
Nous revenons ce matin au chapitre 6 de 2 Corinthiens et à ce principe fondamental que l'apôtre Paul a énoncé : « Ne vous mettez pas avec les infidèles. » C’est une phrase très familière soit dit en passant, un commandement très familier et qui a certainement été largement cité par les chrétiens, mais souvent incompris et mal interprété, le plus souvent au détriment des croyants et de l'église. Voici l'une de ces doctrines fondamentales, l'une de ces pierres angulaires de la vie et du ministère chrétiens qui sont absolument essentielles.
Maintenant, je veux que nous revoyions ce texte et je vais le relire parce que je veux le mettre dans votre esprit. « Ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger. Car quel rapport y a-t-il entre la justice et l'iniquité ? ou qu'y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres ? Quel accord y a-t-il entre Christ et Bélial ? ou quelle part a le fidèle avec l'infidèle ? Quel rapport y a-t-il entre le temple de Dieu et les idoles ? Car nous sommes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l'a dit : J'habiterai et je marcherai au milieu d'eux ; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. »
« C'est pourquoi, sortez du milieu d'eux, et séparez-vous, dit le Seigneur ; ne touchez pas à ce qui est impur, et je vous accueillerai. Je serai pour vous un père, et vous serez pour moi des fils et des filles, dit le Seigneur tout-puissant. Ayant donc de telles promesses, bien-aimés, purifions-nous de toute souillure de la chair et de l'esprit, en achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu. »
Comme je l’ai indiqué la dernière fois, ce passage identifie deux mondes opposés. La terminologie est claire. L'un de ces mondes est caractérisé par la justice, la lumière, le
Christ, les croyants et la présence de Dieu. L'autre est marqué par l'anarchie, les ténèbres, Satan, les incroyants et la présence de faux dieux. Ces deux mondes sont complètement différents et distincts, à tel point qu'ils s'excluent mutuellement.
Ils ne peuvent pas travailler ensemble dans un partenariat commun ; ils ne peuvent pas communier ensemble. Ils ne sont pas en harmonie les uns avec les autres. L'un est vieux ; l'autre est nouveau. L'un est terrestre ; l'autre est céleste. L'un est mortel ; l'autre donne la vie. L'un est méchant ; l'autre saint. L'un est construit sur des mensonges ; l'autre est toute la vérité. L'un périt et l'autre vit éternellement.
Paul précise ensuite que les croyants ne peuvent pas vivre dans les deux mondes.
Certainement, l’apôtre Jean a dit cela dans sa première épître, 1 Jean, lorsqu'il a clairement identifié cette disparité entre les deux mondes avec ces mots familiers : « N'aimez pas le monde, ni les choses du monde. Si quelqu'un aime le monde, l'amour du Père n'est pas
en lui. » Ce sont des mondes mutuellement exclusifs. Vous ne pouvez pas être dans les
deux à la fois.
Ensuite, dans Jacques, nous lisons au chapitre 4 et verset 4 : « Adultères que vous êtes ! ne savez-vous pas que l'amour du monde est inimitié contre Dieu ? Celui donc qui veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu. » Plus tard, au verset 8, il dit : « Approchez-vous de Dieu, et il s'approchera de vous. Nettoyez vos mains, pécheurs ; purifiez vos cœurs, hommes irrésolus. » Ce sont des personnes qui essaient de vivre dans deux mondes différents.
Ainsi que dans le chapitre 12 de Romains, bien sûr, ce passage très familier qui commence l'exhortation des Romains : « Je vous exhorte donc, frères, par la miséricorde de Dieu, à présenter à vos corps un sacrifice vivant et saint, acceptable pour Dieu, qui est votre service spirituel d'adoration et ne vous conformez pas à ce monde. » Faites une rupture nette.
Quand une personne devient croyante, elle est transportée d'un monde à un autre. Faire la navette entre les deux est absolument inacceptable. C'est précisément ce que les Corinthiens essayaient de faire. Après avoir prononcé le nom du Christ, après s’être identifié avec lui, entré dans l'église, ils étaient toujours accrochés à leur propre idolâtrie, à leurs vieilles manières païennes.
Ils étaient venus à Christ en quittant l’idolâtrie, comme il est dit dans 1 Thessaloniciens. Ils étaient venus pour servir le Dieu vivant et vrai en se renonçant aux idoles, mais ils n’ont pas fait une rupture nette. Ils se sont réintégrés dans la vieille idolâtrie, dans la vieille culture païenne parce que celle-ci était si dominante, elle était tellement exposée et tellement tissée dans le tissu de leur vie, leur vie familiale, leur vie sociale et leur vie communautaire.
Corinthe était dominée au-dessus de la ville par une acropole, une haute montagne au sommet de laquelle se trouvait le temple des fausses divinités qui se livraient aux rituels, au culte païen et à la prostitution des prêtresses. Ce temple était non seulement le centre de cette religion, mais il en diffusait les points de vue et les idéologies religieuses dans toute la culture de Corinthe. Cela faisait partie de la vie de tous les jours : vacances, fêtes, célébrations et ainsi de suite. Les Corinthiens étaient constamment tentés de retomber dans ces vieux schémas. Et ils l'ont fait.
De plus, les faux docteurs étaient venus et avaient apporté un syncrétisme quasi chrétien et une religion éclectique qui prenait des éléments du christianisme, un peu de légalisme juif et une religion païenne, pour la fondre ensemble et la présenter comme la vérité. Ce compromis avait trouvé sa place dans l'église corinthienne, avait trouvé un public et donc certains écoutaient, croyaient et l'acceptaient. Vous voyez, les faux docteurs voulaient rendre le christianisme plus populaire, moins exigeant, moins distinct, moins étroit, moins offensant, moins différent, moins exclusif afin de faire participer plus de personnes, afin qu'ils puissent obtenir plus d'argent, ce qui est toujours ce que veulent les faux enseignants.
Voici donc l'église corinthienne, nouvelle, fraîche mais assaillie par la religion païenne qui l'entoure. Vous ne pouvez pas séparer la vie sociale de la religion. Vous ne pouvez pas séparer la vie historique de ce village en termes de structure et de religion. Ce village qui est devenu une ville qui portait tous les signes de la religion qui évoluait dans sa croissance. C'était un système païen à part entière jusqu'au cœur même. C'était difficile à résoudre.
Être impliqué dans la vie de la culture, c'était être impliqué dans le paganisme, à moins que vous ne fassiez une rupture très propre. Les Corinthiens ne l’ont pas fait. Comme je l'ai dit, ajoutez à cela la confusion des faux docteurs. Vous pouvez comprendre pourquoi Paul leur dit : « Ne vous mettez pas avec les infidèles. »
C’est un peu comme le christianisme moderne d’aujourd’hui, qui cherche à mélanger le christianisme avec la culture populaire, qui veut rendre le christianisme plus ou moins différent, plus agréable, moins offensant, moins étroit, moins exclusif. Le résultat de cela est que le vrai christianisme et la pureté de la Parole de Dieu sont corrompus par des compromis, et l’Église devient inutile, honteuse et blasphématoire en se moquant de la vérité.
