
Certains d’entre vous savent qu’il y a une semaine, Patricia et moi avons eu le privilège d’être dans un bateau et nous allions en Alaska. Le voyage avait été planifié par The Master’s Communication, notre ministère de radio et de cassettes. Il y avait environ 270 personnes dans ce bateau qui étaient venues parce qu’elles voulaient étudier la Parole de Dieu dans la beauté de la création de Dieu. Alors pendant que nous naviguions dans les passages intérieurs de l’Alaska dans la région au sud-est d’Alaska, nous enseignions la Parole de Dieu. Nous avions des services chaque jour et nous passions du temps dans la Parole de Dieu en partageant de bon moments de communion pendant que nous vivions ces quelques jours ensemble.
Ce sont là des gens qui viennent de partout aux États-Unis et qui font réellement partie de notre ministère de la radio. Il y avait aussi avec nous un certain nombre d’amis de Grace Church mais nous nous sommes faits de merveilleux nouveaux amis. Après environ deux jours de voyage, nous nous sommes liés d’amitié avec des gens, un couple qui était de l’autre côté de la salle et nous avons eu l’occasion de nous asseoir et d’entendre leur témoignage, comment ils avaient mené une vie sans Christ pendant des années et il y a quatre ans ils ont rencontré le Seigneur Jésus-Christ. Après avoir connu la foi en Jésus-Christ, ils ont erré en suivant un mauvais enseignement et finalement, par Sa grâce, Dieu les a dirigés vers une saine étude de la Bible. Plus récemment, ils ont commencé à écouter « Grace To You » et à acheter les cassettes.
Et ils ont entrepris de faire le voyage parce qu’ils voulaient me rencontrer et savoir s’il y avait un moyen pour qu’ils grandissent encore plus dans leur marche avec Christ. Deux cœurs affamés, juste deux cœurs affamés. Ce couple venait de Colorado. Nous avons donc échangé brièvement avec eux pendant la semaine, et ils étaient d’un grand encouragement à cause de leur zèle pour le Seigneur. Ils m’ont dit que leur fille viendra à Master’s College l’automne prochain et combien ils étaient contents et excités, pour avoir visité l’école.
Vendredi, alors que j’étais assis pour le repas du soir, il était environ 20h00 quand nous avons pu manger notre diner, nous étions assis et un des stewards est venu vers moi et m’a dit : « Monsieur, vous devez rapidement venir. » Et j’ai dit : « Mais pourquoi ? » Il était indonésien et donc je ne pouvais pas clairement comprendre ce qu’il essayait de dire et lui, dit simplement : « Il faut que vous veniez. » C’est tout ce qu’il pouvait dire, alors j’ai dit : « d’accord. » Je me suis excusé et je l’ai suivi. Il m’a amené dans la poupe, au bas de cet énorme bateau de 45 000 tonnes à l’infirmerie. J’ai longé les portes de l’infirmerie et j’ai remarqué une scène impressionnante.
Cette infirmerie est prévue pour les cas d’urgence en mer, généralement pour ceux qui ont le mal de mer, le vertige ou des accidents mineurs ou autre chose. Mais quand j’y suis entré, le médecin m’a immédiatement informé, le médecin d’urgences qui était dans le bateau qu’il y avait trois cas de crise cardiaque sévères et trois patients au seuil de la mort dans un état critique. Et il y avait trois infirmiers, des infirmiers des salles d’urgence qui allaient aussi rapidement qu’ils le pouvaient entre ces trois salles, procurant des soins à ces patients en état critique. Il n’y avait pas assez d’équipement médical pour les prendre en charge et donc j’ai proposé les services d’un de mes amis médecins qui était avec nous. Je suis remonté et l’ai interrompu dans son diner et il est venu s’asseoir et a assuré le monitoring manuellement d’un de ces patients.
L’un d’eux était ce gentleman qui était à l’autre bout de la salle et que j’avais rencontré, un homme très cher et gracieux avec un grand nom, Thaddeus. Je suis entré et, bien sûr, le Dr m’a dit : « Vous savez, il est presque mort et nous tentons de le sauver. » Et il a dit : « Je crois fermement au pouvoir de la pensée, alors entrez dans la salle et fortifiez-le. » Alors je suis entré dans la salle et j’ai pris sa main et j’ai commencé à prier pour lui, et sa femme priait et suppliait le Seigneur pendant qu’elle était à ses côtés. Elle faisait montre d’une grande foi et d’une grande confiance en Dieu. Puis d’autres personnes descendirent, Jim Rickard était là, Don Hescott et d’autres qui étaient avec nous, Mel Hankinson, notre coach au collège et il y avait cette veillée qui se tenait et certaines épouses sont descendues, et les gens priaient pour cet homme et pour sa vie en danger.
Bien sûr, il a reçu une injection, lidocaine et la morphine, et on lui donnait l’oxygène dans l’effort de stabiliser son cœur très, très instable. Il avait eu au préalable deux chirurgies du cœur, il avait donc un cœur très instable et maintenant, sa vie était très menacée.
Bien, après il y a eu un début de stabilisation et ses couleurs ont commencé à revenir, Dieu fit grâce et il surmonta le point crucial où ils pensaient qu’ils le perdraient. Le docteur m’a murmuré au couloir qu’ils ne pensaient pas qu’il s’en sortirait. Mais il a surmonté cette épreuve. C’était assez intéressant, car ensuite le médecin m’a dit : « Écoutez, vous avez eu un bon effet sur cet homme. Allez dans l’autre pièce et priez aussi pour celui qui y est. » Je suis donc entré dans l’autre pièce et j’ai dit à son épouse, cette femme qui était assise là, et j’ai dit : « Je suis un ministre de l’évangile et je voudrais prier pour votre mari. » J’ai dit : « Je suis curieux, avez-vous un background religieux ou alors quelle est votre relation avec le Seigneur ? » Et elle a répondu : « Oh, nous sommes Méthodistes. »
Et j’ai dit : Oh, croyez-vous que votre mari fait confiance à Christ pour son salut ? » Elle a dit : « Oh oui, toutes ces bonnes choses. Nous croyons toutes ces bonnes choses. » Et j’ai réalisé qu’elle ne savait pas ce qui se passait, mais je suis entré et je lui ai parlé pendant quelques minutes et je lui ai dit que j’allais prier pour lui. C’était assez impressionnant, car il a commencé à se rétablir. C’était très, très significatif, je pense. Il a commencé à se remettre et la troisième crise cardiaque était celui que mon ami, le docteur en médecine contrôlait lui-même et il priait pour lui et il s’est rétabli et a été stabilisé.
