
(Citations bibliques : Version Segond 21 sauf autre mention)
Ouvrons notre Bible en abordant la Parole de Dieu aujourd’hui. Nous sommes au milieu d’une série qui convient tout à fait à Noël, une série sur le don. S’il y a une période de l’année où on pense à faire des dons, c’est certainement celle de Noël. Et nous voici à la deuxième leçon d’une série sur le modèle du don chrétien. Pas tant pour voir comment nous donner les uns aux autres, mais comment donner pour les besoins de l’église et pour l’avancement du royaume, selon que l’Esprit de Dieu nous pousse à amasser un trésor au ciel.
Une des promesses les plus connues, et franchement, l’une des plus encourageantes de toute la Bible est donnée en Philippiens 4 :19. Voici ce qu’elle dit : « Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins conformément à sa richesse, avec gloire, en Jésus-Christ. » Quelle promesse ! Mon Dieu pourvoira à tous vos besoins. C’est une base fondamentale de confiance qui devait avoir un immense impact sur nos dons. Laissez-moi vous donner un exemple du comment. Au cours de la 2ème Guerre Mondiale, vous vous souvenez qu’il y a eu des millions de morts. Beaucoup sont morts en Europe. Et immédiatement il y a eu un terrible problème avec tous les orphelins dans toutes les villes d’Europe.
À la fin de cette guerre, les alliés, au milieu de leurs efforts pour reconstruire l’Europe, ont dû prendre la responsabilité de s’occuper de tous ces enfants orphelins. Alors ils ont construit des camps pour les loger, les soigner et les nourrir. Comme les camps se développaient, on y faisait venir les enfants qui étaient trouvés, mettant à l’épreuve les capacités des camps, qu’il a fallu agrandir pour accueillir tous ces enfants orphelins. Ils y ont reçu les meilleurs soins possibles, comme aussi la meilleure et la plus saine nourriture possible.
Mais dans un camp en particulier, les responsables sont devenus très inquiets, car après avoir été là depuis plusieurs semaines, les enfants ne dormaient pas. On leur donnait trois repas par jour. On leur donnait tout le nécessaire. On les gardait propres. Ils avaient un endroit approprié pour dormir, mais les enfants restaient éveillés toute la nuit. On ne comprenait pas pourquoi, alors ils ont étudié la question, et parlé aux enfants pour trouver la raison du problème. Et finalement ils ont compris d’où ça venait.
Depuis lors, chaque soir avant de mettre tous les enfants au lit dans cette sorte d’alignement de lits dans ces longs dortoirs, la dernière chose qui avait lieu avant qu’ils s’endorment c’était qu’une dame venait au centre de la pièce avec un grand chariot plein de petits pains, et elle déposait entre les mains de chaque petit un de ces petits pains. Et la dernière chose que l’enfant expérimentait le soir était de fermer ses petites mains autour de ce pain.
En quelques jours, tous dormaient la nuit entière. On a réalisé que bien qu’on les ait nourris à satiété dans la journée, l’expérience leur avait appris qu’avoir à manger aujourd’hui ne voulait pas dire qu’on en aurait demain. Et c’était l’anxiété et la peur de ne pas avoir à manger le lendemain qui les gardait éveillés. Mais dès qu’ils sont allés dormir avec le petit pain en main, la peur a disparu. Ils pouvaient jouir de ce qu’ils avaient car il y avait plus de certitude dans la promesse du lendemain.
Je crois vraiment que le petit pain que Dieu met dans la main de chaque croyant est Philippiens 4 :19, « Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins conformément à sa richesse, avec gloire en Jésus-Christ. » Nous n’avons rien à craindre du lendemain. La promesse de Dieu est qu’Il pourvoira à tout besoin. Ça va influencer immensément notre manière de donner. Nous ne sommes pas seuls pour assurer notre avenir. Oui, nous voulons être sages. Oui, nous voulons planifier. Oui, si possible, nous épargnerons.
Oui, nous voulons être de bons économes de ce dont Dieu nous a fournis, et en mettre de côté pour l’avenir, comme nous l’avons appris dans notre étude. Mais en même temps, nous pouvons le faire avec une pleine confiance que, si Dieu vient nous demander de prendre ce qu’on a prévu pour l’avenir pour l’investir dans son royaume, Il le remplacera. On peut aller se coucher chaque soir de notre vie avec ce petit pain, « Mon Dieu pourvoira à tous vos besoins, » parce que c’est sa promesse. Et c’est une promesse qui enlève toute anxiété et supprime toute peur.
En abordant 2 Corinthiens 8, on nous présente des croyants qui vivaient ainsi, qui, puisqu’ils comprenaient les promesses de Dieu et qu’ils étaient en sécurité pour leur avenir, pouvaient donner généreusement dans le présent. Ce sont les Macédoniens, les églises de Macédoine mentionnées ici au verset 1. Elles nous fournissent un modèle du don chrétien, un modèle du don chrétien.
