu ? Tu ignores simplement leurs péchés ? Où est donc la satisfaction de la justice ? Où est la satisfaction de la justice ? Où est l’exigence de la loi ? Comment peux-Tu pardonner à ces pécheurs aussi simplement ? Comment as-Tu pu Te montrer si miséricordieux pour ces pécheurs ? Et jusqu’à ce que Christ vienne – écoutez bien – jusqu’à ce que Christ vienne offrir le sacrifice expiatoire parfait, on aurait pu accuser Dieu d’injustice ou d’impartialité ou d’avoir baissé Sa norme.

Aussi Paul déclare-t-il ici que Dieu démontrait Sa justice et il fallait qu’Il démontre quel Dieu juste Il était, parce que dans le passé Il n’avait pas tenu compte des péchés commis auparavant. Les gens pouvaient dire : « Mais tu as un Dieu saint plutôt étrange ! Il décide sur un coup de tête celui dont Il va pardonner les péchés, et Il les pardonne. Où est la justice ? Où est l’équité ? Où est la sainteté dans tout ça ? Où est la norme de la sainteté ? Où est le principe selon lequel l’âme qui pèche doit mourir ? Il fait donc de Christ un spectacle et nous voyons qu’Il est un Dieu juste. En fait, Il est si juste et Il est si vertueux et Il est si lié à Sa propre loi inexorable que le péché ne peut pas être pardonné sans une mort sacrificatoire parfaite.

Il tient tellement à cette loi qu’Il met Son propre Fils bien-aimé sur la croix. On voit dans cela la démonstration de la justice et de l’équité absolues de Dieu. Il démontre ainsi Sa justice en mettant sur la croix Son Fils afin que le fait d’ignorer le péché dans le passé ne soit que temporaire, que le sacrifice pour ce péché finisse par arriver. Parce que plusieurs croyants de l’Ancien Testament étaient morts des centaines voire des milliers d’années avant l’effusion du sang de Jésus Christ, leur salut était, pour ainsi dire, acquis à crédit. Il était acquis à crédit. Par leur repentance, et cela doit toujours avoir lieu, et par leur foi en Dieu, c’est-à-dire croire Dieu pour tout ce qu’Il a révélé à Son propre sujet.

Manifestement, la révélation progressive signifie qu’à tout moment dans l’histoire de l’Ancien Testament Dieu s’était révélé de plus en plus en plus. Pourquoi fallait-il qu’une personne croie pour être sauvée ? Il fallait qu’ils croient tout ce que Dieu avait révélé à ce moment et il fallait qu’ils croient que Dieu était miséricordieux et qu’Il pardonnerait leur péché. Il fallait qu’ils croient qu’ils n’avaient en eux-mêmes rien qui pouvait faire que ce péché soit pardonné. Il fallait qu’ils sachent, dans leur cœur et leur esprit que, d’une manière ou d’une autre, par la provision de Dieu leur péché soit expié. La condition pour le salut d’une personne de l’Ancien Testament était-il donc de croire Dieu ? Abraham crut en Dieu et cela lui fut imputé à justice.

Se repentir du péché et s’en remettre à la miséricorde et à la grâce de Dieu qui, seul, peut pardonner ce péché et savoir dans son cœur que Dieu ferait un sacrifice approprié. Sur cette base, la base de la foi repentie, Dieu leur a accordé le salut à crédit. A cause de la mort de Jésus qui devait survenir, Dieu était patient jusqu’à ce que le sacrifice soit fait et qu’il efface les péchés des personnes véritablement repentantes, croyantes, jusqu’au moment où Christ pourrait venir se charger de leur péché.

Puisque les cérémonies et sacrifices de l’Ancienne Alliance – écoutez bien – ne symbolisaient que le seul sacrifice de Christ qui sauve vraiment, nous pouvons alors conclure que le salut a toujours été obtenu par la grâce, toujours au moyen de la foi, toujours par ce que Christ a fait dans la Nouvelle Alliance. Paul pose donc la question : « Pourquoi voulez-vous croire qu’il faille observer l’Ancienne comme faisant partie de votre salut ? » Paul se saisit alors de cette occasion pour se défendre contre les faux enseignants et pour montrer que la Nouvelle Alliance est meilleure que l’ancienne. Eh bien, jetons encore un regard sur le texte.

Le fait que la Nouvelle Alliance est meilleure est prouvé de plusieurs façons. Premièrement, elle fait vivre – nous l’avons vu au verset 6. Deuxièmement, elle produit la justice – nous l’avons vu aux versets 7, 8 et 9. Troisièmement, elle est permanente, comme nous l’avons aussi vu aux versets 10 et 11. La supériorité de la Nouvelle Alliance, et donc celle des prédicateurs de la Nouvelle Alliance, est exprimée par la vérité selon laquelle la Nouvelle Alliance fait vivre, produit la justice et est permanente. Commençons donc par le point numéro quatre. La Nouvelle Alliance apporte de l’espérance – verset 12. Ayant donc une telle espérance, nous nous exprimons avec une grande assurance. La Nouvelle Alliance apporte de l’espérance. Vous savez que s’il y avait une chose vraie au sujet de l’Ancienne Alliance, c’était qu’aucun sacrifice n’était définitif.

Il fallait toujours en faire un autre. Mais la Nouvelle Alliance est irrévocable, et absolument irrévocable. Elle donne une véritable espérance ; le problème de péché a été résolu, l’espérance de la vie éternelle est tout à fait claire. Notre espérance est si pure, elle est tellement établie, elle est si irrévocable, elle est si définitive que Paul déclare que nous la prêchons avec assurance. C’est quoi donc l’espérance ? Eh bien, c’est très simple ; c’est la conviction que toutes les promesses de la Nouvelle Alliance s’accompliront. Et que promet la Nouvelle Alliance? Le pardon total et complet, permanent et définitif.