Pour les croyants, il ne peut y avoir de compromis. Nous ne pouvons pas nous engager avec des non-croyants dans aucune entreprise spirituelle. C’est cela le problème. « Ne vous mettez pas avec les infidèles. » C’est le commandement qui met ce texte en mouvement. C’est un indéniable appel aux croyants à se séparer des incroyants. Personne ne peut rater cela. La question est : qu'est-ce que cela veut dire ?
Comme je l’ai dit la dernière fois, il est essentiel de comprendre ce que cela signifie, mais avant tout ce que cela ne signifie pas. Paul ne dit pas, coupez tout contact avec les non-chrétiens. Il ne dit pas cela parce que nous devons les atteindre grâce à l’Évangile. Ce n'est pas le problème. Il ne dit pas de ne pas évangéliser les non convertis ; ne confrontez pas les personnes avec de fausses religions. Il ne dit pas cela. Nous devons faire cela.
Deuxièmement, il n'appelle pas à un isolement complet de la part de l'église. Nous ne devons pas devenir isolationnistes. Nous ne devons pas être des moines. Nous ne devons pas aller nous cacher quelque part et nous séparer du monde. Bien au contraire. Nous devons trouver des incroyants, les aimer, être leur ami et leur donner un exemple spirituel.
En outre, il ne dit pas que vous devez divorcer de votre partenaire non sauvé, ni rompre tous les contacts avec des personnes non sauvées. Ou tous les contacts, devrais-je dire, avec des personnes non sauvées de votre famille. Il ne dit pas non plus que vous ne pouvez pas travailler, jouer, faire des affaires ou être engagé dans une entreprise terrestre commune avec des incroyants. Il ne dit pas cela. Bien sûr vous pouvez le faire.
Ce qu'il dit, c'est que vous ne pouvez pas vous associer à des incroyants dans des causes ou des entreprises religieuses. Vous ne pouvez pas aller à leur culte et en devenir membre ; vous ne pouvez pas en faire le royaume de Dieu. Vous ne pouvez pas les engager dans quoi que ce soit qui implique un ministère, un enseignement ou un culte. Là où il y a ministère, enseignement et culte, il faut une séparation absolue.
Il parle donc en réalité d’attirer les croyants et les incroyants dans toute entreprise religieuse ou spirituelle commune. Les deux ne peuvent pas être liés ensemble plus qu'un bœuf et un âne ne peuvent tirer un sillon droit quand ils sont sous le même joug, comme le défend Deutéronome 22 : 10. Mais c’est précisément ce que faisaient les Corinthiens. Ils allaient aux fêtes et étaient impliquées avec les idoles, ils essayaient de rester amis avec les personnes du monde, avec leurs familles et avec leur société en assistant et en participant à des festivals d'idoles. Un tel compromis est intolérable.
En même temps, ils acceptaient à l’église des formes de religion païenne, ce qui était également intolérable. Il ne peut y avoir d'harmonie, de camaraderie, de partenariat, de participation entre croyants et incroyants dans quelque entreprise religieuse que ce soit. C'est le problème. La religion païenne, le faux enseignement détruisent ceux qui l'écoutent. Cela mène à l'impiété. Cela se répand comme une gangrène et bouleverse la foi des personnes. Paul a dirigé tout cela vers Timothée et lui a demandé d'avertir l'église. Il s’agit donc de coopération religieuse, de compromis religieux avec de faux enseignants, d’hérésie et d’erreur.
Nous ne pouvons rien avoir à faire avec les personnes quand elles sont impliquées dans ce travail. Nous ne pouvons pas travailler avec eux pour développer des entreprises qui impliquent la promotion du royaume de Dieu. Pourtant, au fil des ans, l’Église a continué de le faire. Parfois, on appelle cela une évangélisation coopérative dans laquelle un évangéliste va venir dans une ville et réunir des chrétiens et des non-chrétiens, ceux qui croient en la Parole de Dieu et ces libéraux qui nient ouvertement la Parole de Dieu, dans une entreprise évangélique commune. C'est en violation directe avec ce que ce texte enseigne. Cela arrive tout le temps dans des efforts communs d'évangélisation.
Cela se produit dans les établissements d'enseignement où ceux qui prétendent être des chrétiens ont à leur faculté ceux qui croient en la Parole de Dieu, ceux qui sont nés de nouveau et ceux qui ne le sont pas. Ils sont liés illégitimement ensemble dans une entreprise spirituelle commune, au détriment de l’église, à la débilitation des croyants et la fausse assurance des incroyants. Les vrais chrétiens doivent se séparer des non-croyants dans les domaines liés au ministère, à l'enseignement et au culte. Quand je parle d’enseignement, je parle d’enseignement qui se rapporte à Dieu et à sa vérité.
Alors Paul fixe ce principe. Cela, en passant, était une brève revue du premier message. Mais, en réponse à ce principe initial, il nous donne cinq raisons de suivre ce mandat. Je veux aborder ces motifs d'un point de vue négatif, si vous le permettez. Être lié avec les non-croyants dans tout effort spirituel est premièrement irrationnel. Le point que Paul fait ici est un point de congruence. C'est une raison simple. Pour faire valoir l’irrationalité d’une entreprise aussi commune, il pose quatre questions rhétoriques, chacune d’elles exigeant une réponse négative.
Ils arrivent ici, verset 14 : « Ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger. Car quel rapport y a-t-il entre la justice et l’iniquité ? où qu’y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres ? Ou quelle harmonie a Christ avec Bélial ou Satan ? Ou qu'est-ce qu'un fidèle a-t-il en commun avec un infidèle ? » La réponse à ces questions est négative. La justice et l'anarchie n'ont pas de partenariat. La lumière et les ténèbres n'ont pas de communion. Christ et Satan n'ont pas d'harmonie. Un croyant et un incroyant n'ont rien en commun dans le domaine spirituel.
C'est axiomatique. Un axiome est une vérité évidente qui n’a pas besoin de preuve. C'est évident. Il est évident que vous ne pouvez pas faire les contraires de la même manière. Ce sont tous des contraires. Ces quatre questions rhétoriques ont mis en place l'irrationalité des chrétiens et des païens qui collaboraient dans une entreprise spirituelle, se livraient à un culte ou participaient à la diffusion de la soi-disant vérité divine. Examinons brièvement chaque question.