Les deux chapitres devant nous, les chapitres 8 et 9, exposent le modèle pour donner. Ils nous donnent toutes sortes d’éléments sur le don, des principes qui s’y rapportent, et nous en apprendrons beaucoup. Mais le début de ces deux chapitres observe ce groupe modèle de chrétiens de Macédoine, et comment ils donnaient. C’est ce qui pose le modèle pour le don chrétien. Maintenant laissez-moi simplement vous donner l’arrière-plan. Paul exhorte les Corinthiens à donner. En fait, il les exhorte à donner pour un projet spécifique, qui est le besoin de l’église de Jérusalem.
Et quel est ce besoin ? Eh bien, l’église est très grande, et comprend des milliers et des milliers de personnes. La première église, née au jour de la Pentecôte est clairement très, très pauvre. En fait l’église de Jérusalem est démunie. Et pendant plus d’une année l’Apôtre Paul a récolté de l’argent, lors de son troisième voyage missionnaire dans le monde non-juif, le recevant d’églises non-juives pour l’apporter au saints pauvres de Jérusalem, afin de les pourvoir en nourriture et en vêtements, et en tout le nécessaire pour vivre.
Or, souvenez-vous des causes de leur pauvreté, trois, essentiellement. Un, la majorité de l’église se compose de pèlerins venus en visite à Jérusalem pour les évènements religieux, ils ont entendu l’évangile, ont été sauvés et ne sont pas repartis chez eux. Donc ils sont sans travail, sans maison, sans revenu et donc à la charge de l’église déjà présente là. Ce sont ceux qui vivent à Jérusalem qui doivent s’en occuper.
Ils ont aussi un problème : étant des Juifs convertis, ils sont persécutés, et c’est le second problème. Les pèlerins constituent la première charge qui tire sur leurs ressources ; la persécution est la deuxième. Tout de suite, dès que les Juifs acceptent Jésus-Christ comme leur Sauveur et Seigneur, ce même Jésus que les Juifs ont récemment crucifié et complètement rejeté, ils sont persécutés pour cause de foi en Christ. Ils perdent leur travail. Ils perdent leur statut social. Ils perdent leur carrière. Ils perdent leur famille. Ils perdent tout. Ainsi la pauvreté survient comme résultat de cette persécution.
Troisièmement, l’économie romaine en soi, au cours de l’occupation de la Palestine, a eu un effet d’appauvrissement sur le pays. Pour toutes ces raisons combinées, l’église est très pauvre. Au début, ceux de l’église qui possèdent des terres, des maisons et qui ont de l’argent, qui ont des trésors et des possessions, comme nous le voyons en Actes 2 et 4, se mettent à les vendre, à prendre l‘argent et à le distribuer à tous ceux qui en ont besoin.
Donc au début, l’église est extrêmement généreuse et fait littéralement les efforts les plus courageux de toute l’histoire peut-être, pour faire face à leurs besoins. Mais bientôt ils arrivent au bout de toutes leurs possessions. L’église continue de grandir ; de nouvelles personnes s’y ajoutent chaque jour. L’église devient toujours plus grande. Les persécutions empirent constamment. Les ressources passées sont épuisées et les besoins sont immenses. C’est ce qui pousse Paul à essayer de récolter des fonds dans les églises non-juives pour les apporter comme soutien de l’église de Jérusalem.
Souvenez-vous également qu’il a un but spirituel à l’esprit. Puisque des Juifs et des non-Juifs sont maintenant un en Christ, ce qui n’était pas le cas avant la venue de Christ ; Juifs et non-Juifs étaient mutuellement hostiles. Mais en Christ, ils sont un, le mur de séparation est tombé et ils sont devenus un en Christ. Il veut l’affirmer, l’affermir en apportant de l’argent des églises non-juives, en faisant ce don d’amour aux Juifs qui peut faire avancer cette unité spirituelle et en faire une unité pratique.
Donc le projet de Paul est crucial, à la fois pour aider l’église et pour la solidarité dans l’église. Ainsi, lors de ce troisième voyage missionnaire, il met un gros accent sur cette collecte. Les Corinthiens avaient été informés. Ils ont déjà commencé à donner. Apparemment ils avaient cessé, probablement à cause de la rébellion qui s’est dressée contre Paul. Leurs dons avaient pratiquement cessé. Paul leur écrit dans 1 Corinthiens 16, disant de faire des collectes, de rassembler l’argent pour qu’il soit déjà récolté et prêt quand il arriverait. Mais apparemment ils n'avaient pas complètement terminé, alors ici dans 2 Corinthiens, il les encourage à finir ce qu’ils ont commencé.