Eloigner vos péchés autant que l’Est est éloigné de l’Ouest en ferait certainement partie. Dieu a aussi fait cela dans l’Ancien Testament, mais Il l’a fait dans l’Ancien Testament – suivez encore – sur la base de l’accomplissement de la Nouvelle Alliance. La Nouvelle Alliance apporte la vie en abondance, et la vie éternelle, l’espérance d’entrer au Ciel, ces promesses vont toutes s’accomplir. La gloire de la Nouvelle Alliance ne s’est pas encore manifestée dans sa grandeur. Elle a en elle de l’espérance ; la Nouvelle Alliance nous assure non seulement un présent, mais elle nous assure un avenir. Elle nous assure un avenir glorieux. Elle a été ratifiée dans le passé à la croix, elle s’applique au présent par la foi, mais sa richesse se vit dans le futur. Nous sommes donc entrés dans une Nouvelle Alliance dont nous n’avons pas encore vu l’ampleur, n’est-ce pas ? Absolument.

Regardez Romains, chapitre 8 ; Paul dit que nous vivons dans l’espérance. Cette Nouvelle Alliance est capable de générer l’espérance. Vous voyez, dans un sens l’Ancienne Alliance comportait en quelque sorte le désespoir ; l’Ancienne Alliance ne pouvait que vous tuer avec votre péché ; sans relâche elle accablait et accablait et accablait et accablait le pécheur. La Nouvelle Alliance survient et apporte l’espérance. Dans Romains chapitre 8, Paul dit: « J’estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous. Aussi la création attend-elle avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu. »

Il dit en d’autres termes ici que nous nous soucions peu de la souffrance dans cette vie, parce que nous avons l’espérance de la gloire qui sera révélée. Nous attendons impatiemment la révélation des fils de Dieu, la glorieuse manifestation des fils de Dieu ne s’est pas réalisée. « En effet, la création a été soumise à l’inconsistance, non de son propre gré, mais à cause de celui qui l’y a soumise. Toutefois, elle a l’espérance d’être elle aussi libérée de l’esclavage de la corruption pour prendre part à la glorieuse liberté des enfants de Dieu. » Mais nous savons que la création entière soupire et souffre des douleurs de l’enfantement jusqu’à présent. Non seulement cela, mais nous-mêmes nous soupirons aussi, ayant les prémices de l’Esprit. Même nous, nous gémissons en nous-mêmes, attendant avec impatience notre adoption comme fils, la rédemption de notre corps.

Il est dit ici : « En effet, c’est en espérance que nous avons été sauvés. Or l’espérance qu’on voit n’est plus de l’espérance : ce que l’on voit, peut-on l’espérer encore ? Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, nous l’attendons avec persévérance. » Nous sommes sauvés en espérance ; Paul affirme que l’espérance est inhérente à la Nouvelle Alliance, une anticipation glorieuse, exaltante, formidable de la manifestation glorieuse des enfants de Dieu. Plus tard dans Romains, chapitre 15, verset 13, il donne une bénédiction. Il dit : « Que le Dieu de l’espérance vous remplisse de toute joie et de toute paix dans la foi, pour que vous débordiez d’espérance, par la puissance du Saint Esprit. » Ainsi nous vivons dans l’espérance.

Je me suis rendu à l’hôpital hier où j’ai passé environ une heure en compagnie de Herb Clingen. Herb avait une autre congestion cérébrale bénigne et on lui faisait des tests du cœur pour essayer de voir s’il y avait un effet sur le cœur, des lésions au cœur résultant de cette dernière attaque. Nous parlions des difficultés de la vie lorsqu’on atteint l’âge de 80 ans et tout le reste, et avec joie et exubérance et bonheur dans son cœur, il parlait de la possibilité et de la réalité de la mort qui, pour lui, n’inspire aucune peur parce qu’elle le conduit dans la présence de Jésus Christ. Voilà ce que c’est que de vivre dans l’espérance ; voilà ce que veut dire vivre dans la foi.

Voilà de quoi l’Apôtre Paul parlait dans Romains, chapitre 13, lorsqu’il a dit : « Maintenant le salut est plus près de nous qu’au moment où nous avons cru. » Quel aspect de votre salut ? La totalité ! Dans Galates, chapitre 5 et verset 5 nous lisons davantage sur l’espérance qui est dans la Nouvelle Alliance : « Nous, c’est de la foi et par l’Esprit que nous attendons la justice espérée. » Ecoutez : je suis sauvé, mais je regarde ma vie franchement et je vis dans l’espérance. N’est-ce pas votre cas ? Je comprends Paul qui dit dans Romains 7 : « Je fais ce que je ne veux pas faire, et je ne fais pas ce que je veux faire, et je suis un homme malheureux et qui va me délivrer maintenant de ce corps de mortel ? » D’accord ?

Je sais ce que ça signifie d’être une personne totalement rachetée, pleinement rachetée vivant dans une chair non rachetée et ayant ce combat incessant et j’ai cette grande espérance qu’un jour le combat sera terminé et je serai complètement juste. C’est donc par l’Esprit que nous attendons de la foi que la justice espérée soit accomplie. Dans Ephésiens au chapitre 1, « Je prie qu’Il illumine les yeux de votre cœur » – verset 18 – « pour que vous sachiez quelle est l’espérance qui s’attache à Son appel, quelle est la richesse de Son glorieux héritage au milieu des saints. » Il dit, j’aimerais que vous compreniez ce que vous devez espérer, j’aimerais que vous compreniez votre récompense éternelle, les gloires du Ciel, la justice, être transformé en l’image de Christ. J’aimerais que vous voyiez cela, que vous regardiez en avant, que vous le visualisiez.