La question numéro un : “Pour quel partenariat ont la justice et l'anarchie ?" Le partenariat est métochē. C’est le seul endroit où ce mot est utilisé dans le Nouveau Testament, c’est vraiment un synonyme du mot Koinonia, qui signifie partenariat. Cela signifie un partage commun, un engagement commun dans un effort commun. De toute évidence, la justice et l’anarchie ne peuvent pas s’unir dans la même entreprise. La justice est ce qui plaît et honore Dieu. L'anarchie est ce qui déplaît et déshonore Dieu. La justice, c'est faire ce qui est juste. L’anarchie, c’est faire ce qui ne l’est pas.
Les croyants sont classés dans la Bible comme justes. La justice de Christ nous a été imputée. Au chapitre 5, verset 21, nous avons appris que nous pouvions devenir la justice de Dieu en lui, en Christ. Dieu nous a couverts de la justice de Christ qui inclut le pardon des péchés. D'un autre côté, les incroyants sont sans foi ni loi. Leurs péchés ne sont pas pardonnés. Il n’y a pas de partenariat possible pour ces deux catégories très opposées.
Qu'en est-il des incroyants ? En quoi sont-ils sans loi ? Cela signifie simplement qu'ils ne respectent pas la loi de Dieu. Ils le violent, ils se rebellent contre lui et ils le désobéissent. La Bible décrit les non-croyants comme sans foi ni loi. Ils seront condamnés à une punition éternelle parce qu’ils sont sans loi, parce qu’ils sont injustes, parce qu’ils violent la loi de Dieu et qu’il n’y a pas de remède possible à cette violation parce qu’ils ne s'adressent au Sauveur qui seul fournit le pardon. Ainsi, comme Jésus l'a dit, ils meurent dans leurs péchés et sont punis éternellement.
Jésus les classe de cette façon. Par exemple, dans Matthieu 7 : 23, il dit à ceux qui prétendent le connaître : « Je ne t'ai jamais connu, éloigne-toi de moi » - et voici ce qu'il dit à ceux qui doivent être jugés - « vous qui pratiquez l'iniquité ». Le modèle de la vie est une violation continue, constante et ininterrompue de la loi de Dieu, du commandement de Dieu, de la volonté de Dieu et de la Parole de Dieu.
Dans Matthieu 13 au verset 41, nous avons encore une scène de jugement dans une parabole que Jésus enseigne. Il dit : « Le Fils de l'homme enverra ses anges, qui arracheront de son royaume - », verset 41 - « tous les scandales et ceux qui commettent l'iniquité : et ils les jetteront dans la fournaise ardente, où il y aura des pleurs et des grincements de dents. » Encore une fois, ceux qui sont condamnés à un jugement éternel sont décrits comme des sans-loi.
Dans le 23ème chapitre de Matthieu, encore une fois, Jésus dirige ses paroles vers les pharisiens et les scribes, parce qu'ils sont hypocrites. Il dit : au verset 27 - “Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous ressemblez à des sépulcres blanchis, qui paraissent beaux au dehors, et qui, au dedans, sont pleins d'ossements de morts et de toute espèce d'impuretés. Vous de même, au dehors, vous paraissez justes aux hommes, mais, au dedans, vous êtes pleins d'hypocrisie et d'iniquité.”
C'est l'anarchie qui damne. C'est l'anarchie qui condamne. Il est dit de Jésus dans Hébreux 1 : 9 qu'il aimait la justice et détestait l'iniquité. Les mécréants sont alors condamnés parce que peu importe ce qu’ils prétendent, peu importe ce qu'ils peuvent ou ne peuvent pas réclamer, en disant Seigneur, Seigneur, ils sont sans la loi. C’est la caractéristique distinctive du modèle de leur vie. C’est une violation constante et incessante de la loi de Dieu.
D’autre part, il y a des justes pour qui l’obéissance à la loi de Dieu est le modèle de la vie. Certainement dans 1 Jean, cela est énoncé clairement. 1 Jean, chapitre 3, au verset 4, « Quiconque pèche transgresse la loi, et le péché est la transgression de la loi. »
Mais au verset 10, « C'est par là que se font reconnaître les enfants de Dieu et les enfants du diable. Quiconque ne pratique pas la justice n'est pas de Dieu, non plus que celui qui n'aime pas son frère. » Un impie pratique l'iniquité. C’est un incroyant. Verset 7 : « Petits enfants, que personne ne vous séduise. Celui qui pratique la justice est juste, comme lui-même est juste. »
Donc, d’un côté, vous avez ceux dont le mode de vie est la pratique de l’anarchie ; de l'autre dont le mode de vie est la pratique de la justice. Ils n'ont pas de partenariat. Nous avons reçu une justice imputée, puis, en vertu de notre nouvelle création, régénération et nouvelle naissance, nous avons reçu une nouvelle disposition et une nouvelle nature qui aime la loi de Dieu, désire suivre, obéir à cette loi et qui déteste le péché.
Nous sommes les justes et ils sont les sans loi. Nous ne pouvons pas être engagés dans une entreprise commune. En fait, dans Tite, Paul dit : « Que le Seigneur lui-même, en nous sauvant, ait pris un peuple, l'ait racheté de tout acte sans loi, l'a purifié pour lui-même et l'a rendu zélé pour la justice. »
Il n’y a pas d’harmonie. Ceux à qui on a pardonné leurs péchés ne peuvent pas s'associer à ceux qui ne le font pas. Ceux dont la passion et la justice ne peuvent pas s'associer à ceux dont la passion est l'iniquité dans une entreprise spirituelle commune. Cela n’aide pas Dieu. Ce n’est pas une façon intelligente d’atteindre ses desseins ; c'est une violation de sa parole.
Comme il le dit dans la première épître de Paul aux Corinthiens : « Vous ne pouvez pas avoir la table des démons et la table du Seigneur. » Vous ne pouvez pas aller aux deux. Maintenant, il y a des points de contact, je l'avoue. Mais il n’y a pas de partenariat dans une entreprise spirituelle. Cela inclurait le mariage, soit dit en passant, juste comme une note de bas de page, car le mariage pour un croyant est une entreprise très spirituelle. Selon le chapitre 5 d’Éphésiens, c’est une démonstration de la relation de Christ avec son église.
Deuxième question rhétorique. Quelle communion associe la lumière avec les ténèbres ? Il n’est pas nécessaire d’être très intelligent pour comprendre que ces deux éléments s’excluent mutuellement. Là où vous avez la lumière, vous n’avez pas les ténèbres; là où vous avez le noir, vous n’avez pas de lumière. C'est un contraste biblique commun. Jésus l'a utilisé plusieurs fois.
En particulier, dans l'évangile de Jean, au chapitre 8 et verset 12 qui est familier. Jésus établit une distinction très claire. « Je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais aura la lumière de la vie. » La lumière se réfère à la justice, les ténèbres se rapportent à l'iniquité. Ils s'excluent mutuellement. Rien n'est plus incompatible que la lumière et l'obscurité. L'un dissipe l'autre.