Bien, tout ceci est une pré-évangélisation très importante pour le docteur qui travaille sur le bateau, vous savez, qui observe tout ceci et nous évalue. Il dit : « Vous savez, la plupart du temps, je décourage la présence des gens dans une situation comme celle-ci parce qu’ils sont tous dans un état de désarroi à cause de l’inquiétude et je dois m’occuper d’eux également. » Mais il a ajouté : « Je veux que vous restiez là tous à faire ce que vous faites. »
Bien, après la stabilisation de Thaddeus, et tout le temps où il se battait pour sa vie, je priais et parlais avec lui et il me disait : « Ne vous inquiétez pas, John, tout va bien, ne vous inquiétez pas, tout va bien, tout va bien, le Seigneur contrôle tout. » Et il disait à sa femme : « Maintenant, chérie, tu sais que nous devons nous tenir aux côtés de John et si je vais au ciel, tu dois rester à ses côtés. » « Oui, chéri, je resterai à ses côtés et … » et elle répondait oui à tout ce qu’il disait. Et finalement, l’infirmier qui s’occupait de lui est venu et lui a dit quelque chose et elle s’est penchée et a soulevé son masque d’oxygène et lui a dit : « Connaissez-vous le Seigneur, Marie ? » Et, ne voulant pas lui faire de la peine, a répondu « oui ». Mais plus tard, les conversations ont révélé que ce n’était pas le cas.
Ensuite, il a appelé le médecin et voulait lui parler. Le médecin est venu et il a commencé à l’évangéliser, il lui a annoncé l’évangile et lui a demandé s’il était sauvé. C’était vraiment remarquable. Ensuite, il m’a appelé et a voulu me parler et il m’a exhorté à demeurer fidèle dans le ministère et il a dit : « Vous savez, j’aimerais que vous fassiez des vidéos de votre enseignement sur la Seigneurie de Christ et j’aimerais que vous le diffusiez dans tout le pays. C’est le message dont cette nation a besoin. » Et il devenait très excité, il était – il fonctionnait mentalement et tous les cylindres de ses perceptions spirituelles marchaient à pleine vitesse, même s’il avait frôlé la mort. A un moment, il est entre dans un état de choc et le médecin m’a appelé dans sa chambre pour que je lui masse les jambes, et donc nous y avons passé la nuit en fin de compte. Et il était occupé à évangéliser et à faire des plans importants pour l’avenir du ministère que sa femme devait poursuivre s’il décédait et qu’il allait entreprendre s’il se rétablissait.
Et ce qui était formidable c’est qu’il était si spirituellement stable. Il confrontait la plus grave crise de sa vie, à 52 ans seulement, la plus grave crise de sa vie dans une paix impressionnante, un calme total, la tranquillité d’un cœur, prêt à rencontrer Christ, satisfait que le Seigneur ait permis ces évènements, très préoccupé pour le salut de tout le monde, préoccupé par le fait que je demeure fidèle au Seigneur, que son épouse d’alliance reste pour s’occuper du ministère, entièrement en repos devant Dieu. Et plus tard il m’a même dit : « Je suis content que tout ceci se soit produit, le dessein de Dieu s’est révélé à moi. »
Et en passant, Dieu nous fit grâce et le capitaine du bateau décida d’augmenter la vitesse, nous allâmes donc à pleine vitesse, ce qu’ils n’aiment pas faire pour certaines raisons : premièrement parce que ce n’est pas bon pour le moteur, deuxièmement quand vous vous côtoyez ces îles, les choses peuvent devenir très intéressantes. Nous étions tout en bas et nous entendions les bruits de ces moteurs toute la nuit.
Nous sommes restés avec lui jusqu’au matin. Ensuite, nous sommes entrés dans l’ambulance avec lui et nous sommes allés à l’hôpital. Il a été reçu à l’hôpital et je suis resté, j’ai raté mon bus, mon vol, tout, mais il me semblait que je ne pouvais pas partir parce qu’il avait insisté que je reste, que je prie et communie avec lui, et c’était vraiment incroyable. C’est hier que j’ai pu lui parler au téléphone pour la première fois. Il se sent beaucoup mieux maintenant, tout est stabilisé, il est en voie de se rétablir et il rentrera chez lui la semaine prochaine. Il loue vraiment le Seigneur. Dès qu’il aura retrouvé des forces, il aimerait venir ici et passer du temps à communier avec moi et planifier comment Dieu peut utiliser sa vie d’une plus grande façon.
Mais c’était merveilleux de voir la stabilité de cet homme et le médecin pouvait le voir. Le médecin pouvait voir l’unique confiance qu’il avait, la force qu’il avait. A un moment donné au milieu de la nuit, quelques hommes d’entre nous se tenaient autour – Don s’en souviendra – et le docteur a commencé à pointer du doigt le ventre de tout le monde. Le médecin était tout un spécimen et je pense qu’il avait près de 60 ans, il mesurait environ un mètre quatre–vingt-sept et il devait peser moins de 100 kilogrammes avec un tour de taille d’à peu près 75 cm. il était vraiment impressionnant. Il formait des paramédicaux sous-marins au scaphandre et des paramédicaux au parachute pour les opérations de sauvetage en mer et pendant l’hiver, il voyageait dans le Yukon, où il atterrissait pour soigner des tribus indiennes. Un homme vraiment dur, un gars phénoménal ! En tout cas, il a commencé à pointer du doigt le ventre de chacun en disant : « Vous devez vous en débarrasser, vous devez vous en débarrasser. » Il a dit : « Voyez-vous tous ces gens ici, voici ce qui arrive, voyez. Vous êtes 40 pourcent plus à risque si vous avez ça. » Et il a fait un discours.
