Grace to You Resources
Grace to You - Resource

Ce matin, c'est à nouveau un privilège de reprendre notre étude, l'étude de l'épître de Paul aux Philippiens. Ouvrez votre Bible, si vous voulez bien, dans Philippiens au chapitre 1. Nous allons étudier l'extrait suivant dans Philippiens, chapitre 1, versets 3 à 8. Laissez-moi lire ces versets comme base de notre réflexion ce matin. Philippiens 1: 3 à 8: "Je rends grâces à mon Dieu de tout le souvenir que je garde de vous, ne cessant, dans toutes mes prières pour vous tous, de manifester ma joie au sujet de la part que vous prenez à l'Évangile, depuis le premier jour jusqu'à maintenant. Je suis persuadé que celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre la rendra parfaite pour le jour de Jésus Christ. Il est juste que je pense ainsi de vous tous, parce que je vous porte dans mon cœur, soit dans mes liens, soit dans la défense et la confirmation de l'Évangile, vous qui tous participez à la même grâce que moi. Car Dieu m'est témoin que je vous chéris tous avec la tendresse de Jésus Christ."

Ces deux dernières semaines - en fait, ces derniers mois - ont été des moments difficiles dans ma vie personnelle. Je suis une personne très positive, une personne très joviale, heureuse, une personne très enthousiaste. Mais au cours des derniers mois, le Seigneur m’a fait subir des épreuves très intéressantes. Le Seigneur m'a donné beaucoup de responsabilités, un large éventail de responsabilités, la responsabilité de l'église, la responsabilité de la radio, des livres, des commentaires, des publications, des cassettes, des cassettes vidéo, le collège, le séminaire - beaucoup de choses. Mais mon cœur spirituel, le véritable battement de ma vie, c'est l'église. Tout le reste pourrait disparaître, mais pas l'église. C'est l'amour de ma vie; c'est l'appel de Dieu dans ma vie. Et ce qui en découle, c'est que peu importe à quel point tout le reste va bien, quand l'église est en difficulté, je lutte. Et cela fait plusieurs mois que je vis cela, depuis de nombreuses semaines et, au cours de la dernière semaine, j'en suis arrivé à un point où j'avais de grandes difficultés à gérer les choses.

Et puis le Seigneur m'a amené directement à Philippiens, comme pour me dire : "Maintenant, nous allons travailler sur ta joie, MacArthur, puisque tu as été plongé dans ces épreuves." Et j'ai décidé que je pouvais faire un peu le point sur ma joie puisque je commençais à lire Philippiens, alors j'ai trouvé un livre qui proposait un test psychologique pour déterminer si j'étais déprimé. La semaine dernière, j'ai passé le test, qui s'appelle "L'échelle d'évaluation de Carroll pour la dépression." Il a été basé sur le fait que la plupart des gens éprouvent un certain niveau de dépression, alors ne soyez pas choqués lorsque vous passerez le test. Il y avait 52 questions, des questions comme : Détestez-vous vous lever le matin ? La vie est-elle ennuyeuse ? Avez-vous déjà pensé à vous suicider ? Êtes-vous malheureux ? Avez-vous du mal à manger ? Toutes sortes de questions. Et il a été conçu pour déterminer si une personne est déprimée. Un score de 10 ou plus indiquerait que vous êtes déprimé. Plus le score est élevé, plus la dépression est profonde.

J'ai fait le test aussi objectivement que possible ; mon score était de zéro. Maintenant, si vous pouviez quantifier la joie, je dois pouvoir le faire aussi. Zéro, je ne suis absolument pas déprimé. Or, je peux être malheureux, mais rappelez-vous que le bonheur est une réponse aux circonstances ; la joie est une confiance construite sur la relation. Ce test ne peut pas être objectif pour un chrétien rempli de l'Esprit parce qu'un chrétien rempli de l'Esprit possède de la joie. Et vous souvenez-vous de ce que je vous ai dit, à propos de la joie ? La joie est un don de Dieu à ceux qui croient en l'évangile de Christ, produit en eux par l'Esprit Saint, parce qu'ils reçoivent et obéissent à la Parole de Dieu tout en traversant des épreuves et en gardant leur espérance fixée sur la gloire à venir.

Paul, sans aucun doute, aurait obtenu un zéro au test, lui aussi, et sa situation était bien pire que la mienne. En fait, la joie irrépressible et constante de Paul, même aux prises avec d'angoissantes souffrances, constitue le cœur de cette merveilleuse lettre. Et la joie que Paul ou que tout autre chrétien expérimente n'est pas un sentiment émotionnel transitoire qui vous soulève un moment et vous laisse tomber le suivant, selon les circonstances. La vraie joie est une constante inébranlable dans une vie remplie par l'Esprit. Elle n'est pas produite par une expérience de lit-de-roses, de tranquillité, de paix, de confort et de sécurité. Elle est produite par la présence de Dieu et de son Saint-Esprit, même si vous êtes assis dans une prison en attente de la nouvelle de votre exécution possible, comme l'était Paul. Il avait de la joie. Il a reçu la joie, le résultat de sa relation éternelle avec un Dieu vivant à travers Jésus-Christ et le ministère du Saint-Esprit en lui. Et parce qu'il était si proche de Dieu, il était plein de joie. Les circonstances ne sont pas un facteur. C'est votre proximité avec Dieu qui détermine le niveau de votre joie.

Paul connaissait donc cette joie inexprimable et irrépressible, qui est un sentiment constant de paix, de calme, de tranquillité, de contentement, de délices et de satisfaction, qui vient du plus profond de soi-même à cause de la présence de Dieu dans l'âme, la conscience étant vide d'offense envers Dieu. Paul était rempli de joie malgré sa situation. Et je comprends ce que ça veut dire. Je comprends comment vous pouvez être malheureux à cause des circonstances tout en étant absolument pas déprimé, parce que votre cœur est rempli de joie grâce à votre relation avec Dieu, parce que vous savez qu'Il est là, qu'Il vous aime, Il vous remplit de Sa joie, et vous n'avez aucune culpabilité sur la conscience devant Lui.