Dans Actes 26, lorsque Paul fut appelé au ministère, on lui dit qu'il allait apporter une lumière et ouvrir les yeux des païens afin qu'ils puissent voir la lumière. Éphésiens 5 parle du royaume de la lumière. Dans Colossiens 1, « Nous avons été transférés du royaume des ténèbres au royaume du Fils de Dieu, qui est un royaume de lumière ».
Pierre écrit même à propos de ce royaume merveilleux, ce royaume de lumière. Dans 1 Pierre 2 : 9, il parle de : « Celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière ». D'abord, Jean 1 dit : « Nous marchons dans la lumière, pas dans les ténèbres. » Aucun partenariat, une exclusivité mutuelle. Je veux dire, c’est évident. Ces deux questions ont donc à voir avec notre nature. Les croyants sont justes et nous marchons dans la lumière. Les incroyants sont sans loi et ils marchent dans les ténèbres. Il y a une incompatibilité très naturelle. Nous sommes tellement différents. Il ne peut y avoir d'intimité commune dans le domaine du spirituel.
Toute tentative de se réunir dans une dénomination, toute tentative de se réunir dans une association, toute tentative de se réunir dans une sorte de ministère d'évangélisation, un ministère sur le campus, une croisade, tout genre d'événement de ce type, une tentative de s’unir ensemble dans un cadre scolaire, un environnement éducatif, et un partenariat soi-disant capable de progresser généralement vers un objectif est ridicule. Toute tentative de communion fraternelle avec des incroyants est ridicule, dommageable et faussement rassurante pour cet incroyant.
Maintenant qu'il aborde la troisième question rhétorique, il passe de la différence entre notre nature, notre justice et notre lumière, à la différence de nos dirigeants. Sa question au verset 15 est : « Quel accord y a-t-il entre Christ et Bélial ? ». Nous passons maintenant à l'idée du pouvoir personnel, du souverain personnel de chaque royaume. Croyez-moi, il existe un antagonisme absolu, fondamental et éternel au plus haut niveau du royaume de la lumière et de la justice, par rapport à l'obscurité et à l'anarchie. C'est la différence entre Christ et Satan. Ils ne participent à aucune entreprise commune.
Satan voudrait empêcher tout ce que le Seigneur Jésus-Christ fait. Tout ce que Satan fait, Christ jugera. Christ n'a pas de partenariat, pas de communion, pas de points communs avec Satan. Vous devez comprendre qu'un non-croyant, Jean 8 : 44, « est un enfant du diable » et un croyant est « un enfant de Dieu ». Les deux ne peuvent pas travailler ensemble.
C’est pourquoi Paul leur a dit : « Vous ne pouvez pas aller à la table des démons, puis venir à la table du Seigneur. » Vous ne pouvez pas aller à un festin d’idoles, vous asseoir et adorer une idole. Il faut réaliser que « ce qu'on sacrifie aux idoles, on le sacrifie à des démons, et non à Dieu ; or, je ne veux pas que vous soyez en communion avec les démons. - Verset 20 de 1 Corinthiens 10 - Vous ne pouvez boire la coupe du Seigneur et la coupe des démons ; vous ne pouvez pas participer à la table du Seigneur et à la table des démons. » C’est un compromis.
La lumière n'a aucune communion avec les ténèbres. La justice n'a pas de partenariat avec l'anarchie, et le Christ n'a pas d'harmonie avec Bélial. À propos, le mot « harmonie », c’est sumphōnēsis, dont nous tirons la symphonie. Ce n’est pas juste un terme musical. Cela signifie de se rassembler pour une cause commune. Bélial est un vieux terme ancien utilisé pour Satan. Parfois, il est traduit avec un « r » à la fin, « Bélair ». Il vient des temps anciens. Il est utilisé dans l'Ancien Testament dans un certain nombre d'endroits avec l'expression « fils de Bélial sans valeur ».
Dans la période intertestimentale dans les manuscrits de la mer Morte, nous trouvons le terme « Bélial » utilisé pour désigner Satan, qui est tout à fait sans valeur. C’est un bon titre pour lui, celui qui ne vaut rien, face à Christ qui est digne. Il ne peut y avoir de partenariat entre le digne et le sans valeur. Cette épithète de Satan convient particulièrement dans ce type de contraste. Au fait, c’est le seul endroit qu’on le trouve dans le Nouveau Testament.
Il est l'ultime « sans valeur » qui sera jeté sur la pile de déchets de l'enfer. Il ne peut pas être en harmonie avec celui qui est tout à fait digne et qui est exalté dans le ciel des cieux. Les incroyants, tristes à dire, sont les enfants de Satan. « Dans lesquels vous marchiez autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l'air » - Éphésiens 2 : 2 – « de l'esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion. » Ce sont des sujets sans loi et désobéissants envers Satan qui marchent dans un royaume de ténèbres. Il n'y a pas d'harmonie.
Remarquez que Satan se déguise. Je vous rappelle encore 2 Corinthiens 11. Il se déguise en ange de lumière ; travaille dans une fausse religion et même ses messagers sont déguisés en anges de lumière. Il rampe dans les vêtements religieux et tente de perpétrer ses religions, et il aspire les croyants dans des compromis avec ces fausses religions. Peu importe de qui vous parlez : les mormons, les témoins de Jéhovah, les catholiques romains ou de nombreuses autres hérésies et erreurs, vous ne pouvez pas vous associer à ces personnes dans le cadre d’une entreprise spirituelle commune.
La quatrième question rhétorique à la fin du verset 15 a pour but de couvrir tout le terrain : « Qu'est-ce qu'un croyant a en commun avec un incroyant ? » En d'autres termes, qu'est-ce que la foi a à faire avec la non-foi ? Ils sont par définition mutuellement exclusifs. Si vous croyez cela et que vous ne le croyez pas, il n’y a pas de terrain d’entente. Parce que croire en l'Évangile et en la Parole de Dieu est une foi qui domine totalement la vie. Les fidèles et les infidèles n'ont rien en commun. Leurs idéologies s'excluent mutuellement. Aucune entreprise spirituelle ne peut être tentée dans la perspective du succès qui implique un tel mélange.
Amos 3 : 3 donne le même axiome. Comment deux personnes peuvent-elles marcher ensemble à moins d'être convenues ? Nos croyances… toutes… nos valeurs, nos principes, nos motivations en tant que chrétiens sont totalement contraires à toutes les valeurs, principes, croyances et motivations des non convertis. Nous pouvons jouer ensemble, travailler ensemble, socialiser, construire ensemble, étudier ensemble, mais dès que nous entrons dans le culte, le ministère et l'enseignement de la vérité divine, cela devient absolument impossible.