Et après quelques temps, je suis allé vers lui – à ce moment, on était déjà devenu amis parce que nous avions en quelque sorte travaillé ensemble – et je lui ai dit : « Doc, vous savez à quel point vous vous préoccupez de notre condition physique ? » Il a répondu : « Oui, Monsieur. » J’ai dit : « C’est à ce point que je me préoccupe de votre condition spirituelle. » Il m’a frappé et a dit : « D’accord, d’accord. » Puis il a dit : « Parlons-en, parlons-en. J’aimerais vous parler de mon pèlerinage spirituel. » Et il l’a fait. Il a dit : « Je suis encore dans le processus, je suis encore dans le processus. » Nous avons eu un bon échange. Et au moment où je vous parle, il est l’heureux propriétaire d’une boite de cassettes qui a été sans doute livrée chez lui. Mais la chose qui était très encourageante pour moi c’était la stabilité spirituelle démontrée par Thaddeus en témoignage à cet homme, la force qu’il a montrée, la force dont sa femme a fait preuve, la force des autres qui étaient présents. Et après il m’en a longuement parlé.
Nous tous, je pense, aimerions faire face à la mort, la circonstance la plus difficile de notre vie, en étant spirituellement stables, n’est-ce pas ? Je veux dire que nous aimerions penser que nous avons la force de le faire. Comment pouvons-nous être spirituellement stables dans les moments les plus difficiles ? Je pense que la réponse se trouve dans Philippiens 4. Allons lire.
Nous étudions le 4e chapitre de Philippiens, et nous avons pour thème la stabilité spirituelle – ce qu’il faut pour être fort dans les moments d’épreuves, dans les moments de grandes tentations, de grande difficulté, les moments de persécution, de grandes pertes dans nos familles, les moments de confusion, les moments de désarroi et de maladie. Comment pouvons-nous être spirituellement forts ? Comment pouvons-nous avoir cette stabilité qui regarde la mort droit dans les yeux et ne flanche pas, ne chancelle pas, n’équivoque pas et ne doute pas ? Comment pouvons-nous avoir ce type de calme, ce type de contentement, ce type de paix au milieu de graves difficultés ? Je pense que tout chrétien désire cela. Et c’est précisément la raison pour laquelle chacun d’entre nous doit apprendre les grandes vérités contenues dans ce chapitre.
Maintenant, la clé se trouve au verset 1. Souvenez-vous maintenant de notre expression clé, et nous sommes à la quatrième partie de notre étude de ces neuf premiers versets ; l’expression clé est : Tenez ferme dans le Seigneur. Tenez ferme dans le Seigneur. C’est ce que recherche réellement l’apôtre Paul avec les Philippiens. Il veut qu’ils soient forts. Il veut qui soient fondés et enracinés. Il veut qu’ils agissent comme des hommes, qu’ils soient courageux et hardis et forts en tenant ferme pour le Seigneur. Et vous remarquerez le mot « ainsi ». « Ainsi, tenez ferme. » Cela signifie « c’est pourquoi » ou « alors » ou « voici comment je veux que vous teniez ferme contre tout ce qui peut vous être lancé. »
Maintenant, quand nous regardons le verset 2, nous commençons à voir les principes de la stabilité spirituelle. Le premier – et en passant, c’est de la révision. Le premier préalable pour être spirituellement stable c’est un environnement pacifique ou un environnement d’amour dans la communion. Vous devez être pacifiste, cultiver la paix dans une communion d’amour. Et je ne vais pas retourner sur ce point, si ce n’est pour dire que les versets 2 et 3 invitent à l’harmonie dans l’église. Pourquoi ? Parce qu’une harmonie pacifique dans l’amour est un stabilisateur. Quand vous êtes dans un environnement d’harmonie, un environnement de paix dans l’église, vous stabilisez ledit environnement.
D’autre part, la discorde, la désunion, le chaos, la division dans l’église produiront toujours une forte insécurité et déstabiliseront les membres. Nous avons vu cela en détails. Alors la première chose à cultiver pour être un chrétien stable, c’est la paix dans un lien d’amour. Autrement dit, vous devez jouir de l’unité de l’église, vous devez faire tout ce que vous pouvez pour être pacificateur afin que l’on trouve la force spirituelle dans la paix et le lien d’amour de l’église.
Deuxièmement – le deuxième élément de la stabilité spirituelle est le maintien d’un esprit de joie. Le verset 4 nous dit : « Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur ! Je le répète : réjouissez-vous ! » Et cette joie est basée sur notre relation avec le Seigneur et non sur nos circonstances. Nous devons nous réjouir dans le Seigneur. En d’autres termes, notre joie s’explique par l’union privilégiée et permanente avec le Seigneur. Elle transcende les circonstances. Elle transcende les difficultés, les épreuves, les tentations, les persécutions et toute autre chose. Nous devons cultiver cette joie profonde qui vient quand nous comprenons, contemplons, et vivons à la lumière d’une union privilégiée avec le Seigneur vivant, Jésus-Christ.
Alors, la stabilité spirituelle vient pour ceux qui expérimentent la paix et l’amour dans la communion. Elle vient à ceux qui ont maintenu un esprit de joie en dépit de la difficulté parce qu’ils peuvent se focaliser sur leur relation avec le Seigneur, qui est toujours une cause de joie, peu importe la difficulté qui survient. Troisièmement, la stabilité spirituelle requiert que vous acceptiez moins que ce que vous méritez, moins que ce qui vous est dû. Et voici la grâce spirituelle de l’humilité. C’est le contentement. Le verset 5 dit : « Que votre douceur soit connue de tous les hommes. » Cela signifie votre contentement, votre humble gracieuseté. C’est l’idée suivant laquelle vous n’attendez rien, vous ne demandez rien. Et si vous n’attendez rien et ne demandez rien, si vous faites une juste évaluation de votre péché, si vous savez que vous ne méritez rien, alors vous n’êtes pas gêné quand vous ne recevez rien. Voilà la finalité. C’est l’essence de l’humilité. Mais si je fais une évaluation erronée de ma valeur et je suppose que je mérite beaucoup, je me mets en colère et deviens instable quand je ne reçois pas beaucoup.
Car dans la vraie humilité, quand je n’ai pas fait de demande, je ne cherche rien pour moi-même et je sais que je ne mérite rien pour moi-même, je ne serai pas déçu si je n’ai rien et si je suis mal traité. Vous pouvez être spirituellement stable dans les moments les plus difficiles, quand vous êtes haï, méprisé, rejeté, persécuté, mais si vous comprenez qu’en tant que pécheur indigne, vous ne méritez rien de toute façon, que vous devez être reconnaissant pour la grâce de Dieu, qui est vôtre, vous n’attendez rien de plus.