Ce que nous serons n’est pas encore perceptible, mais un jour nous serons comme Lui lorsqu’Il paraîtra, car nous le verrons tel qu’Il est. C’est cela notre grande espérance et nous sommes sauvés dans l’espérance. Nous avons ce que Paul dit dans Ephésiens 4 :4, à savoir « une seule espérance par votre vocation. » Cette espérance, bien entendu, c’est de devenir comme Jésus Christ. Pierre a certainement anticipé ceci comme beaucoup d’autres passages le font. Mais écoutez 1 Pierre 1 :3 : « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ ! Conformément à Sa grande bonté, Il nous a fait naître de nouveau à travers la résurrection de Jésus-Christ pour une espérance vivante. »

Quelle est notre espérance ? D’obtenir un héritage impérissable, incorruptible, permanent, qui nous est réservé au Ciel. Voilà notre grande espérance. « Mettez toute votre espérance », dit-il au verset 13, « dans la grâce qui vous sera apportée lorsque Jésus Christ apparaîtra. » Mettez votre espérance dans la grâce que vous recevrez lorsque Jésus-Christ apparaîtra. Verset 21 : « Votre foi et votre espérance reposent sur Dieu. » Paul déclare donc, en retournant à notre texte au verset 12 : « Puisque nous avons une telle espérance » que la Nouvelle Alliance, « nous faisons preuve d’une grande assurance », ou nous utilisons continuellement beaucoup de franchise, une démonstration publique de franchise, sans réserve, sans timidité, sans hésitation, sans réticence.

Nous prêchons la vérité de la Nouvelle Alliance sans aucune frayeur, sans aucune hésitation. Or vous savez que la Nouvelle Alliance était une secousse sévère pour le peuple juif – vous le savez. C’était un choc violent, mais il affirme que parce que la Nouvelle Alliance est tellement pleine d’espérance, nous la prêchons sans crainte aucune, quel que soit le genre de secousse qu’elle constitue et quelles que soient les conséquences que cela pourrait comporter pour nous, ce qui était évidemment douloureux pour le moins que l’on puisse dire. Considérez un instant le terme « hardiesse », parrhēsía en Grec, qui signifie courageux, qui signifie franc. Il dit donc par là, je suis tellement sûr des promesses de la Nouvelle Alliance, par la foi en Jésus-Christ, j’ai tellement confiance que cela remplit mon cœur de l’espérance que l’Ancienne Alliance ne donne pas ; elle ôte le désespoir, la peur, le doute, et elle met la joie, la paix et l’espérance.

Je suis tellement confiant que je suis courageux, franc, audacieux, sans réticence et sans hésitation quel que soit le genre de réaction violente que je reçois. Je ne peux me retenir, je ne peux hésiter. Contrastez l’audace de Paul, son ouverture envers le comportement de Moïse dans l’événement qui suit ce passage. Vous vous souvenez de l’événement d’Exode 34, lorsque Moïse était sur la montagne en train de recevoir la loi et qu’il avait vu la gloire de Dieu dont nous avons parlé la semaine dernière ? « Nous parlons avec beaucoup d’assurance et nous ne sommes pas comme Moïse qui mettait un voile sur son visage ». Voilà qui est intéressant. Il mettait un voile sur son visage ; Moïse n’avait pas cette assurance. Il y avait au sujet de la loi quelque chose d’aveuglant, de brûlant, de calcinant qu’on ne pouvait pas regarder sans se faire détruire et il fallait que Moïse le couvre.

Paul met en avant son approche sur fond de cette question précise qu’il tire d’Exode 34, Moïse était réticent, il parlait et ensuite il couvrait son visage immédiatement afin que la gloire brûlante de Dieu qui était venue sur lui alors qu’il recevait la loi ne brûle pas les gens. C’était comme fixer le soleil qui leur grillerait les yeux. C’était une alliance brûlante ; c’était une alliance dévastatrice, préjudiciable et nuisible quoique glorieuse. Paul affirme donc que la Nouvelle Alliance donne l’espérance. Elle est permanente, elle apporte la justice, elle fait vivre. Numéro cinq.

C’est clair. Je voudrais à présent vous ramener à l’histoire de Moïse. Retournons une minute dans Exode 34. Comme je l’ai dit, Paul se sert de ce récit comme illustration. Nous sommes donc appelés à nous y référer continuellement. De retour donc à Exode 34 et pour vous qui n’étiez pas ici, Paul est en train de démontrer la supériorité de la Nouvelle Alliance sur l’Ancienne Alliance, et il utilise une illustration ou une analogie sur la vie de Moïse lorsqu’il allait sur la montagne pour recevoir la loi de Dieu et voyait la gloire de Dieu, et ensuite il descendait pour parler au peuple, et la gloire de Dieu recouvrait son visage.

Voilà le contexte. Paul tire un certain nombre de conclusions, un certain nombre de conclusions spirituelles de cette merveilleuse illustration. Regardez le verset 33 et la suite. « Lorsque Moïse eut fini de parler, il mit un voile sur son visage. » Souvenez-vous qu’il s’adressait à eux avec la gloire reluisante sur son visage et ils regardaient de biais, ils pouvaient voir l’éclat ; ils ne pouvaient pas la regarder fixement. Mais lorsqu’il avait fini de parler, afin d’avoir une sorte de vie normale, il mettait un voile sur son visage pour couvrir la gloire de Dieu et pouvoir se mouvoir parmi le peuple sans avoir son éclat aveuglant. « Il mit un voile sur son visage.