Regardez au verset 10. Il dit au verset 10, au milieu du verset, que les Corinthiens avaient été les premiers à commencer, l’année précédente, à faire ces dons. Ensuite au verset 11, il dit : « Menez-la donc maintenant à bien. » Vous vous souvenez maintenant qu’il y avait eu une rébellion contre Paul. Elle a été réglée. Paul et les Corinthiens s’entendent à nouveau. Leur amour est de nouveau intact. Leur relation est restaurée et rétablie. Il veut maintenant les encourager à reprendre et terminer leur collecte pour les croyants pauvres de Jérusalem.
C’est ce qu’il y a derrière ces deux chapitres. Il les exhorte à donner. Et ça devient alors un modèle pour nous apprendre à tous comment donner. Il commence en donnant les Macédoniens comme exemple de don généreux. En fait le premier point qu’il donne, et nous en verrons plusieurs au chapitre 8, que je vous ai donnés la semaine dernière. Le premier qu’il donne dans ces 8 premiers versets est simplement ceci, « Donner est le comportement des chrétiens fidèles. » Donner est le comportement de chrétiens fidèles. Par exemple au verset 9, il donne un autre point qui est « Donner suit le modèle de Jésus-Christ, qui s’est aussi donné lui-même pour nous. »
Il a donc plusieurs points à faire remarquer. Le premier, c’est que donner est la conduite des chrétiens fidèles. Les chrétiens fidèles donnent généreusement, et les chrétiens fidèles qu’il prend comme modèles sont les églises de Macédoine. Il y en avait trois, l’église de Philippes, l’église de Bérée et celle de Thessalonique. La Macédoine était la partie nord de la Grèce ; Corinthe était la partie sud de la Grèce. Donc elles n’étaient pas très éloignées mais les circonstances étaient très différentes.
La Macédoine est gravement appauvrie. C’était un territoire romain depuis 200 ans. Les gens ont été cruellement traités par les Romains. Ils ont été réduits à une relation presque esclavagiste avec Rome, leurs ressources confisquées et leurs richesse brandies. Aussi, durant plusieurs années avant cette période, il y avait eu des guerres civiles impliquant les Césars et d’autres noms de familles militaires comme Brutus et Cassius, Antonin et d’autres. Et les guerres qui ont eu lieu en Macédoine avaient aussi contribué à l’appauvrissement.
Les églises de Macédoine sont l’objet de persécutions. Tant de persécution et tant de pauvreté au point qu’elles sont aussi pauvres que n’importe quelle église dans tout le monde non-juif, et par conséquent, elles fournissent le meilleur exemple de générosité partant d’une si profonde pauvreté. Alors Paul, en voulant encourager les Corinthiens, commence ainsi au verset 1 : « Par ailleurs, frères et sœurs, nous vous faisons connaître la grâce que Dieu a accordée aux églises de la Macédoine. » Ce sont les églises modèles. Leur générosité est spécifiquement mentionnée plus loin dans cette épître, au chapitre 11, verset 9. Il en est aussi fait mention dans Philippiens, chapitre 2, verset 25 et au chapitre 4, versets 15 à 18, où Paul parle de la générosité de l’église de Philippes à l’égard de l’une de ces églises macédoniennes.
Donc Paul dit : « Je veux attirer votre attention sur le don des églises de Macédoine. » Il se rapporte particulièrement à leur don dans ces huit prochains versets. Or, alors que nous allons voir ces huit versets, nous trouverons une liste des caractéristiques de la manière de donner de chrétiens fidèles. C’est ainsi que des chrétiens fidèles donnent. C’est ainsi que donnent des chrétiens engagés, dévoués, désintéressés. Et je vous emmènerai le long de cette liste. Nous ne couvrirons que le verset 2, croyez-le, aujourd’hui, car il y a déjà tant dans les versets 1 et 2, il y a beaucoup de choses à voir dans ce seul texte. Voici les caractéristiques du don de chrétiens fidèles.
Premièrement, leurs dons sont motivés par la grâce de Dieu. Leurs dons sont motivés ou initiés par la grâce de Dieu. Verset 1 : « Frères et sœurs, nous vous faisons connaître la grâce que Dieu a accordée aux églises de la Macédoine. » Il ne mentionne même pas leur don, en réalité. Il n’y fait qu’allusion tout le long, et c’est ajouté en italique dans ma Bible à la fin, au verset 3, « ils ont donné volontairement. » Il ne mentionne pas leur don directement. Mais il s’y réfère tout le long, et il commence par l’identifier comme l’œuvre de la grâce de Dieu donnée aux églises de Macédoine. C’est un point de départ très, très important.
La motivation première de leur générosité n’est pas la bonté humaine. La motivation première n’est pas de la philanthropie humaine. Ce n’est pas comme par désir d’apaiser leur conscience. Ça n’est pas pour bien faire, pour partager le lait de la gentillesse humaine. Et écoutez, ce genre de don que les Macédoniens ont fait, comme nous le verrons, n’est pas normal. Ce n’est pas un simple don humain.