Quatrièmement, et la dernière fois nous avons élaboré ce point en détail, la stabilité spirituelle requiert que l’on s’appuie sur une foi confiante en Dieu. Elle requiert une foi confiante en Dieu. Le verset 5 dit : « Le Seigneur est proche ; » le verset 6 dit : « Ne vous inquiétez de rien. » C’est séquentiel. Nous parlons ici de « proche », eggus dans le sens d’espace, si nous pouvons nous en servir comme désignation, par opposition au temps. C’est vrai que la seconde venue du Seigneur est proche mais ce n’est pas le sujet prioritaire ici. Le Seigneur est proche en termes de sa présence. Et parce que le Seigneur est proche, nous ne nous inquiétons de rien. Alors, la stabilité spirituelle, est donc prédite dans une foi confiante en Dieu. C’est la finalité.
Vous souvenez-vous de ce que nous avons dit jusqu’ici ? Votre façon de gérer les problèmes, les tentations, les épreuves, les difficultés sont une réflexion de votre perception de Dieu. Si vous comprenez le Seigneur et qui il est, toute sa puissance, toutes ses promesses, toutes ses ressources, ses desseins et ses plans pour vous, et si vous comprenez aussi qu’il est proche, où sera donc la cause de l’inquiétude ? De quoi serez-vous inquiet ?
Si vous comprenez que Dieu est souverain, que Dieu est amour, si vous comprenez que Dieu est au contrôle de tout dans votre vie pour sa gloire et pour votre bien, si vous comprenez que rien n’échappe au contrôle de Dieu, si vous comprenez qu’il orchestre tout à des fins éternelles et si vous pouvez garder cette foi confiante, alors vous resterez stable dans les moments les plus graves. En fait, Thaddeus disait : « Dieu a un plan pour ceci, c’est la main de Dieu, Dieu a un dessein en ceci. Nous devons y voir le dessein de Dieu. » C’est parfaitement juste. Une telle foi vous soutiendra à travers les plus rudes difficultés.
Le Psalmiste élève Dieu en tant que le protecteur fort et insiste sur sa foi dans plusieurs des Psaumes, mais peut-être plus dans le Psaume 31 où il écrit : « Eternel, je cherche refuge en toi : que jamais je ne sois déçu ! Délivre-moi dans ta justice, tends ton oreille vers moi, viens vite à mon secours ! Sois pour moi un rocher protecteur, une forteresse où je trouve le salut ! Oui, tu es mon rocher, ma forteresse ; à cause de ton nom tu me conduiras, tu me dirigeras. Tu me feras sortir du piège qu’ils m’ont tendu, car tu es mon protecteur. Je remets mon esprit entre tes mains : tu me délivres, Eternel, Dieu de vérité ! » Autrement dit : « Tu restes fidèle à tes paroles et je te fais confiance. » Cette foi confiante est le résultat dans votre capacité à affronter la difficulté.
Quand les gens ont des difficultés qu’ils n’arrivent pas à résoudre, quand ils se retrouvent dans des problèmes qui les affaiblissent et lèvent leur niveau d’inquiétude et provoquent toutes sortes de traumatismes personnels, la bonne réponse n’est pas : « Vous devez allez voir quelqu’un qui peut parler de votre problème. » Ce n’est pas la bonne réponse. La réponse juste c’est : « Il vous faut une meilleure compréhension de Dieu qui est souverain sur votre problème. » Voilà la réponse. C’est fallacieux de penser qu’une analyse minutieuse humaine du problème va déboucher sur la réponse. La solution c’est comprendre que « Je suis un être déchu, je vis dans un monde déchu, il est maudit et je porte la marque de cette malédiction dans ma chair déchue. Voici ce qui doit être attendu. Je garderai une foi confiante dans la souveraineté de mon Dieu sur toute cette déchéance pour accomplir ses desseins éternels. » Voilà la solution au problème, cette perspective. Une connaissance appropriée de Dieu est essentielle dans la question de la stabilité spirituelle.
La Parole de Dieu, par exemple, est la révélation de Dieu de telle sorte qu’en connaissant les Écritures, on parvienne à la connaissance de Dieu. Quand on connait Dieu, on peut prédire ses agissements, ses desseins et en être satisfait. En fait, dans Éphésiens 6, quand le croyant est dans un combat spirituel intense contre les forces ennemies, contre les puissances spirituelles dans les lieux célestes, les principautés et les pouvoirs, quand nous sommes dans un combat contre les démons, Éphésiens dit que nos pieds sont revêtus du zèle que procure la préparation de l’évangile de paix. Les pieds d’un soldat Romain devaient être revêtus de quelque chose et ils portaient des chaussures à semelles cloutées.
Ces bottes étaient en cuir et les clous placés à partir de l’intérieur. Ces clous s’enfonçaient dans le sol comme les godas de football, de baseball ou d’un pistard s’agrippe au sol en athlétisme, unique dans cette situation, vous étiez dans un combat corps-à-corps pour la vie et la mort. Ce n’était pas un jeu ; c’était réel. Alors ils avaient ces bottes qu’ils pouvaient enfoncer dans le sol pour ne pas glisser et entrainer une énorme vulnérabilité.
Maintenant, ce que Paul dit c’est que ce qui vous fait tenir ferme, ce qui affermir vos pieds, c’est l’évangile de paix. « Que voulez-vous dire, Paul ? » « Je veux dire que vous êtes participant de la bonne nouvelle que vous avez la paix avec Dieu. » Une autre façon de le dire est « Dieu est à vos côtés. » Ce qui vous rassure dans le combat, c’est l’assurance que Dieu est de votre côté. Il n’est pas votre ennemi ; il est votre ami, il est votre ressource, il est votre force. Alors je m’accroche dans le combat spirituel avec l’assurance que je suis en paix avec Dieu ; par conséquent, Dieu est en paix avec moi et Dieu est à mes côtés pour être mon défenseur, comme le dit le Psalmiste, mon rocher, mon grand défenseur. C’est cela la stabilité. Vous pouvez être stable dans n’importe quelle situation si vous comprenez votre Dieu et si vous comprenez son contrôle souverain, ses desseins souverains et sa grande omnipotence qui peut tout vaincre.