Quand Moïse entrait dans la présence de l’Eternel pour parler avec Lui, il retirait le voile jusqu’au moment où il ressortait; et quand il sortait, il transmettait aux Israélites les commandements qu’il avait reçus. Les Israélites regardaient le visage de Moïse, et voyaient que la peau de son visage rayonnait ; et Moïse remettait le voile sur son visage jusqu’au moment où il entrait pour parler avec l’Eternel. » L’idée c’était donc simplement que Moïse portait le voile, après qu’il avait transmis le message qu’il avait ramené de son entretien avec Dieu lors duquel il était dévoilé, il transmettait le message de manière dévoilée pour qu’ils voient la gloire de la loi de Dieu pendant qu’il la transmettait et ensuite il couvrait son visage.

Paul affirme donc – regardez le verset 13 où il dit : « Nous ne faisons pas comme Moïse, qui mettait un voile sur son visage ». Que dit-il ici ? La dissimulation était inhérente à la gloire passagère de l’Ancienne Alliance. Elle était trop pénétrante, elle était trop dévastatrice, elle était trop mortelle. C’était aveuglant de s’y exposer de manière constante, mais il y avait plus que cela. On pouvait aussi extrapoler à partir de cela et avoir le sentiment que ce que Paul dit, c’est que toute l’Ancienne Alliance était une ombre, elle était fondamentalement voilée. On ne pouvait que l’entrevoir, et après le voile, se plaçait ; c’était des archétypes, c’était des images, des symboles, le mystère illustré par le voile. Moïse transmettait la gloire de l’Ancienne Alliance de manière quelque peu obscure.

Il mettait un voile sur son visage pour cacher la gloire afin de ne pas aveugler le peuple. Il se servait du voile parce que la gloire sur son visage était grande, elle était éclatante. Il ne cherchait pas à cacher la réalité que c’était une gloire passagère ; il n’était pas si malhonnête que ça. Pourquoi voudrait-il qu’ils croient qu’une gloire passagère n’était pas passagère ? Ils savaient qu’elle était passagère. Il ne portrait pas le voile tout le temps; uniquement lorsqu’il venait de rentrer de l’entrevue avec Dieu où il avait reçu la gloire. Lorsqu’il parlait avec Dieu la gloire revenait ; il était probablement à découvert quand il parlait, comme je l’ai dit, et ensuite il mettait le voile jusqu’à ce que la gloire s’estompe. Mais il y avait une sorte de dissimulation, et c’est ce que Paul dit. Moïse portait simplement un voile.

Il y a un élément de l’Ancienne Alliance qui dissimule, n’est-ce pas vrai ? Souvenez-vous maintenant de ce que Pierre a dit, que les prophètes de l’Ancien Testament ont écrit et ensuite ils ont sondé ce qu’ils avaient écrit pour comprendre le sens de ce qu’ils avaient écrit. Il y avait un mystère. Un bon parallèle avec cela, c’est que nous étudions le livre d’Apocalypse, nous l’étudions depuis des mois et des mois, et nous parcourons le livre d’Apocalypse et nous faisons de notre mieux pour comprendre ce qui arrivera dans l’avenir. Mais honnêtement il y a tant de choses dans ce livre. Nous nous efforçons bravement de l’appréhender, mais seuls ceux qui vivront au moment où cela se produira le comprendront à fond.

Que faisons-nous alors ? Nous fouillons et fouillons et fouillons. Jim Stetsinger me disait il y a deux semaines que Jean Calvin avait écrit un commentaire sur chaque livre du Nouveau Testament, à l’exception du livre d’Apocalypse, et il a dit qu’il ne le comprend pas. C’est une chose très difficile à comprendre et même quand nous en comprenons une grande partie, il y a des parties dont seuls ceux qui seront vivants à ce moment-là pourront comprendre le sens. L’Ancienne Alliance avait une certaine couverture, un élément dissimulé que la Nouvelle Alliance n’a pas. C’était une alliance voilée, c’était une alliance passagère. La partie passagère symbolisait le décès.

Le voile représente aussi la partie cachée de cette alliance, mais il n’y a rien de voilé et il n’y a rien de passager en ce qui concerne l’évangile de la Nouvelle Alliance. En fait, en plus d’un endroit dans ses épîtres, l’Apôtre Paul parle des mystères qui sont révélés, n’est-ce pas ? Or Paul dit que la raison pour laquelle les Juifs de l’époque de Moïse ne pouvaient pas regarder fixement, c’était…la raison pour laquelle Moïse portait le voile, c’était plutôt pour que les gens ne le fixent pas continuellement parce qu’ils ne pouvaient pas le regarder fixement sans être aveuglés. Le terme ici, au verset 13 encore, ne fixent pas les regards ; observez ce terme qui signifie regarder fixement. Cela est employé de la même façon dans Luc 4 :20 ; ça se retrouve aussi au verset 7 où nous l’avons vu pour la première fois ; nous n’y retournerons pas dans les détails.

Il n’y avait rien de mauvais au sujet de l’Ancienne Alliance: elle était glorieuse, c’était la gloire de Dieu. Mais elle avait un élément passager ; elle n’était pas l’Alliance permanente. La Nouvelle Alliance était voilée et il y avait quelque chose de plus obscure en elle. Verset 14 : « Mais leur intelligence s’est obscurcie. Jusqu’à aujourd’hui en effet, le même voile reste lorsqu’ils font la lecture de l’Ancienne Alliance, et il ne se lève pas parce que c’est en Christ qu’il disparaît. » Leur pensée était endurcie (voir verset 15). « Jusqu’à aujourd’hui, quand les écrits de Moïse sont lus, un voile recouvre leur cœur. » Qu’est-ce que c’est que ce voile ? En fait, c’est l’incrédulité. Ils n’ont pas saisi la véritable gloire de l’Ancienne Alliance à cause de leur incrédulité.