Or, Paul, rempli de joie, écrit cette lettre à ses Philippiens bien-aimés. Et quand il pense à eux, sa joie déborde. Et c'est pourquoi au verset 4 il dit que chaque souvenir d'eux produit de la joie. La joie qu'il avait dans son cœur à cause de sa relation avec le Dieu vivant débordait lorsqu'il pensait aux Philippiens. C'était une congrégation spéciale pour lui. Il n'y avait vraiment aucun problème majeur parmi les Philippiens. Il dit au verset 3 : "Je rends grâces à mon Dieu de tout le souvenir que je garde de vous". Je n'ai aucun souvenir de vous qui soit négatif. "Ne cessant, [...] toutes mes prières pour vous tous", toutes mes prières sont remplies de joie, chacune de mes prières pour vous tous. Tous mes souvenirs, toutes mes prières, tous vous m'apportez de la joie. Il ne semble pas identifier de problèmes majeurs. Verset 8 : "je vous chéris tous avec la tendresse de Jésus Christ." - un groupe remarquable. Verset 25 : "Et je suis persuadé, je sais que je demeurerai et que je resterai avec vous tous, pour votre avancement et pour votre joie dans la foi". Tout ce qui concerne les Philippiens lui a donné de la joie.

Cela ne signifie pas qu'ils n'avaient pas de besoins ; ils avaient des besoins. Au verset 27, il leur dit : "conduisez-vous d'une manière digne de l'Évangile de Christ" Au chapitre 2, il leur dit : "rendez ma joie parfaite", verset 2, "ayant un même sentiment, un même amour, une même âme, une même pensée. Ne faites rien par ambition personnelle ou par vaine gloire, mais que l'humilité"... etc. Ils avaient des besoins. Au chapitre 4, il parle de deux femmes qui avaient des besoins : "J'exhorte Évodie et j'exhorte Syntyche", verset 2, « sentiment dans le Seigneur", et quelqu'un aide ces dames à se reprendre. Ils avaient des besoins. Paul n'était pas aveugle à leurs besoins, mais se réjouissait du niveau de leur engagement spirituel. Ils ont aimé le Seigneur. Ils ont aimé Paul. Ils se souciaient de Paul avec un zèle inhabituel, plus que toute autre église ; ils lui ont continuellement envoyé des dons d'argent pour subvenir à ses besoins, pour le soutenir. Ils étaient généreux avec leurs dons. Même s'ils n'étaient pas particulièrement riches, ils ont donné abondamment pour les besoins de Paul à plusieurs occasions. En fait, ce qu'il leur dit dans cette lettre, c'est : "Vous m'avez donné plus que ce que je pouvais utiliser", mais c'était la façon dont ils l'aimaient et en prenaient soin.

Croyez-moi, c'était une congrégation à faire se réjouir le cœur d'un pasteur. Et chaque fois qu'il pensait à eux, il se réjouissait. Ils étaient magnanimes, ils étaient généreux. Tout ce qu'ils ont fait montre leur amour. Et il écrit, alors qu'il est prisonnier à Rome. Il est enchaîné. Et ils ont entendu parler de cela, et à cause de leur amour pour lui, ils veulent lui envoyer un cadeau d'amour, de l'argent. Le porteur de ce don est un membre de leur congrégation nommé Épaphrodite. Ils envoient Épaphrodite avec cette instruction, "Donnes cet argent à Paul pour répondre à ses besoins et restes avec lui aussi longtemps qu'il aura besoin de toi pour le servir." Et ainsi ils envoient un de leurs hommes choisis pour être le serviteur personnel de Paul, lui porter leur don d'amour, et être l'illustration vivante de leur amour pour lui.

Donc, quand Paul a reçu ce don des Philippiens, quand Paul a reçu Epaphrodite, le don de leur amour, de leurs soins et de leur générosité envers lui ont ouvert les vannes de la joie dans son cœur. Et il a écrit cette lettre pour dire : "Vous me faîtes tellement de joie. Ne vous inquiétez pas pour moi. Bien que je sois prisonnier, cela n'ébranle pas ma joie, pas du tout." Il est rempli de joie. Et c'est une merveilleuse leçon à apprendre. Les épreuves n'ébranlent pas la joie si cette joie est celle de l'Esprit, qu'on trouve dans une vie remplie de l'Esprit. Les épreuves, en fait, peuvent devenir des occasions de joie plus profonde, parce qu'elles libèrent complètement le croyant de ses circonstances pour le concentrer sur son Dieu. Et c'est dans cette relation, dans sa profondeur, que se trouve la vraie joie. William Kelly a écrit : "Pensez à lui en prison pendant des années, enchaîné entre deux soldats, exclu du travail qu'il aimait ; d'autres profitant de son absence pour l'affliger, en prêchant l'évangile avec contestation et conflits. Et pourtant, son cœur était tellement rempli de joie qu'il en remplissait les autres", fin de citation.

Donc, pour en revenir aux versets 3 à 8, sa joie déborde. Et comme elle déborde, nous voyons les éléments qui font sa joie. Il y a des parcelles de cette joie que nous pouvons identifier - des caractéristiques, des aspects. Il y a la joie du recueillement, la joie de l'intercession, la joie de la participation, la joie de l'anticipation et la joie de l'affection. Et nous allons considérer ceux-ci en ce jour du Seigneur, et sans aucun doute le suivant également. Laissez-moi simplement lister ces éléments qui font une joie produite par l'Esprit - les éléments d'une joie produite par l'Esprit qui se rapporte aux autres, qui se rapporte aux autres.

Avant de les étudier, j'ai besoin de dire ceci. Personne - notez bien cela dès maintenant - personne et absolument rien ne peut produire ce genre de joie sauf le Saint-Esprit, compris ? Seul le Saint-Esprit peut produire cette joie. Laissez-moi vous donner un exemple. Mercredi, j'ai trouvé sur mon bureau un livre. Les éditeurs m'envoient des livres - non seulement des éditeurs chrétiens mais aussi des éditeurs laïques. Random House Publishers m'a envoyé ce livre intitulé The Way Up from Down, Comment remonter son moral, écrit par le docteur Slagle. Laissez-moi vous parler de ce livre.