C’est triste d’y penser. Les églises sont remplies d'incroyants. Cette tentative se poursuit tout le temps pour faire fonctionner ce type de partenariat mutuel croyant / incroyant. C'est une abomination envers Dieu. C'est inefficace ! C'est désastreux ! Je me souviens d'un pasteur qui m'avait dit une fois qu'il avait compris ce qui n'allait pas dans son église. La moitié de sa communauté a été sauvée et pas l’autre moitié. Je ne peux pas imaginer un pire scénario.
Alors, tout d'abord, il est irrationnel d'essayer d'être injustement sous le joug des non-croyants. Cela devrait être évident pour quiconque … il est mutuellement impossible de réunir ces deux domaines. Deuxièmement, nous progressons jusqu'à l’étape suivante. Ce n’est pas seulement irrationnel que les croyants soient liés avec des non-croyants, c’est un sacrilège. Je vais juste couvrir ce point, ce matin, et vous donner les points restants la prochaine fois.
C'est un sacrilège. Regardez le verset 16. Voici la cinquième question rhétorique, mais il soulève ce deuxième point : Ou quel accord a le temple de Dieu avec les idoles ? Car nous sommes le temple du Dieu vivant. Tout comme Dieu a dit : « J'habiterai en eux, je marcherai parmi eux, je serai leur Dieu et ils seront mon peuple ». La question qui nous occupe est une question de sacrilège. Toute fausse religion est un culte de démon.
Écoutez maintenant, souvenez-vous qu'une idole n'est rien. Vous pouvez sculpter une idole en bois. Vous pouvez faire une idole en pierre. Vous pouvez faire une idole en argent ; vous pouvez en fabriquer une en or. Vous pouvez faire ce que vous voulez comme en peindre une sur un mur. Vous pouvez en former une dans le marbre, peu importe ce que c'est. Quand vous en avez fini, ce n’est plus rien.
Mais la religion et l'idéologie qu'elle défend sont l'enseignement des démons. C'est des mensonges des fosses. Ce sont les doctrines de démons provenant d'esprits séducteurs de sorte que ce qui se passe c’est que les démons personnifient l’idole et vous adorez le démon dans l’idole, sans le savoir. C'est un démon qui crée la religion, qui entretient la relation avec le fidèle. C'est la communion du démon. Quand vous allez à la table, vous allez à la table des démons. Quand vous allez vers l'idole, vous adorez un démon. L'Ancien Testament dit que tous les dieux de la nation sont des démons, parce que des démons imitent les idoles que les hommes créent sous leur stimulation.
Quel accord le temple de Dieu peut-il avoir avec les idoles ? La réponse ? Aucun ! Vous ne pouvez pas mélanger le culte du diable et le culte de Dieu. Cela ne peut pas être mélangé. Le christianisme est complètement et totalement séparé de toute forme d'idolâtrie. Il n’y a aucun espoir de communauté. Maintenant, c’est une question très importante. Allez dans votre Bible pour un moment. Nous n'allons probablement pas dépasser le stade actuel, mais je voudrais vous diriger vers le chapitre 21 de 2 Rois. Ensuite, un autre passage de l'Ancien Testament ou deux et cela expliquera le point que je veux développer pour vous maintenant.
2 Rois 21 verset 1, « Manassé avait douze ans lorsqu'il devint roi, et il régna cinquante-cinq ans à Jérusalem. Sa mère s'appelait Hephtsiba. Il fit ce qui est mal aux yeux de l'Éternel, selon les abominations des nations que l'Éternel avait chassées devant les enfants d'Israël. » Qu'a-t-il fait ? Quelles étaient les abominations des nations qui étaient dans le pays ? L’idolâtrie ! Qu'a-t-il fait ? Il a ramené l'idolâtrie. Il a ramené toutes les abominations que le Seigneur avait chassées du pays.
« Il rebâtit les hauts lieux qu'Ézéchias, son père, avait détruits, il éleva des autels à Baal, il fit une idole d'Astarté » – c'est une statue pour une divinité féminine – « comme avait fait Achab, roi d'Israël, et il se prosterna devant toute l’armée des cieux et la servit. », vénérant les étoiles et les dieux supposés être dans les étoiles. « Il bâtit des autels dans la maison de l'Éternel, quoique l'Éternel eût dit : C'est dans Jérusalem que je placerai mon nom. » Vous imaginez cela ? Il a mis des autels dans le temple. Il a mis des autels aux faux dieux dans le temple de Jérusalem où Dieu a dit : « Je vais mettre mon nom ».
« Il bâtit des autels » - Verset 5 – « à toute l’armée des cieux dans les deux parvis de la maison de l'Éternel. » Dans la cour du temple, il a construit des autels aux faux dieux. « Il fit passer son fils par le feu » - et le culte de Moloch impliqua un sacrifice de bébé dans le feu ; il faisait cela - « observait les nuages et les serpents pour en tirer des pronostics, et il établit des gens qui évoquaient les esprits et qui prédisaient l'avenir. Il fit de plus en plus ce qui est mal aux yeux de l'Éternel, afin de l'irriter. »
« Il mit l'idole d'Astarté, qu'il avait faite, dans la maison de laquelle l'Éternel avait dit à David et à Salomon, son fils : C'est dans cette maison, et c'est dans Jérusalem, que j'ai choisie parmi toutes les tribus d'Israël, que je veux à toujours placer mon nom. » Il l'a mis dans le temple. Des idoles dans le temple ! Au verset 9, « Manassé fut cause qu'ils s'égarèrent et firent le mal plus que les nations que l'Éternel avait détruites devant les enfants d'Israël. » Vous savez quoi ? Ils étaient pires que les idolâtres des nations que Dieu avait détruites.
Le verset 10, « Alors l'Éternel parla en ces termes par ses serviteurs les prophètes: Parce que Manassé, roi de Juda, a commis ces abominations, parce qu'il a fait pis que tout ce qu'avaient fait avant lui les Amoréens, et parce qu'il a aussi fait pécher Juda par ses idoles, voici ce que dit l'Éternel, le Dieu d'Israël: Je vais faire venir sur Jérusalem et sur Juda des malheurs qui étourdiront les oreilles de quiconque en entendra parler. J'étendrai sur Jérusalem le cordeau de Samarie et le niveau de la maison d'Achab » - c’est le mesurer pour le détruire.
« Je nettoierai Jérusalem comme un plat qu'on nettoie, et qu'on renverse sens dessus dessous après l'avoir nettoyé. J'abandonnerai le reste de mon héritage, et je les livrerai entre les mains de leurs ennemis ; et ils deviendront le butin et la proie de tous leurs ennemis, parce qu'ils ont fait ce qui est mal à mes yeux et qu'ils m'ont irrité depuis le jour où leurs pères sont sortis d'Égypte jusqu'à ce jour.”