À cause de leur incrédulité, tout le sens était obscurci pour eux. Il y a en elle une certaine obscurité de toutes les façons ; l’incrédulité la rend totalement obscure. Hébreux 3 :8 : « N’endurcissez pas vos cœurs, comme lors de la révolte, le jour de la tentation dans le désert. » Hébreux 3 :15 : « Aujourd’hui, si vous entendez Sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs. » Chapitre 4, verset 7 : « Aujourd’hui, si vous entendez Sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs. » Ils l’ont fait, leur pensée était endurcie ; c’est de la porosité, l'obtusité, la cécité intellectuelle. Moïse, vous vous en souvenez, descendait de la montagne, essayait de leur montrer la gloire de Dieu, représentée dans l’Ancienne Alliance par la gloire sur son visage, et ils l’ont rejeté.  

Au lieu de reconnaître la gloire, ils étaient volontairement bêtes et volontairement incrédules ; et c’était toujours le cas à l’époque de Paul, comme il le signifie en disant, jusqu’à aujourd’hui, à la lecture de l’Ancienne Alliance, ce qui, en passant, se faisait chaque Sabbat dans la synagogue selon Luc 4 :17-21, ils allaient à la synagogue et l’Ancienne Alliance était lue, le même voile restait en place. L’Ancienne Alliance est toujours obtuse, elle est toujours obscure, ils ne comprennent toujours pas son but, ils pensent qu’elle est supposée les sauver, mais ce n’est pas le cas. Ils pensent qu’elle est moins une norme morale qu’elle ne l’est, ils sous-estiment sa vertu, sa tentative de révéler le péché. Elle est inefficace ; au lieu de révéler leur péché, elle est utilisée comme un moyen pour démontrer leur droiture.

Son but rituel était de symboliser le plan rédempteur en Christ, et, évidemment, ils ont rejeté Christ, et donc ils ont rejeté non seulement la partie morale de la loi en rabaissant la norme morale, mais ils ont aussi rejeté la partie rituelle en passant à coté de son but et de son sens. Ils étaient tellement ignorants qu’il a fallu que les apôtres prêchent dans tout Jérusalem que Jésus Christ a dû souffrir et mourir pour accomplir la prophétie Messianique. Ils n’en avaient aucune idée. Leur ignorance et leur incrédulité dans le sens de l’Ancienne Alliance les ont donc rendus ignorants de la Nouvelle Alliance.

Parce qu’ils ne comprenaient pas véritablement que l’Ancienne Alliance dans son domaine moral était destinée à les mener au péché, dans le domaine rituel à les pousser à voir leur besoin d’un sauveur, parce qu’ils sont passés à côté de tout cela, ils ne pouvaient pas comprendre la Nouvelle Alliance. Ainsi, les Juifs de l’époque de Paul ont refusé de voir le but de l’Ancienne Alliance et, par conséquent, ils ne pouvaient pas voir le but de la Nouvelle Alliance. Ils ne comprenaient pas le but de la loi, alors ils ne comprenaient pas que Jésus était l’accomplissement de la loi. Ils étaient de véritables descendants de leurs ancêtres condamnés. Ils étaient vraiment de véritables descendants de leurs aïeux condamnés qui avaient tué les prophètes et lapidé toute personne que Dieu leur envoyait ; ils les avaient rejetés.

Retour à Jean 5 :46, où Jésus dit, si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, parce qu’il a écrit à Mon sujet. Si vous ne croyez pas Moïse, vous ne comprenez pas l’Ancienne Alliance, alors vous ne comprendrez jamais la Nouvelle Alliance. C’est pourquoi aujourd’hui il est difficile de témoigner aux Juifs ; ils ne comprennent pas la Nouvelle Alliance. Savez-vous pourquoi ? Parce qu’ils ne comprennent pas l’Ancienne Alliance. Ils pensent la comprendre, mais ils ne la comprennent pas. Ils ne savent pas qu’elle a été conçue pour les pousser au désespoir au sujet de leur péché et pour présenter par les symboles et les images le plan rédempteur de Dieu qui ne désigne personne d’autre que Jésus Christ, directement. Mais puisqu’ils ne comprennent pas l’Ancienne Alliance, ils ne peuvent pas comprendre la nouvelle Alliance.

Le voile de l’ignorance obscurcit le sens de l’Ancienne Alliance pour le cœur endurci. Elle était destinée à les conduire à Christ, mais ils ne l’ont pas vue, ils ne l’ont pas comprise. En fait, même les disciples ont fait montre de ce genre d’ignorance. Jésus les a traités, en passant, d’hommes insensés, lents dans leur cœur à croire ce que les prophètes avaient déclaré. N’était-il pas nécessaire que le Christ souffre ces choses et qu’Il entre dans Sa gloire ? Si seulement vous saviez ce qui était enseigné dans l’Ancien Testament, vous comprendriez ceci. Au commencement avec Moïse et avec tous les prophètes, il leur a donné des explications sur Lui-même dans toutes les Ecritures. Ils ne pouvaient pas comprendre la nouvelle parce qu’ils ne comprenaient pas l’ancienne et Paul le démontre ici.

Il dit que le voile est toujours sur eux, même aujourd’hui. Jésus a dit dans Jean 5 :39 : « Vous sondez les Ecritures, parce que vous pensez avoir en elle la vie éternelle : ce sont elles qui rendent témoignage de Moi. » Certains Juifs, il est vrai, à travers l’histoire et à ce moment-ci, certains Juifs avaient vu toute la gloire de l’Ancienne Alliance, certains savaient que cela avait mis à nu la nature du péché et le besoin d’un rédempteur. Cela est sûrement vrai, il y avait quelques Juifs, il y avait Siméon dans Luc au chapitre 2, et il y avait Anne, et d'autres.