Ce livre est sur la façon de surmonter la dépression - c'est le chemin du bas jusqu'en haut. Et selon ce médecin, la façon de surmonter la dépression, 70 à 80 pour cent efficace, est d'utiliser des acides aminés et des suppléments de vitamines et minéraux. Je me suis retrouvé attiré par ce livre, alors je l'ai lu. La théorie de l'auteur est la suivante : la dépression est fondamentalement marquée par des carences en certains produits chimiques - le sang, le liquide céphalo-rachidien, l'urine. Une personne en dépression peut être testée de cette façon par l'examen de ses liquides, et la dépression se manifeste par une carence chimique. Voilà ce qui permet d'identifier grâce à des marqueurs chimiques la dépression. Les produits chimiques diminués entraînent un fonctionnement déformé.

Dans le cerveau, selon elle, il y a des neurotransmetteurs. Les neurotransmetteurs sont ce qui transmet les impulsions d'une cellule à l'autre. C'est un produit chimique. Si le produit chimique est diminué, alors ce qui est dans une cellule ne peut pas être passé à la cellule suivante. Cela crée la dépression, en quelque sorte. Ces neurotransmetteurs sont les produits chimiques libérés par les terminaisons nerveuses dans le cerveau lorsqu'une cellule est proche de l'autre, et ils sont essentiels pour que le cerveau transmette ses messages et ses données. Les deux que nous connaissons sont la sérotonine et la norépinephrine. Or, quand ceux-ci sont diminués, cela va de pair avec la dépression. Ainsi, dit le Dr Slagle, la dépression peut donc être soulagée, en remplaçant la sérotonine et la noradrénaline par des acides aminés, des suppléments de vitamines et des suppléments minéraux.

J'ai donc lu ces deux chapitres qui expliquaient tout cela, puis les cent pages du programme - un vaste programme de biochimie. Vous devez prendre de la vitamine B1, B2, B3, B4, B5, B6, B12, et vous devez prendre - et elle énumère les choses les unes après les autres, et vous devez prendre tout cela. Et vous entrez dans ce genre de programme, et vous appliquez tout cela - chapitre après chapitre après chapitre, sur comment assembler tout ça. Puis arrive le dernier chapitre. Le Dr. Slagle y dit, et je cite : "Cependant, si vous continuez à avoir vos schémas de pensée négatifs habituels vous allez gravement miner la totalité du traitement." "Si vous continuez à avoir vos schémas de pensée négatifs habituels vous minerez sévèrement la totalité du traitement." Et ça, ça a attiré mon attention.

Le paragraphe suivant nous dit, et je cite. "Des attitudes négatives persistantes peuvent mener à la contrainte et à l'esclavage, tandis que des pensées et des attentes positives et cohérentes créent l'expansion et la liberté. Quelqu'un a dit que nous souffrions parce que nous ne voyons pas les choses comme elles sont, mais comme nous les ressentons", fin de citation. "Nous ne pouvons apprendre à voir différemment qu'en voulant voir les choses différemment", dit-elle, fin de citation. C'est incroyable, pas vrai les amis, c'est vraiment incroyable. Ce qu'elle dit, c'est que tout ce que le traitement fait, c'est aider les gens qui ne sont pas déprimés. Est-ce que vous avez perçu ça ? Tout ce que ce traitement fait, c'est d'aider les gens qui ne pensent pas négativement. Cher amis, si vous ne pensez pas négativement, vous n'avez pas besoin de ce traitement. Cela a annulé la valeur du livre entier.

Eh bien, elle s'était acculée elle-même, alors le livre s'est fermé avec un autre chapitre, "Comment reprogrammer votre esprit conscient pour se débarrasser de la pensée négative." Voici ses suggestions. Première suggestion, chaque fois que vous avez une pensée négative, crier fort, "Annulé". C'était le principe numéro un. Donc, si vous croisez dans les prochains mois des gens à votre bureau, criant "Annulé", vous saurez qu'ils ont lu ce livre. Deuxième suggestion, développez l'art de la visualisation créative, c'est à dire, visualisez-vous comme dans Alice au pays des merveilles. Pratiquez le sommeil programmé. Obtenez un enregistrement sur bande avec beaucoup de discussions positives et jouez-le toute la nuit pendant que vous dormez. Écoutez beaucoup de musique positive, avec de bonnes vibes. Faites de l'exercice. Cessez d'être concentré sur le futur. Lisez ce livre : Be Here Now (Soyez ici maintenant) par Baba Ram Dass. Et ce livre vous apprendra à vous concentrer sur le moment présent ; vous devez apprendre à ignorer le futur. Libérez toute votre colère, c'en est une autre. Et enfin ceci : cultivez une philosophie spirituelle significative. Trouvez un système de croyance qui fonctionne pour vous; tout le monde le fera, si cela fonctionne. Évitez ceux qui parlent de péché et de culpabilité. Et le dernier point était, trouvez la lumière en vous.

Et puis le docteur résuma cela avec un poème en vers libre : "Et rappelez-vous, nous ne sommes pas ici pour expérimenter la servitude mentale et existentielle, nous sommes ici pour nous réjouir, pour donner et recevoir de la joie, pour voir et expérimenter la véritable essence, non pas des apparences superficielles ; percevoir la beauté, l'ordre et l'harmonie, pas la laideur, le chaos et la discorde ; voir la couleur ; vibrer et glisser au rythme du temps ; germer, se concrétiser et finalement s'estomper ; être avalé puis recraché dans le prochain fleuve de la vie, en une nouvelle énergie, en une nouvelle forme au-delà de notre niveau actuel de perception ; avec une volonté inébranlable et progressive de traverser l'horizon du temps, de changer de dimension, d'élargir, d'unir, bon voyage."