Il y a une chose que Dieu ne tolérera pas et c'est ceci. Des idoles dans son temple ! L’affront ultime, l’ultime insulte, le blasphème ultime à Dieu, vous ne pouvez pas amener une idole dans le temple de Dieu, ni faire entrer Dieu dans un temple pour idoles. C’est pourquoi vous, Corinthiens, vous ne devez pas aller aux festivals d’idoles. Vous ne pouvez pas vous trouver, vous qui êtes le temple de Dieu, dans un temple pour idoles, pas plus que d’amener une idole dans le temple de Dieu.
Une autre illustration. En effet, ceci est une illustration remarquable et extrêmement intéressante. 1 Samuel 4, les Israélites combattent les Philistins. Au verset 2, « Les Philistins se rangèrent en bataille contre Israël, et le combat s'engagea. Israël fut battu par les Philistins, qui tuèrent sur le champ de bataille environ quatre mille hommes. » Les Philistins ont été victorieux. Les Philistins, d'ailleurs, sont l'ancien nom de la Palestine. C'étaient les personnes qui étaient là quand Israël est entré dans le pays, un peuple païen idolâtre. Ils se sont engagés dans de nombreuses batailles. En voici une qu'Israël a perdue. Quatre mille de leurs hommes sont morts sur le champ de bataille.
Au verset 3, leur réponse. « Le peuple rentra au camp, et les anciens d'Israël dirent : Pourquoi l'Éternel nous a-t-il laissé battre aujourd'hui par les Philistins ? » Nous ne comprenons pas cela. Nous sommes censés être les enfants de la promesse. La terre est à nous. Pourquoi avons-nous perdu ? De toute évidence, ils étaient engagés dans le péché. Ils ont donc décidé qu'ils allaient régler leur problème très simplement. « Allons chercher à Silo l'arche de l'alliance de l'Éternel ; qu'elle vienne au milieu de nous, et qu'elle nous délivre de la main de nos ennemis. »
Voici leur plan. L'arche de l'alliance qui était cette petite boîte avec les poteaux qui la traversaient et les chérubins aux coins… sur les côtés qui se faisaient face, ce qui représentait la présence de Dieu. Ce devait être dans le Saint des Saints. Entre les ailes des chérubins, la gloire de Dieu reposait comme preuve de la présence de Dieu parmi son peuple. C'était la possession la plus sacrée qu'ils avaient, la représentation de leur Dieu. Alors ils ont dit : « Notre problème est que nous avons perdu parce que Dieu n’est pas là, alors quelqu'un va chercher Dieu. »
Faute de comprendre l'omniprésence de Dieu et d'avoir réduit leur religion à la superstition, certains comités se sont réunis et ont élaboré un plan. Ainsi au verset 4, « Le peuple envoya à Silo, d'où l'on apporta l'arche de l'alliance de l'Éternel des armées qui siège entre les chérubins. Les deux fils d'Eli, Hophni et Phinées, étaient là, avec l'arche de l'alliance de Dieu. » Eli était le souverain sacrificateur. Alors il revint accompagné des fils du souverain sacrificateur. Voici l'arche et le peuple est excité.
Le verset 5, "Lorsque l'arche de l'alliance de l'Éternel entra dans le camp, tout Israël poussa de grands cris de joie, et la terre en fut ébranlée." Tout le monde s’est mis à crier quand cette chose est entrée dans le camp, parce que tout le monde disait : « Dieu est là, Dieu est là. Nous allons gagner, nous allons gagner, nous ne pouvons pas perdre. »
Le verset 6 dit : “Le retentissement de ces cris fut entendu des Philistins, et ils dirent : Que signifient ces grands cris qui retentissent dans le camp des Hébreux ?” Je veux dire, leur première réaction a été « que se passe-t-il ? » Ils viennent de de perdre quatre mille hommes. Pourquoi sont-ils si excités ? « Ensuite, ils ont compris - des espions évidemment - que l'arche du Seigneur était entrée dans le camp. »
Les Philistins avaient peur. Ils ont dit : « Dieu est entré dans le camp. Malheur à nous ! dirent-ils, car il n'en a pas été ainsi jusqu'à présent. Malheur à nous ! » Pourquoi ont-ils fait cela ? « Parce qu’ils connaissaient la réputation du Dieu d’Israël. « Qui nous délivrera de la main de ces puissants dieux ? Ce sont les dieux qui ont frappé les Égyptiens de toutes sortes de plaies dans le désert. »
Écoutez, le mot a voyagé. Ils exprimaient encore leur penchant polythéiste en pluralisant Dieu. Mais ils avaient peur parce qu'ils avaient entendu parler de ce qui s'était passé en Égypte. Bien sûr, ils ont supposé que, comme leur propre dieu, il était confiné à la forme dans laquelle ils l'avaient fait. Donc tant qu’il n’était pas là, ils allaient bien, mais quand la petite boîte est arrivée, ils étaient dans le pétrin. La superstition était des deux côtés.
Puis vint le discours d'encouragement du général. Qu'est-ce qu'il va faire ? Alors, il fait ce que chaque général fait, donne un discours d'encouragement, verset 9 : « “Fortifiez-vous et soyez des hommes, Philistins, de peur que vous ne soyez asservis aux Hébreux comme ils vous ont été asservis ; soyez des hommes et combattez ! » Allez les chercher. Ne vous inquiétez pas pour cette boîte, vous devez juste vous battre.
Alors les Philistins se sont battus. C'était un homme convaincant, je suppose. Regardez ce qui s'est passé. Israël a été quoi ? Vaincu ! Quoi ? Comment est-ce possible, nous avons Dieu ? Nous avons la boîte. « Chacun s'enfuit dans sa tente. La défaite fut très grande, et il tomba d'Israël trente mille hommes de pied. » Trente mille, c’est beaucoup de morts. Ce n’était pas le pire. Regardez ceci, verset 11, « l'arche de Dieu a été prise ». Ils ont non seulement tué trente mille… et peut-être les quatre mille autres devraient être ajoutés à cela… trente-quatre mille soldats de pied et peut-être d'autres aussi, mais ils ont pris la boîte.
Pour aggraver les choses, Hophni et Phinée sont morts. Ou, selon votre point de vue, pour améliorer les choses, car c’était deux misérables. « Les fils du souverain sacrificateur sont morts et Dieu est parti. » Les Philistins l’ont eu. Vous dites : « C’est un réel problème pour Israël. » Non, Israël avait déjà des problèmes. C'est un réel problème pour les Philistins. Maintenant, ils ont Dieu dans leur camp.
Voyons ce qu’ils ont fait. Allez au chapitre 5. Que penseriez-vous qu'ils feraient ? Puisqu'ils étaient polythéistes et croyaient en de nombreuses divinités, ils ont fait ce que vous attendiez. « Les Philistins prirent l'arche de Dieu, et ils la transportèrent d'Eben-Ezer à Asdod », l'une de leurs villes. Plusieurs de leurs villes sont mentionnées ici, jusqu'à la côte de la Palestine.