Il est produit par quelque chose qui dépasse de beaucoup ce que l’on peut trouver dans le noble caractère d’u cœur humain créé à l’image de Dieu. Et je suis d’accord que bien que déchu, il reste en lui des vestiges de l’image de Dieu, et qu’il y reste aussi une connaissance du bien et du mal, et encore une conscience qui excuse ou accuse. L’homme peut encore faire des choses qui sont bonnes humainement, mais le bien humain, à son plus haut niveau, ne peut jamais atteindre les proportions de cette bonté, et cette justice produite par la grâce transformatrice de Dieu. Et c’est aussi vrai pour le don.
J’ai des exemples de ça, tout comme vous. Si vous regardez ces émissions de téléthon, vous voyez des gens qui envoient des promesses de dons, des piles de promesses, et occasionnellement une célébrité enverra 500 euros ou une promesse de 1000 euros ou encore 5000 euros. Et vous savez qu’ils sont millionnaires et qu’ils ont des millions et des millions d’euros. Ils seront toujours bien en deçà de faire un sacrifice. En général, ce n’est pas un don qui se sacrifie, ce n’est pas un don humain typique.
Oh, oui, occasionnellement, si le lien affectif est profond, là où c’est la famille, ou quelqu’un à qui on est très attaché, il y a une certaine mesure de sacrifice, et il y a des moments où les humains font un sacrifice pour de nobles causes. Mais en général, il y a un niveau de don humain qui ne suffit pas à changer le style de vie de la personne choisie. Alors leur niveau de générosité pourrait être considéré d’un niveau humain. Ce que vous avez ici est quelque chose qui va bien au-delà. C’est produit par l’œuvre de la grâce de Dieu dans le cœur d’une personne transformée.
Une sensibilité à la nouvelle vie, une aspiration à ce qui est divin, l’amour du ciel plus que de la terre, le désir d’accomplir les plans du royaume, voilà ce qui sous-tend le don, la grâce qui sauve, la grâce qui sanctifie. Par exemple, la transformation qui touche les croyants et qui leur fait chercher d’abord le royaume et abandonner tout le reste. La transformation qui fait que les croyants mettent leurs affections dans les choses qui sont en haut et non dans ce qui est sur la terre. La transformation qui nous conduit à aimer Dieu et non le monde. La transformation qui nous fait avoir faim et soif de justice et de fidélité. La transformation qui nous fait vouloir lire la Parole de Dieu et lui obéir, tout comme suivre la conduite de l’Esprit.
Ce sont là les effets de la grâce. Et l’un d’eux est un désir de donner généreusement et en se sacrifiant. Ça fait partie de la mise en œuvre du salut que Dieu opère en vous. C’est Dieu qui opère en vous le vouloir et le faire selon son bon plaisir. Mais vous devez « mettre en œuvre votre salut, » disait Paul dans Philippiens 2 :12 et 13. Nous ne donnons pas comme le riche non sauvé. Les Macédoniens ne donnaient pas comme les riches non sauvés. Ils ne donnaient pas des échantillons de leurs richesses. Ils ne donnaient pas selon leur richesse. Ils ne donnaient pas sans sacrifice.
Et de plus, ils ne donnaient pas comme les chrétiens égoïstes, dont l’amour de l’éternité était au niveau de leur amour du temporel, pour qui tout est un combat puisqu’ils se cramponnent encore au monde. Ils ne donnaient pas comme des chrétiens égoïstes, et ils ne donnaient pas comme les riches non sauvés. Ils donnaient comme des chrétiens fidèles, consacrés, engagés, et qui n’avaient plus rien, c’est-à-dire qu’ils donnaient libéralement et généreusement, en réponse à l’œuvre de grâce de Dieu dans leur cœur.
Donner généreusement est un effet de la grâce qui sauve et sanctifie ; quand on observe quelqu’un et qu’on voit cette générosité qui sacrifie tout, on sait que Dieu est à l’œuvre dans son cœur. La grâce de Dieu, qui opère par l’amour de la vérité et l’obéissance à l’Esprit dans la reconnaissance, pousse à donner. Et ici Paul présente les croyants macédoniens comme l’exemple, ou comme le modèle de chrétiens fidèles qui donnent généreusement. Or, remarquez qu’il le fait de manière à sauvegarder tout le sujet de la grâce. Je vais vous le dire autrement. Nous sommes attirés vers le caractère louable des Macédoniens.
Nous pouvons les prendre comme modèles, mais Paul ferme la porte à tout mérite humain en disant que ce qu’ils ont fait, ils l’ont fait parce qu’ils y étaient poussés par quoi ? Par la grâce de Dieu, la grâce de Dieu comme étant la motivation première de leur bonne volonté. Ainsi, leur don, qui est un don modèle, est produit et initié par la grâce de Dieu. Et Paul veut que les Corinthiens réagissent à la même grâce qui sauve, à la même grâce qui sanctifie, à la même grâce qui rend capable, et nous devons aussi le faire. Nous donnons, mais pas comme le monde. Nous donnons bien au-delà, car nous avons reçu la grâce de Dieu qui transforme.