C'est un livre déprimant. J'ai une meilleure idée : suivez Jésus-Christ, il vous donnera son Saint-Esprit, et vous serez plein de joie - et vous économisez 15,95 $ en passant. Le meilleur du monde ne peut pas produire cette joie. Quelle tentative compliquée de produire de la joie - alors que le monde ne peut pas le faire ; il ne peut pas le faire. Paul a reçu cette joie. Tout ce que nous avons à faire est de nous en remettre à la Parole de Dieu. Pourquoi avons-nous un jour cru que le monde avait quelque chose à y voir de toute façon ? Il avait reçu cette joie. Et comme il écrit à ces gens bien-aimés, il leur indique les aspects de sa joie. Étudions-en au moins quelques-uns.

D'abord, il y a la joie du souvenir. Verset 3 : "Je rends grâces à mon Dieu de tout le souvenir que je garde de vous". La pensée même des Philippiens lui a apporté des souvenirs jubilatoires. Paul Reese a écrit : "Toute son âme est un carillon, et la première cloche à frapper est celle de l'action de grâce", fin de citation. Vous voyez, Paul avait tout ce stock de souvenirs, et par la vertu de la puissance du Saint-Esprit en lui, il s'est concentré sur ceux positifs. Il dit : "Je rends grâces à mon Dieu de tout le souvenir que je garde de vous." Tout ce qu'il pouvait se rappeler des Philippiens lui donnait de la joie. Ils étaient une cause de gratitude. Son cœur était rempli de remerciements joyeux à Dieu pour les doux souvenirs qu'il avait de ces croyants. Il dit : "Je rends grâce", en utilisant le verbe eucharisteō. L'eucharistie en français. C'est un service d'action de grâce.

"Mon Dieu" - J'aime le fait qu'il dit "Mon Dieu", cela célèbre l'intimité, la relation personnelle, le fort sentiment de communion personnelle et intime dont il jouissait avec le Tout-Puissant lui-même. Et il utilise cette phrase à plusieurs reprises dans ses lettres - 1 Corinthiens 1: 4, Colossiens 1: 3, 1 Thessaloniciens 1: 2, 2 Timothée 1: 3, Philémon verset 4. Il aime parler de Dieu en disant "mon Dieu", "mon Dieu"- rien de mal à cela. Nous devrions faire la même chose. "Je rends grâces à mon Dieu de tout le souvenir que je garde de vous". Or, personne n'est parfait. Les Philippiens n'étaient pas parfaits. L'église n'était pas parfaite. L'église n'était pas sans problèmes. Il doit y avoir eu une certaine désunion là-bas, ou il n'aurait pas évoqué un tel problème majeur dans le chapitre 1, verset 27, "demeurez fermes dans un même esprit, combattant d'une même âme". Chapitre 2, verset 4 "ayez un même sentiment, un même amour, une même âme, une même pensée." Et au chapitre 4, ces deux femmes qui n'étaient pas en harmonie. Il doit y avoir eu une certaine discorde là-bas. Mais cette église lui apportait encore de la joie.

Toutes les églises échouent. Toutes les églises déçoivent leurs pasteurs et leurs dirigeants. Les gens font ça ; nous sommes humains. Pourtant, ces gens aimaient le Seigneur, et ils aimaient l'apôtre, et Paul avait effectivement effacé la part de souvenirs négatifs les concernant, et il ne lui restait plus que des pensées de joie. Chaque souvenir était une cause de plaisir. Quels souvenirs bénis ils étaient. Vous vous en rappelez ? Il a dû se souvenir de ce jour de sabbat quand il est allé au bord de la rivière pour trouver des femmes juives, parce qu'il n'y avait pas de synagogue là-bas, pas assez d'hommes pour en avoir une. Et il a rencontré quelques femmes juives qui étaient là au bord de la rivière près de Philippes, adorant le vrai Dieu dans la tradition de leurs ancêtres, les Juifs. Et là le Seigneur a ouvert le cœur d'une femme nommée Lydie, et elle a été sauvée et toute sa maison avec elle ; c'étaient les premiers convertis d'Europe.

Cette femme gracieuse était le don de Dieu à son Fils, le début de l'évangélisation d'un nouveau continent - un début merveilleux, un doux souvenir. Elle devint un très cher saint de Dieu dans la maison duquel l'église s'est réunie, une femme qui a montré son hospitalité personnelle à Paul et à Silas après leur emprisonnement. Puis il y avait le souvenir de cette fille possédée par un démon, que Paul, par la puissance de l'Esprit de Dieu, avait purifié de ses démons - et peut-être était-elle née de nouveau et entrée elle aussi dans l'église. Nous le découvrirons une fois au paradis. Puis, il y a eu le souvenir de la prison, le doux souvenir d'avoir été aux fers après que son dos ait été dépouillé et mis à nu, quand sa chair n'était plus rien d'autre que de la pulpe. Et qu'il était dans les ténèbres d'un cachot intérieur, aux fers, chantant et louant Dieu.

Et Dieu engendre un tremblement de terre dans les ténèbres du matin, brise la prison et brise les fers, et toutes les chaînes se brisent. Et de tous, c'est le geôlier qui est converti au Christ avec toute sa famille, et ils montrent leur tendre amour à Paul et à Silas en soignant leurs blessures. Paul et Silas organisent une série de baptêmes, puis ils sont libérés, et l'église se réunit chez Lydie - de doux souvenirs, de doux souvenirs.

Et puis il y a le souvenir de ces moments où les Philippiens lui ont envoyé de l'argent, de l'argent pour l'aider. Ces moments où, en tant que saints de Macédoine, mentionnés dans 2 Corinthiens, chapitre 8, ils ont envoyé généreusement faisant fi de leur pauvreté. C'était un peuple généreux et aimant. Ces dons ont été envoyés du fond de leurs cœurs aimants, des dons qui dépassaient même les besoins de Paul. Et il leur dit au chapitre 4 : "Ce n'est pas que je recherche les dons; [...] j'ai été comblé de biens, en recevant par Épaphrodite ce qui vient de vous comme un parfum de bonne odeur, un sacrifice que Dieu accepte, et qui lui est agréable. Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon sa richesse, avec gloire, en Jésus Christ."