Permettez une digression pour que je partage un fardeau qui est dans mon cœur. Une des malédictions sur cette culture, cette culture chrétienne dans laquelle nous vivons dans notre pays aujourd’hui, est vraiment un reflet de la théologie traditionnelle Arminienne. Traditionnellement, au fil des ans, les théologies Arminiennes et Calvinistes sont comme à des pôles opposés. La théologie arminienne se distingue de la théologie Calviniste en termes de principes. Par exemple, la théologie traditionnelle réformée que nous appelons Calviniste stipule que Dieu est souverain. La théologie Arminienne dit que l’homme est souverain. Voilà la première différence.
Maintenant, la théologie Arminienne est aujourd’hui envahissante dans notre culture. Elle est envahissante dans l’église, et même dans certaines églises qui ne reconnaissent pas qu’elles y croient, elle est quand même envahissante. Plus subtilement mais elle y est. La théologie Arminienne affirme que l’homme est souverain. Vous devez trouver en vous les capacités de venir à Christ, les capacités de rester en Christ, les capacités d’atteindre vos objectifs spirituels, de remporter des victoires spirituelles avec la connaissance que Dieu espère que vous y arriverez parce qu’il aimerait vous voir au ciel si vous pouvez réussir et il vous aide aussi. Si les bonnes conditions sont réunies de notre côté, il viendra vous apporter de l’assistance.
Alors, qu’arrive-t-il avec une telle théologie ? Bien, la première chose qui arrive est qu’un homme peut professer Christ, il peut penser être chrétien, et ne jamais expérimenter le brisement de sa confiance personnelle. Autrement dit, une personne arminienne typique – et je ne le dis pas dans le sens racial mais plutôt théologique – une personne typiquement Arminienne, une personne qui croit que le salut est une chose qu’il choisit de faire de lui-même, viendra au salut et dira : « N’étais-je pas » quoi ? « Assez futé pour le faire ? » J’ai récemment entendu un témoignage, aussi récent que quelques mois de cela, et un gars disait : « J’ai eu la sagesse de remettre ma vie à Christ. » Oh vraiment ? Alors ce qui arrive c’est que cette personne commence à professer Christ sans jamais avoir connu le brisement de sa confiance en lui-même. Il croit qu’il a le pouvoir de choisir le salut. Il croit qu’il a le pouvoir, en passant, de ne pas le choisir. Il a aussi la faiblesse de le perdre.
Vous imaginez-vous face à la mort ? Étendu sur un lit et réalisant que vous aviez le pouvoir de choisir Christ si vous le vouliez ou penser que cela est vrai et vous aviez le pouvoir de perdre Christ si vous échouiez et vous vous demandez comment vous allez rencontrer Dieu à ce moment précis ? Vous imaginez-vous en train de lutter dans votre cœur avec le sentiment que vous pourriez être sauvé ou non si vous avez commis beaucoup trop de péchés et que vous étiez disqualifié ? Il n’y aurait pas beaucoup de sécurité – il pourrait avoir beaucoup d’inquiétude. Mais, voyez-vous, ce type de personne qui croit qu’il choisit lui-même d’être sauvé et que rester sauvé ainsi que mener ses combats spirituels dépend de lui n’a jamais expérimenté le brisement de sa confiance personnelle. Par conséquent, il ne comprend pas ce que signifie faire entièrement confiance à Dieu.
Par ailleurs, parce que qu’il ne connait Dieu que comme celui qui espère et aide plutôt que comme souverain, il n’a pas entièrement confiance en Dieu. Par conséquent, il vit avec une inquiétude énorme. Il ne comprend pas un Dieu souverain ; par conséquent, il ne comprend pas la grâce souveraine. Il ne comprend pas toute la puissance divine à l’œuvre du Dieu éternel en sa faveur. Il ne comprend pas qu’il a été choisi par Dieu, qu’il a été racheté par Dieu, qu’il est gardé par Dieu, qu’il sera glorifié par Dieu, et que toutes les épreuves de sa vie sont sous le contrôle total de Dieu. Si son problème est la conséquence de son péché, il rentre toujours dans le but de Dieu pour son bien et la gloire de Dieu dans un sens qu’il pourrait ne pas comprendre à cet instant. Mais tout cela est dans le plan de Dieu.
Mais voyez-vous, si vous ne comprenez jamais le brisement de votre confiance personnelle, qui vous abandonne ensuite à Dieu, alors vous ne ferez pas entièrement confiance à Dieu. Et c’est la raison pour laquelle je dis ce que je dis depuis toujours : si vous voulez rester stable pendant les moments difficiles de la vie, il faut une perte de confiance absolue en vous et une confiance entière dans le Dieu souverain de grâce et de puissance. Et si vous avez confiance en ce Dieu, vous serez stable.
Alors, les croyants qui connaissent réellement leur Dieu pourront dire : « Mon Dieu est dans cette affaire ; mon Dieu a ses desseins. » Spurgeon disait une fois : « Si vous pensez que tout dépend du libre arbitre de l’homme, l’homme sera naturellement la figure principale de votre paysage, » fin de citation. Maintenant, vous êtes coincé avec un dilemme parce que vous savez combien l’homme est faible, combien il est inconstant, et vous avez donc toutes les raisons d’être inquiet. Les gens qui ont une bonne théologie ne devraient pas avoir un problème d’inquiétude. Ceux qui croient la vérité – je crois vraiment que cette théologie Arminienne qui prévaut à l’église de nos jours est la cause de toutes ces inquiétudes, les gens pensent qu’ils doivent eux-mêmes orchestrer leur vie. Ils doivent essayer de le faire avec l’aide de personnes bien intentionnées qui ont des formules susceptibles de fonctionner. C’est de la folie.
Une des manifestations est cette nouvelle chose qui consiste à lier Satan, à lier les démons. Que faites-vous – les gens vont ici et là disant « Je te lie, Satan, » « Je t’ordonne Satan ». Je les entends faire cela tout le temps. Je le lis dans les livres, je le vois à la télévision, je l’entends dans les radios chrétiennes et les prédicateurs lient Satan. Écoutez, laissez-moi vous dire deux choses. Premièrement, Satan ne vous écoute pas. Que pensez-vous que vous faites ? Vous n’avez aucun pouvoir de lui dire de faire quoi que ce soit. Et pourquoi le ferait-il, de toute manière ? Qui êtes-vous ? Vous n’êtes même pas capable de vous faire obéir par vos enfants. Qui trompez-vous en disant à Satan que faire, en disant aux démons que faire ?