Deuxièmement, donner n’est pas seulement motivé par la grâce de Dieu, donner transcende les circonstances difficiles. Donner transcende les circonstances difficiles. Voulez-vous remarquer ici le verset 2 ? « Au milieu même de la grande épreuve de leur souffrance, leur joie débordante et leur pauvreté profonde les ont conduits à faire preuve d’une très grande générosité. » Remarquez, ils donnent, est-il dit, au cours d’une grande épreuve de souffrance. Des circonstances difficiles n’ont eu aucun effet sur leur manière de donner.
Ce n’était pas du genre, « Vous savez, on vit des temps difficiles. Nous ne savons pas ce qu’apportera notre avenir économique. La Macédoine s’écroule économiquement, et nous sommes persécutés sans pitié. Nous ne savons pas si nous aurons assez pour demain. Nous sommes en souci pour tout ça. Nous ne savons pas ce que réserve l’avenir depuis que nous nous sommes identifiés à Jésus-Christ. Nous subissons l’hostilité des Juifs. »
Et si vous revenez à Actes 17, par exemple, à l’église de Thessalonique. Vous vous souvenez que quand ils ont cru à l’évangile, les Juifs sont venus très méchamment les pourchasser. C’est vrai, il y avait même des persécutions contre l’église de la part des non-Juifs dans cette partie du monde. Donc ils ne savaient pas ce que l’avenir réservait. Paul définit ces circonstances comme une grande épreuve de souffrance. Il aime accumuler des mots pour compléter sa description.
Grande épreuve, prenons le mot « grande ». Il signifie sévère, méga, gros, grand, gigantesque, massif, grave. « Épreuve, » est dokimē, qui veut dire test, et qui est utilisé pour mettre du métal dans le feu pour l’éprouver. Donc ici vous avez un test sévère par le feu, de la souffrance, de la souffrance. 1 Thessaloniciens, chapitre 2, les versets 14 et 15 se rapportent à cette souffrance. Il dit, « … vous avez enduré de la part de vos propres compatriotes les mêmes souffrances…. Ils ont fait mourir le Seigneur Jésus et leurs prophètes, ils nous ont persécutés … »
Il reconnaît que l’Église de Thessalonique souffrait. Chapitre 1 de 1 Thessaloniciens verset 6, « …Vous avez accueilli la Parole au milieu de grandes difficultés. » Dans 1 Thessaloniciens, chapitre 3, versets 3 à 10, il parle de difficultés, de tentation, d’endurance, de détresse et de plus d’afflictions. Ils vivaient des temps difficiles. 2 Thessaloniciens 1 :4 en parle. Philippiens 1 :29 parle de souffrance et de persécution à l’Église de Philippes. Donc ils étaient dans de grandes souffrances, une période de grande épreuve et d’affliction. Et bien entendu, comme toujours, une épreuve révèle le caractère spirituel, et ils s’en sortent vraiment brillamment.
La Macédoine a été réduite à une pauvreté très pénible. Tous étaient marqués par les taxes de Rome. Et évidemment ces taxes laissaient les gens démunis. En fait c’est devenu si grave qu’à un moment donné Rome a supprimé les taxes, ne serait-ce que pour que les gens puissent sortir de leurs trous pour atteindre un maigre niveau de survie. Et puis, par-dessus, cette épreuve de sévère persécution. Il utilise un autre mot, une grande épreuve de souffrance, et c’est le mot thlipsis, un mot quelque peu connu pour tout étudiant du grec. Il décrit l’écrasement des raisins, la pression, l’oppression, une oppression mentale, physique, la pression spirituelle causée par la pauvreté et la persécution.
Et pourtant, au milieu de tout ça, il n’y a aucune mentalité genre « pauvre de moi ». Rien du genre « pourquoi tu nous demande ça, nous avons nos propres problèmes. » Au milieu de souffrances intenses et prolongées et de privations, ils donnent. C’est ce que les chrétiens fidèles font. Les chrétiens fidèles vivent au-dessus de leurs circonstances. Quant aux Macédoniens, ils ont passé leurs tests avec ‘mention très bien’. Leurs graves difficultés n’ont eu aucun effet négatif sur leurs dons, même au milieu de si terribles circonstances. Ils ne pensaient pas à eux-mêmes. Ils pensaient à d’autres, qu’ils n’avaient même jamais rencontrés.
C’est ce qu’il y a de si surprenant. Ils n’ont pas même rencontré les croyants de Jérusalem ; ils ne les connaissent même pas personnellement, et néanmoins, à partir de leur propre terrible détresse, ils donnent en se sacrifiant, avec désintéressement, à des gens qu’ils n’ont jamais rencontrés, qui font partie du corps de Christ ailleurs. C’est ce qui se passe avec des chrétiens fidèles. Ils donnent parce que la grâce de Dieu est l’influence qui contrôle leur vie et qui les motive, et les chrétiens fidèles donnent parce que même les pires circonstances ne peuvent entraver leur consécration à Christ.