Et puis il y avait le tout dernier cadeau, le cadeau d'Epaphrodite, pour se remémorer les beaux souvenirs des chrétiens de Philippes. Bien que son état actuel fût difficile, bien que son état actuel fût douloureux physiquement, injuste légalement, en un sens inexplicable spirituellement parlant, son cœur n'était pas affecté ; il était plein de doux souvenirs.

Puis-je vous suggérer que c'est une des clés de la joie dans la vie chrétienne ? Une vraie clé - être capable de se rappeler de la bonté des gens, être capable de se rappeler le meilleur de quelqu'un, être capable de regarder au-delà de certains des problèmes de la vie et d'en capturer les doux souvenirs. Le cœur où la joie de l'Esprit Saint domine, comme il l'a fait en Paul, est un cœur qui s'attache aux douces choses de la vie, et non pas aux choses amères. Il savoure les souvenirs de la bonté des autres, de la gentillesse des autres, de l'amour des autres, la compassion des autres, la douceur des autres, le sacrifice des autres et l'attention des autres, et cela efface tout le reste. Cela l'efface vraiment. Cela fait oublier le reste.

Je peux facilement discerner, si on me donne assez de temps, un cœur où l'Esprit de Dieu n'est pas maître, parce qu'il ne contient pas de joie. On a tendance à toujours se concentrer sur la méchanceté, l'ingratitude, les fautes, les blessures qu'on nous a infligées. C'est à ça qu'on reconnaît ce genre de cœurs. C'est ce qui ne va pas chez les gens, ce n'est pas ce que les gens veulent que ce soit.

Apprenez à marcher dans l'Esprit, apprenez à vous soumettre à l'Esprit, et l'Esprit de Dieu aura un moyen d'effacer la part négative de vos souvenirs. Je remercie Dieu pour cela. Je remercie Dieu du fait que je ne me souvienne pas des méchancetés, pour la plupart. Je demande à l'Esprit de Dieu d'effacer ces choses, de produire en moi une joie qui se concentre sur des souvenirs joyeux. C'est l'œuvre de l'Esprit dans le cœur du croyant. L'amertume, le manque de pardon, se souvenir toujours du mal - c'est le travail de la chair, la rancune. Comme l'a dit Thomas Hardy, "Certaines personnes peuvent trouver le tas de fumier dans n'importe quelle prairie." Vous voulez vivre comme ça ? Vous voulez marcher dans ce truc toute votre vie ? Pas moi ! La joie de Paul était exprimée par d'agréables souvenirs. C'est un élément fondamental de la joie. C'est la joie du souvenir.

Observons la seconde joie. Je souhaite pouvoir apporter des précisions à ce sujet - la deuxième joie est la joie de l'intercession. C'est un autre aspect de la joie. Verset 4 : "ne cessant, dans toutes mes prières pour vous tous". Voici maintenant un autre aspect de la joie que vous ne voudrez en aucun cas manquer : le plaisir de prier pour les autres. Lorsque l'Esprit de Dieu contrôle une vie et que vous vivez dans l'obéissance à la Parole de Dieu et sous le contrôle de l'Esprit, vous vous réjouissez de prier pour les autres. Paul dit : "Chaque fois que je prierai pour vous, je serai rempli de joie." C'est donc lié à sa mémoire, c'est lié à la joie de ses souvenirs. Et c'est la joie d'avoir le privilège d'intercéder. Le mot utilisé ici pour prière se rapporte à l'intercession - deēsis, utilisé deux fois dans le verset - c'est l'idée de demander à Dieu quelque chose pour quelqu'un d'autre. Et c'est l'expression de la joie. La joie du Saint-Esprit tend à ne pas être liée à soi-même, mais à avoir le privilège de prier pour que Dieu verse sa bénédiction sur les autres. La vraie joie s'exprime dans le fait que je peux voir Dieu au travail dans la vie de quelqu'un d'autre, je peux être beaucoup plus préoccupé par eux que par moi.

Voilà Paul, prisonnier, dans une situation négative non seulement physiquement, mais aussi concernant son ministère. Vous découvrirez plus loin dans le chapitre que les gens le critiquaient vraiment, sans pitié et sans compassion, et il ne le méritait pas du tout. Donc, il subissait toute cette amertume des prédicateurs rivaux et des gens qui avaient de l'animosité envers lui. Mais ces circonstances particulières n'ont pas affecté sa joie. Et la preuve qu'il s'agissait d'une joie produite par l'Esprit est le fait qu'il était complètement enveloppé du plaisir de prier pour les besoins des autres, alors qu'il avait lui-même des besoins bien plus grands que les leurs, à certains égards. Intercéder à Dieu pour les autres est un aspect de la joie.

On peut savoir si vous expérimentez la joie du Saint-Esprit. Trouvez-vous du plaisir à intercéder en faveur de quelqu'un ? Quand vous priez, est-ce votre joie de prier pour le bénéfice spirituel, la bénédiction, le progrès de quelqu'un d'autre ? Ou êtes-vous toujours et encore en train de prier seulement pour vous ? Cependant, il est vrai que parfois nos prières pour les autres impliquent de la douleur. C'est sûr ! Avez-vous remarqué au chapitre 3, verset 18 ? Paul dit, verset 17: "Soyez tous mes imitateurs, frères, et portez les regards sur ceux qui marchent selon le modèle que vous avez en nous. Car il en est plusieurs qui marchent en ennemis de la croix de Christ, je vous en ai souvent parlé, et j'en parle maintenant encore en pleurant." Il y avait des gens pour lesquels il priait en larmes, ceux qui étaient les ennemis du Christ.