Savez-vous que même Michel, l’archange dans Jude n’osa pas porter d’accusations contre Satan ? C’était un territoire qui ne lui appartenait pas. C’est de la folie. Qui pensez-vous être ? Voyez-vous, cela émane d’une théologie qui stipule que l’homme est puissant, et encore une fois c’est une théologie Arminienne qui ne prévoit pas la destruction de la confiance de l’homme en lui. Je n’ai rien à dire aux démons. Je n’ai rien à dire à Satan. Personne ne doit passer le temps à dire : « Satan, va-t-en », « Satan, fais ceci », « Satan, je t’ordonne » on ne le fait pas, c’est ridicule.
Par ailleurs, cela me dit que vous devez être très puissant parce que celui qui a le contrôle sur Satan c’est qui ? Dieu ! Et si vous prenez sa place, alors vous avez une perception élevée de vous. Vous feriez mieux de revenir sur les rails, mon ami. Vous feriez mieux de détruire toute confiance en votre chair et d’avoir une entière confiance au Dieu souverain, et si vous avez des plaintes avec les puissances des ténèbres, alors allez vers celui qui est au dessus d’elles, et c’est notre Dieu vivant. C’est une folie absolue de la part de ceux qui le font. Ils ne comprennent pas la faiblesse de l’homme, ils pensent avoir une grande puissance. Ils gambadent ça et là comme si tous les démons sont à leurs ordres. Folie. Ils ne comprennent ni la faiblesse de l’homme, ni la grande puissance du Dieu souverain. Ils jouent à des jeux stupides d’une faible théologie. La stabilité spirituelle est pour ceux qui comprennent leur Dieu, comprennent qu’il est proche, que tout est dans son plan et qu’il n’y a pas à être inquiet.
Alors, la stabilité spirituelle est la conséquence d’une paix forte dans un lien d’amour, le résultat d’un cœur en joie dans toutes les situations à cause de votre relation avec Christ, le résultat d’une humble acceptation de toute difficulté et inégalité parce que nous savons ne rien mériter, et le résultat d’une foi forte et confiante en notre grand Dieu.
Cinquièmement – ceci convient. Nous avons déjà parlé des vertus : la paix, la joie, l’humilité, la foi. Voici une autre vertu d’un chrétien stable : la gratitude. Ce point c’est la stabilité spirituelle, un appel à réagir aux problèmes par une prière de reconnaissance. Réagir aux problèmes par une prière de reconnaissance. Verset 6 : « En toutes choses, par la prière et la supplication, avec des actions de grâces, faites connaître à Dieu vos demandes, » et nous allons nous arrêter sur ce point. Voici l’antidote de l’inquiétude, le soulagement de l’anxiété.
En passant, cette section ne met pas l’accent sur la théologie de la prière; elle met l’accent sur l’importance de la prière et sur l’attitude de la prière. Ce n’est pas vraiment une étude de la théologie de la prière. Trois mots différents pour parler de la prière sont utilisés ici. Ils sont traduits par prière, supplication et demande. Ils ont tous une connotation des pétitions, et la supposition c’est que quand vous vous trouvez dans une situation problématique, vous invoquez Dieu, n’est-ce pas ? C’est naturel, vous invoquez Dieu.
Mais ce que Paul dit c’est qu’au lieu de crier à Dieu dans vos difficultés avec des doutes, des questionnements, l’insatisfaction, le mécontentement en blâmant Dieu, implorez Dieu avec quelle attitude ? Des actions de grâces, avec des actions de grâces. Vous demanderez pourquoi ? Eh bien, parce que vous savez qu’il est le Dieu de la promesse qui a promis que jamais rien de surviendra dans votre vie et qui sera au-delà de vos capacités à supporter, qu’il est le Dieu de la promesse qui fait concourir tout pour votre bien. Il est le Dieu de la promesse qui vous fait souffrir pendant un temps afin que vous deveniez parfaits, affermis, établis, 1 Pierre 5 :10.
En d’autres termes, vous devez voir dans chaque difficulté les desseins de Dieu et le remercier, le remercier pour la puissance que vous savez être disponible. Et vous le remerciez pour les promesses qu’il respectera au lieu de le remettre en question, de douter de lui, comme agitant votre poing devant Dieu. Il dit : « en toutes choses. » C’est comme 1 Pierre 5:7 « déchargez-vous sur lui. » « En toutes choses. » Quand vous priez, vous faites des supplications et des demandes à Dieu, mais en le faisant, faites-le avec des actions de grâce, étant reconnaissant pour ses desseins, pour sa providence, pour sa puissance, pour sa promesse, pour le perfectionnement de son œuvre, reconnaissant pour le soulagement, l’espérance de la gloire, reconnaissant de ce que c’est sa volonté, de ce qu’il fait dans votre vie exactement pour accomplir ce qu’il veut, reconnaissant pour les miséricordes passées qui sont le fondement de bénédictions futures.
Voyez-vous, la prière doit toujours s’accompagner d’actions de grâces. Cela me libère immédiatement de la peur et de l’inquiétude parce que j’y vois le dessein de Dieu. Je ne remets jamais en question son dessein. Je sais que mon Dieu est souverain. Je sais qu’il orchestre toutes choses pour mon bien – Romains 8 :28 – et sa gloire ; je le sais. Il peut changer tout ce qui survient pour sa gloire et pour ma croissance, alors je suis reconnaissant. Je suis reconnaissant qu’il soit au courant du problème. Je suis reconnaissant qu’il soit à même de résoudre le problème. Je suis reconnaissant pour sa connaissance, sa puissance, sa promesse – la prière, les supplications, les demandes. Tous laissent supposer qu’en cas de problèmes, vous allez à Dieu, mais l’important ici c’est le cœur reconnaissant. Et si vous connaissez réellement votre Dieu et si vous pouvez le remercier au milieu de tous ces problèmes, alors vous avez la stabilité spirituelle.