Troisièmement, et c’est encore un élément de leur don, il se fait avec joie. Donner se fait avec joie. Vous pourriez dire, « Ils ont donné par devoir, ils ont donné sous la pression, ils ont donné parce qu’ils ont senti qu’ils devaient le faire. Ils ont donné parce qu’ils savaient que Dieu les punirait s’ils ne le faisaient pas, ou les récompenserait s’ils le faisaient. » Non ! Bien que toutes ces considérations puissent entrer dans la question du don, il est dit au verset 2, « Au milieu de la grande épreuve de leur souffrance, leur joie débordante … »
Ils n’étaient pas seulement satisfaits de le faire, ils ne se sont pas contentés juste comme ça, de le faire. Ils n’étaient pas seulement prêts à le faire. Ils ont été heureux de le faire et même grandement heureux de le faire. Il n’y avait aucune réticence. Plus loin au chapitre 9, verset 7, il est dit, « Que chacun donne comme il l’a décidé dans son cœur, sans regret ni contrainte, car Dieu aime celui qui donne avec joie. » Et ils étaient comme ça. Ils ont donné avec une joie abondante. Littéralement, le mot « débordante » signifie avec un surplus, un surplus. Lenski, le commentateur dit, « Ils se sont fait une joie de se voler personnellement. »
Ils ont été heureux de se voler. C’est jusque-là qu’allait leur dévouement pour le Seigneur, pour le royaume, pour l’Église, pour leurs frères et sœurs qu’ils n’avaient jamais rencontrés. Leur joie surpassait leur douleur, elle surpassait leur chagrin, elle surpassait leurs circonstances. C’était une joie malgré, et non à cause de circonstances agréables. Leur joie était profonde. Elle n’était pas affectée par leurs souffrances.
Ils étaient en réalité capables de faire ce à quoi Paul les avait encouragés dans la lettre aux Philippiens, « Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur, et je le répète, réjouissez-vous ! » Non seulement dans la difficulté de leurs circonstances, mais, écoutez, même en rendant leurs circonstances encore plus difficiles par leur générosité. C’était leur joie de se délester du peu qu’ils avaient. Ils trouvaient de la joie à amasser un trésor au ciel, de la joie à rechercher le royaume, de la joie parce qu’ils étaient plus heureux de donner que de recevoir, de la joie en sachant que Dieu leur rendrait encore davantage. Alors ils donnaient. Voilà l’attitude que Dieu désire.
Quatrième caractéristique de leur manière exemplaire de donner, elle n’était pas entravée par la pauvreté. La pauvreté ne les empêchait pas de donner. Remarquez, s’il vous plaît, ce qu’il dit : « Ils ont donné au milieu de la grande épreuve de leur souffrance, ils ont donné avec une joie abondante, et ils ont donné malgré leur pauvreté profonde. » Fortes taxes, loyers élevés, esclavage, persécution ; nous avons parlé de tout ça. Ils possédaient vraiment très, très peu. Paul veut que nous sachions à quel point ils avaient peu, alors il utilise une phrase très intéressante ici.
Tout d’abord, il dit ce qui est traduit ici par le mot « profond. » Ce sont en fait deux mots, kata qui est une préposition, et bathos, kata bathous. En grec, ça veut dire ‘selon la profondeur’, selon la profondeur. Ou, pour le dire autrement, extrêmement profond. Nous dirions, « au fond du trou, » touchant le fond. On ne peut être plus au fond qu’au kata bathous. Au fond des profondeurs !
Il fait donc mention d’une extrême pauvreté. En fait, le mot « pauvreté » ici, ptōcheia est un mot qui exprime littéralement le genre le plus difficile de pauvreté. Il est utilisé ailleurs dans la Bible pour signifier « se rétrécir, se recroqueviller, grimacer comme un mendiant, par embarras et honte tant il est dépourvu. » Il se rapporte à une personne réduite à presque rien, à mendier. Ce n’est pas le terme habituel pour la pauvreté, penichros, qui parle de quelqu’un qui a très peu. C’est quelqu’un qui n’a rien, qui existe à peine. Ce mot est utilisé par exemple dans Luc 14 :21 pour parler des boiteux, des aveugles, des infirmes et des mendiants.
Il est utilisé en Luc 16, pour parler du pauvre Lazare, vous vous souvenez, dont les plaies couvraient le corps et les chiens venaient les lécher, il mendiait et demandait seulement les miettes qui tombaient de la table, ce pauvre-là. Et de leur rien du tout, ils ont donné généreusement. Comment l’ont-ils pu ? Ils n’avaient pas la moindre miche en main. Mais si ! Ils avaient aussi Philippiens 4 :19, « Car mon Dieu pourvoira à tous vos besoins. » Ils le croyaient. Ils savaient également que Jésus avait dit, « Donnez, et on vous donnera. » Et ils savaient qu’ils ne surpasseraient pas Dieu dans leurs dons. Et ils savaient aussi qu’il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir.