Mais en ce qui concerne les Philippiens, ses prières étaient indolores et remplies de plaisir et de joie. Il les aimait. Et eux l'aimaient aussi. Il était rempli de joie les concernant. Et cette joie s'est exprimée par le plaisir de prier en leur faveur. Vous voyez, l'amour est concerné par les autres. La joie se trouve dans cet amour qui s'accomplit lorsque les autres ont leurs besoins satisfaits. La joie se plaît à demander à Dieu de répondre aux besoins de quelqu'un d'autre. Ce n’est pas s'occuper de soi-même. Même au milieu de la douleur, même au milieu de circonstances difficiles, c'est demander joyeusement que les autres soient bénis. C'est se préoccuper davantage de la souffrance des autres que de la sienne, et c'est ce que dit le chapitre 2 : "Ne faites rien par ambition personnelle ou par vaine gloire, mais [...] Que chacun de vous, au lieu de considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des autres."

Et je pense que c'est particulièrement joyeux ici, car Paul savait que l'état spirituel de ceux pour qui il priait était bon. Il a trouvé une joie spéciale en cela. Même les deux femmes mentionnées au chapitre 4 comme étant un problème ne pouvaient pas effacer sa joie. Elles ne pouvaient pas voler sa joie. Après avoir parlé d'elles dans le verset 10, il dit "J'ai éprouvé une grande joie dans le Seigneur." Il dit même, "Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur; je le répète, réjouissez-vous." Je suppose que je dois vous avouer que je crains qu'il n'y ait que très peu de chrétiens qui connaissent la vraie joie que le Saint-Esprit puisse donner à un chrétien pleinement obéissant. Et cela se manifeste de deux manières : leurs pensées négatives envers les autres, et leur manque d'intérêt, de plaisir et de joie à prier pour les autres.

Ils sont égocentriques. Ils sont égoïstes. Et quand quelqu'un d'autre les offense, ils en gardent rancune. C'est leur ego; c'est leur fierté. Ils trouvent peu de plaisir à prier pour les autres. Ils ne s'en soucient pas autant qu'ils ne se soucient d'eux-mêmes. C'est la preuve qu'ils n'ont pas la joie de l'Esprit. C'est la preuve d'une conduite charnelle et humaine. L'amour trouve vraiment son expression dans la joie du bien-être des autres. C'est un élément de joie. Il y a un homme nommé George Raindrop, un nom intéressant. Il a écrit un livre intitulé No Common Task. (Un travail peu commun) Il y a une belle histoire dedans que je veux partager avec vous. Dans le livre il parle d'une infirmière et de la façon dont cette infirmière a enseigné à un homme à prier, ce qui a littéralement changer la vie entière de cet homme. L'histoire dit que c'était un homme terne, mécontent et découragé mais qui est devenu un homme de joie.

Voici ce que l'auteur dit : "Une grande partie du travail d'infirmière se fait avec ses mains. Et elle a utilisé sa main comme si, comme si c'était un schéma de prière. Chacun de ses doigts représentait quelqu'un. Son pouce était le plus proche d'elle, et cela lui rappelait de prier pour ceux qui étaient les plus proches, les plus proches et les plus chers. Le deuxième doigt était utilisé pour pointer du doigt ; ceux qui nous enseignent nous le montrent quand ils nous posent une question. Par conséquent, son second doigt représentait tous ses professeurs ; elle a prié pour eux. Le troisième doigt est le plus grand et représente les VIP, les leaders dans toutes les sphères de la vie. Le quatrième doigt est le plus faible, comme tous les pianistes le savent, et il représentait les faibles, les ennuis et les souffrances. Et le petit doigt est le plus petit, et le plus insignifiant, et pour l'infirmière, il comptait pour elle-même." C'est un joli schéma de prière. Et il y aura toujours un profond sentiment de joie dans le cœur de celui qui apprend à prier au travers de ce petit schéma, en commençant par les autres et en se retrouvant avec le plus insignifiant de tous, vous-même. C'est la joie de l'intercession, la joie de l'intercession.

Encore une pensée : la joie de la participation, la joie de la participation. Un autre aspect de la joie. Un aspect vient de l'idée que nous sommes si merveilleusement capables de nous souvenir des bonnes choses ; un autre, que nous avons le privilège d'intercéder en faveur de ceux que nous aimons - les deux sont des éléments de la joie remplie de l'Esprit.

Un troisième aspect est la joie de la participation. Le verset 5 parle de, "la part que vous prenez à l'Évangile" - le mot est koinōnia en grec, la communion dans l'évangile - "depuis le premier jour jusqu'à maintenant." Paul se réjouit de leur partenariat - c'est ce que ce mot signifie - leur communion, leur fraternité, leur participation. Il est reconnaissant à cause de leur participation à l'Évangile. Voilà leur salut. Reconnaissant parce qu'ils sont croyants ; puis il ajoute : "Depuis le premier jour de votre conversion jusqu'à maintenant." Il est reconnaissant pour leur fraternité dans le salut, mais aussi du fait que depuis qu'ils sont sauvés, à travers toutes les années passées, ils ont été partenaires, ont partagé, ont été compagnons.

A noter qu'il est vrai que le mot koinōnia, "partenariat", "communauté", "communion", est parfois utilisé dans le Nouveau Testament pour désigner la contribution monétaire, donner de l'argent. Il a cette signification très explicite dans plusieurs passages du Nouveau Testament. En fait, il est dit dans Romains 12:13, "Pourvoyez aux besoins des saints", et il utilise le mot koinōnia, "partenariat". Il s'agit très souvent d’une contribution. C'est une expression de communion, de partenariat, d'amour lorsque vous donnez de l'argent pour soutenir un saint. Dans Romains 15:26, la contribution aux saints pauvres de Jérusalem vient du mot "partenariat". Dans 2 Corinthiens, chapitre 8, verset 4 ; chapitre 9, verset 13; 1 Timothée 6:18 ; Hébreux 13:16, le mot koinōnia est utilisé pour désigner une contribution monétaire. C'est une sorte de partenariat.