Je suis – ces choses sont tellement basiques, les amis. J’observe les gens qui s’inquiètent, ont peur et sont anxieux, troublés pour tout, et la vérité est qu’ils ne croient pas que tout est sous le contrôle de Dieu pour leur bien et pour sa gloire. Ils ne peuvent pas le gérer. Soit ils ne comprennent pas leur Dieu ou alors le péché de leur vie les a limités à avoir une foi faible en un Dieu qu’ils reconnaissent être souverain. Si vous comprenez que mon Dieu pourvoira à tous vos besoins, si vous comprenez que Dieu sait tout de votre vie et s’en soucie, si vous comprenez que Dieu a la puissance pour chaque difficulté, si vous comprenez que Dieu vous rend parfait afin que vous soyez à l’image de Christ, si vous comprenez que rien n’échappe à Dieu et rien n’est hors de sa tolérance et de ses desseins, alors pourquoi auriez-vous peur et seriez-vous anxieux pour quoi que ce soit ? Saisissez-en la réalité.
Maintenant, quel est le résultat d’un cœur reconnaissant ? Verset 7 : « Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Christ-Jésus. » Je m’aventurerai à dire que tout le monde ayant un problème aimerait trouver la paix, n’est-ce pas ? Nous aimerions trouver la tranquillité, nous aimerions trouver le contentement, un calme intérieur au milieu de la difficulté. Pouvez-vous remarquer que c’est précisément ce que promet le verset 7 ? Maintenant, j’aimerais vous donner une petite pensée ici. Au milieu de la difficulté, quand vous plaidez et suppliez et priez Dieu, si vous avez un cœur reconnaissant, la réponse n’est pas le plus important. Avez-vous compris ? La réponse n’est pas le plus important. Il n’est pas dit que si vous priez et suppliez Dieu et faites des demandes avec actions de grâces, Dieu vous exaucera selon vos attentes. Ce n’est pas ce qui est dit. Rien n’est dit sur la réponse. Il est dit que peu importe ce que peut être la réponse et peu importe quand elle viendra, Dieu vous donnera quoi ? La paix. Voilà ce qui est important – voilà ce qui compte.
Qu’est-ce que la paix de Dieu ? Bien, c’est la paix que Dieu possède et qu’il nous donne. C’est une paix intérieure, une paix comme celle de Dieu qui nous est donnée. Voilà ce qui pourvoit le calme. Pouvez-vous encore noter que c’est un don de Dieu pour celui qui prie avec actions de grâces ? Ceci s’érige en crescendo spirituel. Quand vous existez dans un environnement d’amour et de paix, soyez un pacificateur, quand vous vous focalisez sur votre relation avec le Christ vivant, quand vous avez un cœur humble, vous n’exigez rien, quand vous commencez à connaître votre Dieu, à comprendre votre Dieu, et à faire confiance à votre Dieu afin qu’au milieu de graves difficultés, quand vous répandez vos prières devant ce Dieu, vous pouvez le faire avec actions de grâces. En réponse à cette attitude de cœur, Dieu dispense sa paix. Voilà la promesse. Il vous donne sa paix.
Écoutez Esaïe 26:3 « A celui qui est ferme dans ses sentiments, tu assures la paix, la paix, parce qu’il se confie en toi. » Voilà de quoi il s’agit. Vous vous confiez en Dieu, vous avez des sentiments fermes, Dieu vous garde en paix. Voilà comment affronter la vie avec stabilité.
Que de mauvais conseils, trop de confiance dans les capacités humaines. Quel manque de confiance en la souveraineté de Dieu au point où nous avons mal orienté les gens. Bien-aimé, peu m’importe le problème dans votre vie, peu m’importe la difficulté qui crée l’anxiété, la psychose, la névrose – qu’importe. Si vous comprenez qui est votre Dieu, si vous pouvez accepter chaque situation de la vie avec un cœur reconnaissant quand vous priez et demandez à Dieu la délivrance, au milieu de tout cela, la promesse de la Parole est que Dieu vous donnera la paix. Maintenant, quel type de paix est-ce ? Veuillez remarquer le verset 7. C’est une paix qui surpasse toute compréhension. Qu’est ce que cela veut dire ? Elle n’est pas humaine, elle n’est pas rationnelle, elle transcende les pouvoirs intellectuels, elle transcende l’analyse, elle transcende la perception de l’homme, la compréhension de l’homme, la définition de l’homme, l’explication de l’homme. Elle n’est pas humaine. Vous n’allez pas l’obtenir auprès d’un homme. Avez-vous compris cela ? Vous allez l’obtenir auprès de Dieu.
Aucun conseiller au monde ne peut vous la donner. Aucune thérapie dans le monde ne peut vous la donner. Aucune technique dans le monde ne peut vous la donner. C’est un don que Dieu fait à un croyant qui comprend et fait confiance à son Dieu au point d’être reconnaissant dans l’épreuve, et à cause de cette reconnaissance, Dieu répond en lui donnant la paix – une paix surnaturelle.
Mais il y a tellement de substituts bon marché offerts de nos jours. Cela dépasse toute approche qui essaie de faire disparaitre vos problèmes par la raison. C’est supérieur aux machinations humaines, cela dépasse les artifices humains, les solutions humaines, à toute soi-disant sécurité humaine. Je peux simplement le résumer en disant que le réel défi de la vie chrétienne – veuillez noter ceci parce que ceci échappe à notre culture – le réel défi de la vie chrétienne ne consiste pas à voir si vous pouvez éliminer tout inconfort de votre vie. Le véritable problème de la vie chrétienne consiste à voir si vous pouvez faire confiance à votre Dieu infiniment saint, souverain et puissant au milieu de chaque situation et avoir sa paix parfaite.
Les gens vont partout, essayant de créer un monde parfait pour leur bonheur. Ils n’aiment pas leur apparence. Ils n’aiment pas leurs formes, ils n’aiment pas le traitement que leur a administré leur mère. Ils n’aiment pas le traitement que leur a administré leur père. On a abusé d’eux, ils n’étaient pas compris, ils étaient mal traités, ils n’aiment pas la façon de faire de leur mari, de leur femme ; ils n’aiment pas ce que deviennent leurs enfants. Ils n’aiment pas leur lieu de résidence, ils détestent leur emploi. Et de toutes ces choses émanent ces inquiétudes insignifiantes. Plus vite nous apprenons que nous sommes déchus, que nous vivons dans un monde déchu – mieux ce sera. Et la grande réalité est que notre Dieu glorieux et souverain a annulé notre déchéance. N’est-il pas dit dans Jean 16 :33 que « Vous aurez des tribulations dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde. » ?