« Après s'être emparés de l'arche de Dieu, les Philistins la firent entrer dans la maison de Dagon et la placèrent à côté de Dagon. » C’est quoi une maison de Dagon ? C’est un temple pour leur dieu principal. Leur dieu principal est Dagon. C'était leur divinité ; évidemment, ils étaient un peuple côtier. Cela avait quelque chose à voir avec la pacification de l'entreprise de pêche et les menaces de la mer, etc.
Donc ils se sont dit : « Regardez maintenant, nous n’avons pas seulement Dagon, nous avons capturé ce Dieu puissant qui a anéanti l’armée égyptienne. Nous sommes… notre invincibilité est garantie. » Ils ont donc pris l’arche de Dieu et l’ont mise dans la maison de Dagon car, de toute évidence, ils ne devaient pas avoir de place préparée pour l’arche de Dieu. Ils ont probablement eu une discussion sur la façon dont ils allaient s'y prendre.
Le verset 3, « Le lendemain, les Asdodiens, qui s'étaient levés de bon matin » – et sûrement quand ils se levèrent, ils vinrent à la place de Dagon pour remercier Dagon pour leur grande victoire. Et quand ils le firent : « Voici, Dagon est étendu la face contre terre, devant l'arche de l'Éternel. Ils prirent Dagon, et le remirent à sa place. » Waouh ! Qu'est-ce qu’il arrive ?
Soudain, ils entrent et Dagon est renversé, s'inclinant devant cette petite boîte. Ils ont dû penser qu'il y avait eu un tremblement de terre localisé ou quelque chose du genre. Cette chose était probablement faite de pierre… elle était tombée de sa plate-forme, et maintenant, elle est prostrée devant cette boîte. « Ils ont donc pris Dagon, l’ont dépoussiéré et l'ont remis en place. »
« Le lendemain encore, s'étant levés - » verset 4 - « de bon matin, ils trouvèrent Dagon étendu la face contre terre, devant l'arche de l'Éternel ; la tête de Dagon et ses deux mains étaient coupées et il ne lui restait que le tronc. » Il est maintenant décapité. Ses mains sont coupées. Il n’y a plus que le tronc de forme humaine allongé avec la tête et les deux mains abattues sur le seuil. Ils ont reçu le message. Ne reprenez pas cette chose.
Vous ne pouvez pas amener des idoles dans la maison de Dieu et vous ne pouvez pas amener Dieu dans la maison des idoles. Vous comprenez cela ? C’est un principe qui est clairement illustré ici. À propos, la main du Seigneur pesait lourdement sur les Ashdodites. Dieu n'a pas simplement traité avec Dagon. Il a traité avec eux pour leur blasphème. Il les a ravagés.
Qu'est-ce que cela veut dire ? Il a envoyé une peste de souris et les souris ont apporté ce qui ressemblerait à la peste bubonique, la peste noire. Des milliers et des milliers de personnes sont mortes à cause de ce fléau. Ceux qui ne sont pas morts ont été atteints de tumeurs. Les habitants d’Ashdod n’ont pas mis longtemps à comprendre qu’ils devaient se débarrasser de cette boîte. Ils se sont donc réunis, au verset 8, et ont dit : « Qu’allons-nous faire ? »
Ils ont dit : « Envoyons-le à Gath. » Cela ne dit pas grand-chose sur leur amour pour ces personnes. Gath était une autre ville philistine où vivait un grand homme qui s'appelait Goliath. Alors ils ont envoyé l'arche à Gath. Quand ils l'apportèrent là, verset 9, la main du Seigneur était contre cette ville et il eut une très grande consternation. Il a frappé les hommes de la ville, jeunes et vieux, de sorte que des tumeurs ont éclaté sur eux.
Puis ils ont envoyé l’arche à Ekron, la ville suivante, et voici ce qui s'est arrivé quand elle est arrivée là-bas. Les Ekronites s’écrièrent : « On a transporté chez nous l'arche du Dieu d'Israël, pour nous faire mourir, nous et notre peuple ! » Ils ont donc tenu une autre réunion et ils ont dit : « Qu'allons-nous faire ? Renvoyez l'arche du Dieu d'Israël; qu'elle retourne en son lieu, » verset 11, « et qu'elle ne nous fasse pas mourir, nous et notre peuple. Car il y avait dans toute la ville une terreur mortelle. »
La main de Dieu s'y appesantissait fortement. « Les gens qui ne mouraient pas étaient frappés d'hémorroïdes » - ceci est expliqué aux chapitres 5 et 6 – « et les cris de la ville montaient jusqu'au ciel. » La mort, la peste, la maladie, les tumeurs sont partout parce que Dieu ne sera pas ramené dans le temple des idoles. Vous voyez l’image ?
Les panthéons grecs et romains avaient beaucoup de divinités, de nombreuses idoles. L'ajout d'idoles était une pratique courante dans une religion polythéiste. C'est intolérable pour Dieu. Ce n'est pas possible dans le christianisme. Je veux vous montrer un autre texte de l'Ancien Testament, c'est le chapitre 8 d'Ézéchiel. Ce texte est très important car il montre ce que Dieu pense du fait de confondre le temple de Dieu avec des idoles.
Dans le chapitre 8 d'Ézéchiel, au verset 3, « Il étendit une forme de main, et me saisit par les cheveux de la tête », dit Ézéchiel. « L'esprit m'enleva entre la terre et le ciel, et me transporta, dans des visions divines, à Jérusalem. » Maintenant, Dieu le tire de la terre, le place dans le ciel et lui donne une vision. Sa vision c’est celle de Jérusalem à l'entrée de la porte nord de la cour intérieure. C’est dans le temple, où se trouvait le siège de l’idole de la jalousie, qui provoque la jalousie. "
Dieu le prend dans une vision et lui montre qu'une idole a été placée dans la cour intérieure du temple. Le verset 4 dit : « Et voici, la gloire du Dieu d'Israël était là, telle que je l'avais vue en vision dans la vallée. ». Ainsi, à côté de la gloire de Dieu, il y a une idole. “Il m'a dit -” Verset 5 – « Fils de l'homme, lève les yeux du côté du septentrion ! Je levai les yeux du côté du septentrion ; et voici, cette idole de la jalousie était au septentrion de la porte de l'autel, à l'entrée. Et il me dit : Fils de l'homme, vois-tu ce qu'ils font, les grandes abominations que commet ici la maison d'Israël, pour que je m'éloigne de mon sanctuaire ? Mais tu verras encore d'autres grandes abominations. »
Verset 7 : « Alors il me conduisit à l'entrée du parvis. Je regardai, et voici, il y avait un trou dans le mur. Et il me dit : Fils de l'homme, perce la muraille ! Je perçai la muraille, et voici, il y avait une porte. Et il me dit : Entre, et vois les méchantes abominations qu'ils commettent ici ! J'entrai, et je regardai ; et voici, il y avait toutes sortes de figures de reptiles et de bêtes abominables, et toutes les idoles de la maison d'Israël, peintes sur la muraille tout autour. » Ils avaient sculpté et gravé des idoles partout sur les murs du temple.