Ce qu'il dit ici, peut-être dans un sens plus large, c'est "Je me réjouis que vous soyez sauvés, que vous soyez partenaires avec moi dans l'évangile, plus précisément, que vous soyez partenaires avec moi dans la propagation de l'évangile par vos dons, par votre volonté. Bien plus, que vous soyez partenaires avec moi dans la diffusion de l'Évangile en le répandant." Il s'est réjoui de la communion des saints. Ils lui avaient beaucoup donné, verset 15 et 16 du chapitre 4 : "Vous le savez vous-mêmes, Philippiens, au commencement de la prédication de l'Évangile, lorsque je partis de la Macédoine, aucune église n'entra en compte avec moi pour ce qu'elle donnait et recevait; vous fûtes les seuls à le faire, car vous m’avez envoyé un soutien déjà à Thessalonique, et à deux reprises, de quoi pourvoir à mes besoins." Ils avaient définitivement participé à sa vie financière.

Mais c'est bien plus profond que ça ici. Il dit que ce qui compte ce n'est pas votre participation financière, mais la diffusion de l'évangile. Non pas seulement leur participation en termes de salut, bien que cela en fasse certainement partie, mais en coopérant au développement, à la croissance, au soutien de la diffusion de l'évangile. Il dit simplement : "Je suis tellement reconnaissant que vous ayez participé depuis le début à la diffusion de l'Évangile ; vous êtes venu à mes côtés en tant que partenaires."

Maintenant, vous savez, que c'est un autre aspect de la joie. La personne en qui l'Esprit de Dieu est libre de produire de la joie, se réjouira dans la communion des croyants. Il aimera être avec les chrétiens. Il adorera avoir un cœur qui tend la main et dit : "Je vous bénis pour votre participation." Je le ressens certainement dans mon cœur. Depuis près de 20 ans, vous avez participé avec moi à l'Évangile. Vous avez soutenu ma famille. Vous nous avez soutenu financièrement avec mes enfants, ma femme. Vous avez fourni ma maison, mes vêtements et l'éducation de mes enfants. Vous avez fait ce qui ne pourra jamais être mesuré en termes de participation à l'Évangile en me permettant d'exercer un ministère.

Au-delà de l'engagement financier que vous m'avez accordé, vous avez participé, vous m'avez côtoyé, vous avez dynamisé, soutenu et travaillé, et vous avez été membres de l'équipe ici, dans ce ministère. Vous avez participé, et je m'en réjouis, et je vous suis redevable. Et ma joie déborde lorsque je pense à votre participation à l'Évangile. Pas seulement parce que vous êtes sauvés, et je m'en réjouis. Mais je me réjouis que depuis le premier jour de votre salut, vous ayez participé, que vous ayez été en communion, que vous ayez pris part à ce ministère. C'est un énorme enrichissement. Et quelle communauté nous avons - quelle fraternité !

William Hendriksen a une citation exceptionnelle sur cette pensée dans son commentaire sur Philippiens. J'ai distillé dans mon esprit ce qu'il a dit, et ajouté un peu à cela. Mais quand je pense à la fraternité que nous apprécions, à notre partenariat, avez-vous vraiment défini ce qu'est notre partenariat ? C'est tout d'abord une communion de grâce, une communion de grâce. Ce n'est pas un partenariat naturel. Ce n'est pas un partenariat platonique. Ce n'est pas un partenariat fait par l'homme. Nous ne sommes pas un club ou une société, comme les Elks, le Rotary ou l'Ordre Royal des Chèvres, ou quoi que ce soit d'autre. Nous ne sommes pas une organisation créée par l'homme. Nous avons une communion divine accomplie par Dieu en Christ au moyen de l'Esprit, par la grâce. C'est une communion par grâce. En dehors de la Trinité, elle est inexistante, impossible à former au niveau humain. Elle transcende le temps et l'espace, et ce à jamais.

C'est aussi une communauté de vie. Nous partageons tous la même vie commune et éternelle que nous avons reçue en Christ. Il nous donne à tous la vie. Nous sommes tous un avec Lui, un avec le Père, un avec l'Esprit, un les uns avec les autres. C'est une communauté de vie. Quelle raison de se réjouir ! C'est une communauté de foi. Tout comme le Christ s'approche lui-même du pécheur, le pécheur s'approche de Dieu dans une foi vivante. C'est une communauté de foi, nous croyons tous. Nous croyons tous au même Dieu. Nous croyons tous à la même vérité de la Parole de Dieu. C'est une communauté de prière. C'est une communion où nous venons communément devant Dieu au nom des uns et des autres. C'est une communion de louange, une communion de reconnaissance, c'est une communion fraternelle. Nous veillons sur d'autres chrétiens dans nos cœurs et nous aspirons à eux par amour. C'est une communauté de service ; nous assumons les charges et participons au ministère communément. C'est une communion que de contribuer aux besoins des autres. C'est une manifestation de fraternité que de promouvoir l'Évangile par la prédication, l'enseignement et le témoignage.

C'est une communion de séparation du monde et d'attachement au Christ. Nous sommes détachés du monde. C'est une fraternité de lutte ou de conflit. Nous faisons la guerre côte à côte, n'est-ce pas, contre un ennemi commun. C'est une communion. Celui qui est rempli de la joie du Saint-Esprit va se réjouir de la communion fraternelle. Y a-t-il quelque chose d'aussi merveilleux dans le monde ? Je vais vous dire, certaines personnes partent à la recherche de toutes sortes de petites choses, cueillant constamment toutes sortes de petites choses qui ne leur conviennent pas. Tout ce que ça fait, c'est démontrer l'absence de la joie du Saint-Esprit. Vous ne savez pas combien vous avez de richesses. Regardez la communion que vous avez. Regardez le nombre de gens qui prient pour vous, qui se tiennent à vos côtés pour vous permettre de servir le Christ. Regardez combien de personnes se soucient de vous, veulent répondre à vos besoins, veulent travailler avec vos enfants, votre famille, vous nourrissent, sont disponibles pour que vous puissiez servir et utiliser vos dons spirituels. Regardez les gens qui vous servent. Si vous ne pouvez pas vous réjouir, le problème n'est pas l'extérieur, mais en vous.