Mais pour la majorité, la déclaration triste, triste, triste du verset 13, les Israélites qui ne pouvaient pas regarder fixement la fin de ce qui était passager à l’époque de Moïse, parce que leur intelligence était endurcie, ne sont en rien différents des gens de cette époque-ci qui, à la lecture de l’Ancienne Alliance, gardent le même voile en place ; ils ne peuvent pas la comprendre non plus. Chaque fois qu’on lit les écrits de Moïse, le voile demeure sur leur cœur. L’endurcissement intellectuel, l’incapacité à comprendre l’Ancienne Alliance, le rejet de l’Ancienne Alliance, l’incompréhension de l’Ancienne Alliance empêchaient toute possibilité de comprendre la portée de la Nouvelle Alliance. Hébreux 10 :28 : « Celui – écoutez ceci – qui a violé la loi de Moïse meurt sans miséricorde ».

Quiconque « viole la loi de Moïse meurt sans miséricorde » ? Mais « de quel pire châtiment pensez-vous que sera jugé digne celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu, qui aura tenu pour profane le sang de l’alliance, par lequel Il a été sanctifié, et qui aura outragé l’Esprit de la grâce ? Car nous connaissons celui qui a dit : A Moi la vengeance, à Moi la rétribution ! C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant. » Si vous pensez que c’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant en violant l’Ancienne Alliance, cela ne vaut rien comparé à celui qui viole la Nouvelle Alliance.

Paul affirme qu’il y a des Juifs aujourd’hui qui violent l’Ancienne Alliance à cause de leur aveuglement, et qui par conséquent violent aussi la Nouvelle Alliance. L’Ancienne Alliance était une alliance partiellement ombragée, voilée, obscure, mystérieuse, cachée. Paul affirme qu’une bonne compréhension, même de sa nature cachée de par laquelle elle était passagère et qu’elle avait des déclarations voilées qui s’accompliraient. Des déclarations typiques, symboliques qui s’accompliraient, le Messie, une bonne compréhension de cela résulterait à une bonne acceptation de la Nouvelle Alliance. La Nouvelle Alliance est très claire. Croire en la Loi de Moïse les aurait préparés à croire en Christ.

Une fois de plus, je me retourne vers le péager, et dans Luc 18 : « Se frappant la poitrine, Seigneur, aie pitié de moi, pécheur ». Combien il est rare de voir dans le Nouveau Testament quelqu’un qui était vraiment frappé au fond de son cœur par la loi de Dieu se repentir sincèrement ! Les Juifs de l’époque de Paul et même ceux d’aujourd’hui comprennent mal l’Ancienne Alliance, alors ils rejettent la Nouvelle Alliance. Ils se contentent de la cérémonie, ils se contentent du rituel, ils ont pris la partie rituelle, comme je l’ai dit la dernière fois, et s’en sont servis pour qu’elle les sauve de leur incapacité à respecter la partie morale.

A propos, Moïse se faisait du souci au sujet de cette cécité à son époque ; il voyait cela. C’était vrai à son époque ; les gens étaient aveuglés, leurs cœurs étaient endurcis, ils ne comprenaient pas les desseins de Dieu, ils ne croyaient pas, ils manquaient de foi et de confiance en Dieu. En fait, au chapitre 32 d’Exode, verset 32, Moïse a dit : « Pardonne maintenant leur péché ! Sinon, efface-moi de Ton livre que Tu as écrit. » Moïse était tellement affecté, il était tellement chagriné par le péché et les ténèbres de son peuple, qu’il a dit : « Eternel, si Tu ne veux pas les sauver de cet état, efface-moi simplement. »

Vous savez que Paul avait cette même attitude dans Romains 9:3, où il a dit: « Oui, je voudrais être moi-même maudit et séparé de Christ pour mes frères, mes propres compatriotes, les Israélites ». La nation d’Israël, obstinée jusqu’à présent, a toujours le voile sur son cœur, elle ne comprend toujours pas l’utilité de l’Ancienne Alliance, elle ne voit toujours pas le sens nécessaire, clair, dévoilé de la Nouvelle Alliance. Comme je l’ai dit, une vraie foi en l’Ancienne Alliance aurait retiré le voile afin qu’ils puissent voir la véritable signification de la Nouvelle Alliance.

La Nouvelle Alliance est supérieure, parce qu’elle fait vivre, elle apporte la justice, elle est permanente, elle apporte l’espérance, elle est précise et non vague. Numéro six, et je ne vais pas m’attarder sur tout ceci, mais nous allons au moins l’introduire. Elle est Christo centrée. Retournons un instant au verset 14, à la fin du verset 14: « Le voile disparaît en Christ. Parce qu’il est ôté en Christ ». Sans Christ – écoutez bien – sans Christ l’Ancien Testament est inintelligible sans le Nouveau. Mais lorsqu’on vient à Christ, alors tout le sens est clair, le voile est ôté. Quand quelqu’un vient à Christ, le voile est ôté, la perception spirituelle n’est plus défaillante et tout devient clair. Le verset 15 dit : « Jusqu’à aujourd’hui, quand les écrits de Moïse sont lus, un voile recouvre leur cœur. » Que c’est triste !

Selon Actes chapitre 13, verset 27, Actes 15, verset 21, les Juifs étaient fidèles dans leur synagogues et dans leurs lieux de rassemblement pour lire la loi de Moïse. Il est dit dans Actes 13 :27 : « Car les habitants de Jérusalem et leurs chefs ont méconnu Jésus, et, en Le condamnant, ils ont accompli les paroles des prophètes qui se lisent chaque sabbat. » Ils lisaient la chose chaque sabbat et ils n’avaient aucune idée de ce que cela signifie. Ils la lisent, ils ne la comprennent pas, parce que leurs cœurs sont durs. Voici ce qu’est un cœur dur, simplement ceci : qu’ils pensent pouvoir se sauver eux-mêmes. En d’autres termes, un cœur dur dit, je vais observer les cérémonies et cela me sauvera ; je vais faire les bonnes œuvres et cela me sauvera.