Ils vivaient par la foi et non par la vue. Ils avaient en main la promesse de Dieu et, fondés sur cette promesse, ils pouvaient lui faire confiance pour leur avenir. Certains disent, « Je donnerais plus si j’avais plus. » Je ne le crois pas. Donner n’est pas lié à ce que vous avez ; c’est une affaire de cœur. Les chrétiens fidèles n’ont pas besoin de plus, ils n’attendent pas plus. Ils donnent de leur pauvreté comme la veuve que Jésus a vu tout donner, deux piécettes. Dans Luc 16 :10, Jésus l’a dit ainsi, « Celui qui est fidèle dans les petites choses l’est aussi dans les grandes. Et celui qui est malhonnête dans les petites choses l’est aussi dans les grandes. » Ce n’est pas lié à ce que vous avez. Ça n’a rien à voir. C’est une affaire de cœur.
Si vous êtes fidèle, vous êtes fidèle. Si vous croyez en fidélité, c’est-à-dire si vous croyez Dieu, faites confiance à Dieu. Si vous tenez dans la main ce petit pain de Philippiens 4 :19, ça suffit pour faire tenir votre avenir, et nous n’aurez aucun problème à renoncer à ce que Dieu vous met à cœur de donner. Combien vous avez en main n’est pas le problème. La générosité est l’affaire d’un cœur qui donne, peu importe si c’est peu. Donc ils ont donné. Ils avaient à peine de quoi vivre, mais le moindre petit extra qu’ils avaient, ils l’ont donné. Leur don est le modèle, pour les Corinthiens et pour nous. Donner est donc motivé par la grâce de Dieu, transcende les circonstances difficiles, se fait avec joie, et n’a aucun rapport avec ce que vous avez. C’est une affaire de cœur.
Cinquièmement, et ce sera le dernier pour aujourd’hui ; nous ferons le reste la prochaine fois … leur don est généreux. Malgré leur situation, il dit qu’ils ont donné « avec abondance de riches libéralités. » (Version Colombe.) Il y a de nouveau une accumulation de ces mots. Ça débordait. C’est littéralement le mot utilisé pour parler d’une rivière en crue qui déborde de ses berges. Quelque chose comme un jaillissement, comme une fontaine, une source, quelque chose qui passe par-dessus bord, qui est surabondant.
Leur pauvreté était un fait établi, pourtant leurs dons débordaient littéralement. Or remarquez le mot « riche ». C’est ce que ça veut dire. Des richesses ! C’est traduit un certain nombre de fois par ‘richesses’ dans Éphésiens, aussi dans Philippiens et Colossiens. Ils étaient riches mais il n’est pas dit qu’ils étaient riches en argent. Il n’est pas dit qu’ils étaient riches en maisons. Il n’est pas dit qu’ils étaient riches en possessions. Il parle ici de la richesse de leurs libéralités. C’est une attitude, c’est une attitude du cœur. Leurs richesses venaient de leur cœur.
Soit dit en passant, c’est un mot merveilleux. Je vais prendre une minute seulement pour vous l’expliquer, car notre langue ne donne pas tout à fait ce que ce mot illustre. Peut-être qu’on pourrait mieux le traduire par générosité, générosité. Mais la libéralité est un bon synonyme de générosité. C’est un mot qui signifie l’inverse de la duplicité, ou l’opposé d’un esprit partagé. C’est un mot qui, dans la Bible, est traduit par libéralité, générosité, ou même sincérité. Mais il porte l’idée d’une unité d’esprit, de résolution, à l’inverse de la duplicité.
Et c’est une merveilleuse manière de voir ce qu’est la générosité, car voilà ce qu’elle est : La générosité est l’attitude qui triomphe de la duplicité. La duplicité dira, « Bon, je comprends très bien ton besoin, mais je dois aussi prendre soin de moi. Je serais certainement très heureux de pourvoir à tes besoins, mais j’en ai aussi. » Ça, c’est la duplicité. C’est là que mon esprit est partagé. Je me soucie de moi et je me soucie de toi, et je suis comme paralysé devant ce problème. Et je serai heureux de donner un petit peu ici, et de garder un petit peu là, ce genre de chose.
Mais ce n’est pas le cas des Macédoniens. Ils étaient littéralement riches en unité d’esprit. C’est l’état du chrétien fidèle, qui ne se soucie absolument pas de lui-même. La duplicité a disparu. La bataille du « un peu pour toi et un peu pour moi » est terminée et tu es le seul de qui je dois me soucier. C’est le chapitre 2 des Philippiens. C’est « avec humilité, considérez les autres comme supérieurs à vous-mêmes, que chacun de vous, au lieu de regarder à ses propres intérêts, regarde aussi à ceux des autres. » C’est de cela qu’ils étaient riches.