La vraie joie, produite par l'Esprit, rappelle les bons et doux souvenirs, aime intercéder en faveur des nécessiteux, ne les regarde pas négativement, considère le plaisir de prier pour les autres et se réjouit de la communion fraternelle. Il n'y a jamais eu de communauté parfaite, mais une fraternité surnaturelle, une communauté divinement conçue par Dieu. Et Paul dit : "Depuis le premier jour jusqu'à maintenant" - depuis Lydie, dit-il, depuis le premier jour près de la rivière, je n'ai pas eu autre chose que de la joie à votre propos. Et pour info, dix ans ou plus avaient passé, dix ans. Leur participation à la diffusion de l'Évangile était si unique ; aucune autre église n'avait donné si généreusement. Ils avaient le sens du sacrifice. Ils ont persévéré. Ils ont fidèlement proclamé l'Évangile. Ils se sont servis les uns les autres dans cette église. Leurs cœurs étaient liés à Paul. Leurs cœurs étaient liés à la cause du Christ. Leurs cœurs étaient liés les uns aux autres.

En fait, quand Epaphrodite est venu voir Paul, ils étaient si tristes qu'il ne soit pas là, parce qu'ils l'aimaient tellement, et Epaphrodite était si triste de ne pas être là, parce qu'il les aimait tellement, que Paul l'a renvoyé. Ils étaient en communion. Ils avaient une joie profonde, une joie profonde. Quand Saül dans l'Ancien Testament a été fait roi, il est dit : vinrent avec lui "les honnêtes gens, dont Dieu avait touché le cœur." J'aime cela. Puis il est raconté dans le chapitre suivant, la nouvelle - vous vous en souvenez - que Nahash était venu pour blesser le peuple de Dieu. Le Saint-Esprit est descendu majestueusement sur Saül, et il dit alors : "il fut saisi par l'esprit de Dieu, [et le] peuple, [...] se mit en marche comme un seul homme." Dieu a touché leurs cœurs, et quand l'ennemi s'est montré, ils sont sortis comme un seul homme. Eh bien, les Philippiens et Paul étaient comme ça. Dieu avait touché tous leurs cœurs dès le premier jour, et tout au long de ces dix années environ, ils étaient devenus un seul homme de cœur. Et c'est là que réside la joie de Paul. Cette église de Philippes, les doux souvenirs qu'il en a, le privilège d'une prière délectable en leur faveur et la joie de leur participation constante.

Où en est votre joie ? Comment est la joie dans votre cœur aujourd'hui ? Vous me direz : "Eh bien, par où commencer ?" Je vais vous dire par où commencer ; Tout est produit par qui ? Le Saint-Esprit. Commencez par faire face au péché dans votre vie, en le confessant au Seigneur, en vous abandonnant à l'Esprit de Dieu et en laissant l'Esprit produire de la joie en vous. Laissez-moi vous dire quelque chose. Le fait que vous ayez été choisi par Dieu pour le salut avant la fondation du monde, le fait que vous ayez reçu une telle vie glorieuse en Christ, le fait que vous ayez été placé dans cette église à côté de ces personnes, le fait qu'il vous ai été donné le privilège de pouvoir faire des prières d'intercession et d’accéder à Dieu à tout moment, le fait que Dieu ait rempli votre vie avec tant de bénédiction, devrait vous amener à être constamment rempli de quoi ? De joie. Et si ce n'est pas le cas, ne blâmez pas votre situation, d'accord ? Prenez le problème où il se trouve vraiment. Il provient de l'intérieur de vous-même. Inclinons-nous ensemble dans la prière.

Ensemble, avec nos cœurs en accord avec le Seigneur en ce moment de silence alors que nous terminons notre message, demandons à l'Esprit de Dieu de produire cette joie en nous ; mettons le projecteur sur le péché, pour le révéler, le purifier. Bien-aimés, cette église devrait être l'église la plus joyeuse du monde. Nous sommes si riches, si riches. Demandez à l'Esprit de Dieu de cultiver la joie du souvenir pour que, lorsque nous voyons les gens, nous nous souvenions des bonnes choses, des doux souvenirs. Pourquoi faire de la vie un fardeau quand ce n'est pas nécessaire ? Pourquoi ne pas en profiter ? Pourquoi ne pas l'aimer ? Demandez à l'Esprit de Dieu de produire en nous la joie de l'intercession, celle de se réjouir simplement en priant pour les besoins des autres, plutôt que de les percevoir comme négatifs. Demandez à l'Esprit de Dieu de nous réjouir de la communion que nous avons tous partagée. Cette église entière est le résultat de tant de personnes qui y participent. Le nouveau bâtiment, parce que vous y avez participé, servira à former les enfants et les jeunes à vivre pour le Christ, à prêcher et à enseigner sa Parole. Nous avons tous participé. Et là est la joie. Demandez à l'Esprit de Dieu de renouveler cette joie dans votre cœur.

Père, nous te demandons que Tu nous rendes reconnaissants et joyeux. Remplis-nous de Ton Esprit au nom de Jésus. Amen.

FIN

This sermon series includes the following messages:

Please contact the publisher to obtain copies of this resource.

Publisher Information
Unleashing God’s Truth, One Verse at a Time
Since 1969

Welcome!

Enter your email address and we will send you instructions on how to reset your password.

Back to Log In

Unleashing God’s Truth, One Verse at a Time
Since 1969
Minimize
View Wishlist

Cart

Cart is empty.

Subject to Import Tax

Please be aware that these items are sent out from our office in the UK. Since the UK is now no longer a member of the EU, you may be charged an import tax on this item by the customs authorities in your country of residence, which is beyond our control.

Because we don’t want you to incur expenditure for which you are not prepared, could you please confirm whether you are willing to pay this charge, if necessary?

ECFA Accredited
Unleashing God’s Truth, One Verse at a Time
Since 1969
Back to Cart

Checkout as:

Not ? Log out

Log in to speed up the checkout process.

Unleashing God’s Truth, One Verse at a Time
Since 1969
Minimize