Un cœur brisé et contrit dit: Je ne peux pas; la loi de Dieu me brise, me démolit, me détruit. Je viens en pécheur pénitent, docile et me lamentant au sujet de mon péché, en pleurs, affamé de justice, et implorant la miséricorde et le pardon. C’est cela un cœur contrit. Un cœur dur prend la loi de Dieu et dit : je vois la norme et je vais la respecter et Dieu sera content, et je vais observer toutes ces cérémonies et elles couvriront tous mes manquements. Je serai sauvé par l’engagement moral, et je serai sauvé par l’observance des cérémonies. Voilà exactement ce que chaque religion dans le monde fait, n’est-ce pas ? Toutes les religions.

C’est à ce niveau-là que se trouvaient les Juifs et, ici, ils lisaient ces écrits de Moïse, la Loi Mosaïque et ils ne la comprenaient pas. Ils lisaient l’Ancienne Alliance et n’en avaient aucune idée. Selon Actes 15 :21, depuis bien des générations, Moïse a dans chaque ville des gens qui le prêchent, puisqu’on le lit tous les jours de sabbat dans les synagogues. Ils la passaient et la repassaient et la repassaient en revue, et cependant ils ne se prosternaient jamais devant elle dans le désespoir de leur péché pour implorer la miséricorde de Dieu par les mérites de l’œuvre de Jésus Christ.

Il affirme ainsi au verset 15 que jusqu’à aujourd’hui partout où les écrits de Moïse sont lus, et c’est à chaque sabbat, un voile couvre leur cœur. Rien de mauvais avec l’alliance ; le problème c’est avec le cœur, le refus d’être brisé, le refus de confesser le péché, de reconnaître le péché, et de se repentir. Une fois de plus, les amis, je dis, et je l’ai dit au fil des ans, ça me parait totalement incroyable que quelqu’un, en quelque lieu et en quelque époque puisse concocter une sorte de culte du salut qui ne comporte pas la repentance. C’est tellement bizarre, c’est impensable. C’est la marque du salut, c’est la nature du salut, c’est l’essence du salut, c’est tout ce qu’est le salut.

Tout le problème c’est la dureté de cœur du peuple d’Israël qui ne voulait pas être brisé. Là où il y a un cœur brisé et un cœur contrit, il y a par voie de conséquence une bonne appréhension du sens de l’Ancienne Alliance et un abandon de soi à la miséricorde et à la grâce d’un Dieu indulgent, que même les croyants de l’Ancien Testament connaissaient comme un Dieu indulgent. Le prophète avait écrit : « Qui comme Lui est un Dieu miséricordieux ? » Ensuite le verset 16 : « Mais lorsque quelqu’un se convertit au Seigneur, le voile est enlevé. » Chaque fois qu’un homme se tourne vers le Seigneur, le voile est ôté. Paul utilise cette terminologie pour parler de ce qui arrive lorsque nous venons à Christ par la foi. Lorsque Moïse allait rencontrer l’Eternel il retirait le voile, parce qu’il voulait une vision directe de la gloire.

Il jouissait de ce dont le peuple ne pouvait pas jouir. Vous vous dites, mais comment Moïse pouvait-il survivre à cela ? Je ne sais pas. Comment se faisait-il que le peuple ne puisse pas contempler le visage de Moïse qui avait une gloire diffuse alors que Moïse pouvait regarder la gloire non diffuse ? Je ne sais pas. Vous vous dites qu’il ne la regardait peut-être pas vraiment ; peut-être qu’il ne le faisait pas. En fait, Exode 33 dit, Je ne peux pas te montrer toute la gloire, mais Je te permettrai de voir Mon derrière. Ainsi il a vu une sorte de gloire atténuée, mais c’était une si grande gloire qu’en s’y exposant elle recouvrait tout son corps. Cela n’est pas dit du peuple. Quelque gloire que Moïse eût était donc une plus grande gloire, parce qu’elle se transférait à lui. Alors que ce que le peule voyait en lui ne se transférait pas à eux.

En suivant donc la même illustration, Paul dit que comme Moïse, quand un homme entre dans la présence du Seigneur, c’est-à-dire lorsqu’il se convertit à Christ, il ôte le voile et il voit la gloire directe. Lorsque les pécheurs se tournent vers la gloire de Dieu devant Jésus Christ, le voile s’en va, il s’en va, et on le voit. Descendons au verset 6 du chapitre 4 : « En effet, le Dieu qui a ordonné que la lumière brille du sein des ténèbres a aussi fait briller Sa lumière dans notre cœur pour faire resplendir la connaissance de la gloire de Dieu dans la personne de [Jésus] Christ. » Quelle vérité ! Lorsque nous venons à Christ, lorsque nous venons au Seigneur Jésus, le voile est enlevé, la gloire est claire, la connaissance de la gloire de Dieu brille dans nos cœurs et dans la personne de Jésus-Christ.

Philip Hugues écrit : « On est plus éclairé sur ce passage lorsqu’on pense à ce qui s’est passé lors de la transfiguration de Christ. Sur la hauteur de cette montagne Moïse et Elie sont apparus avec Christ, mais c’était Christ seul qui était transfiguré par le rayonnement céleste sous les regards de Pierre, Jacques et Jean. C’est Son visage qui se voyait comme le soleil et Ses vêtements qui sont devenus blancs et éblouissants. C’est de Lui seul que la voix venue de la nuée a dit être ‘Mon fils bien-aimé en qui J’ai mis toute Mon affection’. Par la suite, écrit Hugues, les disciples n’ont vu personne d’autre que Jésus. C’est Lui qui demeure dans la gloire dans laquelle Moïse et Elie sont apparus ; elle n’était pas la leur, mais la gloire de Christ, la gloire qu’Il avait avec le Père avant que le monde ne soit. 