« Soixante-dix hommes des anciens de la maison d'Israël, au milieu desquels était Jaazania, fils de Schaphan, se tenaient devant ces idoles, chacun l'encensoir à la main, et il s'élevait une épaisse nuée d'encens. » Il y avait des non-lévites fonctionnant comme des prêtres, des faux prêtres, des fausses religions, des fausses idoles qui avaient été sculptées dans tout le temple.
Verset 12 : « Et il me dit : Fils de l'homme, vois-tu ce que font dans les ténèbres les anciens de la maison d'Israël, chacun dans sa chambre pleine de figures ? Car ils disent : L'Éternel ne nous voit pas, l'Éternel a abandonné le pays. Et il me dit : Tu verras encore d'autres grandes abominations qu'ils commettent. Et il me conduisit à l'entrée de la porte de la maison de l'Éternel, du côté du septentrion. Et voici, il y avait là des femmes assises, qui pleuraient Thammuz. » C'est le culte de Baal.
« Tu verras encore d'autres abominations plus grandes que celles-là », verset 15. Au verset 16, que trouve-t-il ? « Il y avait environ vingt-cinq hommes, tournant le dos au temple de l'Éternel et le visage vers l'orient ; et ils se prosternaient à l'orient devant le soleil », une ancienne activité du culte égyptien. Ils commettaient des abominations.
Au verset 18, « Moi aussi, j'agirai avec fureur ». Il les a tous détruits et a détruit le temple. Il n'y a pas de compatibilité entre le temple de Dieu et les idoles. C'est le but. Il est impossible de réunir les deux. C'est plus que cela, c'est irrationnel. Il est plus que cela. C'est un sacrilège ; c'est blasphématoire d'essayer de le faire.
Écoutez, cela ne dérange pas les païens de s’associer à des chrétiens dans des activités religieuses. Ils adorent cela. Mais nous ne pouvons pas le permettre. Nous ne pouvons pas nous associer aux incroyants dans le culte, le ministère ou toute entreprise impliquant Dieu, ni les inviter à se joindre à notre entreprise. C'est à cause du sacrilège de celui-ci. Quel accord a le temple de Dieu avec les idoles ? Vous ne pouvez pas amener des idoles dans le temple de Dieu. Vous ne pouvez pas prendre le temple de Dieu et le mettre dans un temple d’idoles. Voici ce que je veux vous dire aujourd’hui. « Car nous sommes le temple du Dieu vivant. » Il parle de nous individuellement.
« Quoi ? Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit que vous avez de Dieu, vous n'êtes pas à vous ; vous êtes acheté à un prix. » Le Christ vit en vous. Nous savons cela d'après ce que dit l'apôtre Paul. C'est vrai, individuellement. Nous sommes une maison spirituelle, individuellement. L'Esprit vit en nous. L'Esprit de Christ, le Dieu vivant habite en nous.
Nous sommes son temple. Il vit dans un temple qui n’est pas fait avec les mains. Il vit dans notre nouvelle création, notre nouvelle nature. Nous sommes son temple. C'est vrai individuellement. C'est vrai collectivement. L'église est une maison spirituelle, un édifice spirituel qui abrite l'Esprit de Dieu. Ainsi, 1 Corinthiens 3 : 16 et 17 indiquent cela, ainsi qu’Éphésiens 2 : 22. Nous sommes donc le temple de Dieu.
Puis il le confirme par une mosaïque de textes de l'Ancien Testament. « J'établirai ma demeure au milieu de vous, et mon âme ne vous aura point en horreur. Je marcherai au milieu de vous, je serai votre Dieu, et vous serez mon peuple. » En passant, cette mosaïque de textes de l'Ancien Testament est le mélange des déclarations faites dans Lévitique 26 : 11 and 12, Jérémie 24 : 7 et Ézéchiel 37 and 27. Il prend juste ce que dit l'enseignement de l'Ancien Testament et le rassemble en une mosaïque et le résume, en disant que Dieu dit qu'il habitera dans son peuple, qu'il marchera parmi eux, sera leur Dieu et ils lui appartiendront. Nous sommes le temple du Dieu vivant.
J'aime le fait qu'il soit appelé le Dieu vivant par opposition aux idoles mortes. C’est une expression commune avec Paul, contrairement aux idoles mortes. Il l'utilise dans Romains, 2 Corinthiens, Thessaloniciens et 1 Timothée. Toute adhésion à des incroyants consiste à placer des idoles dans le temple de Dieu ou à placer le temple de Dieu dans un temple pour idoles. C'est manifestement, ouvertement, intolérablement sacrilège. Il le confirme avec cette petite phrase, « tout comme Dieu l'a dit ». Si vous faites cela, vous attaquez ouvertement et de manière flagrante ce que Dieu a dit.
Cette mosaïque de passages de l'Ancien Testament résume une grande vérité. Cette grande vérité est que nous sommes le temple de Dieu. Nous sommes le peuple de son alliance. Nous sommes sa possession précieuse. Nous sommes sa demeure et nous ne pouvons pas nous associer à des idoles. Tout attelage inégal dans le but de servir Dieu est mal conçu, il est irrationnel et sacrilège. Nous devons comprendre cela. C'est fondamental pour notre expérience chrétienne. Encore trois points, mais il faudra attendre pour ceux-là.
Père, nous te remercions pour ta parole si claire à ce sujet. Nous savons que tu nous aideras à appliquer ces choses. Tu nous donneras la perspicacité à mesure que nous progressons dans la vie pour faire une application là où elle doit être faite. Mais, oh mon Dieu, nous sommes peinés pour les nombreuses fois où ce principe est violé et où les croyants font ce qui est impensable et irrationnel. Et en plus, le sacrilège et le blasphème ! Pardonne-nous de tels compromis.
Que l'église soit toujours aussi pure et qu'elle ne s'engage que dans ce culte qui honore et glorifie ton nom. Peut-il se séparer de tous les incroyants, peu importe ce qu'ils prétendent, dans tout effort spirituel d'adoration, d'enseignement ou de ministère. Garde-nous purs pour que nous puissions être puissants et pour que nous puissions honorer le seul Dieu vivant et son Fils, le Seigneur Jésus-Christ. Car nous prions en son nom. Amen.
FIN

This article is also available and sold as a booklet.