Quand allons-nous commencer à vivre dans la dimension surnaturelle et accepter que nous vivons dans un monde déchu et attendre que le Dieu vainqueur fasse son œuvre parfaite en nous ici et un jour dans la gloire à venir ? Je dois accepter le fait que je suis une personne déchue vivant au milieu d’un peuple déchu dans un monde déchu et qu’il y a des manifestations de cette déchéance partout. Il n’y aura jamais la tranquillité que je souhaite dans ce monde, mais je trouverai ma paix en Dieu si je confie tout à ses soins.
Maintenant notez ce que fait cette paix, verset 7. « Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Christ-Jésus. » De quoi vous gardera-t-elle ? De l’inquiétude, du doute, de la peur, de la détresse. Ceci est une grande vérité. Ce terme « gardera » est un terme militaire. Il signifie littéralement qu’il montera la garde, protégera. Les Philippiens vivaient dans une ville en garnison où les soldats romains étaient postés pour veiller sur les intérêts des romains dans cette partie de leur monde. Ils savaient ce qu’était un factionnaire, ce qu’était un garde, ce qu’était une garnison – un protecteur. Et ce que Paul dit – écoutez, il dit – « si vous connaissez votre Dieu et vous savez que votre Dieu est proche et si vous lui faites confiance au milieu de toute épreuve, sachant que cela rentre dans ses desseins, et si vous êtes reconnaissant au milieu de tout cela pour le dessein de Dieu, même dans la difficulté, vous recevrez la paix de Dieu, cette paix qui va vous garder et vous protéger de l’anxiété, des difficultés, de la détresse, de l’insatisfaction, du mécontentement, du doute.
Bunyan avait une belle image de ceci. Vous vous souvenez dans Sainte Guerre, il y a l’image de la cité appelée Mansoul, et cela est représentatif de l’âme de l’homme. Et il y a le prince, Prince Emmanuel qui, bien sûr, est le Christ et il y a aussi ce personnage spécial appelé Monsieur Godspeace. Et M. Godspeace réside dans la ville de Mansoul, il est en patrouille et sa responsabilité c’est de garder la ville. Bunyan écrit : « Rien d’autre que l’harmonie, le bonheur, la joie et la santé ne devait se trouver dans la ville tant que M. Godspeace était en fonction. » Et Bunyan dit comment la ville Mansoul attristait le Prince Emmanuel. Prince Emmanuel partit, M. Godspeace quitta ses fonctions et le chaos en résulta. Voilà ce qui arrive dans la vie chrétienne.
Quand Christ n’est pas dans nos pensées, quand nous ne voyons plus les choses dans la même perspective que lui, quand nous n’avons plus, comme auparavant, la confiance dans sa souveraineté, tout à coup M. Godspeace arrête de fonctionner et nous restons avec des pensées et des cœurs troublés. Mais quand nous avons cette ferme assurance dans le Seigneur, à tel point que nous pouvons le remercier au milieu de nos pétitions, alors nous avons M. Godspeace en service, et il est le protecteur de la paix de nos âmes. Cela ne pourrait pas être une meilleure perspective pour notre compréhension à tous.
Maintenant, pourquoi mentionne-t-il les cœurs et les pensées ? Certains disent : « Eh bien, parce qu’il y a une distinction. » Je ne le pense pas. Je ne pense pas qu’il essaie de faire une démarcation entre le cœur et la pensée ; il essaie juste de faire une affirmation complète. Nous pourrions dire que le cœur est le siège de l’homme et la pensée le siège de l’intelligence, qu’importe, mais je pense qu’il parle de vos cœurs et de vos pensées dans un sens général, qu’il gardera toute votre personne, M. Godspeace. Il la gardera en Christ-Jésus. Parce que vous êtes unis à Christ, vous avez cette protection.
Alors, la stabilité spirituelle. Comment pouvez-vous affronter le jour inévitable de votre mort ? Et si vous faisiez un infarctus ? Et si on vous annonce que vous avez un cancer ? Et si l’un de vos enfants vous est tragiquement arraché ? Qu’en est-il des difficultés auxquelles vous faites présentement face dans votre vie, comment les affrontez-vous avec la stabilité spirituelle ? Comment tenez-vous ferme ?
Premièrement, il faut, je crois, la stabilité de l’église. Je crois que nous devons nous soutenir mutuellement. Et là où vous avez une église forte, unifiée, pacifique qui marche dans l’amour, vous trouvez des membres individuels très forts. Deuxièmement, maintenez un esprit de joie et cela signifie cultiver constamment votre relation avec le Christ vivant afin que ce soit votre source constante de joie, en dépit de ce qui pourrait se passer autour de vous. Troisièmement, vous devez apprendre à être humble et ne vous attendre à rien parce que nous ne méritons rien, de toute façon, et ne pas avoir le sentiment qu’on vous dupe ou qu’on vous trompe ou que Dieu vous a lésé, nous qui sommes si littéralement indignes de tout. Ensuite, vous devez vous reposer sur une foi ferme dans le Seigneur que vous comprenez et vous avez confiance qu’il est égal à lui-même comme le révèlent les Écritures. Réagissez ensuite à vos problèmes en offrant une prière de reconnaissance et la promesse de Dieu est que la paix vous gardera : la paix, la tranquillité, le contentement. Bien, Paul a quelques autres choses à dire mais il ne les dira pas avant la semaine prochaine. Prions.
Notre Père, nous te remercions pour la confiance que nous avons, la confiance en toi. Je te remercie aussi pour le manque d’assurance que nous avons en nous. Nous te remercions pour la destruction de notre confiance personnelle qui nous dispose à te faire entièrement confiance. Oh Dieu, nous te remettons nos vies et nous désirons prier avec actions de grâces, indépendamment de la difficulté que cela opposera parce que nous savons que tu as un dessein supérieur qui s’accomplira pour notre bien et pour ta gloire et par conséquent pour expérimenter la paix que toi seul peux donner. Puissions-nous vivre dans une telle tranquillité de cœur et que le monde autour de nous soit étonné comme ce médecin à bord de ce bateau, face à la paix dans le cœur d’un homme face à la mort. Donne-nous cette stabilité pour tenir avec confiance, joie, reconnaissance, en dépit de tout. Nous t’aimons. Nous nous remettons encore à toi pour l’œuvre de ton saint dessein au nom du Sauveur. Amen.
FIN

This article is also available and sold as a booklet.