Juste comme dans le désert la gloire qui rayonnait du visage de Moïse était le reflet de la gloire de Yahweh, de même sur le mont de la transfiguration la gloire dont Il était entouré était la gloire du même Dieu. Christ seul est la gloire totale, permanente, évangélique. Aller vers Lui revient à aller vers la lumière de la vie. » Ainsi il déclare que chaque fois qu’un homme se tourne vers le Seigneur le voile est tout de suite ôté par Dieu. La véritable compréhension inonde l’âme, l’évangile devient clair, le voile est enlevé. Une fois de plus, Paul, dans cette discussion complexe, désigne l’illustration d’Exode.

Ecoutez Romains 10 :4: « Christ est la fin de la loi pour que tous ceux qui croient reçoivent la justice. » La Nouvelle Alliance est une alliance supérieure. C’est une meilleure alliance, elle est une bien meilleure alliance et elle est une alliance comparable. Pour toutes ces raisons que Paul nous a données, elle fait vivre, alors que l’autre était meurtrière. Elle apporte la justice, alors que l’autre ne faisait qu’aggraver notre péché. Elle est permanente alors que l’autre était passagère. Elle apporte l’espérance alors que l’autre était sans espérance. Elle est claire alors que l’autre était ombragée et voilée dans les images et les archétypes ; et la Nouvelle Alliance est Christo centrée.

« Le voile », dit-il au verset 14, « disparaît en Christ ». Et ensuite au verset 16, « lorsque quelqu’un se convertit au Seigneur, le voile est enlevé ». Quel passage formidable, formidable ! Ecoutez maintenant, nous allons nous arrêter sur ce point, mais des gens n’ont cessé de me poser la question de savoir quel est le rôle du Saint Esprit dans tout ceci, et plus particulièrement quel était le rôle du Saint Esprit dans l’Ancienne Alliance. Les gens étaient-ils régénérés ? Etaient-ils renouvelés ? Etaient-ils nés de nouveau ? Etaient-ils remplis du Saint Esprit ? Etaient-ils revêtus de pouvoir par le Saint Esprit ? Quel était le rôle du Saint Esprit ? Remarquez bien, le verset 17 l’introduit. Dimanche prochain donc, pendant que nous conclurons notre sixième message, je n’avais pas prévu qu’il y en aurait autant mais ça marche bien, nous allons parler du rôle du Saint Esprit dans l’Ancienne Alliance ainsi que dans la Nouvelle Alliance.

Quand je m’arrête pour penser à la grâce et à la miséricorde de Dieu à mon endroit, et je sais que vous devez avoir le même sentiment, je suis absolument ébloui. Quelle alliance ! Vous me demandez quel idiot oserait prêcher la religion sacramentelle, quel idiot oserait prêcher autre chose que l’évangile de Jésus Christ qui est la puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit, du Juif premièrement, puis du Grec ; quel idiot accepterait d’embrasser une hérésie aussi accablante, une tromperie aussi accablante, quand on a cette grande réalité. Bien-aimés, je vous mets en garde, ne vous laissez entraîner dans aucune religion qui prône le salut par la moralité ou le salut par le sacrement, le rituel, la cérémonie. S’il vous plait, ne supposez jamais que quelqu’un que vous connaissez qui est dans cette histoire soit chrétien.

Lorsque j’ai dit il y a plusieurs semaines que l’accord, que l’accord catholique- évangélique exigeait que les Chrétiens évangéliques confessent le péché du fait d’évangéliser les Catholiques et demandent pardon ; lorsque je l’ai dit, un homme est venu vers moi par la suite, son épouse en larmes, en disant qu’ils étaient horrifiés, parce que s’il n’y avait pas eu quelqu’un qui leur avait apporté le vrai évangile de Jésus Christ alors qu’ils étaient liés dans le Catholicisme, ils s’achemineraient vers l’enfer à ce jour. Ne supposez pas un seul instant qu’il y ait un salut quelconque pour quiconque, ou qu’il y en ait jamais eu un par les œuvres, la justice ou la cérémonie. Il m’importe peu de savoir ce que sont les cérémonies ou ce que sont les œuvres ou les œuvres religieuses.

Le salut s’obtient seulement par la grâce, seulement au moyen de la foi, seulement en Christ. Nous prêcherons ce message à ceux qui sont irréligieux, et ceux qui sont religieux, à ceux qui sont dans des systèmes religieux païens et ceux qui sont « des systèmes religieux chrétiens », jusqu’à ce que chacun, nous l’espérons, comprenne le chemin du vrai salut. Amen. Baissons la tête en prière. Nous sommes si reconnaissants, notre Dieu, que Tu aies ôté le voile et que Tu aies donné la justice, que ce que tu as fait pour nous soit permanent et éternel, que Tu nous aies remplis d’espérance, que Tu nous aies attirés dans la vision même de Christ et que nous puissions contempler Sa gloire.

Rien n’est plus voilé, nous regardons la gloire du visage non voilé. Père, il n’y a pas parmi nous plusieurs nobles, ni plusieurs puissants et nous ne sommes certainement pas les profonds. Nous sommes des gens ordinaires et négligeables, mais nous comprenons ce que l’élite religieuse du monde ne comprend pas. Nous voyons la gloire qui leur est voilée. Une telle miséricorde nous comble et nous Te remercions et Te louons pour cela au nom de Christ. Amen.

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