Ils n’étaient pas riches en argent, ni en possessions. Ils étaient riches en consécration sans partage et humble pour les autres et pour Dieu. Leur générosité venait de leur seul but : mettre les autres en premier, mettre les objectifs de Dieu en premier, les objectifs de l’Apôtre Paul, le messager de Dieu. Et ce n’était pas la somme qui était si riche ; c’était simplement la richesse de leurs cœurs. Et c’est ce que Dieu évalue. C’est à cause de ça que Jésus disait que la femme qui avait donné ces deux toutes petites pièces de cuivre, ces deux mines, avait donné plus que tous les autres, parce qu’il n’y avait aucune duplicité dans son cœur.
Paul veut voir les Corinthiens, qui probablement étaient bien plus riches que les Macédoniens, être plus riches en générosité désintéressée et sincère. Et là où il y a un cœur généreux, la somme importe peu à Dieu. Il ne veut que ce cœur généreux. Donc ces chers Macédoniens, tout en ayant très peu, ont donné. Ils ont donné parce que c’était motivé par la grâce de Dieu dans leur vie. Ça transcendait leurs circonstances difficiles. Ils ont donné avec joie. Leurs dons n’étaient pas du tout entravés par leur pauvreté, et leurs dons reflétaient la magnanimité, la libéralité, et la générosité de leurs cœurs. Quel exemple !
À propos, il y a plus. Nous le gardons pour la prochaine fois. Mais quel exemple pour nous ! Ils avaient si peu, ils ont tant donné. Nous avons tant, nous donnons si peu. Dieu ne vous demande pas de vous dépouiller jusqu’au niveau de pauvreté. Nous en avons déjà parlé dans nos messages précédents. Il dit simplement : « Sois généreux, jusqu’à un point, en sacrifiant, et fais confiance à Dieu pour pourvoir à tes besoins à l’avenir. »
Comment tout cela se met en place ? Qu’allez-vous faire de votre argent ? Prenez soin de vos propres besoins. C’est à ça que Dieu pourvoit. Prenez soin de votre famille, si vous ne le faites pas, vous êtes pire qu’un impie. Mettez de côté pour prévoir l’avenir, en étant un sage économe, et donnez. Tout cela est clairement précisé dans l’Écriture. Dieu nous a tout donné richement pour en jouir. Il veut que vous jouissiez des merveilleuses beautés de ce monde, de toutes les choses matérielles qu’il produit pour rendre la vie magnifique et riche.
Tant que vous aurez un cœur comme les Macédoniens, vous répondrez au moment de donner. Et, Dieu soit béni, Il a été si bon envers nous, nous pouvons donner de notre richesse, nous n’avons pas à donner de notre profonde pauvreté. Certains parmi nous sont plus pauvres que d’autres. Certains d’entre nous le sont pour avoir mal géré leurs finances.
Nous devons retrouver le chemin avec le modèle du don, ces merveilleuses églises, persécutées, assaillies, maltraitées et pauvres. Et elles nous montrent comment vivre en tenant dans notre main ce petit pain qui assure notre avenir, « Mon Dieu pourvoira à tous vos besoins. » Le croyez-vous ? Alors vous n’avez rien à tenir serré, tout est là. Si Dieu le veut, si le besoin se présente, vous le donnez et lui faites confiance qu’il vous le rendra. Il le fera. Bon, le reste la prochaine fois. Prions.
Père, nous savons que beaucoup d’entre nous peuvent témoigner personnellement du fait que nous avons donné, donné et encore donné dans des moments de détresse, et des temps de manque, et on n’a pas eu à attendre longtemps pour que tu rendes tout sortes de bénédictions. Seigneur, certains ont aussi la capacité de rendre témoignage qu’ils n’ont pas donné, et qu’ils ont eu moins, que les choses se sont gâtées. « Celui qui épargne à l’excès ne fait que s’appauvrir » dit la Bible. « Et celui qui donne avec largesse devient encore plus riche. »
Aide-nous simplement à vivre par la foi. À prendre le pain, la beauté, la bonté et les richesses et les joies d’aujourd’hui, à les tenir à peine, être prêts à partager, prêts à distribuer, prêts à combler des besoins, prêts et empressés à donner à ton royaume tout ce que tu demandes, en sachant que notre avenir est en sécurité dans ta promesse. Nous ne manquerons jamais de voir nos besoins comblés, tu pourvoiras à tout. Quelle confiance, et quelle joie de vivre dans cette assurance comme fondation pour notre libéralité. Merci Père, pour ce que tu nous as appris ce matin, et que cela s’applique dans nos vies de manière à te faire honneur. Pour l’amour de Christ, amen.
FIN

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